Médias: partenariat entre le groupe Medi1 et Timbuktu Institute

MEDI1TV et Radio Méditerranée Internationale (Medi1 radio), dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, annoncent avoir noué un partenariat avec Timbuktu Institute pour valoriser l’expertise africaine dans l’analyse de l’actualité continentale et internationale.Ce partenariat se matérialisera par la contribution des chercheurs du Timbuktu Institute dans les carrefours d’information des antennes de Medi1 (radio et télévision), ainsi que sur l’ensemble de ses plateformes digitales, informe le document.

À cet effet, souligne la note, le canal MEDI1TV Afrique, la chaine panafricaine disponible sur le satellite et le bouquet Canal+ Afrique, lance un nouveau rendez-vous dénommé « l’Hebdo Africain ». Le Directeur du Timbuktu Institute, Dr Bakary Sambe, y exposera, chaque mercredi, les perspectives d’une thématique d’actualité sur le continent lors d’un entretien hebdomadaire.

Medi1 radio et Medi1TV feront aussi régulièrement appel à l’ensemble des chercheurs du Timbuktu Institute, basés dans les capitales d’Afrique de l’Ouest, afin de mieux appréhender les questions économiques, politiques et sociales d’un continent en pleine croissance et transformation, ajoute le communiqué.

Pour Bakary Sambe, cité dans le communiqué, « cette coopération interafricaine marque une reprise de parole de l’Afrique sur elle-même et en dialogue avec les autres, elle donnera une forte visibilité à nos travaux et nos chercheurs pour un débat encore plus profond dans l’espace public ».

« Assumant pleinement leur vocation africaine, Medi1 radio et MEDI1TV ouvrent de nouvelles perspectives de coopération, mutuellement bénéfiques avec les acteurs majeurs de la recherche africaine, qui marquent un intérêt continu et une implication substantielle en faveur du progrès de notre continent, au bénéfice de nos auditeurs en Afrique et ailleurs », a déclaré de son côté le Président Directeur Général de Medi1 radio et de MEDI1TV, Hassan Khiyar.

Développement, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujet notamment la coopération maroco-allemande, la mise en échec d’une tentative de trafic de cocaïne, les malades du Covid-19 traités à domicile et la vaccination anti-Covid-19.+L’Economiste+ rapporte que le Maroc bénéficie d’une enveloppe de 1,38 milliard d’euros, dont 202,6 millions d’euros sous forme de dons, dans le cadre de la Coopération au Développement maroco-allemande.

Dans le détail, l’enveloppe porte sur un soutien direct de l’Allemagne aux efforts du Maroc dans la lutte contre le Covid-19 à travers un montant de 717 millions d’euros alloué au Fonds Covid-19 et à la Caisse Centrale de Garantie (CCG), alors que 250 millions d’euros seront dédiés au financement de la première tranche du « Partenariat pour les réformes », engagé entre les deux pays pour la période 2020-2022.

A cela s’ajoutent 420 millions d’euros dédiés au financement de projets de développement économique d’envergure, comme ceux portant sur la réforme du secteur financier ou ceux relatifs au développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, précise le ministère marocain des Affaires étrangères, cité par le journal..

+Le Matin+ fait savoir que les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en coopération étroite avec la Drug Enforcement Administration américaine (DEA), ont parvenu à mettre en échec, mardi, une tentative de trafic de 35 kg de cocaïne pure en provenance d’un pays d’Amérique latine et à destination de pays asiatiques.

Cité par le quotidien, un communiqué de la DGSN souligne que cette opération, menée sur le terrain par les services de la Sûreté nationale et les éléments de la douane de Tanger, s’inscrit dans le cadre des relations de coopération agissante entre les services sécuritaires marocains et leurs homologues américains, dans différents domaines, notamment celui de la lutte contre la criminalité transfrontalière et le trafic illégal de drogue et de psychotropes.

Les échantillons de la drogue saisie ont été soumis au laboratoire de la police scientifique pour faire l’objet des expertises techniques nécessaires afin d’analyser le degré de pureté de la cocaïne, ajoute la DGSN, précisant qu’une enquête a été ouverte par la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent pour identifier tous les complices impliqués dans cette affaire et déterminer ses ramifications régionales et internationales ainsi que ses liens avec les réseaux de trafic international de cocaïne. 

+L’Opinion+ écrit qu’afin de soulager les établissements de santé publique de la pression de la flambée des cas de Covid-19, le ministère de la Santé a décidé, le 8 août dernier, de permettre aux patients sans facteurs de risques d’être pris en charge à domicile. Toutefois, livrés à eux-mêmes, de nombreux malades ne respectent pas la durée d’isolement de quatorze jours et le suivi des équipes médicales fait défaut.

Par insouciance, indiscipline ou inconscience, ces porteurs du virus circulent dans la rue, mettant en péril la santé des autres. Alors que d’autres pays durcissent le contrôle de l’isolement des cas positifs avec des peines et des amendes dissuasives, le Maroc reste indulgent vis-à-vis des transgresseurs avec des mesures légales plus ou moins floues, fait remarquer la publication.

+Al Alam+ rapporte que les premières doses du vaccin chinois développé par Sinopharm ont été livrées au Maroc. Le reste de la commande marocaine qui comporte 10 millions de doses devrait être acheminé durant les semaines à venir pour accomplir la campagne de vaccination.

Un million de doses du vaccin chinois Sinopharm ont été acheminées au Maroc via l’aéroport Mohammed V de Casablanca, et ce conformément à la stratégie vaccinale nationale contre le coronavirus, selon les sources du journal.

Le Maroc déterminé à contribuer à la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières

Le Maroc ne ménage aucun effort pour contribuer à la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial pour des Migrations sûres, ordonnées et régulières (pacte de Marrakech), a affirmé, mardi, le ministre marocain des Affaires étrangères, M. Nasser Bourita.Au niveau national, la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) et la Stratégie Nationale pour les Marocains Résidant à l’Etranger (SNMRE), convergent avec les objectifs du Pacte, a souligné M. Bourita dans une allocution lors de la Réunion de Haut Niveau de Lancement du Rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur le Pacte mondial pour des Migrations sûres, ordonnées et régulières.

Ces deux stratégies protègent les droits et libertés fondamentales aussi bien des étrangers résidant au Maroc que des Marocains résidant à l’étranger et visent à favoriser les conditions de l’intégration économique et sociale des migrants et à lutter contre les réseaux de traite des personnes, l’exploitation et les abus, a relevé le ministre, rappelant qu’au niveau régional, le Maroc a promu l’adoption d’une feuille de route régionale pour asseoir les principes du Pacte de Marrakech à l’échelle de la Méditerranée occidentale, lors de la 8ème Conférence Ministérielle du Dialogue 5+5 sur la Migration et le Développement, tenue à Marrakech en mars 2020.

Au niveau continental, l’Agenda africain pour la Migration porté par le Roi Mohammed VI en tant que « Leader de l’Union africaine sur la question de la Migration » a construit un consensus continental autour d’une vision intégrée de la migration, a encore dit le ministre, soulignant que l’Observatoire Africain de la Migration, créé à Rabat, en est la première manifestation concrète.

Il n’est d’ailleurs pas anodin que le Maroc se soit porté volontaire pour abriter le premier forum régional africain pour la mise en œuvre du pacte de Marrakech, a-t-il fait observer.

M. Bourita a, d’autre part, estimé que « la mise en oeuvre du pacte de Marrakech doit rester notre « mantra », soutenant que c’est de la crédibilité du multilatéralisme et de l’efficacité de la coopération internationale qu’il s’agit.

Il ne suffit pas, en effet, de générer un momentum, il faut l’inscrire et l’installer dans la durée, a-t-il insisté, évoquant certaines avancées du pacte de Marrakech qui doivent être consolidées.

Le ministre a, à cet égard, affirmé que le discours autour de la migration a favorablement évolué, notant que le consensus construit par et autour du Pacte Mondial, a eu ce premier effet probant de faire évoluer le discours sur la migration.

Le Pacte de Marrakech a dégagé une dynamique sans précédent pour consacrer une méthodologie et des initiatives basées sur les faits et les données, a poursuivi le ministre, faisant observer que les dynamiques de coopération ont quantitativement et qualitativement augmenté.

D’une part, les gouvernements, libérés des stéréotypes réducteurs, collaborent davantage sur les plans bilatéral, régional et inter-régional, a-t-il relevé, précisant que le Pacte offre des outils de convergence aux processus bi-continentaux, tels que les processus euro-africains.

D’autre part, le Pacte s’impose progressivement comme un étalon qui tire les politiques migratoires vers le mieux-faire, au plus proche des standards les plus exigeants, a soutenu M. Bourita, indiquant que le Réseau des Nations Unies sur les Migrations est par sa seule existence, la concrétisation du caractère transversal de la gouvernance migratoire voulue par le Pacte.

