Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Le bilan de l’année 2021, les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, la migration clandestine et la lutte contre le terrorisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi. +Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le bilan de l’année 2021, estime que cette année semble s’achever sur une note globalement positive et optimiste.

Certes, certains secteurs d’activités, notamment le tourisme, le transport aérien et tous leurs satellites, sont encore durement handicapés parce que directement tributaires des flux de personnes et du voyage, mais en 2021 l’activité économique dans sa globalité s’est nettement redressée par rapport à son niveau en 2020, rapporte le quotidien.

Les principaux thermomètres de l’économie comme le volume des crédits bancaires, la consommation des ménages sans oublier investissement indiquent en cette fin d’année des tendances plutôt rassurantes, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, écrit que si les opérateurs tablaient sur les fêtes de fin d’année pour amortir un tant soit peu le choc sur leurs trésoreries, la suspension des vols vers le Royaume a été accompagnée par une annulation massive des réservations en provenance de l’étranger, érodant encore plus les espoirs des professionnels.

Face à cette situation, le quotidien plaide en faveur de la mise en place d’un dispositif adapté aux récentes évolutions épidémiologiques, d’autant plus que les campagnes électorales des composantes du nouvel exécutif avaient comme pierre angulaire la rupture avec les pratiques et les erreurs du passé.

Les premiers éléments de réflexion, dévoilés par la ministre de tutelle, s’avèrent prometteurs, comprenant la facilitation d’accès au financement bancaire, le soutien aux établissements via un fonds spécial, sans oublier les mesures dédiées aux transporteurs touristiques, dont les griefs sont innombrables, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, contestée par les avocats, écrit que cette contestation, qui a gagné la plupart des villes, s’est amplifiée par l’arrivée des fonctionnaires du greffe qui ont rejoint le mouvement.

« Résultat, les tribunaux sont à l’arrêt, l’argent ne rentre plus dans les caisses et les affaires ne sont pas jugées », estime le journal.

La plupart des organisations d’avocats récusent ce dispositif, qui présente le risque de voir des justiciables privés de leur droit à la défense dans un procès, rapporte-t-il, appelant à prendre l’initiative pour trouver une solution et sortir de la crise, étant donné que “cette paralysie, qui prend en otage des milliers de citoyens, ne peut plus durer”.

+Maroc Le Jour+ rapporte que des garde-côtes de la Marine royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance, durant la période allant du 18 au 21 décembre 2021, à un total de 352 candidats à la migration irrégulière à majorité Subsahariens, dont des femmes et des enfants, et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, indique la publication, citant une source militaire.

+Bayane Al Yaoum+ écrit que le Maroc a conforté sa position pionnière en matière de lutte contre le terrorisme, en s’érigeant en véritable partenaire stratégique incontournable au niveau international dans ce domaine.

En effet, cette stratégie proactive a révélé une efficience qui n’est plus à démontrer à la faveur de la vigilance permanente et de la coopération étroite et agissante entre les différents services sécuritaires, ayant permis de neutraliser des organisations extrémistes et de démanteler les cellules terroristes avant de passer à l’acte.

Au cours de l’année qui s’achève, le Maroc a poursuivi les efforts visant à déjouer les menaces terroristes et à avorter les desseins sinistres ourdis contre la sécurité et la stabilité du pays, grâce à l’adoption d’une approche faisant intervenir aspects sécuritaires et juridiques d’une part, et aspects socioéconomiques, politiques et religieux d’autre part.

Maroc: 27 nouveaux cas d’Omicron recensés 

Le ministère marocain de la Santé affirme que 27 nouveaux cas du variant Omicron ont été confirmés au Maroc, 13 dans la région Casablanca-Settat, 11 à Rabat-Salé-Kénitra et 4 dans la région Fès-Meknès.Parmi ces cas confirmés, 20 d’entre eux ont été enregistrés au sein de sept foyers familiaux, en plus de 8 cas isolés. Cinq d’entre eux étaient des enfants âgés de 4 mois à 13 ans. 

Le département de la Santé indique aussi que 46 cas possibles sont en cours d’investigation, dont 14 dans la région de Marrakech-Safi. 

Pour rappel,  le premier cas d’Omicron a été enregistré au Maroc le 15 décembre 2021. La détection de ce cas avait poussé les autorités marocaines à fermer ses frontières, autorisant seulement les vols de rapatriement dont les derniers sont prévus le 23 décembre. 

La BAD mobilise 104 millions d’euros pour moderniser les infrastructures routières en Tunisie

la Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 104 millions d’euros à la Tunisie pour financer la mise en œuvre de la 2e phase du programme de modernisation des infrastructures routières (PMIR II).Le prêt a été approuvé le 17 décembre par le Conseil d’administration du Groupe, indique la BAD dans un communiqué publié ce mardi.

Le programme de modernisation des infrastructures routières entend promouvoir un système de transport efficient et durable, capable de développer les échanges intra et inter-régionaux, précise la BAD. 

Il vise aussi à assurer une plus grande accessibilité des régions prioritaires et des principaux pôles de développement du pays afin de soutenir la croissance et de créer les conditions favorables à l’emploi des jeunes.« D’ici à 2026, cette nouvelle opération contribuera à mieux intégrer les territoires en améliorant l’accès au réseau routier pour 700 000 usagers, a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l‘Afrique du Nord.

L’ambition est également de réduire, de plus de la moitié, la durée du trajet sur la RN2. Sachant que près de 1 800 nouveaux emplois seront créés.

Dans le détail, le programme a pour objectif de réhabiliter et de renforcer un linéaire de plus de 230 kilomètres de routes classées dans les gouvernorats de Gafsa, Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Siliana. Il contribuera aussi à l’entretien périodique d’un linéaire de 1 000 kilomètres, dont une partie sera prise en charge par 80 microentreprises créées à cet effet, en plus de soutenir l’aménagement, en 2 x 2 voies, de la RN2 reliant Enfidha à Kairouan.

Le projet est en adéquation avec les priorités stratégiques de la Banque africaine de développement, les « High 5 », affirme la BAD. Il s’inscrit dans la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent, peut-on lire dans le communiqué.

Notons que le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement en Tunisie s’élevait, au 30 novembre dernier, à 1,8 milliard d’euros. Il couvre les secteurs de la santé, du développement social, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de l’industrie, du numérique et du secteur financier.

Education, lutte contre la corruption et pass vaccinal au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’éducation et de la formation, la lutte contre la corruption et les remous provoqués par l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de l’éducation et de la formation, indique que la pénurie de compétences « est l’une des grandes menaces pour les années à venir », se référant aux derniers chiffres chocs du Conseil supérieur de l’enseignement qui révélait que la majorité écrasante des élèves « ne comprend pas vraiment ce qu’on lui enseigne ».

« Plus du tiers ne dispose pas des acquis lui permettant de poursuivre sa scolarité. C’est à se demander à quoi ont servi toutes les réformes engagées et les milliards dépensés sur les dernières années », déplore-t-il.

Il appelle à ne pas prendre en otage l’éducation pour des considérations politiques ou autres, mais plutôt à connecter ce secteur de façon permanente au marché.

+L’Opinion+, qui revient sur la lutte contre la corruption au Maroc, rapporte que malgré d’innombrables stratégies nationales, rien ne semble entraver ce genre de pratiques aussi bien dans le secteur public que dans le privé, soulignant que le rapport annuel de l’Instance de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption signifiait clairement qu’« un long chemin attend le Maroc dans ce domaine ».

Pourtant, l’espoir subsiste, puisque la corruption n’est pas une culture ancrée dans la société marocaine, mais une pratique récurrente à laquelle il faut s’attaquer, constate-t-il, se disant pour des « réponses fermes et sans concession » vis-à-vis des auteurs des actes de corruption.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les remous qu’a provoqués l’obligation de disposer d’un pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, vigoureusement contestée par les avocats, estime qu’en revendiquant l’annulation de cette décision du ministère de la Justice, ces avocats, censés être les premiers défenseurs de l’égalité de tous les Marocains devant la loi, demandent en fait un traitement de faveur de la part des pouvoirs publics.

