Maroc : l’AFD octroie un prêt et une subvention de 1,5 million d’euros pour la réalisation de deux nouvelles lignes tramway à Casablanca

L’Agence française de développement (AFD) et la société Casa-Transport ont signé lundi un accord de prêt de 100 millions d’euros, couplé d’une subvention d’assistance technique de 500.000 euros pour réaliser deux nouvelles lignes du Tramway à Casablanca en vue d’améliorer de manière durable la mobilité des Casablancais, indique un communiqué conjoint.Ce financement permettra d’agrandir l’offre de transports en commun accessibles au plus grand nombre, de promouvoir l’usage d’un mode de transport propre et sobre en carbone et d’améliorer la qualité de service des transports publics, précise le communiqué.

Le partenariat technique et financier entre Casa Transport et l’AFD a été lancé en 2012 par un premier financement de 23 millions d’euros pour la réalisation de la première ligne du tramway de l’agglomération, suivi d’un deuxième financement, en 2017, de 30 millions d’euros pour la réalisation de la deuxième ligne, rappelle la même source.

Ces prêts ont été accompagnés par des subventions de 1,8 million d’euros pour le financement d’études stratégiques et d’assistances techniques sur le volet environnemental et social.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les IDE reçu par le Royaume, l’envoi de fonds des migrants, les mesures pour faire face à la Covid-19 et la situation épidémiologique au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les investisseurs français tiennent le peloton de tête au Maroc en matière d’Investissement Directs Etrangers (IDE), soulignant qu’après avoir perdu la première place en 2018 face à l’Irlande, l’Hexagone revient sur le devant de la scène, une année après, et préserve son emplacement en tête du classement. Il faut savoir que, sur les 8,24 milliards de dirhams de flux d’IDE réalisés au Maroc sur les six premiers mois de l’année, la France a contribué à hauteur de 1,92 milliard de dirhams (1 euro = 10,8 DH), suivie de l’Espagne avec 1,15 milliard de dirhams et des Îles Maurice avec 618 millions de dirhams.

Le quotidien ajoute que le flux des investissements directs provenant de la Grande-Bretagne s’est élevé, au premier semestre, à 552 millions de dirhams, contre 440 millions de dirhams réalisés par les investisseurs italiens et 420 millions de dirhams en provenance d’Allemagne.

En ce qui concerne le Moyen-Orient, on remarque, selon les données de l’Office des changes, que le flux des investissements qataris au Maroc s’est établi à 419 millions de dirhams à fin juin, tandis que celui des Emirats arabes unis a atteint les 378 millions de dirhams au premier semestre. Pour leur part, les Etats-Unis arrivent en douzième position avec des flux de l’ordre de 252 millions de dirhams sur ladite période, suivis de l’Irlande (217 millions de dirhams), de l’Inde (157 millions de dirhams) et la Chine (152 millions de dirhams). Pour la Turquie, ses investissements se sont situés autour de 117 millions de dirhams sur les six premiers mois de l’année, comblant ainsi le déficit observé en 2019 (-114 millions de dirhams).

+Le Matin+ note que les envois de fonds des migrants devraient reculer dans toutes les régions du monde, impactés en cela par la crise liée au coronavirus. Le Maroc ne fera pas exception.

La Banque mondiale table sur 6,4 milliards de dollars de transferts vers le Royaume cette année, soit une baisse de 5% par rapport à 2019. Le Maroc serait ainsi le troisième pays récipiendaire de ces flux dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon le dernier rapport sur la migration et le développement fraîchement publié par la Banque mondiale, cité par la publication.

À l’échelle de la région MENA, les envois de fonds des migrants régresseraient de 8% en 2020, à 55 milliards de dollars. Cette baisse est notamment attribuable à une chute attendue de 9% des flux vers l’Égypte. Cette dernière demeurerait, néanmoins, le premier destinataire dans la région arabe (28,9 milliards de dollars), devant le Liban (6,9 milliards de dollars, soit une diminution de 7%).

+L’Economiste+ rapporte que des médecins appellent à l’introduction des tests antigéniques au Maroc.

« Ce qui éviterait la sous-déclaration manifeste des cas Covid positifs due essentiellement à l’insolvabilité des tests sérologiques et réduirait le taux « très élevé » de létalité qui frôle les 10% dans certaines régions, souhaite l’anesthésiste réanimateur, Mounir Mikou, cité par le quotidien.

Pour cet expert, « les tests sérologiques rapides ne détectant pas tous les cas actifs a conduit à l’incursion épidémique dans des villes comme Casablanca, Oujda et Tanger ». Pour y remédier, les tests antigéniques s’avèrent nécessaires et peuvent cerner les cas probables de la même manière que le dépistage PCR.

« Ils sont rapides, validés par l’OMS et les autorités sanitaires des USA et de France, moins onéreux et beaucoup plus fiables par rapport aux tests sérologiques. En plus, le résultat est donné dans les 30 minutes qui suivent, et ce sans avoir besoin de laboratoire », explique-t-il.

+Al Massae+ fait savoir que huit régions du Royaume connaissent une détérioration de la situation épidémiologique à cause de l’augmentation des contaminations au Coronavirus qui dépassent les 400 infections par jour.

Malgré les récentes restrictions sanitaires décidées par les autorités, la ville de Casablanca enregistre, à elle seule, plus de 1000 infections à la Covid-19 par jour. Un total de 567 nouveaux cas de contamination ont été détectés hier dans la région de l’Oriental, dont 319 personnes à Oujda-Angad, constate le journal.

De son côté, la région de Rabat-Salé-Kénitra a été frappée par 639 contaminations au cours des dernières 24 heures et ce, en raison de l’augmentation vertigineuse des infections dans les villes de Skhirat, Témara, Salé et Kénitra.

Maroc : mise en échec d’une tentative d’émigration clandestine à Tanger

Les services sécuritaires de la ville Tanger, au nord du Maroc, ont mis en échec, dimanche soir, une opération d’émigration clandestine et interpellé quatre individus pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans l’organisation de l’émigration illégale et la traite d’êtres humains, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon la DGSN, les quatre mis en cause ont été interpellés alors qu’ils étaient en train de préparer l’organisation d’une opération d’émigration clandestine via les voies maritimes.

Les suspects ont été interpellés en flagrant délit de transport, à bord de deux véhicules utilitaires, de 12 citoyens marocains candidats à l’émigration illégale, précise le communiqué.

Les recherches et investigations préliminaires révèlent que ces individus ont reçu des sommes d’argent des éventuels candidats à l’émigration, a poursuivi la même source.

Les suspects ont été placés en garde à vue, alors que les candidats ont été soumis à l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Maroc : Le FMI prévoit une croissance du PIB à 4,5% en 2021

Le FMI s’attend à ce que la croissance du PIB au Maroc rebondisse à 4,5 % en 2021, sous l’hypothèse que les effets de la sécheresse et de la pandémie s’estompent, mais cette projection de référence est sujette à de considérables risques baissiers.Sous l’effet combiné de la sécheresse et de la pandémie du COVID-19, le PIB devrait se contracter dans une fourchette de 6 à 7 % en 2020 en fonction de l’évolution de cette pandémie, et le taux de chômage devrait fortement augmenter. Les déficits budgétaire et extérieur devraient se creuser, du fait de la baisse des recettes fiscales et le recul des recettes en devises tirées du tourisme, respectivement, lit-on dans la déclaration faite lundi par le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), chargé du Maroc, M. Roberto Cardarelli.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des conclusions de ses consultations avec les autorités marocaines, au titre de l’article IV du FMI, le responsable du FMI a constaté qu’en dépit de la riposte rapide des autorités, la pandémie mondiale n’a pas épargné le Maroc et a eu des retombées négatives sur sa population, à l’instar de tous les pays du monde.

