Présidence Caf : la Fifa valide quatre candidatures

La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football association (Fifa) a rejeté trois autres candidatures dont celle d’Ahmad Ahmad qui briguait un second mandat.La course à la présidence de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), verra moins de candidatures que prévues. En effet, sur les sept prétendants, seuls quatre candidats ont été retenus par la Commission de contrôle de la Fifa.

Il s’agit de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, du président de la Fédération de Football de la République Islamique de la Mauritanie (FFRIM), Ahmed Yahya, et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.

Les deux derniers cités avaient pourtant vu leurs dossiers partiellement validés par la Commission de gouvernance de la Caf, l’organe chargé d’apprécier la probité des prétendants à la présidence de l’instance africaine. Motsepe et Yahya devaient passer à la Commission de gouvernance ce 28 janvier pour être auditionnés.

Cette décision de la Fifa coupe l’herbe sous les pieds de cette instance, dont le président l’Ivoirien, Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le Comité d’urgence de la Caf pour soumettre les candidatures à la Fifa pour validation.

Le Comité exécutif de l’instance africaine avait ratifié le 15 janvier la décision du Comité d’urgence de transmettre à la Commission de contrôle de la Fifa les candidatures reçues pour le poste de président de la Caf. Car le président de la Caf a vocation à devenir le vice-président de la Fifa.

Une décision contestée par Michel Brizoua Bi qui soutient « qu’aucun organe de la Caf n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite de la Commission de gouvernance ».

Ahmad, Omari et Zetchi recalés par la Fifa

Sans surprise, la Commission de contrôle de la Fifa a opposé une fin de non-recevoir à la candidature d’Ahmad Ahmad. Le président sortant, qui briguait un second mandat, avait été suspendu cinq ans fin novembre pour des faits supposés d’abus de pouvoir et de détournements de fonds. Le Malgache a décidé de porter l’affaire au niveau du Tribunal arbitral du Sport (TAS), instance suprême en matière de litiges sportifs.

Constant Omari, qui assurait l’intérim à la tête de la Caf, a été aussi bloqué dans sa quête d’un siège au Conseil de la Fifa. Dans un courrier adressé à l’administration de la Caf, le patron de la Commission de contrôle de la Fifa, Mukul Mudgal, indique que le Congolais n’est pas « éligible » en raison « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la Fifa».

La même mesure est prise à l’encontre de l’Algérien Kheïreddine Zetchi qui ne pourra pas prétendre à une place au sein du gouvernement du football mondial. Selon la Commission dirigée par Mudgal qui a évalué son dossier, Kheïreddine Zetchi a omis de « signaler des sanctions imposées par la Caf et la Ligue de football professionnel d’Algérie »

Le FMI table sur une croissance mondiale de 5,5% en 2021

Les mesures de soutien et les vaccins devraient rehausser l’activité économique, estime l’instance financière mondiale.Malgré un contexte marqué par une incertitude exceptionnelle, le Fonds Monétaire International (FMI) reste optimiste. En effet, selon l’institution de Bretton Woods, l’économie mondiale devrait connaître une croissance de 5,5 % en 2021, puis de 4,2 % en 2022.

Les prévisions pour 2021 sont revues à la hausse de 0,3 point par rapport aux prévisions précédentes car il est attendu que l’activité s’affermisse plus tard dans l’année grâce aux vaccins et sous l’effet de mesures de soutien supplémentaires dans un petit nombre de grands pays, précise le FMI.

La vigueur de la reprise devrait varier considérablement d’un pays à l’autre. Selon le FMI, celle-ci dépendra essentiellement de leur accès aux interventions médicales, de l’efficacité des mesures de soutien, de leur exposition aux effets de contagion entre pays, et de leurs caractéristiques structurelles à l’aube de la crise.

Partant de là, le FMI invite les pouvoirs publics à assurer un soutien efficace à l’économie jusqu’à ce que la reprise soit fermement enclenchée. Cela en mettant l’accent sur des priorités impératives, à savoir relever le potentiel de production, garantir une croissance participative profitant à tous et accélérer la transition vers une économie moins tributaire du carbone.

Par ailleurs, souligne le Fonds Monétaire International, une coopération multilatérale forte s’impose pour maîtriser partout la pandémie. Elle appelle notamment à renforcer les financements en faveur du mécanisme Covax pour accélérer l’accès aux vaccins dans tous les pays, assurer leur distribution universelle et faciliter l’accès à des thérapies abordables pour tous.

La reprise de la croissance prévue pour cette année fait suite à un lourd effondrement en 2020 qui a eu des conséquences délétères pour les femmes, les jeunes, les pauvres, les travailleurs de l’économie informelle et ceux des secteurs où les contacts sont fréquents, rappelle le FMI.

La contraction de l’économie mondiale en 2020 est estimée à 3,5 %, soit 0,9 point de mieux que dans les prévisions précédentes en raison d’un élan plus fort que prévu au deuxième semestre 2020.

Côte d’Ivoire : un constructeur automobile annonce la construction de sanitaires dans des écoles

Un constructeur automobile annonce la construction de sanitaires et l’installation de bonbonnes d’eau dans des écoles primaires à l’intérieur de la Côte d’Ivoire.

«On a installé des bonbonnes d’eau minérales dans deux écoles. On compte en faire plus. On compte même réparer et construire des sanitaires dans deux écoles primaires de certains  villages. Parce que j’ai vu des sanitaires dans un état déplorable pour les écoliers à l’intérieur du pays. Déjà on a commencé à faire de l’assainissement dans ces écoles», a annoncé Sahl Abbessi, le directeur marketing du constructeur automobile chinois GAC Group.

Il s’exprimait jeudi dernier à l’occasion d’une cérémonie de présentation officielle de deux nouveaux véhicules de sa société.  « Nous sommes une entreprise citoyenne engagée auprès de la société », a assuré M. Sahl.

Décès à Abidjan de Guy-Alain Gauze, ancien ministre ivoirien du Commerce extérieur

L’ancien ministre ivoirien Guy-Alain Gauze (68 ans) est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan des suites d’une longue maladie, selon son entourage.

Depuis quelques jours, il était souffrant, rapporte le journaliste ivoirien Bamba Mafoumgné, très proche de la famille, qui a confirmé le décès de ce grand serviteur de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Après ses études à l’Université d’Abidjan, il décroche un diplôme en diplomatie et les relations économiques internationales à l’École nationale d’administration (ENA) en France de 1976 à 1978. Il obtient ensuite un diplôme en sciences politiques à l’Université de Louvain en Belgique.

M. Guy-Alain Gauze est nommé ministre des matières premières en 1993 sous la présidence de feu Félix Houphouët-Boigny puis d’Henri Konan Bédié. En 1998, il occupe le portefeuille du ministère du Commerce extérieur.

Il est ensuite nommé ambassadeur en Europe de 2000 à 2002 avant de devenir représentant de l’Etat ivoirien auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de 2006 à 2012.

