Écoles catholiques ivoiriennes: les résultats scolaires 2019-2020 jugés « encourageants » suite à des réformes

Les écoles catholiques en Côte d’Ivoire, ont suite à des réformes engagées en 2019-2020, affiché des résultats scolaires « encourageants », a indiqué jeudi à la presse le secrétaire exécutif adjoint chargé de la pédagogie et des écoles, Cyprien Moh.« Ces résultats en étroits liens avec les objectifs de la réforme sont assez encourageants, car ils sont tous au-dessus des différentes moyennes nationales », a dit  le secrétaire exécutif adjoint chargé de la pédagogie et des écoles, M. Cyprien Moh, lors d’un point de presse à Abidjan. 

L’éducation catholique en Côte d’Ivoire porte sur trois ordres d’enseignement, notamment l’enseignement général, l’enseignement technique et la formation professionnelle, à travers le territoire national. 

Suite aux examens à grand tirage, pour l’année académique 2019-2020, le taux de réussite de l’éducation catholique à l’entrée en sixième est de 90,67%. L’examen du CEPE ayant été supprimé sur décision du gouvernement suite à la situation liée à la pandémie de Covid-19.

Au niveau de l’examen du BEPC (Brevet d’étude du premier cycle), le taux de réussite est de 85,41% (82,10 en 2019) contre une moyenne nationale de 53,17%. Pour le BAC session 2020 (enseignement général), l’éducation catholique affiche un taux de réussite de 64,75% (74,26 en 2019) contre une moyenne nationale de 40,08%. 

Concernant les résultats de l’enseignent technique, le taux de réussite au BAC B est de 45,10 et de 76,40% au BAC G. Tandis qu’au niveau de la formation professionnelle, l’on enregistre pour le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP, tertiaire) 94,44% contre une moyenne nationale de 83,47%. 

Au CAP industriel, le taux de réussite est de 87,50% contre une moyenne nationale de 82,29%. Le taux de succès au Brevet de technicien (BT) filière tertiaire est de 90,28% contre une moyenne nationale de 75,16%. Le BT industriel, lui, affiche un taux de réussite de 86,49% contre une moyenne nationale de 81,41%. 

Parlant des réformes, M. Cyprien Moh, a relevé qu’un travail pluridimensionnel est en cours, avec au niveau pédagogique, la création des Inspections de l’académie régionales de l’éducation catholique (IAREC), la redynamisation et le renforcement des antennes pédagogiques.

Sur le plan de la pastorale éducative, il a fait mention de la psychologie de l’éducation, l’éducation au service civique et à la citoyenneté ainsi que l’éducation à la spiritualité. En outre, la réforme a permis de régler la question des entités juridiques des écoles au niveau civil et de recadrer la gestion.

Avec la réforme, initiée par la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire, l’Éducation catholique devrait institutionnaliser des journées d’excellence pour encourager les enseignants, l’équipe dirigeante et les apprenants.

Il s’agit également de mettre en place une « véritable » mutuelle sociale au profit de tout le personnel enseignant et non enseignant. Et ce, pour favoriser un creuset social qui devrait permettre une entraide. 

La pandémie de la Covid-19 a, selon M. Moh, perturbé les travaux des équipes mises en place pour plancher sur les différents textes concernant l’application de cette réforme. Mais, dès la reprise de l’année académique 2020-2021, ces équipes poursuivront les travaux afin que la réforme entre dans sa phase active. 

Botswana: réouverture des écoles publiques pour les classes intermédiaires

Les écoles publiques de Gaborone, la capitale du Botswana, rouvriront mardi pour les classes intermédiaires, a annoncé ce lundi un responsable du gouvernement.La porte-parole du ministère de l’Education de base, Mmantlo Kgamanyane, a déclaré que les écoles publiques reprendront les cours le 1er septembre pour les élèves en classes intermédiaires.

« Le ministère de l’Education de base rappelle aux parents, aux enseignants, aux élèves et à tous les acteurs concernés que les classes non terminées dans les écoles publiques/gouvernementales de la zone du Grand Gaborone reprendront le 1er septembre 2020 », a déclaré Mme Kgamanyane dans un communiqué.

Le pays a rouvert les écoles publiques pour les classes d’examens en juin après une fermeture de sept semaines suite au confinement dû à la pandémie de Covid-19.

Elle a cependant déclaré que « les classes pré-primaires et les apprenants souffrant de handicaps profonds et multiples dans tout le pays resteront chez eux jusqu’à nouvel ordre ».

Le strict respect des protocoles sanitaires tels que le maintien de la distanciation physique et le lavage régulier des mains » sera obligatoire afin de garantir que les écoles restent sûres pour les apprenants et le personnel, a déclaré la fonctionnaire.

Covid-19 au Sénégal: une reprise universitaire à la queue leu leu

La reprise des cours dans les universités publiques du Sénégal, voulue par le gouvernement à partir du 1er septembre, se précise malgré des réserves.A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le plus grand établissement d’enseignement supérieur du pays, la conférence de presse de jeudi dernier a été reportée à la dernière minute. Elle devait se tenir conjointement entre le recteur et le directeur du Centre des œuvres universitaires (Cous) pour fixer les modalités de la réouverture, que ne semblait pas partager la Coordination des amicales d’étudiants.

Face aux journalistes la veille, celle-ci qui se prévaut du titre de « défenseuse des intérêts matériels et moraux des étudiants », a dénoncé le « plan de reprise adopté de façon unilatérale ». Partisane de la « reprise en masse » des enseignements à l’UCAD, elle milite « pour un sauvetage de l’année et la continuité des activités pédagogiques ».

De son côté, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) dénonce son non implication par le ministre de tutelle et exige la satisfaction de leurs revendications pour éviter « une mort impérieuse des universités ».

Mais dans une conférence de presse finalement tenue vendredi, les autorités de l’UCAD ont donné des gages pour la reprise des enseignements-apprentissages le premier septembre. A l’instar des autres universités du pays fermées depuis plus de cinq mois pour éviter la propagation du nouveau coronavirus, l’Université de Dakar a arrêté son plan de reprise pour ce mardi.

Les 78.500 étudiants seront divisés en trois groupes qui se succéderont à partir de ce jour jusqu’au 31 décembre 2020. Selon le recteur Ahmadou Aly Mbaye, certains suivront des cours à distance là où d’autres le feront en présentiel suivant une rotation par cohortes et par niveaux, aussi bien au campus social que pédagogique.

« Du 1er septembre au 15 octobre, pour les étudiants de la Licence 3 et du Master 1, cette première cohorte constitue un effectif de 19.517 étudiants. Du 15 octobre au 15 novembre, les étudiants de la Licence 2 et en Master 2, soit une deuxième cohorte d’un effectif de 20.348 étudiants. Du 15 novembre au 31 décembre, pour les étudiants en Licence 1 qui composent la troisième et dernière cohorte avec un effectif de 31.700 étudiants », a-t-il soutenu.

