Covid-19: Report de la reprise des cours en eSwatini

Le gouvernement d’eSwatini a repoussé jeudi d’une semaine le projet de réouverture progressive des établissements scolaires et universitaires avec la montée en flèche des cas de coronavirus dans le pays.Le gouvernement avait initialement annoncé leur réouverture progressive à compter du 1er juillet, pour les classes d’examen.

Cependant, le Premier ministre Ambrose Dlamini a déclaré jeudi que les événements de la semaine dernière « ont nécessité que le gouvernement revoie la décision d’ouvrir des écoles pour s’assurer que toutes les précautions et les préparatifs nécessaires sont en place avant le retour en classe des enseignants et de nos enfants en toute sécurité ».

« L’ouverture des élèves de 5è année et l’achèvement des cours au niveau supérieur sont donc reportés au 6 juillet », a déclaré le PM Dlamini.

« Les événements des cinq derniers jours ont semé la panique chez de nombreux citoyens, suite à l’augmentation drastique du nombre de cas confirmés de Covid-19 dans le Royaume », a-t-il ajouté.

Le pays compte à ce jour 398 cas confirmés de Covid-19 dont 236 guérisons et 03 décès. 

L’Union africaine rend hommage à Pierre Nkurunziza

Le président de l’Union africaine Cyril Ramaphosa a rendu hommage mercredi au président burundais Pierre Nkurunziza, décédé mardi 8 juin d’une crise cardiaque à Bujumbura, la capitale de ce pays d’Afrique centrale.Agé de 55 ans, Nkurunziza est décédé mardi dans un hôpital de la capitale burundaise.

 Dans un message adressé au gouvernement et au peuple burundais, M. Ramaphosa, qui est également le président de l’Afrique du Sud, a exprimé ses sincères condoléances au peuple burundais.

 « Le Burundi et toute l’Afrique ont perdu un dirigeant qui était dévoué au développement durable centré sur la population, à l’autosuffisance, à la souveraineté de son peuple et de son pays ainsi qu’à la paix sur le continent », a déclaré le dirigeant sud-africain.

 « C’est sous la direction du président Nkurunziza que le Burundi est devenu l’un des principaux pays contributeurs de troupes à la mission de l’Union africaine en Somalie. Le Burundi a également déployé des troupes en République centrafricaine », a déclaré le président Ramaphosa, qui a salué les bonnes relations bilatérales entre Pretoria et Bujumbura, dans le cadre desquelles l’Afrique du Sud a joué un rôle clé dans le processus de paix au Burundi mené par l’Union africaine, qui a conduit à la signature des accords de paix d’Arusha en 2000.

 M. Nkurunziza a effectué une visite d’État en Afrique du Sud en novembre 2014, au cours de laquelle les deux dirigeants ont signé des accords portant sur la création d’une Commission mixte de coopération (CMC), la coopération culturelle et la décision de créer un conseil d’affaires commun.

 M. Ramaphosa a appelé les Burundais à maintenir la paix et le calme après le décès de Nkurunziza et au lendemain des élections présidentielles, législatives et municipales qui se sont récemment achevées.

Décès du président burundais Pierre Nkurunziza

Le chef de l’Etat du Burundi, Pierre Nkurunziza, est décédé mardi des suites d’un arrêt cardiaque, à appris APA. »Le gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse aux Burundais et à la Communauté internationale le décès inopiné de son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque », annonce la présidence de la République du Burundi.

Au pouvoir depuis 2005, le président Nkurunziza a été hospitalisé depuis plusieurs jours à l’hôpital de Karusi, dans le centre du Burundi. Il n’était pas candidat à la présidentielle du 20 mai dernier à l’issue de laquelle, Évariste Ndayishimiye, candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), a été élu.

Selon les chiffres officiels annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le général Ndayishimiye, 52 ans, a récolté 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

Le barrage éthiopien est plus sûr que les barrages soudanais et égyptien (Officiel)

Le ministre soudanais de l’Irrigation et des ressources en eau, Yasser Abbas, a déclaré que le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est plus sûr que les barrages du Soudan et de l’Egypte.« Le degré de sécurité du barrage Renaissance est meilleur que celui des barrages soudanais et du grand barrage égyptien, selon certaines études », a déclaré M. Abbas aux médias locaux lundi.

