Sports professionnels : le Gabon va débourser 1,5 milliards de FCFA par an pour 30 bourses sportives

L’Etat gabonais allouera chaque année une subvention de 1,5 milliards de FCFA au bénéfice des sportifs de haut niveau.  A raison de 50 millions de FCFA par athlète, en plus de frais de trousseau sportif et de formation, cette manne permettra la prise en charge d’une trentaine de sportifs selon le ministère des Sports. La cagnotte permettra ainsi à ces professionnels du sport de mieux préparer les différentes compétitions internationales.

 

« Maintenant, avec les bourses pour le sport octroyées par le Chef de l’Etat, dans le cadre de la réforme de l’ANBG (Agence nationale des bourses du Gabon), c’est une dynamique nouvelle qui se réalise dans le mouvement sportif national afin de détecter, former, soutenir financièrement de manière inédite en Afrique, la sortie de plusieurs sportifs de haut niveau, des champions à même de porter haut le Vert-jaune-bleu au plan continental et international pour le rayonnement du Gabon », a indiqué le ministre des Sport Franck Nguema, sur sa page Facebook.

Selon le membre du gouvernement, le système des bourses d’études des élèves et étudiants nationaux et internationaux « mobilise plus de 60 milliards de FCFA par an, plus de 2% du budget de l’Etat. C’est un effort considérable pour la politique de l’égalité des chances pour que nul ne l’ignore ».

L’octroi des bourses d’étude pour le sport a été adopté par le gouvernement lors d’un conseil des ministres en décembre dernier. Les bourses concernées sont : l’allocation pour les Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), la bourse sport étude et la bourse du sportif de haut niveau.

Aussi, en vue de permettre aux sportifs gabonais de bien préparer les prochains Jeux olympiques qui auront lieu à Paris en 2024, le ministre des Sports a décidé d’élargir la liste des athlètes devant bénéficier de la subvention de l’Etat au titre des sportifs de haut niveau. Les disciplines telles que l’athlétisme, la boxe, le judo, le karaté, le taekwondo, le tennis et le tennis de table sont désormais bénéficiaires de ce financement public.