 

Sénégal : prorogation de l’état d’urgence à Dakar et Thiès

L’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans les régions de Dakar et Thiès est prorogé jusqu’au 20 février 2021.Dans un communiqué publié, mardi soir, le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Abdoulaye Diome informe que cette mesure, prise le 05 janvier dernier pour contenir la propagation du coronavirus, reste en vigueur.

« Le président de la République a proclamé l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et de Thiès, afin de réduire la propagation de la Covid-19. En application de cette décision, le ministre de l’Intérieur informe les populations des mesures en vigueur dans ces deux régions jusqu’au 20 février », lit-on dans le communiqué du ministère de l’Intérieur.

Il a annoncé par la même occasion le maintien de l’interdiction de la circulation des personnes et des biens de 21 heures à 5 heures, des manifestations et rassemblements sur la voie publique, et de toutes les réunions privées comme les baptêmes, mariages, réceptions et manifestations religieuses.

Le ministre de l’Intérieur a également insisté sur l’interdiction de tous les rassemblements dans les lieux recevant du public, notamment les hôtels, salles de spectacles, dancings, bars, cafés, salons de thé, plages, marchés hebdomadaires, terrains et salles dédiés au sport.

Antoine Felix Abdoulaye Diome a dans le même temps rappelé que le port obligatoire de masque de protection restait en vigueur dans les lieux publics et privés ainsi que les dans les moyens de transport sur toute étendue du territoire national.

Le président Macky Sall a promulgué le 19 janvier 2021 la loi numéro 2021-18 modifiant la loi 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.

Selon les autorités sénégalaises, les régions de Dakar et Thiès concentrent 90% des cas de contamination à la Covid-19.

A la date du 26 janvier, le Sénégal a enregistré 25.127 cas de Covid-19 dont 20.870 guérisons et 592 décès.

La presse sénégalaise à fond sur la prorogation du couvre-feu

La prorogation jusqu’au 20 février 2021 de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu à Dakar et Thiès pour freiner la propagation du coronavirus s’impose aux quotidiens sénégalais reçus ce mercredi à APA.« Lutte contre la Covid-19 : Les mesures dont le couvre-feu prorogé jusqu’au 20 février », rapporte le quotidien national Le Soleil dans sa manchette.

Nos confrères indiquent que les mesures prises pour les régions de Dakar et Thiès restent en vigueur.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « Macky met une croix » sur les baptêmes, mariages, réceptions, manifestations religieuses. « Le couvre-feu prorogé jusqu’au 20 février, à Dakar et Thiès », renchérit le journal.

« L’état de catastrophe sanitaire proclamé-Dakar et Thiès sous couvre-feu jusqu’au 20 février », note de son côté Libération, informant que le Sénégal totalise 3.664 cas actifs et s’approche des 600 morts liés à la Covid-19.

Toutes choses qui font à Vox Populi qu’il y a « encore 24 jours de couvre-feu à Dakar et à Thiès ».

Mais pour L’ As, avec la prorogation du couvre-feu, il y a « polémique autour d’un acte suspect » car « le gouvernement nargue les Sénégalais ».

« Controverse autour de l’application de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège-Le pouvoir sort du bois », titre Sud Quotidien.

Dans ce journal, Aymérou Gningue, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) affirme : « Surpris d’entendre des hommes de droit, s’aventurer dans des domaines relevant de la loi et des règlements, sans prendre le soin de vérifier leurs propos ».

« Le couvre-feu n’a pas pris fin. Il est même renouvelé et confirmé par le décret de proclamation de l’état de catastrophe », ajoute Abdou Latif Coulibaly, Secrétaire général du gouvernement.

A sa Une, Vox Populi s’inquiète de l’autre série macabre en dehors de la Covid avec « 6 morts subites en 7 jours ».

Ce journal compte trois décès inexpliqués hier entre Dakar, Touba et Nioro, après les deux d’avant-hier et celui du mardi 21 janvier à Dakar.

De son côté, Libération poursuit l’affaire des 650 kilos de cocaïne saisis et perce « les mystères du labo de Ngaparou ».

« Le Franco-Sénégalais Ousmane Hamady Diaw alias Ouz, qui dispose de trois fausses identités, dirigeait les opérations. Il est signalé en Gambie où près de trois tonnes de cocaïne ont été saisies au Port De Banjul », explique Libération.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

3.462.374

NOMBRE DE DÉCÈS

90.022

Afrique du Sud : Cas (1.423.578) – Guérisons (1.254.674) – Décès (41.797)

La nation arc-en-ciel annonce 6041 nouveaux cas ce mardi et 680 décès.

Algérie : Cas (106.097) – Guérisons (72.336) – Décès (2863)

Alger recense 501 cas ce mardi et 8 morts.

Angola : Cas (19.476) – Guérisons (17.327) – Décès (461)

Ce mardi, Luanda rapporte 77 cas et un décès.         

Bénin : Cas (3643) – Guérisons (3317) – Décès (48)

Dans l’ex-Dahomey, on ne décompte pas de cas ce mardi. 

Botswana : Cas (20.658) – Guérisons (16.794) – Décès (124)

Dans ce pays de l’Afrique australe, aucun cas n’a été rapporté.

Burkina Faso : Cas (10.157) – Guérisons (8472) – Décès (118)

Au pays des hommes intègres, on dénombre 119 cas supplémentaires et 6 morts.

Burundi : Cas (1481) – Guérisons (773) – Décès (2)

Ce pays recense 2 nouvelles infections. 

Cabo Verde : Cas (13.619) – Guérisons (12.841) – Décès (129)

Dans cet archipel, 62 cas ont été confirmés ce mardi et 2 décès.

Cameroun : Cas (29.617) – Guérisons (28.045) – Décès (462)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne pas de nouveaux cas.

Centrafrique : Cas (4980) – Guérisons (4885) – Décès (63)

En République centrafricaine, on ne déclare pas de cas ce mardi. 

Comores : Cas (2425) – Guérisons (1441) – Décès (77)

Les îles Comores recensent 75 cas ce mardi et un mort. 

Congo : Cas (7887) – Guérisons (5846) – Décès (117)

Ce pays de l’Afrique centrale n’annonce pas d’infections.

Côte d’Ivoire : Cas (27.237) – Guérisons (25.196) – Décès (147)

141 cas de Covid-19 notés ce mardi et un mort. 

Djibouti : Cas (5923) – Guérisons (5841) – Décès (62)

Aujourd’hui, 3 cas ont été constatés dans ce pays et un mort. 

Egypte : Cas (163.129) – Guérisons (127.433) – Décès (9067)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, 643 cas ont été déclarés ce mardi et 55 décès.

Erythrée : Cas (1970) – Guérisons (1530) – Décès (7)

Ce pays de la corne de l’Afrique confirme 50 cas ce lundi t un décès.

Eswatini : Cas (14.830) – Guérisons (9542) – Décès (479)

L’ex-Swaziland rapporte 346 infections aujourd’hui et 38 morts. 