 Ceci, a-t-il expliqué, est dû aux matériaux et à la technologie utilisés pour sa construction.

 « Nous ne faisons que défendre nos intérêts, et parfois ils vont de pair avec ceux de l’Egypte ou de l’Ethiopie. Quand nous avons dit que le barrage Renaissance nous était bénéfique, on nous a accusé de prendre parti pour l’Éthiopie », a-t-il indiqué.

 L’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sont en pourparlers depuis quelques années afin de parvenir à un accord sur le barrage. L’Égypte craint que le barrage éthiopien ne réduise ses réserves d’eaux.

 Cependant, l’Éthiopie affirme que le barrage n’a pas été conçu pour nuire aux intérêts de l’Égypte, mais pour produire de l’électricité.

 Dans son discours à la Chambre des représentants du peuple (HPR) lundi, le Premier ministre Dr Abiy a déclaré que l’Éthiopie construit le barrage pour se développer, prospérer et sortir son peuple de la pauvreté, et non pour nuire aux autres.

Rwanda: arrestation de hauts fonctionnaires pour détournement de fonds publics

Le Secrétaire permanent du ministère rwandais des Finances et de la planification économique, Caleb Rwamuganza, a été arrêté avec d’autres hauts responsables pour détournement et mauvaise gestion des fonds publics alloués à la relance du secteur énergétique, a confirmé lundi une source judiciaire à APA à Kigali.Selon le ministère public, les enquêtes et les arrestations subséquentes sont basées sur les audits effectués cette année, qui a mis au jour des actes frauduleux par lesquels d’énormes sommes ont été détournées.

 Ces interpellations interviennent après que des acteurs locaux du secteur des énergies renouvelables, sous l’égide de leur organisme de tutelle, Energy Private Developers, ont cherché à obtenir des financements pour aider à atteindre les objectifs nationaux.

 Les derniers rapports officiels indiquent que le Rwanda compte actuellement plus de 100 acteurs du secteur privé dans le secteur local des énergies renouvelables, avec un impact limité en raison principalement des difficultés de financement.

 Dans le sous-secteur de l’énergie solaire, les opérateurs existants ont jusqu’à présent contribué à environ 11% de la pénétration nationale.

 Le gouvernement rwandais a une stratégie visant à étendre l’électricité à l’ensemble du pays d’ici 2024.

 Cette petite nation d’Afrique de l’Est est dotée de ressources énergétiques naturelles, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et le gaz méthane.

 À ce jour, 54,5% des ménages rwandais ont accès à l’électricité, selon les données officielles.

Burundi : l’UA « prend acte » des résultats définitifs de la Présidentielle

L’Union Africaine (UA), à travers un communiqué reçu ce lundi à APA, prend note officiellement des résultats définitifs de l’élection présidentielle au Burundi publiés le 4 juin dernier.À cet effet, le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat « forme ses vœux de plein succès au président élu Evariste Ndayishimiye dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités ».

Après la tenue de la présidentielle le 20 mai 2020, il « exhorte les acteurs politiques et sociaux burundais au  dialogue pour faire face, dans un esprit de tolérance et de prise en compte de l’intérêt supérieur de la Nation, aux défis auxquels le pays est confronté ».

Le président de la Commission réaffirme également « la solidarité de l’Union Africaine avec le  peuple burundais  et exprime sa volonté d’œuvrer avec les nouvelles autorités à une ère nouvelle de coopération fructueuse entre notre organisation continentale et le Burundi dans sa quête légitime de paix, de sécurité, de stabilité, de démocratie et de prospérité ».

Le Soudan exclut toute attitude conflictuelle avec l’Ethiopie

Le Premier ministre soudanais, Aballa Hamdok, a indiqué que son pays n’avait aucune intention d’entrer en conflit avec son voisin éthiopien.Les propos de M. Hamdok font suite à la mort la semaine dernière d’un officier de l’armée et d’un enfant soudanais dans des attaques transfrontalières qui seraient perpétrées par des forces armées et milices éthiopiennes.

