Maroc : Le déficit commercial se chiffre à 7,6 milliards de dollars au cours des 5 premiers mois de 2020

Le déficit commercial du Maroc se chiffre à 7,6 milliards de dollars (73,7 milliards de dirhams) au cours des cinq premiers mois de l’année en cours, soit un allègement de 12%, selon l’Office marocain des changes.Cet allègement s’explique par les baisses respectives accusées par les importations et les exportations de marchandises de 16,9% à 174,58 milliards DH (1 dollar = 9,7 DH) et de 20,1% à 100,88 milliards DH, précise l’Office des changes dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs à fin mai, notant qu’en glissement trimestriel, la baisse est de 21,5% pour les importations et de 31% pour les exportations.

En revanche, le taux de couverture a enregistré une perte de 2,3 points à 57,8%, ajoute la même source. 

Le recul des importations de biens est due à la baisse des importations de produits finis de consommation, de biens d’équipement, de produits énergétiques, de demi produits et de produits bruts. En revanche, les achats de produits alimentaires ont augmenté de 5,162 milliards DH.

Quant aux exportations, ils ont connu un repli suite à la diminution des ventes de la quasi-totalité des secteurs, notamment l’automobile, le textile et cuir, l’agriculture et l’agro-alimentaire, l’aéronautique, les autres extractions minières, les phosphates et dérivés, l’électronique et l’électricité et autres industries.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujet notamment la croissance de l’économie nationale, l’adoption en commission parlementaire du projet de loi de finances rectificative et le verdict tant attendu du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Haut commissariat au Plan (HCP) a dévoilé son budget économique exploratoire 2021.

Elément phare de cette publication est la décroissance de l’économie marocaine qui sous l’effet conjoint de la pandémie et la sécheresse reculerait de 5,8% en 2020. Une prévision qui tient compte d’une baisse prévue de 9% des impôts et taxes sur produits nets de subventions. A cet effet, la valeur ajoutée du secteur primaire devrait replier de 5,7%.

Il en est de même pour les activités non agricoles qui devraient, pour leur part, se rétracter de 5,3% en 2020. Par ailleurs, le HCP prévoit un taux de chômage de près de 14,8% en hausse de 5,6 points par rapport au niveau enregistré en 2019, et ce sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, précise la publication.

Il devrait s’accentuer en 2020 pour atteindre près de près de 7,4% du PIB, dépassant largement le niveau atteint en moyenne annuelle entre les années 2011 et 2013, soit 6,1% du PIB.

+Le Matin+ fait savoir que la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, la première partie du projet de loi de finances rectificative n° 35.20 au titre de l’année 2020.

Selon le journal, ce projet de loi qui a fait l’objet d’une série d’amendements a été approuvé à la majorité, avec 22 voix favorables et 10 voix contre. Le projet de loi de finances rectificative vise à garantir les mécanismes d’appui nécessaires à la reprise progressive de l’activité économique, à préserver l’emploi en mettant en place des mesures pratiques pour améliorer l’efficacité de l’administration et ce, en s’appuyant sur trois piliers fondamentaux à savoir, l’accompagnement de la relance progressive de l’économie, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Au registre sportif, +Al Massae+ croit savoir que le Tribunal arbitral du sport (TAS) s’apprête à émettre son jugement définitif cette semaine dans l’affaire qui oppose le Wydad de Casablanca à l’Espérance sportive de Tunis par rapport à la finale de la Ligue des Champions africaine 2019.

Pour rappel, à la fin du mois de mai dernier, les représentants des deux clubs, en plus de l’ensemble des protagonistes de la fameuse finale de Radès, ont été entendus par les juges du TAS, à l’image de l’arbitre Bakary Gassama, le délégué du match, Ahmed Ould Yahya, et enfin le président de la CAF, Ahmad Ahmad.

Le Wydad prépare déjà sa riposte si jamais la décision n’est pas en sa faveur. Selon le quotidien, les dirigeants du club casablancais sont prêts à faire appel devant le tribunal fédéral suisse qui est la plus haute cour du pays, comme le lui permet la loi. Il est aussi probable que le TAS décide de remettre le dossier entre les mains de sa commission des compétitions, parce que la commission des litiges n’est plus apte à statuer sur cette affaire.

Le quotidien explique aussi que le TAS peut laisser le titre au club tunisien, mais ceci s’accompagnera certainement d’une batterie de sanctions à l’encontre de quelques membres dirigeants de l’Espérance de Tunis.

Maroc : relance du secteur touristique

Les autorités publiques ont placé la redynamisation du secteur touristique à la tête de leurs priorités et parmi les axes principaux de la 2è phase du « plan d’allègement du confinement sanitaire » entamée le 24 juin à travers une série de mesures qui auront un impact positif direct sur le tourisme, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.Présidant une réunion avec les professionnels du secteur touristique et les représentants des établissements hôteliers, relative à la reprise de l’activité touristique, le ministre a précisé qu’il s’agit notamment de la reprise de l’activité touristique interne, la réouverture des établissements touristiques, la reprise des vols internes, l’ouverture des plages, la reprise des déplacements entre les zones d’allègement 1 et de la reprise du transport public ferroviaire et routier interurbain.

Ces mesures ont été renforcées par la décision permettant aux citoyens marocains ainsi qu’aux résidents étrangers au Royaume et leurs familles d’accéder au territoire national, à partir du 14 juillet 2020 à minuit par voies aérienne et maritime, a-t-il ajouté, soulignant que cela permettra de promouvoir le tourisme national durant la période estivale, au même titre que le tourisme interne qui fait partie des priorités du Royaume depuis plusieurs années.

Pour garantir la réussite de cette période transitoire, les professionnels du secteur, en coordination avec les autorités sanitaires, doivent respecter les recommandations des autorités publiques et les normes internationales visant à préserver la santé et la sécurité des clients et du personnel, a insisté M. Laftit.

Selon  lui, la réussite de cette étape passe par le respect du protocole sanitaire mis en place à cet effet et basé sur une série de mesures préventives comme la limitation à 50% de la capacité d’accueil, le respect de la distanciation sociale, le port du masque et la stérilisation régulière des unités hôtelières et des bagages des clients à leur arrivée.

Il est également nécessaire de continuer à faire des tests en laboratoire pour le personnel des établissements hôteliers avant la reprise du travail, a-t-il ajouté, expliquant que c’est une mesure qui vient renforcer les conditions mises en place par les autorités publiques pour le retour des Marocains résidant à l’étranger, qui seront tenus de présenter, avant l’embarquement en avion ou en bateau, un test PCR de moins de 48 heures, ainsi qu’un test sérologique.

Amnesty International n’a pas fourni de preuves matérielles quant aux accusations « infondées » contre le Maroc (chef de l’exécutif)

Le Chef du gouvernement marocain M. Saad Eddine Otmani a fait savoir que la Secrétaire générale par intérim d’Amnesty International (AI), Julie Verhaar, n’a pas fourni les preuves matérielles sur les accusations « infondées » portées contre le Maroc et ayant fait l’objet de campagne médiatique internationale à des fins de diffamation et de condamnation.« Nous insistons toujours à nous faire parvenir une copie du rapport d’expertise scientifique adoptée pour adresser des accusations infondées ou de le rendre public, au lieu de publier un rapport truffé d’expressions qui renvoient à des hypothèses en contradiction avec les critères scientifiques de l’expertise », a déclaré El Otmani.

Le Maroc qui a adopté, dans la gestion de ce dossier avec AI, une approche responsable, logique et transparente qui s’appuie uniquement sur la preuve scientifique, demeure ouvert au dialogue constructif qui requiert de l’Organisation de présenter des preuves étayant ses allégations ou de revoir sa position en tant que signe de bonne volonté pour rétablir la confiance, une condition nécessaire à la réussite de tout dialogue, a-t-il lancé.