Néanmoins, la résilience des transferts des Marocains résidant à l’étranger et la baisse des importations ont limité les besoins de financement extérieur du Maroc, et les réserves internationales restent largement supérieures à leur niveau de l’an dernier, notamment grâce au tirage au titre de la Ligne de précaution et de liquidité du FMI en avril dernier et à l’intensification des efforts de mobilisation des financements extérieurs.

La politique budgétaire a été assouplie de manière appropriée en 2020. Les recettes fiscales ont diminué nettement et les autorités ont accru les dépenses publiques et révisé leur composition pour réduire au minimum les répercussions économiques et sociales de la crise. Parmi les mesures prises dans ce cadre, les subventions aux salariés affectés et les transferts monétaires aux travailleurs de l’économie informelle, l’appui au financement des entreprises ont soutenu la demande intérieure, protégé les groupes les plus vulnérables de la population et préservé le tissu productif.

Selon lui, la loi de finances 2021 entend continuer à soutenir la reprise au cours des prochaines années, principalement par la relance de l’investissement et la réforme du système de protection sociale récemment annoncée par les autorités, ajoutant que les services du FMI saluent l’intention des autorités de soutenir la reprise en 2021. Ils conviennent aussi avec les autorités que le processus de rééquilibrage budgétaire doit être progressif et ne devrait être entrepris que lorsque la reprise économique sera solide.

Tout en reconnaissant l’incertitude exceptionnelle qui entoure le calendrier et le rythme de la reprise, les services du FMI recommandent dans leurs projections de référence de commencer à réduire le ratio dette publique par rapport au PIB à compter de 2022.

Par contre, une reprise économique plus lente que prévu exigerait de repousser l’ajustement budgétaire. Des mesures visant à élargir l’assiette de l’impôt et à accroître la progressivité du système fiscal, de nouvelles réformes de l’administration publique qui rationaliseraient les dépenses et le programme de privatisation des autorités contribueraient à reconstituer les marges de manœuvre budgétaire, tout en finançant l’expansion des programmes de protection sociale, a-t-il recommandé.

Pour lui, la Banque centrale marocaine a pris des mesures décisives pour atténuer les répercussions de la pandémie sur l’économie réelle et le secteur financier. Les services du FMI notent avec satisfaction la politique monétaire accommodante qui est menée et considère que celle-ci devrait être poursuivie jusqu’à ce que l’inflation commence à augmenter.

Le Liberia réaffirme son soutien « constant » à l’intégrité territoriale du Maroc

Le Liberia maintient sa position constante en soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Royaume du Maroc, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre libérien des Affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah, en visite de travail au Maroc. »En tant que pays, nous souhaitons réaffirmer à Sa Majesté le Roi et au gouvernement et au peuple marocains, que le Liberia maintient sa position constante soutenant l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Maroc », a indiqué M. Saah Kemayah lors d’un point de presse conjoint tenu à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Le Liberia réitère également sa solidarité avec le Royaume du Maroc dans la défense de sa Cause nationale, une question qui intéresse l’ensemble du peuple marocain, et ce, conformément aux principes de sa politique étrangère, a souligné le chef de la diplomatie du Liberia.

La politique étrangère du Liberia est fondée sur le principe de la préservation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, et c’est pour cette raison que le Liberia n’hésite pas à soutenir le Maroc dans la défense de sa cause nationale, a-t-il expliqué.

Le Liberia reste également déterminé à renforcer ses relations fraternelles avec le Royaume sur tous les plans, diplomatique, politique, économique et humain, a souligné le ministre libérien, notant que les deux pays, « des partenaires et des alliés », continueront à soutenir la position concernant la solidarité et l’unité africaines ainsi que la coordination au sein des fora internationaux.

Par ailleurs, M. Saah Kemayah s’est félicité de sa visite au Maroc, la première à l’étranger depuis sa nomination à la tête de la diplomatie libérienne, ce qui reflète, d’après lui, l’excellence des relations liant les deux pays.

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a salué la position « positive et constructive » du Liberia vis-à-vis de la question du Sahara.

Le Liberia a activement soutenu la légalité internationale et les droits légitimes du Royaume du Maroc sur cette partie de son territoire, en particulier au niveau des Nations Unies, a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Bourita a indiqué que la première visite de M. Saah Kemayah au Maroc s’inscrit dans le cadre des relations distinguées entre les deux pays, soulignant que ces rapports ont connu des d’évolutions positives durant les dernières années, comme en témoignent la tenue de la Commission Mixte en 2019, l’ouverture du consulat libérien à Dakhla en mars et la signature d’une série d’accords.

A cet égard, il a relevé que trois accords ont été signés lundi entre les deux pays dans les domaines de l’agriculture, de la santé et de l’enseignement supérieur, notant que ces accords s’ajoutent à neuf autres accords signés lors de la réunion de la Commission mixte.

M. Bourita a, en outre, indiqué qu’il s’est mis d’accord avec son homologue libérien pour développer davantage les relations bilatérales, notamment à travers une mission pour la coopération sectorielle qui se rendra prochainement à Monrovia, ajoutant qu’il a été convenu également de préparer la prochaine session de la Commission mixte.

La qualité des échanges entre le Maroc et le Liberia reflète l’excellence des relations bilatérales, a encore indiqué le ministre, soulignant que la coopération entre les deux pays s’inscrit dans le cadre d’une feuille de route aux contours bien définis.

Le Maroc envisage d’approfondir cette relation d’exception dans le cadre du programme de relance « Liberia Vision 2030 », relevant que le Royaume s’emploiera à faciliter l’obtention des visas pour les citoyens libériens et à participer à la mise à niveau des installations électriques de base au Liberia.

Le ministre marocain des AE a, de même, appelé à étoffer le cadre juridique de la coopération bilatérale entre les deux parties, en particulier dans les domaines de l’aménagement hydro-agricole, de l’eau potable, des infrastructures, de l’énergie et de la pêche marine.

Santé, aviation et économie verte au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique au Maroc, le démenti du gouvernement de l’existence d’un plan de reconfinement, l’ouverture d’une liaison aérienne Casablanca-Rennes et le 1er rapport de la plateforme internationale sur la finance durable.+Le Matin+ cite le bilan quotidien du ministère de la Santé qui a annoncé ce dimanche 3.460 nouvelles contaminations au Covid-19 recensées au cours des dernières 24 heures. Un chiffre qui porte à 222.544 le nombre total des cas d’infection enregistrés dans le Royaume depuis l’apparition du premier cas en mars dernier, soit un taux d’incidence cumulée de 613 pour 100.000 habitants (9,5 pour 100.000 habitants durant les dernières 24 heures).

Par régions, Casablanca-Settat n’a toujours pas quitté la tête du classement journalier avec pas moins de 1.100 cas, suivie de loin par la région de Rabat-Salé-Kénitra qui a enregistré 639 nouvelles infections. Les régions de L’Oriental et de Souss-Massa occupent respectivement la 3e et la 4e position avec 567 et 295 cas, tandis que Tanger-Tétouan-Al Hoceïma clôture le Top 5 avec 205 nouveaux cas.

Le ministère a également fait état de 3.038 patients déclarés complètement rétablis au cours des dernières 24 heures, soit un taux de rémission de 82,8%. A ce titre, le nombre total des rémissions a atteint à ce jour 184.313 cas. Dans le même intervalle, 67 personnes ont perdu la vie des suites du Covid-19, ce qui porte le bilan total des décès à 3.762 cas, alors que le taux de létalité reste stabilisé à 1,7%.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que le chef du gouvernement a démenti catégoriquement les informations véhiculées par un faux communiqué prétendant la tenue ce dimanche matin d’un Conseil de gouvernement pour l’adoption d’un reconfinement au niveau de l’ensemble du territoire du Royaume.