Sur un autre registre, le ministre a relevé que le premier rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le pacte de Marrakech est appelé à traduire l’attachement à concrétiser la promesse du Pacte : celle de rehausser la gouvernance mondiale de la migration.

Il est appelé à nourrir l’approche qui doit guider toutes les parties prenantes : une approche résolument orientée vers l’action, la coopération et la valorisation des bonnes pratiques, a-t-il noté, relevant par ailleurs que ce premier rapport intervient dans un contexte sanitaire mondial difficile, qui a vu les routes migratoires se perturber, les vulnérabilités des migrants s’exacerber et, par là-même, la gouvernance migratoire se complexifier.

Le ministre a aussi affirmé qu’entre l’adoption du Pacte à Marrakech et le lancement de ce rapport, la pandémie est venue accaparer, largement, l’attention, la mobilisation et les moyens de la communauté internationale, soulignant que la pandémie passera, mais la migration, elle, restera.

Tanger: Les parties libyennes conviennent de former un comité pour unifier les institutions de souveraineté

Les délégations de la Chambre des représentants libyenne et du haut conseil de l’Etat en Libye ont convenu, mardi à Tanger au nord du Maroc, de la constitution d’un comité pour unifier les institutions de la souveraineté.Dans un communiqué final, publié à l’issue de leur rencontre, les deux délégations libyennes ont souligné que les efforts du Maroc ont eu « un effet positif, depuis le dialogue interlibyen en 2015, puis ceux tenus à Skhirat et Bouznika, et actuellement à Tanger, où il a accueilli il y a quelques jours une importante réunion de la Chambre des représentants libyenne ».

Les parties libyennes ont souligné que la réunion consultative de Tanger a été une occasion pour discuter de la manière de mettre en œuvre les consensus atteints par les deux structures dans le but d’unifier les institutions de souveraineté libyennes.

Elles ont également discuté, selon le communiqué, les propositions soumises par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) au sujet des mécanismes de nomination aux postes de haut niveau dans le pouvoir exécutif au cours de la phase préliminaire.

Les délégations libyennes ont souligné « la nécessité de définir un mécanisme transparent, juste et équilibré afin que l’assemblée de chaque région ait la possibilité de désigner plus d’un candidat pour chaque poste ».

Elles ont aussi exprimé leur adhésion à la « construction d’un Etat civil auquel aspiraient les Libyens, et souligné la nécessité « d’étendre l’autorité de l’État sur tout le territoire libyen, de lancer le processus de réconciliation nationale et de justice transitionnelle et de permettre le retour des personnes déplacées à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Les deux parties se sont dites déterminées à appuyer les efforts de la Mission des Nations Unies pour mettre fin au conflit et à la division en Libye, dans la perspective de la tenue d’élections générales « pour mettre fin aux étapes de transition et passer à l’étape suivante et partant réaliser la stabilité dans le cadre de l’Etat de droit ».

Maroc-UE : Pour un partenariat rénové post-Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a examiné, mardi à Rabat, avec le commissaire européen au voisinage et à l’élargissement, Oliver Varhelyi, les domaines d’intérêt mutuel et les nouvelles opportunités de coopération, dans le cadre du nouvel élan donné au partenariat UE-Maroc depuis le Conseil d’association de juin 2019.A l’issue de leurs entretiens, les deux responsables ont donné un point de presse conjoint au cours duquel M. Bourita a tenu à réitérer le souhait que la politique européenne de voisinage (PEV) ne soit pas uniquement perçue à travers le prisme financier mais en tant que partenariat réel avec une meilleure implication des pays du voisinage dans les décisions qui vont les impacter, indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur son portail électronique.

M. Bourita a formulé ce souhait sachant que l’Union Européenne (UE) est en phase d’élaborer une nouvelle politique européenne de voisinage, tout en réitérant son appréciation de l’approche de concertation et de partage de l’UE.

Sur le volet bilatéral, le ministre a mis en avant l’intention du Maroc de « préserver les quatre espaces qui nous réunissent : un espace de valeurs communes, de dialogue et de sécurité, un espace économique et social et un espace de connaissances et d’éducation ».

Ajouté à cela, le partenariat Maroc-UE se déploie également autour d’axes transversaux incluant le digital, la migration et l’économie verte. Selon le ministre marocain, cette structuration est pertinente et doit être alimentée par des actions concrètes, relevant ainsi le caractère innovant de la démarche retenue par le Royaume dans le cadre de ce partenariat.

Pour sa part, M. Oliver Varhelyi qui effectue sa première visite à un pays du voisinage, s’est dit « heureux d’être à Rabat pour rencontrer mon partenaire-clé, avec qui nous avons pu travailler étroitement pendant la période de la pandémie pour aboutir à des résultats concrets ».

Le commissaire européen au voisinage et à l’élargissement a également souligné que sa visite au Maroc entrait dans la cadre de la planification post COVID-19 dans le but, notamment, de rétablir l’économie après la crise sanitaire avec un partenariat rénové capable d’influencer la réalité économique et sociale des prochaines années.

Il a aussi précisé qu’au vu des chiffres exemplaires du Maroc lors de cette crise ainsi que ses performances, l’UE tient à consolider le volet l’économique en attirant davantage d’investissements.

Maroc : création de la Fédération africaine des véhicules anciens

La Fédération africaine des véhicules anciens (FAVA) a été créée le 23 novembre dernier au Maroc, lors d’une assemblée générale constitutive sanctionnée par l’élection du bureau et l’adoption des statuts et du règlement intérieur.Cette Assemblée Générale constitutive a également été marquée par la délibération sur les pouvoirs en vue des formalités de déclaration et de publication, indique un communiqué de la FAVA.

Ainsi, il a été procédé, poursuit le communiqué, à la désignation du conseil d’administration de cette nouvelle fédération qui se compose de sept administrateurs élus par l’Assemblée générale ordinaire, et qui sont : Abdellah Abdellaoui (Maroc), Président, Hassen Mokadem (Tunisie), Vice-Président Maghreb, Amadou Fall (Sénégal), Vice-Président Afrique de l’Ouest, Mahmoud Ezzeldin (Egypte), Vice-Président Afrique de l’Est, Rafik Kamal Lahlou (Maroc), Administrateur (Technique-Communication-RP), Massafoma Severin (Côte d’Ivoire), administrateur en programmation et Youcef El Kihel (Algérie), administrateur en finances.

Le président peut exercer au maximum deux mandats de quatre ans, ajoute-t-on, relevant que tous les autres membres élus peuvent exercer un maximum de trois mandats, chacun d’une durée de quatre ans et qu’un président sortant peut être éligible à un autre poste électif après son deuxième mandat à la présidence.

Selon le président de la FAVA, « l’idée de création de cette Fédération africaine remonte à 2018 lors du Classicars Expo organisé au Golf d’Anfa », se félicitant de la mise en place de cette structure.

Représentante de la communauté africaine des véhicules anciens, la FAVA se compose de membres nationaux, de membres de groupe régionaux, de membres d’honneur et de membres probatoires, note le communiqué, soulignant que tous les membres ont des droits et des devoirs vis-à-vis de la FAVA, tels que fixés dans les statuts et le règlement intérieur.

Le commissaire européen à la PEV appelle à un approfondissement du partenariat Maroc-UE

Le Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage (PEV), M. Oliver Varhelyi, a appelé, mardi à Rabat, à un plan économique détaillé en vue d’approfondir davantage le partenariat Maroc-UE.« Le Maroc est un partenaire crédible de l’Union européenne d’où l’importance d’établir ensemble un plan économique détaillé pour un partenariat plus profond entre les deux parties », a souligné le Commissaire européen lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. 

Le responsable européen a ajouté à ce propos que les idées, les chemins et les pistes sont clairs maintenant pour mettre sur la table dès le printemps prochain « un plan économique détaillé de partenariat bilatéral ». 

L’objectif de cette visite au Maroc est de déterminer les projets concrets à mettre en œuvre, a-t-il indiqué, mettant l’accent sur l’importance de concrétiser des projets en commun en vue de promouvoir les économies des deux parties. 

Pour le responsable européen, il n’y a pas une solution à cette crise sanitaire pour l’Europe en dehors de la politique de voisinage, notant que le Maroc et l’UE s’attèlent sur la planification post-Covid-19 pour relancer leurs économies afin qu’elles s’en sortent encore plus fortes après cette épreuve.

Economie, agriculture et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombreux sujets avec un accent particulier sur les opportunités offertes par la crise sanitaire, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), la digitalisation de l’agriculture et le vaccin anti-Covid-19.+L’Economiste+ écrit que la crise sanitaire a exacerbé l’urgence de s’emparer des vulnérabilités économiques, de l’informel, de la faiblesse du tissu productif, de la redéfinition des chaînes de valeur, du savoir et de l’éducation.