Sur le volet social, le COUD annonce la mise en place d’un protocole sanitaire qui va de l’application des gestes barrières au respect des règles de distanciation physique et mesures particulières. Le directeur Abdoulaye Sow souligne aussi que les amicales d’étudiants ont été impliquées dans le processus d’élaboration des protocoles des différents départements du COUD.

« Au lieu d’avoir 71.000 étudiants ou plus, nous aurons au maximum 19.000 étudiants sur les 45 jours. Ce qui va désengorger de manière substantielle nos restaurants. Mais, à côté de ce nombre, il y aura un dispositif d’accompagnement, d’encadrement afin de respecter les mesures barrières », a-t-il expliqué, relevant par ailleurs que les étudiants de la Faculté de médecine sont associés dans la prévention et la prise en charge sanitaire.

La reprise se précise aussi dans les universités de l’intérieur du pays. C’est le cas à l’Université du Sine Saloum Elhadji Ibrahim Niass de Kaolack (centre) où les enseignements en présentiel recommencent le lundi 7 septembre dans « le respect des règles édictées par les autorités sanitaires ».

On semble s’acheminer vers cela également à l’Université Alioune-Diop de Bambey (centre-ouest). Le campus social se dit prêt en effet à accueillir une première cohorte d’étudiants mardi prochain. Toutefois, le président de la coordination des étudiants déplore la rentrée progressive proposée par le comité de santé et approuvée par les instances pédagogiques, parce qu’elle « ne convient pas assez » à ses camarades.

Il faut préciser que les établissements d’enseignement supérieur sont chargés en toute autonomie de décider des niveaux de convocation des étudiants. En mai dernier, le ministre de tutelle avait rappelé la disponibilité de l’Etat à « accompagner les instances pour la mise en œuvre de mesures adéquates afin d’éviter une année blanche et finir l’année au plus tard le 31 janvier 2021 ».

Covid-19: Pékin appuie les enseignants rwandais

L’ambassade de Chine au Rwanda a fait don de denrées alimentaires à 300 enseignants les plus touchés par la pandémie de Covid-19 à Gasabo, l’un des principaux districts de Kigali.Il s’agit de 18 tonnes de nourriture comme du riz, de la farine de maïs, des haricots, de l’huile, du sel mais également du savon, des détergents et d’autres produits de base d’une valeur de 23 800 dollars. 

Selon Xing Yuchun, le conseiller politique et ambassadeur adjoint de Chine au Rwanda, cette aide d’urgence est destinée à aider les enseignants des écoles privées dont le travail a été interrompu par la pandémie. 

 « En Chine, les enseignants constituent l’une des communautés les plus importantes et je pense qu’il en est de même au Rwanda. Ce soutien est destiné à les aider à tenir le coup jusqu’à ce que leur vie normale soit rétablie », a déclaré le diplomate chinois. 

Depuis mars dernier, le gouvernement rwandais distribue d’abord des produits de première nécessité aux citoyens les plus vulnérables du pays.

Covid-19: réouverture des écoles éthiopiennes

La prochaine année scolaire en Ethiopie débutera le 2 septembre 2020, selon une décision prise par le ministère de l’Education du pays, a appris APA mercredi.Les écoles de la Corne de l’Afrique ont été fermées en mars dernier en raison de l’aggravation de la pandémie de coronavirus.

L’Ethiopie a enregistré 43.688 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie dans le pays dont 709 morts, et compte actuellement 27.181 cas actifs dont 290 cas graves, selon le ministère de la Santé.

Lors d’un point de presse hier mardi, le ministre de l’Education, Getahun Mekuria, a déclaré que les écoles privées et publiques reprendront les inscriptions à partir de ce mercredi et les cours à la mi-septembre en prenant toutes les précautions sanitaires nécessaires.

Il a ajouté que pendant le processus de reprise, les écoles seront équipées de masques faciaux, de gel hydro-alcooliques et d’autres matériels connexes pour aider à prévenir la propagation du virus.

Selon le ministre, les élèves devront porter des masques, garder leurs distances avec les autres et se laver les mains régulièrement.

La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont exhorté les gouvernements africains à accélérer la réouverture des écoles.

Les organisations ont averti que les jeunes du continent souffriront des fermetures prolongées dues à la pandémie.

Selon une enquête menée dans 39 pays du continent, seuls six pays africains ont entièrement ouvert des écoles.

Maroc : Adoption de l’enseignement à distance au début de l’année scolaire 2020-2021 (ministère)

L’enseignement à distance sera adopté comme modèle pédagogique au début de l’année scolaire 2020-2021 qui commence le 7 septembre, tous cycles et niveaux confondus, dans l’ensemble des établissements publics et privés ainsi que dans les écoles des missions étrangères, a annoncé samedi le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.Le ministère a affirmé que l’enseignement en présentiel sera assuré pour les apprenants dont les parents optent pour ce modèle, sachant qu’un mécanisme sera établi pour permettre aux familles de faire un tel choix. Cette décision, a-t-il expliqué, trouve son fondement dans la situation épidémiologique inquiétante que vit actuellement le pays, marquée par une augmentation sensible des cas de contamination, du nombre de cas critiques et de décès.

Dans le souci de préserver la santé et la sécurité des élèves, des cadres pédagogiques et administratifs, le ministère veillera à réunir les conditions appropriées en prévision de la rentrée, en instaurant un protocole sanitaire strict prenant en compte les mesures préventives prises par les autorités sanitaires. Il s’agit notamment du port obligatoire des masques à partir de la cinquième année du primaire, le lavage régulier des mains, le respect de la distanciation physique par la réduction du nombre d’élèves en classes, la désinfection des différentes structures et dépendances scolaires.

Il a en outre relevé que dans le cadre des mesures proactives visant à lutter contre la propagation de la pandémie de Covid19, un plan intégré 2020 a été élaboré selon l’évolution de la situation épidémiologique, soulignant que le modèle pédagogique pourrait, à tout moment de la prochaine année scolaire, faire l’objet d’adaptation au niveau local, provincial ou régional à la lumière de l’évolution de cette situation, et ce en coordination avec les autorités locales et sanitaires.

Le département de tutelle affirme qu’il veillera dans les prochains jours à informer la famille de l’éducation, les élèves et leurs parents ainsi que l’ensemble des citoyens des diverses actions liées à la gestion de l’année scolaire 2020-2021 dans le contexte exceptionnel marqué par la pandémie.

