Décès de Mgr Pierre Marie Coty, co-auteur de l’hymne national ivoirien

Monseigneur Pierre Marie Coty, évêque de Daloa (Ouest ivoirien), co-auteur de L’Abidjanaise, l’hymne national ivoirien, est décédé vendredi soir à l’âge de 93 ans, dans une clinique de la capitale économique ivoirienne, a annoncé l’Eglise catholique en Côte d’Ivoire.« Le décès est survenu, ce vendredi 17 juillet 2020 à 21h à la Polyclinique Sainte Anne-Marie d’Abidjan  (PISAM), dans sa 93e année», a indiqué dans un communiqué la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire.

Ordonné prêtre le 19 juillet 1955 au Petit séminaire Augustin de Bingerville, dans l’Est d’Abidjan, il sera nommé évêque de Daloa le 20 novembre 1975 par le Pape Paul VI, et assumera cette charge pastorale jusqu’au 22 mars 2005 avant de prendre sa retraite.

Le prélat est par ailleurs l’auteur des paroles de L’Abidjanaise, l’hymne national ivoirien ayant retenti officiellement en 1960; le compositeur de la musique de l’Abidjanaise étant l’Abbé Pierre-Michel Pango. 

 Monseigneur Pierre-Marie Coty a été élevé au rang de « Commandeur de l’ordre national ivoirien en 2013 pour le mérite de sa participation à la composition de L’Abidjanaise, l’hymne national de Côte d’Ivoire.

Economie, société et politique font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent de diverses actualités allant de l’économie à la politique, en passant par des sujets de société.« Le Fmi approuve le programme économique et financier du Sénégal » pour la période triennale 2021-2023, affiche le quotidien national Le Soleil, avant d’ajouter que « le Fonds (qui s’est félicité des résultats économique de notre pays) a aussi bien apprécié le Programme de résilience économique et sociale (Pres) initié par le président de la République Macky Sall pour atténuer l’impact de la Covid-19 ».

Sous le titre « le Fmi approuve », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « le Sénégal obtient l’onction du Fmi ». Le Conseil d’administration de cette institution de Bretton Woods a en effet « approuvé, hier, le programme économique du Sénégal mis en place à la suite de l’éruption de la Covid-19, malgré des perspectives assez difficiles », précise Le Quotidien.

Ce même journal revient par ailleurs sur l’insécurité alimentaire qui guetterait le pays et arbore ce titre : « Le Sénégal, un cas grave ».

« La famine diminue au Sénégal, mais le dernier rapport conjoint de la Fao et d’autres structures des Nations unies souligne que la prévalence et le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans ce pays restent encore très importants. Un paradoxe, au regard des nombreux programmes destinés à réaliser l’autosuffisance alimentaire dans ce pays », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, Libération revient sur ce qu’il appelle « le protocole +Kilim+ » en rapport avec le transfert de gazelles Oryx vers la ferme du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et signale que « ce sont trois gazelles Oryx qui ont été mises à la disposition de la réserve Kilim qui appartient au ministre de l’Intérieur ».

« Le protocole signé dans ce sens entre Aly Ngouille Ndiaye et le directeur des parcs nationaux, le colonel Boucar Ndiaye, a été approuvé le 2 février dernier par le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall », précise Libération. Ce journal informe que « des transferts ont aussi été effectués vers la réserve de Bandia où les visiteurs payent pour voir ces animaux ».

Walf Quotidien s’intéresse à cette même actualité et signale que « la liste des ministres bénéficiaires (des gazelles Oryx) s’allonge ». Car, « après Abdou Karim Sall et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre Mansour (est également) cité parmi les bénéficiaires de transfert +frauduleux+ de ces gazelles Oryx ».

Parlant de la fermeture des frontières de l’Union européenne à certains pays africains dont le Sénégal, EnQuête estime que celle-ci n’est que le résultat de « la loi des intérêts ». Et en ce concerne le pays de la Teranga, le journal soutient que « l’UE renvoie le Sénégal à sa condition de nain économique ».

