Maroc : Arrestation de 4 individus accusés de trafic international de drogue, dont un officier de la DGST

La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc a annoncé que la Brigade nationale de la police judiciaire a procédé, ce dimanche, à l’arrestation de quatre individus, dont un officier de police relevant de la Direction régionale de DGST à Tanger, pour leurs liens présumés avec des réseaux internationaux de trafic de drogues et de psychotropes et divulgation du secret professionnel, complicité, corruption et dissimulation de personnes recherchées.Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que les trois suspects s’activaient dans des réseaux de trafic international de drogues et de psychotropes en lien avec la cargaison de cocaïne récemment saisie au port Tanger-Med, tout en bénéficiant de la complicité de l’officier de police interpellé qui couvrait leurs activités criminelles, outre la divulgation de données relevant du secret professionnel en échange de sommes d’argent à titre de corruption pour s’abstenir de faire un travail qui relève de ses fonctions, indique un communiqué de la DGST.

Les quatre mis en cause, dont l’officier de police, ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête confiée à la Brigade nationale de la police judiciaire, sous la supervision du parquet compétent, en vue de jeter la lumière sur les dessous de cette affaire affaire et déterminer ses ramifications nationales et ses liens internationaux présumés, fait savoir la même source.

Les perquisitions et opérations de recherches se poursuivent afin d’interpeller tous les complices et de saisir tous les revenus issus de ces activités criminelles, ajoute-t-on.

Maroc : Le conseil des droits de l’Homme lance une plateforme sur la liberté d’expression dans l’espace numérique

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a lancé une plateforme interactive sur la liberté d’opinion et d’expression dans l’espace numérique, indique l’institution des droits de l’Homme dans un communiqué.Cette plateforme vise à interagir avec les spécialistes, les différentes parties prenantes et le grand public autour du droit à la liberté d’opinion et d’expression et de ses limites, en se basant sur les principes internationaux qui consacrent ce droit, explique le CNDH.

Cela implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, ajoute-t-on de même source.

Citée par le communiqué, la présidente du CNDH, Mme Amina Bouayache a souligné que « le droit à la liberté d’expression est un droit fondamental en soi et un droit qui permet la réalisation d’autres droits et libertés. Sur cette base, la liberté d’expression est la pierre angulaire de toute société où règnent liberté et  démocratie ».

A travers cette plateforme, le Conseil se propose de contribuer au débat public sur la manière de relever les défis liés à la garantie de l’exercice de nouvelles formes de liberté d’opinion et d’expression et dans la réflexion collective sur les dimensions liées à l’éthique de l’utilisation des technologies numériques et des médias sociaux comme outils d’exercice des libertés.

Cette initiative tend aussi réfléchir à la manière de s’inspirer de certaines expériences et bonnes pratiques dans ce domaine, afin d’élaborer une charte déontologique nationale de l’utilisation de l’espace numérique dans l’espace public.

JESA décroche un gros contrat d’électricité au Sénégal

Le leader de l’ingénierie, Jacobs Engineering (JESA), joint-venture entre le Groupe OCP et Jacobs Engineering Inca, a annoncé avoir remporté la mission de consultant en gestion de programme et en gestion environnementale et sociale (mission « MOSES » – « Management Oversight Social and Environmental Support ») pour le compte du MCA-Sénégal II, dans le cadre du programme du Sénégal axé sur l’énergie (MCC Power Compact), indique un communiqué de JESA-Maroc parvenu à APA.Dans le cadre de ce programme, d’une durée de cinq ans, JESA en partenariat avec Antea Group, assurera les missions d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et à la maîtrise d’œuvre, notamment l’assistance à la gestion globale du programme, la revue des conceptions et études d’ingénierie, la gestion environnementale et sociale du programme, l’assistance aux processus d’appels d’offres, ainsi que la gestion des travaux de construction. La fin de la mission sera concomitante à l’achèvement du MCC Power Compact durant l’été 2025, précise la même source.

Le projet de transport d’électricité a pour vocation de moderniser le réseau selon les meilleures normes de fiabilité internationales, dans le but de réduire le risque d’incidents entraînant des coupures de courant tout en respectant les standards environnementaux et sociaux. Le projet concerne la grande région métropolitaine de Dakar, qui représente environ 60% de la demande en électricité du pays et 20% de sa population.