Les fenêtres historiques sont en train de s’ouvrir et il s’agit de ne pas les rater, insiste le journal, rappelant que plusieurs projets ont émergé, notamment le très attendu Fonds Mohammed VI pour l’investissement ou encore le colossal chantier de la généralisation de la protection sociale.

« Cette crise doit ouvrir la voie à quelque chose de fondamentalement différent. Qui sera non seulement une nécessité politique mais aussi un instrument de transformation radicale de notre société », fait-il observer.

+Aujourd’hui Maroc+ souligne que dans six mois, en juin 2021, la ZLECAF va entrer en vigueur, notant que le secteur privé marocain pourrait s’appuyer sur la connaissance qu’ont déjà certains opérateurs (Banques, BTP, médicament, chimie …) du terrain en Afrique.

L’expertise de ces pionniers et éclaireurs sera d’une précieuse aide pour baliser le terrain sans oublier qu’ils ont déjà habitué les marchés dans lesquels ils opèrent au label “Maroc”, explique le quotidien, relevant que les entreprises marocaines, en particulier, pourraient disposer là d’un formidable marché, à condition de savoir d’abord bien s’y préparer pour ensuite bien l’approcher.

Cela dit, une bonne exploitation des opportunités de la Zleca dépendra aussi du niveau de préparation de l’administration marocaine, prévient-il, soulignant que son rôle d’accompagnement et de soutien sera central dans la réussite de la percée du secteur privé sur le continent.

+Le Matin+ rapporte que le département de l’Agriculture prépare sa révolution digitale. Il planche sur un projet de système d’information intégré de gestion des aides et incitations agricoles et la dématérialisation des services de ses guichets uniques mis à la disposition des agriculteurs et des investisseurs. Ce vaste chantier, à enclencher l’année prochaine, devra être confié à un prestataire externe, le 12 janvier prochain, pour 16 millions de DH (1 euro = 10,8 DH), fait savoir la publication.

Sa mission consistera à concevoir, développer et mettre en œuvre ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole «Generation Green». « Dans la perspective de la transformation digitale et dans le cadre de la nouvelle feuille de route de développement du secteur, le ministère entend encourager les opérateurs et les intervenants à l’utilisation des outils technologiques et digitaux », souligne le département de l’Agriculture

+Libération+ indique que le coup d’envoi de la campagne de vaccination tant attendu est prévu pour les jours à venir. En attendant, tant de questions restent à poser. Et pour cause, la campagne de vaccination devrait débuter avant la deuxième semaine de ce mois-ci. Or, l’entreprise d’État CNBG Sinopharm, principal fournisseur du vaccin antiCovid-19 dans le Royaume, vient à peine de déposer une demande de commercialisation de ses vaccins auprès de la Food and Drug Administration chinoise.

Et cela, avant même d’avoir conclu les essais cliniques. Un empressement somme tout compréhensible d’un point de vue économique à défaut de l’être éthiquement et sanitairement. Certes, les représentants de Sinopharm rassurent, relève le journal.

Mais du coup, à quoi servent les essais cliniques s’ils suffisaient de quelques déclarations pour garantir l’efficacité d’un vaccin et surtout la bonne santé des citoyennes et citoyens marocains ? Pis, même les résultats préliminaires de ces essais cliniques, sur lesquels se basent les chercheurs, ne seront publiés que fin décembre 2020. Bref, il y a un hic. Espérons que le prix à payer pour cette précipitation ne sera pas trop élevé. Pour l’heure donc, nous sommes à l’orée de la campagne de vaccination, commente-t-il.

Début à Tanger d’un nouveau round de dialogue inter-libyen

Un nouveau round du dialogue inter-libyen a démarré, lundi à Tanger, entre les délégations représentant le Haut Conseil d’État libyen et la chambre des représentants libyenne.Ce round du dialogue, qui s’inscrit dans le sillage des séances (13+13), vise à se concerter sur le dialogue en cours en Tunisie, et à unifier les visions quant aux processus politique et institutionnel en Libye.

Il intervient après la tenue de deux rounds du dialogue inter-libyen à Bouznika (6-10 septembre et 2-6 octobre), couronnés par la conclusion d’accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l’article 15 de l’accord politique libyen conclu en décembre 2015 à Skhirat.

Dans la déclaration finale du second round du dialogue inter-libyen, tenu à Bouznika, les deux parties avaient affirmé que « les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle ».

Par ailleurs, la ville de Tanger a abrité, du 23 au 28 novembre, la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne, qui a été sanctionnée par un accord sur la tenue d’une réunion de la Chambre dans la ville de Ghadamès, juste après le retour de ses membres en Libye et ce, pour mettre fin à la situation de division au niveau de la Chambre des représentants et des autres institutions.

Les participants à la réunion consultative avaient également fait part de leur engagement à tenir des élections présidentielles et parlementaires selon un cadre constitutionnel et à mettre fin à la période de transition, dans un délai ne dépassant pas une année, à compter de la date de la tenue de la réunion de la Chambre des représentants.

Le Maroc élu au Comité des Droits des personnes handicapées

Le Maroc a été élu, ce lundi à New York, en la personne de Mme Soumia Amrani, membre du Comité des Droits des personnes handicapées (CDPH/CRPD), indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.L’élection a eu lieu à l’occasion de la 13ème réunion des Etats parties à la Convention sur les Droits des personnes en situation de handicap.

Mme Soumia Amrani est une figure connue et reconnue par son travail et son engagement au sein de plusieurs associations et institutions nationales et internationales de défense des droits des personnes en situation de handicap.

Présidente-fondatrice du Collectif Autisme Maroc, Mme Amrani a également occupé le poste de membre du Conseil National des Droits de l’Homme et de vice-présidente du Collectif pour la promotion des droits des personnes en situation de handicap.

27 autres candidats étaient en lice pour les 9 postes vacants au sein du CDPH, qui est un organe composé d’experts indépendants qui veillent à la bonne application par les Etats Parties de la Convention, adoptée le 13 décembre 2006, dans le but de « promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque ».

Le succès de la candidature marocaine est une reconnaissance des efforts soutenus et des avancées indéniables du Royaume dans le domaine de la promotion des droits de l’Homme. Cette élection vient également refléter la crédibilité du Maroc dans sa promotion, sa protection et son respect des droits des personnes handicapées.

Maroc : une femme sur quatre victime de la violence conjugale (HCP)

Une femme sur quatre est victime de la violence conjugale physique et une sur 10 en cas de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques suite à l’incident de violence physique ou sexuelle le plus grave vécu au cours des 12 derniers mois, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).Parmi ces victimes, les troubles d’ordre psychologique sont rapportés par 60,2% suite à la violence physique et 79% suite à la violence sexuelle, précise le HCP qui vient de dévoiler les résultats relatifs au coût social de la violence à l’encontre des femmes et des filles. 

Pour le HCP, les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité de frustration et d’anxiété (24% en cas de violence physique et 18% en cas de violence sexuelle), des troubles du sommeil (16% et 17%), une sensation de fatigue permanente (15% et 16%).

En cas de violence sexuelle, les victimes souffrent surtout de blessures et déchirures au niveau des organes génitaux (13,6%), d’hémorragies (11,7%), de maladies sexuellement transmissibles (9%), de blessures et ecchymoses (6,6%), ainsi que de grossesses non désirées (3,5%), souligne le HCP.

Le marché chinois, une véritable aubaine pour le Maroc (presse)

Le marché chinois est une véritable aubaine pour le Maroc en plein débat sur la relance de l’économie nationale et de promotion de la production locale, estime Mohammed Benchekroun, professeur d’économie à l’université de Ningbio en Chine, cité par l’hebdomadaire marocain +Telquel+ dans sa dernière livraison.« Le prochain challenge pour le Maroc est de rééquilibrer sa balance commerciale et de pouvoir exporter les produits marocains sur le marché chinois », insiste Mohamed Benchekroun. Mais, selon la publication marocaine, la question qui se pose désormais est de savoir ce que le Royaume pourrait exporter vers le géant asiatique, devenu en 2015 le premier exportateur mondial.

Pour M. Benchekroun, « le marché chinois est friand de produits de grande qualité. Il est incontestable qu’avec sa classe moyenne de 500 millions de personnes, la Chine pourrait être intéressée par les produits agroalimentaires marocaine ».

De son côté, le président de l’Association marocaine des exportations (ASMEX), Hassan Sentissi El Idrissi, explique que l’offre marocaine « pourrait trouver des niches à fort potentiel sur le marché chinois ».

« Toutefois, un ciblage précis devra être établi sur la base d’études de marchés, d’offres promotionnelles régulières et d’accompagnement par des experts du marché chinois, afin d’identifier les besoins de la population, d’adapter l’offre marocaine pour répondre aux exigences de consommateurs et de faire face à la concurrence, a souligné M. Sentissi, cité par la publication.

Selon l’association marocaine des exportateurs (ASMEX), plusieurs opportunités d’export vers la Chine se présentent aujourd’hui pour les opérateurs marocains, notamment les produits agroalimentaires, dont les agrumes, les produits de la pêche et les produits bio.