Ethiopie : Cas (134.569) – Guérisons (120.748) – Décès (2075)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), annonce 437 cas aujourd’hui et 4 décès.

Gabon : Cas (10.411) – Guérisons (10.013) – Décès (67)

Dans le pays d’Ali Bongo, aucun cas n’a été recensé ce jour.

Gambie : Cas (4008) – Guérisons (3722) – Décès (128)

Ce pays enclavé annonce 36 cas ce mardi. 

Ghana : Cas (62.135) – Guérisons (58.150) – Décès (372)

Accra déclare 646 cas ce mardi et 5 décès. 

Guinée : Cas (14.379) – Guérisons (13.798) – Décès (82)

Conakry annonce 4 nouveaux cas et un décès. 

Guinée-Bissau : Cas (2532) – Guérisons (2421) – Décès (45)

Ce pays lusophone ne confirme pas de cas ce mardi. 

Guinée équatoriale : Cas (5454) – Guérisons (5219) – Décès (86)

Malabo n’annonce pas de cas ce jour. 

Kenya : Cas (100.193) – Guérisons (83.625) – Décès (1750)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 141 nouvelles contaminations et 6 morts. 

Lesotho : Cas (8047) – Guérisons (2398) – Décès (146)

Dans cet Etat enclavé, 3 cas ont été répertoriés et 12 morts.

Liberia : Cas (1932) – Guérisons (1733) – Décès (84)

Monrovia rapporte 5 cas ce mardi. 

Libye : Cas (115.299) – Guérisons (94.287) – Décès (1789)

Tripoli annonce 1611 cas aujourd’hui et 26 morts.  

Madagascar : Cas (18.743) – Guérisons (17.930) – Décès (279)

Dans la Grande île, on n’annonce pas de cas ce mardi. 

Malawi : Cas (20.830) – Guérisons (7005) – Décès (540)

Ce mardi, 843 cas ont été notés dans ce pays et 22 décès. 

Mali : Cas (8006) – Guérisons (5731) – Décès (327)

Ce pays ouest-africain recense 11 infections ce jour et 3 morts. 

Maroc : Cas (467.493) – Guérisons (444.823) – Décès (8187) 

Ce mardi, 867 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et 15 patients sont morts. 

Maurice : Cas (568) – Guérisons (525) – Décès (10)

A l’île Maurice, 12 cas ont été détectés ce jour.

Mauritanie : Cas (16.460) – Guérisons (15.391) – Décès (418)

La République islamique déclare 63 cas ce mardi et 2 morts.

Mozambique : Cas (34.055) – Guérisons (21.343) – Décès (363)

Maputo constate 1274 nouveaux cas aujourd’hui.   

Namibie : Cas (32.957) – Guérisons (30.432) – Décès (328)

Cet Etat dénombre 307 cas ce mardi et 9 morts.

Niger : Cas (4374) – Guérisons (3494) – Décès (151)

Niamey déclare 21 cas ce jour.

Nigeria : Cas (124.299) – Guérisons (99.276) – Décès (1522)

Dans ce grand pays de l’Afrique de l’ouest, 2733 cas ont été signalés et 18 morts.

Ouganda : Cas (39.261) – Guérisons (14.051) – Décès (318)

Kampala annonce 112 cas ce mardi et un mort. 

RD Congo : Cas (22.048) – Guérisons (14.968) – Décès (661)

Kinshasa annonce 94 cas aujourd’hui.

Rwanda : Cas (13.885) – Guérisons (8861) – Décès (181)

Le pays de Paul Kagamé déclare 574 cas aujourd’hui et 4 décès.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (1210) – Guérisons (1005) – Décès (17)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense 21 cas ce jour.

Sénégal : Cas (25.127) – Guérisons (20.870) – Décès (592)

Dakar rapporte 135 nouvelles contaminations et 10 décès. 

Seychelles : Cas (1116) – Guérisons (754) – Décès  (3)

Ce pays dénombre 47 cas ce mardi. 

Sierra Leone : Cas (3194) – Guérisons (2232) – Décès (77)

Cette nation anglophone annonce 21 contaminations aujourd’hui. 

Somalie : Cas (4754) – Guérisons (3666) – Décès (130)

Les autorités sanitaires ne déclarent pas de cas ce jour.

Soudan : Cas (26.596) – Guérisons (20.680) – Décès (1750)

Khartoum annonce 317 cas aujourd’hui et 147 morts.  

Soudan du Sud : Cas (3788) – Guérisons (3542) – Décès (64)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de nouvelles contaminations. 

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs mois. 

Tchad : Cas (3225) – Guérisons (2316) – Décès (116)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, 43 cas ont été signalés ce jour.

Togo : Cas (4682) – Guérisons (4005) – Décès (76)

Les autorités sanitaires indiquent 20 cas positifs ce jour et un mort. 

Tunisie : Cas (200.662) – Guérisons (148.995) – Décès (6370)

Tunis annonce 2026 cas aujourd’hui et 83 décès. 

Zambie : Cas (47.622) – Guérisons (40.362) – Décès (672)

Lusaka rapporte 1476 contaminations et 12 décès.  

Zimbabwe : Cas (32.004) – Guérisons (23.413) – Décès (1103)

Dans ce pays de l’Afrique australe, on dénombre 684 nouveaux porteurs du virus et 98 morts.  

Côte d’Ivoire: 810 journalistes et professionnels de la communication officiellement reconnus

La carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, identifiant les professionnels du secteur des médias en Côte d’Ivoire, vient d’être accordée à 810 bénéficiaires dont 163 femmes, soit un taux de 20,12%.

Des cartes ont été remises, mardi, au Cabinet du ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, de manière symbolique, à quelques responsables d’organisations professionnelles du secteur des médias en Côte d’Ivoire.

Selon M. Vamara Coulibaly, le président de la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), après un examen rigoureux des dossiers, ont été retenus 810 bénéficiaires. 

C’est à la suite d’une « vérification et une investigation que la commission a accordé la carte CIJP 2021 aux 810 journalistes professionnels et professionnels de la communication », a-t-il insisté, notant que « parmi ces bénéficiaires de la carte, on compte 163 femmes » soit 20,12%.

 Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, présent à la cérémonie de remise symbolique des cartes de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, a salué le travail abattu par les membres de la commission paritaire.

Il s’est félicité de l’intérêt de plus en plus marqué que les journalistes et les professionnels de la communication ont pour ce sésame qui leur octroie une qualification officiellement reconnue, et qui permet d’ailleurs d’assainir le secteur, tout en affirmant sa « satisfaction » pour cet élan.  

La Commission paritaire, réunie au cours de sept séances, a examiné 844 dossiers, lors de la session ordinaire de délivrance des cartes CIJP 2021, un nombre en hausse par rapport à la session de l’année précédente où la CIJP n’a enregistré que 798 demandes.