Côte d’Ivoire : un taux de réussite national de 40,08% enregistré au baccalauréat 2020

La session 2020 du baccalauréat en Côte d’Ivoire a enregistré un taux de réussite national de 40,08% contre 41,23% en 2019, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Au terme des délibérations dans les 506 centres de composition, l’examen du baccalauréat session 2020 a enregistré 311 224 candidats présents. Sur cet effectif, 124 728 ont été déclarés admis; soit un taux de réussite de 40,08% au plan national contre 41,23% en 2019», a annoncé Mariam Nimaga Dosso, la directrice des examens et concours du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

 Poursuivant, elle a précisé que le taux de réussite par genre est de  40,94% chez les filles et 39,39% chez les garçons. « Les résultats du baccalauréat 2020 ne feront pas l’objet de proclamation solennelle en public », a-t-elle précisé.

« Les candidats sont donc priés de venir en personne dans leurs centres de composition et recevront individuellement et en main propre leur relevé de notes ou attestations de réussite dès 14h (heure locale et GMT ce vendredi). La mise en ligne des résultats aura lieu également cet après-midi sur le site internet de la direction des examens et concours», a par ailleurs souligné Mme Dosso.

Le délai pour introduire d’éventuelles réclamations dans les centres de composition est  de 72h, à savoir du samedi 15 au lundi 17 août 2020.

Côte d’Ivoire: les résultats des examens de la formation professionnelle connus

Les résultats des examens scolaires de la formation professionnelle session 2020, en Côte d’Ivoire, organisés par la direction des examens et concours de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (DEXC), du 07 au 24 juillet 2020, sont connus depuis le 6 août 2020.Les résultats des examens de la formation professionnelle, dont les épreuves se sont tenues sur la période du 07 au 24 juillet 2020, dans tout le pays, ont été publiés jeudi sur le site www.formation-professionnelle.gouv.ci, suite aux phases de délibération, qui ont eu lieu du 03 au 05 août 2020.

Les taux de réussite ressortent un pourcentage de 83,47% pour la filière tertiaire du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP tertiaire), 82, 29% pour la filière industrie du CAP, un taux de 75,16% pour la filière tertiaire du Brevet de technicien (BT) et 81,41 % pour le BT industrie.

Pour la filière banque 1 du Brevet professionnel  (BP) l’on enregistre un taux de 60,92 %, contre un taux de 50, 92 %  pour le BP banque 2  et un pourcentage de 82,01 % pour la filière BP banque 3.  

Les résultats sont également consultables à la Direction des examens et concours (DEXC), sise aux 2 Plateaux, dans les directions régionales et dans les centres d’examens, indique une note qui souligne que les réclamations sont ouvertes du samedi 08 au mercredi 12 août 2020.

Les résultats définitifs, eux, seront proclamés le 14 août 2020, après la phase des réclamations. Le directeur des examens et concours (Dexc), Bertin Yao, a annoncé récemment que 10 000 places sont disponibles aux concours d’entrée dans les établissements publics de la formation professionnelle.

Les tests concernent les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), du Brevet professionnel (BP), du Brevet de technicien (BT), celui d’entrée en année préparatoire du Brevet de technicien supérieur (AP/BTS) et du Brevet de technicien supérieur (BTS).

Les inscriptions ont lieu sur le site www.formation-professionnelle.gouv.ci du 03 août au 28 août 2020 ; et les épreuves écrites les 26 et 27 septembre 2020 sur toute l’étendue du territoire national. La proclamation des résultats est prévue pour le 16 octobre 2020.

eSwatini: les enseignants s’opposent à la reprise des cours

Les enseignants d’eSwatini ont rejeté la décision du gouvernement de procéder à une réouverture progressive des écoles, malgré la pandémie de coronavirus qui a fait à ce jour, 55 morts dans le pays.L’Association nationale des enseignants du Swaziland (SNAT) a poursuivi le gouvernement eSwatini devant le tribunal du travail pour sa décision de rouvrir les écoles en juillet dernier, malgré un pic de cas de coronavirus dans ce royaume d’Afrique australe. Quelque 2.968 cas de Covid-19 ont été enregistrés à la date de ce 7 août.

Les classes d’examen sont revenues à l’école depuis le 6 juillet, malgré les protestations des enseignants et des parents d’élève.

Le ministère de l’Éducation est également catégorique sur le fait que les autres classes supérieures telles que la troisième et la septième année de fin d’études primaires devraient également retourner à l’école.

Le SNAT a poursuivi le gouvernement devant le tribunal du travail, estimant que la situation n’est pas encore propice au retour des enfants à l’école, car la plupart des écoles ne sont pas suffisamment préparées pour répondre aux exigences de la Covid-19.

Dans sa requête, l’association a fait valoir que les étudiants et les enseignants risquent de contracter la Covid-19 s’ils continuent de fréquenter l’école.

Selon la secrétaire générale de la SNAT, Sikelela Dlamini, plus de 20 cas de Covid-19 ont jusqu’à présent été signalés dans les écoles.

Ce qui inquiète le plus les enseignants, c’est que la plupart des écoles où les cas ont été signalés ont continué à fonctionner comme si de rien n’était, mettant en danger les enseignants et les élèves.

Sénégal: décès de l’ancien ministre de l’Education nationale, Moustapha Sourang

L’ancien ministre de l’Éducation nationale et ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est décédé, hier soir à l’hôpital Principal de Dakar.Né le 24 juillet 1949 à Saint-Louis (nord), Moustapha Sourang obtint en 1974 une licence en droit à l’Université de Dakar. Il poursuit ensuite ses études à Bordeaux (France) où on lui délivre un diplôme d’études approfondies (DEA) de Droit public en 1975 et un diplôme d’études supérieures (DES) de Science politique en 1976. En 1980, il soutient une thèse de Doctorat de Droit public et obtient l’agrégation en 1982 au Cames à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Rentré définitivement au Sénégal, il intègre la faculté de Droit dont il sera le Doyen de 1984 à 1999. En 1999, il nommé Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, poste qu’il occupera jusqu’en 2001 avant d’être nommé ministre de l’Éducation nationale par le Président Wade, puis ministre de la Justice en 2009. Le 4 décembre 2011, il est nommé ministre des Forces armées dans le dernier gouvernement de Me Wade. 

Le Président Macky Sall lui avait confié, en 2014, le poste de président de la Commission de Réforme du Foncier.

Côte d’Ivoire: 45 étudiants retenus pour intégrer l’Ecole supérieure de pétrole et de l’énergie

Quelque quarante-cinq étudiants ont été sélectionnés sur 315 candidats, à l’issue d’un « processus rigoureux » pour intégrer la nouvelle Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie ( ESPE) de Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, dont la rentrée est prévue en septembre prochain, a appris APA mercredi auprès du ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.« Sur un ensemble de 315 candidats inscrits, 45 candidats dont 21 en Amont (3 étudiantes) et 24 en Aval (9 étudiantes), ont été conjointement sélectionnés par l’INP-HB et l’IFPSchool à l’issue d’un processus rigoureux et transparent», indique une note d’information de ce département ministériel.

Ces admis, ajoute la note,  intégreront en septembre prochain, l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie (ESPE), située à l’INP-HB (Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny) de Yamoussoukro.