Et de rappeler qu’il a reçu jeudi dans la soirée une lettre de Mme Verhaar en réponse à celle adressée le 1er juillet 2020 par le gouvernement demandant des preuves matérielles étayant les accusations et les allégations contenues dans le rapport d’AI publié le 22 juin dernier.

Le projet de loi de finances rectificative au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi intéressent à nombre de sujets notamment le projet de loi de Finances rectificative (PLFR) et le lancement d’un nouveau programme de vols.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les débats qui démarrent au Parlement sur le PLFR ne seront pas de tout repos!

L’exercice est compliqué d’autant plus que les élus devront se précipiter car le temps est compté et le niveau d’urgence de la situation nécessite une mise en application en mode accéléré des mesures budgétaires d’accompagnement, explique l’éditorialiste, ajoutant qu’il faudra donc y apporter des réponses réellement exceptionnelles, par leur inventivité et leur audace

« Mais en même temps, les élus devront aussi faire preuve de plus de minutie et de rigueur que pour une loi de Finances normale car la situation est exceptionnelle », prévient-il, se demandant si les parlementaires trouveraient dans le projet du gouvernement suffisamment de mesures courageuses et des réponses à la hauteur des attentes des entreprises et du citoyen en cette période très critique.

+L’Economiste+ fait remarquer que « s’il faut résumer en une petite phrase ce budget rectificatif, disons qu’il y a un peu de relance, mais indirectement, via les banques et les garanties », admettant qu’il s’agit bien d’un pari intéressant car l’État s’est placé au fond de la scène, mettant en avant les banques.

A cause de la faillite des années 80s, la Banque centrale a adopté une vision très claire de la souveraineté avec l’ouverture, a-t-il rappelé, relevant qu’il a serré la vis pendant deux décennies et mis en avant les banques maroco-marocaines, sans fermer le marché.

«Et puis sur l’échiquier financier de la grande région, il faut avoir des pions solides, capables d’avoir un projet commun. Au Maroc ces atouts existent. A contrario, chacun a remarqué que les établissements ayant leurs agendas à l’étranger, ont perdu la force qu’ils avaient il y a trente ans», fait-il observer.

+Al Massae+ souligne que le projet de loi de finances rectificative 2020 propose un relèvement du droit d’importation de 30% à 40% pour notamment promouvoir la production locale et atténuer le déficit commercial, selon la note de présentation de ce projet.

« La pression exercée sur les réserves nationales de change, impose de prendre des mesures pour encourager la substitution des importations par la production locale. Dans ce cadre, il est proposé d’augmenter les droits d’importation applicables à certains produits finis de consommation de 30% à 40%, et ce dans la limite des taux consolidés par le Maroc au niveau de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) », indique cette note diffusée sur le site du ministère des finances, citée par le quotidien.

Dans un souci d’amélioration des recettes douanières collectées au titre du droit d’importation, d’encouragement de la production locale et de réduction du déficit de la balance commerciale, il a été procédé dans le cadre de la loi de finances 2020 initiale à l’augmentation de la quotité du droit d’importation applicable à certains produits finis de 25% à 30%, rappelle la même source.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que la Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, jeudi, qu’elle mettra en place un nouveau programme de vols qui sera adapté aux conditions imposées par le gouvernement dans le cadre de l’opération de déplacement par voies aérienne et maritime entre le Maroc et le reste du monde sous certaines conditions.

Ainsi, la compagnie nationale a signalé, dans un communiqué, qu’il s’agira de vols spéciaux qui seront programmés, en parfaite coordination avec les autorités marocaines concernées. Ces vols concerneront un nombre limité de destinations, composées en partie de routes déjà desservies par Royal Air Maroc, ajoute la même source, précisant que le programme devrait être finalisé pour un début de commercialisation avant la fin de cette semaine, et dès lors les modalités de vente des billets seront communiquées.

Roi Mohammed VI : La disparition de Amadou Gon Coulibali est une « perte » pour la Côte d’Ivoire

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président ivoirien, Alassane Ouattara, suite au décès du Premier ministre du gouvernement ivoirien, M. Amadou Gon Coulibali.En cette douloureuse circonstance, le Souverain  exprime au président ivoirien, ainsi qu’aux membres de la famille du défunt et à l’ensemble du peuple ivoirien, ses plus sincères condoléances et sa profonde compassion.

Dans ce message, le Roi souligne que la disparition de M. Amadou Gon Coulibali, figure emblématique de la scène politique qui assuma sa haute fonction avec patriotisme, représente une grande perte pour la République de Côte d’Ivoire.

Le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans , moins d’une semaine après son retour de Paris en France où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur. Il avait été désigné en mars dernier comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour la présidentielle d’octobre prochain.

La crise sanitaire nuira aux exportations du Maroc de phosphate naturel et ses produits dérivés (BAD)

La crise sanitaire, qui affecte les principaux partenaires commerciaux du Royaume, nuira aux exportations, notamment à celles de phosphate naturel et ses produits dérivés qui ont représenté la moitié des exportations et un dixième du PIB en 2018-2019, selon le dernier rapport sur les perspectives économiques en Afrique 2020, publié par la Banque africaine de développement (BAD).Elle nuira aussi aux importations de biens d’équipement pour les secteurs internationaux du Maroc, à savoir les industries de l’automobile, de l’aéronautique et de l’électronique, relève le rapport, ajoutant que les mesures de confinement ont également affecté le tourisme, les hôtels, les restaurants et le transport, tandis que le PIB agricole était déjà entravé par des précipitations inférieures à la moyenne.

Dans ce contexte, il est probable que le Maroc entre en récession en 2020, prévoit la BAD qui souligne que si la pandémie ralentit dans la première moitié de l’année 2020, les prévisions de croissance devraient être de 7 points de pourcentage en deçà de ce qui était prévu initialement. Cependant, si la pandémie se poursuit jusqu’en décembre, la croissance devrait baisser de 8,3 points de pourcentage.

Selon la BAD, le déficit budgétaire devrait augmenter de 3 % à 3,4 % par rapport à ce qui était prévu avant la pandémie. Quant au déficit du compte courant, il devrait atteindre 3,9 % en raison de la diminution des dépenses de voyages, des transferts envoyés par les Marocains résidant à l’étranger, et des investissements directs étrangers, mais il sera atténué par la baisse des prix du pétrole, constate le rapport de la BAD.

Dans l’hypothèse d’un retour de l’activité à la normale en 2021, la croissance du PIB devrait revenir à 4 %. Les déficits du budget et du compte courant devraient s’améliorer, et atteindre respectivement de 4,8 % à 5,3 %, et de 4,2 % à 5,3 % du PIB, est-il noté.

Le Maroc rouvre le 14 juillet ses frontières aériennes et maritimes pour les Marocains et les résidents étrangers

Le gouvernement marocain a annoncé, mercredi, l’ouverture à partir du 14 juillet à minuit des frontières aériennes et maritimes pour les citoyens Marocains et les résidents étrangers au Maroc, ainsi que leurs familles, indique un communiqué de l’exécutif.Les compagnies aériennes nationales programmeront autant de vols que nécessaires pour la réussite de l’opération, a indiqué la même source, précisant que les passagers seront tenus de présenter, avant l’embarquement, un test PCR de moins de 48H, ainsi qu’un test sérologique.

Le communiqué a relevé également que des bateaux ferrys seront programmés à cet effet, exclusivement à partir des ports de Sète (en France) et de Gêne (en Italie), à l’exclusion de tout autre port, ajoutant que les voyageurs de ces ferrys seront tenus de fournir un test PCR de moins de 48 h et de se conformer aux mesures d’hygiène strictes préconisées.

Un contrôle PCR pourrait éventuellement être effectué pendant le voyage, selon la même source.