Selon le Brigadier général Amer Mohamed al-Hassan, porte-parole de l’armée soudanaise, l’attaque est intervenue quand des militaires soudanais avaient interdit à des milices éthiopiennes de chercher de l’eau dans la rivière Atbara au Soudan.

Le Premier ministre s’exprimait à l’occasion d’un événement organisé vendredi en mémoire aux civils tués par des forces de défense et de sécurité soudanaises lors des manifestations qui avaient mené à l’éviction de l’ancien président Omar Al Béchir.

« Le Soudan entretenait auparavant des relations inamicales avec ses voisins, mais aujourd’hui il n’est pas dans une posture de conflit avec son voisin éthiopien », a déclaré le chef du gouvernement soudanais cité par la presse éthiopienne.

Les relations fraternelles entre le Soudan et l’Ethiopie reposent sur un socle culturel, historique et géographique, et de bon voisinage de leurs peuples frères.

« Nous avons une approche stratégique qui puisse nous aider à résoudre nos problèmes dans la paix chaque fois qu’il y aura un malentendu entre nous », a ajouté le Premier ministre.

L’Ethiopie et le Soudan se sont accusés mutuellement d’attaques pour des différends frontaliers.

Djouba dément l’autorisation d’une base militaire égyptienne en Ethiopie

L’ambassadeur du Soudan du Sud en Ethiopie, James Pitia Morgan, a rejeté les rapports selon lesquels son pays avait accepté la demande égyptienne de construire une base militaire dans la ville de Pagak.L’ambassadeur a déclaré jeudi aux journalistes que son pays ne fera rien qui puisse nuire à l’Ethiopie.

 Le démenti de M. Morgan fait suite à une information diffusée sur les réseaux sociaux selon laquelle le Soudan du Sud avait accepté de fournir un terrain à l’Egypte pour la construction d’une base militaire dans le comté de Pagak afin de lancer des attaques contre le méga barrage que l’Ethiopie construit sur le Nil.

 « Cette information est complètement fausse »  a-t-il martelé lors d’une conférence de presse.

 « Cette information est partagée par des groupes qui trouvent un intérêt à saper la coopération existante entre les deux pays », a déclaré l’ambassadeur.

L’Éthiopie est toujours solidaire du  Soudan du Sud, même dans les moments difficiles, a déclaré l’ambassadeur, ajoutant que « nous, le peuple sud-soudanais, n’oublierons jamais cette contribution ».

 « Si une force quelconque a l’intention d’attaquer l’Éthiopie via le Soudan du Sud, elle devra d’abord faire face au peuple sud-soudanais », a indiqué l’ambassadeur.

 Il a déclaré que Djouba respecte pleinement les droits de l’Éthiopie à utiliser ses ressources naturelles sur son territoire.

 L’ambassadeur Morgan est convaincu que l’Éthiopie abordera son problème par le biais du dialogue. Dans tous les cas, le Soudan du Sud se ralliera derrière l’Éthiopie, a-t-il déclaré.

 Dans un communiqué publié mercredi, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Soudan du Sud a également rejeté l’information, déclarant qu’elle « est catégoriquement infondée et sans fondement ».

Vers des discussions bilatérales sur le barrage éthiopien

Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’Energie, le Dr Selesh Bekele, s’est entretenu avec son homologue soudanais, le professeur Yassir Abbas Mohammed, sur les moyens de reprendre la négociation trilatérale du controversé barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.Les deux ministres et leur délégation respective ont échangé mercredi leurs points de vue sur les aspects procéduraux de la reprise des négociations trilatérales et sur d’autres préoccupations essentielles de chaque pays. 

Les deux parties ont en outre convenu de tenir de fréquentes réunions bilatérales en vue de la reprise des négociations trilatérales dès que possible. 

Les tensions se sont accrues entre l’Éthiopie et l’Égypte au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) après que l’Égypte a rejeté la nouvelle proposition de l’Éthiopie sur le remplissage du barrage. 