Quels que soient les arguments avancés par ces avocats pour justifier une telle exemption, pour l’opinion publique il s’agira bien d’une situation où une corporation fait jouer des rapports de force en sa faveur pour obtenir une dérogation à une règle censée être appliquée à tous, estime la publication.

Les motifs qu’ils invoquent, tels que l’inconstitutionnalité de la décision et sa contradiction avec les notions de droits et des libertés, sont autant valables pour un avocat que pour tout autre citoyen indépendamment de sa profession, ce qui laisse se demander pourquoi ils ne s’étaient pas mobilisés auparavant au moment de l’instauration du pass vaccinal dans les lieux publics, relève-t-il.

Maroc: les célébrations des fêtes de fin d’année interdites

Le gouvernement marocain a annoncé, ce lundi, une série de mesures qui seront appliquées la nuit du 31 décembre 2021 au 1er janvier 2022, en vue de lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.Il s’agit de l’interdiction de toutes les célébrations du Nouvel An, de l’interdiction d’organiser des soirées et programmes spéciaux dans les hôtels, restaurants et établissements touristiques, de la fermeture des restaurants et des cafés à 23 h 30 ainsi qu’un couvre-feu nocturne dans la nuit du Nouvel An de 00 h à 6 h, indique un communiqué du gouvernement.

Ces décisions ont été prises sur la base des dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, et dans le cadre du renforcement des mesures préventives nécessaires pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19, à même de préserver la santé des citoyens, et pour la consolidation des résultats positifs importants réalisés par le royaume dans la lutte contre cette pandémie, précise le communiqué.

Le gouvernement affirme que le danger de propagation de la pandémie persiste et que la conjoncture exige le respect strict par l’ensemble des citoyens de toutes les directives des autorités publiques et de toutes les mesures de précaution décrétées par les autorités sanitaires.

Maroc: saisie de 3 tonnes de résine de cannabis à Agadir

Les services sécuritaires de la ville d’Agadir ont mis en échec dimanche soir, sur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), une opération de trafic international de drogue.Au total, les policiers ont saisi trois tonnes de résine de cannabis à bord d’une voiture utilitaire à « Oulad Berhil », aux environs de Taroudant, a indiqué lundi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Les fouilles du véhicule ont en effet permis de retrouver 90 ballots de drogue et de saisir un canot pneumatique avec deux moteurs hors-bord. Cette opération sécuritaire a également abouti à l’interpellation du chauffeur aux multiples antécédents judiciaires et qui fait l’objet de mandats de recherche au niveau national pour implication dans des opérations similaires, précise la DGSN.

La gestion de la pandémie au menu des quotidiens marocains

La gestion de la pandémie de Covid-19 est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ écrit qu’au Maroc, c’est le principe de « précaution maximale », se prononçant contre la fermeture des frontières, décidée à la « moindre alerte » de l’apparition d’un nouveau variant de coronavirus.

Le journal cite les conséquences de cette décision: « des touristes bloqués et des Marocains abandonnés à l’étranger pour leur malheur et le bonheur de tous nos ennemis ».

De ce fait, bien qu’il ne protège pas complètement des virus, mais protège quand même des cas graves et sauvegarde l’hôpital, le vaccin peut jouer un rôle important dans la gestion de la pandémie, relève-t-il, se disant pour le pass vaccinal afin d’éviter les restrictions, qui « ne font qu’affaiblir les économies et rater la reprise mondiale ».

Dans le même ordre d’idées, +Aujourd’hui Le Maroc+ indique que les quatre millions de non encore vaccinés au Maroc ne représenteraient qu’un peu plus de 10% de la population, « ce qui est un bon indicateur en soi sur le plan sanitaire ».

La publication affirme que la forte adhésion des Marocains à la campagne de vaccination vient montrer que le phénomène des antivax, n’est pas très répandu au Maroc.

Pourtant, et comme cela se reflète dans les réseaux sociaux notamment, les « voix dissonantes », quoique minoritaires, donnent l’impression d’être les plus nombreuses, car elles sont les plus audibles, constate-t-il, imputant cette situation à “la puissance des canaux numériques et digitaux qui arrivent à ériger le virtuel en réalité absolue ».

+L’Opinion+ souligne que cette conjoncture représente une opportunité pour le Maroc, qui gagnerait à mettre en place une industrie de production de conteneurs, dont les prix ont augmenté de près de 1.000% depuis 2020.

Investir rapidement ce segment dans ce contexte pourrait offrir un nouveau relais de croissance à l’économie nationale, estime le journal, soulignant que la mise en place d’un tel chantier devrait permettre à la plateforme Maroc d’élargir encore plus son offre en tant que hub logistique, tout en proposant une offre compétitive à ses marchés naturels, à savoir l’Europe et l’Amérique du Nord.

Politique, santé et culture au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, l’apparition au Maroc du premier cas d’infection au variant Omicron et l’inscription de la Tbourida sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce vendredi.+Al Alam+ écrit que le communiqué du ministère allemand des Affaires étrangères au sujet des relations maroco-allemandes confirme fortement l’efficience de la diplomatie marocaine et témoigne de la justesse de l’approche adoptée par le Royaume pour gérer les relations avec les pays du monde.

La publication précise que le nouveau gouvernement allemand, qui a commencé l’exercice de ses missions, a affirmé la position explicite et franche ignorée par le gouvernement précédent, à savoir la reconnaissance que le plan d’autonomie constitue « une contribution importante » de la part du Maroc pour résoudre le différend autour du Sahara, soulignant que cette position est conforme au statut de l’Allemagne et elle est en parfait accord avec la logique politique saine, comme elle exprime profondément l’esprit de la légitimité internationale et accompagne les efforts des Nations Unies visant à mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Il souhaite que « ce changement positif » de la diplomatie allemande incitera les autres pays de l’Union européenne à revoir leur position concernant la première cause nationale marocaine, et de prendre la décision appropriée dans le moment approprié pour sortir du cercle de l’ambiguïté, de la confusion et de la duplicité et de soutenir la légitimité internationale et les efforts de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara marocain.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’apparition au Maroc du premier cas d’infection au dernier variant du coronavirus Omicron, écrit que le Royaume, à l’instar des autres pays de la planète, ne pouvait pas rester à l’abri indéfiniment.

En se référant aux informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, le quotidien souligne que face à ce variant qui se propage à une très grande vitesse, il est primordial de recourir aux seuls moyens efficaces contre tous les virus et variants, à savoir les gestes barrières et la vaccination.

« Le port du masque, la distanciation sociale et le lavage régulier des mains avec des solutions hydroalcooliques ou du savon sont les moyens les plus à même aujourd’hui de stopper la propagation rapide du virus », insiste-t-il, ajoutant que l’adhésion à la campagne de vaccination figure aussi parmi les moyens les plus importants pour lutter efficacement contre le virus.

+L’Opinion+ écrit que l’inscription de la « Tbourida » sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO vient d’aboutir suite à un travail de longue haleine.

Le journal explique que cette pratique qui a été codifiée, développée et améliorée au fil des siècles au Maroc, revêt une singularité évidente qu’il importait de souligner et de dissocier de ses variantes algérienne, tunisienne ou libyenne, notant que cette singularité se retrouve également dans d’autres domaines patrimoniaux partagés avec les pays maghrébins.

L’inscription par le Maroc de cet art équestre célèbre de ce fait la particularité du Royaume en tant qu’État Nation millénaire, souligne-t-il.

Lancement du Réseau africain pour le gouvernement ouvert

Le Réseau africain pour le gouvernement ouvert a été lancé, jeudi, avec l’adhésion du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Kenya, de l’Afrique du Sud, de la Tunisie et du Maroc.Le lancement de cette structure a eu lieu du 10ème Sommet Mondial du Gouvernement Ouvert qui se tient à distance par la Corée du Sud, avec la participation de plus de 14 chefs d’État et de gouvernement des États membres à l’initiative du Partenariat pour un gouvernement ouvert

Le Maroc a exprimé sa pleine volonté de partager son expérience avec les pays africains afin de consolider les principes du gouvernement ouvert et de relever les défis communs, indique un communiqué du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration.