L’hebdomadaire a aussi évoqué le rôle d’intermédiaire entre la Chine, l’Europe et l’Afrique que peut jouer le Maroc en ces temps de crise afin de confirmer son positionnement régional, renforcer ses partenariats économiques et ses échanges commerciaux à travers les trois continents mais aussi développer les exportations marocaines et pénétrer le marché chinois de plus de 1,3 milliard de consommateurs.

Cité également par l’hebdomadaire, Mehdi Laraki, président du conseil d’affaires Maroc-Chine à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), souligne que la crise actuelle semble offrir une chance unique pour le Royaume de rééquilibrer sa balance commerciale avec la Chine et de booster, par la même occasion, sa compétitivité à l’échelle internationale. « De toute crise émerge une opportunité », a-t-il dit.

Pour lui, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales constitue une véritable chance pour le Maroc, afin de se positionner en tant que hub stratégique entre la Chine, l’Europe et l’Afrique.

La publication a rappelé dans ce sens que l’année 2020 a été dense sur le plan économique entre le Maroc et la Chine, malgré l’interruption liée à la crise sanitaire avec de nombreux rendez-vous destinés à multiplier les partenariats commerciaux entre les deux pays, et autant

« Le Maroc a fait de l’ouverture de son économie un pilier de sa stratégie commerciale internationale depuis plusieurs années, notamment à travers la consolidation de ses relations bilatérales avec la Chine. Les partenariats entre les deux pays sont passés à la vitesse supérieure ces dernières années, après la visite du roi Mohammed VI à Pékin en 2016 », fait valoir le journal.

La récente coopération entre le Maroc et la Chine en matière de développement et de production du vaccin contre la COVID-19 confirme la volonté des deux pays de renforcer leurs relations stratégiques. « Il est incontestable que la coopération entre le ministère marocain de la Santé et Sinopharm pour l’élaboration du vaccin et la production au niveau local est un des indicateurs du renforcement des relations de la confiance mutuelle entre les deux pays, confie à +Telquel+ Mohamed Benchekroun, professeur d’économie à l’université de Ningbo, en Chine.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la lutte contre le terrorisme, l’économie maritime et l’élection du Maroc membre membre de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme de l’OCI.+L’Opinion+ se fait l’écho du rapport du « Global Terrorism Index » de l’année 2020 qui place le Maroc dans la 102ème place à l’échelle des pays les plus touchés par les menaces terroristes. Avec un score de 0,565, le Maroc est considéré comme l’un des pays les plus sécurisés.

Le Maroc a ainsi gagné dix places après avoir été classé, l’année dernière, au 92ème rang, derrière la Corée du Sud, Taiwan et la Géorgie. Les Emirats arabes unis demeure le pays le plus sûr tandis que l’Afghanistan, l’Iraq et le Nigéria forment le trio des pays les plus ravagés par les attentats terroristes, suivi de le Syrie et de la Somalie.

Dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, le Maroc est le quatrième pays le moins touché par le terrorisme, derrière les Emirats arabes unis, Oman et le Qatar. Les pays arabes ravagés par les guerres civiles tels que la Syrie, l’Irak et la Lybie sont les plus exposés aux activités des groupes terroristes, dont le niveau est relativement baissé après la défaite de Daech, indique le rapport.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’appel royal lancé il y a quelques semaines pour le développement d’une économie maritime ouvre la voie pour l’éclosion de nouveaux écosystèmes et des gisements pour les opérateurs économiques en quête d’opportunités d’investissements.

Avec ses plus de 3.500 kilomètres de façade maritime, le Maroc peut et doit en tirer plus de profit. Les filières adossées à l’économie maritime peuvent apporter un souffle à l’économie, à la croissance et à l’emploi. Elles donneront également tout son sens à la politique nationale déroulée depuis plusieurs années et qui consiste à doter le pays en infrastructures portuaires modernes et imposantes, relève la publication

Depuis une vingtaine d’années, les ports de nouvelle génération qui ont été édifiés à travers le monde ont démontré qu’ils pouvaient ne pas être que de simples points de passage pour des cargaisons de marchandises mais de véritables complexes industriels voire des pôles économiques à part entière. Mais le développement d’une économie maritime posera inévitablement une question centrale qui divise encore les analystes jusqu’à ce jour, à savoir le pavillon national.

Certes, la mésaventure Comanav a laissé des séquelles. Mais un pays peut-il raisonnablement ambitionner d’être une puissance maritime sans disposer du maillon le plus important de la chaîne, en l’occurrence des opérateurs majeurs dans le transport maritime ?, s’interroge le journal.

+Le Matin+ fait savoir que le Maroc a été réélu comme membre de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme (CPIDH) de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), samedi à Niamey, en clôture des travaux de la 47è session du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI.

La réélection du Maroc, en la personne de M. Abderazak Rouane, est une reconnaissance des efforts du Royaume du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme et une consolidation de son rôle au niveau de l’Organisation de la Coopération Islamique, se félicite le quotidien.

Pour rappel, la 47ème session, tenue deux jours durant sous le thème « unis contre le terrorisme, pour la paix et le développement », a été marquée aussi par la passation de la présidence du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI entre les Emirats arabes Unis et le Niger et l’adoption de projets de résolutions.

Libye : L’étape actuelle nécessite une Chambre des représentants harmonieuse mettant fin aux divisions géographiques et politiques (ministre marocain AE)

« L’étape politique actuelle nécessite une Chambre des représentants harmonieuse, qui avance dans une seule direction, où les divisions géographiques et politiques prennent fin, et qui oeuvre en tant qu’un seul organe au service de la Libye et des libyens », a insisté, samedi à Tanger, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Dans une allocution prononcée à l’occasion de la séance de clôture de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne, tenue du 23 au 28 novembre à Tanger, le ministre marocain a affirmé que les résultats de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne constitueront un « point de changement important qui aura un grand impact sur le processus politique ».

« Les résultats de la réunion, plus particulièrement la tenue prochainement d’une session de la Chambre des représentants sur le territoire libyen, constituent un point de changement important qui aura un grand impact sur le processus politique », a-t-il estimé, soulignant que la tenue de la réunion consultative avec la participation, pour la première fois depuis plusieurs années, de plus de 123 députés libyens, est en soi une « réussite ».

Mettant en exergue les résultats importants de la réunion et le progrès réalisé par les quatre commissions constituées à cette occasion, M. Bourita a salué l’atmosphère dans laquelle s’est déroulée la réunion, imprégnée par l’esprit de responsabilité et de patriotisme ainsi que la conscience quant à l’importance de cette étape et le rôle fondamental des Libyens, notamment de la Chambre des représentants, pour accompagner l’étape critique que connaît le processus politique en Libye.

Il a dabs ce cadre exprimé l’espoir que cette réunion consultative constitue un point de départ pour la Chambre des représentants afin de jouer pleinement le rôle qui lui est attribué par l’Accord politique, un rôle important dans le domaine de nomination, de législation et de contrôle.

Pour sa part, le député à la Chambre des représentants libyenne, Ahmed Chalhoub, a affirmé, lors d’une allocution prononcée au nom des députés ayant participé à la réunion consultative, que le rôle du Maroc dans la réunion de la Chambre des représentants sera inscrit dans la mémoire des Libyens.

Il a également salué le rôle du Royaume dans l’unification de la Chambre des représentants libyenne et la mise en place de l’atmosphère adéquate à cet effet, estimant que la réunion de la Chambre grâce aux efforts des frères du Royaume du Maroc sera un jour historique pour les Libyens.

Dans un communiqué final, rendu public à l’issue de réunions, tenues tout au long de six jours (23-28 novembre) à Tanger, les députés libyens représentant la chambre des représentants libyenne, ont convenu de tenir une session à la ville libyenne de Ghadames (450 km au sud de Tripoli), immédiatement après leur retour, pour approuver l’ensemble des décisions visant à mettrait fin à la division au sein de la Chambre des représentants et de lui permettre de remplir pleinement son rôle et ses missions dévolues.

Par cette déclaration finale, lue en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, les représentants libyens ont affirmé leur pleine disponibilité à traiter positivement avec tous les résultats et les pistes de dialogue conformément à la déclaration constitutionnelle et à ses amendements et à l’accord politique libyen, soulignant la nécessité de la tenue d’élections présidentielles et parlementaires conformément à un cadre constitutionnel et de mettre fin à la phase de transition dès que possible, à condition qu’elle ne dépasse pas un an à compter de la date de la réunion de la chambre des représentants.

Les signataires ont souligné la nécessité de respecter la Déclaration constitutionnelle et la légitimité des organes qui en découlent, tout en rejetant le discours de haine à la faveur de la réconciliation et de la tolérance.