L’Éthiopie a réaffirmé qu’elle commencerait à remplir le réservoir du GERD en juillet prochain lors d’une réunion ministérielle présidée par le Premier ministre Abiy Ahmed il y a trois semaines.

La stratégie de remplissage du barrage a longtemps été la question la plus controversée et pourtant non résolue dans les pourparlers sur le Nil entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sammy Shoukry, a soumis une lettre de plainte au Conseil de sécurité des Nations unies par l’intermédiaire de Mohammed Endris, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU. 

Selon la nouvelle proposition de remplissage de l’Éthiopie, le barrage contiendra 4,9 milliards de mètres cubes d’eau au cours des deux premières années et 13,5 milliards de mètres cubes supplémentaires au cours de la troisième année pour atteindre 595 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Lors d’un briefing avec les hauts fonctionnaires, le ministre de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a déclaré que le remplissage du barrage sera géré sans causer de dommages aux pays en aval, et que l’Éthiopie respecte les directives de gestion de l’eau équitables et rationnelles.

Rwanda : Un ancien maire emprisonné à vie pour le génocide de 1994

L’ancien maire de la commune de Nyakizu, dans le sud du Rwanda, Ladislas Ntaganzwa, accusé d’avoir orchestré le massacre de milliers de Tutsis lors du génocide de 1994 dans ce pays d’Afrique de l’est, a été condamné à la prison à perpétuité dans une décision historique, a confirmé vendredi une source judiciaire à APA à KigaliNtaganzwa, 58 ans, a été reconnu coupable de génocide, d’extermination en tant que crime contre l’humanité et de viol en tant que crime contre l’humanité et l’a condamné à la réclusion à perpétuité.

Selon le communiqué publié par le Parquet, l’accusé n’a toutefois pas été « reconnu coupable de meurtre en tant que crime contre l’humanité et d’incitation directe et publique à commettre le génocide ».

L’ancien haut fonctionnaire administratif local pendant le régime déchu avant 1994 était l’un des suspects de génocide les plus recherchés au Rwanda et sur la liste des fugitifs les plus recherchés par le Tribunal pénal international résiduel.

Il est jugé depuis son expulsion vers le Rwanda en provenance de la République démocratique du Congo en 2016.

Ntaganzwa – qui faisait l’objet d’une prime américaine de cinq millions de dollars (4,6 millions d’euros) sur la tête – a été accusé d’avoir organisé « le massacre de milliers de Tutsis à divers endroits », avait déclaré le Mécanisme des tribunaux pénaux internationaux soutenu par l’ONU (MICT), lors de son arrestation.

Le tribunal rwandais a constaté que l’ancien maire avait personnellement dirigé une série de massacres de civils Tutsis, dont une attaque contre une église où des milliers de personnes s’étaient réfugiées.

Rwanda: une association veut l’extradition du «financier du génocide»

Ibuka, l’un des membres de l’Association rwandaise des survivants du génocide, a demandé mercredi l’extradition de Félicien Kabuga de la France.Kabuga, âgé de 84 ans, a été arrêté en France au début du mois de mai, après 26 ans de cavale. Il est soupçonné d’avoir financé le génocide des Tutsis et des Hutus modérés au Rwanda en 1994.

Le génocide a causé la mort d’environ un million de personnes entre avril et juillet 1994.

L’argentier du génocide a été arrêté par des gendarmes français le 16 mai 2020 à 6h 30, dans un appartement à Asnières-sur-Seine, en banlieue parisienne où il résidait sous une fausse identité.

« Nous souhaitons que le suspect soit extradé en sachant que le Rwanda lui assurera un procès équitable », a déclaré Jean Pierre Dusingizemungu, président d’Ibuka et survivant du génocide.

La plupart des suspects du génocide seraient en fuite dans les pays africains et dans d’autres parties du monde.

Avant le génocide, Kabuga était un homme d’affaires prospère bien connu au Rwanda.

Sous le régime de l’ancien président Juvénal Habyarimana, qui a duré de 1973 à 1994, le magnat rwandais avait une influence politique importante.

