Agriculture: objectifs atteints pour le Plan Maroc vert (chef du gouvernement)

Objectifs atteints pour le Plan Maroc Vert (PVM), lancé en 2008 pour faire du secteur agricole marocain un levier de croissance du pays.C’est ce que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé ce mardi à la Chambre des conseillers où s’est tenue la séance plénière mensuelle au thème « Le plan Génération Green et les enjeux du développement rural et de la justice sociale ».

« Dix ans après son lancement, le Plan Maroc Vert (PMV) a atteint l’ambition et les objectifs escomptés, constituant ainsi un levier essentiel de développement du monde rural au cours de la dernière décennie », a-t-il indiqué.

Akhannouch a expliqué que « depuis son lancement en 2008 par le Roi, le Plan Maroc vert a constitué un véritable mécanisme de développement économique et social, notamment au profit des différentes catégories d’agriculteurs qui forment l’essentiel de la population rurale ».

Chiffres à l’appui, Akhannouch a précisé que sur le plan économique, le produit intérieur brut agricole a augmenté de 5,25% en moyenne annuelle, contre 3,8% pour les autres secteurs. En termes de création de richesse, elle a doublé passant de 65 milliards de dirhams (6,2 milliards d’euros) en 2008 à 125 milliards de DH (19,7 milliards d’euros) à fin 2018.

Par ailleurs, la contribution du secteur agricole aux points de croissance économique nationale à hauteur de 17,3% au cours de la période allant de 2008 à 2018, au lieu de 7,3% enregistrés au cours de la période 1998-2008.

Le secteur contribue également, selon Akhannouch, à hauteur de 13% du produit intérieur brut et 13% des exportations, lesquelles se sont élevées en 2019 à environ 40 milliards de DH, soit 2,8 fois la valeur enregistrée en 2009 (14,2 MMDH).

Sur le plan social, le Chef du gouvernement a souligné que le PMV a placé les petits et moyens agriculteurs au centre de tous ses programmes et interventions, faisant savoir que plus de 43 milliards de DH d’investissements ont été adressés à cette catégorie. De même, plus de 733.000 personnes ont bénéficié des projets du second pilier, à travers 989 projets ayant mobilisé un budget de 14,5 milliards de DH.

Les programmes d’aménagement hydro-agricoles ont aussi participé à l’amélioration des revenus de plus de 190.000 petits et moyens agriculteurs, réalisant une valeur ajoutée pour chaque hectare irrigué comprise entre 5.000 et 10.000 dirhams par an, a poursuivi le Chef du gouvernement.

Le PMV a également permis la création de 342.000 emplois supplémentaires, ainsi que l’augmentation du nombre de jours de travail par an pour chaque travailleur, qui est passé de 110 à 140 jours/an, grâce à l’expansion des espaces cultivés, la diversification des cultures et l’amélioration de la production, a-t-il noté, soulignant que le secteur représente plus de 72% de l’emploi rural et contribue à la promotion de l’emploi et des revenus et à la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

Maroc : Fès, la capitale spirituelle célèbre sa journée annuelle

Riche de ses douze siècles d’existence et de son rayonnement mondial, la capitale spirituelle du Royaume a célébré, ce mardi, sa journée annuelle proclamée en janvier 2011 et qui coïncide avec la pose en l’an 808 de ses premières fondations.Réputée mondialement comme cité gardienne de son patrimoine, ouverte sur le monde et attachée à son style de vie, la ville de Fès, capitale spirituelle du Maroc a rendez-vous le 4 du mois de janvier de chaque année avec cette journée, devenue au fil des ans une messe publique de débat, de questionnement et d’initiatives.

Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, la cité Idrisside subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées, son université Al Quaraouiyine, outre ses 1.200 ateliers d’artisanat d’art et ses grandes tanneries traditionnelles. La cité, un espace d’art et de culture et de spiritualité par excellence, constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides Borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais tant bien que mal à retrouver son lustre d’antan et à relever les défis pour assurer son développement local et favoriser son décollage économique.

La Journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011, à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective de la ville, d’accompagner son expansion urbanistique et la remettre sur les rails du développement durable.

CAN 2021 : un joli chèque pour le vainqueur

La Confédération africaine de football (Caf) a rehaussé la prime de victoire pour le vainqueur de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.Voilà une nouvelle qui devrait motiver les 24 sélections nationales qui prendront part à la Can qui débute dimanche 9 janvier au Cameroun. Le vainqueur de cette édition percevra plus que ce que les Fennecs d’Algérie avaient reçu (2 milliards 882 millions de FCFA) lors de son sacre en Egypte en 2019.

Pour cette édition au pays des Lions indomptables, le futur lauréat recevra une gratification record de 4,4 millions d’euros (2 milliards 882 millions Fcfa) pendant que le finaliste se consolera avec une prime de 2,64 millions d’euros (1 milliard 729 millions). 

Les sélections éliminées en demi-finale toucheront 2,2 millions d’euros (1 milliard 441 millions) et les équipes qui s’arrêtent en quart de finale repartiront avec une enveloppe de 703.361 euros (460 millions de FCFA).

La 33ème édition de la Can est prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. L’Algérie tenante du titre s’était imposée en finale en 2019 en Egypte devant le Sénégal au stade national du Caire (1-0).

Toutes les récompenses de la CAN 2022 (2021)

Gagnant de l’édition : 4,4 millions d’euros

Finaliste : 2,64 millions d’euros

Troisième et demi-finaliste : 2,2 millions d’euros chacun

Quart de finaliste : 703.361 mille euros

Santé et social au menu des quotidiens marocains

Les répercussions de la pandémie de Covid-19 et le phénomène des addictions au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+L’Opinion+ écrit que la récente flambée des cas de Covid, enregistrée lors des dernières 48 heures, notamment dans la Région de Casablanca-Settat, remet la pandémie au centre des préoccupations, évoquant la crainte d’un durcissement des mesures restrictives, surtout après la décision récente du ministère de l’Enseignement supérieur de privilégier le recours au distanciel pour la tenue des cours et des examens.

Cette donne est confortée par les récentes déclarations de la tutelle qui juge la situation épidémiologique alarmante, et évoque un manque de données sur la prolifération du variant Omicron au niveau national, souligne la publication.

Une absence de Data qui n’a pas empêché le ministère d’envisager une recrudescence des cas de contamination à court terme, tout en appelant à une généralisation de la troisième dose, nécessaire au maintien de l’immunité collective, ajoute-t-il.

Cette rechute épidémiologique survient alors que la fin 2021 a enregistré plusieurs signes encourageants, particulièrement au niveau économique, avec un renforcement des principaux postes d’exportation et une reprise au niveau de la place de Casablanca, constate-t-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ relève que cette année démarre dans une conjoncture sanitaire toujours sinon plus tendue, au vu de l’inquiétante propagation du variant Omicron, mais que malgré toute l’adversité et le climat d’incertitude qui se prolonge depuis presque deux ans, l’année 2022 commence aussi avec des espérances et une note d’optimisme qui ne peuvent être que bien fondées.

Pour le journal, un des enjeux de 2022 sera justement de conforter la confiance des opérateurs acquise en 2021 et d’en faire une tache d’huile pour l’étendre aux secteurs encore déprimés.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le phénomène des addictions au Maroc, dont une étude vient d’être dévoilée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), soutient que ces addictions, définies jusque-là comme une détérioration involontaire de la santé, doivent d’abord être reconnues par les assurances comme maladies.

Le quotidien estime également que les entreprises qui vendent ces services à « fort potentiel addictif » pourraient être mises à contribution pour « traiter leurs clients qui dérivent ».

« Mais l’Etat sera-t-il d’accord? Il leur soutire 9% de ses recettes fiscales. C’est un vrai casse-tête économico-social dont le CESE a montré la gravité », relève-t-il, appelant les législateurs à « agir » pour trouver des solutions et à « ne pas se cacher derrière les discours moralisateurs ».

La Rétrospective 2021 au menu des hebdomadaires marocains

La rétrospective 2021 est le sujet principal traité par les la presse hebdomadaire.+Challenge+ écrit que « malgré les contraintes, très fortes, nous avons traversé 2021 avec un minimum de dégâts », comparativement à des pays similaires, et ce sur le plan économique et sanitaire, alors que pour le reste, « nous sommes logés à la même enseigne ».