Santé et économie se partagent les faveurs des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires aux vaccins anti-Covid-19 commandés par le Maroc, la diversification des partenaires pour le Royaume et l’axe constructif Maroc-Mauritanie.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le vaccin russe contre la Covid-19, Sputnik-V, sera également proposé sur le marché national. Dans ce sens, une réunion vient d’avoir lieu entre le ministre de la santé et des responsables russes.

Le ministre avait quelques heures auparavant abordé la question dans un entretien avec un média russe en faisant savoir qu’il compte discuter avec son homologue russe la semaine prochaine la question du vaccin à vecteur viral non réplicatif (Adénovirus) Sputnik-V, du centre de recherches russe Gamaleya ».

Il s’agit du troisième type de vaccin que le Maroc compte acheter après le vaccin chinois de Sinopharm et celui produit par AstraZeneca.

+Le Temps+ fait savoir que la première étape de la campagne de vaccination nationale est attendue dans les semaines à venir et donnera initialement la priorité aux agents qui sont en première ligne dans le combat contre la pandémie, tels que le personnel médical, les autorités publiques, les agents de sécurité et le personnel éducatif, ainsi que les personnes âgées et les sujets souffrant de maladies chroniques.

Le reste de la population âgée de 18 ans et plus bénéficiera du vaccin anti-Covid-19 après que les autorités sanitaires aient servi les personnes à haut risque. Selon différentes sources, il semble que cinq millions de personnes recevraient des doses de vaccins contre le coronavirus lors de la première étape de la campagne nationale, écrit l’hebdomadaire.

+L’Opinion+ indique que plusieurs syndicats ont contacté le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, pour élargir le cercle des bénéficiaires de la gratuité des vaccins. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas rencontré les centrales syndicales à ce sujet.

Ceci dit, si El Otmani n’a toujours pas répondu aux interrogations des syndicats, le ministre de la Santé l’a fait. Dans une interview accordée à l’agence de presse russe Sputnik, Khalid Aït Taleb a noté que la vaccination sera supportée « dans sa majorité par l’État ». « Elle sera gratuite pour les personnes démunies et à risque, et remboursable pour le reste des citoyens par les organismes gestionnaires », a précisé le ministre, cité par le quotidien.

+Telquel+ écrit que la crise actuelle semble offrir une chance unique pour le Royaume de rééquilibrer sa balance commerciale avec la Chine et de booster, par la même occasion, sa compétitivité à l’échelle internationale. De toute crise émerge une opportunité. C’est du moins ce que pense Mehdi Laraki, président du conseil d’affaires Maroc-Chine à la CGEM, pour qui la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales constitue une véritable chance pour le Maroc, afin de se positionner en tant que hub stratégique entre la Chine, l’Europe et l’Afrique.

Cité par l’hebdomadaire, e président de l’Association marocaine des exportations (ASMEX), Hassan Sentissi El Idrissi, explique que l’offre marocaine pourrait trouver des niches à fort potentiel sur le marché chinois. Toutefois, un ciblage précis devra être établi sur la base d’études de marchés, d’offres promotionnelles régulières et d’accompagnement par des experts du marché chinois.

Sous le titre « Maroc-Mauritanie: l’axe constructif », +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ souligne que la Mauritanie partage 1.561 km de frontières avec le Maroc et seulement 463 km avec l’Algérie. La Mauritanie a aussi en partage sa façade atlantique avec le Royaume. Longue de 800 km, la côte mauritanienne est le prolongement naturel de la route maritime marocaine.

S’y ajoute le prolongement terrestre puisque El Guerguarat, localité relevant de la province d’Aousserd, relie directement toute la région de Dakhla à Nouadibou à travers le poste-frontière Bir Guendouz. Ce point névralgique est le point de passage de tous les échanges commerciaux effectués par voie terrestre entre le Maroc, voire l’Europe et le reste du continent.

Dans l’autre sens, c’est ce qui permet aussi aux exportateurs mauritaniens, voire à leurs voisins maliens et sénégalais, entre autres, d’approvisionner le marché marocain, voire européen et d’aller même au-delà, note la publication.

Sahara/El Guerguarat : le président de la RDC solidaire avec le Maroc

Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, a exprimé sa solidarité avec le Maroc par rapport à ses engagements internationaux dans la zone d’El Guerguarat au Sahara.Dans une lettre adressée au Roi Mohammed VI, le chef de l’Etat congolais, a qualifié « d’inacceptable » la situation qui a prévalu dans la zone d’El Guerguarat suite à la pénétration illégale des milices du « polisario » dans cette zone où ils ont mené des actes de banditisme empêchant la circulation des personnes et des biens et harcelant continuellement les observateurs militaires de la mission onusienne au Sahara (MINURSO).

M. Tshisekedi a souligné qu’il partage l’avis que la Communauté Internationale, par le truchement de l’Organisation des Nations Unies « dont Vous avez eu à saisir le Secrétaire général sur le dossier, mettra tout en œuvre en vue de remédier promptement et définitivement à cette situation au mieux du respect du statut de cette zone tampon et de la libre circulation et de la préservation de la dignité des Marocains ».

Le 13 novembre courant, le Maroc est intervenu pacifiquement dans la zone tampon d’El Guerguarate, à la frontière avec la Mauritanie, pour rétablir la circulation des personnes et des biens.

Ainsi, les forces armées royales (FAR) marocaines ont mené une opération au niveau du point de passage d’El Guerguarate en vue de mettre fin au blocage imposé depuis trois semaines par les éléments du « polisario »

La mise en place d’un cordon de sécurité par les FAR a permis aux camions et autres véhicules de traverser les cinq kilomètres qui séparent la douane marocaine de la frontière avec Mauritanie.

Les managers des réseaux africains conviennent de mettre en place 4 leviers pour la promotion de la standardisation ferroviaire

Les responsables et managers des réseaux africains ont convenu de l’importance de mettre en place quatre leviers permettant de contribuer à promouvoir la standardisation ferroviaire et garantir la compatibilité, la convergence et l’harmonisation ambitionnées.Il s’agit de l’adoption d’une politique d’investissement volontariste, le développement de l’expertise ferroviaire, le renforcement de l’arsenal procédural et documentaire et la création d’une Agence africaine d’interopérabilité et de sécurité en tant qu’organe de gouvernance qui veillera à mettre en place une politique de standardisation et de normalisation technique du ferroviaire au sein du continent africain, ont-ils souligné lors de la 2ème édition de la Téléconférence internationale sur les défis de la standardisation des réseaux ferrés africains.

Cette téléconférence a été organisée, jeudi, par l’Office marocain des chemins de fer (ONCF) en collaboration avec l’Union internationale des chemins de fer (UIC), sous le thème de « La standardisation : quels enjeux technico-financiers pour les réseaux ferrés africains ? ».

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la nouvelle plateforme virtuelle « Jeudis du rail africain » qui marque la réorientation et la réadaptation du programme d’activité 2020 de l’UIC–Région Afrique, présidée par le Maroc depuis 2010, a indiqué vendredi un communiqué de l’ONCF.

Cette deuxième édition virtuelle, qui a connu la participation de plus de 120 participants issus des pays d’Europe et d’Afrique et enregistré plus d’une dizaine d’intervenants, a été l’occasion pour l’UIC–Afrique de se pencher sur la viabilité du système ferroviaire africain et sa compétitivité au service du développement prospère et durable des échanges au sein du continent et de son intégration, l’objectif étant d’examiner les moyens pour réussir l’intégration du système ferroviaire des réseaux africains et la convergence des normes et standards conformément aux objectifs de l’agenda 2063.

Maroc : La 8ème édition de la campagne de sensibilisation et de collecte de fonds pour la lutte contre le Sida, du 1er au 31 décembre

La 8ème édition campagne nationale de sensibilisation et de collecte de fonds pour la lutte contre le VIH/Sida, aura lieu du 1er au 31 décembre, selon les organisateurs de cette campagne.Initiée par l’Association de lutte contre le Sida (ALCS), cette opération se propose de collecter les fonds nécessaires pour garantir une meilleure prise en charge des personnes vulnérables porteuses du VIH/Sida, leur offrir l’appui social nécessaire, améliorer leur qualité de vie et renforcer également la recherche scientifique dans ce domaine.

Cette nouvelle édition, baptisée « Sidaction Maroc » mobilise de nombreux partenaires notamment les entreprises, les médias, les artistes et les acteurs associatifs.

La campagne Sidaction prévoit plusieurs actions notamment une large campagne de communication multicanale : affichage urbain, spots radio, insertions presse, bannières digitales, communication sur les réseaux sociaux et une programmation spéciale qui accompagnera le public tout au long du mois de décembre.

Une soirée télévisée sera également au menu de cette campagne comportant des reportages, ainsi que des témoignages de personnes vivant avec le VIH.

Agriculture, défense, santé et aviation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent à nombre de sujets notamment la campagne agricole, le budget de la défense, la campagne de vaccination anti-Covid-19 et les nouvelles lignes aériennes reliant Tanger à quatre villes européennes.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les perspectives pour les exportations de produits agricoles sont prometteuses, en dépit du contexte international difficile.