Les Marocains résidents à l’étranger ainsi que les étrangers résidant au Maroc pourront quitter le Royaume, à l’issue de leur séjour, par les mêmes moyens aérien et maritime, conclut le communiqué.

Maroc : Réouverture progressive des mosquées au Maroc à partir du 15 juillet

Les mosquées au Maroc seront rouvertes de façon progressive à partir du 15 juillet courant, a annoncé mardi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Selon le ministère, cette mesure concerne les 5 prières quotidiennes, alors que la prière collective du vendredi sera encore suspendue jusqu’à nouvel ordre.

L’accès aux mosquées sera conditionné par le port du masque et le respect d’une distance de 1,5 mètre entre les personnes. Les rassemblements avant et après les prières seront interdits, insiste le ministère.

Des produits de désinfection et de mesure de la température seront disponibles à l’entrée des mosquées, ajoute la même source, soulignant que les salles d’ablution resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.

Pour rappel, les mosquées ont été fermées le 16 mars dernier à cause de la propagation du coronavirus.

Maroc : Le Conseil des ministres trace les contours du projet de loi de finances rectificative

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce lundi, un Conseil des ministres, au cours duquel il a été procédé à l’examen des orientations générales du projet de Loi de finances rectificative 2020 et l’approbation de plusieurs projets de loi, d’un projet de décret et d’un ensemble d’accords internationaux.Ce projet de loi repose sur trois piliers. Il s’agit de l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Concernant l’accompagnement de la reprise, l’accent sera mis sur la mise en œuvre, dans le cadre de conventions sectorielles, de mesures tenant compte des spécificités de chaque secteur, en relation avec l’ampleur de l’impact subi suite à la crise et du temps nécessaire à la reprise de l’activité, indique un communiqué du Cabinet royal publié à l’issue du Conseil.

Il s’agit d’allouer des fonds nécessaires « pour couvrir les risques des prêts garantis au profit de tous les segments d’entreprises, y compris les entreprises publiques ». A ce sujet, des conditions « avantageuses » seront appliquées à travers un taux d’intérêt maximum ne dépassant pas 3,5%, et un délai de remboursement de 7 ans, avec deux ans de grâce et une garantie de l’État variant entre 80% et 90% et pouvant atteindre 95% pour les très petites entreprises. L’objectif est également de promouvoir l’investissement public afin d’accélérer la redynamisation de l’économie nationale.

Concernant l’emploi dans le secteur privé, il sera procédé à la consécration des ressources du Fonds spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus « pour continuer, jusqu’à la fin de l’année, à accompagner sur les plans, social et économique, les secteurs qui feront face à des difficultés même après la levée du confinement ».

Dans ce sillage, l’Etat va également accompagner les différents secteurs, dans un cadre contractuel, avec les acteurs économiques concernés, « en conditionnant l’appui à la reprise économique, à la préservation de plus de 80% des salariés déclarés à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) et à la régularisation rapide de la situation des employés non déclarés ».

S’agissant du dernier pilier, il prévoit la mise en oeuvre des dispositions de la loi relative à la simplification des procédures et des formalités administratives, notamment celles relatives au respect des délais maximums pour répondre aux demandes d’investissement.

Il s’agit également de l’accélération de la mise en oeuvre de la Charte des services publics, la consécration de la transparence et de l’efficacité dans les services rendus aux citoyens et aux investisseurs, à travers l’appui à la transformation numérique de l’administration et la généralisation des services numériques, ainsi que l’accélération de la mise en oeuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière, notamment à travers l’encouragement et la généralisation du paiement par téléphone mobile.

A la fin de sa présentation, le ministre des finances a évoqué les hypothèses du projet de la loi de Finances rectificative 2020, qui prévoit un recul de 5% du PIB et un déficit budgétaire de 7,5%.

Maroc : Le Conseil des ministres approuve 11 accords de coopération internationale

Le conseil des ministres présidé ce lundi par le Roi Mohammed VI a approuvé 11 accords internationaux, bilatéraux et multilatéraux dont 9 supportés par des lois, indique un communiqué du Cabinet royal.Ces accords entrent dans le cadre du renforcement des relations bilatérales du Maroc et de la consolidation de sa place et sa présence continentale et internationale et du respect des engagements internationaux du Royaume.

Les accords bilatéraux portent en particulier sur un accord établissant une association entre le Royaume du Maroc et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et l’avenant à la convention de partenariat pour la coopération culturelle et le développement entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement de la République française, ainsi que le renforcement de la coopération avec certains pays frères et amis dans les domaines commercial, économique, judiciaire, technique, scientifique et culturel, outre le domaine militaire et technique.

Les accords multilatéraux portent sur le traité portant création de l’Agence africaine du médicament et l’accord multilatéral entre autorités compétentes concernant l’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

L’application des mesures préventives et la limitation des importations sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit qu’avec le passage à la 2ème phase du plan d’allègement du confinement sanitaire, on a remarqué que toutes les personnes, à quelques exceptions près, appliquent encore les consignes du confinement.

Parmi les bonnes manières qu’on a intériorisées, éviter de rester cloué sur les terrasses des cafés durant de longues heures, donner plus de temps à nos familles et nos enfants, et commencer à nous organiser dans les lieux publics, poursuit le journal.

L’impact de cette crise inédite a été ressenti aussi lors de l’examen national du Baccalauréat où on a appliqué de strictes mesures sanitaires pour le bien des candidats et des cadres pédagogiques. «Moralité : gardons ces bonnes manières dans notre quotidien… pour mener une vie plus organisée et surtout plus saine», conclut-il.

+L’Opnion+ relève qu’à peine quelques jours nous séparent de la date du 10 juillet annoncée comme celle de la levée de l’état d’urgence sanitaire. Mais rien n’indique que cette mesure sera actée. Bien au contraire, plusieurs indices laissent croire que l’urgence sanitaire sera prolongée.

En premier lieu, il y a l’explosion du nombre de contaminations et la multiplication des clusters. En second lieu, il y a le maintien des frontières fermées et en troisième lieu il y a la progression alarmante et de plus en plus rapide vers le pic, très redouté, des 10.000 cas actifs, fait-il observer.

Si cette phase est entamée, le plan national de riposte précise qu’il faudra renforcer de nouveau les mesures de confinement et de distanciation sociale et la mobilisation collective des professionnels de la Santé.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le Royaume a importé, en 2019, près de 123 millions de stylos et de crayons à écrire, 116 millions de lampes et d’ampoules d’éclairage, 1 million de postes de télévision… Depuis le 20 juin, le Maroc a mis en application de nouvelles dispositions concernant l’importation de certains produits et articles manufacturés, rappelle le quotidien, notant qu’un tel dispositif est de nature à mieux protéger le consommateur final, limiter les volumes importés et relancer de manière sérieuse, cette fois-ci, l’éternel débat sur l’industrie de substitution aux importations.

«L’industrie marocaine est capable de produire tous ces produits et articles pour moins que 5 milliards DH, avec l’achat de devises en moins et surtout des dizaines voire des centaines de milliers d’emplois en plus pour l’économie. Alors pourquoi attendre?», s’interroge-t-il.

+Le Matin+ Les investissements réalisés par le Maroc dans les énergies renouvelables qui permettent au Royaume de tirer désormais 34% de sa capacité électrique de sources renouvelables, ont été cités en exemple par l’organisation des Nations-Unies, à la veille du Forum politique de haut niveau (FPHN) sur le développement durable prévu du 7 au 16 juillet.

En effet, lors de ce grand rassemblement annuel sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), le Maroc présentera cette année son « Examen national volontaire » sur les progrès faits dans la réalisation des ODD.