« Certains véhiculent un faux communiqué prétendant la tenue ce dimanche matin d’un conseil de gouvernement pour l’adoption d’un reconfinement au niveau de l’ensemble du territoire du Royaume. Tout ceci est une affabulation dénuée de tout fondement », souligne le chef du gouvernement dans un communiqué, cité par le journal.

Tout en réfutant ces allégations, le chef du gouvernement affirme que les informations et communiqués portant sur ce sujet émanent des parties concernées de manière officielle, et sont annoncées via les médias publics.

+Al Ahdath Al Maghribiya+ indique que Air Arabia Maroc, a annoncé, le lancement d’une nouvelle route Casablanca-Rennes dès le 18 décembre 2020, à raison de deux vols par semaine.

Selon un communiqué de la compagnie aérienne, cité par le quotidien, les dessertes entre Casablanca et la ville bretonne seront effectuées chaque lundi et vendredi, les départs étant prévus à 08:35 et 07:15, alors que les vols retour quitteront la Bretagne respectivement à 11:20 et 10:00, précise le communiqué.

Classée comme l’une des plus agréables où vivre en France, Rennes, cité à taille humaine, est une ville étudiante qui ne cesse de se transformer en conservant un patrimoine historique riche et varié, relève le communiqué, cité toujours par la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la crise sanitaire a souligné la nécessité cruciale d’une action coordonnée pour financer une économie plus durable et plus résiliente. Une conclusion tirée par la plateforme internationale sur la finance durable (IPSF) dans son premier rapport annuel. Cette publication décrit le rôle crucial de la finance durable dans le contexte actuel.

Elle donne un aperçu du travail accompli durant l’année écoulée par cette plateforme dont le Maroc est membre. Cette analyse facilitera ainsi à l’IPSF la comparabilité et la convergence des approches. Un effort qui selon la plateforme permettra aux juridictions de continuer à développer des outils de régulation afin de mieux exploiter les ressources du système financier dans cette transition vers la durabilité.

Le Maroc fait partie des premiers pays à avoir manifesté son adhésion à cette initiative de l’Union européenne fondée en octobre 2019. Il s’agit par ailleurs de l’unique pays arabe membre de cette plateforme. Le Royaume y siège aux côtés de l’Argentine, le Canada, le Chili, la Chine, l’Inde et le Kenya. Cette base s’est élargie en 2020 pour accueillir l’Indonésie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Singapour, la Suisse et le Sénégal, fait savoir le journal.

Sahara : La résolution 2548 du CS véhicule un message de clarté, de fermeté et de constance (ministre des AE)

La résolution 2548 relative au Sahara adoptée vendredi 30 octobre 2020 par le Conseil de sécurité de l’ONU, se décline en un triple message : un message de clarté, de fermeté et de constance, a indiqué samedi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Selon le ministre, le message de clarté se manifeste dans l’appel fait par le Conseil de Sécurité à l’Algérie d’assumer un rôle à la hauteur de son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce différend régional.

« Aucun processus politique n’est envisageable sans l’implication effective et constructive de ce pays », a-t-il constaté dans une déclaration à la presse parvenue à APA.

Pour lui, la clarté de cette résolution est bien établie dans l’identification de la finalité du processus politique. Ainsi, la résolution ne laisse aucun doute sur l’engagement du Conseil de Sécurité pour « une solution politique réaliste, pragmatique et durable … qui repose sur le compromis ».

De ce fait, le Conseil de Sécurité réitère son engagement pour une solution politique et d’écarter définitivement toutes les options inapplicables, a-t-il fait observer, ajoutant que la résolution implique clairement que « toute solution qui n’est pas pragmatique, n’est pas réaliste ni réalisable et est donc à écarter ».

Enfin, la clarté se manifeste dans le cheminement du processus politique, à travers les tables rondes qui doivent voir la participation de l’ensemble des parties concernées, et notamment l’Algérie. En effet, la résolution ne contient aucune référence au référendum, alors qu’elle se réfère à 6 reprises à la solution politique.

« Ceux qui continuent à évoquer l’option référendaire s’inscrivent hors de la résolution onusienne, qui incarne à la fois la légalité internationale et exprime la volonté de la communauté internationale », a fait remarquer le ministre.

Pour ce qui est de la fermeté de la résolution du CS, il est bet et bien exprimée d’abord, concernant la question du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf. Ainsi, le Conseil de Sécurité souligne la responsabilité humanitaire de l’Algérie, qui est dans le devoir de se conformer à ses obligations internationales.

La résolution demande à l’Algérie, « à nouveau, que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf soit envisagé », a souligné M. Bourita, qui constate que la fermeté de la résolution implique le respect du cessez-le-feu et l’arrêt des actes de provocation et de déstabilisation.

Aussi, le Conseil de Sécurité rejoint le rapport du Secrétaire général de l’ONU dans l’inquiétude face aux violations récurrentes de l’Accord militaire et de la menace réelle sur le cessez-le-feu.

De même, la résolution onusienne se caractérise par sa constance dans la préservation des acquis du Maroc, notamment l’initiative marocaine d’autonomie comme base de toute solution politique et les paramètres de réalisme, de pragmatisme et de compromis, qui caractérisent l’initiative marocaine.

Plusieurs pays, notamment membres permanents du Conseil de Sécurité, ont d’ailleurs réitéré, à l’occasion de cette résolution, leur appui à l’initiative marocaine, fait savoir le ministre marocain.

Aussi, la résolution 2548 a, si besoin en est, définit le mandat de la MINURSO. En effet, le Conseil de sécurité confirme que ce mandat se limite à l’observation stricte du respect du cessez-le-feu en ce sens que le CS n’a pas cédé à la logique de chantage politique, de banditisme et de harcèlement du secrétariat de l’ONU, qui poussait pour la modification des missions de la MINURSO ;

« La résolution confirme définitivement le mandat de la MINURSO dont la présence n’est nullement liée à un hypothétique référendum, option écartée par le Conseil de Sécurité », a indiqué M. Bourita.

Sahara : le Conseil de sécurité proroge pour une année le mandat de la MINURSO

Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé, vendredi, de proroger pour une année le mandat de la mission onusienne au Sahara (MINURSO).Selon le texte de la résolution 2548 présentée par les Etats-Unis et adoptée par une procédure écrite des quinze membres du Conseil en raison de l’annulation des réunions présentielles au siège de l’ONU due à la découverte de cas de Covid-19, « le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2021 ».

Ce texte a été voté par 13 pays, alors que la fédération de Russie et l’Afrique du sud, se sont abstenus du vote.

Tout en soulignant la nécessité de « parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable » à la question du Sahara « qui repose sur le compromis », la résolution consacre l’Algérie en tant que partie principale au conflit autour du Sahara.

Le Conseil de sécurité a aussi appelé à la nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, réaffirmant la consécration du processus des tables-rondes et incite à « la reprise des concertations entre le prochain Envoyé personnel » et les parties prenantes à ce différend régional, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.

Ligue des champions d’Afrique : La demi-finale Zamalek-Raja de Casablanca mercredi au Caire

La demi-finale retour entre la formation égyptienne du Zamalek et le Raja de Casablanca a été reprogrammée pour le mercredi prochain (4 novembre) au Caire, a annoncé vendredi la Commission d’organisation des Compétitions Interclubs et de la Gestion des licences des Clubs relevant de la CAF.Cette demi-finale retour sera disputée à 19h00 GMT au Stade International du Caire, a indiqué la CAF dans un communiqué publié sur son site internet.

Quant à la finale, elle opposera le vainqueur du match Zamalek-Raja à Al Ahly le 27 novembre à 19h00 au stade Borg Al Arab d’Alexandrie.

Ce report fait suite à la demande des autorités égyptiennes, hôtes des rencontres, et en respect du protocole sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, a précisé la même source.

L’équipe égyptienne d’Al Ahly a décroché son ticket pour la finale en battant le Wydad Casablanca avec un total de 5 buts à 1, tandis que le Raja cherche à rattraper son retard du match aller à Casablanca (défaite 0-1) pour atteindre la finale.