En effet, les performances de ces produits sont au beau fixe. Le quotidien prend l’exemple de la clémentine, et indique que les exportations de ce produit se sont améliorées de 60% comparativement à la campagne précédente, atteignant ainsi, sur la période allant du 1er septembre au 22 novembre, un volume de 106.600 tonnes.

« Cette tendance positive a concerné l’ensemble des marchés d’exportation. La campagne actuelle est marquée par une situation commerciale favorable sur les marchés internationaux pour les clémentines en particulier, et pour les agrumes de manière générale », explique le ministère de l’Agriculture.

De leur côté, les produits maraîchers ont également affiché une tendance positive à l’export. Ainsi, le volume expédié vers le marché international au 22 novembre s’est apprécié de 15% arrivant à 214.500 tonnes, indique la publication.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le budget de l’administration de la défense nationale connaitra une augmentation de 4% par rapport à l’année dernière en matière de masse salariale et d’équipement.

Intervenant devant la commission des affaires étrangères et de la défense nationale, le ministre chargé de l’administration de la défense, Abdellatif Loudiyi, a souligné que l’enveloppe allouée à son département dans la loi de Finances de 2021 s’élève à 47,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) contre 45,4 milliards de dirhams en 2020.

Cité par le quotidien, le ministre a souligné que « ce budget traduit les efforts déployés par son département et tient compte des moyens financiers disponibles pour que les FAR accomplissent, dans les meilleures conditions, les différentes missions qui leur sont confiées et modernisent leur matériel et leurs équipements ».

Le journal souligne le ministre a fait savoir que la préparation de ce budget a pris en compte les contraintes imposées par la pandémie de coronavirus. Selon les données fournies par le ministre, la masse salariale réservée aux fonctionnaires de cette administration a atteint 35,1 milliards de dirhams soit une augmentation de 2 milliards de dirhams par rapport à l’année précédente.

Côté santé, +Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que la date la vaccination contre la Covid-19 est fixée pour le 4 décembre prochain.

La publication écrit que le compte à rebours est enclenché en vue de l’entame, le 4 décembre, de cette opération dans les meilleures conditions. Dans un premier temps, 20% de la population sera concernée par la vaccination, avant d’atteindre progressivement les 80% fixés comme objectif.

La priorité sera accordée, comme il a déjà été annoncé, au personnel de la santé, de la sûreté nationale, de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires et des départements placés aux premiers rangs de la lutte contre la pandémie. Les personnes souffrant de maladies chroniques ou immunitaires, ainsi que les personnes âgées de plus de 45 ans, devraient également être priorisées.

Les premières informations disponibles sur le lancement de cette campagne font également état d’un rythme de 200.000 vaccinations par jour, effectuées dans les 2.889 points mis en place à cet effet. Chacun des mille employés de la santé mobilisés dans le cadre de cette opération aura donc à effectuer quelque 200 vaccins par jour.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM), a annoncé le lancement imminent de quatre nouvelles routes aériennes reliant la ville de Tanger à quatre villes européennes, à savoir Madrid, Bruxelles, Barcelone et Malaga.

L’ouverture de ces nouvelles lignes est prévue à partir du 11 décembre prochain, a précisé la compagnie marocaine dans un communiqué, cité par la publication.

La même source a précisé que la liaison Tanger-Malaga se fera à cinq fréquences par semaine (lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche), tandis que quatre fréquences par semaine concerneront les liaisons Tanger-Madrid (lundi, mardi, samedi et dimanche), Tanger-Barcelone (mardi, mercredi, jeudi et samedi) et Tanger-Bruxelles (mardi, jeudi, vendredi et dimanche).

Le Maroc ambitionne de devenir un producteur de vaccin de tout genre et d’approvisionner le continent africain

Le Maroc ambitionne d’atteindre une autosuffisance dans la production de tous types de vaccins et d’assurer l’approvisionnement de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb, a souligné le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.Dans un entretien à l’agence de presse russe Sputnik, le ministre a affirmé que le Maroc compte devenir un producteur de vaccins de tout genre avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger.

Cette usine va permettre de développer des vaccins « made in Morocco » et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins, a dit le ministre. « Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, nous commençons déjà la production de nos vaccins », a t-il fait savoir.

S’agissant de la campagne de vaccination anti-covid-19, il a affirmé que « nous faisons de notre mieux pour qu’elle débute à la mi-décembre ». « Notre souhait est qu’elle soit très courte –ne dépassant pas les trois mois–, qu’elle touche 80% des plus de 18 ans –la population à risque en premier–, et qu’elle offre une vaccination large pour un retour à la normalité le plus tôt possible, soit l’année prochaine », a ajouté le ministre.

« Si l’on arrive à atteindre ce seuil (de 80%), même s’il y a des cas de contamination, le virus disparaîtra automatiquement de manière spontanée. Ainsi, on va pouvoir se libérer de cette crise qui impacte fortement l’économie et tous les autres secteurs qui sont en souffrance actuellement », a assuré le ministre.

Il a par ailleurs indiqué que pour la première fois de son histoire, le Maroc participe à des essais vaccinaux multicentriques, affirmant que c’est surtout un transfert d’expertise et un acquis pour le pays. M. Ait Taleb a en outre indiqué qu’au Maroc, « nous sommes dans une gestion proactive et anticipative et donc nous avons diversifié les sources d’approvisionnement ».

Le vaccin aujourd’hui est une denrée rare et la capacité de production est limitée pour satisfaire les besoins du monde entier, a-t-il ajouté, notant qu’il ne faut pas non plus se cantonner seulement à un type de vaccin, parce que chaque sérum offre un type d’immunité particulière et le mélange des immunités permet d’atteindre une immunité de groupe assez rapidement.

Pendant les négociations, a poursuivi le ministre, nous avons ciblé plusieurs firmes et avons, à la fin, opté pour le laboratoire chinois Sinopharm et le groupe britannico-suédois Astrazeneca. « Les essais cliniques de leurs vaccins sont très probants. Si tout va bien, on aura les premiers arrivages d’ici à décembre. Pour les autres laboratoires, les négociations sont toujours en cours », a indiqué M. Ait Taleb.

Pour le vaccin russe Spoutnik-V, il a indiqué qu’il compte discuter de cette question avec son homologue russe la semaine prochaine.

Maroc : Bahrein va ouvrir un consulat général à Laâyoune

Le Roi Mohammed VI a reçu, ce jeudi, un appel téléphonique du Roi du Royaume du Bahreïn, Hamad Ben Issa Al Khalifa, un appel qui s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles sincères et de l’estime réciproque unissant les deux souverains et les deux familles royales, et traduit l’approche de consultation et de coordination permanentes entre les deux leaders ainsi que les relations de coopération fructueuse et de solidarité continue entre les deux pays.A cette occasion le Roi du Bahrein a informé le Souverain marocain de la décision du Royaume de Bahreïn d’ouvrir un consulat général dans la ville marocaine de Laâyoune, une décision qui fera l’objet de coordination entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.

Lors de cet appel, le Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa a salué les décisions ordonnées par le Roi Mohammed VI dans la région d’El Guerguarat, au Sahara et qui ont abouti à une intervention décisive et efficace pour préserver la paix et la stabilité dans cette partie du territoire marocain, et à garantir un flux normal et sécurisé des personnes et des biens entre le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie.

Il s’agit du deuxième pays arabe à ouvrir un consulat général dans les provinces du sud du Royaume après les Emirats Arabes Unis.

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les violences à l’égard des femmes, le report du Salon Halieutis, la Covid-19 et la relance économique et le contrôle des cliniques.+L’Economiste+ s’arrête sur le triste bilan des violences faites aux femmes, précisant que la violence contre les filles et les femmes a un coût social important.

D’après une enquête du Haut-Commissariat au Plan, réalisée avec l’appui de l’ONU-FEMME au Maroc, « une victime sur quatre de violence physique et une sur 10 de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques », souligne le journal.

Chez les victimes, les troubles d’ordre psychologique arrivent en tête (60,2%) en cas de violence physique et sexuelle (79%). « Les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité de frustration et d’anxiété, des troubles du sommeil et une sensation de fatigue permanente », souligne également l’enquête, citée par la publication.

Lorsqu’elles subissent une forme de violence physique, les femmes présentent des égratignures et ecchymoses, les blessures les plus fréquentes (52,2%). Suivent des entorses et dislocations (11,2%), des incisions profondes et blessures graves (5,5%). A noter que d’autres formes de blessures sont aussi signalées.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Conseil d’Administration de l’Association du Salon Halieutis, réuni mercredi par visioconférence, a décidé de reporter la 6ème édition de ce rendez-vous du secteur halieutique à février 2022 à Agadir.