Le projet « élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et péri-urbaines » vise l’augmentation de l’offre et la demande en électricité de qualité dans les zones rurales et péri-urbaines du Sénégal.

MCC Power Compact a été signé le 10 décembre 2018 entre les gouvernements américain et du Sénégal, d’un montant global de 600 millions de dollars. Il est constitué d’une subvention du gouvernement américain de 550 millions de dollars sur cinq ans et d’une contrepartie du gouvernement sénégalais d’un montant de 50 millions de dollar.

L’objectif de ce projet est de renforcer les capacités des acteurs du secteur énergétique, d’attirer l’investissement du secteur privé, et de financer les investissements en infrastructures dans le domaine du transport d’électricité, de même que l’extension du réseau au profit des entreprises et ménages à faible revenu et non desservis.

Avec plus de 2 000 collaborateurs, JESA, fournisseur de solutions de classe mondiale avec un ADN africain, est le plus grand groupe d’ingénierie au Maroc et l’un des leaders en Afrique. JESA est une joint-venture entre deux leaders mondiaux, le groupe OCP, leader mondial des phosphates et dérivés, et le groupe australien Worley, l’un des plus grands prestataires mondiaux de services techniques, professionnels et de construction.

Spécialisé en ingénierie, urbanisme, management de projets et conseil, JESA offre une gamme complète de services, couvrant toutes les phases des projets depuis l’analyse du besoin et l’étude de faisabilité jusqu’au management de la construction et l’assistance à la mise en service ou la maintenance.

Avec son siège social situé à Casablanca, au Maroc, JESA possède des bureaux ou des installations d’ingénierie à Rabat, Abidjan, Dakar, Addis-Abeba, Lakeland (États-Unis), et Cotonou. Le groupe est aussi actif en Côte d’Ivoire, au Bénin, en Guinée, en Éthiopie, et au Rwanda et intervient dans divers domaines, notamment ceux des phosphates, mines et minéraux, chimie, infrastructures de transport, ouvrages d’art, assainissement, eau et environnement, énergie, et bâtiment.

Maroc : Les écoles resteront fermées, les examens du bac fixés pour juillet et septembre

Le ministre marocains de l’Education nationale, Said Amzazi a fait savoir que les écoles resteront fermés jusqu’en septembre prochain et seuls les examens des 1ères et 2e années du baccalauréat seront organisés, le national du baccalauréat sera en juillet, et le régional (1ère année) en septembre.Pour respecter le principe de l’égalité des chances, les sujets d’examen ne porteront que sur les programmes qui ont fait l’objet de cours présentiels jusqu’au 14 mars 2020, a précisé le ministre qui intervenait, ce mardi 12 mai, à la Chambre des conseillers.

Concernant le retour aux écoles, Amzazi a fait savoir qu’il ne sera pas fait avant le mois de septembre 2020.

Au sujet des autres niveaux scolaires, le ministre a précisé que les notes des contrôles continus, réalisés en présentiel, seront prises en considération, alors que sera assurée la continuité pédagogique, jusqu’à la fin de l’année scolaire au profit de ces niveaux.

Le but, a-t-il mis en avant, est de compléter les programmes éducatifs et de fournir le soutien pédagogique nécessaire, en assurant la continuité du processus « d’enseignement à distance » à travers diverses plateformes numériques, chaînes de télévision et brochures, qui seront distribuées aux élèves du primaire dans les zones reculées des zones rurales.

Au retour des classes en septembre, des cours de rattrapage et de soutien éducatif présentiel seront assurés dans le but de renforcer les acquis des élèves en vue de la prochaine année scolaire, a-t-il assuré.

Les enjeux du déconfinement et la relance économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux enjeux du déconfinement et de la relance économique.+Aujourd’hui le Maroc+  écrit que dans les jours qui nous séparent du 20 mai, il y a une et une seule bataille sur laquelle tout doit être focalisé: le respect à la lettre des mesures sanitaires et du confinement.

La décision de la levée ou non de l’état d’urgence sanitaire et du confinement sera purement scientifique et en fonction des ratios et indicateurs chiffrés de la pandémie, souligne le journal, expliquant qu’en l’espace de 7 jours, l’évolution de la courbe peut facilement connaître une inflexion en mieux comme en pire.

En beaucoup moins qu’une semaine, on a vu comment des pays et non des moindres ont subitement basculé vers des situations dramatiques, des scénarios catastrophiques, prévient-il.