Pas moins de 46 autres pays – dont 26 pour la première fois – présenteront également leurs Examens nationaux volontaires dans le but de partager leurs expériences avec la communauté mondiale et accélérer les efforts de mise en œuvre.

La banque populaire marocaine et Huawei consolident leur partenariat stratégique en Afrique

Le géant mondial du secteur des télécoms et des nouvelles technologies de l’information, Huawei et le groupe de la banque centrale populaire au Maroc (BCP) ont conclu jeudi un accord en vue de consolider leur coopération stratégique à l’échelle du continent africain, rapporte la presse marocaine.Le mémorandum d’entente, signé par Kamal Mokdad, directeur général de la BCP, et Cao Jibin, président de Huawei Afrique du Nord touche le volet bancaire et celui des solutions technologiques, ajoute la même source.

Le groupe BCP fournira ainsi un appui bancaire multiforme aux activités du géant technologique chinois dans ses pays de présence en Afrique.

De son côté, Huawei apportera son soutien aux efforts déployés par BCP dans le domaine des nouvelles technologies, pour l’accélération du processus de digitalisation déjà entamé par la banque et le développement de nouvelles solutions financières innovantes et à forte valeur ajoutée, sur tous les segments de clientèle.

Maroc : Le taux de fécondité s’établit à 2,4 enfants par femme en 2020

Au Maroc, la part des enfants dans la population totale devrait diminuer en raison de la baisse de la fécondité et l’allongement de l’espérance de vie, relève le dernier rapport du Fonds des Nations unies sur l’état de la population en 2020.Selon le rapport, le taux de fécondité s’établit à 2,4 enfants par femme en 2020 et l’espérance de vie des Marocains est de 77 ans. Le FNUAP relève que les femmes mariées âgées de 15 à 49 ans ont de plus en plus recours aux méthodes contraceptives modernes avec un taux qui s’élève à 60%.

Elles sont 70% à utiliser des moyens de contraception. Cette dynamique de la planification familiale a induit des effets positifs, notamment sur la mortalité maternelle. A ce sujet, le document révèle que le taux de mortalité maternelle est de 70 décès au Maroc pour 100.000 naissances vivantes, alors que la moyenne enregistrée dans le monde arabe est de 151 pour 100.000 naissances vivantes.

Ainsi, le ratio de mortalité maternelle a diminué de près de 78% en 25 ans, passant de 332 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes en 1992 à 72,6 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2017.

Par ailleurs, le taux de fécondité des adolescentes qui mesure le nombre de naissances pour 1.000 femmes âgées de 15 à 19 ans s’est établi à 19% sur la période 2003-2018.

Le risque de décès et d’invalidité maternel est plus élevé chez les adolescentes que chez les femmes de plus de 20 ans. Dans le même temps, les grossesses précoces limitent souvent l’accès à la scolarisation. L’autre donnée importante à relever concerne le mariage des enfants qui a atteint les 14% durant la période 2005-2019. Ce phénomène demeure encore élevé au Maroc.

Enseignement, politique et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires aux examens du baccalauréat, à la question des scandales politiques et aux nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée au Suède pour les Marocains.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les épreuves du baccalauréat se déroulent cette année dans des conditions pour le moins exceptionnelles. « La pandémie du coronavirus a complètement chamboulé les programmes ».

Le ministère de l’Éducation nationale a déployé des mesures logistiques importantes pour permettre le déroulement des épreuves sous de bons auspices, fait savoir la publication, soulignant que le plus important pour le moment est la santé et la protection des candidats.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le Maroc, comme tous les pays du monde, n’échappe pas à la malédiction des scandales politiques, ces esclandres avilissants répercutés dans une certaine presse qui en est très friande à coups de manchettes et de surtitres racoleurs.

 L’actuelle pandémie où les sujets d’intérêt général, plus croustillants les uns que les autres, sont pourtant loin de manquer, n’y a rien changé, souligne la publication, faisant remarquer qu’après une brève période de grâce et de communion autour de la lutte contre le Coronavirus, la nature humaine a repris le dessus et, avec elle, l’attrait des scandales a repris ses droits.

Déplorant l’inefficience des filtres et des procédures actuellement en vigueur en matière de nomination de hauts commis de l’Etat, la publication relève que des failles existent et il est plus que temps de les corriger pour éviter la réédition de ces scandales énergivores et contreproductifs en termes de temps, d’action et d’image de marque.

+Maroc Le Jour+ rapporte que la Suède a annoncé jeudi de nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée, à partir du 14 juillet, pour les voyageurs de 14 pays non européens, dont le Maroc.

La liste des ressortissants des pays hors UE désormais autorisés d’accès comprend outre le Maroc, l’Algérie, l’Australie, la Géorgie, le Japon, le Canada, Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay.

Les citoyens de ces pays seront autorisés à se rendre en Suède à toutes fins, y compris le tourisme, le pays scandinave n’ayant pas de règles de quarantaine en place pour les visiteurs étrangers et aucune preuve d’un test négatif de coronavirus n’est requise.

Maroc : Plusieurs données spéciales imposent la prudence et la retenue avant de rouvrir les mosquées (conseils des oulémas)

Les Conseils locaux des oulémas ont appelé les fidèles à s’armer de patience et à prier dans les maisons en attendant le retour en toute sécurité dans les lieux de culte, soulignant que plusieurs données spéciales imposent la prudence et la retenue avant de rouvrir les mosquées.Selon le quotidien +Assabah+ dans sa livraison de ce jeudi, les oulémas que « ce n’est pas donc étonnant que les fidèles pensent en priorité à l’ouverture des mosquées pour qu’elles reprennent leur mission spirituelle qui s’est arrêtée avec la propagation de la pandémie », appelant l’ensemble des citoyens à prendre leur mal en patience et à implorer Dieu pour que cette pandémie s’éloigne rapidement afin que les fidèles retrouvent leurs lieux de culte en toute sérénité.

Ils affirment que vu la situation épidémique actuelle il faut privilégier la prudence avant de rouvrir les mosquées, rapporte le journal.

L’ouverture des mosquées n’est pas tributaire de la carte du ministère de l’Intérieur relative à la levée progressive du confinement, ni à la différenciation entre la zone 1 et 2.

Pour la publication, l’appel des oulémas entre dans le cadre de leur mission qui vise à assurer la sécurité des fidèles. Il faut rappeler par ailleurs que le ministère des Habous et des affaires islamiques avait pris toutes les mesures préventives au début de la pandémie. Le ministre de tutelle a par la suite adopté le guide pratique relatif à la gestion de l’après-confinement.

C’est ainsi que le ministère a imposé des mesures draconiennes dans toutes ses administrations et annexes pour que les fonctionnaires respectent les conditions de la sécurité sanitaire.

Dans ce sillage, un programme a été établi pour gérer les horaires d’entrée et de sortie dans l’administration pour éviter les encombrements dans les bus du transport du personnel. Sans oublier l’instauration stricte de la distanciation physique, le respect des instructions des responsables d’accueil et de la file d’attente en attendant la prise de température de chaque fonctionnaire.

L’AFD mobilise plus de 100 millions d’euros pour améliorer la compétitivité des ports marocains

L’Agence marocaine des ports (ANP) et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, jeudi, un accord de prêt de 10,8 millions d’euros (1,1 milliard de DH), associé à une subvention d’assistance technique de 813 mille d’euros (8,7 millions de DH).Selon un communiqué conjoint, ce nouveau concours financier et technique de l’AFD à l’ANP vient consolider les relations de coopération entre ces deux organismes et permettra d’améliorer la compétitivité des ports gérés par l’Agence nationale, d’accroître leur résilience face aux effets du changement climatique et de renforcer leur intégration urbaine.