Sauf que grâce à la vision de SM le Roi, « nous lançons un train de réformes structurantes, essentielles, qui nous projettent dans l’avenir », fait remarquer l’hebdomadaire.

Il estime, par ailleurs, que 2022 « est une année charnière », où « il faut absolument tenir les agendas, même si les contraintes s’amoncellent », notant que sur le plan économique, les prévisions du gouvernement sont « réalistes ».

+La Vie Eco+ estime que 2021 aura été une année « dose de rappel », voire une troisième dose pour le « boost ».

Et depuis l’apparition de la nouvelle souche, baptisée Omicron, à la propagation explosive, l’année 2021 se termine sur un « remake » de 2020, plus pandémique mais, cette fois-ci, avec un monde mieux préparé, constate le journal.

Au fil des vagues qui se sont succédé se fait aussi l’apprentissage de la gestion de la situation de crise sanitaire et de ses répercussions économiques et sociales, relève-t-il, notant que le Maroc a déployé, depuis 2020 et tout au long de 2021, toutes sortes de programmes et de mécanismes pour préserver, certes, les vies humaines d’abord, mais aussi les revenus, les emplois, la cohésion et la mobilisation.

+Le Temps+ indique que l’année qui s’achève « nous aura laissé un maelström de sentiments, d’impressions, d’expériences et de souvenirs marquants à tous les plans ».

On a eu droit, une année durant, à « un condensé de tous les extrêmes » et « beaucoup d’entre nous en sortent durablement, peut-être définitivement, changés », relève la publication.

Maroc : Création de l’Observatoire international pour la préservation du patrimoine gnaoui

L’Observatoire international pour la préservation du patrimoine gnaoui et la créativité culturelle a vu le jour à Marrakech, à l’initiative d’une pléiade de maâlems et de jeunes talents de l’art gnaoui.Lors de l’assemblée constitutive de l’Observatoire, tenue en présence d’une brochette d’intellectuels spécialisés dans le patrimoine et l’histoire millénaire issus de plusieurs villes du Royaume, Othman Hamiti a été élu président de cette structure.

« L’idée de créer l’Observatoire international pour la préservation du patrimoine Gnaoui a germé dans la tête de nombreux maâlems de l’art gnaoui depuis la mise en place de l’Association « Folklore de Marrakech pour les œuvres sociales » en 2016 avant de changer son nom pour devenir l’Association Hamiti pour la culture et la créativité artistique », a souligné Othman Hamiti.

Cette ambition, a-t-il relevé, s’est renforcée par la décision, à Bogota (Colombie) en 2019, du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) d’inscrire l’art et la musique Gnaoui sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l’humanité.

Et d’ajouter que la création de cette structure contribuerait à fédérer tous les efforts pour préserver le patrimoine de l’art Gnaoua et le promouvoir dans le cadre d’une vision renouvelée qui bâtit des ponts entre les différentes générations d’artistes gnaouis surtout entre les pionniers et les jeunes.

La création de l’observatoire a pour objectif d’insuffler une nouvelle dynamique à l’art Gnaoui, à travers la préservation du patrimoine gnaoui et la créativité culturelle en tant que levier pour la promotion des valeurs de paix, de coexistence et de fraternité et le rejet de la violence, de la haine et de l’extrémisme sous toutes leurs formes.

Il vise également à ériger un pont de dialogue entre les maâlems et les jeunes qui porteront le flambeau de l’art Gnaoui, à mettre en place un nouveau modèle de développement pour la promotion du patrimoine gnaoui, afin de consacrer son rayonnement à l’international, et à organiser des séances de formation et des séminaires aux niveaux national et international pour promouvoir ce patrimoine culturel millénaire.

La rétrospective 2021et le phénomène de l’addiction au menu des quotidiens marocains

La rétrospective de l’année 2021et le phénomène de l’addiction chez les Marocains est les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que malgré la pandémie, l’année 2021 fut une année de grands changements avec l’organisation réussie des élections, qui ont débouché sur une refonte du paysage politique du pays.

Sur le plan économique et en dépit de certains secteurs comme le tourisme et l’événementiel qui souffrent des effets de la crise sanitaire, tous les autres domaines s’en sortent plutôt pas mal, le pays affichant même l’une des plus importantes performances en termes de croissance économique dans toute la région, constate le journal.

Ceci montre une véritable résilience de l’économie nationale et une réelle volonté gouvernementale pour, très vite, revenir au rythme d’avant la crise de Covid-19, relève-t-il.

Si 2021 fût l’année des premiers préparatifs, 2022 va être sans nul doute l’année des déploiements effectifs des mesures promises sur le plan social, fait-il remarquer.

+L’Économiste+ écrit que l’exercice de la rétrospective est aisé, mais celui de la prospective est complexe face à une pandémie qui ne veut décidément pas nous lâcher, soulignant que l’année 2022 sera le crash-test: trouver le difficile équilibre entre la protection de la santé et de l’économie qui ne peut plus supporter les effets dévastateurs de la pandémie.

Qu’on le veuille ou non, c’est la performance économique d’ensemble qui va conditionner nos ambitions à concrétiser dans les années à venir, estime la publication.

Après avoir découvert nos failles, il a fallu aller « débusquer » la relance dans des « recoins insoupçonnés » d’innovation et de transformation de la société, et mettre en place toute une stratégie de relance et de grandes réformes, souligne-t-il, notant qu’aujourd’hui, tout l’enjeu sera de la mettre en action coordonnée et de « rebrancher tout ce qui a été déconnecté ».

+Assabah+ se fait l’écho d’une première enquête réalisée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur le phénomène de l’addiction chez les Marocains. Le Conseil a émis un avis consécutif à une auto-saisine.

Selon le journal, ce sont aujourd’hui des millions de Marocains qui sont addicts à la cigarette et aux jeux de hasard, tandis que des milliers de personnes sont accros à l’héroïne et à la cocaïne. Le problème est que la lutte contre l’addiction se heurte à des obstacles économiques que les responsables n’arrivent pas à dépasser.

En effet, parmi les révélations de cette étude, l’économie de l’addiction a pris tellement d’ampleur au Maroc qu’elle représenterait aujourd’hui pas moins de 3% du PIB. Elle est même qualifiée désormais de phénomène structurel qui impacte toute l’économie nationale, y compris les finances publiques.

D’après la même source, les produits, activités et services non interdits, mais qui peuvent tout de même être sources d’addiction, génèrent un chiffre d’affaires de plus de 32 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 9,1% des revenus fiscaux que dégage l’Etat chaque année.

Dans le détail, ajoute le quotidien, le tabac draine à lui seul des revenus de 17 milliards de dirhams, soit cinq fois plus que le budget que réserve chaque année le ministère de la Santé à l’investissement dans le secteur.

Face à l’ampleur de ces chiffres, générés pourtant par des activités purement formelles, le CESE recommande de réserver au moins 10% de ces revenus au financement des soins, à la recherche et à la prévention de l’addiction. L’objectif étant de réduire l’impact de l’économie de l’addiction sur les Marocains dont elle se nourrit.

Sur un autre registre, le quotidien fait un focus sur d’autres chiffres révélés par le Conseil. Ils concernent l’addiction chez les jeunes. Ainsi, est-il relevé, sur les 6 millions de fumeurs recensés au Maroc, plus d’un demi-million serait des mineurs âgés de moins de 18 ans, contre 5,4 millions d’adultes. Tous ces fumeurs consomment, chaque année, plus de 15 milliards de cigarettes, avec tous les méfaits que cela cause pour leur santé et celle de leurs proches.

Le même constat est dressé au niveau des jeux du hasard. Les estimations parlent aujourd’hui d’un nombre compris entre 2,8 et 3,3 millions de Marocains qui s’adonnent régulièrement aux paris. Au moins 40% d’entre eux seraient des personnes présentant des risques « d’excès » qui pourrait rendre ces jeux dangereux pour eux.