Le renforcement de la coopération bilatérale au cœur d’entretiens entre les ministres des affaires étrangères marocain et rwandais

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, vendredi à Rabat, avec son homologue rwandais,  Vincent Biruta, des moyens de renforcement des relations de coopération et de partenariat entre Rabat et Kigali dans plusieurs domaines.Lors de ces entretiens, les deux ministres ont relevé, avec satisfaction, la convergence de points de vue des deux pays sur des questions d’intérêt commun, notamment la paix et la sécurité en Afrique, la coopération Sud-Sud, la sécurité alimentaire, le développement durable et la réforme de l’Union africaine.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, le chef de la diplomatie rwandaise s’est félicité des « relations excellentes » entre le Maroc et le Rwanda, concrétisées par des visites au niveau du plus haut sommet de l’État et au niveau ministériel.

« L’année prochaine, nous espérons vous accueillir au Rwanda à l’occasion de la Grande Commission mixte de coopération maroco-rwandaise, qui devrait se réunir à Kigali », a déclaré M. Biruta.

« Nous apprécions beaucoup ces bonnes relations au niveau politique, économique et au niveau des affaires », a-t-il insisté, ajoutant qu’il y a des projets d’investissement en cours d’exécution et qu’il espère voir plus de femmes et hommes d’affaires marocains et rwandais « établir des partenariats pour investir au Rwanda, au Maroc ou ailleurs ».

M. Biruta a aussi souligné l’engagement du Rwanda à « travailler de concert avec le Maroc au niveau des instances internationales pour les questions d’intérêt régional ou d’intérêt global ».

Il a remercié le gouvernement marocain pour le soutien qu’il a accordé au Rwanda à travers l’Union africaine, les Nations unis ou les autres organisations internationales, poursuivant : « nous allons encourager toujours cette concertation pour adopter des positions communes ».

De son côté, M. Bourita a souligné que les relations entre les deux pays sont entrées dans une « nouvelle ère » depuis la visite de Sa Majesté le Roi au Rwanda en 2016.

Pour M. Bourita, l’ouverture d’une ambassade du Rwanda au Maroc en janvier dernier a cristallisé le nouvel élan donné aux relations bilatérales, rappelant ainsi l’engagement des deux parties dans la mise en œuvre des nombreux accords et projets lancés ces dernières années.

« Cette visite nous a donné l’occasion d’aborder, en profondeur, les différentes dimensions de nos relations bilatérales et d’explorer les champs de coopération que nous pouvons encore investir », a-t-il fait savoir.

« Au-delà de notre agenda bilatéral, ce qui nous rassemble ce sont les questions liées au développement de l’Afrique », a-t-il relevé.

« La maturité de nos relations nous permet de franchir un palier supérieur et d’envisager une véritable projection de notre coopération en Afrique », a dit M. Bourita

Au terme de leurs entretiens, les deux ministres ont procédé à la signature de deux mémorandums d’entente dont le premier porte sur la création d’un Comité de pilotage de la coopération entre les gouvernements des deux pays, tandis que le deuxième porte sur le domaine des sport.

Le Maroc désigné membre du groupe consultatif du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires

Le Maroc a été désigné par le Secrétaire Général des Nations Unies en la personne de l’Ambassadeur Mohammed Methqal, Directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), en tant que membre du Groupe Consultatif du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.C’est la première fois que le Maroc sera représenté au sein de cet organe composé de 18 experts ayant pour mission de fournir au Secrétaire Général des conseils et des orientations stratégiques sur l’utilisation et l’impact du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF), précise la même source.

Etabli par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2006, le CERF est un fonds humanitaire de secours destiné à soutenir les organisations humanitaires pour apporter rapidement aide et assistance aux victimes de catastrophes naturelles, de conflits armés et autres situations d’urgence complexe.

C’est un nouveau signe de reconnaissance et d’hommage à l’action et à l’engagement sincère et infaillible du Maroc, sous la vision solidaire et humaniste du Roi Mohammed VI, en faveur de l’assistance humanitaire aux populations les plus vulnérables, dans les quatre continents.

Cet engagement constant s’est récemment matérialisé à travers des actions humanitaires concrètes et à fort impact, tels que la livraison d’équipements médicaux et de médicaments essentiels à vingt-deux pays africains dans le contexte de la COVID-19, ou encore le déploiement d’un hôpital militaire de campagne à Beyrouth dans le sillage de l’explosion qui a dévasté la capitale libanaise le 10 août 2020.

Cette nouvelle nomination vient également s’ajouter aux autres marques de confiance dont bénéficient sur la scène internationale les experts et les compétences marocaines reconnues dans divers domaines dont le domaine des interventions humanitaires et leur gestion.

Fort de sa solide expérience dans le domaine du conseil en stratégie et en management, l’Ambassadeur Mohamed Methqal a pu développer, depuis sa nomination en 2016 en tant que Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, une forte expertise dans la gestion de la coopération sud-sud et de l’action humanitaire, qui figurent parmi les piliers majeurs de la politique étrangère du Royaume du Maroc.

L’Ambassadeur Methqal cordonne les projets à l’international du Royaume en matière de coopération technique et de renforcement des capacités, de l’assistance technique dans la réalisation des projets de développement humain et de déploiement d’actions humanitaires internationales couvrant une dizaine de pays en moyenne chaque année.

Le Maroc dénonce l’attaque perpétrée à Nice

Le Maroc dénonce l’attaque perpétrée, ce jour, à Nice (France), et exprime sa solidarité et sa compassion aux victimes et à leurs familles.Le Royaume appelle à dépasser le contexte délétère et le climat tendu autour de la religion, et invite les différentes parties à faire preuve de modération, de sagesse et de respect de l’altérité.

Une attaque au couteau a eu lieu jeudi à 9h dans et aux alentours de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice. Trois personnes sont mortes, un homme et deux femmes.

La première femme a été égorgée à l’intérieur de la basilique Notre-Dame de l’Assomption. Le deuxième, un homme, a été blessé mortellement à coups de couteau. La troisième a été tuée dans un bar devant la basilique, où elle s’était réfugiée.

Diplomatie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent au succès de la diplomatie marocaine et aux attentes des citoyens vis-à-vis du PLF 2021.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que l’ouverture d’un consulat général à Laâyoune, par les Émirats Arabes Unis va certainement ouvrir la voie devant d’autres pays arabes et asiatiques, notant que la diplomatie proactive lancée par le Maroc il y a quelques années commence à donner ses fruits.

Le nombre de consulats de pays amis et partenaires dans les provinces du Sud montre combien la stratégie marocaine déployée sous l’impulsion Royale était clairvoyante, explique le quotidien, relevant que cette nouvelle percée diplomatique pour le Maroc le conforte dans la justesse de ses choix et la ligne suivie pour défendre sa cause à l’échelle internationale.

« Aujourd’hui, la quête du Maroc est plus que jamais proche de son objectif initial », poursuit-il, soulignant que les victoires diplomatiques du Royaume sont par la même occasion une cinglante déroute pour les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.

Pour sa part +Bayane Al Yaoum+ relève que la poursuite de l’ouverture de consulats généraux de pays africains dans les provinces du Sud du Royaume est le fruit de la sage politique africaine prônée par le Maroc, assurant que la décision des Emirats Arabes Unis d’ouvrir un Consulat général à la ville de Laâyoune assène un coup fatal au polisario.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que face à la recrudescence de la crise virale, l’Exécutif donne bien l’impression qu’il se préoccupe beaucoup plus par d’autres priorités ayant trait au prochain échéancier de 2021, notamment le coefficient électoral.