Le communiqué fait observer que le partenariat financier et technique entre l’ANP et l’AFD, déclenché en 2012 par l’octroi par l’Agence française d’un prêt de 50 millions d’euros et une subvention d’assistance technique de 300.000 euros, vient de franchir aujourd’hui une nouvelle étape importante marquée par la mise en place d’un nouveau financement d’un montant de 100 millions d’euros.

« Notre programme d’investissement 2018-2024 permettra de consolider le développement et la modernisation du tissu portuaire afin de stimuler l’impact socio-économique des espaces portuaires sur leurs hinterlands », a souligné Mme Nadia Laraki, directrice générale de l’ANP, citée dans le communiqué.

Et d’ajouter que la vision de l’ANP, à travers ce programme, « intègre également la dimension de développement durable en faisant notamment de l’ouverture des ports sur leurs cités un levier de valorisation du foncier portuaire, d’aménagement d’espaces urbains et de création de nouvelles activités génératrices de richesses et d’emplois »,.

L’enjeu de ce programme porte, également, sur la promotion de ports plus résilients au changement climatique, ajoute le document.

Dans ce sens, le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi a souligné que « ce nouveau programme visera à élever la résilience des infrastructures portuaires et leur adaptation au changement climatique à travers, notamment le confortement d’ouvrages et la protection des infrastructures portuaires face à la montée du niveau de la mer, la mise en place d’un dispositif de bilan carbone pour améliorer l’efficacité énergétique et de prévention de la pollution marine pour préserver la biodiversité du milieu aquatique ».

L’UE et la BERD accordent 21 millions d’euros pour soutenir le secteur d’environnement au Maroc

La banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Union européenne (UE) ont accordé mardi une enveloppe de 21,1 millions d’euros au Maroc pour soutenir les investissements des entreprises locales dans les technologies vertes.L’objectif étant de soutenir les investissements verts des PME, notamment l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la gestion durable des ressources, afin d’améliorer leur compétitivité et leur accès aux chaînes de valeur globales.

Ce partenariat BERD-UE s’inscrit dans un accord de coopération visant à renforcer leur soutien aux investissements verts et à la résilience climatique au Maroc, en Égypte et dans les pays du partenariat oriental (Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, Moldavie et Ukraine).

À ce jour, la BERD a signé 34 milliards d’euros d’investissements verts, financé plus de 1 900 projets verts et réduit plus de 102 millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

L’économie humaine, la levée du confinement et la réunion de la CAF pour statuer sur la date de la CAN-2021 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’il n’est plus besoin de démontrer l’utilité d’un retour en force de l’industrie au Maroc pour en faire le deuxième pilier nécessaire avec l’agriculture.

«Ce qui vient de se produire ces quatre derniers mois ici comme ailleurs a apporté les preuves, pour ceux qui continuaient encore à en douter, que la force d’une économie, donc d’un pays, et sa résilience passent aussi par sa capacité à être autonome, à produire de la valeur utile et par son agilité », explique le journal.

La crise sanitaire a démontré qu’un modèle basé uniquement sur la recherche de l’efficience économique, à travers l’optimisation des coûts et sur la course effrénée à la compétitivité, mais qui s’éloigne des basiques de l’être humain, est facilement destructible, prévient-il.

De son côté, +Al Bayane+ relève que « notre pays se dé-confine, à petits trots. Le week-end dernier, la grande foule se rue en trombe vers les plages et les bosquets pour respirer l’air énergisant».

Faudrait-il s’inquiéter de la levée du confinement, après plus de trois mois d’étouffement entre quatre murs?, s’interroge le quotidien, notant que la situation virale est stabilisante et que la montée des cas est due au dépistage de plus en plus, intensifié, selon le ministère de la Santé.

Il convient alors de faire confiance aux pouvoirs publics tel qu’on a l’habitude de le faire, sans se passer, pour autant, des gestes barrières, devenus désormais, une conduite usuelle, souligne-t-il, faisant savoir que la vague humaine qui prend d’assaut les multiples espaces du royaume, suffoque dignement, en espérant enfin, étrenner un nouveau cadre de vie, après tant de sacrifices.

+Libération+ rapporte que le Comité exécutif de la Confédération africaine de football tiendra aujourd’hui une réunion par visioconférence où il sera question d’apporter des réponses à de nombreux points ayant surtout trait à la suspension des compétitions organisées sous l’égide de l’instance continentale.

D’ailleurs, s’il y a un axe qui focalisera bien l’attention plus que d’autres, c’est bel et bien celui de la Coupe d’Afrique des nations dont les phases finales sont prévues en principe entre le 9 janvier et le 6 février prochains.

Une CAN dont tous les indicateurs annoncent qu’elle devrait être décalée. Une option qui s’est précisée après le dernier Conseil de la FIFA qui avait décidé l’annulation des dates FIFA programmées au mois de septembre prochain, et ce pour les Confédérations africaine (CAF), asiatique (AFC) et celle d’Amérique centrale et latine, contrairement à l’Europe (UEFA) et l’Amérique du Sud (Conmebol) où la compétition intersélections a été maintenue, écrit la publication.

Avec la suspension des dates FIFA de septembre, il devient quasi impossible de boucler les éliminatoires de la CAN 2021 à temps, sachant que seulement deux journées ont été disputées et qu’il reste encore quatre à jouer.Et ce sera difficile d’insérer quatre matches dans les fenêtres d’octobre et de novembre 2020 qui risqueraient elles aussi d’être annulées tant que la pandémie du nouveau coronavirus n’est pas jugulée, commente le journal.

Le remplissage du barrage de la renaissance de façon unilatérale pourrait envenimer les tensions (ministre égyptien AE)

Par Mohamed Fayed – Le remplissage du barrage de la renaissance par l’Ethiopie de façon unilatérale est de nature à envenimer les tensions et les conflits qui pourraient menacer la stabilité dans la région, a mis en garde le ministre égyptien des affaires étrangères, Sameh Shoukri.Intervenant lundi lors d’une visioconférence publique du Conseil de sécurité de l’ONU sur le conflit entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan autour de la mise en eau du grand barrage de la renaissance (GERD) de l’Ethiopie sur le Nil, le chef de la diplomatie égyptien a souligné que la question du barrage de la renaissance est très préoccupante pour le peuple égyptien, qui nécessite d’adhérer à l’esprit de coopération et de reconnaître que les nations « ne vivent pas dans des îles isolées, mais appartiennent tous à une communauté liée par un destin commun ».

Pour lui, le barrage éthiopien de la Renaissance, construit sur le Nil bleu pourrait mettre en danger la sécurité et la survie d’une nation entière en « la mettant en danger et en menaçant sa seule source de vie ».

En appréciant l’importance de ce projet gigantesque dans la réalisation des objectifs de développement du peuple éthiopien, « objectifs que nous soutenons du fait qu’il permet la production à grande échelle de l’énergie hydroélectrique, il est à souligner que cet ouvrage menace la présence de millions d’Égyptiens et de Soudanais.

Par conséquent, le remplissage et l’exploitation du barrage unilatéralement, sans parvenir à un accord comprenant les mesures nécessaires pour protéger les communautés dans les pays en aval et pour prévenir de graves atteintes à leurs droits, augmenteront les tensions et pourraient déclencher des crises et des conflits qui menacent la stabilité dans une région déjà en difficulté.

L’exploitation unilatérale de ce barrage géant peut avoir des effets sociaux et économiques dévastateurs qui affecteront tous les aspects de la sécurité humaine des Égyptiens, a-t-il prévenu.

Par conséquent, le Conseil de sécurité et la communauté internationale doivent déployer tous leurs efforts et soutenir toute initiative qui pourrait contribuer à « éliminer ce danger imminent et à accroître cette menace imminente ».

« Nous lançons un appel au Conseil de sécurité pour qu’il exhorte les parties à négocier de bonne foi pour parvenir à un accord sur le barrage de la Renaissance et à s’abstenir de toute mesure unilatérale jusqu’à la conclusion de cet accord », a-t-il lancé.