Maroc: pas de prolongation des vacances scolaires

Contrairement aux rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux, les établissements scolaires rouvriront leurs portes lundi prochain après une semaine de vacances. C’est ce que le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a affirmé lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement. »Tous les élèves vont regagner leurs classes lundi prochain et il n’y aura pas de prolongation des vacances scolaires », a-t-il assuré, ajoutant que le ministère de l’Éducation nationale s’emploiera à renforcer les mesures préventives appliquées au sein des écoles.

Il a, par ailleurs, souligné que les efforts déployés par le Royaume lui ont fait éviter un revers épidémique qui aurait affecté le secteur économique.

« Nous avons constaté une augmentation des cas d’infection au COVID-19 au cours de la dernière période, malgré les mesures préventives et les importants efforts de vaccination », a-t-il mis en garde, ajoutant qu' »il a été prouvé scientifiquement que si nous n’avions pas pris ces mesures, la situation aurait été différente », tant au niveau des pertes humaines qu’au niveau économique.

Et d’ajouter que les décisions prises par le pouvoir exécutif, sur la base des recommandations du comité scientifique, ont contribué à la préservation des acquis économiques, tout en évitant de recourir aux dures décisions appliquées actuellement par certains pays du voisinage européen, tels que la fermeture complète et la quarantaine.

Les mesures de fermeture dépendent de l’amélioration de la situation épidémiologique qui prévaut dans le voisinage, a-t-il fait noter, ajoutant que le gouvernement s’orienterait vers l’assouplissement des mesures en cas d’amélioration de la situation.

Maroc: Les transferts de la diaspora en forte hausse malgré la pandémie

En dépit de la crise Covid-19 et ses répercussions sur les économies, les transferts de la diaspora marocaine ont poursuivi leur hausse au cours des neufs premiers mois de 2021.En effet, les envois de fonds réalisés par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) se sont élevés à plus de 86,48 milliards de dirhams (8,2 millions d’euros) à fin novembre 2021, contre 61,29 milliards de DH (5,8 millions d’euros) une année auparavant, selon l’Office des changes.

Ces transferts ressortent ainsi en hausse de 41,1% ou de 25,187 milliards DH (1 euro = 10,47 DH), précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de novembre.

Ce bulletin fait aussi état d’un excédent de la balance des échanges de services en hausse de 5,9% à plus de 59,94 milliards DH.

Dans le détail, les exportations se sont améliorées de 9,1% pour se situer à 127,5 milliards DH à fin novembre 2021, et les importations ont augmenté de 12% à plus de 67,55 milliards DH.

Les voyages, principale composante des échanges de services, ont affiché un solde excédentaire quasiment stable par rapport à fin novembre 2020. Par rapport au même mois de 2019, période avant la crise de Covid-19, ce solde a enregistré une nette baisse de 58,7%.

En effet, les recettes voyages se sont situées à 31,96 milliards DH à fin novembre 2021, contre 31,72 milliards DH à fin novembre 2020.

Quant aux dépenses, elles se sont établies à 9,8 milliards DH à fin novembre 2021 contre 9,58 milliards DH une année auparavant.

Recherche scientifique, bilan de 2021 et pass vaccinal au menu des quotidiens marocains

La recherche scientifique, le bilan de l’année 2021 et l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la recherche scientifique au Maroc, déplore que la recherche scientifique soit encore visiblement reléguée aux derniers rangs des priorités au moment où paradoxalement ce sujet fait l’unanimité, précisant que le budget annuel de la recherche scientifique dans les universités marocaines ne dépasse pas les 200 millions de dirhams, soit environ 0,02% du PIB.

« Un niveau honteusement bas » pour une économie qui se projette déjà dans le futur et qui ambitionne de devenir émergente, créatrice de valeur ajoutée et, surtout, moins dépendante de l’étranger dans beaucoup de secteurs, estime le journal.

Il attribue la responsabilité de cette situation aussi bien à l’État qu’aux opérateurs économiques qui, étant les premiers bénéficiaires des fruits de la recherche et de l’innovation, sont censés aussi être les premiers investisseurs dans la R&D.

+L’Opinion+, qui aborde le bilan de l’année 2021, écrit que cette année reste avant tout l’année du retour à « un semblant de vie normale », notamment après l’assouplissement des mesures restrictives suite à l’amélioration de la situation épidémiologique.

2021 a été une année chargée en événements politiques, notamment des élections générales réussies avec un taux de participation record, particulièrement dans les provinces du Sud, le lancement officiel du Nouveau Modèle de Développement, la mise en œuvre du chantier de la couverture sociale généralisée ou encore le lancement d’exploitation de gisements de gaz onshore et offshore, ajoute la publication.

2021 sera aussi remémorée comme l’année de la fin du double jeu sur le dossier du Sahara, ajoute-t-il, constatant que dorénavant les provinces du Sud ne pourront être exclues des partenariats conclus avec le Royaume.

+L’Économiste+, qui revient sur l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, une mesure contestée par les avocats, écrit que pour mettre fin aux contestations des avocats, le ministre de la Justice s’est dit “ouvert à toute solution”, mais que “sur l’annulation de la disposition qui relève de la loi, il demeure intraitable”.

Certes, cette épreuve a “cimenté” les avocats au point de paraître comme une force compacte que le système judiciaire doit “calculer” avant d’entreprendre toute tentative de réforme.

Cependant, dans l’opinion publique, leur image risque de “prendre de nouveaux coups”, puisqu’ils sont “des citoyens comme tout le monde” et qu’ils “doivent par conséquent se soumettre aux procédures de contrôle en vigueur”, relève-t-il.

Maroc: un apprenti terroriste déféré au parquet

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) au Maroc, a déféré au Parquet en charge des affaires de terrorisme et d’extrémisme, un extrémiste partisan de l’organisation dite « Etat islamique » qui s’activait dans la région de Sala Al Jadida (Salé).Interpellé il a quelques jours par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), un jeune sympathisant de l’organisation terroriste « Etat Islamique » vient d’être déféré devant le parquet anti-terroriste. Agé d’à peine 24 ans, cet extrémiste s’essayait à la fabrication d’engins explosifs, indique mercredi un communiqué du BCIJ.

Le suspect s’était filmé en train de prêter allégeance à l’organisation terroriste « Daech ». Au départ, il a envisagé de rejoindre les camps de cette organisation à l’étranger. Mais finalement il a décidé de planifier un projet terroriste au Maroc en utilisant les gros moyens.

Le prévenu a tenté deux fois de fabriquer des bombes. Les perquisitions effectuées à son domicile ont ainsi permis de saisir des appareils électroniques, du matériel et des résidus de produits ayant servi dans la préparation d’explosifs toute une armada confiée à la police scientifique.

L’apprenti terroriste avait même téléchargé des manuscrits et photos expliquant, de manière pratique, le mode de fabrication et d’activation des explosifs, soit dans le cadre d’opérations suicides ou d’actionnement à distance. Il avait même des « guides » de fabrication de substances toxiques et des composantes entrant dans leur préparation, ainsi qu’un inventaire détaillé sur les méthodes et techniques du terrorisme individuel. L’homme a aussi étudié des techniques d’assaut contre les prisons et des confrontations avec les forces publiques.

Les expertises techniques et les investigations réalisées ont également prouvé que le suspect avait atteint un stade avancé dans son projet terroriste, augurant d’un passage à l’exécution de son plan destructeur, après avoir mené plusieurs expériences sur la préparation et le montage d’engins explosifs devant être utilisés dans des opérations terroristes, relève le BCIJ.

Cet élément extrémiste, qui a prêté allégeance à l’organisation terroriste « Daech », a été interpelé le 16 décembre par le BCIJ dans le cadre d’une opération de coordination et de coopération entre les services de la DGST et de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN)  et les services de renseignements et les agences d’application de la loi aux Etats-Unis.

Maroc/Vaccin: Le délai d’éligibilité de la dose de rappel réduit à 4 mois

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, mercredi, que les personnes ayant reçu la deuxième dose du vaccin anti-Covid peuvent recevoir la troisième dose de rappel après quatre mois.Dans un communiqué, le ministère a indiqué que le rappel vaccinal peut être administré 4 mois après la dernière injection de vaccin à double dose (Pfizer-BioNTech, Sinopharm ou AstraZeneca) et 4 semaines après l’injection unique de Janssen.