Se focaliser sur le déroulé électoral ne fait, en effet, qu’affaiblir la confiance des citoyens, aggraver leur désaffection et ruiner la crédibilité au sein des institutions, estime le journal, ajoutant que tout le monde a hâte de dépasser cette situation dans un proche avenir.

Le gouvernement pèche par un retard criard d’aiguillonner l’entrain de la relance économique, en rapport avec le maintien des postes de travail et du pouvoir d’achat des populations fort affectées pour le fléau et sans couverture sociale, prévient-il, avançant que le projet de loi de finances 2021 ne répond point aux questions brûlantes dont pâtissent les franges défavorisées de la société.

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale pour les entreprises marocaines (ministre AE)

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale appropriée pour le renforcement du positionnement des entreprises marocaines dans le sous-continent, a souligné, mercredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre marocain, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec son homologue gabonais, M. Pacôme Moubelet-Boubeya, a indiqué que le Gabon est le 18ème importateur du Maroc en Afrique et son 10ème fournisseur, rappelant qu’une deuxième ligne de production de ciment à l’usine CIMAF vient d’être inauguré récemment, en présence du Premier ministre gabonais.

Les liens historiques, culturels, politiques, économiques et humains qui unissent le Maroc et le Gabon sont exceptionnels, s’est-il réjoui, notant que les nombreuses visites du Roi Mohammed VI continuent d’insuffler un souffle nouveau aux relations bilatérales.

Ainsi, plusieurs visites de haut niveau ont permis de diversifier ce partenariat, notamment dans les domaines de l’habitat, du tourisme, de l’agriculture, des infrastructures, du transport, de la santé, de l’énergie et des mines, de la protection de l’environnement et de la formation des cadres.

Et d’ajouter que les relations entre les deux pays sont amenées à se renforcer dans le cadre de l’accompagnement par le Maroc au Plan stratégique « Gabon émergent ».

La tenue prochaine d’un forum économique permettra aux différents acteurs économiques de se joindre aux efforts de développement. Ce forum permettra aussi aux relations bilatérales de se densifier davantage, a-t-il dit.

Ces entretiens ont été l’occasion d’examiner les moyens de renforcer le partenariat bilatéral, de dynamiser la grande commission mixte Maroc-Gabon et de souligner l’importance de consolider la coordination entre les deux pays au sein des instances de l’Union africaine, a affirmé M. Bourita.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur l’ouverture de consulats généraux au Sahara marocain, les leviers de la croissance économique et la situation épidémiologique dans le Royaume.+L’Opinion+ souligne des Etats souverains, membres à part entière de l’Union Africaine et des instances internationales, ouvrent des consulats à Dakhla et à Laâyoune.

A la veille du renouvellement de la mission de la MINURSO, la manœuvre maladroite et stérile de ces séparatistes, qui n’a pour but que d’envenimer la situation, tourne à la parodie et n’avance strictement à rien, insiste le journal, faisant savoir que l’ouverture de ces consulats est de nature à démystifier une thèse séparatiste qui ne trompe plus personne.

« Le Maroc fait preuve de patience et de sagesse, évitant des représailles musclées dont il est pleinement capable, tout en maintenant une main tendue pour une solution réaliste à ce ‘conflit’, somme toute, absurde », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ appelle à ce que les infrastructures modernes dont commence à disposer le Maroc doivent s’accompagner d’une autre révolution au niveau des métiers de la logistique, exhortant à les exploiter au mieux et les utiliser de sorte à en faire réellement des leviers déterminants pour la croissance économique.

Tous les acteurs, publics, privés et administrations, opérant dans les métiers de support, comme la logistique, le handling, la manutention, clé de la performance économique, sont concernés aujourd’hui par ce changement inévitable de logiciel, relève le journal, soulignant que les métiers de la logistique ont connu, pour leur part, un développement sans précédent ces dix dernières années.

« Ce n’est pas seulement une question de digitalisation et de nouvelles technologies mais d’abord et surtout de mentalités et de conception des métiers… », fait-il remarquer.

+Al Yaoum Al Maghribi+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a fait observer que malgré les acquis et résultats positifs obtenus, la situation épidémiologique liée à la Covid-19 a rapidement changé en raison du grand nombre de foyers de contamination.

Au cours de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, il a indiqué que la prolongation de l’état d’urgence actuellement en vigueur s’explique par la forte augmentation du nombre quotidien de contaminations, dépassant largement ce qui a été enregistré durant les premières semaines et les premiers mois.

Il a, à cet égard, expliqué que le nombre moyen de contaminations quotidiennes enregistrées, pendant la période du confinement jusqu’au 11 juin, n’a pas dépassé 86 cas en 24 heures, alors que la moyenne des infections a doublé presque quinze fois depuis l’allègement des mesures de confinement jusqu’à ce jour, en passant à 1.363 cas/24h. En outre, le taux d’occupation des lits dans les services de réanimation et les services de soins intensifs est passé de 5% au début de la pandémie à 31,3% aujourd’hui, a-t-il dit.

Les Emirats Arabes Unis vont ouvrir un consulat général à Laâyoune

Le Roi Mohammed VI a eu, mardi, une conversation téléphonique avec Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Prince héritier d’Abou Dhabi et Commandant suprême adjoint des forces armées des Emirats arabes unis, indique un communiqué du Cabinet royal.Cet entretien téléphonique s’inscrit dans le cadre de la coordination et la concertation permanentes entre les dirigeants des deux pays, et des liens profonds de fraternité sincère qui les unissent. Il intervient aussi dans le sillage des relations fructueuses de coopération et de solidarité effective entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis.

Lors de cette conversation téléphonique, le Prince héritier des Emirats Arabes Unis a informé le Souverain marocain de la décision de son pays d’ouvrir un consulat général à Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Royaume, précise le communiqué.

À cette occasion, le Roi Mohammed VI a exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude au Prince héritier des Émirats arabes unis, pour cette importante décision historique en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume, d’autant plus que les Émirats arabes unis ont participé à la Marche verte, organisée le 6 novembre 1975.

Le Roi a également exprimé sa profonde fierté de la décision des Émirats arabes unis, en tant que premier pays arabe, d’ouvrir un consulat général dans les provinces du sud du Royaume. « Il s’agit d’une décision qui incarne la position inébranlable des Emirats arabes unis dans la défense des droits légitimes et des causes justes du Maroc, et sa position permanente à ses côtés dans divers forums régionaux et internationaux », souligne la même source.

Maroc : La Zambie et le Royaume Eswatini ouvrent leurs consulats généraux à Laâyoune

La Zambie et le Royaume d’Eswatini ont ouvert, mardi, leurs consulats généraux à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocainLa cérémonie d’inauguration de ces deux représentations diplomatiques a été présidée par les ministres zambien des Affaires étrangères, Chalwe Lombe et de la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume d’Eswatini, Mme Thulisile Dladla, en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Depuis la fin de l’année dernière, la ville de Laâyoune a connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration des antennes consulaires de l’Union des Comores, du Gabon, de la République centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, du Burundi, de la Côte d’Ivoire.

Le consulat général d’Eswatini à Laâyoune, « un acte souverain » de soutien aux droits du Maroc sur son Sahara (ministre des AE d’Eswatini

L’ouverture mardi d’un Consulat Général du Royaume d’Eswatini à Laâyoune est un « acte souverain de solidarité et de soutien » aux droits du Maroc à son intégrité territoriale et à sa souveraineté sur son Sahara, a souligné la ministre eswatinienne des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Mme Thulisile Dladla.« En prenant la décision souveraine d’ouvrir un consulat ici au Sahara marocain, nous souhaitons réaffirmer, de manière politique, diplomatique et juridique, notre appui à la position du Maroc sur cette question », a indiqué la ministre lors d’un point de presse conjoint avec son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de la cérémonie d’inauguration de cette représentation diplomatique.