Dans le même sillage, +Assahra Al Maghribiya+, souligne que la seule issue à cette crise sanitaire est le confinement, évoquant les nombreux pays qui ont correctement appliqué cette mesure et obtenu de bons résultats leur permettant d’entamer une nouvelle phase.

Il ne faut pas trop se fier aux indices positifs, prévient la publication, expliquant que la situation demeure instable à cause des manquements par certains du confinement et des dispositions préventives.

Abordant le sujet de la relance économique, +l’Économiste+ relève qu’il faut être sur deux buts en même temps, le très court terme et le long terme.

Il s’agit là d’une relance adaptée au contexte, estime la publication, notant que des montants importants d’argent sont engagés dans des opérations entièrement nouvelles.

Il y a si longtemps qu’on parle de nouveau modèle, soutient-il, faisant remarquer, en revanche, que le fait « qu’on ne sache pas grand-chose de la masse comme du détail de ces dépenses est nettement plus embarrassant »

+Le Matin+ rapporte qu’une tentative de trafic de cocaïne à bord d’un camion de transport international en provenance d’un pays européen a été mise en échec, lundi, par la brigade de la police judiciaire du district de sûreté du port Tanger-Med.

Dans un communiqué, cité par le quotidien, la Direction générale de la sûreté nationale, indique que les opérations de fouille menées à bord du camion ont permis la saisie d’une quantité totale de 25,5 kilogrammes de cocaïne soigneusement dissimulée sous la cabine du conducteur. Et de préciser que le conducteur, un Marocain âgé de 42 ans, a été arrêté.

Le suspect a été placé en garde à vue sur fond de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, déterminer les ramifications et les liens de cette opération avec les réseaux internationaux de trafic de drogue, et identifier les complices éventuels impliqués dans cette affaire.

Maroc : projet ambitieux de régénération de 378 ha d’arganier

Le ministère de marocain l’agriculture se lance dans un projet ambitieux portant sur la régénération d’arganier sur une superficie de 378 hectares dans la région d’Agadir.L’opération, qui fait l’objet d’un appel d’offres, concernera 4 communes de la région : Amskroud (116 ha), Aziar (112ha), Tamri (100 ha) et Tikki (50 ha).

Pour rappel, le Royaume est sur un projet global de plantation de 10.000 ha d’arganier sur une période de 6 ans, pour un investissement de 49,2 millions de dollars, cofinancé par le Fonds vert pour le climat.    

Il à souligner que la réserve de biosphère de l’arganeraie au Maroc couvre une superficie d’environ 2,5 millions d’hectares (toutes essences forestières confondues) et l’arganier y occupe la part la plus importante avec une superficie de 830.000 hectares.

Cette réserve reconnue par l’UNESCO en 1998, se caractérise par sa multifonctionnalité socio-économique et son aspect écologique unique.

Le comportement des citoyens avec le confinement retient l’attention des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets dont le relâchement, le non-respect des mesures de confinement, la distribution des masques de protection et la saisie d’une importante quantité de drogue à Casablanca.+Aujourd’hui le Maroc+ estime que les chiffres semblaient tendre à la baisse après quelques jours où les déclarations de nouveaux cas contaminés au Coronavirus avaient atteint des pics.

Seulement voilà, des foyers ont été découverts, depuis quelques jours, dans des familles ou des usines, signale le quotidien, notant que la situation n’est pas près d’être stabilisée. Ce n’est pas le cas de la majorité, certes, mais peut-on laisser une minorité d’inconscients et d’irresponsables mettre en péril la vie de tous les Marocains ?, s’interroge-t-il.

+Assahraa Al Maghribiya+ , redoute un relâchement dans le respect des mesures de confinement qui se fait de plus en plus ressentir ces derniers jours alors que le Maroc a déployé des efforts considérables pour éviter les retombées négatives du Coronavirus à court et moyen terme.

Le Maroc s’est démarqué, sans nul doute, par sa réactivité devant l’ampleur de la crise pandémique, poursuit-il, rappelant que « nous avons encore beaucoup de chemin devant nous pour gagner notre bataille contre le coronavirus ».

Pour +L’Economiste+, il n’est pas sûr que l’on arrive à sortir du confinement le 20 mai 2020, notant que le comportement social n’arrive pas à stopper le virus. La distribution pharmaceutique est sous-dimensionnée pour la masse et les volumes de livraisons de masques, prévient-il.