Le processus de sélection de ces étudiants a mis l’accent sur une analyse minutieuse des dossiers de candidature, un test d’anglais en ligne et un test psychotechnique. L’autre étape, poursuit le texte,  a mis un point d’honneur à la sélection définitive.

 Il s’est agi pour les enseignants, cette fois, de l’IFP (Institut français du Pétrole), qui constituaient le jury final, de passer au peigne fin les dossiers retenus et de procéder à des entretiens individuels.

Les étudiants retenus pour intégrer cette école  ont été félicités par, Abdourahmane Cissé,  le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables. Il a exhorté ces derniers qui constituent la première promotion de l’ESPE « à faire preuve d’abnégation et d’assiduité».

Fruit du partenariat entre l’INP-HB et l’IFP-School de Paris, l’ESPE délivrera deux Mastères professionnels, donc un double diplôme : le Mastère Professionnel de l’INP-HB et le Diplôme d’Etudes supérieures appliquées (Grade Master) de l’IFP School, identique au diplôme délivré en France.

La formation d’une durée de 16 mois, se fera en anglais et concernera les secteurs pétrolier et gazier. Notamment, les secteurs «Economie et Techniques de l’Amont Pétrolier»  et « Economie et Techniques de l’Aval Pétrolier».

Lancement à Abidjan de l’opération «vacances sécurisées 5» avec 5000 soldats pour lutter contre la criminalité

Le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, le Général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, a lancé officiellement mercredi au stade de Williamsville dans la commune d’Adjamé au centre d’Abidjan, une opération dénommée « Vacances sécurisées » impliquant environ 5000 soldats pour lutter contre la criminalité, a constaté APA sur place.« C’est une opération qui voit la participation de toutes les forces de sécurité pour que chacun puisse passer des vacances en paix. Les forces de sécurité et les populations doivent former un binôme de complicité », a estimé le Général Vagondo se félicitant du bilan  de « Épervier 5», une autre opération de sécurité lancée en septembre dernier et qui s’est achevée ce jour. 

 « Je voudrais engager les forces de sécurité au respect strict des droits humains lors de cette opération », a insisté le Général Vagondo. Dans la foulée, il a appelé également les populations au strict respect des mesures barrières contre la Covid-19 édictées par les autorités ivoiriennes. 

Avant lui, le directeur général de la police, l’Inspecteur général de police Youssouf Kouyaté, a expliqué que l’opération « Vacances sécurisées 5» visent plusieurs objectifs dont la protection des personnes et des biens, la  lutte contre le phénomène des enfants en conflit avec la loi dit « enfants-microbes», la lutte contre la criminalité, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre le trafic de stupéfiants. 

« Chers collaborateurs, je vous invite à travailler avec abnégation», a conseillé l’Inspecteur général de police souhaitant un partage de renseignements entre les forces de sécurité et les populations. 

« A Adjamé où transitent environ deux à trois millions de personnes par jour, nous avons plus que jamais besoin d’être renforcés en matière de sécurité », a indiqué pour sa part, Yaya Bakayoko, le représentant du maire de cette commune exhortant à son tour, les populations à « collaborer» avec les forces de sécurité.

Côte d’Ivoire: un taux de réussite de 53,17% au BEPC session 2020

L’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), en Côte d’Ivoire, enregistre 243.416 admis sur 457.797 candidats présents pour la session 2019-2020, soit un taux de réussite de 53,17% contre 57,31% en 2019.Sur 457 797 candidats effectivement présents à l’examen du BEPC, 243 416 ont été déclarés admis sur toute l’étendue du territoire ivoirien, soit un taux de réussite de 53,17%, indiquent les statistiques des résultats proclamés. 

Au niveau du genre, l’on note 53,44% de filles qui ont réussi à leur examen de BEPC contre 52,94% de garçons, indique les données statistiques. Un taux qui montre que les filles titillent les jeunes garçons dans les études.   

Pour cette session du BEPC et le test d’orientation en classe de seconde, on est enregistre un effectif cumulé de 503 472 candidats répartis dans 799 centres de composition sur toute l’étendue du territoire national.  

L’examen du BEPC session 2020 s’est déroulé dans un contexte de pandémie liée à la Covid-19. Pour freiner sa propagation, les résultats n’ont pas fait l’objet de proclamation publique dans les centres de composition.  

Le nombre initial d’inscrits à l’examen du BEPC session 2020 état de 503 472 candidats. Initialement prévue du 20 avril au 12 juin 2020, cette session est intervenue en juillet à la suite d’un réaménagement du calendrier des examens scolaires, en raison de la pandémie de Covid-19. 

USA : le penseur sénégalais Felwine Sarr rejoint l’Université de Duke

Le penseur sénégalais Felwine Sarr, 47 ans, a annoncé lundi poursuivre sa carrière d’enseignant-chercheur à l’Université américaine de Duke, « après 13 ans de bons et loyaux services » à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord).« Depuis quelques jours, je suis arrivé à Durham en Caroline du Nord. Je rejoins l’Université de Duke où j’ai obtenu un poste de Distinguished Professor of Humanities dans le département de Romance Studies. J’y occupe la chaire Anne-Marie Bryan. C’est un département d’humanités dites writ large », écrit sur sa page Facebook M. Sarr qui est à la fois écrivain, économiste, universitaire et musicien.

A Duke, il va enseigner dès cet automne la philosophie africaine contemporaine et diasporique. Au printemps, il donnera un cours intitulé music history and politics. Ce sera l’occasion d’explorer les dynamiques politiques et sociales des nations africaines depuis les indépendances à travers l’archive musicale. Il dispensera un troisième cours sur le soin et la guérison dans le roman contemporain africain.

« Le programme de recherche que je conduis à Duke et sur lequel je vais travailler ces prochaines années, s’intitule Ecologies of Knowledge. J’y repose la question de ce qu’est un savoir, j’y explore les épistémologies du non-logos, les savoirs inscrits dans les textes oraux, les arts, les corps, et toute la topographie du discours social », a-t-il expliqué. 

Il souligne en outre que son intérêt « se porte désormais dans l’élaboration des fondements d’une économie du vivant » pour ce qui est de cette discipline.

Pour cet intellectuel africain de renom, il est important non seulement « d’élargir la géographie des savoirs, mais pour les sociétés africaines de réinvestir des archives cognitives et des pratiques discursives à travers lesquelles elles ont transmis et enrichi un capital culturel dans le temps. Ma conviction est que ces archives réinvesties, enrichiront notre connaissance et sont fécondes pour les temps à venir. Mon terrain de recherche de prédilection sera l’Afrique de l’Ouest ».

Des cours « en ligne » pour l’UGB

Ainsi, « j’élargis mon champ disciplinaire aux humanités et continue à construire une expérience à la croisée des sciences humaines et sociales. Je me déplace et change de lieu à partir duquel je fais l’expérience du monde ».