Les personnes concernées, ajoute le ministère de la Santé, recevront un SMS sur leur téléphone leur rappelant leur éligibilité à ce booster shot, qui se fait dans tous les centres de vaccination sans condition d’adresse de résidence.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale prévient une nouvelle fois que la possibilité d’une rechute épidémique reste très probable, compte tenu de la hausse remarquable du nombre de cas de contamination et de foyers épidémiques, notamment familiaux.

La tutelle appelle ainsi tous les citoyens à accélérer la prise des première, deuxième et troisième doses, en s’engageant pleinement à prendre des mesures préventives individuelles et collectives, y compris la nécessité de porter correctement un masque, de se laver fréquemment les mains ou encore la stérilisation avec un désinfectant à base d’alcool, et éviter les rassemblements inutiles.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la mise en place de conseillers-clients par la Douane et les enjeux du sourcing local sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+Al Bayane+, qui revient sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, estime que la rigueur et la sagesse diplomatique dont fait preuve le Maroc aujourd’hui sont en mesure de déjouer les menées mises en œuvre par certains pays de la région pour nuire à notre première cause nationale.

Pour le journal, l’action diplomatique marocaine repose sur un socle solide: la clairvoyance de SM le Roi et la « communion indéfectible » du peuple autour de la légitimité et de la justesse de la cause.

« Notre nation a pu s’immuniser, en s’appuyant sur ce socle unifié pour mettre sur orbite un rapport de force équilibré et repousser les offensives captieuses », ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui évoque la récente note de la Ligue arabe demandant d’adopter la carte entière du Maroc dans les différents évènements, indique que cette initiative s’affiche à la faveur d’un changement mondial de paradigme sur la question du Sahara.

En plus des voisins régionaux et des partenaires traditionnels, des pays occidentaux, qui avaient des relations distendues avec le Royaume, s’alignent de plus en plus à la cause marocaine, sous le voile de la reconnaissance du Plan d’autonomie proposé par le Royaume pour ses provinces du Sud, constate le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la mise en place de conseillers-clients par l’Administration des douanes et des impôts indirects (ADII), rapporte que la mission de ce nouveau corps de fonctionnaires, une première dans l’histoire de l’administration publique marocaine, sera d’apporter aux entreprises l’accompagnement et le soutien dans leurs opérations douanières.

Le quotidien souligne que le fait d’utiliser le terme de « client » à la place de l’usager de service public dénote en soi « un changement de taille dans le mindset ».

D’un autre côté, la Douane étant représentative par excellence de la notion d’administration puissante aux pouvoirs régaliens, sa démarche « client » est également la consécration d’un nouveau rôle de l’administration, l’accompagnement et la facilitation, ajoute-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du sourcing local, écrit que privilégier le « Made in Morocco » est la nouvelle devise des acteurs de référence dans la grande distribution qui ont lancé des opérations pour maximiser le sourcing Maroc.

L’enjeu est de soutenir la relance des secteurs productifs, réduire la dépendance aux importations et surtout monter en compétitivité, explique la publication.

« C’est le challenge de la souveraineté industrielle. Tout le défi est là, car consommer marocain est bien, mais encore faut-il disposer de produits de qualité et aux standards internationaux », relève-t-il.

Le Maroc recense 76 cas du variant Omicron (ministre)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb a annoncé que le Royaume a recensé 76 nouveaux cas confirmés du nouveau variant « Omicron », depuis l’apparition du premier cas en date du 15 décembre 2021, notant que 246 cas suspects d’infection par ce variant ont été enregistrés.Le ministre, qui était l’invité mardi de la première chaine de télévision marocaine, a révélé que le premier cas du nouveau mutant « Omicron » au Maroc a été admis en réanimation. Il s’agit, selon lui, d’une femme, qui a reçu en retard la troisième dose de rappel du vaccin contre le Covid 19, malgré le dépassement de sa durée.

Pour lui, la hausse du nombre de cas d’Omicron menace la situation épidémiologique dans le Royaume, qui a réalisé des acquis au cours des dernières semaines, expliquant que la propagation d’Omicron renforce les craintes d’une rechute épidémiologique, d’autant plus que ce variant reste cinq fois plus rapide que celui de Delta.

Le ministre a déclaré que l’erreur courante selon laquelle Omicron reste moins létal que Delta ignore un facteur important qui consiste en sa propagation rapide, ce qui menace les personnes vulnérables.

Le ministre de la Santé a appelé à une implication rapide et large des citoyens, dans la campagne nationale de vaccination, à se faire vacciner de la troisième dose de rappel et à respecter les mesures préventives individuelles et collectives, notamment le port correct d’un masque, et le lavage fréquent des mains, soulignant la nécessité d’une préparation permanente pour faire face à tout revers épidémique.

Ligue des champions d’Afrique : Le Raja et le Wydad de Casablanca dans les poules B et D

Le tirage au sort de la Ligue des champions d’Afrique, effectué mardi, a mis le Raja de Casablanca dans le groupe B aux côtés notamment des Algériens de ES Sétif, alors que le Wydad se retrouve dans la poule D et aura comme principal adversaire le Zamalek d’Égypte.Triples champions de la compétition (1989, 1997 et 1999), le Raja de Casablanca sera également opposé au Horoya (Guinée) et à AmaZulu (Afrique du Sud).

Pour sa part, le Wydad, champion de la C1 en 1992 et 2017, affrontera les Angolais de Petro Atletico et ceux de GD Sagrada Esperança.

Les premiers matchs de la phase de poules auront lieu les 11 et 12 février, alors que les ultimes rencontres se dérouleront les 1er et 2 avril.

Voici, par ailleurs la composition des groupes:

– Groupe A Al Ahly (Égypte) – Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) – Al Hilal (Soudan) – Al Merreikh (Soudan)

– Groupe B Raja (Maroc) – Horoya (Guinée) – ES Sétif (Algérie) – AmaZulu (Afrique du Sud)

– Groupe C Esperance (Tunisie) – Etoile du Sahel (Tunisie) – CR Belouizdad (Algérie) – Jwaneng Galaxy (Botswana)

– Groupe D Wydad (Maroc) – Zamalek (Égypte) – Petro Atletico (Angola) – GD Sagrada Esperança (Angola).

Tourisme, économie et environnement au menu des quotidiens marocains

Le tourisme interne, les enjeux du projet de loi sur les ressources génétiques, la pollution sonore et la campagne de vaccination sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Economiste+, qui revient sur le tourisme interne, déplore la négligence, pendant longtemps, par les professionnels du marché national parce que « trop petit » ou « à faible revenu », poussant le touriste marocain à claquer la porte et “aller juste en face en Espagne ou vers d’autres destinations pas chères et animées”.

Si la crise actuelle représente une véritable catastrophe pour ce secteur, elle est en même temps l’occasion rêvée d’un grand virage généralisé, note le journal, soulignant la nécessité d’“identifier le profil du touriste marocain, ses besoins, ses envies” et “lui faire découvrir de nouveaux territoires, de l’animation, à juste prix”.

Il faudrait aussi offrir des “écosystèmes” intégrés à la vie locale et impliquant par exemple les habitants, car le tourisme interne mérite vraiment une “approche plus qualitative”, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le projet de loi sur les ressources génétiques, écrit qu’en vertu de ce texte, une instance nationale sera mise en place pour veiller sur le patrimoine et les ressources génétiques.

Il s’agit d’un projet de loi qui concerne tout ce qui se rapporte à la propriété, l’acquisition et l’utilisation de tout matériel génétique du monde végétal ou animal en dehors du génome humain, précise le quotidien.

Pour se projeter dans les 50 années à venir, le Maroc est obligé dès aujourd’hui d’entrer dans une nouvelle ère en matière de législations et de textes légaux, car même si des lois du futur peuvent paraître aujourd’hui surréalistes, mieux vaut s’y préparer dès maintenant que de se retrouver dans quelques années en décalage par rapport aux nouvelles réalités du monde, relève-t-il.