Plus de la moitié des personnes sondées par le journal, disent avoir des difficultés pour s’approvisionner en masques de protection, relève-t-il, faisant savoir que logiquement, une partie d’entre eux a sans doute fini par trouver, mais dans quelle quantité ?

+Le Matin+ rapporte que le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a procédé, dimanche, à la saisie de 3,5 tonnes de chira à bord d’un camion de transport routier de marchandise et à l’interpellation de deux personnes, dont une femme, présumées impliquées dans cette affaire.

Le camion, qui provenait d’une des villes du nord du Royaume, a été intercepté au niveau de la gare de péage autoroutier « Tit Mellil » près de la ville de Casablanca, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le journal, notant que les opérations de fouilles ont permis la saisie de 106 colis de drogue, d’un poids total de 3,5 tonnes, soigneusement dissimulés dans une cargaison de produits fourragers.

L’opération a permis aussi l’arrestation du conducteur et d’une femme qui se trouvait également à bord du camion, tous les deux ayant des antécédents judiciaires pour trafic de drogue, précise la même source.

Maroc : Les réserves internationales estimées à plus de 26 milliards d’euros

Les réserves internationales au Maroc se sont établies à 26,2 milliards d’euros (280,4 milliards de dirhams) au 30 avril dernier, soit une hausse de 0,1% d’une semaine à l’autre et de 20,7% en glissement annuel, a fait savoir la banque centrale marocaine dans son dernier bulletin des indicateurs hebdomadaires

 Dans son bulletin, la banque centrale a indique que le dirham (monnaie locale) s’est apprécié de 0,54% par rapport à l’euro et de 0,19% vis-à-vis du dollar, au cours de la période allant du 30 avril au 06 mai.

Le bulletin fait également ressortir un encours global des interventions de la banque centrale de 96,3 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), dont 29,5 milliards DH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres, 49,9 milliards DH sous forme d’opérations de pension livrée, 14 milliards DH dans le cadre du programme de soutien au financement de la très petites et moyennes entreprises et 2,8 milliards DH au titre des opérations de swap de change.

Sur le marché boursier, le Masi (Moroccan All Shares Index), principal indice boursier de la Bourse de Casablanca, s’est apprécié de 3,4%, ramenant ainsi sa contre-performance depuis le début de l’année à 21%. Cette évolution hebdomadaire reflète une hausse quasi-généralisée de l’ensemble des indices sectoriels, avec notamment des taux de 6,9% pour celui des « bâtiments et matériaux de construction » et de 2,3% pour celui des « télécommunications ».

Pour ce qui est du volume global des échanges, il s’est établi à 712,7 millions DH contre 721,5 millions DH une semaine auparavant.

Social, économie et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation des Marocains bloqués à l’étranger, la promotion du « Made in Morocco », l’urgence économique, les contrats de travail des Marocains en Italie et les prétendants à la succession du patron de la CAF.+Maroc Hebdo+ indique que plus de 22.000 Marocains qui sont actuellement bloqués à l’étranger, depuis la fermeture des frontières du Maroc avec le reste du monde, le 12 mars 2020.

« Deux mois pratiquement qu’ils attendent leur rapatriement sans pouvoir apercevoir le bout du tunnel. Deux mois au cours desquels enfants, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, vivent dans des conditions pour le moins lamentables », déplore l’hebdomadaire, soulignant que leur sort étant suspendu à une décision qui tarde à tomber. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le mois sacré de Ramadan n’arrange pas les choses, poursuit-il, faisant savoir que des dépenses supplémentaires sont nécessaires durant ce mois, et surtout des conditions psychologiques particulières sont le lot des trente jours d’abstinence.

+La Vie Eco+ écrit qu’avec le peu de moyens dont ils disposent, comparativement aux grandes économies, les Marocains se sont ingéniés pour fabriquer des masques, des appareils respirateurs, des plateformes technologiques et des drones….

Tout ce qui a été conçu, réalisé, inventé, fabriqué en si peu de temps, prouve simplement que des choses que l’on pensait impossibles, il y a tout juste un mois, ont été rendues possibles, ajoute la publication.

Le produit marocain ne pourra jamais être compétitif à l’international s’il ne l’est pas déjà sur son marché domestique immédiat, prévient-il, soulignant que le consommateur marocain sait faire dans le chauvinisme quand il s’agit de contribuer à promouvoir le « Made in Morocco ».