Dans le même contexte, la plateforme numérique dédiée au Réseau Africain de Gouvernement Ouvert a été développée, fournissant toutes les informations sur les expériences réussies en la matière, et permettant aux Etats membres d’échanger leurs expériences et d’exploiter les meilleures pratiques dans ce domaine.

A noter que le Maroc a été élu membre du comité directeur de l’initiative de partenariat pour un gouvernement ouvert, pour un mandat de trois ans, à compter du 1er octobre 2021, aux côtés du Royaume-Uni, de la République de Corée, de l’Estonie et du Nigeria. Ce comité est composé de 22 membres issus des gouvernements et des organisations de la société civile des pays membres de l’initiative, l’organe exécutif de l’initiative OGP, dont le rôle est de développer et de promouvoir les valeurs et les principes de l’initiative, et de définir ses politiques et ses règles de base.

Dans le cadre de ce chantier, un deuxième plan d’action national pour le gouvernement ouvert pour la période 2021-2023 a été approuvé, qui a été élaboré selon une méthodologie participative avec des organisations de la société civile.

Ce nouveau plan comprend 22 engagements ayant trait aux domaines de la transparence, de la qualité des services publics, de la participation citoyenne, de la justice ouverte, de l’égalité et de l’inclusion, et des collectivités territoriales ouvertes.

Le Partenariat pour un gouvernement ouvert est une initiative multilatérale qui a été lancée le 20 décembre 2011, lors de la session d’ouverture annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Il vise principalement à inciter les pays impliqués dans l’initiative à promouvoir la démocratie participative en plaçant le citoyen au centre de leurs préoccupations, par le renforcement de la transparence, l’accès à l’information et l’intégrité, en luttant contre la corruption et en s’appuyant sur les technologies modernes.

Royal Air Maroc élue meilleure compagnie en Afrique

La compagnie marocaine, Royal Air Maroc, est élue meilleure compagnie aérienne en Afrique par la 18ème édition du «GT Tested Reader Survey» du magazine Global Traveler, indique un communiqué de la RAM parvenu à APA.Le prix a été décerné à la Compagnie Nationale mardi 14 décembre à Los Angeles, lors de la cérémonie de remise des trophées annuels organisée par Global Traveler, rappelle la même source.

Royal Air Maroc a été également classée, dans le cadre de cette enquête, quatrième meilleure compagnie aérienne de la zone MENA, Moyen-Orient et Afrique du Nord, derrière Etihad Airways, Emirates et Qatar Airways.

Le GT Tested Reader Survey est un sondage de référence pour l’industrie aérienne et le tourisme haut de gamme. Il est organisé par Global Traveler, un magazine mensuel international diffusé principalement auprès des grands voyageurs d’affaires et de tourisme.

 «Nous sommes heureux et honorés de recevoir cette prestigieuse récompense ainsi que d’être reconnus en tant que meilleure compagnie aérienne en Afrique. Cette reconnaissance émane du témoignage direct de nos clients, partout dans le monde. Elle vient couronner les efforts quotidiens déployés par nos 4000 collaborateurs, afin d’offrir les plus hauts standards d’excellence de service, de sécurité et de confort, à tous les niveaux de l’expérience client.  .Cet Award du Global Traveler nous motive surtout à continuer à aller de l’avant et à nous améliorer, malgré les temps difficiles que notre secteur traverse», souligne le Président Directeur Général de RAM, Hamid Addou, cité par le communiqué.

Cette distinction vient confirmer une série de récompenses obtenues récemment par Royal Air Maroc. En 2019, la Compagnie Nationale a été élue par Skytrax, pour la 6ème année consécutive, meilleure compagnie aérienne régionale en Afrique. Elle a également maintenu son label Skytrax 4 étoiles. Très convoité par les compagnies aériennes, le prix Skytrax est une référence mondiale dans le secteur du transport aérien.

Par ailleurs, la 18ème édition du «GT Tested Reader Survey» a également décerné à oneworld, dont Royal Air Maroc est membre depuis 2020, le titre de meilleure alliance aérienne mondiale pour la 12ème année consécutive.

Maroc: le premier cas d’Omircon détecté à Casablanca n’a pas été « importé »

Le variant du coronavirus apparu à Casablanca est « local » et n’a pas été importé, a affirmé, jeudi, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas.Pour rappel, le premier cas d’infection au nouveau variant Omicron, déclaré mercredi, a été enregistré chez une femme marocaine à Casablanca, qui a été placée sous supervision médicale dans un établissement hospitalier, conformément aux mesures sanitaires en vigueur.

 Tous les virus mutent jusqu’à 100 fois par jour, a poursuivi Baitas, précisant qu’à la lumière de ces mutations quotidiennes, il est « tout à fait naturel » que ce cas apparaisse à Casablanca.

Concernant la suspension des vols de rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger à compter du 23 décembre, Baitas a assuré que « nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle, marquée par des fluctuations et des évolutions rapides », soulignant qu’au vu de la situation épidémiologique alarmante dans les pays voisins, « il est du devoir du gouvernement de préserver la sécurité des citoyens, les acquis du pays, et de prendre des décisions lorsqu’il y a des développements ».

Cette décision, a-t-il fait savoir, a été prise sur la base des positions géographiques des Emirats Arabes Unis, de la Turquie et du Portugal, rappelant qu’un mécanisme a été mis en place pour suivre les citoyens concernés qui doivent présenter le résultat du test PCR avant le voyage et seront confinés pendant 7 jours dans des hôtels dédiés, à la charge du gouvernement.

Baitas a en outre relevé que le gouvernement continuera à surveiller la situation de près et qu’il prendra des décisions dans le sens d’un assouplissement des restrictions et d’une ouverture des frontières si la situation revient à la normale à la lumière des indicateurs épidémiologiques mondiaux.

S’agissant de l’impact de cette décision sur le secteur du tourisme, Baitas a admis que « cela aura un impact sur le secteur, mais nous devons établir des priorités avec soin ».

« Le secteur du tourisme est également une priorité », a-t-il dit, tout en assurant que le gouvernement est « attentif à cette situation, mais en même temps il faut rester vigilant pour éviter des revers épidémiques ».

« Le gouvernement est conscient de ces contraintes, mais en même temps, la responsabilité première est de protéger des vies et d’éviter un revers épidémique, qui nécessitera des décisions et des mesures difficiles à comprendre et à accepter par les citoyens », a-t-il conclu.

Lutte contre le terrorisme: Washington salue la stratégie marocaine

La stratégie de lutte anti-terroriste du Maroc a été saluée dans le rapport 2020 sur le terrorisme publié jeudi par le département d’Etat américain, qui a souligné que « les États-Unis et le Maroc entretiennent une coopération solide et de longue date » dans ce domaine.« En 2020, les efforts du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme ont largement atténué le risque d’actes terroristes », indique le rapport.

Le Département d’Etat indique aussi que les forces de l’ordre marocaines, sous la coordination du ministère de l’Intérieur, ont vigoureusement ciblé et arrêté au moins 35 individus. Elles ont également démantelé sept cellules terroristes » qui prévoyaient d’attaquer diverses cibles, notamment des bâtiments publics, des personnalités et des sites touristiques.

« Les forces de l’ordre marocaines ont mis à profit la collecte de renseignements, le travail de la police et la collaboration avec des partenaires internationaux pour mener des opérations antiterroristes », relève-t-on, notant qu’aucun incident terroriste n’a été signalé au Maroc en 2020.

Les membres des forces de sécurité du Maroc ont pris part à une série de programmes parrainés par les États-Unis en vue d’améliorer les capacités techniques et d’investigation, notamment les enquêtes financières, l’analyse du renseignement et la cybersécurité, poursuit la diplomatie américaine.

Par ailleurs, « la sécurité aux frontières est restée une priorité absolue pour les autorités marocaines », relève le rapport, se félicitant particulièrement du travail des autorités aéroportuaires marocaines qui ont « une excellente capacité de détection des documents frauduleux ».

De même, le département d’Etat a mis en avant la politique marocaine de lutte contre l’extrémisme violent, faisant observer que « le Maroc a mis en place une stratégie globale en la matière qui privilégie le développement économique et humain outre la lutte contre la radicalisation et le contrôle de la sphère religieuse ».