En 1997, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, créé par l’ONU en 1994 pour juger les personnes responsables du génocide, a inculpé Kabuga pour le rôle qu’il avait joué dans cette tragédie.

Le tribunal, qui était alors basé à Arusha en Tanzanie, a été dissous en 2015.

Ses travaux ont été repris par le Mécanisme international résiduel des Nations Unies pour les tribunaux pénaux.

Il a été créé pour remplir les fonctions restantes du Tribunal pour le Rwanda et du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

En début de semaine, le magnat rwandais a comparu devant un tribunal français qui devrait décider de le remettre ou non au tribunal, qui est basé à La Haye, aux Pays-Bas et à Arusha.

L’accusé a demandé à être jugé par un tribunal français.

Éthiopie: Découverte d’un important gisement de granite

L’Ethiopie vient de découvrir un important gisement de granite de 23 millions de tonnes dans trois districts de Gojam, dans l’Etat régional d’Amhara (centre).La découverte est faite à Baso Liben, Gozamin et Debre Elias, a annoncé mardi l’Agence de développement et de promotion des mines de l’Etat regional.

 Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue, riche en quartz. Il est généralement utilisé dans la construction de bâtiments, de ponts, de monuments, ainsi que dans le pavage et autres travaux.

 Selon des études géologiques menées récemment, l’Ethiopie est riche en ressources minières notamment l’or, le cuivre, la potasse, le platine ainsi du gaz naturel dans son sous-sol.

Ce pays de la Corne de l’Afrique ne semble pas profiter de ses ressources à cause de la contrebande qui y gagne du terrain.

Le secteur minier éthiopien est en train de subir une gigantesque transformation avec la croissance des opportunités d’investissement.

Le pays est considéré comme un pays avec un énorme potentiel minéral et les récentes explorations ont confirmé la présence de vastes gisements de platine, de  tantalite, de soude et de phosphate.

Des études ont également révélé la présence de pétrole et autres minerais métalliques, industriels et chimiques dans le pays.

Evariste Ndayishimiye élu président du Burundi

Le candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), Evariste Ndayishimiye, est élu président du Burundi à l’issue de la présidentielle du 20 mai 2020.Selon les chiffres officiels annoncés lundi à la télévision nationale par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le général Ndayishimiye a récolté 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

A 52 ans, Evariste Ndayishimiye succède au président sortant, Pierre Nkurunziza.

Au total, 5 126 351 électeurs étaient appelés aux urnes le 20 mai dernier pour cette présidentielle couplée aux les élections législatives et communales au Burundi.

L’Egypte veut reprendre les négociations sur le grand barrage éthiopien

L’Egypte a exprimé son intérêt à reprendre les négociations avec l’Ethiopie et le Soudan sur le remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Le changement de position de l’Egypte est intervenu à la suite de discussions à distance tenues jeudi entre le Premier ministre éthiopien, le Dr Abiy Ahmed, et le Premier ministre soudanais Abdala Hamdok.

L’Ethiopie a déclaré qu’elle lancerait le remplissage du réservoir du GERD en juillet, malgré l’insistance de l’Egypte et des Etats-Unis pour que le remplissage de ce barrage controversé se fasse après la conclusion d’un accord entre les trois pays.

Le Service d’information national, citant jeudi le ministère égyptien des Affaires étrangères a indiqué que « l’Egypte est toujours prête à entamer des négociations et à participer aux prochaines réunions pour parvenir à un accord juste, équilibré et global ».

Les PM éthiopien et soudanais, dans leurs discussions, ont convenu de solutions amiables concernant le GERD, pour résoudre les problèmes en suspens et les incompréhensions entre les deux parties.

En réponse à la récente proposition de l’Ethiopie sur le remplissage du barrage, le Soudan s’est rangé du côté de l’Egypte et a demandé un accord entre les trois pays avant tout remplissage.

L’Egypte a récemment adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations Unies pour protester contre le projet de l’Ethiopie de commencer à remplir le barrage.