« Nous comptons enrôler 1 000 journalistes et professionnels de la communication pour 2021, un chiffre qui sera certainement atteint à la session extraordinaire dans six mois », a laissé entendre M. Coulibaly, ajoutant que ceux ayant fait une demande pour la première fois étaient au nombre de 121.

Sur les 844 demandes d’attribution et de renouvellement de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, la Commission paritaire a accordé la carte à 810 postulants dont 582 journalistes et 22 professionnels de la communication, a-t-il précisé.

La Commission a rejeté 34 demandes de la carte de journaliste professionnel et de professionnel de la communication. Ils peuvent faire des réclamations auprès des organes de régulation des médias s’ils estiment que la décision de la commission n’est pas justifiée.  

L’Autorité nationale de la presse (ANP), elle, a en charge la régulation de la presse imprimée et numérique, tandis que la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), est l’organe de régulation des médias audio-visuels.  L’Autorité de la communication publicitaire (ACP) s’occupe de son côté des professionnels de  communication publicitaire.

Les journalistes professionnels et professionnels de la communication sont en activité dans 46 entreprises de communication et de production audiovisuelle (radio et télé), 79 entreprises de presse imprimée, trois agences de presse, 44 portails d’information (presse numérique).

En outre, 30 chargés de communication et attachés de presse en service dans des institutions et ministères ont été retenus. Quant aux 34 malheureux, la Commission estime qu’ils n’ont pu fournir les dossiers complets ou des pièces justificatives de leur qualité. 

La Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a achevé ses travaux de délibérations pour la délivrance de la carte CIJP édition 2021 le 29 décembre 2020 au terme de quatre mois d’activités.

Les demandes accordées peuvent, toutefois, selon la Commission être remises en cause en cas de fraude constatée ou de saisine pour manquement à l’éthique et à la déontologie. La commission peut aussi à la demande de l’ANP, de la HACA ou de l’ACP retirer momentanément ou définitivement la carte à un journaliste. 

Gambie : prorogation du mandat de l’Ecomig

Le mandat de la mission de maintien de la paix de la Cedeao en Gambie est prolongé d’un an, a appris APA, mardi.Les forces de l’Ecomig (sigle anglais) resteront donc dans le pays au-delà de décembre 2021, et se transformeront en une mission de police au cours des douze prochains mois.

L’Ecomig est composée principalement de troupes sénégalaises, nigérianes, ghanéennes, maliennes et togolaises. Elle a été déployée en Gambie en 2017, peu après la crise postélectorale qui a suivi la défaite surprise de Yahya Jammeh à la présidentielle.

Depuis lors, le séjour de la mission Ecomig dans le pays a été prolongé cinq fois, le gouvernement du président Barrow ayant entrepris une réforme globale des forces de sécurité, considérées comme des instruments notoires de coercition et de torture par l’ancien président Jammeh, aujourd’hui en exil en Guinée équatoriale.

La dernière décision en date de prolonger le séjour de l’Ecomig par la Cedeao a été prise lors de la 58e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenue par vidéoconférence le week-end dernier.

Le président Barrow a déclaré que son gouvernement a besoin de plus de temps pour réorganiser « la mission, les structures, les mentalités et la culture des institutions de sécurité afin de les rendre plus réactives, plus abordables et plus responsables, sur la base de normes et de principes démocratiques ».

Baptisée « Opération Rétablir la Démocratie », la mission de l’Ecomig a débuté avec au moins 4000 soldats du Nigeria, du Sénégal, du Ghana, du Mali et du Togo après que Jammeh s’est exilé en janvier 2017.

Nigeria : Buhari limoge quatre chefs militaires

Le président Muhammadu Buhari a limogé quatre chefs de l’arméeIl a pris la décision alors que le pays est confronté à une vague d’enlèvements et d’activités des insurgés de Boko Haram.

Les chefs de l’armée de terre, de l’air, de la marine et le chef d’état-major de la défense ont remis leur démission que M. Buhari a acceptée.

Son gouvernement a été réticent quant aux raisons de leurs départs, mais Buhari a déclaré dans un tweet mardi que leurs remplaçants seront confirmés plus tard.

Des sources de sécurité affirment que le dirigeant nigérian n’est pas satisfait de l’armée dans la lutte contre l’insurrection de Boko Haram, qui dure depuis onze ans.

Les enlèvements de civils notamment de politiciens, de footballeurs et de stars de Nollywood sont devenus monnaie courante ces dernières années.

Mali : Bah N’daw en visite de travail en France

Le chef de l’Etat a quitté, ce mardi matin, la capitale Bamako pour se rendre à Paris (France), annonce un communiqué de la Présidence de la République malienne.Le président Bah N’daw effectuera une visite de travail de 72 heures sur l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron. 

« Les échanges vont porter sur la coopération franco-malienne et sur le Sommet du G5 Sahel prévu à Ndjamena (Tchad) en février prochain », précise la Présidence malienne.

Eco: suspension du pacte de convergence de la Cedeao

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Tribunal militaire ivoirien: les justiciables appelés à «porter plainte convenablement»

Le procureur militaire Ange Kessi Kouamé a appelé les justiciables « à venir porter plainte convenablement » devant le tribunal militaire d’Abidjan s’ils sont dans leur droit, estimant que «les procédures certes, sont longues, mais aboutissent toujours ».

Le commissaire du gouvernement s’exprimait dans un message publié sur sa page officiel Facebook consultée mardi par APA.  «Venez porter plainte convenablement devant les institutions de justice. Les procédures certes sont longues, mais aboutissent toujours… Dénoncez-les ( les forces de sécurité) et si vous êtes dans vos droits, ils ne pourront rien et la justice sera dite  », a assuré le procureur militaire. 

 « J’entends la plupart du temps:  je laisse pour moi à Dieu. Non, non et non. Ne laissez jamais ces actes impunis sinon vous leur permettez de demeurer dans leurs mauvaises actions  », a conseillé le contre-amiral Ange Kessi. 

Le Tribunal Militaire d’Abidjan est une institution judiciaire investie de la mission de rendre la justice au sein des forces armées de Côte d’Ivoire ( Armée, gendarmerie, police).

Le FDFP compte agréer d’ici fin février près 8500 Plans de formation professionnelle

Le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) de Côte d’Ivoire compte boucler l’agrément des plans de formation professionnelle pour l’exercice 2020 à « fin février » 2021 et vise près de 8 500 plans de formation dont 3 508 déjà validés.

« Pour ce qui est de 2020, à ce jour, nous avons agréé pour l’instant 3 508 plans de formation, mais il faut dire que nous en avons 4 807 en cours de traitement », a dit mardi face à la presse Rachel Liabra, conseiller en charge de la coordination des services techniques et de la veille stratégique au FDFP.

L’exercice 2020, soulignera-t-elle, « n’est pas encore clos. A fin février, nous aurons agréé autour de 8 500 plans de formation (besoins de formations exprimés par les entreprises) ». Ce qui devrait permettre de renforcer les compétences d’un plus grand nombre de travailleurs locaux.    