En politique, le quotidien L’Observateur revient sur « l’intrigant silence de l’opposition » et note que cette dernière brandit « l’alibi du coronavirus face aux accusations de deal » avec le pouvoir.

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa Une à l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr qui parle de son choix de rejoindre l’Angleterre. A ce propos, l’ancien pensionnaire de Rennes (Ligue1 française) affirme n’avoir « aucun regret d’avoir signé à Watford (Premier League) ».

Guinée : des organisations non gouvernementales dénoncent le harcèlement judiciaire des voix dissidentes

Les organisations non gouvernementales Amnesty International et Tournons la Page aujourd’hui (TLP-Guinée), dans un communiqué parvenu ce vendredi à APA, dénoncent la détention arbitraire et le harcèlement judiciaire de certains citoyens.Ces actes « traduisent la volonté des autorités d’étouffer les voix dissidentes en Guinée » qui s’opposent à un éventuel troisième mandat de l’actuel président, Alpha Condé. Ce dernier a été réélu en 2015 pour un second et dernier mandat selon la loi fondamentale du pays modifiée en mars dernier lors d’un référendum controversé. 

Dans leur note conjointe, les deux ONG demandent notamment la libération « immédiate et sans condition » de Oumar Sylla alias Foninké Mengué et de Saïkou Yaya Diallo, tous deux membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). 

Le premier qui passe, ce jour, son troisième mois derrière les barreaux a été arrêté après une intervention dans une émission de radio le 17 avril. Il a été inculpé une semaine plus tard pour « communication et diffusion de fausses informations ». 

Coordonnateur adjoint de Tournons la Page en Guinée et responsable de la mobilisation du (FNDC), Oumar Sylla avait appelé au cours d’une émission de radio, les membres du Front à se préparer à reprendre les manifestations pour s’opposer à la « nouvelle » constitution qui modifie le nombre maximum de mandats présidentiels pour permettre au président Alpha Condé de se représenter une troisième fois, rappelle le document.

M. Sylla avait aussi dénoncé « les homicides, les actes de torture, la détention arbitraire et le harcèlement » dont ont été victimes des membres du FNDC dans la ville de N’Zérékoré, dans le sud du pays, lors des élections législatives du 22 mars, et désigné des membres du parti au pouvoir et des autorités locales qu’il jugeait responsables de violations des droits humains, ajoute la note.

Quant au second, il a été arrêté le 7 mai et inculpé pour « voie de fait, violences, menaces et injures publiques ». Selon les auteurs du communiqué, Saïkou Yaya Diallo souffre de diabète, et son état requiert un régime alimentaire strict et un traitement médical approprié. Il s’est vu refuser la liberté provisoire pourtant ordonnée par la cour d’appel depuis le 21 mai dernier. 

« Oumar Sylla et toutes les personnes emprisonnées pour avoir simplement exercé leur liberté d’expression, sont les cibles d’une stratégie des autorités   visant à étouffer les voix dissidentes, » a déclaré Kiné-Fatim Diop, chargée de campagne sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, citée par le communiqué. 

« Quand ce ne sont pas des arrestations arbitraires, ce sont des interdictions de manifestations ou des actes d’intimidation ou de violence. Les autorités doivent impérativement respecter leurs engagements en matière de protection des droits humains », a-t-elle ajouté.  

« Les autorités s’acharnent contre les activistes pro-démocratie en fabriquant des charges et en alourdissant le processus judicaire afin de prolonger leur temps de détention. Ces activistes n’auraient pas dû passer un seul jour en prison, » a affirmé de son côté Ibrahima Diallo, coordinateur de TLP-Guinée.