Selon le bureau du Premier ministre éthiopien, l’inquiétude du Soudan porte sur l’environnement, la sécurité du barrage et les problèmes d’échange de données.

Le bureau a estimé que le Soudan et l’Ethiopie avaient convenu de poursuivre les discussions sur les niveaux techniques, des échanges qui devraient être dirigés par les ministres de l’Eau des deux pays.

L’UE reconnaît l’importance stratégique du Nil pour l’Éthiopie

L’Union européenne (UE) a déclaré reconnaitre pleinement l’importance stratégique des eaux du Nil et du Grand barrage de la Renaissance pour l’Ethiopie.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel, ont exprimé le soutien de l’Union à l’Éthiopie dans une lettre adressée au Premier ministre du pays, Abiy Ahmed.

Dans cette lettre parcourue par APA, les dirigeants de l’UE ont encouragé toutes les parties à éviter une polarisation accrue et à poursuivre leur engagement en vue de trouver un accord mutuellement bénéfique.

Selon une source du ministère des Affaires étrangères qui a requis l’anonymat, les dirigeants européens suivent de près les discussions tripartites sur le GERD et regrettent que les questions en suspens n’aient pas encore été résolues.

Ils ont décrit l’Éthiopie et l’Égypte comme des partenaires clés de l’UE et ont ajouté qu’une relation de coopération entre les deux nations sur la base d’une confiance mutuelle est essentielle pour la stabilité de toute la région.

L’UE a également exprimé son engagement à soutenir et à partager son expertise en matière de gestion transfrontalière de l’eau, ainsi qu’à saisir toutes les occasions pour encourager toutes les parties à poursuivre les négociations et à s’appuyer sur les progrès réalisés jusqu’à présent.

L’avancement global du projet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) a maintenant atteint 73% et le pays prévoit de commencer à remplir le barrage en juillet prochain.

Burundi: début du vote pour les élections générales

Les bureaux de vote pour les élections générales burundaises ont ouvert, mercredi à 6 heures locales (4 heures GMT), et doivent fermer à 16 heures.Ces élections présidentielle, législatives et municipales de ce pays de la région des Grands Lacs font suite à celles de 2015, remportées par le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD). 

Pour l’élection présidentielle de cette année à laquelle le chef de l’Etat sortant, Pierre Nkurunziza, n’est pas partant, six candidats demandent le suffrage des 5 126 351 électeurs inscrits, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigée par Pierre Claver Kazihise.

Le CNDD-FDD a porté son choix sur le général, Evariste Ndayishimiye, considéré comme favori à la succession du président Nkurunziza.

Mais il croise le fer avec le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL) qui, lui aussi, draine des foules aussi bien dans la capitale, Bujumbura, que dans les provinces du pays.

Le Rwanda ébranlé par les catastrophes naturelles

Les catastrophes naturelles ont causé de grandes pertes en vies humaines et en biens au Rwanda entre janvier et avril 2020, faisant 140 morts et 225 blessés, selon le ministère de la Gestion des urgences.Selon un rapport publié par ledit ministère, une série de catastrophes a détruit au moins 3 117 hectares de cultures, 124 routes et 64 ponts, perturbant les activités économiques dans tout le pays.

Ces catastrophes, des inondations, des orages, des glissements de terrain, des tempêtes et autres continuent de faire des victimes et ont des effets néfastes sur l’économie.

Plus de 3082 maisons ont été endommagées au cours de cette période, ce qui a provoqué le déplacement de milliers de familles.

Le ministère affirme que 3227 animaux domestiques sont morts à la suite de ces catastrophes, dont 60 vaches.

Au moins 36 salles de classe, un centre de santé, 12 églises, 10 maisons administratives, 13 infrastructures d’approvisionnement en eau qui ont perturbé l’approvisionnement en eau dans certaines régions et un marché ont été endommagés par les catastrophes.

Les événements climatiques extrêmes ont également détruit 61 infrastructures électriques, affectant l’approvisionnement temporaire en énergie dans certaines régions du pays.