La cheffe de la diplomatie eswatinienne a ajouté que sa visite à Laâyoune, qui constitue « un tournant majeur » dans la promotion des liens bilatéraux, vise à réitérer la position constante de son pays concernant la marocanité du Sahara, notant que l’inauguration de ce consulat va donner une forte impulsion aux « relations historiques et solides » liant les deux Royaumes.

« Cette coalition fraternelle », a relevé Mme Dladla, vise à booster la coopération socio-politique et économique bilatérale et « à défendre constamment les cultures et les valeurs » des deux États africains.

« L’acte souverain d’ouvrir lundi une ambassade à Rabat et un consulat aujourd’hui à Laâyoune, au Sahara marocain, s’inspire de cette vision commune des deux Souverains », a-t-elle fait remarquer.

L’inauguration d’une antenne consulaire dans « cette partie intégrante du Maroc » jouera un rôle central dans le renforcement des « relations cordiales » existantes entre les Chefs d’État, les gouvernements et les peuples des deux pays amis.

La Marocaine Bouchra Hajij élue présidente de la Confédération africaine de Volleyball

La Marocaine Bouchra Hajij a été élue présidente de la Confédération africaine de volleyball (CAVB) pour un mandat de quatre ans (2020-2024), lors de l’assemblée générale tenue via visioconférence.L’élection de Hajij, présidente de la Fédération royale marocaine de volleyball, à la tête de l’instance continentale, est intervenue après l’obtention de 42 voix sur 54 fédérations nationales, contre 12 voix pour son rival égyptien Amr Elwani, président de la CAVB depuis 2001.

La Marocaine a été élue, en décembre 2015, vice-présidente de la Confédération africaine de volleyball, lors de l’assemblée générale des membres de la confédération tenue en Algérie.

Mme Hajij, membre de la commission de parité de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique, a également été réélue au Comité international olympique en tant que membre de la commission de la Culture et du patrimoine olympique.

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se penchent sur nombre de sujets notamment le modèle coopératif, l’importance du secteur agricole et la situation épidémiologique au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’à l’heure où le Maroc recherche un nouveau modèle plus inclusif, les coopératives peuvent en constituer un des principaux leviers, faisant savoir que sur les quelque 30.000 coopératives recensées au Maroc, une écrasante majorité opère dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’artisanat.

Les coopératives ont surtout permis d’inclure des femmes dans le circuit économique en les rendant autonomes et productives pour leur bien et celui de leurs familles, ajoute le journal, notant que certaines d’entre elles sont même devenues de véritables écosystèmes qui créent des emplois indirects et font vivre de petits tissus de TPME comme prestataires.

Toutefois, les profondes mutations que connaît actuellement l’économie marocaine et mondiale… imposent aux coopératives marocaines d’évoluer et de se moderniser, constate-t-il, appelant les coopératives à garder intact leur ADN qui a fait leur succès, à savoir leur dimension participative, inclusive et leur fibre solidaire.

Pour sa part, +Al Bayane+ écrit que le secteur agricole participe grandement à la création de la plus-value ; à plus de 15% du PIB, relevant qu’il représente la locomotive de la croissance socio-économique du pays, ainsi que l’épanouissement de la productivité, de l’intégration et de la compétitivité.

Il y a tout juste quelques années, le secteur agricole avait contribué à l’ordre de 143 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) dont 23 milliards en tant que plus-value, et draine plus de 7 milliards de dirhams de devises, poursuit la publication, notant que le secteur de l’exportation des légumes et des fruits est des plus importants en termes d’emploi au Maroc, puisqu’il cumule environ 500.000 postes d’emploi directs et représente 40% de la population active dans le milieu rural.

+L’Economiste+ relève que la situation épidémiologique aujourd’hui au Maroc ne constitue nullement une surprise, selon les professionnels de santé.

« Vu ce qui se passe un peu partout dans le monde, et surtout dans la sphère européenne proche du Royaume, cette flambée des cas, due aussi à la mobilité des gens, était prévisible », estime Dr Allal Amraoui, cité par le journal. Pour cet expert, « le virus circule de manière active certes, mais plus ou moins de la même façon un peu partout au Maroc ». Ceci, parce que depuis plusieurs mois, aucune ville ou région n’a été véritablement confinée.

Résultat : le virus est actif aussi bien à Casablanca qu’a Oujda, Tanger, Agadir, ou autres. Pour ce qui est des laboratoires d’ analyses biologiques au Maroc, ils réalisent un peu plus de 21.300 tests PCR au quotidien. Mais, le nombre de ces tests est très disparate d’une ville à une autre et d’une région à une autre. Si Casablanca cartonne, d’autres villes ne dépassent pas les 150, fait-il observer.

+L’Opinion+ relève que la grippe et la Covid-19 ont des symptômes très proches, ce qui fait que les maladies habituelles de la saison grippale vont nourrir bien des inquiétudes. En effet, un individu peut très bien présenter l’ensemble des symptômes du Coronavirus et n’avoir qu’une grippe normale.

Raison pour laquelle les médecins appellent à généraliser le vaccin contre la grippe chez le personnel soignant et chez les plus fragiles.

Intervenant lors d’un webinaire sur «la stratégie de diagnostic différentiel du Covid-19 à l’approche de la saison hivernale», Tayeb Hamdi, vice-président de la Fédération Nationale de la Santé (FNS), a fortement recommandé aux professionnels de la Santé de se faire vacciner : « C’est une obligation d’abord morale, d’abord éthique, avant d’être légale », a-t-il indiqué. Ces appels visent également à anticiper un éventuel engorgement du système de santé en cas de deuxième vague, croit savoir le quotidien.

Le Royaume d’Eswatini et l’Union des Comores ouvrent leurs ambassades au Maroc

Le Royaume d’Eswatini et l’Union des Comores ont ouvert, lundi à Rabat, leurs ambassades respectives à Rabat.La cérémonie d’inauguration de ces deux représentations diplomatiques  a eu lieu en présence des ministres des affaires étrangères d’Eswatini, Mme Thulisilé Dladla et de l’Union des Comores, M. Dhoihir Dhoulkamal en présence du ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le Maroc et l’Union des Comores entretiennent des relations privilégiées qui remontent aux débuts de l’indépendance des Comores. De même, les relations entre le Royaume du Maroc et le Royaume d’Eswatini sont au beau fixe. Ils partagent les mêmes valeurs et le même attachement au continent.

Le Maroc et l’Eswatini renforcent leur coopération dans les domaines de l’industrie et de la santé

Le Maroc et l’Eswatini ont signé, lundi à Rabat, un protocole de coopération industrielle et une déclaration commune d’intention sur la coopération dans le domaine de la santé.Ces deux accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue d’Eswatini, Mme Thulisilé Dladla, à l’issue de leurs entretiens.

Le protocole de coopération industrielle a pour objectif de créer une approche mutuellement bénéfique entre les deux pays, permettant de développer un partenariat économique dans le but de promouvoir l’initiative privée et la croissance durable.

Il vise également à renforcer et élargir les partenariats existants entre les deux pays et en développer de nouveaux, en plus de favoriser l’échange d’expériences et d’expertise en matière de politique industrielle.

A travers la déclaration commune d’intention, les deux pays témoignent de leur volonté de renforcer leur coopération dans le domaine de la santé, et fixent les actions de coopération bilatérale à développer dans ce domaine, à savoir le renforcement des capacités des professionnels de la santé dans différents domaines, et le partage d’expériences et d’expertise.

Le Maroc plaide pour un système multilatéral renouvelé et plus équitable

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré, lundi devant l’Assemblée générale de l’ONU, l’engagement du Maroc pour un système multilatéral renouvelé et plus équitable à même de renforcer la solidarité internationale qui doit guider le monde de l’après Covid-19.Dans un message vidéo diffusé lors d’une cérémonie à New York pour marquer le 75è anniversaire de la création des Nations-Unies, M. Bourita a souligné que le monde « n’a pas besoin d’un système multilatéral de catégories, qui consacre le principe des groupements, autant que nous avons besoin d’une pluralité plus ouverte, pratique et pragmatique, loin de la logique des groupements».