En revanche, les chantiers entrepris sur le continent « se poursuivront, notamment les Ateliers de la pensée et l’école doctorale des Ateliers qu’Achille (Mbembé, écrivain camerounais) et moi organisons », a-t-il précisé.

Le lien ne sera pas totalement coupé avec la deuxième plus grande université du Sénégal. « Je continuerai à donner mon cours d’épistémologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, que je ferai en ligne, et le travail d’encadrement des doctorants de l’UGB se poursuivra », a ajouté Felwine Sarr.

Au département de Romance Studies de Duke University, il retrouvera l’historien Laurent Dubois, le sémioticien argentin Walter Mignolo, Deborah Jenson, Esther Gabara, Ranji Khanna, Anne Gaelle Saliot, Richard Rosa « et tant d’autres, qui m’ont chaleureusement accueilli ». 

Né en 1972 à Niodior dans le Sine-Saloum (centre), Felwine Sarr a fait ses études supérieures à l’université d’Orléans, en France, où il obtient un doctorat en économie en 2006. 

Agrégé des universités et professeur titulaire du CAMES, il est lauréat du Prix Abdoulaye Fadiga pour la Recherche Économique en 2010. Il devient l’année suivante le Doyen de la Faculté d’économie et de gestion de l’UGB où il enseigne depuis 2007, et Directeur de l’UFR des Civilisations, Religions, Art et Communication (CRAC) de la même université située au nord du Sénégal.

En mars 2018, il se voit confier par la présidence de la République française une mission d’étude, avec l’universitaire et historienne de l’art Bénédicte Savoy, sur la restitution du patrimoine africain. Ils présenteront en novembre de la même année un rapport faisant des propositions dans ce sens.

Côte d’Ivoire: 318. 995 candidats affrontent les épreuves écrites du BAC session 2020

Les candidats à la session 2020 de l’examen du baccalauréat (BAC) en Côte d’Ivoire, estimés à 318 995 inscrits, ont entamé lundi les épreuves écrites, qui devraient s’achever le jeudi 30 juillet 2020.Pour cette session 2020 du BAC, sont inscrits 318 995 candidats qui composent dans 506 centres à travers le pays, avait annoncé début juin la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara.      

Cette cession se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, qui a quelque peu perturbé les cours, mais le département ministériel en charge de l’éducation nationale a réaménagé le calendrier scolaire et organisé des cours en ligne pour tenir cet examen.  

Mme Kandia Camara a prévenu les acteurs du système éducatif que son ministère mènera une « lutte implacable contre le fléau de la fraude », depuis les inscriptions, en passant par les compositions et les corrections, jusqu’aux délibérations.  

Ces actions, dira-t-elle, « se poursuivront même après les résultats pour traquer les auteurs, les bénéficiaires et les complices de pratiques frauduleuses ». Et ce, pour rendre crédibles les parchemins sanctionnant les examens scolaires.  

Le mardi 28 juillet 2020, les épreuves écrites du BAC devraient se dérouler seulement dans la matinée en raison de la proclamation des résultats du BEPC dans l’après-midi.

L’année académique 2019-2020, repoussée en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, prend fin le 14 août 2020. Un timing dû au réaménagement du calendrier scolaire.

Formation professionnelle: 17 102 candidats affrontent les examens scolaires en Côte d’Ivoire

Les épreuves écrites des examens scolaires de la formation professionnelle de la session 2020, en Côte d’Ivoire, ont débuté mardi avec 17 102 candidats inscrits contre 12 423 pour la session 2019.Ces épreuves écrites ont été officiellement lancées par le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Brice Kouassi, au Lycée professionnel hôtelier d’Abidjan, sis à Cocody, une cité dans l’Est d’Abidjan et se déroulent du 21 au 24 juillet 2020.

«Il nous fallait donc arriver ici pour encourager nos collaborateurs, les enseignants, le service administratif, pour leur dire félicitations pour le travail qui a été fait, parce que nous avons vu comment ils sont été à la tâche pour sauver l’année », a dit M. Brice Kouassi à la presse.

M. Kouassi a également « encouragé les élèves qui ont su faire preuve d’abnégation et surmonter le traumatisme lié à la Covid-19», leur souhaitant une « bonne chance » au nom de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara. 

La tenue de ces examens à grand tirage, dira-t-il, montre « la résilience du système éducatif ivoirien». Avec un dispositif adapté qui impose aujourd’hui un nouveau comportement, selon les règles édictées pour lutter contre la Covid-19, ce département ministériel a sauvé l’année scolaire.

Pour la session 2020 des examens scolaires de la formation professionnelle, l’on enregistre une augmentation de 4 679 (36%). Les candidats comprennent 8 862 de sexes masculins, représentant 51,82% et 8 240 filles, soit 48,18%.

L’écart entre les candidats masculins et féminins dans les spécialités industrielles demeure encore très élevé  avec 5 849 garçons contre 903 filles. De même, l’écart entre les candidats des branches tertiaires et ceux des branches industrielles est remarquable avec 10 350 candidats au tertiaire contre 6 752 dans les filières industrielles. 

Concernant le statut des candidats, l’on enregistre 14 796 candidats officiels, soit 86,61% contre 2288 candidats libres, représentant 13,39%. En majorité, ces candidats sont issus de la filière Brevet de technicien (BT, 69,1%), au Certificat d’aptitude professionnelle (CAP, 27,3%).

Les candidats composent aussi dans les filières de Brevet d’études professionnelles (BEP) et le Brevet professionnel (BP). Selon les statistiques, 39,51% de l’ensemble des candidats sont dans les filières du secteur industriel contre 60,49% dans le secteur tertiaire.

Les 17084 candidats sont répartis dans 71 centres de composition (dont 25 à Abidjan et 46 à l’intérieur du pays) avec 36 jurys constitués pour les corrections et les délibérations. Les résultats de ces examens sont attendus le 14 août 2020 sur le site www.decob-ci.net

La session 2020 des examens de la formation professionnelle ont démarré depuis le 7 juillet 2020 avec les épreuves physiques et sportives (EPS) qui ont pris fin le 10 juillet 2020. Quant aux épreuves pratiques et orales, elles se sont déroulées du 14 au 17 juillet 2020.

Maroc : Le taux de réussite au baccalauréat est de 63,08%

Le taux de réussite à la session ordinaire du baccalauréat 2020 au Maroc est de 63,08% contre 65,55% à la même session de l’année scolaire 2019, a révélé mercredi un communiqué du ministère de l’éducation nationale.

 Ainsi, un total de 196.664 candidats ont réussi les examens du baccalauréat durant la première session, et 102.882 candidats ont obtenu une mention (52,3%), précise la même source.

Les filles représentent 55,72% des candidats ayant réussi à l’échelle nationale.

La meilleure note au niveau national est de 19,47, obtenue au niveau de l’académie régionale de Rabat, dans la branche sciences physiques.