« En 2019, nous avons agréé 8 463 plans de formation. Mais, durant l’année 2019, nous avons travaillé aussi pour le compte de 2018 où nous avons fait agréer 5 060 plans de formation », a fait observer Mme Rachel Liabra.  

Depuis mai 2019, le FDFP est dirigé par une nouvelle équipe, conduite par Joël N’Guessan, le président du Conseil de gestion qui veut davantage amener les cabinets de formation à fournir des prestations de qualité dans l’optique d’un repositionnement de la structure.

Sur la période de mai 2019 à décembre 2020, soit 20 mois d’activités, le FDFP a enregistré « 11 971 plans de formation agréés pour un montant total 21,43 milliards de Fcfa au profit de 18 330 bénéficiaires », selon les résultats obtenus au cours de cette période.  

Au cours de ces 20 mois d’activités, 208 projets de formation ont été agréés pour un montant global de 12,28 milliards Fcfa » au bénéfice de 122 216 personnes. En outre, 78 projets ont été financés en direction des non-cotisants et 66 au profit des différentes régions du pays.

Les résultats obtenus montrent également que 60 projets ont été agréés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la mise à niveau des entreprises en période post Covid-19. Et ce, dans la vision de l’action sociale du gouvernement ivoirien.

Concernant les paiements relatifs aux plans de formations exécutés, il ressort « 14 020 actions de formations contrôlées et liquidées pour 18,01 milliards Fcfa », tandis que les paiements ayant trait aux projets de formation exécutés révèlent « 428 échéances liquidées pour 8,76 milliards de Fcfa ».   

M. Joël N’Guessan s’est dit « fière du travail qui a été abattu par l’équipe » durant ces 20 mois d’activités, mentionnant qu’à son arrivée, « il y avait urgence », entre autres doter les services d’outils informatiques et de matériels de bureau.

Il s’est en outre félicité de ramener le délai de paiement des prestations à 28 jours, alors qu’auparavant cela pouvait aller jusqu’à deux ans, tout en projetant d’accroître le budget du FDFP à 60 ou 80 milliards Fcfa contre 40 milliards Fcfa actuellement.

A ce jour, 1 287 cabinets sont habilités à exercer dont 157 cabinets publics, 1 105 cabinets privés et 25 centres de formation internes. De mai 2019 à décembre 2020, l’on dénombre 1 348 renouvellements d’habilitation et 534 nouveaux cabinets habilités.

Le secrétaire général du FDFP, Barry-Battesti Léonid, a assuré qu’aujourd’hui, la structure a repris l’angle avec toutes les entités intervenant dans le champ de la formation-emploi. Et ce, afin d’accroître les offres de services.

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Tribunal militaire ivoirien: les justiciables appelés à «porter plainte convenablement»

Le procureur militaire Ange Kessi Kouamé a appelé les justiciables « à venir porter plainte convenablement » devant le tribunal militaire d’Abidjan s’ils sont dans leur droit, estimant que «les procédures certes, sont longues, mais aboutissent toujours ».

Le commissaire du gouvernement s’exprimait dans un message publié sur sa page officiel Facebook consultée mardi par APA.  «Venez porter plainte convenablement devant les institutions de justice. Les procédures certes sont longues, mais aboutissent toujours… Dénoncez-les ( les forces de sécurité) et si vous êtes dans vos droits, ils ne pourront rien et la justice sera dite  », a assuré le procureur militaire. 

 « J’entends la plupart du temps:  je laisse pour moi à Dieu. Non, non et non. Ne laissez jamais ces actes impunis sinon vous leur permettez de demeurer dans leurs mauvaises actions  », a conseillé le contre-amiral Ange Kessi. 

Le Tribunal Militaire d’Abidjan est une institution judiciaire investie de la mission de rendre la justice au sein des forces armées de Côte d’Ivoire ( Armée, gendarmerie, police).

Cedeao : suspension du pacte de convergence et report de l’Eco

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Mali : Bah N’daw en visite de travail en France

Le chef de l’Etat a quitté, ce mardi matin, la capitale Bamako pour se rendre à Paris (France), annonce un communiqué de la Présidence de la République malienne.Le président Bah N’daw effectuera une visite de travail de 72 heures sur l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron. 

« Les échanges vont porter sur la coopération franco-malienne et sur le Sommet du G5 Sahel prévu à Ndjamena (Tchad) en février prochain », précise la Présidence malienne.

Sénégal : huit recommandations pour freiner le coronavirus

Le gouvernement sénégalais doit prendre huit mesures pour freiner la propagation du coronavirus.Ces recommandations faites par Moubarack Lô, Directeur général du Bureau de Prospective Economique (BPE) et Amaye Sy, Expert senior à ladite structure, doivent permettre de gagner le combat contre la pandémie.

Pour ces experts, l’Etat doit « remobiliser les communautés, comme ce fut le cas pendant les mois d’avril, mai et juin 2020 ; promouvoir activement le port de masques, en ramenant le prix des masques jetables à 50 FCFA en pharmacie et des masques lavables à 300 FCFA l’unité ; faire un bon usage du couvre-feu, en ciblant des départements à confiner plutôt que des régions, et en usant d’indicateurs objectivement vérifiables ».

Dans une réflexion intitulée « Covid-19 : Quelles nouvelles options pour le Sénégal ? », Lô et Sy estiment qu’il faut aussi « multiplier les tests rapides et décentralisés à coût très réduit, ainsi que les tests sérologiques. Car, il vaut mieux avoir un nombre élevé de cas, dont beaucoup d’asymptomatiques, détectés très vite, qu’un nombre limité (de) tests avec de nombreux cas graves et de décès ».

Les 5e et 6e mesures pour freiner la Covid-19 doivent consister à « mieux gérer les cas importés, en rendant systématique l’auto confinement dans la semaine qui suit l’arrivée ; à mettre à niveau les CTE (Centres de traitement des épidémies) et les démultiplier, pour une meilleure prise en charge des cas sérieux ».

Enfin, le gouvernement doit « améliorer la prise en charge à domicile, et mettre (en place) une stratégie prudente et progressive de vaccination, pour mieux apprendre de l’expérience internationale ».

A la date du 25 janvier 2021, le Sénégal a enregistré un total de 24.993 cas de Covid-19 dont 20.681 patients guéris et 582 décès.

Covid-19, état d’urgence et faits divers au menu de la presse sénégalaise

L’actualité liée au coronavirus, la fin de l’état d’urgence de 12 jours décrété à Dakar et Thiès, et les faits de société alimentent les quotidiens sénégalais de ce mardi.« Vaccination contre la Covid-L’heure des manœuvres », constater EnQuête, expliquant qu’au moment où le flou s’installe sur l’efficacité des candidats vaccins, les Etats peaufinent leurs stratégies de vaccination.