Covid-19: reprise timide du transport interurbain à Abidjan après plus de 3 mois d’interruption

Le transport interurbain entre Abidjan les autres villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, interrompu pendant plus de trois mois en raison de la Covid-19, a timidement repris dans le respect des mesures barrières contre cette maladie, a constaté APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.A la gare routière d’Adjamé, une commune populaire au Nord d’Abidjan, le constat est le même dans  plusieurs compagnies  de transport visitées. Les activités ont repris certes, mais il n’y a pas d’affluence des usagers dans les gares et devant les guichets.Que ce soit à la compagnie CK Transports reliant Abidjan à la ville de Korhogo ( Nord ivoirien) ou à UTB (Union des transports de Bouaké) ou encore à « Le Labelle Transports» reliant Abidjan aux villes de Lakota, Divo et Gagnoa, il n’y a pas de foule.Sylla Bangali, un responsable d’une entreprise de transport à Adjamé (Nord d’Abidjan), clame qu’il n’a « pas de grande affluence à la reprise », mais espère une forte présence de passagers la semaine prochaine.La levée de l’isolement du Grand Abidjan se passe aussi dans un contexte d’obsèques du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, et certains cars sont affectés au transport de personnes, fait-il observer. La rentabilité des compagnies de transport s’est amenuisée suite à l’isolement d’Abidjan, obligeant des gérants à décréter le chômage technique, du fait que les charges d’exploitation restent telles, tandis que les mesures de restriction imposent une réduction des passagers.Selon Djibril Touré, propriétaire de plusieurs cars, opérant sur des villes de l’intérieur du pays à partir d’Abidjan, confie que beaucoup de véhicules ont dû garer pour défaut de moyens financiers des gérants pour assurer certaines charges, surtout la visite technique.  Cette situation a créé un léger renchérissement du tarif de transport, révèle Djibril. Et ce, pour tenir la route, parce que les mesures barrières ont réduit le nombre de passagers : pour un car de 35 places, 25 passagers sont admis contre 50 personnes pour un véhicule de 70 sièges. Pour ce faire, « on a augmenté un peu le prix du transport », dit-il, indiquant que sur la ligne Abidjan-Abengourou (Est), le tarif du transport est passé de 3.000 Fcfa à 4.500 Fcfa, ce matin, parce qu’il y a deux ponts à péage à franchir.En dépit de ce que la ligne Abidjan-Adiaké (sud-est), est intégrée dans le Grand Abidjan, le prix du transport est passé de 1300 Fcfa à 1500 Fcfa.  Adzopé, localité à proximité d’Abidjan, le prix a été revu à 2.000 Fcfa, en hausse de 500 Fcfa, pour cause de mesures barrières.  La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 a affecté le portefeuille de plusieurs entreprises. Dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis sur pied des fonds de soutien pour accompagner les sociétés et relancer l’outil économique.M. Bangaly, lui, appelle l’Etat à un appui particulier du secteur des transports, où plusieurs emplois sont menacés, ce qui pourrait exploser le chômage et entraîner une insécurité. A contrario, plusieurs compagnies opèrent sans papiers et agréments. La plupart des compagnies de transports visitées exigent aux passagers le port obligatoire du cache-nez avant d’accéder à ses cars afin de lutter contre la propagation de la Covid-19. Certaines ont même installé des dispositifs de lavage de mains au sein de leurs gares.A Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, Sylla Koné, un passager qui attend de rejoindre des proches à Bondoukou, dans le Nord-Est ivoirien, avoue qu’à son arrivée matin, il y avait un dysfonctionnement, mais avec les plaintes, la compagnie a fait respecter les mesures barrières.Selon les autorités ivoiriennes, le secteur des transports représente 7 à 12% du Produit intérieur brut ( PIB) de la Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien a décidé le 29 mars dernier d’isoler la capitale économique ivoirienne qui demeure l’épicentre de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, des autres villes du pays.Depuis cette date jusqu’au mercredi dernier (15 juillet 2020) où cette mesure a été levée, les compagnies de transport interurbain sont restées fermées, soit plus de trois mois d’inactivité.