Economie, agriculture et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le dispositif mis en place pour les Marocains bloqués à l’étranger, l’accord de libre-échange Maroc-USA, le Système d’information géographique (SIG) pour la gestion et le suivi de la production des arganiers et la future entrée des programmes des universités britannique au Maroc.+Le Matin+ rapporte que les autorités marocaines ont décidé de mettre fin au dispositif mis en place pour permettre aux Marocains résidant effectivement au Royaume et bloqués à l’étranger de regagner le territoire national, au bout d’une semaine, à savoir le jeudi 23 décembre 2021 en raison de la propagation fulgurante du variant Omicron, annonce le comité interministériel de suivi du Covid.

« Vu la propagation fulgurante du variant Omicron au niveau planétaire et sa progression préoccupante dans le voisinage européen du Maroc, les autorités marocaines, qui ont mis en place, au profit des Marocains résidant effectivement au Royaume et bloqués à l’étranger, un dispositif pour leur permettre de regagner le territoire national, ont décidé de mettre fin à ce dispositif, au bout d’une semaine, à savoir le jeudi 23 décembre 2021 », indique le comité interministériel dans un communiqué, cité par le journal.

+L’Economiste+, qui s’intéresse à l’accord de libre-échange Maroc-USA, souligné que la mise en place de cet Accord est d’abord un message aux opérateurs à travers le monde que le Royaume est une destination prometteuse, qui regorge d’opportunités.

David Greene, chargé d’affaires à l’ambassade des États-Unis à Rabat, a insisté sur la symbolique de ce cadre commercial, surtout que le Maroc est le seul pays d’Afrique à conclure un accord de libre-échange avec les États-Unis et l’un des 20 pays du monde qui disposent d’un cadre facilitant les échanges avec l’un des plus grands marchés au niveau international.

Il a mis l’accent sur les atouts du pays notamment pour les investisseurs américains et étrangers. « La stabilité et la sécurité du Maroc constituent des atouts qui favorisent le développement des relations économiques et commerciales », a-t-il souligné, lors d’une rencontre avec la presse économique, à l’occasion du 15è anniversaire de l’ALE Maroc-États-Unis. Ce cadre juridique a permis « le développement du partenariat économique entre les deux pays », a-t-il noté.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir qu’un nouveau Système d’information géographique (SIG) pour la gestion et le suivi de la production des arganiers sera bientôt mis en place dans le cadre du projet Renforcement économique des femmes de la filière arganière au Maroc (REFAM).

Cet outil évolutif et collaboratif, poursuit le quotidien, contribuera à assurer une gestion durable des ressources de l’arganeraie et une plus grande prévisibilité des prix futurs et constitue le noyau de la classe cartographique de la Réserve de biosphère arganeraie (RBA) en plus de son utilisation pour le suivi de l’état de sa production et de sa conservation.

A travers ce projet, Refam souhaite, entre autres, promouvoir l’accès à une information pertinente sur la production annuelle anticipée au profit des acteurs de la filière. Ce SIG porte sur la gestion, le suivi et la prévision de la production des arganiers à travers le développement d’un modèle de production et de prévision de la production du fruit de l’arganier, rappelle le journal.

+L’Opinion+ se fait l’écho d’un rapport du British Council qui encourage les universités britanniques à proposer leurs programmes universitaires au Maroc, compte tenu de la demande croissante des étudiants marocains sur les programmes anglo-saxons.

Le système d’enseignement supérieur au Royaume se dirige progressivement vers un virage anglo-saxon, qui permet un meilleur accès aux métiers internationaux. Le Rapport a listé les domaines dans lesquels les universités britanniques peuvent ajouter le plus de valeur au Maroc, et qui sont les suivants : ingénierie, environnement, sciences de la santé, sciences de la vie, commerce, informatique et intelligence artificielle, révèle la publication.

Maroc: les opérateurs du secteur du tourisme tirent la sonnette d’alarme

La Confédération nationale du tourisme (CNT) tire à nouveau la sonnette d’alarme sur la situation du secteur, frappé de plein fouet par les restrictions adoptées par le gouvernement pour contenir la propagation de la Covid-19.Dans un communiqué publié mercredi, la CNT affirme que « les nouvelles mesures de restrictions de voyage » prises depuis l’apparition du variant Omicron, représentent  » une nouvelle difficulté qui met gravement en péril les entreprises du secteur du tourisme ».

Pour aider les acteurs du secteur à surmonter cette crise, la CNT recommande la mise en place d’un nouveau pacte public-privé. « Nous croyons dans la nécessité de la mise en place d’un nouveau Pacte Public- Privé incluant des mesures fortes et responsables pour assurer la sauvegarde des entreprises, éviter la destruction massive d’emplois et se préparer efficacement à la relance », insiste la Confédération dans son communiqué.

Par ailleurs, la CNT souhaite instaurer avec les pouvoirs publics un principe citoyen pour l’application des mesures de soutien qui consiste à assujettir le démarrage des remboursements à l’ouverture du ciel et à la levée de l’état d’urgence. Ce qui « permettra aux opérateurs de satisfaire leurs engagements sociaux, fiscaux et financiers aussitôt que les conditions sanitaires et sécuritaires le permettent », lit-on dans le communiqué.

Les mesures proposées s’inscrivent dans la continuité des dispositions prévues par le Contrat programme conclu en août 2020, que la CNT propose, au regard du contexte actuel, d’amender et de prioriser.

Il s’agit notamment du prolongement du dispositif de versement de l’indemnité forfaitaire par la CNSS et la révision des échéanciers pour les paiements des charges sociales reportées et dues sur 2020 et 2021, pour un démarrage des remboursements dès la levée des restrictions de voyage, et d’un moratoire fiscal au titre de 2020 et 2021.

La CNT préconise aussi un reprofilage des crédits Daman Oxygène et dette bancaire Long Terme avec le GPBM avec report des échéances des crédits leasing, crédits à la consommation pour les entreprises du secteur ainsi que leurs salariés et un démarrage des remboursements 12 mois à compter de la levée des restrictions de voyage, sans frais ni pénalités.

Il s’agit également de l’accélération de la mise en place du fonds Tourisme adossé au Fonds Mohammed IV pour l’injection de Fonds Propres ou de Quasi-Fonds Propres dans le bilan d’entreprises du secteur et de la stimulation de la demande interne via l’incitation au voyage par la mise en place de chèques vacances défiscalisés et la régionalisation du calendrier des vacances scolaires.

La Confédération estime aussi nécessaire la mise en place de financement au niveau régional pour renforcer la compétitivité des acteurs, favoriser l’émergence de nouveaux écosystèmes et promouvoir la création d’emplois en zone rurales à travers l’éco-tourisme, le tourisme sportif et culturel.

Maroc: La « Tbourida » inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

L’UNESCO a intégré, mercredi 15 décembre 2021, la «tbourida» à son patrimoine immatériel, un statut permettant de préserver cette ancienne pratique équestre très populaire au Maroc.L’inscription de la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été annoncée par le Comité du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, qui se réunit en ligne, du 13 au 18 décembre 2021, pour examiner 55 nouvelles demandes d’inscription soumises par les Etats parties.

Le Maroc avait officiellement déposé en 2019, auprès de l’Unesco, le dossier de candidature pour inscrire la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La «tbourida» constitue, au sein du patrimoine national marocain, une composante majeure des pratiques liées au cheval. Cet art équestre, profondément ancré dans la culture marocaine, est associé aux festivités tant nationales que régionales. Elle cristallise aussi de multiples dimensions du patrimoine culturel immatériel, notamment les rituels, aptitudes et savoir-faire relatifs à l’habit traditionnel, à l’artisanat, outre le legs oral indissociable de cette pratique équestre et du cheval.

Composé de 24 représentants élus parmi les 180 Etats parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner, lors de sa réunion, 45 demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, 5 demandes d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et 5 propositions d’inscription au Registre des bonnes pratiques de sauvegarde.

Le Comité examinera également 3 demandes d’assistance financière internationale.