Ce faisant, le journal informe que la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao veut commander 240 millions de doses de vaccins. « L‘anglo-suédois AstraZeneca, les américains Moderna et Pfizer/BioNtech : les vaccins qui ont la cote », écrit EnQuête.

Walf Quotidien se focalise sur la fin de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans deux régions considérées comme des foyers de la Covid-19 au Sénégal et titre : « Dakar et Thiès retiennent leur souffle ».

Selon le journal, cette mesure prend fin aujourd’hui, mais tout porte à croire qu’on s’achemine logiquement vers une prorogation.

« Application de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège-Macky, à l’épreuve de la légalité », titre Sud Quotidien.

Nos confrères donnent la parole à Iba Barry Kamara, enseignant-chercheur à l’Ucad, qui affirme : « Faute de signature d’un décret, il n’y a plus d’état d’urgence ni d’état de siège encore moins de couvre-feu au Sénégal ».

En attendant, L’Observateur plonge « dans l’enfer des mesures de restriction à Dakar » et note : « Banlieue, le couvre faim de l’état contre les populations ».

Pour L’As, « le Sénégal grossit malgré la Covid-19 » avec 750 milliards d’investissements directs (IDE).

Pendant ce temps, le nouveau dispositif de la police fait la Une du Soleil qui titre : « A Dakar, ça circule mieux ».

Ce quotidien national note qu’excellant dans l’art de la régulation, la Compagnie de circulation de la police ne ménage aucun effort pour améliorer la fluidité sur les routes de Dakar, au grand bonheur des usagers.

A propos de l’affaire Diary Sow, cette étudiante sénégalaise disparue à Paris, Walf Quotidien parle de « clap de fin pour un film de série B » et informe qu’elle a été retrouvée saine et sauve et elle est en compagnie de son parrain, le ministre de l’Eau, Serigne Mbaye Thiam.

« Disparition-réapparition de la meilleure élève du Sénégal-Diary Sow, la vérité cachée », titre L’Observateur, qui révèle son hôtel à plus de 100 euros près de la Gare du Midi.

L’Obs parle également de son séjour dans les résidences de jeunesse à Bruxelles (Belgique), de sa lettre adressée à son parrain et de la famille de poètes qui l’a hébergée.

« Dessous d’une saisie record : conditionnement et transformation de la cocaïne-Un labo déniché au cœur de Ngaparou », renseigne Libération à sa Une, informant que l’entrepreneur belge Jean Yann Blain a fourni l’acétone devant servir à affiner les 650 kilos de cocaïne.

En sport, la Coupe d’Italie fait la Une des quotidiens spécialisés comme Stades qui titre : « Inter Milan/AC Milan à 19h45 : Derby en quarts pour oublier les faux pas ».

« Coupe d’Italie : quarts de finale-Chaud derby Inter-Milan AC », note Record, rappelant que l’Inter accueillera l’AC pour ce qui sera le premier quart de finale de la Coupe d’Italie.

La Minusma salue la détermination de la Côte d’Ivoire à « continuer » sa mission de paix au Mali

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), Annadif Khatir Mahamat Saleh, a salué lundi à Abidjan la détermination de la Côte d’Ivoire à « continuer » sa mission de maintien de la paix au Mali, après un entretien avec Alassane Ouattara.

Cet entretien de M. Khatir Mahamat, le patron de la Minusma, avec M. Alassane Ouattara, tenu au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, a eu lieu peu après un hommage de la Nation, à la place d’armes de l’Etat-major des armées, à la mémoire de quatre Casques bleus ivoiriens tués le 13 janvier 2021 dans une attaque terrosriste dans le Nord du Mali. 

« Nous nous sommes entretenus avec le président (Alassane Ouattara) pour le remercier et remercier la population ivoirienne, puis présenter nos condoléances aux familles et aux enfants des Casques bleus tués », a dit M. Mahamat à l’issue de leur entretien.

Le président Ouattara, « en retour, nous a dit la détermination de la Côte d’Ivoire pour continuer dans cette opération de maintien de la paix, parce que la menace est globale; la réponse doit être globale et la solidarité est de mise », a-t-il rapporté.

« Nous nous réjouissons de l’engagement de nos frères Ivoiriens au secours de leurs frères du Mali », a ajouté le chef de la Minusma, qui a dit être venu à Abidjan,  accompagné du commandant des forces onusiennes, le général Dennis Gyllenspore, pour prendre part à cet « émouvant » hommage de la nation aux quatre Casques bleus ivoiriens tués au Mali.  

« Pour nous, c’est aussi témoigner du courage dont ils ont fait preuve lors de cette attaque, (ainsi que) leur détermination », a-t-il poursuivi, tout en assurant que « les Nations Unies demeurent engagées pour la paix et la stabilité au Sahel ». 

L’attaque d’un contingent ivoirien survenue le 13 janvier 2021, au Nord de Tombouctou, au Mali, dans le cadre de la Minusma et de sa mission de remobilisation de ses troupes, a fait quatre morts et trois blessés dont l’état reste stable. L’âge des soldats tués se situe entre 30 et 45 ans.

Sénégal : hausse du coût de la construction des logements neufs à usage d’habitation

Le coût de la construction des logements neufs à usage d’habitation a progressé de 1,0% au quatrième trimestre 2020, par rapport au trimestre précédent, rapporte une noteLe coût de la construction d’une demeure au Sénégal devient de plus en plus élevé. En effet, selon une note de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), parvenue ce lundi à APA, celui a augmenté de 2,6% comparé à l’année dernière. Cette hausse est entraînée par le renchérissement de la main d’œuvre, de la location du matériel, ainsi que des matériaux de construction, explique l’ANSD.

Par ailleurs, souligne l’agence, le rapport des prix moyens des douze mois de 2020 sur ceux de 2019 fait ressortir une progression de 1,5%.

Plus en détaillant, l’ANSD précise que le coût de la main d’œuvre s’est apprécié de 2,6% comparativement au trimestre précédent. Cette évolution est consécutive au renchérissement des rémunérations des maçons (+4,6%), des manœuvres (+1,3%), des coffreurs (+3,8%), des électriciens (+1,9%) et des plombiers (+3,3%). Comparé au quatrième trimestre 2019, il s’est accru de 8,6%.

Les prix des matériaux de construction ont de leur côté rebondi de 0,4% par rapport au troisième trimestre 2020. Cette amélioration est consécutive à l’accroissement de ceux des matériaux pour le revêtement des murs et sols, des matériaux de base et des matériaux de plomberie et sanitaire. Cependant, la baisse des prix des peintures et des matériaux pour travaux d’électricité a atténué cette évolution. En variation annuelle, ils ont crû de 0,4%.

S’agissant des prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols, ils se sont appréciés de 2,0%, en liaison avec la hausse de ceux des carreaux murs (+1,1%) et des carreaux sol (+2,5%). Par rapport à la période correspondante en 2019, ils se sont appréciés de 0,2%.