Présentation à Abidjan d’un projet pour financer 25 000 femmes impactées par la Covid-19

La fondation African Women Initiatives ( AWI) a présenté à Abidjan lors d’une cérémonie un projet pour financer 25 000 femmes entreprenantes sur l’ensemble du territoire ivoirien impactées par la crise sanitaire de la Covid-19, rapporte une note d’information transmise vendredi à APA.Selon Arnaud Boni, le chargé de suivi, évaluation et apprentissage au sein de cette fondation,  ce projet dénommée «25 000 CEWA» a pour objectif principal  de soutenir les femmes entreprenantes qui sont en difficulté de trésorerie du fait de la crise sanitaire de la Covid-19. Il a précisé que ce programme qui sera mis en œuvre sur une période de 24 mois , devra permettre d’améliorer les conditions de vie des femmes, de financer les besoins nécessaires des bénéficiaires pour accroître leurs activités et de constituer un réseau de clients pour les établissements financiers et assurances à travers l’inclusion financière de ces femmes. « Les échanges ont été enrichissants pour nous. Nous accompagnons, mais sommes aussi heureux d’être accompagnés. Merci pour l’intérêt que chacun accorde à ce projet qui vise à l’autonomisation financière de la femme », a indiqué pour sa part, Mariam Fadiga-Fofana, la présidente de la fondation AWI. Le projet d’appui à « 25 000 CEWA » s’inscrit dans le cadre du programme CEWA ou jeune dame dynamique et entreprenante, initié par la fondation AWI en mars 2019. Dans sa phase pilote, ce projet a permis d’apporter un appui financier à 25 femmes issues du District d’Abidjan. Celles-ci ont pu bénéficier d’une aide financière en kits d’installation (parasols, glacière, produits de consommation-farine, boisson, huile…) d’une valeur de 50 000 FCFA pour les unes et 100 000 FCFA pour les autres pour booster leurs activités. Plusieurs partenaires de cette fondation que sont notamment la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, ONU Femmes et le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) accompagnent ce projet.

Côte d’Ivoire: Amadou Gon Coulibaly inhumé dans l’intimité familiale à Korhogo

L’ancien premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été inhumé vendredi après-midi dans l’intimité familiale à Korhogo, la terre de ses ancêtres, après une prière portuaire à la grande mosquée de cette localité de l’extrême-nord ivoirien, en présence de plusieurs personnalités, notamment le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et son homologue togolais Faure Gnassingbé.Avant cette prière mortuaire qui a été dirigée par le chef de la communauté musulmane ivoirienne Cheïck Aima Mamadou Traoré, l’imam Ousmane Diakité a, dans son sermon de la grande prière musulmane du vendredi, prié pour le repos de l’âme de l’ancien chef du gouvernement ivoirien. Il a appelé les uns et les autres à s’inspirer du modèle de vie de l’illustre disparu estimant qu’il « a laissé un héritage à la Côte d’Ivoire ».

 Mardi, l’ex-chef du gouvernement ivoirien a reçu un hommage national au palais de la présidence de la République d’Abidjan où il a été élevé à titre posthume à la dignité de Grand-croix de l’ordre national. Le lendemain, sa famille politique, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP) lui a rendu également un hommage au palais des sports de Treichville au sud d’Abidjan. 

Jeudi, au stade de Korhogo, c’était au tour des différents peuples de Côte d’Ivoire de saluer la mémoire de M. Gon pour sa contribution au développement du pays. Ce vendredi 17 juillet 2020 marque ainsi la fin des huit jours de deuil national décrétés la semaine dernière par le président ivoirien Alassane Ouattara.

 Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans quelques jours seulement après son retour de Paris ( France) où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur lors d’un « contrôle médical » qui a duré deux mois. En mars dernier, feu Amadou Gon Coulibaly avait été désigné comme candidat du RHDP, le parti d’Alassane Ouattara, pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Les travaux de reconstruction du grand marché de Bouaké, la 2ème ville ivoirienne, démarrent lundi prochain

Les travaux de reconstruction du grand marché de Bouaké ( centre, deuxième ville ivoirienne), le plus grand marché couvert de l’Afrique de l’ouest, démarreront lundi prochain, a annoncé la mairie de cette ville dans un communiqué reçu vendredi à APA.«Les travaux de terrassement sur le site de reconstruction du grand marché de Bouaké démarrent ce lundi 20 juillet 2020. En conséquence, à l’endroit des populations exerçant une activité dans cette zone, le maire lance un appel à la vigilance et demande de rester impérativement à l’écart des travaux et du ballet des véhicules», a exhorté dans ce communiqué Nicolas Djibo, le maire de Bouaké.