+L’Observateur du Maroc et de l’Afrique+ relève que l’Etat ne peut renouveler tous les efforts consentis, pour maintenir sous respiration artificielle des secteurs entiers, faisant savoir que l’urgence économique s’impose.

Si le consommateur doit soutenir le produit national, l’Administration, bien que privée d’une grande partie de ses ressources, doit se montrer facilitatrice, estime le journal, notant que le gouvernement, doit accélérer les réformes en cours et les entrepreneurs faire preuve de confiance dans l’avenir. « C’est un challenge encore plus difficile que celui, relevé, de l’urgence sanitaire et il nécessite l’engagement des forces vives de la Nation », fait-il observer.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la péninsule italienne, en manque de main-d’œuvre à cause du coronavirus, compte régulariser environ 200.000 sans-papiers en leur proposant des contrats de travail dans des secteurs essentiels, notamment dans le secteur de l’agriculture et des entreprises agricoles et de services. L’annonce a été faite par la ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese.

Dans ce cadre, la responsable gouvernementale italienne a précisé que la plupart des bénéficiaires de ces nouveaux contrats seront des Maghrébins, qui constituent la majorité des clandestins en Italie. Toutefois, selon des médias italiens, poursuit le quotidien, cette décision ne passera pas si facilement dans le circuit gouvernemental italien.

En fait, elle est fortement contestée par la droite italienne qui mène une guerre contre les étrangers. Mais, font remarquer les mêmes sources, le gouvernement italien sera dans l’obligation de prendre cette décision pour sauver la saison agricole et le secteur du tourisme après la levée du confinement et le retour à la vie normale dans le pays.

Chaque année, rappelle le quotidien, le secteur de l’agriculture italienne emploie environ 350.000 personnes issues de Roumanie, d’Albanie, de Macédoine, de Tunisie et du Maroc. Cette année, le confinement et l’état d’urgence sanitaire ont changé la donne. Le gouvernement italien n’a d’autres choix que de recourir aux sans-papiers pour faire face à la crise dans plusieurs secteurs.

Au registre sportif, l’hebdomdaire +Al Ayyam+ croit savoir que la guerre des coulisses a déjà commencé pour les prétendants à la succession d’Ahmad Ahmad à la tête de la Confédération africaine de football (CAF).

Dans quelques mois aura lieu l’Assemblée générale de la CAF où se déroulera notamment l’élection des membres de l’instance footballistique africaine, dont le poste de secrétaire général. Mais la réélection d’Ahmad Ahmad à sa propre succession reste peu probable, estime la publication.

Qui sont donc les principaux prétendants à la succession du président malgache de la CAF ? Trois candidats sont, semble-t-il, les favoris à ce poste, estiment nos confrères arabophones, pour qui l’Egyptien Hani Abo Rida, le Tunisien Tarek Bouchamaoui et le Marocain Fouzi Lekjaa, sont les principaux favoris à la course à la présidence de la CAF. Ces trois ténors du football africain auraient d’ailleurs déjà commencé la bataille de la campagne électorale, et ce dans les coulisses, où tout se joue dans le football africain.

Outre les favoris nord-africains, d’autres responsables du foot africain peuvent prétendre à la présidence de la CAF. Le journal estime que des profils comme le Nigérian Amadjou Penek, le Sénégalais Augustin Senghor ou encore le représentant de la République démocratique du Congo, Constant Omari, ont toutes leurs chances de briguer le trône du football africain.

Maroc : Le taux de chômage franchit le cap de 10%

Le taux de chômage au Maroc s’est situé à 10,5% durant le premier trimestre 2020, contre contre 9,1% un an auparavant, selon les chiffres du Haut Commissariat au Plan (HCP).

 Il ressort des statistiques du HCP que 208.000 chômeurs de plus ont été recensés, soit 165.000 en milieu urbain et 43.000 en milieu rural. 

Ainsi, la population active au chômage est passée, entre le premier trimestre de l’année 2019 et celui de 2020, de 1.084.000 à 1.292.000 chômeurs, enregistrant une hausse du volume global du chômage au niveau national de 19,1%.

Le taux de chômage passe de 13,3% à 15,1% en milieu urbain et de 3,1% à 3,9% en milieu rural. Les catégories les plus touchées demeurent les jeunes âgés de 15 à 24 ans avec 26,8%, les femmes (14,3%) et les diplômés (17,8%), précise le HCP.