Le report de cette édition, qui devait se dérouler en février 2021, intervient dans le cadre du respect des mesures de sécurité sanitaire mises en place pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), indique l’Association du Salon Halieutis dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Al Massae+ cite une déclaration du ministre de la Justice qui a indiqué que 6.252 détenus ont été remis en liberté dans le cadre du dispositif des procès à distance.

Le ministère a ainsi veillé, en coordination avec les responsables judiciaires et les directions régionales de l’administration pénitentiaire, à équiper les tribunaux et des salles des établissements pénitentiaires d’ordinateurs pour le bon déroulement de cette opération, a-t-il souligné.

Il a relevé qu’après l’apparition de plusieurs cas d’infection au Covid-19 parmi les détenus et fonctionnaires de ces établissements, il s’est avéré nécessaire de tenir les audiences à distance surtout après la décision de fermeture des prisons dans le contexte de la pandémie.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Intérieur qui a estimé que le Maroc est en mesure de faire de la pandémie de la Covid-19 une opportunité historique pour favoriser sa relance économique et renforcer la cohésion sociale, en dépit des défis et contraintes en lien avec le caractère résistant du virus et la durée de sa propagation.

Le contexte exceptionnel lié à la pandémie ainsi que la mobilisation globale des services centraux et territoriaux pour enrayer la propagation de la maladie n’ont pas entravé la poursuite de la mise en place des conditions essentielles à même de garantir le succès des différents chantiers prévus pour la prochaine étape, a-t-il souligné.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que trois cliniques seront provisoirement suspendues du mode tiers payant dans le cadre de la convention nationale conclue entre les organismes gestionnaires de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et les médecins et les établissements de soins du secteur privé, a annoncé mardi le directeur général de l’Agence nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), Khalid Lahlou.

Cité par la publication, M. Lahlou a relevé que sur la base des rapports du contrôle technique effectué, à l’initiative du ministre de la Santé, faisant état de pratiques contraventionnelles et de dépassements avérés de la Tarification Nationale de Référence (TNR), il a été décidé de suspendre provisoirement du mode tiers payant trois cliniques.

Le directeur général de l’agence a relevé que des injonctions de restitution des sommes indues perçues au profit des assurés victimes desdites violations ont été décidées.

Diego Maradona passe l’arme à gauche, une légende du football mondial s’en va

La légende du football mondial, l’Argentin Diego Armando Maradona, est décédé mercredi à l’âge de 60 ans, annoncent plusieurs médias argentins.El Pibe de Oro (le garçon d’or), qui a marqué l’histoire du ballon rond mondial, a succombé à un arrêt cardiaque.

Le 12 novembre dernier, l’ancien footballeur était sorti de l’hôpital après avoir été opéré avec succès d’un hématome à la tête. Le champion du monde 1986 avait été hospitalisé pour de l’anémie et de la déshydratation le 2 novembre à La Plata, une ville située à 60 km de Buenos Aires et dont il entraîne le club local.

Un scanner avait alors révélé la présence d’un hématome sous-dural, une poche de sang formée sous la boîte crânienne. Cela avait entraîné son transfert dans une clinique privée d’Olivos où il a été opéré le lendemain avec succès.

Le gaucher magique est considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football. Avec la sélection argentine, Maradona a brillé lors de la Coupe du Monde 1986, permettant à l’Albiceleste de remporter la compétition. Il a terminé meilleur joueur et meilleur passeur du Mondial mexicain.

Arrivé à Naples, il a également permis au club de décrocher deux titres de champions, (1986-87 et 1989-90), une Coupe d’Italie (1986-87), une Supercoupe d’Italie (1990) et une Coupe de l’UEFA (1988-89). Il a également été finaliste du Mondial 1990 remporté par l’Allemagne.

La légende argentine est considérée avec Pelé comme l’un des tout meilleurs joueurs de l’histoire du football. Passé par Argentina Juniors, il a fait les beaux jours de Boca Juniors et a débuté en sélection à l’âge de 16 ans. En Europe, il a évolué au FC Barcelone, à Naples, à Séville avant de revenir dans son pays pour jouer avec le Newell’s Old Boys et enfin le Boca Juniors.

La vie de Diego Maradona a été rythmée par de nombreux problèmes de santé, dont certains liés aux excès en tous genres qui l’ont parfois fait flirter avec la mort. En 2000, il avait eu une crise cardiaque à la suite d’une overdose dans la cité balnéaire uruguayenne de Punta del Este. Il avait ensuite suivi une longue cure à Cuba.

En 2004, alors qu’il pesait plus de 100 kg, une autre crise cardiaque l’avait terrassé à Buenos Aires, mais il s’en était sorti. Il avait ensuite subi une opération chirurgicale de l’estomac pour perdre énormément de poids. En 2007, une consommation excessive d’alcool l’avait conduit à l’hôpital. Dernièrement, il a dû se faire poser une prothèse à cause de ses genoux douloureux.

Diego Armando Maradona restera à jamais le « diez », le numéro dix, capable de marquer les plus beaux buts de l’histoire, à l’instar du roi Pelé.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

La crise libyenne, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et l’épreuve de la vaccination contre la Covid-19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a salué la tenue au Maroc de la réunion consultative élargie des membres de la Chambre des représentants libyenne, dont les travaux ont débuté mardi à Tanger.

« C’est encourageant pour nous, en tant que Mission d’appui des Nations unies en Libye, de voir se tenir à Tanger (au Maroc) la réunion consultative élargie de la chambre des représentants libyenne », s’est réjouie la MANUL dans un communiqué publié sur sa page « Twitter » et cité par le journal.

La mission onusienne a ajouté que « la réunion autour d’une même table d’un groupe diversifié de parlementaires des trois régions libyennes est une démarche positive qui est la bienvenue ».

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le Fonds Mohammed VI pour l’investissement s’apprête à entrer en fonction, ajoutant qu’une première enveloppe de 15 milliards de dirhams est déjà programmée dans le PLF 2021 et que le projet de loi de la création du fonds sera incessamment validé par le gouvernement.

La vocation du fonds va au-delà d’un simple mécanisme institutionnel de financement de projets, précise la publication, notant qu’il sera un vecteur structurant pour la nouvelle vision économique et l’industrialisation. « Les grandes mutations que connaît la géo-économie mondiale, la redistribution des cartes et les tendances lourdes comme le numérique et les nouvelles technologies nécessitent de nouveaux types de réponses qui vont bien au-delà du seul financement », explique le quotidien.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que le Maroc se prépare à recevoir la composition du vaccin du Coronavirus que les laboratoires chinois ont dû étoffer, en vue d’entamer l’opération délicate de fabrication des injections, relevant que le Royaume s’affronte à l’épreuve dont tout le monde est censé faire preuve de bravoure sanitaire.

Ce processus, prévu dans deux semaines, est en fait sujet à des normes strictes et soumis à un contrôle technique rigoureux, avant d’en faire profiter la population marocaine et africaine, par la suite, poursuit le journal, rappelant que le Maroc est en passe d’entamer, dans peu de temps, la campagne de vaccination, vu que tous les plans définitifs de l’opération sont achevés dans les conditions requises.

Le Maroc œuvre à créer les conditions appropriées pour un parlement libyen unifié (ministre AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné que le Maroc œuvre « pour créer les conditions appropriées de rapprochement des vues afin d’unifier le parlement libyen et réunir ses membres d’une manière qui met fin aux divisions internes et soulève les défis liés aux prochaines échéances politiques et aux aspirations du peuple libyen ».Dans son allocution à l’ouverture de la réunion consultative du parlement libyen à Tanger, le ministre marocain a ajouté que cette réunion est de nature à permettre aux Libyens de parvenir à des accords et à une feuille de route globale et unifiée pour un règlement final de la crise libyenne sous l’égide des Nations Unies.

Il a indiqué que le Maroc est fermement convaincu que l’approfondissement de la consultation et du dialogue entre libyens est le « moyen le plus efficace de réaliser les aspirations du peuple libyen à la stabilité et au développement, et le meilleur moyen de faire face aux défis de sécurité.

M. Bourita a noté que cette réunion consultative, tenue avec la participation de plus de 110 députés à la Chambre des représentants libyenne représentant les différents spectres politiques et les régions libyennes de l’est, de l’ouest et du sud, constitue « un précédent qualitatif et un saut positif dans le cadre des efforts visant à unifier la Chambre des représentants et à restaurer l’esprit de solidarité, de cohésion et d’union à une institution légitimement élue en Libye depuis son élection en 2014 ».

Il s’est arrêté devant les attentes attendues de cette réunion consultative, notamment le rapprochement entre les différentes composantes du parlement, la fixant de la date et du lieu de la tenue d’une réunion sur terre libyenne, l’unification des positions et des visions concernant les résultats du dialogue politique libyen, auxquels a abouti la rencontre de Bouznika (Maroc) sur les postes de souveraineté, et la préparation du parlement pour qu’il joue son rôle au cours de la période à venir.