Avec ce couronnement, le bilan du Maroc s’élève à 12 éléments du patrimoine inscrits sur les listes de l’UNESCO, ce qui est un nombre important aux niveaux régional et africain, et reflète les efforts déployés par le Maroc pour la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel, la recherche scientifique et la sensibilisation et la valorisation.

Premier cas du variant Omicron détecté au Maroc

Le premier cas du variant Omicron a été détecté au Maroc, ce mercredi, annonce un communiqué du ministère de la Santé et de la protection sociale.Ce cas concerne une citoyenne marocaine actuellement placée sous surveillance médicale dans un établissement hospitalier à Casablanca, précise la même source.

La patiente est dans un « état stable et ne suscite pas d’inquiétude », rassure le ministère, qui précise qu’elle a été prise en charge conformément au protocole sanitaire en vigueur, ajoute-t-on.

Le ministère fait savoir également avoir pris l’ensemble des mesures nécessaires pour assurer le suivi de la situation. Il a aussi été procédé à l’identification et à l’examen des cas contacts, indique-t-on.

Face à la propagation rapide de ce variant, le ministère exhorte les citoyens à respecter les gestes barrières à savoir le port correct du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale. Il appelle également les citoyens à recevoir leurs injections du vaccin anti-Covid.

La BAD mobilise 138 millions d’euros pour renforcer l’inclusion financière et sécuriser l’accès à l’eau potable au Maroc

La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement marocain ont signé à Rabat deux accords de prêt d’un montant total de 138 millions d’euros pour renforcer l’inclusion financière et sécuriser l’accès à l’eau potable, indique mercredi un communiqué de la BAD parvenu à APA.La cérémonie de signature de l’accord a réuni la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, le responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim et le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi, précise la même source.

Selon le communiqué, les financements de la Banque sont destinés à mettre en œuvre le Programme d’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises ainsi que le Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau.

« Je voudrais souligner le rôle important de la Banque africaine de développement en tant que partenaire de référence dans l’accompagnement des réformes entreprises par le Royaume du Maroc dans différents secteurs prioritaires, en particulier le secteur financier, les transports, l’énergie, l’eau potable, l’éducation et la santé », a déclaré la ministre.

La ministre a appelé la Banque à renforcer davantage son appui aux efforts du gouvernement visant à mettre en œuvre, ses différents chantiers et réformes stratégiques, la poursuite de la gestion de la crise sanitaire et de la relance économique ainsi que l’opérationnalisation du nouveau modèle de développement. »

« Ces deux opérations destinées à deux secteurs distincts partagent les mêmes mots d’ordre : l’inclusion et la relance, a affirmé le représentant de la Banque, Achraf Tarsim. La relance, nous la soutenons à travers l’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises mais également en sécurisant l’accès à l’eau potable pour des millions d’habitants dans les provinces de Guercif, Zagora, Al Hoceima, Tanger et Beni Mellal. »

Pour le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi, « le partenariat avec la Banque africaine de développement est historique et exemplaire avec un important niveau d’engagement. Ce financement additionnel vient renforcer les systèmes d’accès à l’eau potable dans plusieurs régions du Royaume ».

D’un montant de 120 millions d’euros, le premier accord de prêt vise à aider les entreprises en difficulté à redémarrer leur activité et à préserver les emplois. Il appuiera les réformes en matière d’inclusion financière afin de faciliter l’accès au financement pour les ménages et les très petites et moyennes entreprises. Il contribuera également à diversifier leurs sources de financement en renforçant le caractère inclusif du marché des capitaux. Le programme soutiendra aussi l’écosystème d’appui à l’entrepreneuriat et contribuera à améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures administratives.

Le second accord, d’un montant de 18 millions d’euros, constitue un financement additionnel qui s’ajoute aux 112 millions d’euros mobilisés en 2018 pour financer le Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau. Son objectif est de contribuer à sécuriser l’accès à l’eau potable dans les provinces de Guercif, Zagora, Al Hoceima, Tanger et Beni Mellal.

La BAD intervient au Maroc depuis plus de cinquante ans. Les financements couvrent la santé, l’agriculture, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain et le secteur financier.

Politique et femmes au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara et la situation des femmes détenues sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.Abordant la question du Sahara, +Aujourd’hui Le Maroc+ s’attarde sur le communiqué du ministère des affaires étrangères allemand dans lequel il a rappelé sa « position inchangée » en faveur du plan d’autonomie présenté par le Royaume, soulignant que cette position qui, s’aligne sur d’autres, vient après le développement qu’a connu ce dossier.

Le Maroc a élevé le niveau d’exigence vis-à-vis de la communauté internationale et plus spécialement des pays qui se disent être des « alliés », explique-t-il, rappelant que le Discours royal du 06 novembre à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte a appelé à une position claire et explicite quant à la marocanité du Sahara qui « n’est d’ailleurs pas négociable et ne l’a jamais été ».

« Le plan d’autonomie présenté par le Maroc est synonyme de sa souveraineté pleine sur le Sahara. Être en faveur du premier c’est l’être aussi pour la deuxième », affirme-t-il.

Toujours dans le cadre de la première cause nationale, +l’Opinion+ écrit qu’un an après la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, plusieurs avancées ont été comptabilisées à l’actif du Royaume, notant que nombre de pays s’alignent de plus en plus à la cause marocaine, sous le voile de la reconnaissance du plan d’autonomie proposé par le Royaume pour ses provinces du Sud et rappelant, dans ce sens, le soutien des grandes puissances à la Résolution 2602.

« Il y a un nouveau paradigme qui émerge doucement, mais sûrement, au sein de la communauté internationale », souligne-t-il, relevant que les initiatives diplomatiques internationales en faveur de la marocanité du Sahara ne font que conforter l’image du Maroc comme pays « sérieux, crédible et réaliste ».

+L’Economiste+, qui revient sur la situation des femmes détenues, écrit que malgré l’avancée des lois, la femme doit encore se battre contre la discrimination et les pensées sclérosées.

Se référant à la première étude genre concernant les femmes détenues, élaborée par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, l’éditorialiste indique que la population carcérale féminine est une minorité estimée entre 2 à 9%.

Les résultats de cette étude ont révélé que ces femmes se retrouvent en prison suite à des faits multiples de discrimination et de privation, souvent provenant de leurs maris, leur famille, de la communauté et ont été victimes de tout type de violences, et que la formation pour leur réinsertion est en décalage avec leurs besoins, ajoute-t-il, mettant l’accent également sur la volonté de l’administration de mieux faire.

Maroc: des avocats s’insurgent contre l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux

L’obligation de présenter le pass vaccinal aux portes des tribunaux, annoncée vendredi dernier par le ministère de la Justice, la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, suscite la colère des avocats. Dans un communiqué publié mardi, la Fédération des associations des jeunes avocats a exprimé son refus de l’obligation de présenter le pass vaccinal pour pouvoir accéder aux tribunaux du Maroc, considérant que cette décision est abusive et porte atteinte à l’indépendance de la profession. La Fédération demande ainsi aux avocats de s’en tenir à leur droit du libre accès aux tribunaux, comme aux autres lieux et espaces publics.

Et de souligner l’inconstitutionnalité et la non-conformité de cette mesure avec les règles fondamentales et internationales  des droits de  l’Homme surtout en l’absence d’une loi législative rendant obligatoire la vaccination anti-Covid.

Rappelons que  le ministère de la Justice, la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont annoncé cette mesure dans une circulaire conjointe adressée aux personnels des tribunaux.
La disposition, qui est appliquée depuis hier, concerne aussi bien les justiciables que les magistrats et les fonctionnaires.

Tornades aux USA: Message de condoléances du Roi Mohammed VI au Président Joe Biden

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président américain, Joe Biden, suite aux tornades qui ont frappé plusieurs Etats américains.Dans ce message, le Souverain dit avoir été profondément attristé par la nouvelle des tornades meurtrières qui ont durement frappé l’État du Kentucky et d’autres États du pays, causant de nombreuses pertes humaines et d’importants dégâts matériels.

Le Souverain a également fait part à M. Biden, aux familles éprouvées et au peuple américain de Ses sincères condoléances et de Sa profonde sympathie et compassion.