Pour rappel, les candidats qui n’ont pas réussi lors de la première session (99.782 candidats) ont droit aux sessions de rattrapage du 22 au 25 juillet.

Examens de l’enseignement technique ivoirien: début des épreuves orales et pratiques avec 17 084 candidats

Quelque 17 084 candidats dont 7891 filles répartis dans 52 centres sur l’ensemble du territoire ivoirien, ont débuté mardi les épreuves orales et pratiques des examens à grand tirage 2020 de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA,  ces épreuves ont été officiellement lancées au Lycée professionnel de Jacqueville (située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan) par Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi.

 Ce dernier a exhorté les candidats à donner « le meilleur d’eux-mêmes » pendant ces examens. Ce sont 17 084 candidats qui prennent part à ces épreuves orales et  pratiques qui s’achèveront le 17 juillet prochain. Quant aux épreuves écrites, elles sont prévues du 21 au 24 juillet prochain. 

Mardi dernier, dans le cadre de la session 2020 de ces examens de l’enseignement technique ivoirien, 16 473 candidats ont pris part aux épreuves physiques et sportives (EPS).

Côte d’Ivoire: Huawei équipe une ONG pour former des jeunes filles en TIC

Le Groupe chinois Huawei, un géant mondial des technologies, a apporté mardi à Abidjan, un soutien matériel et financier à «Dynamiques et excellentes d’Afrique» (DNEXAFRICA), une ONG qui forme des jeunes filles en Technologies de l’information et de la communication ( TIC), a constaté APA sur place.Ce don est constitué de quatre ordinateurs de bureau, une imprimante Laser couleur et une enveloppe d’un million FCFA. «L’éducation et la formation bien assurées peuvent permettre de réduire la fracture numérique», a estimé Loïse Tamalgo, le représentant de Huawei à cette cérémonie de remise de don. Pour lui, l’éducation des jeunes filles et des femmes peut propulser le développement. 

« DYNEXAFRICA cumule la cause de la jeune fille et des femmes. Cette ONG porte également la cause d’une élite scientifique dans les TIC. C’est pour cela que nous sommes là. Nous sommes avec vous. Nous croyons avec vous. C’est un début de partenariat », a assuré M. Tamalgo. 

Auparavant, il a dit l’intérêt que sa société porte à l’éducation et la recherche car elle investit chaque année 10% de son chiffre d’affaires dans ces deux domaines. 

Avant lui, Maïmouna Koné, la directrice générale de DYNEXAFRICA a dit la gratitude de son ONG au donateur pour sa contribution dans le domaine de l’éducation en Côte d’Ivoire. Selon elle, pour avoir un développement inclusif, il faut donner une « formation adéquate»  aux femmes. 

Créée en 2018, l’ONG DYNEXAFRICA vise à former les jeunes collégiennes et lycéennes des quartiers défavorisés de Côte d’Ivoire aux programmes de Science-Technology-Engineer-Mathematic ( STEM). Environ un millier de jeunes filles  ont déjà bénéficié des formations de cette organisation depuis sa création.

Kenya: Suspension de l’enseignement primaire et secondaire jusqu’en 2021

Malgré la levée des restrictions de voyage à l’intérieur du pays, les autorités kenyanes ont décidé que les écoles resteraient fermées jusqu’en 2021, tandis que celles de l’enseignement supérieur pourraient reprendre en septembre, a appris APA mardi.Selon le ministère de l’Education, les cours ne reprendront dans les écoles primaires et secondaires que l’année prochaine, par mesure de précaution contre la propagation du coronavirus.

Le gouvernement kenyan, sur avis de son ministère de la Santé, a fermé toutes les écoles du pays en mars dernier, du fait de l’installation de la pandémie de coronavirus.

Pour la reprise des cours l’année prochaine, tous les étudiants devraient rester dans leur forme actuelle car, aucun examen national ou externe n’est prévu pour la présente année.

George Magoha, le ministre de l’Education du pays, a toutefois déclaré que les étudiants des collèges et universités reprendraient leurs cours en septembre. Ils seront soumis à des réglementations sanitaires strictes, a-t-il précisé.

Côte d’Ivoire: début des épreuves écrites du concours de CAFOP avec 60 000 candidats pour 5000 places

Quelque 59 624 candidats ont entamé dimanche sur l’ensemble du territoire national ivoirien les épreuves écrites de la session 2020 du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) à l’issue duquel seront recrutés 5000 instituteurs adjoints, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les résultats de l’admissibilité à ce concours qui se tient dans 2388 centres de composition dans le pays, sont prévus le 1er août 2020. Quant aux  tests psychotechniques, ils sont fixés au 09 août prochain et les résultats définitifs seront proclamés le 25 août prochain.

Le concours du CAFOP se fait notamment en deux tours, une phase d’épreuve écrite et un test psychotechnique pour les admissibles.

L’OIF lance un projet de mobilité des enseignants

Pour promouvoir de la langue française et répondre aux besoins de ses Etats et gouvernements membres, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance un projet de mobilité des enseignants dans l’espace francophone, a appris APA dimanche.« Ce projet vise à renforcer les capacités des établissements scolaires d’un pays donné dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage du français, en palliant un manque ponctuel d’enseignant(e)s qualifié(e)s de et en français au sein de son système éducatif et en renforçant les compétences professionnelles des enseignant(e)s en exercice dans le pays », explique l’OIF dans un communiqué de presse.

Elle précise que tous les enseignants de l’espace francophone peuvent se porter candidat pour une expérience d’une année, renouvelable une fois.

Une première phase pilote a commencé avec le lancement officiel, le 23 juin 2020, d’un appel à candidatures, pour la rentrée scolaire de septembre 2020, de 20 enseignant(e)s volontaires de français pour les écoles primaires et secondaires du Rwanda.

Lors de cette phase pilote, souligne l’OIF, d’autres appels à candidatures suivront pour tous les pays qui auront manifesté leur intérêt. Ce seront ainsi une cinquantaine de professeurs au moins qui seront mobilisés chaque année jusqu’en 2022.

Elle indique que si le français est actuellement une langue d’enseignement et d’apprentissage dans 35 pays membres de la Francophonie, une partie d’entre eux doit faire face à une pénurie d’enseignants qualifiés de et en français.

« Malgré un système éducatif global en crise, plusieurs pays tentent de relever le défi d’une bonne maîtrise de la langue française en mettant en place d’ambitieuses politiques de formations. Dans ce contexte, plusieurs Etats membres ont demandé à l’OIF la mise à disposition d’enseignants du primaire comme du secondaire dans le cadre de son action en faveur de la langue française et de l’éducation », dit le communiqué.