Les prix des matériaux de base ont augmenté de 0,5%, en rapport avec le renchérissement du fer (+2,5%). Par rapport au quatrième trimestre 2019, ils se sont accrus de 0,4%.

Les prix des matériaux de plomberie et sanitaire se sont accrus de 0,3% au cours de la période sous revue, en raison de la montée de ceux des tuyaux en plastique (+0,2%), des coudes et tés en plastique (+0,2%) et des matériaux sanitaires pour salle de bain et WC (+0,5%). Rapportés à leur niveau du quatrième trimestre 2019, ils ont augmenté de 1,9%.

Quant à l’augmentation de 0,2% des prix des matériaux de menuiserie, elle résulte de celle des prix des matériaux en bois rouge (+0,3%), en bois blanc (+0,5%) et en métallique (+0,2%). En variation annuelle, ils se sont relevés de 0,3%.

Les prix des matériaux pour l’étanchéité ont fléchi de 0,3% au quatrième trimestre 2020, suite au recul de ceux des enduits (-0,5%.). En variation annuelle, ils se sont accrus de 1,4%.

Les prix des matériaux pour travaux d’électricité se sont contractés de 0,2% au quatrième trimestre 2020, en raison d’un fléchissement des prix des interrupteurs (-0,4%) et des réglettes (-1,7%). En variation annuelle, ils ont baissé de 0,8%.

Les prix des peintures ont chuté de 0,3%, en raison d’un repli de ceux des peintures à huile (-0,3%) et à eau (-0,3%). En variation annuelle, ils se sont réduits de 0,4%.

Le coût de la location du matériel s’est inscrit en hausse de (+0,1%), en rapport avec le relèvement du coût de location des planches (+0,2%) et des serres joints (+0,6%). En variation annuelle, il s’est réduit de 0,5%.

Le coût des « moyens de gestion » a enregistré une baisse de 0,1% au cours de la période sous revue, tirée par celle des prix des services de communication (-6,5%). Par rapport à la période correspondante en 2019, il s’est réduit de 0,3%.

Côte d’Ivoire: l’Unesco crée une application sur les relations inter-ethniques

La représentante résidente de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre, a annoncé dimanche à Abidjan la création par son institution d’une application mobile en vue de cartographier et d’identifier les relations inter-ethniques dans le pays.

Mme Lemaistre s’exprimait à l’occasion de la célébration de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, à Treichville, une cité historique et cosmopolite située dans le Sud d’Abidjan. 

« Nous sommes en train d’élaborer pour vous les jeunes une application pour téléphone mobile avec une cartographie de manière à ce que vous puissiez identifier facilement vos alliés », a dit la représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire. 

L’édition 2021 de cette journée s’est déroulée autour du thème « Les alliances inter-ethniques et culturelles en Afrique ». Selon Mme Lemaistre, l’Unesco a mené une caravane de sensibilisation pour transmettre les valeurs de ces alliances. 

Pour ce faire, dira-t-elle, l’institution a formé 400 jeunes relais communautaires pour la paix, faisant office de médiateurs de paix et qui participeront à la consolidation des valeurs inter-ethniques à travers la Côte d’Ivoire.

Selon elle, « les jeunes générations ont besoin de repères ». Cette application sur les histoires inter-ethniques vise notamment à leur transmettre des valeurs et rendre accessibles aux plus jeunes les alliances inter-ethniques.

Elle s’est félicité de ce que la cité de Treichville qui a accueilli cet événement, la commune des grands fonctionnaires de l’après indépendance reflète le creuset des peuples à travers un brassage inter-communautaire. 

Fodio Abo, écrivain et chef traditionnel, a au cours d’un panel, fait savoir que les alliances inter-ethniques se sont construites autour de guerres ayant fait couler du sang. Alors, les accords scellés entre les peuples visent à ne plus verser de sang.

De ce fait, ces alliances sont une forme d’accord de paix entre les peuples et en vertu de ceux-ci les membres ne doivent pas s’agresser, mais plutôt vivre en bonne intelligence par le dialogue et dans l’entraide.  

Il poursuivra pour souligner que les membres des peuples alliés peuvent s’autoriser à s’insulter, s’agresser verbalement, mais n’ont pas le droit de faire couler le sang, un seuil à ne pas franchir à cause de l’alliance.

L’alliance inter-ethnique comprend des devoirs: interdiction de se fâcher, de garder rancune, de s’affronter, d’échanger des coups physiques. Toute chose qui concourt à une culture de la tolérance entre les alliés.

Le journaliste émérite, Bamba Alex Souleymane, a soutenu que l’alliance inter-ethnique appelée encore parentée à plaisanterie est « un puissant antidote contre le repli identitaire ». Par conséquent, ses valeurs devraient être léguées.

La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante est célébrée chaque 24 janvier,  afin de valoriser les cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines dans le monde entier. 

Cette célébration vise en outre à promouvoir la culture africaine, un levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix; et en tant que source du patrimoine mondial, indispensable pour le développement de l’humanité.

Sénégal : l’étudiante Diary Sow retrouvée « saine et sauve » à Bruxelles (Officiel)

La meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 et actuellement en classe préparatoire au lycée parisien Louis-Le-Grand était portée disparue depuis le 4 janvier dernier.C’est un ouf de soulagement pour de nombreux Sénégalais. Diary Sow est en effet retrouvée « saine et sauve », a indiqué, dans un communiqué, le Consulat Général du Sénégal à Paris (France). « Elle se trouve présentement en compagnie de son parrain Serigne Mbaye », ajoute la note. On ignore encore dans quelles circonstances elle a été retrouvée.

Il y a quelques jours, l’étudiante s’était signalée par une lettre envoyée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement, dans laquelle elle explique les raisons de sa disparition.

« Si je ne m’étais pas manifestée jusqu’à présent, c’est pour la simple raison que j’étais dans l’impossibilité de le faire », dit-elle mystérieusement.

Avant d’ajouter: « j’ai laissé assez d’indices derrière moi pour qu’on sache que je partais de mon plein gré. Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Considère cela comme une sorte de répit salutaire dans ma vie », dit-elle à son mentor.

La disparition de la brillante étudiante avait suscité l’émoi et la consternation auprès de plusieurs de ses compatriotes.  

Le coronavirus s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, accordent un traitement de faveur à l’actualité liée au coronavirus.Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la prise en charge des cas graves dans les Centre de traitement des épidémies (CTE) et note une « course contre la mort ».

« Grâce à un personnel compétent et dévoué, le Sénégal lutte contre une seconde vague meurtrière. Dans les CTE, le défi principal est celui de l’approvisionnement correct en oxygène », informe EnQuête.

Un médecin dans un CTE confie : « Ce virus est très virulent et agressif…Les gens meurent tellement vite ».

De son côté, Le Quotidien insiste sur la stratégie vaccinale, notant ainsi « les frais d’une ordonnance » avec plus de 38 millions de doses à acheter et une chaîne de froid à mettre à niveau.