Les pertes annuelles pour l’économie rwandaise ont été estimées à 43 millions de dollars en raison des seules inondations et sécheresses combinées, selon le profil de catastrophe du pays.

Les conditions climatiques extrêmes coûtent 10% du budget national du Rwanda.

L’indice des prix à la consommation fléchit en avril 2020

L’indice des prix à la consommation (IPC) du Rwanda, principal indicateur de l’inflation, a est tombé à 8% en glissement annuel en avril 2020, contre 8,5% en mars 2020, selon l’Institut national de la statistique.En avril 2020, la nourriture et les boissons non alcoolisées ont augmenté de 15,8% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle, a déclaré l’Institut.

Les boissons alcoolisées, le tabac et les narcotiques ont augmenté de 17,4% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle. Le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et les autres combustibles ont augmenté de 6,5% en variation annuelle et de 2,3% en variation mensuelle.

Les données montrent également que les « biens locaux » ont augmenté de 8,5% en variation annuelle et ont diminué de 0,4% en variation mensuelle, tandis que les prix des « produits importés » ont augmenté de 6,3% en variation annuelle et ont augmenté de 0,6 % en variation mensuelle.

Les prix des « produits frais » ont augmenté de 19,7% en variation annuelle et ont diminué de 4,4% en variation mensuelle. Les prix de « l’énergie » ont augmenté de 16,5% en variation annuelle et de 5,6% en variation mensuelle. Ceux de « l’Indice général hors produits frais et énergie » ont augmenté de 4,6% en variation annuelle et de 0,4% en variation mensuelle.

Ethiopie : Un éboulement fait une dizaine de morts

Au moins douze personnes ont péri dans un glissement de terrain suite à des pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours à Ale, une localité située dans le sud-ouest du pays.L’administrateur d’Ale dans la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (RNNPS) a indiqué que des recherches étaient en cours pour retrouver les corps de cinq personnes ensevelis dans les décombres.

Le glissement de terrain est survenu ce weekend suite à de fortes pluies qui ont balayé au moins six maisons et déplacé des centaines de familles.

L’absence de précision de la topographie a rendu difficiles les opérations de recherche, a expliqué l’autorité en chef de la Région des nations, Ristu Yirdaw

Il a précisé que le gouvernement régional avait aménagé des sites de recasement pour les sinistrés avec toutes les commodités de base.

Des opérations de secours sont en cours pour extraire d’autres corps qui seraient encore piégés dans la boue.

De fortes pluies se sont abattues sans cesse dans la région ces derniers jours. Une situation qui expose la zone à des éboulements mortels. Le dernier glissement de terrain est survenu en mi-octobre avec une vingtaine de morts.

Rwanda: des glissements de terrain font au moins 13 morts

Des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies mercredi soir ont tué au moins 13 personnes dans plusieurs régions du nord et de l’ouest du Rwanda, a appris APA jeudi à Kigali auprès des responsables administratifs locaux.Les districts les plus touchés sont Nyabihu (nord-ouest) et Gakenke (nord), avec respectivement cinq et huit victimes de fortes pluies.

Le maire du district de Gakenke, Deogratias Nzamwita a expliqué que plusieurs dizaines de personnes ont également été blessées après l’effondrement de leurs maisons.

Certaines routes principales et des ponts reliant plusieurs parties de la province du nord ont été également détruits.

Au moins 70 personnes ont été tuées tandis que 177 ont été blessées par des catastrophes naturelles provoquées par de fortes pluies au Rwanda entre janvier et septembre 2019, selon les données publiées par le ministère de la Gestion des situations d’urgence.

Afin d’atténuer les conséquences des pluies torrentielles et des catastrophes, le gouvernement rwandais a décidé de déplacer les ménages des zones à haut risque pour éviter des dommages.

L’exercice se concentre sur les maisons construites sur les pentes des collines autour de la ville de Kigali, notamment le mont Kigali dans le district de Nyarugenge, Jali à Gasabo et Rebero à Kicukiro.

Pendant le processus d’expropriation, les autorités rwandaises envisagent de donner des maisons alternatives au lieu d’une compensation financière.