Signature d’une convention pour l’insertion professionnelle des étudiants de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire

Pour faciliter l’insertion professionnelle de ses étudiants, l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI, publique) a signé à Abidjan, une convention avec la Fondation Expérience Pour Tous (EPT), rapporte une note d’information transmise mercredi à APA.Cette collaboration permettra entre autres, de faire bénéficier aux apprenants et aux startups de l’UVCI de programmes de formation, de coaching dans les domaines de l’insertion professionnelle, de la création et du développement d’entreprise.

Selon la note d’information, à travers ce partenariat, les deux entités ont formalisé leur volonté d’apporter aux étudiants de l’UVCI l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Cette convention de partenariat a été paraphée par Mamadou Kouyaté, le président de la Fondation Expérience Pour Tous et le professeur Tiemoman Koné, le directeur général de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire.

A l’issue de cet accord, conclut la note,  M. Kouyaté, a réitéré l’engagement de son organisation à faire profiter aux étudiants, son expertise dans les domaines de l’accompagnement, de la restructuration d’entreprises, du recrutement, et de l’insertion professionnelle.

Créée en 2015, la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) est une initiative citoyenne de Jely Group, un cabinet de conseil dédié aux PME. Elle œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Programme GPE-Abidjan: recrutement de la 21e promotion du 1er juin au 22 juillet 2020

Le Programme de formation en gestion de la politique économique «Programme GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny a lancé, du 1er juin au 22 juillet 2020, le recrutement des auditeurs de la 21e promotion.Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest africaine francophone, en matière de Management des politiques économiques.

Les candidatures des auditeurs sont reçues uniquement en ligne sur le site www.gpe-afrique.net/recrutement/. Le GPE-Abidjan, un programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique.   

GPE-Abidjan dispense, actuellement, deux types de formations, débouchant chacun, sur la délivrance d’un Master des Hautes études en Gestion de la politique économique. Les auditeurs ont la possibilité de faire la formation en présentielle ou à distance.

La formation en présentielle, elle, nécessite pour l’auditeur (candidat admis) une mise en stage de la part de son employeur ainsi qu’une présence effective et permanente aux différentes activités de formation du GPE durant les douze mois de formation.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle, est destinée à ceux qui pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pour douze mois.

Pour les auditeurs ayant opté pour ce type de formation, FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne. Toutefois, pour la soutenance du mémoire professionnel, sauf cas de force majeure, celle-ci aura lieu dans les locaux du programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs en formation présentielle.

Les auditeurs sont invités à faire leur choix, indiquent les critères d’admission de ce programme, qui mentionne qu’aucune mutation entre les deux types de formation n’est possible » à l’issue de la validation du choix de l’intéressé.

La liste des candidats retenus au terme de la sélection, seront autorisés à concourir. Pour être éligible aux différentes formations, le candidat doit satisfaire des conditions établies par le Programme GPE-Abidjan.

Pour la formation diplômante de 12 mois (à distance et en présentielle), le candidat doit être titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent. Il devra être en activité au moment de la candidature, avoir au moins cinq années d’expériences professionnelles.   

 

Selon le calendrier du recrutement, il est prévu la clôture des candidatures le 22 juillet 2020, ensuite la publication de la liste des candidats autorisés à concourir le 27 juillet, l’épreuve écrite le 6 août, la publication de la liste des amis le 7 septembre 2020 et la clôture des inscriptions le 17 décembre 2020.   

À ce jour, le GPE-Abidjan compte parmi ses diplômés des responsables de très haut niveau dans les administrations des pays couverts par le programme. Il a formé des ministres, des directeurs généraux, des secrétaires généraux d’institutions.  

Il a également formé de nombreux directeurs de départements dans les administrations des pays bénéficiaires ainsi que des cadres d’institutions internationales : Bad, Pnud, Banque mondiale, Fmi, Bit, Bid, Oms, Uemoa, Cedeao, Boad, Orabank, etc.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités. Ses formations permettent aux diplômés d’acquérir des compétences nouvelles en matière de politique économique qui les rendent capables d’assurer les fonctions de : conception; mise en œuvre et de gestion; suivi et d’évaluation; recherche et de conseil; veille stratégique et de communication.  

Côte d’Ivoire: 320 millions FCFA d’équipements à l’Université Nangui Abrogoua et au CNRA

Le Centre de recherche et développement (CRD) de Nestlé a fait un don d’équipements de recherche de 320 millions FCFA au Centre national de recherche agronomique (CNRA) et à l’Université Nangui Abrogoua (UNA) d’Abidjan dans le cadre du partenariat qui les lie depuis plusieurs années, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.La cérémonie de remise officielle de ce don aux deux institutions s’est tenue dans les locaux du CRD en présence de son Directeur, M. Tesfalidet Hailé qui était en compagnie de M. Thomas Caso, le directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire et des représentants du CNRA et de l’UNA.

 « Ce don, d’un coût global de 320 millions de FCFA, est composé de matériels de laboratoire et d’équipements de recherche pour la mise en œuvre de projets liés à leurs missions respectives, lesquels projets cadrent avec l’innovation qui est au cœur des activités du CRD», explique ce communiqué.

« Nous sommes très heureux de remettre  ce don aujourd’hui. C’est une façon pour nous d’apporter notre soutien et assistance technique à ces deux institutions avec lesquelles nous collaborons depuis des années, et contribuer à la réalisation de leurs programmes de formation et de recherche » a soutenu à cette occasion M. Hailé.

 Selon le texte, le CRD collabore depuis 11 ans avec le CNRA et depuis 3 ans avec l’Université Nangui Abrogoua (UNA) pour anticiper et répondre aux besoins en constante évolution du marché et réaliser des projets communs.

 « La collaboration avec le CNRA, quant-à-elle, s’articule autour de la recherche et de l’innovation sur les cultures tropicales du café et du cacao», précise le document.

Covid-19: Report de la reprise des cours en eSwatini

Le gouvernement d’eSwatini a repoussé jeudi d’une semaine le projet de réouverture progressive des établissements scolaires et universitaires avec la montée en flèche des cas de coronavirus dans le pays.Le gouvernement avait initialement annoncé leur réouverture progressive à compter du 1er juillet, pour les classes d’examen.

Cependant, le Premier ministre Ambrose Dlamini a déclaré jeudi que les événements de la semaine dernière « ont nécessité que le gouvernement revoie la décision d’ouvrir des écoles pour s’assurer que toutes les précautions et les préparatifs nécessaires sont en place avant le retour en classe des enseignants et de nos enfants en toute sécurité ».

« L’ouverture des élèves de 5è année et l’achèvement des cours au niveau supérieur sont donc reportés au 6 juillet », a déclaré le PM Dlamini.

« Les événements des cinq derniers jours ont semé la panique chez de nombreux citoyens, suite à l’augmentation drastique du nombre de cas confirmés de Covid-19 dans le Royaume », a-t-il ajouté.

Le pays compte à ce jour 398 cas confirmés de Covid-19 dont 236 guérisons et 03 décès. 