Le projet éthiopien de méga-barrage sur le Nil bleu suscite des tensions régionales, notamment avec l’Égypte qui dépend à 97% du fleuve pour son approvisionnement en eau.

Avec ses 6.695 kilomètres, le Nil est, à égalité avec l’Amazone, le plus long fleuve du monde et une source d’approvisionnement en eau et énergie hydraulique vitale dans une région d’Afrique largement aride.

Le bassin du Nil couvre plus de trois millions de km2, soit 10 % de la superficie du continent africain. Il s’étend sur dix pays : Burundi, République démocratique du Congo, Égypte, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud, Soudan et Tanzanie. Son débit annuel est estimé à 84 milliards de m3.

Le Nil Bleu, qui prend sa source en Éthiopie, rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil qui traverse le Soudan et l’Égypte avant de se jeter en Méditerranée.

Lancé en 2011 par l’Éthiopie pour un montant de 4 milliards de dollars, le projet vise à construire le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique, avec une capacité de production de plus de 6.000 mégawatts.

Situé sur le Nil Bleu, à une trentaine de kilomètres de la frontière soudanaise, le Grand barrage de la Renaissance (GERD) est long de 1,8 kilomètre et haut de 145 mètres.

L’Éthiopie veut commencer la mise en service du barrage et remplir son réservoir dès juillet, avec ou sans l’accord de l’Égypte et du Soudan.

L’Égypte, pays aride de près de 100 millions d’habitants, dépend du Nil pour environ 97 % de ses besoins en eau, y compris pour son agriculture.

Le Caire évoque un « droit historique » sur le fleuve, garanti par une série de traités depuis 1929. A l’époque, l’Égypte avait obtenu un droit de veto sur la construction de projets sur le fleuve.

En 1959, après un accord avec Khartoum sur le partage des eaux, l’Égypte s’attribue un quota de 66 % du débit annuel du Nil, contre 22 % pour le Soudan.

Mais, en 2010, un nouveau traité est signé par les pays du bassin du Nil, en dépit de l’opposition de l’Égypte et du Soudan. Il supprime le droit de veto égyptien et autorise des projets d’irrigation et de barrages hydroélectriques.

L’Éthiopie, puissance régionale émergente, pour qui le projet est essentiel à son développement, affirme que le barrage ne perturbera pas le débit de l’eau.

L’Égypte s’inquiète, elle, du rythme de remplissage du réservoir géant du GERD, d’une capacité de 74 milliards de m3. Si le réservoir est rempli sur une période courte, l’écoulement de l’eau du Nil à travers l’Égypte pourrait fortement baisser.

Après neuf années de blocage dans les négociations, les États-Unis et la Banque mondiale ont parrainé à partir de novembre 2019 des discussions visant à trouver un accord, qui ont échoué.

Le 20 juin, alors que des négociations qui avaient repris se trouvaient au point mort, Le Caire a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à intervenir. L’Égypte considère ce projet comme une menace « existentielle » et le Soudan a mis en garde contre des « grands risques » pour la vie de millions de personnes.

Tout en se disant disposée à conclure un accord, l’Éthiopie a confirmé samedi son intention de commencer à remplir le réservoir du barrage « dans les deux prochaines semaines ».

Maroc : Saisie de près de 6 tonnes de résine de cannabis

Les services sécuritaires de la ville de Laâyoune (sud) ont procédé à l’interpellation de 14 individus, dont un Mauritanien et un Sénégalais, soupçonnés de liens avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogues et de psychotropes et détention d’armes à feu, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

 Les opérations de fouilles menées dans une zone saharienne à environ 30 km de Laâyoune se sont soldées par la saisie d’une kalachnikov, 66 balles, un fusil de chasse et 114 cartouches, en plus de 216 plaquettes de drogues d’un poids total de 5,89 tonnes de résine de cannabis, précise la même source.

Les éléments sécuritaires ont également saisi des armes blanches de différents calibres, une bombe de gaz lacrymogène, une paire de jumelles, deux téléphones satellitaires, un dispositif de géolocalisation, et trois véhicules, outre des sommes d’argent en devises soupçonnées de provenir du trafic international de drogues, ajoute la même source. 

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour complément d’enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et élucider les éventuels liens avec les réseaux nationaux et internationaux de trafic de drogue.

Ces derniers jours, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier.

Le 24 juin, les services sécuritaires de la ville de Fès  ont saisi 2 tonnes de résine de cannabis transportées dans un camion routier de marchandises.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Le Maroc réfute les allégations infondées contenues dans le rapport d’Amnesty International

Les autorités publiques marocaines ont réfuté catégoriquement les allégations contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International (AI), appelant cette organisation à apporter les preuves étayant sa teneur.Dans un communiqué, les autorités publiques ont exprimé leur étonnement des allégations contenues dans le dernier rapport de cette Organisation, daté du 22 juin 2020, faisant état de contacts avec les autorités marocaines avant sa publication.

Réfutant avoir été contactées par Amnesty, les autorités publiques marocaines soulignent que la publication de ce rapport et la mobilisation de 17 organes de presse de par le monde pour relayer des allégations infondées s’inscrivent dans un agenda visant le Maroc, dont une partie est en lien avec des milieux vouant de la haine au Royaume, souligne la même source.

Lors de cette rencontre, il a été porté à la connaissance du directeur exécutif d’AI que ledit rapport n’a pas apporté les preuves tangibles sur le lien présumé du Maroc avec l’infiltration des téléphones de certaines personnes, prouvant ainsi que les auteurs du rapport ne disposent d’aucune preuve tangible pour corroborer ces allégations, précise la même source.

Par conséquent, poursuit le communiqué, les autorités marocaines ont exigé du directeur exécutif d’Amnesty International de leur faire parvenir, dans les plus brefs délais, les preuves tangibles présumées, afin de permettre au Maroc de faire le nécessaire pour protéger les droits de ses citoyens.

Les autorités marocaines rappellent qu’après la suspension, pendant plusieurs années, de la coopération avec cette organisation, elles n’ont constaté aucune évolution dans son approche qui puisse l’éloigner des dérapages qui s’inscrivent en faux par rapport aux règles de défense des droits de l’Homme dans leur dimension universelle, relève la même source.

Le Maroc s’inscrit dans toutes les initiatives visant à adapter le système multilatéral à la complexité des défis

Le Maroc s’est pleinement inscrit dans toutes les initiatives visant à adapter le système multilatéral à la complexité des défis du monde contemporain, défendant l’idée d’un multilatéralisme solidaire, pragmatique, décomplexé, flexible et fondé sur la connaissance des faits », a souligné le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.S’exprimait lors d’une réunion ministérielle virtuelle de l’Alliance pour le multilatéralisme ayant pour thème « renforcer l’architecture multilatérale de santé », le ministre a ajouté que le Maroc défend l’idée d’un multilatéralisme « solidaire, pragmatique, décomplexé, flexible et fondé sur la connaissance des faits ».

Le Royaume n’a eu de cesse de défendre un multilatéralisme « avant tout solidaire » et d’appeler à une attention particulière aux défis particuliers de l’Afrique, a-t-il insisté lors de cette rencontre ministérielle par visioconférence qui a connu la participation d’une quarantaine de ministres, dont six ministres africains.

Fidèle à l’esprit de solidarité, le Souverain a lancé une initiative au niveau des chefs d’Etat destinée à établir un cadre opérationnel pour accompagner les États africains dans les différentes phases de la gestion de la pandémie, a-t-il rappelé.

Dans le cadre de cette initiative royale, le Maroc a acheminé à une quinzaine de pays africains des dons d’équipements de protection individuelle et de médicaments, a-t-il rappelé, notant qu’il s’agit d’une « manifestation concrète de solidarité » au profit des pays africains.