+L’Opinion+ écrit que la pollution sonore est devenue un mal insidieux que les habitants des villes du Royaume sont souvent obligés de subir. Entre tapages, incivilités, absence de normes pour l’isolation des bâtiments et multiplication des chantiers bruyants, les nuisances sonores sont, pour beaucoup, un véritable supplice dont les retombées se font tôt ou tard ressentir sur le plan sanitaire ou social.

Ce fléau est également difficile à évaluer vu la rareté d’études au Maroc qui se penchent sur son coût humain et économique. Pourtant, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère que le bruit est, au niveau mondial, le deuxième facteur le plus impactant sur la santé.

+Bayane Al Yaoum+ cite une déclaration du directeur du Laboratoire de Biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie et membre du Comité national scientifique et technique, Pr. Azeddine Ibrahimi, qui a affirmé que les vaccins sont actuellement le meilleur moyen disponible pour lutter contre le coronavirus et ses différents variants, notamment « Omicron ».

Le variant « Omicron » se caractérise par l’émergence de multiples mutations, qui, malgré leur grand nombre, peuvent ne pas affecter la létalité du virus, mais sa vitesse de propagation élevée peut causer un grand nombre de personnes affectées, ce qui exposerait le système de santé à « d’énormes pressions », a-t-il indiqué.

Face à cette situation, la vaccination et les mesures préventives, dont le port correct d’un masque de protection et la distanciation physique, restent parmi les armes les plus marquantes pour faire face à ces variants, notamment « Omicron », a soutenu le Pr. Ibrahimi.

Le Maroc prêt à faire face au variant Omicron (ministre de la Santé)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a assuré, lundi, que le Royaume est prêt à faire face au variant Omicron en cas de revers épidémique.Le ministre, qui s’exprimait au parlement, a indiqué que le système de santé a tiré les leçons de la pandémie et il est désormais capable de s’adapter à la gestion de la situation épidémiologique.

Et d’ajouter qu’en cas de revers épidémique, le système de santé est paré pour faire face au nouveau variant, que ce soit en termes de capacité hospitalière, de réanimation, ou de matériel nécessaire, rappelant que le variant « Omicron », qui est connu pour sa propagation rapide et sa faible mortalité, est moins dangereux que le virus classique et les variants « Alpha » et « Delta ».

Le ministre a toutefois fait état d’une « certaine ambiguïté autour du nouveau variant car a-t-il argué, nous ne connaissons pas ses effets à moyen terme ».

De l’avis de M. Ait Taleb, le Royaume peut circonscrire le nombre de cas du nouveau variant, qui est cinq fois plus contagieux que « Delta », et ce à travers le respect des mesures préventives et l’accélération de la prise de la troisième dose de rappel, qui renforce l’immunité contre Omicron à 75%.

Le ministre a également souligné la nécessité de maintenir un haut niveau de surveillance et de vigilance, et de suivre de près la situation épidémiologique en Europe et dans le reste du monde, soulignant que le Maroc n’est pas à l’abri d’un nouveau revers, notamment après l’émergence d’une cinquième vague en Europe.

Maroc : Le gouvernement a rapatrié 5760 marocains bloqués à l’étranger

Le Maroc est parvenu à rapatrier 5760 marocains bloqués à l’étrangers via les vols spéciaux programmés avec le Portugal, les Emirats Arabes Unis et la Turquie du 15 au 22 décembre 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.M. Baitas a expliqué qu’après la décision des autorités marocaines de suspendre les vols aériens en provenance et à destination du Maroc, les services concernés se sont mobilisés pour organiser une large opération de rapatriement des Marocains que s’étaient rendus à l’étranger pour des raisons familiales, touristiques, professionnelles ou médicales et qui du coup se sont retrouvés bloqués dans leurs pays de visite.

Et d’expliquer qu’un pont aérien a été mis en place entre le Maroc et trois pays à savoir le Portugal, les Emirats Arabes Unis et la Turquie. « Le choix de ces pays a été dicté par le fait qu’ils nous permettent de couvrir les quatre coins du monde et ainsi permettre de rapatrier les Marocains quel que soit le pays de provenance », a indiqué le responsable gouvernemental.

Cette organisation a permis de rapatrier quelques 1.000 à 1.500 personnes par jour et ce selon des critères bien déterminés mais avec une certaine agilité et un esprit de citoyenneté pour étudier les différentes demandes des citoyens, a souligné le responsable. Il a également noté que les Marocains ont démontré un grand sens de la responsabilité et du civisme dans le respect des procédures.

Il a rappelé également que les vols de rapatriement de ces 5760 personnes se sont déroulés dans le respect du protocole sanitaire. Il s’agit notamment de la présentation du test PCR négatif effectué dans les 48 heures qui précèdent le voyage et l’obligation de l’isolement sanitaire durant 7 jours dans un établissement hôtelier dédié à la charge du gouvernement marocain.

Sondage/Radio marocaine : L’athlète Soufiane Bakkali et la Taekwondoka Sakina Sahib, meilleurs sportifs de 2021

L’athlète Soufiane Bakkali et la taekwondoka Sakina Sahib ont été élus meilleurs sportifs marocains de l’année 2021, à l’issue du sondage réalisé par le service sport de la Radio marocaine, auprès de 36 supports médiatiques marocains répartis entre organes de la presse télévisuelle, radiophonique, agencière et digitale outre les quotidiens et hebdomadaires.A l’instar de 2019, Soufiane Bekkali, médaillé d’or lors des Jeux Olympiques de Tokyo-2020 dans l’épreuve de 3000 steeples, a dominé le classement dans la catégorie masculine après avoir engrangé un total de 96 points, bien devant le karatéka Abdelali Jina, 3ème au championnat du monde à Abou Dhabi avec 22 points et la star marocaine du Paris Saint-Germain (PSG), Achraf Hakimi, arrivé en troisième position ex-aequo avec le taekwondoïste Hamza El-Hacham, couronné du titre africain au Sénégal, avec 11 points chacun.

Chez les dames, la taekwondoka Sakina Sahib, médaillée de bronze aux Championnats du monde exclusivement féminins de taekwondo dans la catégorie des moins de 46 kg des poids fin, à Riyad en Arabie Saoudite, est arrivée en tête du classement de ce sondage avec 79 points, devant sa consœur Omaima Bouchti, sacrée championne d’Afrique au Sénégal et la judoka Soumia Iraoui, championne d’Afrique de moins de 52 kg au Sénégal avec un total de 17 points.

Tout en remerciant les différents médias sportifs ayant participé à ce sondage, la Radio nationale informe son audience qu’elle entend, si les circonstances liées à la situation épidémiologique le permettent, organiser une cérémonie officielle en l’honneur des athlètes primés.

Lors de cette cérémonie, un hommage sera rendu à une pléiade d’acteurs sportifs et des journalistes qui ont pleinement contribué au développement et au rayonnement du sport dans le pays, promet la Radio nationale.

Maroc: Baisse du taux de la détention préventive

Le taux de la détention préventive au Maroc a accusé une baisse à fin novembre 2021. Considérée comme l’une des principales causes de la surpopulation carcérale au Maroc, cette mesure, a représenté 43% de la population carcérale totale (89.814) à fin novembre, contre 45,25% à fin septembre.Ces chiffres ont été révélés, procureur général près la Cour de cassation, président du Ministère public, Moulay El Hassan Daki, qui a précisé que les efforts déployés jusqu’à présent ont permis de réduire le taux de détention préventive.

Ce taux a oscillé entre 44 et 45% tout au long de l’année 2021, a-t-il poursuivi, espérant que la réduction du taux de détention préventive puisse continuer dans un futur proche, grâce aux efforts concertés par l’ensemble des intervenants dans le domaine de la justice, notamment la justice répressive. « La propagation de la pandémie du nouveau coronavirus a eu des répercussions négatives sur le bon déroulement de la justice en général et sur la cadence de traitement des dossiers des détenus préventifs en particulier », a déclaré M. Daki, lors d’une rencontre à Tanger.