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel

Le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), une institution sous tutelle du Secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a signé une convention de partenariat avec ENGIE, une entreprise spécialisée dans les services énergétiques en Afrique en vue de perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel en Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise jeudi à APA, cet accord a été paraphé par Brigitte Agnissan, la directrice générale du CIDFOR et Thierry Court, le directeur général de ENGIE. Selon Mme Agnissan, ce partenariat s’inscrit dans la volonté de son institution de « s’unir et de collaborer avec le milieu productif en vue d’assurer une formation continue adéquate des enseignants de l’enseignement professionnel».

 « Le monde productif est constamment, sujet à mutation au niveau des équipements, du matériel de production et des procédures de fabrication liée à l’évolution technologique, d’où la démarche appropriée qui est le programme d’immersion en entreprise des acteurs de la formation», a soutenu la directrice du CIDFOR au nom du Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

De son côté, M. Thierry Court s’est lui-aussi félicité de la signature de cet accord de partenariat avec son entreprise. Présente en Côte d’Ivoire depuis 2016, la société ENGIE est le plus grand producteur indépendant d’électricité au monde.

Reprise des cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, mardi

Les activités académiques reprennent mardi prochain à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université de la Côte d’Ivoire, après plus de deux mois de fermeture, dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19, a appris APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans une note de service, Prof. Abou Karamoko, le président de cette institution a  informé les enseignants, les chercheurs, le personnel administratif et technique et les étudiants que la reprise effective des activités académiques est fixée au mardi 02 juin 2020 à 07h30mn.

 « Dans le respect des décisions du Conseil national de sécurité et pour la protection et de tous contre la Covid-19, le port du masque est obligatoire pour l’accès à l’Université Félix Houphouët-Boigny absolument», a souligné Prof. Karamoko. 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a autorisé le 25 mai dernier la réouverture des établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) après examen de l’évolution de la Covid-19. 

Depuis le 16 mars dernier, les autorités ivoiriennes avaient décidé de fermer les écoles dans le pays afin de casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2750 cas confirmés de Covid-19 dont 1370 décès et 32 décès.

Nigéria: «Il faut aider les enfants brisés par la guerre» (Amnesty)

Selon un nouveau rapport d’Amnesty International, il faut aider les enfants « brisés » par la guerre au Nigéria « pour ne pas en faire une génération sacrifiée ».« Il est urgent que le Nigeria protège une génération entière d’enfants et lui fournisse une éducation dans le nord-est du pays, une région dévastée depuis des années par les atrocités de Boko Haram et les violations manifestes imputables à l’armée », a déclaré l’ONG des droits humains mercredi 27 mai, dans un nouveau rapport intitulé « Nous avons séché nos larmes : Gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria ».

Dans le communiqué parvenu à APA, il dit montrer que la pratique généralisée de la détention illégale et de la torture au sein de l’armée n’a fait qu’ajouter aux souffrances des enfants des États de Borno et d’Adamawa, déjà victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par Boko Haram.

Selon Amnesty, Boko Haram a attaqué des écoles à plusieurs reprises et enlevé un grand nombre d’enfants « pour en faire des soldats ou des épouses ».

Le document révèle également que des donateurs internationaux, comme l’Union européenne, « financent un programme défaillant » qui prétend réinsérer d’anciens combattants présumés mais qui, en réalité, consiste principalement à « détenir illégalement des enfants et des adultes ».

« Cette dernière décennie de conflit acharné entre l’armée nigériane et Boko Haram dans le nord-est du Nigeria est une atteinte à l’enfance elle-même. Les autorités nigérianes risquent de créer une génération sacrifiée, à moins qu’elles ne viennent en aide aux milliers d’enfants pris pour cible et traumatisés par la guerre », a déclaré Joanne Mariner, directrice par intérim du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Par ailleurs, le traitement réservé par l’armée à celles et ceux qui fuient ces brutalités est effroyable : de la détention illégale et massive dans des conditions inhumaines jusqu’aux coups et aux actes de torture, en passant par l’autorisation des violences sexuelles commises par des détenus adultes – cela défie l’entendement que des enfants, où qu’ils se trouvent, se voient infliger les pires sévices par les autorités qui sont censées les protéger. »

Entre novembre 2019 et avril 2020, Amnesty International déclare avoir interrogé plus de 230 personnes touchées par le conflit, dont 119 étaient mineures au moment où Boko Haram, l’armée ou les deux ont commis de graves crimes à leur encontre.

Il y avait notamment 48 enfants ayant été détenus par l’armée pendant des mois voire des années, ainsi que 22 adultes qui avaient été détenus avec des mineurs, a souligné l’ONG.

Ecole du Pétrole de Yamoussoukro: les préinscriptions prorogées jusqu’au 15 juin 2020

Les préinscriptions à l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie (ESPE) de Yamoussoukro, située à l’INP-HB (Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny), prévues pour le 30 avril, ont été prorogées jusqu’au 15 juin 2020, selon une note officielle.Pour intégrer l’ESPE qui ouvrira au 4ème trimestre 2020, un appel à candidatures a été lancé et il est recommandé aux étudiants du niveau Bac+5 et aux professionnels de s’inscrire sur le site  www.espe.inphb.ci, souligne la note transmise à APA.  

Fruit du partenariat entre l’INP-HB et l’Institut français du pétrole (IFP-SCHOOL de Paris), l’ESPE délivrera en fin de cycle deux Mastères professionnels, soit un double diplôme, à savoir le Mastère Professionnel de l’INP-HB et le Diplôme d’Etudes Supérieures Appliquées (Grade Master) de l’IFP School, identique au diplôme délivré en France.

Cette formation de haut niveau, d’une durée de 16 mois, se fera en anglais et concernera les secteurs pétrolier et gazier, notamment « Economie et Techniques de l’Amont Pétrolier » et « Economie et Techniques de l’Aval Pétrolier ».

Il n’est donc plus besoin pour les étudiants africains et les professionnels du secteur d’aller à l’étranger pour obtenir un diplôme supérieur en Pétrole. Les coûts de formation varient selon les ressortissants des espaces communautaires (UEMOA et hors UEMOA) et la catégorie (professionnel ou non-professionnel).

Selon le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, c’est cette vision du président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, qui a conduit à la création de l’Ecole Supérieure du Pétrole et de l’Energie.

L’ESPE, dont les premiers accords de création ont été formellement approuvés en novembre 2019 par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, offre l’opportunité à de nombreux jeunes, d’accéder à une formation de haut niveau et à un coût abordable, dans les secteurs pétrolier et gazier, tout en restant en Côte d’Ivoire.

« Notre satisfaction est grande car notre ambition est de mettre à la disposition des jeunes Africains, ici en Côte d’Ivoire, une formation de qualité et de niveau international et de faire de la Côte d’Ivoire, un hub d’excellence sous-régional en matière de formation dans le secteur des hydrocarbures. », a déclaré le ministre Cissé.