La moitié des chômeurs (50,7%) sont à la recherche de leur premier emploi (44,4% parmi les hommes et 63,0% parmi les femmes) et les deux tiers des chômeurs (66,1%) sont en situation de chômage depuis une année ou plus.

D’après les données du HCP, 30,4% des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite au licenciement ou à l’arrêt de l’activité de l’établissement employeur.

 

L’OCP confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique

Le groupe de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique avec près de 58% de part de marché à fin 2019 malgré une baisse des exportations vers l’Afrique, fait savoir l’OCP dans son rapport de gestion au titre de l’exercice 2019.Selon ce document, les exportations OCP d’engrais vers l’Afrique sub-saharienne sont passées de 1,9 millions de tonnes en 2018 à 1,8 millions de tonnes en 2019.

Durant les 9 premiers mois de 2019, les exportations du phosphate brut effectuées par l’OCP se sont chiffrées à 9,5 millions de tonnes contre 11 millions de tonnes en 2018, soit une baisse de 6%, précise-t-on de même source.

Malgré une part de marché en baisse, passant de 38% à 34% sur la période janvier-septembre 2019, le groupe OCP garde sa place de premier exportateur au monde des phosphates.

Dans ce contexte, l’OCP a vu ses exportations en Amérique du Nord baisser en raison des fermetures des capacités de Nutrien, ajoute le document.

Concernant l’acide, l’OCP demeure le leader mondial avec 49% de part de marché, en hausse de 2%, en glissement annuel, indique le rapport, notant que le groupe a pu accroître sa part de marché sur l’acide globalement et en Asie en particulier, ce qui a compensé la baisse constaté sur le marché européen.

Les exportations d’acide du groupe se sont établies à 1,5 million de tonnes P2O5 à la fin du troisième trimestre de 2019, contre 1,37 million de tonnes P2O5 en 2018.

Quant aux engrais, l’OCP a réussi à garder sa part de marché grâce à la flexibilité de son portefeuille produits et régions, dans un marché marqué par une suroffre et une demande en baisse en Asie. Grâce aux nouvelles capacités d’engrais et à sa flexibilité, OCP a réussi à développer ses exportations d’engrais, en réalisant un volume global de 9 millions de tonnes sur l’année 2019 contre 8,4 millions de tonnes en 2018.

L’OCP a pu profiter de la hausse de la demande en Amérique et en Europe pour placer plus de volumes et augmenter ainsi ses parts de marché sur la région de 32% et de 29% respectivement sur la période Janvier-Septembre 2018 à 35% et 33% sur la période allant de janvier à septembre 2019.

CF Casablanca et Rwanda FL s’allient pour promouvoir les opportunités d’investissement

Casablanca Finance City (CFC) et Rwanda Finance Limited (RFL) viennent de signer un protocole d’accord avec pour objectifs de renforcer la coopération à long terme entre les deux pays.Ce rapprochement fournira une plateforme pour la promotion des meilleures pratiques, à travers lesquelles CFC soutiendra le développement du Centre Financier International de Kigali (KIFC).

«Cet accord nous permet d’élargir notre réseau de partenariats et de partager notre expertise avec d’autres places financières africaines dans une logique de coopération sud-sud ». explique Saïd Ibrahimi, président-directeur général de Casablanca Finance City Authority.

Pour lui, ce partenariat vient s’ajouter à l’accord conclu avec le Rwanda Development Board (RDB) et qui vise à faciliter la conduite des affaires des entreprises CFC opérant au Rwanda.

De son côté le PDG de RFL, Nick Barigye, a souligné que cet accord met l’accent sur l’amélioration du secteur des services financiers. « Ceci est conforme à notre objectif de transformer le Rwanda en une économie axée sur les services », a-t-il dit.

Casablanca Finance City est un hub économique et financier africain situé à la croisée des continents. Reconnue comme la première place financière en Afrique et partenaire des plus grands centres financiers internationaux, CFC a réussi à constituer une forte communauté de membres composée d’entreprises financières, de sièges régionaux de multinationales, de prestataires de services et de holdings.

Il offre à ses membres une proposition de valeur attractive et un accompagnement « doing business » de qualité visant à favoriser le déploiement de leurs activités en Afrique.