 « Cette situation exige de tous de redoubler d’efforts en rationalisant le recours à la détention préventive lors de l’engagement des poursuites, ou encore de faire montre d’efficience en termes de rendement lorsqu’il s’agit du traitement des dossiers des détenus et de l’émission de jugements ou encore l’accélération de la procédure de transfert des dossiers des détenus préventifs, objets de recours, vers une juridiction suprême », a déclaré M. Daki. L’engagement de poursuites en état d’arrestation ne doit être applicable que dans des cas exceptionnels, a-t-il relevé, insistant sur la nécessité d’offrir des arguments juridiques solides, tels que définis dans les articles 47, 73 et 74 du Code de procédure pénale.

Transport aérien en Afrique : Près de 8,5 milliards de dollars de pertes en 2021

Les pertes devant être enregistrées par les compagnies aériennes du continent se chiffrent à 8,5 milliards de dollars en 2021, selon le dernier rapport de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa).Cette baisse de 49% de leur chiffre d’affaires comparée aux recettes obtenues en 2019, va plomber davantage un secteur déjà lourdement impacté par la pandémie de Covid-19. Des pertes légèrement en baisse par rapport à celles de 2020, qui s’étaient élevées à 10,21 milliards de dollars.

Selon l’Afraa, la fermeture des frontières durant plusieurs mois l’année dernière, la hausse des contaminations dans certains pays et l’apparition du nouveau variant ont considérablement réduit le nombre de voyageurs, affectant par ricochet la trésorerie de ces entreprises.

A titre d’exemple, elle cite les statistiques du trafic de passagers dont le volume a atteint 41,6% du niveau de 2019, entre janvier et novembre 2021. Les vols domestiques ont été les plus prisés avec 39% du trafic, contre 29,3% pour les vols intra-africains et 31,6% pour les liaisons internationales.

« La connectivité intra-africaine a atteint 78% des niveaux d’avant Covid-19 en octobre 2021 », a-t-elle précisé.

L’Association, qui regroupe 44 membres, souligne en outre que des aéroports comme ceux d’Abidjan et de Dakar ont légèrement dépassé leur niveau de connectivité de février 2020. « Pour 2021, nous estimons que les compagnies aériennes africaines transporteront 43 millions de passagers, soit environ 45% du trafic de 2019», estime-t-elle. Une situation très critique qui pourrait même menacer la survie de ces compagnies qui traversent une zone de turbulences, alerte l’Afraa.

Certaines d’entre, elles comme la Royal Air Maroc (RAM), Kenya Airways ou South African Airways, ont été obligées de licencier une partie de leurs effectifs et mettre en place des plans de relance avec le soutien des autorités étatiques.

Pour elle, le secteur devrait amorcer une reprise progressive à partir de 2022. Le trafic devrait même atteindre 67 millions de passagers cette année, soit une hausse de 55,81% par rapport aux prévisions de 2021.

Santé, économie et diplomatie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La gestion de la pandémie de coronavirus, dont les répercussions sur l’économie nationale sont multiples, les relations Maroc-Chine et la situation épidémiologique dans le Royaume, sont les sujets principaux traités par la presse quotidiens et hebdomadaire parue ce samedi.+Challenge+ souligne la nécessité de convaincre et non de contraindre les non-vaccinés, compte tenu de « la faiblesse de nos capacités hospitalières ».

Pour la publication, « si nous réussissons à engager réellement » la protection sociale et si la couverture médicale fonctionne, l’hôpital public serait sauvé.

Il estime par ailleurs que le système bancaire « fait de son mieux » pour relancer l’économie, mais « on ne peut pas demander aux banques de fragiliser à l’extrême leur équilibre financier ».

+Finances News Hebdo+ estime que l’économie nationale a su se montrer résiliente malgré les coups durs subis, dont la dernière en date concerne la suspension des liaisons aériennes à destination du Maroc.

Mais, on ne peut pas s’accommoder durablement d’une situation dans laquelle les opérateurs, sans aucune visibilité, sont incapables de se projeter, et où tout le potentiel de l’économie nationale ne peut s’exprimer à cause des restrictions.

Sauf que le mode de gestion de la pandémie jusque-là privilégié par les autorités « nous oblige justement à accepter cette réalité : la santé des citoyens d’abord, l’économie ensuite », constate l’hebdomadaire.

« Un arbitrage discutable » certes, car la facture économique et sociale est lourde, mais le choix inverse n’aurait pas été acceptable pour la population, explique-t-il.

+La Nouvelle Tribune+ écrit que cette année a été incontestablement difficile, mais depuis la rentrée d’octobre, l’optimisme recommençait à être de mise grâce à une conjoncture sanitaire en très nette amélioration d’une part, et d’autre part du fait des résultats des dernières élections.

Mais, le variant Omicron risque de venir gâcher la fête à tous les niveaux… De la croissance de +6,3% annoncée par le FMI pour le Maroc, à l’attaque des chantiers colossaux de l’Education, de la Santé et de la redistribution sociale, tous les scenarii risquent d’être dégradés si ce nouveau variant, pourtant objectivement moins létal que les précédents, impose un nouveau repli sur soi, relève le journal.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho d’une déclaration de l’Ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin qui a affirmé que les relations entre le Maroc et la Chine sont marquées du sceau d’un partenariat stratégique enrichi par de nouveaux contenus.

« La coopération sino-marocaine se porte bien. Le partenariat stratégique qui lie les deux pays a été enrichi par de nouveaux contenus », a dit le sdiplomate chinois dans une interview à la presse.

Au niveau politique, les deux Chefs d’Etat ont échangé des lettres et messages, alors que la confiance politique mutuelle s’est davantage consolidée, a ajouté l’Ambassadeur, soulignant que la coopération en matière de lutte contre la Covid-19 a été exemplaire.

La Chine a livré au Maroc, avant l’échéance, la totalité des vaccins « Sinopharm », a-t-il rappelé, relevant que le projet de mise en seringue des vaccins anti-covid-19 démarrera tout prochainement.

+Assabah+ estime que la quatrième vague du Covid-19, impulsée par le variant Omicron, a déjà démarré au Maroc. Dans quatre semaines, c’est-à-dire fin janvier, ce variant sera dominant dans le pays et sa propagation va encore continuer jusqu’à atteindre son pic.

Selon le quotidien, si les citoyens sont pleinement engagés et respectent scrupuleusement les mesures de sécurité sanitaire de base, port du masque, distanciation et lavage fréquent des mains, cette vague devrait perdre progressivement en ampleur jusqu’à fin février où l’épidémie va commencer à régresser.

En attendant, poursuit-il, le ministère de la Santé est déjà en état d’alerte. Il se prépare à la propagation massive et rapide du virus et donc à une forte pression sur le système de santé durant les quatre semaines à venir. C’est ainsi que les services centraux du ministère ont donné leurs directives aux directions régionales et aux staffs dirigeants des CHU et des autres établissements hospitaliers pour se mettre en alerte en perspective d’une affluence importante des cas positifs en situation critique.

Le Maroc compte actuellement environ 5.132 lits dans les services de réanimation. Et à la date de jeudi dernier, ils étaient occupés à hauteur de 1,8%. C’est cet indice qui renseigne, estime la publication, sur la solidité du système de santé. A mesure qu’il augmente, le risque d’un effondrement du système de santé devient de plus en plus réel.

Actuellement, affirme le quotidien, citant des sources de la Commission scientifique et technique, le Maroc traverse une phase transitoire de l’épidémie. Nous sommes au début de la propagation d’un nouveau variant et nous ne pouvons pas encore distinguer clairement les deux variants Delta et Omicron. Nous n’avons donc pas encore de chiffres précis et instantanés de la propagation d’Omicron, puisque le processus de séquençage, lancé à chaque détection d’un cas positif, prend entre quatre et cinq jours.

Maroc: la suspension des vols de passagers de et vers le Maroc prolongée jusqu’au 31 janvier

L’Office national des aéroports a annoncé ce vendredi que la suspension de tous les vols de passagers de et vers le Maroc sera prolongée jusqu’au 31 janvier 2022».Cette annonce intervient au lendemain de la décision prise en conseil de gouvernement de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur tout le territoire national jusqu’au 31 janvier 2022.

Le 28 novembre dernier, pour rappel, le Comité interministériel de suivi du Covid avait annoncé la suspension de tous les vols directs de passagers en provenance et à destination du Royaume.