« Nos pensées et nos prières sont avec vous et avec les personnes endeuillées », a souligné le Roi Mohammed VI.

Maroc : Le Roi Mohammed VI nomme de nouveaux ambassadeurs

Le Roi Mohammed VI a reçu, mardi à Rabat, plusieurs nouveaux ambassadeurs dans les missions diplomatiques du Royaume auxquels le Souverain a remis leurs dahirs de nomination.Il s’agit de :

– M. Mohamed Benchaaboun, ambassadeur auprès de la République française.

– M. Karim Medrek, ambassadeur auprès du Royaume de Suède et de la République de Lettonie.

– M. Hassan Naciri, ambassadeur auprès de la République du Sénégal, de la République de Gambie, de la République de Guinée Bissau et de la République du Cap-Vert.

– M. Driss Isbayene, ambassadeur auprès de la République du Mali.

– M. Zakaria El Goumiri, ambassadeur auprès de la République Unie de Tanzanie et de l’Union des Comores.

– M. Mohamed El Basri, ambassadeur auprès du Royaume des Pays-Bas (la Hollande).

– M. Mohamed Sbihi, ambassadeur auprès de la République Hellénique (la Grèce) et de la République de Chypre.

– M. Abderrazzak Laassel, ambassadeur auprès de la République du Kenya et de la République du Soudan du Sud.

– Mme Bouchra Boudchich, ambassadeur auprès de la République du Panama.

– Mme Wissane Zailachi, ambassadeur auprès du Commonwealth d’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de Tuvalu, de la République des Kiribati et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

– M. Ali Benaissa, ambassadeur auprès de l’État du Koweït.

– M. Abderrahim Rahali, ambassadeur auprès du Royaume de Thaïlande.

– M. Hicham Dehane, ambassadeur auprès de la République Dominicaine et de la République d’Haïti.

– M. Abderrahim Mouziane, ambassadeur auprès de l’Etat de Palestine.

– M. Issam Taib, ambassadeur auprès de la République de Guinée et de la République de Sierra Leone.

– M. Hicham Elaloui, ambassadeur auprès de la République de Cuba.

– M. Hakim Hajoui, ambassadeur auprès du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du nord.

– Mme Nabila Freidji, ambassadeur auprès du Royaume de Norvège et de la République d’Islande.

– M. Mohamed Rachid Maaninou, ambassadeur auprès de la République du Kazakhstan, de la République du Tadjikistan, de la république du Turkménistan et de la République Kirghize.

Afrique: le Maroc appelle le continent à miser sur les compétences et le savoir-faire de sa diaspora

Le Maroc veut faire de la diaspora africaine la locomotive du continent. C’est ce qui ressort de l’intervention du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors de la 3ème réunion virtuelle du Haut Comité de l’Agenda de la « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ».« Dans le contexte de la mondialisation et face à l’émergence de nouvelles opportunités qui s’offrent à l’Afrique, la diaspora africaine dispose d’un savoir-faire et d’une expertise fortement bénéfiques pour nos économies, sur lesquelles le Continent devrait capitaliser sans plus tarder », a souligné Nasser Bourita.

 Le ministre marocain s’est également sur les transferts de fonds de la diaspora africaine, qui ne cessent d’augmenter, d’année en année, citant des données de la Banque mondiale qui a estimé à 48 milliards de dollars les envois de fonds à destination du Continent africain en 2019, soit 2 milliards de plus qu’en 2018. Toutefois, « ces transferts sont astreints à des taux de transfert exorbitants », a souligné le ministre.

 En effet, les retenues pratiquées par les organismes bancaires peuvent, selon certaines études, atteindre les 15%, représentant 1,6 milliards d’euros de gains annuels pour le Continent africain, comme l’a souligné le ministre.

 Pour pallier ces entraves, « qui vont à l’encontre des Objectifs de Développement Durable », le ministre a fait remarquer que « le Haut Comité pourrait associer certaines start-up de la Fintech africaine, avec pour objectif de diversifier les organismes de transfert de fonds sur le Continent et de permettre une meilleure réallocation de ces fonds à des fins d’investissement directs en Afrique ».

Par ailleurs, le responsable marocain a mis en avant le rôle « pionnier » que pourrait jouer l’Observatoire Africain pour la Migration (OAM) aux côtés du Haut Comité pour l’instauration d’un système de cartographie des compétences, à tous les niveaux, de la diaspora africaine pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre africaine, ainsi que la diffusion de leur savoir-faire.

Il a également  préconisé une plateforme de e-business qui pourrait être créée pour relayer des success stories d’initiatives fructueuses de la diaspora africaine aussi bien à l’étranger que sur le Continent, affirmant, par la même occasion, que le Maroc confirme sa contribution financière annoncée lors de la 2ème réunion du Haut Comité et propose, à l’image de l’initiative du Togo, de mettre à disposition de la Commission deux cadres afin d’accompagner et d’assurer le suivi de ses travaux.

Santé, social et sport au menu des quotidiens marocains

La situation épidémiologique au Maroc, le mariage des mineurs et le match entre le Maroc et l’Algérie, disputé samedi dans le cadre de la coupe arabe des nations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc, souligne que cette « embellie » n’est pourtant pas synonyme d’un retour définitif à la vie normale « malgré l’impatience générale et parfois même l’incompréhension dont font preuve certains vis-à-vis du maintien de mesures de précaution ».

Le quotidien estime que la flambée inquiétante que connaissent de nouveau des pays dans le voisinage immédiat laisse entrevoir une nouvelle vague visiblement plus violente.

« Au tout début de la pandémie, en mars 2020, beaucoup n’avaient pas hésité à qualifier de radicales voire disproportionnées les dispositions prises par le Maroc », rappelle-t-il, affirmant que les événements qui ont suivi lui ont donné totalement raison pour une telle démarche.

« Officiellement, le monde est encore à ce jour en état de pandémie, ce qui veut dire que le risque est encore important et réel et au même niveau que le premier jour », prévient la publication.

Abordant le mariage des mineurs, +l’Économiste+ écrit que cette pratique touche dans l’écrasante majorité les filles, dont la plupart sont contraintes d’abandonner l’école, de subir des violences conjugales, d’enfanter à leur âge avec des risques élevés de mortalité et d’être parfois répudiées avec des bébés et sans ressources financières.

« Il n’y a pas si longtemps, cela faisait ‘très chic’ dans certains milieux de déclarer avoir été mariée jeune », constate-t-il, regrettant le fait que cette culture est encore vivante, notamment dans les régions les plus riches et les plus urbanisées qui détiennent le record.

Évoquant les efforts des ONG qui s’activent et luttent contre ces pratiques, il souligne que ces efforts sont insuffisants face notamment à des réalités où des familles voient le mariage de leur fille comme une bulle de sécurité financière.

Le quotidien précise que ce sujet est un véritable projet de société qui se cale parfaitement au grand chantier de la généralisation de la protection sociale. « Un plaidoyer que le pays doit porter à bout de bras pour sauver une enfance sacrifiée », insiste le quotidien.

S’attardant sur le match joué samedi entre le Maroc et l’Algérie pour le compte des quarts de finale de la coupe arabe des nations de football (Qatar-2021), +l’Opinion+ écrit que c’est le fair-play et le football qui ont gagné, précisant que la sportivité des deux équipes était remarquable et l’engagement des joueurs admirable.

Sur la pelouse, l’ambiance est restée tout au long de la rencontre fraternelle et très sportive. En témoignent les nombreuses accolades entre joueurs, les sourires partagés et l’absence totale d’actions inamicales, violentes ou vicieuses, constate le journal.

Au niveau des tribunes, « aucun incident n’a été rapporté », ajoute-t-il, soulignant que la fête footballistique fut belle sous les yeux de Gianni Infantino et de l’ensemble de la planète foot qui a été littéralement émerveillée par l’ambiance enflammée du derby maghrébin.

+Assabah+ revient sur cette défaite qui a «mis à nu» les limites de l’équipe nationale et de ses principaux joueurs. Ni Hafidi, ni El Karti, ni Azaro, ni Bencharcki n’ont su porter le danger devant les cages de Raïss Mboulhi. Les Marocains ont au contraire subi le jeu des Algériens qui constituaient le premier véritable test pour cette équipe depuis le coup d’envoi de la compétition.