« La création d’un système multilatéral, renouvelé et équitable, ne constitue pas, de l’avis du Royaume du Maroc, un luxe comme le pensent certains, mais bien une nécessité pour garantir le renforcement de la solidarité internationale qui doit guider le monde de l’après Covid-19 », a-t-il insisté devant les représentants des 193 Etats membres de l’ONU.

Et de rappeler que le Maroc a exprimé, à plusieurs reprises, la nécessité de repenser la finalité de l’action multilatérale qui connait une véritable crise, nécessitant l’élaboration d’une approche novatrice et des concepts consensuels capables d’insuffler une nouvelle dynamique pour aborder les défis actuels et futurs, et renforcer l’efficacité des institutions internationales.

A cet égard, a poursuivi le ministre, le Maroc se félicite des efforts du Secrétaire général de l’ONU et de l’esprit d’initiative et de persévérance dont il a fait preuve durant la période de la pandémie de Covid-19, saluant son appel à intensifier les efforts pour une organisation des Nations-Unies plus forte et une action multilatérale renouvelée.

Et de noter que la pandémie de Covid-19 a constitué un amplificateur des disfonctionnements qui entravent la réalisation de l’objectif suprême de l’agenda du développement durable, à savoir la lutte contre les inégalités économiques et sociales, sous le slogan de « ne laisser personne de côté ».

Pour lui, si le Maroc a fait part de son appréciation du bilan de l’action des Nations-Unies, le Royaume, de par son attachement à la noble mission de cette organisation internationale, « appelle à plus d’efforts collectifs pour faire face aux défis auxquels nous faisons face et éviter leurs répercussions politique, économique, sociale et environnementale ».

Le ministre marocain a aussi relevé que le monde vit une période critique, en ce sens que « chacune de nos décisions aura un impact sur l’avenir des générations actuelles et futures ».

« De ce fait, nous avons besoin d’une organisation forte et crédible. En contrepartie, notre organisation a besoin de notre volonté politique et notre innovation afin de lui permettre de jouer son rôle de tribune mondiale pour le dialogue et l’action conjointe », a-t-il conclu.

Maroc: Le Conseil supérieur des Oulémas rejette toute forme d’atteinte à la sacralité des prophètes

Le Conseil Supérieur des Oulémas du Maroc a fait part de son rejet de « toute forme d’atteinte à la sacralité des religions, à leur tête les Prophètes qui ont transmis à l’Humanité toute entière les valeurs d’amour, de fraternité et de solidarité entre les gens ».Dans un communiqué rendu public, le Conseil a indique « s’inspirant des valeurs transmises par ces Prophètes à l’Humanité toute entière, sans distinction aucune entre eux, les sages parmi les politiques et les scientifiques s’élèvent aujourd’hui, à leurs côtés les milliards des disciples de ces Prophètes, contre la barbarie du terrorisme et de ses crimes ». 

Le Conseil affirme également qu’il « considère toute atteinte à un de ces Prophète comme étant une offense envers eux ensemble et un déni de leurs valeurs idéales qui s’érigent contre toute forme de violence, de dépravation et de dégradation des mœurs« .

Et de mettre en garde « contre les grands dangers qui peuvent résulter de l’atteinte aux sentiments des croyants qui ne peuvent accepter l’utilisation de slogans de la démocratie et de la liberté d’expression comme prétextes d’outrage par la parole, l’image ou autres à ceux qu’ils considèrent comme sources de lumière et de sagesse dont a besoin la paix et la quiétude dans le monde d’aujourd’hui, ce qui nécessite la mobilisation de tous ».

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux nouvelles restrictions sanitaires, à la réforme des retraites et la promotion du secteur du textile.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’à chaque fois que des mesures restrictives sont décidées pour endiguer la propagation des contaminations, la première qui arrive en tête de liste est le couvre-feu, soulignant que les dernières restrictions décrétées dans la région de Casablanca n’ont pas échappé à cette règle.

« En quoi alors un couvre-feu contribue-t-il plus que d’autres mesures à lutter contre la propagation du virus ? », se demande le quotidien, relevant qu’il s’agit d’une question que se pose le commun des mortels et à laquelle les spécialistes, les experts et ceux qui dessinent les dispositifs de lutte contre la pandémie feraient bien d’apporter des réponses.

Il est difficile pour un citoyen lambda d’adhérer et de suivre des consignes et des mesures s’il n’en comprend pas le sens ni l’utilité, concède-t-il, relevant qu’un petit effort d’explication sensée et de vulgarisation de la part des responsables peut donner de meilleurs résultats que le contrôle et la sanction.

Au registre des retraites +L’Opinion+ souligne que le dossier relatif à la réforme globale des régimes de retraite a tellement traîné dans les tiroirs de l’Exécutif que la classe laborieuse a quasiment perdu tout espoir quant à sa mise en œuvre.

Le système des pensions civils atteindra, dans les deux prochaines années, le seuil réglementaire minimal des réserves, si la réforme n’avance pas d’un iota, prévient le journal, rappelant que la CMR (caisse marocaine de retraite) et le RCAR (régime collectif d’allocation de retraite) sont déjà à bout de souffle, suite à l’écart entre les cotisations collectées et les prestations servies qui repart à la hausse.

Le gouvernement, et notamment le ministère de l’Economie et des finances, doit donc accélérer la cadence, au lieu de camper dans l’atermoiement et l’attentisme, préconise-t-il, appelant à éviter un scénario catastrophique qui risque d’engendrer des tensions sociales inédites, sans parler des lourdes conséquences d’ordre budgétaire.

+La Vie Eco+ s’intéresse à l’amendement de l’accord de libre-échange Maroc-Turquie notamment dans son volet relatif au textile.

Alors que le marché local a été inondé par le textile turc, cet amendement « permet de rééquilibrer le marché en faveur des industriels locaux et mettre fin à la concurrence déloyale qu’ils subissaient », se réjouit la directrice générale de l’association marocaine des Industries du textile (Amith), citée par le journal.

Cet amendement intervient alors que les importations, selon les statistiques de l’Amith, ont, depuis 2010, enregistré annuellement une hausse de 150%. Elles sont ainsi passées de 141 à 940 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) entre 2010 et 2016..

Pensé pour mieux protéger l’industrie nationale, cet amendement signé en août 2020 rééquilibrera les règles du jeu en faveur des textiliens locaux. En soumettant à l’imposition douanière plusieurs produits finis de l’habillement, des tissus d’ameublement, des couvertures ainsi que des tapis, le nouvel accord privilégie les produits qui ont le plus pâti de la concurrence turque sur le marché local. Les intrants importés de Turquie ne sont pas concernés par l’amendement, tant ils sont utilisés par les industriels exportateurs.

La Renaissance de Berkane championne de la coupe de la CAF

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football en s’imposant (1-0), face aux Égyptiens de Pyramids FC, dimanche à Rabat.Dès l’entame du match, les berkanis se sont lancés vers l’attaque en se procurant trois occasion de but, ratés naïvement par ses attaquants. Au quart d’heure de jeu, le défenseur burkinabè Issoufou Dayo concrétisait logiquement la domination des locaux en ouvrant le score suite à un cafouillage sur coup franc (0-1, 15e).

Forts de leur avantage, les Oranges ont fermé parfaitement le match, rendant la possession de balle égyptienne parfaitement stérile. Il fallait attendre l’heure de jeu pour voir FC Pyramids se montrer enfin dangereux sur un coup franc d’El-Said.

Malgré le gros raté de Laachir face au but suivi de l’expulsion d’El Hilali à la 89e minute, la renaissance sportive de Berkane conservait son avantage.