 Par ailleurs, il a recommandé plusieurs autres mesures de sécurité à ses administrés. M. Djibo a  invité entre autres les populations à ne jamais s’approcher des zones des travaux matérialisés par des balises et la clôture de sécurité, au respect des consignes des agents chargés de réguler la circulation et au respect des panneaux de signalisation surtout la limitation de vitesse de 30km/h autour de la zone des travaux.

 Les travaux de reconstruction de ce marché ont été lancés fin décembre dernier par le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron. Financé à hauteur de 30 milliards FCFA, ce marché devrait être bâti sur une superficie de 9 hectares et pourra  accueillir  environ 10.000 commerçants.

Sahel: l’ONU s’attend à plus de 15 millions cas de malnutrition aiguë

En Afrique de l’Ouest et du Centre, 15,4 millions de cas de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans (dont un tiers de sa forme sévère) sont attendus en 2020, si des mesures adéquates ne sont pas mises en place dès maintenant, ont alerté vendredi des agences onusiennes.« Cela représente une augmentation de 20% par rapport aux estimations précédentes de janvier 2020, selon une analyse de l’impact de l’insécurité alimentaire combiné à celui de la Covid-19 sur la malnutrition aiguë dans 19 pays de la région », écrivent le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans un communiqué conjoint.

Selon ces deux agences de l’ONU, les conflits et la violence armée ont entraîné des déplacements massifs de population et limité considérablement l’accès aux services sociaux de base, ce qui a augmenté les cas de malnutrition infantile à des niveaux sans précédent.

« La maladie à coronavirus exacerbe les contextes fragiles en Afrique occidentale et centrale, notamment au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad, qui étaient déjà frappés par l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon les prévisions datant d’avant la pandémie du coronavirus, 4,5 millions de cas de malnutrition aiguë étaient anticipés en 2020, dans ces 6 pays. Aujourd’hui, avec l’insécurité croissante et la Covid-19, ce nombre est passé à près de 5,4 millions de cas », ajoutent-elles.

Ce qui fait dire à Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, que « les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère sont plus exposés aux complications liées à la Covid-19. Alors qu’une bonne nutrition pour les enfants, dès leurs premiers jours, les protège contre les maladies et les infections, et favorise leur rétablissement lorsqu’ils tombent malades ».

Plusieurs facteurs menacent l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit notamment de l’insécurité alimentaire des ménages, de mauvaises pratiques de nutrition et d’alimentation des mères et des nourrissons, des conflits et de la violence armée, des déplacements de population, des taux élevés de maladies infantiles et de maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée, de la fragilité des systèmes de santé, du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et de la pauvreté chronique.

« En plus de ces facteurs déterminants de la malnutrition, les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie Covid-19 ont entraîné des perturbations dans la production et la distribution des aliments, dans les chaînes d’approvisionnement sanitaires et humanitaires, ainsi qu’un ralentissement des activités économiques. La pandémie a eu des effets négatifs indirects sur les systèmes alimentaires, les revenus et la sécurité alimentaire des ménages, ainsi que sur la disponibilité et l’accès aux services de traitement contre la malnutrition », notent le PAM et l’UNICEF.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

662.948

NOMBRE DE DÉCÈS

14.310

Afrique du Sud : Cas (324.221) – Guérisons (165.591) – Décès (4669)

La nation arc-en-ciel annonce ce jeudi 13.172 cas et 216morts.

Algérie : Cas (21.355) – Guérisons (15.107) – Décès(1052)

585 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 12 décès.

Angola : Cas (607) – Guérisons (124) – Décès (28)

Ce jeudi, Luanda rapporte 31 cas et 1 mort.