Le groupe de Ammouta subit également les effets de l’âge, puisque la majorité des joueurs a dépassé la trentaine. Ce qui n’est pas le cas des Algériens dont une bonne partie des joueurs est née dans les années 2000.

Pour +Al Ahdath Al Maghribia+, si les pronostics de cette rencontre, qui plaçaient le Maroc favori devant l’Algérie, ont été déjoués, c’est à cause de l’état d’esprit des acteurs de ce derby. L’abnégation et la combativité des Algériens a manifestement pris le meilleur sur la volonté et l’expérience de l’équipe marocaine. Le quotidien rappelle également qu’en concédant deux buts lors de cette rencontre, le Maroc a mis fin à une série de trois matchs où ses cages sont restés inviolées.

+Al Massae+ est quant à lui revenu sur les déclarations d’après-match du sélectionneur national. Une sortie médiatique lors de laquelle le coach Houcine Ammouta a admis que son groupe n’a pas été à la hauteur lors du derby.

«Même si nous n’avons pas été au niveau sur les plans technique et tactique, nous avons réussi à revenir au score pour aller jusqu’aux tirs au but», a lâché Ammouta, avant d’ajouter: «Nos joueurs ont perdu des balles simples. Ils n’ont pas respecté les consignes sur le positionnement. Notre équipe n’a même pas été à 50% de ses capacités en comparaison des trois premières rencontres. Il n’y avait pas de concentration sur la rencontre ».

Coupe arabe des nations : L’Algérie se qualifie pour les demi-finales

L’équipe algérienne de football s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe arabe des nations après avoir battu son homologue marocaine, tenante du titre, aux tirs au but (5-3) (2-2 en temps réglementaire et prolongations), samedi à Doha.Devant un public nombreux, les deux équipes n’ont pas présenté un grand jeu durant la première période. Le jeu était plutôt concentré en milieu de terrain avec des occasions timides de part et d’autre.

De retour des vestiaires, l’équipe algérienne s’est montrée très motivée et dynamique en créant une multitude d’occasions de scorer. Suite à une faute du défenseur marocain Mohamed Chibi sur le virevoltant algérien Youssef Blaili, l’arbitre siffle un penalty au profit des Fennecs après avoir consulté la VAR. C’est Yassine Ibrahimi qui s’est chargé avec succès de l’exécuter (62è). Deux minutes plus tard, le défenseur marocain Mohamed Nahiri inscrit le but d’égalisation suite à une reprise de tête d’un coup franc magistralement tiré par Abdelilah Hafidi.

Le temps réglementaire s’achève sur le nul positif (1-1) et les équipes ont dû jouer les prolongations. Même scénario. Youssef Blaili marque un but historique à la 102è minute du jeu sur une frappe surpuissante de plus de 40 mètres qui se loge dans la lucarne, ne laissant absolument aucune chance au gardien marocain Anass Zniti.

Durant la 2ème manche de prolongation, le défenseur marocain égalise le score à la 111ème minute sur un coup de tête splendide. Les deux équipes se sont dirigées vers la séance fatidique des tirs au but qui a tourné en faveur des Algériens sur le score de 5 à 3.

Les Fennecs affronteront en demi-finale le Qatar, pays hôte de cette compétition arabe, alors que l’Egypte croisera le fer contre la Tunisie dans l’autre demi-finale.

Justice et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur le rapport de la présidence du ministère public, la réélection du Maroc au Conseil de l’Organisation maritime internationale et le derby Maroc-Algérie aux quarts de finale de la Coupe arabe des nations à Doha.+Al Massae+ rapporte que le rapport de la présidence du ministère public relève que le nombre de condamnés à mort s’élevait à 76 à la fin de l’année 2020, ajoutant que cette sentence a été prononcée contre des accusés qui ont commis des crimes ayant entrainé la mort de 158 personnes parmi lesquelles se trouvent 17 enfants (9 filles et 7 garçons).

Le rapport souligne qu’en 2019 on comptait 72 condamnés qui attendaient dans les couloirs de la mort l’exécution de leur sentence qui n’aura, peut-être, jamais lieu.

Il faut rappeler que la dernière exécution d’un condamné à mort au Maroc remonte à 1993 quand le commissaire Tabet, accusé d’avoir violé et filmé 500 femmes, a été fusillé six mois après le prononcé du jugement. Le ministère public souligne que 57 condamnés à mort ont été jugés pour des crimes de droit commun et que les 19 autres ont été condamnés pour des actes terroristes.

Le rapport précise, poursuit le quotidien, que la justice ne prononce la peine capitale que dans les cas de force majeure, quand le crime a de graves incidences sur la sécurité des personnes, comme le meurtre aggravé par d’autres crimes (vol, viol et atteinte à la pudeur avec violence).

Le quotidien rapporte que la quasi-totalité des condamnés à mort sont des hommes puisqu’on ne compte que deux femmes ainsi que quatre étrangers. Les condamnés à la peine capitale croupissent dans des quartiers spéciaux dans les prisons du royaume où ils passeront toute leur vie s’ils ne bénéficient pas de grâce royale ou de commutation de leur peine.

+L’Opinion+ fait savoir que le Maroc a été réélu, à une écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2022-2023, et ce, à l’occasion des travaux de la 32ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 6 au 15 décembre.

Candidat à l’un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des Etats membres de l’Organisation, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, précise la même source.

Cette réélection, grâce à laquelle le Maroc entamera son 15ème mandat au sein du Conseil de l’OMI, reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Royaume.

+Al Akhbar+ écrit que quelques heures seulement nous séparent du choc de ce weekend: le derby maghrébin entre le Maroc et l’Algérie lors des quarts de finale de la Coupe arabe FIFA 2021 qui aura lieu samedi à 20h sur la pelouse du stade Al Thamama à Doha.

Le journal s’est attardé sur l’arbitre de la rencontre. La FIFA a en effet choisi un arbitre brésilien pour officier cette rencontre. Il s’agit de Wilton Sampao, qui sera épaulé par des arbitres de touches également brésiliens (Simon Danilo et Perez Bruno). Un Japonais officiera quant à lui en tant que chef de l’arbitrage vidéo.

Selon Al Massae, la sélection marocaine part avec un léger avantage par rapport aux Fennecs puisqu’ils ont pu faire reposer plusieurs joueurs lors de la troisième journée de la phase de groupe, contrairement à l’Algerie de Bouguerra qui a dû batailler jusqu’aux dernières minutes du match face à l’Egypte. C’est donc avec des joueurs relativement frais qu’Ammouta a organisé une séance d’entrainement jeudi consacrée à l’élimination de la fatigue. Une séance qui a vu la présence de tous les joueurs, à l’exception de Ayoub El Amloud qui est toujours indisponible à cause d’une blessure.

Une deuxième séance d’entraînement a eu lieu vendredi, beaucoup plus tactique puisqu’elle intervient vingt-quatre heures avant la rencontre. Les séances de jeudi et vendredi se sont déroulées loin des projecteurs pour préserver la quiétude des éléments de l’équipe nationale A prime.

De son côté, le journal Assabah est revenu sur les déclarations du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ. Ce dernier a rendu visite aux joueurs durant une séance d’entrainement. Le patron de la FRMF a assuré que les joueurs étaient prêts pour la rencontre, après avoir assuré s’être déplacé à Doha spécialement pour encourager l’équipe nationale.

Sahara: le Tchad réaffirme la primauté du rôle de l’ONU dans la résolution du conflit

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu ce vendredi à Rabat avec son homologue tchadien Chérif Mahamat Zene.Au cours de cet entretien, le responsable tchadien a réaffirmé la position de son pays quant à la primauté du rôle des Nations Unies dans la résolution du conflit régional autour du Sahara.

Lors d’un point de presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie tchadienne a indiqué que son pays a appelé l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, « à redynamiser le processus des pourparlers conformément à l’esprit de la résolution pertinente du conseil de sécurité 2602 ».