Accord tripartite: le chef de la diplomatie israélienne salue des progrès « significatifs » dans les relations avec le Maroc

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a salué les progrès « significatifs et concrets » constatés dans les relations maroco-israéliennes depuis la signature à Rabat, il y a un an, de l’Accord tripartite Maroc-USA-Israël. »Au cours de l’année écoulée, nous avons constaté et apprécié les progrès significatifs et concrets de nos relations bilatérales », s’est félicité Lapid dans une interview accordée au quotidien « L’Economiste », dans laquelle il a passé en revue les temps forts qui ont ponctué une année de rapprochement diplomatique entre les deux pays.

Évoquant certains faits marquants, il a notamment rappelé sa visite à Rabat, la première dans le Royaume d’un chef de la diplomatie israélienne depuis près de deux décennies, dans le but d’ouvrir un bureau de liaison, soulignant que ce déplacement a une signification « personnelle profonde » pour lui-même et demeure un jour « extrêmement spécial » pour des millions de ses compatriotes.

Lapid est également revenu sur la signature, à cette même occasion, de trois accords portant sur des questions diplomatiques, culturelles et aériennes, qui ont servi de « base » au développement des relations bilatérales.

Durant les mois qui ont suivi, a-t-il ajouté, « nous avons vu des vols directs et des flux de touristes entre nos deux pays (…). Les liens bilatéraux ont été renforcés dans le domaine des affaires et de la culture, et un dialogue politique continu a eu lieu sur des questions stratégiques et régionales importantes », a-t-il dit.

Il a aussi cité la visite au Maroc du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, laquelle visite, a-t-il souligné, a constitué une « avancée majeure » pour les liens bilatéraux en matière de défense et de sécurité, avec notamment la signature du tout premier protocole d’accord dans ce domaine entre les deux Etats.

Ces visites, auxquelles s’ajoutera prochainement celle du ministre israélien de l’Economie, « prouvent le sérieux avec lequel nous considérons notre partenariat avec le Maroc et le peuple marocain, ainsi que l’intérêt mutuel à développer nos relations dans tous les secteurs », a-t-il affirmé.

Pour le chef de la diplomatie israélienne, l’approfondissement de ces relations dans tous les domaines, une de ses « principales priorités », est dans « l’intérêt commun » du Maroc et d’Israël, mais aussi de la région toute entière, d’autant plus que « naturellement, il existe un lien culturel et émotionnel fort entre nos deux pays, puisqu’il y a aujourd’hui plus d’un million d’Israéliens d’origine marocaine ».

La relation entre les deux pays va bien au-delà, a-t-il noté. « Nous investissons afin d’approfondir nos liens par le biais du tourisme, de la culture et même de la coopération universitaire. Nous avons une relation économique florissante et nous prévoyons qu’elle se développera de manière importante dans les mois à venir », a-t-il dit.

Au registre de la coopération économique, Lapid a précisé que le potentiel de la collaboration Maroc-Israël couvre un large éventail de domaines et les deux pays en identifient constamment de nouveaux, y compris l’eau, l’agriculture, l’énergie et l’industrie automobile, voire l’aérospatial et l’aviation civile.

« Aujourd’hui, nos deux nations font face à de nombreux défis similaires et la coopération en matière d’innovation peut nous aider à relever ces défis, ce qui conduira à de nombreuses opportunités pour l’augmentation des investissements et du commerce », a-t-il souligné.

A cette occasion, Lapid n’a pas manqué de qualifier de « stratégique » le rétablissement des relations entre Israël et le Maroc qui s’inscrivent dans le long terme.
« Nos deux pays connaissent les avantages qui découlent de ces relations. Chaque pays a ses propres défis, tant au niveau intérieur que régional, et la coopération entre Israël et le Maroc, grâce à l’expertise de chacun, intègre également ces défis », a-t-il enchaîné.

Dans ce sens, a-t-il soutenu, les deux pays auront, dans les mois à venir, des discussions de haut niveau sur le renforcement de la coopération économique et les échanges commerciaux « qui donneront un coup de fouet aux liens bilatéraux, surtout que les vols directs mis en place l’année dernière y contribueront grandement ».

Maroc: l’état d’urgence sanitaire est prolongé pour un mois supplémentaire

Réuni ce jeudi 23 décembre à Rabat sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le conseil de gouvernement a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national, et ce, jusqu’au 31 janvier 2022.Une décision annoncée lors d’un point de presse tenu par Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et porte-parole officiel du gouvernement et qui s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte du Royaume contre la propagation de la pandémie liée à la covid-19.

Aujourd’hui, le Maroc a recensé un total de 475 nouveaux cas d’infection au COVID au cours des dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Ce nouveau bilan porte à 954.199 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 937.133 (+173) celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 98,2%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Le nombre de décès est passé à 14.823, avec 06 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1,6%, selon la même source.

Côté vaccination, le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin est de 24.520.254, tandis que le nombre de celles complètement vaccinées s’élève à 22.876.146 et 2.601.726 ont reçu la 3e dose.

Maroc: les examens universitaires se feront à distance jusqu’à nouvel ordre

Les examens organisés par les établissements d’enseignement supérieur devront se tenir à distance, a indiqué le ministère de l’Enseignement supérieur, dans une note adressée aux présidents des universités.

En plus des examens, tous les évènements prévus à l’intérieur des enceintes universitaires (réunions, colloques, manifestations scientifiques et culturelles, etc) devront, eux aussi se tenir à distance.

Ces mesures ont été prises dans un souci de préserver la santé et la sécurité des différents acteurs universitaires (étudiants, enseignants, chercheurs, cadres administratifs et techniques, etc), selon une note du département de tutelle.

L’instauration de ces nouvelles mesures intervient dans un contexte sanitaire incertain, marqué par l’apparition des premiers cas du variant Omicron au Maroc.

Selon le ministère de la Santé, depuis le 15 décembre 2021, date de l’apparition du premier cas d’Omicron sur le territoire national, 27 autres nouveaux cas ont été enregistrés, portant le nombre total des contaminations à la nouvelle souche à 28.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la gestion de la pandémie de covid-19 et la Bourse de Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume, se demande comment l’Union Africaine pourrait continuer à justifier la présence parmi ses rangs d’une entité reconnue fantoche par ses propres dirigeants.

Quoique conscient et convaincu depuis des lustres de l’illégitimité de la « rasd » et de ses dirigeants, le Maroc continuera à « tendre une main pacifiste à ses enfants égarés pour un retour à la raison et à la nation clémente et miséricordieuse », dans le cadre de sa proposition d’une large autonomie, relève le journal.

+L’Economiste+, qui revient sur la gestion de la pandémie de covid-19, écrit que la propagation du nouveau variant, Omicron, qui devra s’accélérer, rappelle à l’ordre la nécessité d’adhésion aux campagnes de vaccination massive, afin d’éviter de retomber dans le cauchemar de saturation du système de santé.

Les choix de se faire vacciner ou non sont certes des questions d’ordre personnel, mais dans ce contexte aussi inédit, le doute est-il permis?, se demande la publication+.

Le lâcher-prise dans les gestes barrières est dangereux au moment où le pays a tant investi à tous les niveaux, juge-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la Bourse de Casablanca, souligne que cette Bourse est censée constituer un des leviers majeurs pour le financement de l’économie et surtout des PME, mais pour cela, elle devra aller chercher une nouvelle clientèle en dehors de son axe captif Casablanca-Rabat.

Pour le quotidien, si les PME sont appelées à devenir des acteurs importants sur le marché, cela suppose d’aller les démarcher là où elles se trouvent, dans les régions.

Washington qualifie de « réussite diplomatique » l’accord Maroc-USA-Israël

Le Maroc, les États-Unis et Israël ont célébré, mercredi, le premier anniversaire de l’Accord tripartite, signé le 22 décembre 2020 à Rabat, ouvrant la voie à une coopération fructueuse avec des perspectives prometteuses entre les trois pays.La commémoration de cet anniversaire a réuni les ministres des Affaires étrangères marocain, américain et israélien, dans une visioconférence tripartite pour célébrer cet évènement qui scellait la reprise des relations entre le Maroc et Israël sous les auspices des Etats-Unis. 