A ce titre, M. Bourita a mis l’accent sur la nécessité de jeter les jalons d’un nouvel ordre multilatéral « cohérent mais suffisamment flexible » pour faire face à la complexité des menaces émergentes, en tête desquelles celle des pandémies.

Soucieux de poser les bases d’un nouveau système de sécurité sanitaire internationale reposant sur la cohérence des décisions et la mutualisation des ressources, le Maroc organisera à Marrakech avec le Rwanda, l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale, la première réunion de haut niveau sur la diplomatie pour la sécurité sanitaire et la préparation aux urgences.

Le Maroc appuie pleinement l’initiative lancée par le ministre chilien des Relations extérieures, Teodoro Ribera Neumann visant à mettre sur pied un nouvel instrument juridique souple pour assurer la sécurité sanitaire de tous, et se tient prêt à y contribuer par le partage de son expérience nationale dans la gestion de la pandémie, a-t-il ajouté.

Lancée par la France et l’Allemagne en avril 2019, avec l’appui du Maroc, l’Alliance pour le multilatéralisme est un groupement informel d’Etats destiné à promouvoir un ordre multilatéral fondé sur le respect du droit international, à travers des initiatives concrètes portant sur des aires thématiques à forts enjeux.

L’actualité liée au coronavirus au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le drame de Lalla Mimouna, le déconfinement et le rôle du citoyen dans la lutte contre le coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit que le drame de Lalla Mimouna a produit un effet psychologique pervers au moment où l’opinion publique commençait à croire que la pandémie était en voie de disparition dans notre pays.

Cette affaire montre non seulement que ce satané virus est toujours présent, mais aussi qu’il est impérieux de ne pas baisser la garde, de respecter les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières, à titre individuel, prévient la publication.

« Notre pays et notre peuple ont payé, sans rechigner, le prix de l’endiguement du coronavirus… Alors de grâce, ne laissons pas certains, avides de profits et inconscients, remettre en question les sacrifices de tous! », conclut-il.

+La Vie Eco+ relève que l’éclosion ces derniers jours de foyers importants çà et là peut inquiéter mais elle doit surtout constituer un voyant d’alerte.

Les irruptions épidémiologiques finiront par être contenues, cernées pour en limiter la propagation, assure le journal, rappelant que les efforts de lutte ne seront jamais suffisants à eux seuls pour la lutte de manière efficace.

« Tous ces sacrifices collectifs n’ont de sens que s’ils sont préservés et exploités. Mais cela ne dépend plus ni des pouvoirs publics, ni des décideurs, ni des entreprises, ni des banques, ni d’autres institutions mais seulement et exclusivement d’une seule institution : le citoyen », fait-il observer.

Pour sa part, +Challenge+ souligne qu’on « on a retrouvé une partie de nos libertés, cela ne peut se concevoir qu’avec un principe de responsabilité ».

« Nous, citoyens, devons être solidaires. La science n’a établi face au Coronavirus, qu’une seule chose. Seules les mesures barrières fonctionnent », ajoute l’hebdomadarie, notant que « nous n’avons pas le droit, par un relâchement généralisé, de créer une situation où les pouvoirs publics seraient obligés de restreindre nos libertés ».

+Akhbar Al Yaoum+ note que la hausse des chiffres de contamination enregistrés récemment au Maroc ne doit pas être associée aux mesures de déconfinement, a souligné le directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, Moulay Mustapha Ennaji.

Selon lui, cette hausse des cas de contamination n’est pas si grave, étant donné que le taux de létalité ne dépasse pas 1%. « Les cas de contamination vont continuer de croître et ça ne doit pas nous choquer », a-t-il ajouté, rappelant que 20.000 tests de dépistages ont été effectués ce jour, tandis que le plan du ministère de la Santé vise 40.000 tests.

Les experts et les professionnels examinent la possibilité d’atteindre 2 millions de tests, ce qui donnera lieu à des chiffres qui sembleraient faramineux, a-t-il conclu.

Maroc : Le gouvernement annonce un plan de soutien aux médias pour plus de 18 millions d’euros

Le ministre marocain de la culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous, a annoncé, vendredi en commission parlementaire, un plan de soutien aux médias pour un montant de 18,82 millions d’euros (205 millions DH).Dans les détails, 75 millions de DH (1 euro = 10,88 DH) seront consacrés au paiement des salaires des mois de juillet, août, et septembre et  75 millions de DH serviront au paiement des fournisseurs sur la base d’une liste avec un ordre de priorité défini par l’entreprise de presse.

Le plan d’urgence consacre également 15 millions de DH pour les imprimeries qui font le tirage de plus de 500.000 exemplaires de journaux par an. Aussi, 15 millions DH seront consacrés au distributeur Sapress et une recapitalisation étatique de 10 millions de DH est également prévue. Enfin, 15 millions de DH seront destinés aux radios privées.

Le ministre a souligné que son département a reçu 130 dossiers de subventions, dont plus de 30 des nouvelles entreprises de presse.

Pour traiter les problématiques structurelles du secteur, le ministre a annoncé qu’une équipe de travail comprenant les professionnels s’attellera à analyser les données du secteur et à proposer des mesures en ce qui concerne notamment la modernisation, la formation, les projets d’investissements

S’agissant des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), le ministre a souligné que le débat sur leur taxation est mondial, notamment au niveau de l’OCDE, et que ce sont ces négociations, quand elles aboutiront, qui permettront de donner au Maroc le pouvoir de négociation avec ces entreprises mondiales.

Maroc : Montée en flèche des contaminations à la veille d’un déconfinement sous surveillance

Par Hicham Alaoui – La tendance observée depuis lundi confirme sans ambages que les cas de contamination s’accélèrent au Maroc, surtout depuis que plusieurs foyers de contaminations ont été constatés en milieu professionnel.La situation épidémiologique du Maroc n’est certes pas encore alarmante, mais doit inciter les citoyens à redoubler de vigilance afin que la situation ne dérape pas et reste sous contrôle. Le Royaume a en trois jours recensé 930 nouvelles contaminations, un chiffre inquiétant et appelle à plus d’attention.

Il faut dire aussi que l’on constate avec inquiétude un certain relâchement dans l’application des mesures strictes de confinement et de distanciation sociale notamment en milieu professionnel où près de 1.000 cas ont détectés dans la région de Lalla Mimouna relevant de la province de Kénitra (40 km au nord de Rabat) dans des usines de traitement de fruits rouges et les champs avenants, chez des ouvrières agricoles.

Ce foyer a été rapidement circonscrit grâce à la diligence des autorités qui ont imposé des mesures strictes de confinement dans les communes concernées et construit en quelques heures un hôpital de campagne à Sidi Slimane pour accueillir les personnes infectées.

Mais, ce cluster a produit un effet psychologique pervers au moment où les mesures de déconfinement étaient annoncées pour le jeudi 25 juin, alors que l’opinion publique commençait à croire que la pandémie était en voie de disparition dans le Royaume.

D’autres clusters détectés ce mercredi à Laâyoune dans des usines de produits de poissons, à Casablanca et aussi à Tanger confirment que ce satané virus est toujours présent parmi nous et qu’il est impérieux de ne pas baisser la garde, de respecter les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières, à titre individuel.

Sur le plan collectif, elle enseigne que les patrons d’unités industrielles ont des devoirs impérieux de protection de leurs personnels et qu’ils assument la responsabilité de la santé de leurs salariés.

Aussi, les autorités publiques, locales notamment, ont également la responsabilité incontournable de procéder aux contrôles rigoureux périodiques afin de s’assurer que les consignes de sécurité sanitaire sont respectées.