C’est le premier sacre de l’équipe de Berkane qui avait déjà perdu la finale de cette coupe continentale l’année dernière face au Zamalek aux tirs au but.

Les équipes marocaines se sont illustrées dans cette compétition en remportant cinq trophées.

Le Maroc condamne vigoureusement la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam

Le Maroc a condamné vigoureusement, dimanche, la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam et au Prophète Sidna Mohammed.Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié dimanche et dont copie est parvenue à APA, indique que le Royaume dénonce ces actes qui reflètent l’immaturité de leurs auteurs, et réaffirme que la liberté des uns s’arrête là où commencent la liberté et les croyances des autres.

La liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif, justifier la provocation insultante et l’offense injurieuse de la religion musulmane qui compte plus de deux milliards de fidèles dans le monde, souligne la même source.

Autant qu’il condamne toutes les violences obscurantistes et barbares prétendument perpétrées au nom de l’Islam, le Maroc s’élève contre ces provocations injurieuses des sacralités de la religion musulmane, relève le communiqué.

Le Royaume, à l’instar des autres pays arabes et musulmans, appelle à cesser d’attiser le ressentiment et à faire preuve de discernement et de respect de l’altérité, comme prérequis du vivre-ensemble et du dialogue serein et salutaire des religions, conclut le communiqué.

Aguila Salah salue « les grands efforts » du Maroc en faveur de la solution politique en Libye

Le président de la Chambre des représentants libyenne, M. Aguila Salah a salué, samedi à Rabat, « les grands efforts » déployés par le Royaume du Maroc, dans le cadre du dialogue inter-libyen, pour soutenir la solution politique en Libye, et qui ont abouti aux premiers succès avec la conclusion de l’accord du cessez-le-feu entre les parties Libyennes, vendredi à Genève.M. Salah a indiqué que le Maroc s’est engagé, depuis le processus de Skhirat, a offert aux frères libyens, toutes les opportunités possibles pour parvenir à des solutions.

Dans ce sens, le président de la Chambre des représentants libyenne a relevé que l’intérêt porté par le Royaume et son accompagnement au processus de la solution politique, dans le cadre du dialogue inter-libyen à Bouznika, ont également abouti à un consensus accepté par tous les Libyens sur les postes de souveraineté, tels qu’ils sont définis par l’article 15 de l’accord de Skhirat, ainsi que leur répartition entre les trois provinces historiques d’une manière permettant de satisfaire tous les Libyens.

Le responsable libyen a fait part de l’aspiration des Libyens à tenir d’autres rencontres, avec le soutien du Maroc, afin de pousser vers la solution politique et réussir ses différentes étapes, notant que les Libyens ont été satisfaits des résultats du dialogue politique, surtout que le trafic aérien a connu une dynamique, de Tripoli vers l’est de la Libye, et les routes seront ouvertes dans les prochains jours, en plus de la réévaluation du dinar libyen grâce aux développements positifs enregistrés récemment.

Le Maroc et le Malawi signent quatre accords de coopération couvrant divers domaines

Le Maroc et le Malawi ont signé, samedi à Rabat, quatre accords couvrant les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du logement, du développement urbain, de l’eau et de l’assainissement.Ces accords ont été conclus suite aux entretiens entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Mkaka, à l’occasion de la visite de travail qu’il effectue au Royaume.

Selon le ministre marocain des affaires étrangères, ces quatre mémorandums d’entente viennent renforcer les relations bilatérales et consolider le cadre juridique du partenariat entre le Maroc et le Malawi.

« Nous avons établi une feuille de route de coopération pour les années à venir », avec notamment l’augmentation du nombre de bourses accordées aux étudiants du Malawi au Maroc, aussi bien dans les instituts académiques que dans les centres de formation professionnelle, a-t-il relevé, précisant que le nombre de ces bourses devrait s’élever à 100 par an.

Les deux parties ont également convenu de relancer le projet de coopération intégrée dans le domaine de l’agriculture, tout en entamant des contacts pour établir une coopération dans le domaine des énergies renouvelables, et tout particulièrement l’énergie solaire, a précisé M. Bourita.

La coopération dans le domaine de la jeunesse et des sports a été également mentionnée comme un domaine prioritaire de la coopération entre les deux pays, a-t-il fait savoir.

Il existe une large convergence de vues entre le Maroc et le Malawi concernant les questions régionales et internationales, a souligné le ministre marocain, réitérant la disposition du Maroc d’accompagner le Malawi dans cette phase importante de son histoire et d’apporter tout le soutien à l’action de son président M. Lazarus Chakwera pour renforcer la stabilité et le développement du pays.

De son côté, M. Nduwa Mkaka a estimé que « c’est un grand jour » dans l’histoire des relations bilatérales, notant que les deux parties donnent naissance à une nouvelle relation orientée vers le futur et basée sur le respect mutuel.

Tout en remerciant le Royaume pour ce partenariat, le chef de la diplomatie malawite s’est dit assuré que ces accords seront profitables aux deux peuples.

La Zambie ouvre son ambassade à Rabat

L’Ambassade de la République de Zambie au Maroc a été inaugurée lors d’une cérémonie organisée samedi à Rabat.La cérémonie d’ouverture de cette ambassade a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue zambien, M. Joseph Malanji.

Intervenant lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Bourita à l’issue de cette cérémonie, le chef de la diplomatie zambienne a indiqué que l’ouverture d’une mission diplomatique résidente au Maroc se veut de « créer une base concrète pour soutenir nos relations bilatérales ».

Le ministre zambien des Affaires étrangères a en outre relevé que sa visite au Maroc vise à « promouvoir les excellentes relations » qui lient les deux pays.

Selon lui, « l’état de ces relations a été illustré à travers l’échange de visites à tous les nouveaux mais également à travers l’ouverture de la représentation diplomatique du Maroc à Lusaka ».

Revenant sur le cheminement des relations bilatérales, M. Malanji n’a pas manqué de souligner que les liens « étroits » entre les deux pays ont été dynamisés par la visite d’Etat du Roi Mohammed VI en Zambie en février 2017, laquelle a été marquée par des discussions « fructueuses ».

« Au cours de cette visite, près de 19 accords ont été signés dans divers domaines de coopération, y compris les consultations diplomatiques, l’économie, les sciences, la technologie, l’éducation, les mines, les finances et le tourisme », a-t-il dit, se félicitant du « soutien constant du Maroc au développement de la Zambie » à travers la formation des étudiants et l’octroi de bourses d’études.

« Les domaines de coopération sont si nombreux qu’il est difficile de les énumérer un à un », s’est-il félicité, réaffirmant l’engagement continu de son pays à la faveur des relations bilatérales et de la coopération avec le Royaume pour le bien mutuel des deux peuples.

M. Malanji a en outre relevé que la représentation diplomatique de son pays à Rabat sera renforcée incessamment avec l’inauguration, le 27 octobre prochain, d’une représentation consulaire à Laâyoune.

Pour sa part, M. Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade de la République de Zambie à Rabat fait suite à l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Lusaka en 2018.

« Il s’agit d’un important moment pour les relations bilatérales, lesquelles ont connu un changement radical à la faveur de la nouvelle dynamique insufflée par la visite du Roi Mohammed VI à la Zambie », a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain a également mis en exergue la « forte coopération diplomatique » entre les deux pays, rappelant, à cet égard, que la Zambie a toujours soutenu la position du Maroc concernant la question du Sahara marocain aussi bien au niveau de l’Union africaine que de l’ONU.

« La solidarité est la principale caractéristique » des relations entre les deux pays, a fait savoir M. Bourita.

Cette solidarité, a-t-il expliqué, a été exprimée à travers l’envoi, sur hautes instructions royales, d’aides à la République de Zambie dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, notant que « la Zambie est l’un des 22 pays qui ont bénéficié de cette sollicitude royale en cette conjoncture difficile ».