Dans son intervention, le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a qualifié, mercredi, de « réussite diplomatique » l’accord signé il y a un an entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël, qui est de nature à augurer une nouvelle ère de paix, de stabilité, d’opportunités et de compréhension.

Le chef de la diplomatie américaine a rappelé qu’au lendemain de la signature de leur déclaration commune, le Maroc et Israël ont ouvert leurs espaces aériens, « pour la première fois depuis des décennies”, à raison de dix vols directs par semaine.

Il a également indiqué que le Royaume et Israël ont conclu des accords qui facilitent les exercices militaires conjoints et intensifient les relations économiques, notant qu’un nouveau Conseil d’affaires Maroc-Israël a aidé à créer plus de 30 partenariats dans les secteurs de la technologie, de l’agriculture, de l’eau, du textile, de la santé et des énergies renouvelables.

Des discussions sont en cours pour collaborer à des projets de désalinisation et pour créer des programmes d’échanges d’étudiants sur la durabilité environnementale, a-t-il ajouté, relevant que les deux pays ont approfondi leurs liens culturels pour qu’un million d’Israéliens d’origine marocaine puissent renouer avec leurs racines, et que les jeunes athlètes marocains et israéliens puissent s’entraîner ensemble.

« Ces mesures ne sont pas seulement positives pour Israël et le Maroc, elles le sont aussi pour la région dans son ensemble », a estimé le chef de la diplomatie américaine, assurant que les Etats-Unis veulent « élargir davantage le cercle de la diplomatie pacifique ».

Blinken a, en outre, fait observer, qu’à travers la reprise de leurs relations, le Maroc et Israël montrent la voie aux autres pays pour « discuter ouvertement et de manière constructive de leurs objectifs communs et de leurs points de désaccord”, saisir les opportunités mutuellement bénéfiques et rassembler les peuples dans l’amitié.

“C’est pourquoi les États-Unis se sont engagés à soutenir et à étendre les accords d’Abraham », a souligné le chef de la diplomatie américaine.

« Nous vous sommes reconnaissants de vos efforts continus pour approfondir et renforcer les liens entre deux grands partenaires et amis des États-Unis », a relevé Blinken, faisant part de la détermination de Washington à poursuivre “notre travail ensemble pour construire une région plus pacifique et plus prospère ».

De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid a affirmé que le Maroc et l’Etat d’Israël sont appelés à continuer à construire et à renforcer leurs liens bilatéraux.

« Nous devons continuer à construire, à trouver de nouvelles initiatives et à renforcer nos liens bilatéraux », a soutenu le chef de la diplomatie israélienne. « Nous célébrons une année de paix renouvelée entre de vieux amis. Les liens entre nos peuples sont profonds et les relations entre nos pays sont plus solides que jamais », a-t-il estimé, soulignant que « nous établissons aujourd’hui des relations plus étroites entre les peuples et entre les acteurs économiques dans l’optique d’une coopération stratégique plus approfondie ».

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné que la déclaration tripartite, qui n’est pas placée sous le sceau des accords d’Abraham, fait office de « promesse renouvelée » entre les trois capitales. Une promesse qui s’articule à travers trois P : l’entente entre les peuples, le partenariat et la paix.

Pour lui, l’entente entre les peuples est symbolisée par le fait qu’un million d’Israéliens d’origine marocaine ont pu renouveler leurs liens avec leur pays d’origine suite au rapprochement Rabat-Tel-Aviv. Le ministre note néanmoins que ce rapprochement pourra être considéré comme « un véritable succès » lorsque les touristes « pourront se déplacer et découvrir facilement le potentiel culturel énorme de nos pays respectifs ».

Selon Bourita, la paix est tout d’abord synonyme de résolution du conflit du Sahara. C’est dans ce sens qu’il a salué l’accord tripartite de décembre 2020 comme « un véritable message de paix » grâce au « renforcement de la souveraineté marocaine sur le Sahara » que l’accord véhicule. La paix c’est aussi celle du Moyen-Orient et la résolution du conflit israélo-palestinien.

L’accord Maroc-Etats-Unis-Israël, constitue un « outil précieux » qui peut contribuer à la paix au Moyen-Orient, a-t-il poursuivi, rappelant que le roi Mohammed VI est, en tant que président du comité Al Qods, un défenseur de l’aspect unique et sacré d’Al Qods en tant que ville de paix.

Et de conclure que « s’il y a une chose que l’année dernière nous a apprise, c’est que la paix vaut toujours la peine de travailler. « Ensemble, nous formons un mur protecteur protégeant nos intérêts et valeurs communs. Nous sommes satisfaits des premières réalisations de notre entreprise commune. Cependant, nous restons aussi humbles et lucides ».

« Pour toutes ces raisons, le Maroc réaffirme pleinement son engagement envers un avenir que nous pouvons façonner ensemble », a-t-il lancé.

Un réchauffement en vue pour les relations Maroc-Allemagne

Après dix mois de froideur dans les relations maroco-allemandes, Rabat et Berlin laissent entrevoir les premiers signes d’une réconciliation diplomatique.Le Maroc dit aujourd’hui « apprécier les annonces positives et les positions constructives faites récemment par le nouveau gouvernement fédéral d’Allemagne ».

Dans un communiqué publié ce mercredi, le ministère marocain des Affaires étrangères estime que ces annonces de Berlin « permettent d’envisager une relance de la coopération bilatérale et le retour à la normale du travail des représentations diplomatiques des deux pays à Rabat et à Berlin ».

Le Maroc espère que « ces déclarations se joindront aux actes pour refléter un nouvel état d’esprit et marquer un nouveau départ de la relation sur la base de la clarté et du respect mutuel ».

Le ministère allemand des Affaires étrangères a récemment modifié le contenu de sa page internet consacrée à ses relations avec le Maroc, quelques jours seulement après l’entrée en fonction du nouveau chancelier Olaf Scholz.

La diplomatie allemande dresse un descriptif élogieux des relations avec Rabat. Il est écrit que « le Royaume du Maroc est, tant sur le plan politique que culturel et économique, un trait d’union entre le Nord et le Sud », que « le pays est un partenaire essentiel de l’Union européenne et de l’Allemagne en Afrique du Nord », un pays qui a « entrepris de vastes réformes » et enfin, qui « joue un rôle important pour la stabilité et le développement durable de la région ».

Mieux encore, la diplomatie allemande indique que « la position de l’Allemagne reste inchangée depuis des décennies » et rappelle qu’avec son plan d’autonomie soumis en 2007, le Maroc a apporté une importante contribution à un tel accord.

Ces annonces du nouveau gouvernement allemand viennent tourner la page à dix mois de gel des relations diplomatiques.

La BID approuve le financement de l’étude la 2e phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria

La Banque islamique de développement (BID) a approuvé le financement d’un projet d’étude de la 2e phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria. L’enveloppe budgétaire mobilisée par la BID s’élève à 29,75 millions de dollars, selon un communiqué de la Banque. 

Le projet permettra aux États d’Afrique de l’Ouest de remplacer la coûteuse production d’électricité au fioul par une production d’électricité renouvelable et une production d’électricité au gaz, indique la BID dans un communiqué.

Ce soutien fait partie du financement de 1,6 milliard de dollars approuvé par la Banque, et qui comprend 24 nouveaux projets de développement dans 19 États membres, en Afrique, en Asie et en Europe, ajoute le communiqué publié sur son site officiel.

Ainsi, la BID soutiendra la contribution marocaine et participera au financement du projet à hauteur d’un montant de 15,45 millions de dollars au titre de l’opération « Service Ijara ». Pour la contribution nigériane, la Banque a approuvé un financement d’un montant de 29,75 millions de dollars, qui portera la contribution de la Banque à 50% du coût total de l’étude FEED du gazoduc Nigeria – Maroc, a précisé la même source.

Conformément à l’accord entre les gouvernements du Maroc et du Nigeria, les deux pays partageront à parts égales le coût de l’étude qui est estimé à 90,1 millions de dollars. Celle-ci vise à préparer les études requises pour le gazoduc et à aider à prendre la décision finale d’investissement (FID) d’ici 2023.