Il va sans dire que l’exacerbation de la pandémie intervient à la veille de l’annonce des nouvelles mesures d’assouplissement du confinement, qui prendront effet dès le 24 juin à minuit.

Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb  se dit optimiste quant à la gestion de la crise sanitaire, affirmant que la situation reste rassurante.

Lors d’une conférence virtuelle, organisée dimanche, il a expliqué que le royaume «a réussi à surmonter cette épreuve avec force et courage, en s’appuyant sur la mobilisation et les efforts combinés de tous ses acteurs».

Il a avancé que le nombre quotidien des tests de dépistage effectués dans le pays s’élève désormais à 20.000.

Il est à signaler que la stratégie du déconfinement progressif adoptée par l’exécutif marocain prévoit la reprise des activités des cafés, restaurants, hammams, salles de sport et les centres commerciaux, ainsi que les moyens de transport routier et ferroviaire entre les villes mais seulement à 50% de leurs capacités.

Les plages et les terrains de sport pourront accueillir de nouveau les citoyens, qui devront cependant respecter la distanciation sociale. De plus, le tourisme a été autorisé dans la zone 1, à condition que les hôtels et les structures d’hébergement ne dépassent pas 50% de leur capacité.

Les salons de beauté peuvent reprendre du service, sans dépasser 50% de leur capacité d’accueil. Les espaces publics tels que les jardins et les parcs rouvriront leurs portes, et les activités sportives individuelles, comme la marche et le vélo, seront également autorisées.

Par ailleurs, au niveau national, les fêtes de mariage ou de baptême, les salles de cinéma, les espaces réservés aux fêtes de mariages, les discothèques, les restaurants avec animation musicale nocturne, les spectacles, les festivals, les musées, les funérailles, les piscines, les théâtres et les mosquées resteront interdits ou fermés jusqu’à nouvel ordre.

Tout l’espoir que les citoyens fassent preuve de responsabilité et de patriotisme et se conforment aux directives des autorités publiques notamment le port des masques de protection, le respect des règles d’hygiène et de sécurité sanitaire et l’observation des mesures barrières.

Maroc : Reprise fin juillet du championnat marocain de football

Le championnat marocain de football va reprendre fin juillet et les entraînements débuteront la semaine prochaine, a annoncé, mardi à Rabat, le ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, Othmane El Ferdaous.Cette annonce a été faite lors de la réunion tenue par la commission des secteurs sociaux au parlement pour discuter de la situation du secteur de la jeunesse et des sports à l’aune de la pandémie du coronavirus et les mesures préventives entreprises par le ministère et son plan d’action post-confinement.

Réuni aujourd’hui même en visioconférence avec les clubs des championnats de football (1ère et 2ème divisions), les ligues régionales ainsi que les ligues nationales du football amateur, football féminin et football diversifié, pour préparer la reprise, le Comité directeur de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé la reprise du championnat le 25 juillet prochain avec les matchs en retard.

Les rencontres se joueront de nuit (18h, 20H et 22h), à huis clos et tous les jours sauf les lundis. Chaque club disputera deux matchs par semaine.

Les entraînements vont pouvoir reprendre à partir de ce week-end, mais individuellement d’abord, avec la présence de 10 joueurs maximum sur le terrain. Cette étape va s’étaler sur 10 jours. Lors de la deuxième étape, les entraîneurs vont pouvoir programmer des séances collectives pour une vingtaine de jours avant de laisser le temps au championnat.

La FRMF va faire jouer les matchs en retard en premier et s’attend à tout finir le 13 septembre prochain. Pour la reprise, un protocole sanitaire sera adopté en vue de fournir les conditions sanitaires requises dans le plein respect des mesures et procédures décidées par les autorités et dictées par la FIFA.

Pour rappel, la fédération marocaine de football avait suspendu le 14 mars dernier jusqu’à nouvel ordre les matchs de différentes compétitions marocaines de football, toutes catégories confondues.

La décision a été prise pour contenir la propagation du coronavirus dans le pays.

Maroc : Remboursement des frais du pèlerinage

La commission royale chargée du pèlerinage au Maroc a annoncé le remboursement des frais du Hajj pour les Marocains devant se rendre aux Lieux saints pour accomplir ce rituel.L’opération de remboursement débutera le 1er juillet et s’achèvera le 24 du même mois, annonce mardi le ministère marocain des Habous et des affaires islamiques.

Les listes retenues cette année sont reconductibles l’année prochaine, qu’il s’agisse des personnes sélectionnées ou de celles figurant sur les listes d’attente et concernant tant les voyages organisés par le ministère que ceux menées par les agences de voyages.

Lundi, les autorités saoudiennes ont décidé de maintenir le pèlerinage pour cette année avec un « nombre très limité de fidèles représentant toutes les nationalités se trouvant à l’intérieur du Royaume », en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.

Un communiqué du ministère saoudien du Hajj indique que «compte tenu de la continuation de la pandémie de coronavirus, de la gravité d’infection dans les rassemblements, les foules humaines et les mouvements entre les pays du monde, et de l’augmentation des taux d’infection dans le monde, il a été décidé de maintenir le pèlerinage au titre de cette année 1441 de l’hégire avec un nombre très limité pour l’ensemble des nationalités qui se trouvent à l’intérieur du Royaume ».

Cette mesure a été prise conformément aux préceptes de l’Islam visant à préserver la vie humaine et suivant les recommandations du ministère de la Santé qui a fait état des risques persistants de cette pandémie et du manque de vaccins et de traitements pour les personnes infectées par le virus, ajoute le communiqué.

Maintien du pèlerinage avec un nombre très limité de fidèles

Les autorités saoudiennes ont décidé lundi de maintenir le pèlerinage pour cette année avec un « nombre très limité de fidèles représentant toutes les nationalités se trouvant à l’intérieur du Royaume », en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.« Compte tenu de la continuation de la pandémie de Coronavirus, de la gravité d’infection dans les rassemblements, les foules humaines et les mouvements entre les pays du monde, et de l’augmentation des taux d’infection dans le monde, il a été décidé de maintenir le pèlerinage au titre de cette année 1441 de l’hégire avec un nombre très limité pour l’ensemble des nationalités qui se trouvent à l’intérieur du Royaume », annonce un communiqué du ministère saoudien du Hajj, cité par la presse marocaine.

Cette mesure a été prise conformément aux préceptes de l’Islam visant à préserver la vie humaine et suivant les recommandations du ministère de la Santé qui a fait état des risques persistants de cette pandémie et du manque de vaccins et de traitements pour les personnes infectées par le virus, ajoute la même source.

Maroc : Reprise des vols domestiques à compter du jeudi 25 juin

La reprise des vols domestiques au Maroc  aura lieu à compter du jeudi 25 juin courant, a annoncé dimanche le ministère du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport Aérien et de l’Economie sociale.Cette décision fait suite au communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur, de la Santé, de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, permettant un allègement du confinement sanitaire, indique un communiqué du ministère.

Pour garantir la sécurité des passagers, du personnel, ainsi que de tous les usagers du transport aérien, les compagnies aériennes nationales ainsi que l’Office National des Aéroports (ONDA) ont mis en place une batterie de mesures sanitaires aux normes internationales telles le nettoyage et la désinfection stricts et réguliers, les contrôles de température systématiques ou encore le port du masque sanitaire.

A noter que les déplacements entre les zones 1 et 2 sont soumis aux mêmes restrictions que pour les autres modes de transport, à savoir l’obligation de disposer d’une autorisation professionnelle (ordre de mission) ou d’une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales pour des raisons de force majeure.

Pour information, dès le 25 juin, plusieurs lignes redémarreront, telles Casablanca-Dakhla, Casablanca-Lâayoune, Casablanca-Oujda, Casablanca-Agadir, Fès-Marrakech, Agadir-Tanger et Marrakech-Dakhla.