Gabon : « la dépénalisation de l’homosexualité ouvre la voie au mariage homosexuel » (M. Mboumba)

Mathieu Mboumba Nziengui président de l’Union du peuple gabonais (UPG), a dans une déclaration faite le 14 juillet à l’occasion de la célébration du 31ème anniversaire de son parti, condamné avec véhémence l’adoption par le parlement de la réforme du nouveau code pénal se rapportant sur la dépénalisation de l’homosexualité.

Pour l’opposant Mathieu Mboumba Nziengui, la dépénalisation de l’homosexualité  ouvrira désormais la voie au mariage homosexuel dans le pays.

« En vertu de cet acte législatif, la porte est désormais ouverte à toutes les déviances et même aux revendications des droits spécifiques, notamment le droit à des manifestations publiques (carnaval, festival, gay-pride, etc.), à l’adoption des enfants, et sans doute plus tard, au mariage homosexuel », a laissé entendre M. Mboumba Nziengui.

Concernant cette éventualité, l’opposant justifie son inquiétude par l’existence de la loi supra nationale en l’occurrence l’article 5 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 dans son bloc de constitutionnalité.

Celui dispose que : « tout ce qui n’es pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ».

 

Gabon : l’opposant M.Mboumba Nziengui appelle ses anciens compagnons de lutte à réintégrer l’UPG

L’opposition Mathieu Mboumba Nziengui , a dans sa déclaration commémorant le 31ème anniversaire da la formation politique l’Union du peuple gabonais (UPG) fondé par le feu opposant charismatique Pierre Mamboundou, appelé ses anciens compagnons de lutte qui se sont égarés à cause des querelles intestines, selon lui, à réintégrer la « maison commune »

« La porte de notre Parti reste ouverte à tous ceux qui souhaitent nous rejoindre, même à ceux qui avaient emprunté d’autres voies. L’UPG est notre maison et chacun y trouvera sa place », a lancé M. Moumba Nziengui.

Dans son allocution, l’opposant modéré a rassuré ses partisans en indiquant que « la flamme ne s’éteindra jamais, notre Parti ne disparaitra pas, et ce malgré les difficultés du moment ».

Le président de l’UPG est actuellement très contesté par plusieurs cadres du parti. Il lui est reproché une gestion scabreuse de la formation politique créée à Paris le 14 juillet 1989 par le feu opposant radical, Pierre Mamboundou.

Outre la gestion approximative, les militants de l’UPG reprochent à leur président de s’accrocher à la tête du parti, malgré l’expiration de son mandat intervenue depuis juin 2019. Des insuffisances ayant conduit certains cadres de créer un courant politique baptisé : « les Mamboundouïstes ».