« 58e sommet  de la Cedeao-Les chefs d’Etat pour un accès universel aux vaccins », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce journal, le professeur Amadou Sall de l’Institut Pasteur de Dakar recommande : « Il faut tenir compte uniquement du critère d’efficacité ».

Parlant de « propagation inquiétante du coronavirus au Sénégal », Libération décompte 518 cas et 14 morts en 48 heures. « 3.675 cas actifs et un total de 575 décès à la date du 24 janvier. La pertinence du couvre-feu en question», écrit ce journal.

Ce qui pousse Walf Quotidien qui, à propos des nouvelles restrictions, à titrer : « Macky, dos au mur ».

« Mesures de freinage du virus-Couvre-feu, les chiffres de l’inefficacité. Les indicateurs toujours à la hausse à Dakar et Thiès et dans les autres régions. Macky face à un choix multiple », détaille L’Observateur à sa Une.

Toutes choses qui font dire à Dr Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, que « l’extension du couvre-feu à d’autres régions est dans le champ du possible ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de la reprise du pillage de la forêt casamançaise, après une pause Covid-19 et s’exclame : « Revoilà, le bois hors-la-loi ! »

Selon nos confrères, la forêt de la Casamance est une zone à risque et sous le contrôle des bandes armées. « La Gambie, en mode double jeu », rapporte Sud Quotidien.

Cette « saisie record de 675 kilos de cocaïne à Ngaparou » fait la Une de Libération qui informe qu’ « un membre du cartel tombe à Dakar ». Le journal indique que l’entrepreneur belge, très actif dans le secteur du Btp, a été déféré devant le Procureur de Mbour, et que l’enquête s’oriente vers un vaste réseau de blanchiment d’argent.

En sport, les quotidiens parlent du lancement par Me Augustin Senghor, de sa campagne à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf).

« Présidence Caf : 11 engagements. Me Senghor déroule pur le triomphe », titre Stades.

Dans ce journal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), s’engage à « réformer le cadre juridique et décisionnel de la Caf » et à « développer des compétitions de football à la base ».

« Présidence Caf : Me Augustin Senghor-Je suis le favori de cette élection », titre Record, dans lequel journal, le candidat sénégalais confie : « Je travaille jour et nuit pour qu’au soir du 12 mars, l’urne le confirme ».

Il ajoute : « Je suis celui avec qui la Fifa peut mener à bien ses projets en Afrique ».

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

Marcelle Aka, lauréate du Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste ivoirien

La journaliste ivoirienne, Marcelle Akissi Aka du quotidien L’Inter, a remporté samedi le Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 22e édition du week-end des Ebony tenue à Yamoussoukro.

Les Prix Ebony, organisés par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), sont décernés aux meilleurs journalistes ivoiriens dans les productions d’enquêtes, de reportages et d’interviews. Ils comportent également des prix sectoriels et spéciaux. 

La lauréate du Super Ebony, Marcelle Aka, a remporté le prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview. Une production qui a accroché le jury, présidé par M. Kebé Yacouba, le président de la Commission accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP). 

Sortie d’une opération chirurgicale, il y a plus d’une semaine, Marcelle Aka a toutefois pris part à la Soirée des Ebony qui célèbre l’excellence dans le secteur de la presse. Elle a déclaré que « la tâche n’a pas été aisée, mais c’est au bout de l’effort qu’on peut relever les défis ». 

« Les grands genres (journalistiques) sont en train de disparaître dans les journaux, et vu que les parts de marché sont émiettées à cause de la concurrence, il faut que nous journalistes, nous fassions la promotion des grands genres (reportage, interview, enquête) », a-t-elle soutenu.

Le Prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête a été attribué à la journaliste Germaine Boni Ado de Fraternité Matin, le journal officiel, tandis que le prix Joseph Diomandé du meilleur reportage est revenu à Amy Sissoko de la RTI 1, la télévision publique.

Adama Bakayoko de la radio Côte d’Ivoire (publique), a décroché le Prix du meilleur journaliste culturel dénommé prix Zadi Zahourou. Le Prix spécial pour la lutte contre le travail des enfants, présidé par la Première dame Dominique Ouattara, a été décerné à Germain Gabo Kobé de Fraternité Matin. 

Emiline Péhé de Fraternité Matin, elle, a arraché le Prix spécial du meilleur journaliste en agro-industrie. Quant au prix spécial du meilleur présentateur du journal télévisé, il a été attribué à Ali Diarrassouba de Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée).

Le Prix spécial du meilleur journaliste d’agence de presse en ligne, une innovation pour l’édition des Ebony 2020, a été remporté par Marcel Ngbesso Assoumou, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique).

Pour la promotion des droits de l’Homme, un prix spécial a été initié. Cette distinction est revenue à Armel Kouadio Nguessan de Radio Côte d’Ivoire. Le Prix spécial pour la promotion du transport, lui, a été décerné à Bamba Mafoumgbé du journal Le Temps.

Quant au prix de la meilleure entreprise de presse en bonne gouvernance, prix Amadou Gon Coulibaly, a été remis au Groupe Olympe. Le Prix spécial du meilleur journaliste pour la lutte contre l’immigration irrégulière, a été attribué à Ernest N’zi Kouakou de Radio Chandelier.

Le Prix spécial SODEFOR pour la lutte contre la déforestation a été raflé par Germain Gabo de Fraternité Matin. Thomas Mahi, lui, part avec le Prix du meilleur journaliste sportif, tandis que Esther Nguessan de l’AIP s’arroge le prix spécial pour la lutte contre la fraude CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité).  

Marcelle Aka a par ailleurs gagné le prix de la meilleure journaliste en presse écrite. Le Prix Ebony presse numérique a été décerné à Tenin Be Ousmane de Voix de femme, alors que le prix Ebony Radio a été glané par Aimé Ludovic de Radio Yopougon. 

L’Ebony télévision a été remporté par le journaliste Check Koné de la RTI 1, la télévision publique. Outre les prix décernés aux journalistes, des Ebony d’honneur ont été attribués à des personnalités, notamment des devanciers qui ont contribué à écrire les belles pages de la presse ivoirienne. 

Les Ebony d’honneur ont été remis à Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique), Zio Moussa, le président de l’Observatoire de la liberté de la presse (Olped), Noël Yao et Kébé Yacouba. 

L’Édition 2020 des Prix Ebony s’est déroulée autour du thème: « Quel journalisme pour une Côte d’Ivoire rassemblée ? ». Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, le parrain, a salué les efforts de la presse pour l’édification d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

M. Sidi Touré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a encouragé les professionnels de la presse ivoirienne à être des « bâtisseurs de l’humanité », tout en assurant de l’appui du gouvernement aux différents projets des organisations des journalistes.

Le président du Conseil exécutif de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a rappelé que Ebony, nom de plume Noël Essy Kouamé (1953-juillet 1986), un journaliste émérite et homme de lettres, vise à célébrer l’excellence dans le secteur de la presse. Ce prix se tient chaque année.