Pour sa part,  Bourita a tenu à saluer la République du Tchad pour sa position constructive sur la question du Sahara, rappelant que cet État africain avait retiré sa reconnaissance de la pseudo « rasd » en 2006. Il a aussi mis en exergue le soutien du Tchad à l’approche constructive adoptée par l’Union africaine (UA) vis-à-vis de ce conflit régional artificiel.

Bourita a, en outre, souligné que ses entretiens avec son homologue tchadien ont également été l’occasion de coordonner les positions et les vues des deux pays sur nombre de questions se rapportant à l’Afrique de l’Ouest, à la région du Sahel et à la CEN-SAD, en vue de la redynamisation de ses instances pour assurer pleinement son rôle en matière de paix et de stabilité dans les pays membres.

Recherché par Interpol, un Néerlandais tombe dans les filets de la police marocaine

Les forces sécuritaires de la ville de Fès ont interpellé, vendredi, un ressortissant néerlandais qui faisait l’objet d’une notice rouge émise par l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), pour implication présumée dans un crime d’homicide volontaire.La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a fait savoir, dans un communiqué, que l’interpellation de cet étranger intervient dans le cadre de l’adhésion des services de cette direction aux relations de la coopération internationale dans les domaines sécuritaires, particulièrement la poursuite et l’appréhension des personnes recherchées au niveau international.

Selon les informations disponibles, le mis en cause était recherché en vertu d’une notice rouge de l’Interpol, émise sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires néerlandaises, pour implication présumée dans un crime d’homicide volontaire perpétré en 2010 contre son épouse, précise le communiqué.

Le suspect a été placé en garde à vue sur ordre du parquet compétent, en attendant qu’il soit soumis aux autorités judiciaires chargées de statuer sur les demandes d’extradition des criminels, conformément aux textes juridiques nationaux et aux conventions internationales y afférentes, a conclu la DGSN.

Le Maroc et le Tchad signent deux accords de coopération

Le Maroc et le Tchad ont signé, vendredi à Rabat, deux accords de coopération dans les domaines du transport international routier et de la logistique et un Mémorandum d’entente relatif à l’octroi de bourses d’études et de stages au Maroc.Ces accords ont été paraphés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue tchadien, M. Chérif Mahamat Zene, actuellement en visite de travail dans le Royaume.

Le premier accord relatif aux transports routiers internationaux de voyageurs, de marchandises et de transit vise l’organisation des transports routiers internationaux de marchandises et de voyageurs entre les deux pays ou en transit par leurs territoires.

Le deuxième accord-cadre de coopération ayant trait au domaine de la logistique tend, pour sa part, à établir une approche mutuellement bénéfique pour la coopération dans le cadre du développement du secteur de la logistique dans les deux pays.

Quant au Mémorandum d’entente relatif à l’octroi de bourses d’études et de stages au Maroc, il a pour but de promouvoir davantage la coopération maroco-tchadienne dans les domaines culturel, scientifique, technique et socio-économique, ainsi que dans les secteurs où cette coopération s’avérerait opportune, à travers notamment l’octroi de bourses d’études, l’organisation de stages de formation et de perfectionnement, l’envoi d’experts et l’échange de visites de responsables.

Lors d’un point de presse conjoint à l’issue des entretiens entre les deux ministres, M. Bourita a relevé que la visite du chef de la diplomatie tchadienne a été une occasion pour raffermir les relations solides et historiques liant les deux pays.

Le ministre a indiqué que le Maroc et le Tchad ont convenu de tenir la commission mixte en mars 2022, afin de renforcer le cadre juridique qui, au cours des deux dernières années, a été marqué par la signature de six conventions.

Cette commission mixte, a précisé M. Bourita, sera une occasion idoine pour réunir les hommes d’affaires des deux pays, ajoutant que le secteur privé marocain a une forte présence au Tchad dans divers domaines, notamment le secteur bancaire, les télécommunications, la construction et les infrastructures.

Concernant la question de la formation, le ministre a fait savoir qu’elle a toujours été un élément essentiel dans les relations bilatérales, rappelant que le Maroc a formé plus de 1.000 cadres tchadiens.

« Aujourd’hui, les deux pays se sont mis d’accord pour augmenter le nombre de bourses marocaines accordées aux Tchadiens pour atteindre 150 bourses annuellement dans la formation académique, professionnelle et des cadres », a-t-il fait savoir.

Pour sa part, M. Mahamat Zene a souligné que sa visite de travail dans le Royaume s’inscrit dans le cadre du resserrement des liens bilatéraux et de la consolidation des relations politiques au sujet des questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Le Tchad et le Maroc entretiennent d’excellentes relations de fraternité et de coopération de plus en plus renforcées et étendues à divers domaines, conformément aux Hautes Instructions des Chefs d’État des deux pays, s’est-il félicité.

Le chef de la diplomatie tchadienne a souligné avoir passé en revue, lors de ses entretiens avec son homologue marocain, l’état de la coopération bilatérale « constante », tout en saluant avec grande satisfaction son développement « dynamique et diversifié » qui incite à promouvoir davantage les échanges multiformes à tous les niveaux, y compris les consultations politiques.

 Dans ce sens, il a réitéré la volonté du Tchad de donner un nouvel élan à la coopération économique et commerciale avec le Maroc ainsi qu’aux investissements, tout en invitant les opérateurs et acteurs économiques marocains et tchadiens à explorer toutes les opportunités offertes par les deux pays, en vue de concevoir des initiatives et projets d’investissements communs.

 M. Mahamat Zene a aussi fait savoir que de nouveaux accords seront conclus lors de la prochaine réunion de la commission mixte, prévue au Maroc, en vue d’élargir les champs de coopération bilatérale à d’autres domaines non encore exploités.

Le Maroc réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale pour la période 2022-2023

Le Maroc a été réélu, à une écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2022-2023, et ce, à l’occasion des travaux de la 32ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 6 au 15 décembre, indique vendredi le ministère marocain des Affaires étrangères.Candidat à l’un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des Etats membres de l’Organisation, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, précise la même source.

Cette réélection, grâce à laquelle le Maroc entamera son 15ème mandat au sein du Conseil de l’OMI, reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Royaume.

Nation maritime par excellence par sa position géostratégique, sa longue tradition navale et le potentiel maritime que lui offrent ses 3.500 kilomètres de côtes s’étalant sur ses façades maritimes méditerranéenne et atlantique, le Royaume apporte une contribution substantielle à la réalisation du mandat de l’OMI, dont il est membre depuis 1962.

En tant que membre du Conseil, le Maroc poursuivra son action pour la mise en œuvre des objectifs définis dans la stratégie de l’Organisation dans les domaines de la protection de l’environnement, des changements climatiques, de la sécurité et de la sûreté des navires, de l’évolution technique et de la formation des gens de mer, assure le ministère.

L’Organisation Maritime Internationale est une institution spécialisée des Nations Unies, chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires.

Le Conseil de l’OMI, composé de quarante membres, est l’instance chargée de la supervision de ses travaux et de la coordination des activités des organes de l’Organisation.

La CAN de handball au Maroc reportée (CAHB)

La Confédération africaine de handball (CAHB) a décidé, ce jeudi 9 décembre, de reporter la Coupe d’Afrique des nations de handball, prévue du 13 au 23 janvier 2022 à Guelmim et à Laâyoune, au Maroc.“Suite aux recours enregistrés au Secrétariat de la Confédération africaine de handball (CAHB) après le Tirage au Sort, le Comité Exécutif, réuni en session extraordinaire, jeudi 9 décembre 2021, par visioconférence, a pris une mesure de report de la 25ème Coupe d‘Afrique des Nations Seniors Hommes, au–delà du mois de janvier 2022”, a écrit l’instance panafricaine dans un communiqué officiel.

“Le Conseil de la Confédération africaine de handball procèdera à un examen approfondi du dossier, au cours de sa session prévue le 28 décembre 2021, en vue d‘une suite diligente”, poursuit la CAHB sans toutefois préciser la nature des recours et leurs auteurs.

La CAHB s’excuse pour tous les désagréments causés dans la préparation des sélections nationales retenues pour prendre part à cette compétition.