M. Bourita a soutenu que le peuple libyen et la communauté internationale attendent les résultats des consultations pour unifier les rangs et élargir les horizons d’une solution politique définitive à la crise libyenne, afin d’assurer la sortie de la Libye de la phase de transition à la phase de stabilité politique grâce à l’organisation d’élections législatives et présidentielles à la date annoncée par la Mission de l’ONU en Libye (MINUL), à savoir le 24 décembre 2021, sur la base d’un processus constitutionnel convenu entre les institutions libyennes légitimes.

La ville de Tanger, depuis lundi, une réunion consultative du parlement libyen avec la participation de plus de 100 membres représentant les différents courants politiques libyens.

Cette réunion, qui se poursuivra jusqu’au 25 novembre, est la première du genre et vise à établir le programme d’une autre session officielle de la chambre des représentants libyenne qui se tiendra en Libye.

Maroc : La République d’Haïti décide d’ouvrir un Consulat général à Dakhla

La République d’Haïti a décidé d’ouvrir un Consulat Général à Dakhla, indique mardi le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération africaine.Dans une lettre adressée à son homologue marocain, le ministre haïtien des Affaires étrangères a exprimé la volonté de son pays de « procéder à l’ouverture d’un Consulat général à Dakhla, au Sud du Royaume du Maroc », indique le ministère dans un communiqué, parvenu à APA.

Ce pays des Caraïbes sera, ainsi, le premier pays non-arabe et non-africain à ouvrir un Consulat au Sahara marocain.

Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le nouveau modèle de développement, la moralisation de la commande publique et le vaccin anti-Covid-19, sont les sujets principaux abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dans un peu plus d’un mois, la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) rendra sa copie finale presque un an après sa mise sur pied.

En l’espace de 10 mois de travail, ce ne sont pas moins de 10.000 personnes qui ont été écoutées à travers quelque 70 auditions, 113 ateliers de réflexion et 35 séances dites d’écoute citoyenne dans différentes régions du Maroc, rappelle la publication.

Si à cela on ajoute tout le volume d’informations et d’enseignements apporté par l’épisode sanitaire, il est permis d’espérer que le travail de la Commission sera assez riche et complet, afin de fournir une plateforme sérieuse pour la construction d’un modèle durable, assure le quotidien.

« En revanche, ce sur quoi la CSMD sera la plus attendue c’est d’abord la formulation explicite des choix à faire dans le futur avec des démonstrations inattaquables de leur bien-fondé », ajoute-t-il.

De son côté, +L’Économiste+ souligne que la réglementation des marchés publics a évolué et que l’arsenal juridique pour les dispositifs de vigilance a bien été étoffé, notant que l’un des effets spectaculaires des réformes porte d’ailleurs sur la création de la commission nationale de la commande publique.

Celle-ci peut être saisie pour s’expliquer sur les critères retenus dans certaines adjudications, fait savoir la publication, estimant que la commande publique atteindrait 230 milliards de DH, soit 20% du PIB, selon les prévisions inscrites pour 2021.

« C’est un premier pas dans le marché de la compétition fair-play qui s’impose tant vis-à-vis des contribuables que des candidats écartés », relève-t-il.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que l’opération de vaccination anti-Covid19 va couvrir les citoyens de plus de 18 ans selon un calendrier vaccinal en deux injections.

Selon le ministre de la Santé, Khaled Ait Taleb, la priorité sera donnée aux staffs se trouvant en première ligne dont le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables.

L’opération sera par la suite étendue au reste de la population, afin de préserver la santé publique et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie, tout en garantissant un taux de couverture vaccinale de près de 80% de la population, a-t-il ajouté.

Maroc : baisse de plus de 70% du trafic aérien à fin octobre sous l’effet de la Covid-19

Le trafic commercial des passagers a connu une baisse de 70,79 % durant les dix premiers mois de l’année 2020, par rapport à la même période en 2019, selon les statistiques de l’Office national des aéroports (ONDA).

 Au total, les aéroports nationaux ont accueilli 6.144.790 passagers à fin octobre dernier, contre 21.039.018 passagers un an auparavant, précise la même source.

En effet, l’aéroport international de Casablanca a accueilli 46% environ du trafic passager global, soit 177.476 passagers, contre 848.373 passagers pour la même période de l’année 2019, en régression de 79,08 %.

Le trafic aérien de l’aéroport de Marrakech a, quant à lui, reculé de 94,88%, en accueillant 30.662 passagers, contre 599.090 passagers accueillis durant la même période de l’année précédente.

Pour sa part, le trafic international a accusé un recul de 71,87 %, du fait d’une décroissance de l’ensemble des secteurs géographiques.

Ainsi, le trafic avec l’Europe qui constitue généralement plus de 86 % du trafic aérien global, a reculé de 71,06%. Les autres régions enregistrent également des baisses importantes, notamment l’Afrique (-71,55 %), le Moyen et Extrême Orient (-77,94 %) et l’Amérique du Nord (-75,17 %).

Même tendance baissière pour le fret aérien qui a enregistré durant la même période une baisse de 39,46%, soit 5.075,19 tonnes en octobre 2020 contre 8.382,88 tonnes en octobre 2019.

Le Maroc se prépare pour une campagne massive de vaccination

Le Maroc se prépare d’arrache-pied pour la mise en œuvre de son programme national de vaccination contre la Covid-19 dans la mesure où une campagne à grande échelle sera « amorcée dans les prochains jours », a annoncé, lundi, devant le parlement, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.Cette stratégie nationale de vaccination couvre toutes les régions du Royaume. Selon le ministre, les autorités procèdent actuellement à l’équipement de 2.880 points de vaccination. Sur le plan logistique, l’opération d’acquisition a été lancée et consistera à faire « acheminer les ressources nécessaires vers les provinces et préfectures avant le déploiement effectif de l’opération », a-t-il dit.

La vaccination aura lieu selon deux procédés. Le premier verra les bénéficiaires se déplacer eux-mêmes vers les points de vaccination. Dans le deuxième, ce sont des unités mobiles qui se déplaceront vers des hôpitaux, usines, administrations, cités universitaires ou prisons, a expliqué le ministre.

L’opération concernera les citoyens âgés de plus de 18 ans. Elle s’étalera sur une période de 12 semaines, selon les estimations du ministre. La vaccination aura lieu en deux temps, soit deux doses, séparées de 21 jours.

La priorité sera donnée au personnel médical, aux agents d’autorité, aux forces de sécurité, au corps d’enseignement, aux personnes âgées et à celles vulnérables au virus, l’objectif étant de généraliser le programme à toute la population âgée de plus de 18 ans, soit 25 millions d’habitants.

L’immunisation « de la population à travers le vaccin est l’un des axes majeurs de la lutte contre la Covid-19 », a révélé le ministre. « C’est une cause nationale et une affaire sensible. Elle doit emporter l’adhésion de tous. », a-t-il enchaîné.

« Le Maroc a pu détenir une place avancée dans la course à l’obtention du vaccin contre la Covid-19. L’innocuité et l’efficacité de ce vaccin sont confirmées par les indicateurs positifs et essais cliniques effectués sur de nombreux volontaires, au Maroc et dans d’autres pays », rappelle le ministre de la Santé. « Un comité scientifique marocain de haut niveau suit depuis le début la préparation du vaccin attendu », ajoute-t-il.

Pour rappel, le Maroc a passé des commandes pour deux vaccins Covid-19 qui sont en phase 3 d’essais cliniques : celui du chinois Sinopharm et le vaccin d’AstraZenaca. Le gouvernement est également en pourparlers avec Pfizer-BioNTech.

Toutes les personnes de plus de 18 ans sont concernées, selon un ordre de priorité qui est celui de l’OMS : le personnel de santé, les services de sécurité, les personnes âgées, les personnes ayant certaines maladies chroniques comme le diabète ou l’hypertension.

Les chefs d’entreprises marocaines affiliées à la CGEM bénéficieront d’un visa spécial pour la Mauritanie

Les autorités mauritaniennes ont décidé d’accorder aux entreprises marocaines, dont les chefs, affiliées à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), la possibilité d’obtenir un visa d’affaires multi-entrées, d’une validité de deux ans.La CGEM a demandé aux autorités mauritaniennes, l’octroi de visas d’une plus longue durée avec des entrées multiples pour le compte de ses entreprises membres, dans le cadre du renforcement des relations d’affaires entre le le Maroc et la Mauritanie a amené, selon un courrier adressé lundi aux membres de la confédération patronale.

Ainsi, la demande de la Confédération a été acceptée, indique le document.

Désormais, les entreprises membres de la CGEM pourront obtenir un visa d’affaires multi-entrées d’une validité de deux ans, attribué sous réserve de la présentation d’une attestation de la CGEM.

Le Maroc est considéré comme le premier partenaire commercial de la Mauritanie en Afrique et représente environ 30% des échanges commerciaux entre la Mauritanie et le reste du continent.