Bénin : Cas (1378) – Guérisons (557) – Décès (26)

Dans l’ex-Dahomey, c’est le statu quo. 

Botswana : Cas (399) – Guérisons (38) – Décès (1)

Dans ce pays de l’Afrique australe, pas de cas signalés.

Burkina Faso : Cas (1038) – Guérisons (882) – Décès(53)

Au pays des hommes intègres, il y a un cas supplémentaire.

Burundi : Cas (269) – Guérisons (207) – Décès (1)

Ce pays ne recense pas d’infections.

Cabo Verde : Cas (1894) – Guérisons (902) – Décès (19)

Dans cet archipel, 114 cas sont confirmés ce jeudi.

Cameroun : Cas (16.157) – Guérisons (13.728) – Décès(373)

Au pays de Paul Biya, on mentionne 984 cas et 14 décès.

Centrafrique : Cas (4373) – Guérisons (1265) – Décès (53)

En République centrafricaine, il y a onze nouvelles contaminations.

Comores : Cas (321) – Guérisons (302) – Décès (7)

Les îles Comores ne confirment rien.

Congo : Cas (2222) – Guérisons (589) – Décès (47)

Ce pays de l’Afrique centrale n’indique pas d’infections.

Côte d’Ivoire : Cas (13.554) – Guérisons (7363) – Décès (87)

151 cas de Covid-19 ont été notés ce jeudi. 

Djibouti : Cas (4993) – Guérisons (4796) – Décès (56)

Aujourd’hui, huit nouveaux cas sont constatés.

Egypte : Cas (85.771) – Guérisons (26.691) – Décès (4120)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on déclare928 cas et 53 morts.

Erythrée : Cas (232) – Guérisons (107) – Décès (0)

Après une longue durée, le virus a récemment refait surface.

Eswatini : Cas (1489) – Guérisons (724) – Décès (20)

L’ex-Swaziland rapporte 55 cas. 

Ethiopie : Cas (8475) – Guérisons (2430) – Décès (148)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), note 294 cas et 2 morts.

Gabon : Cas (6121) – Guérisons (3664) – Décès (46)

Dans le pays d’Ali Bongo, il y a aujourd’hui 95 cas.

Gambie : Cas (78) – Guérisons (34) – Décès (3)

Ce pays enclavé remarque quatorze cas.

Ghana : Cas (26.125) – Guérisons (22.270) – Décès(139)

Accra déclare ce jeudi 873 cas.

Guinée : Cas (6359) – Guérisons (5012) – Décès (39)

Conakry annonce 159 contaminations et 1 mort.

Guinée-Bissau : Cas (1902) – Guérisons (773) – Décès (26)

Ce pays lusophone confirme soixante infections. 

Guinée équatoriale : Cas (3071) – Guérisons (842) – Décès (51)

Malabo n’indique rien ce jeudi.

Kenya : Cas (11.673) – Guérisons (3638) – Décès (217)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 421contaminations et 8 décès.

Lesotho : Cas (256) – Guérisons (48) – Décès (3)

Dans cet Etat enclavé, aucun cas n’est répertorié.

Liberia : Cas (1056) – Guérisons (447) – Décès (51)

Monrovia rapporte 32 cas ce jeudi

Libye : Cas (1652) – Guérisons (379) – Décès (46)

Tripoli décompte 63 cas et 3 morts.

Madagascar : Cas (6089) – Guérisons (2951) – Décès (53)

Dans la Grande île, 484 cas et 10 morts sont attestés ce jour.

Malawi : Cas (2712) – Guérisons (1073) – Décès (51)

Ce jeudi, 98 cas et 8 décès sont rapportés.

Mali : Cas (2440) – Guérisons (1777) – Décès (121)

Ce pays ouest-africain recense sept infections.

Maroc : Cas (16.545) – Guérisons (13.965) – Décès(263)

Ce jeudi, 283 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et quatre patients sont morts.

Maurice : Cas (343) – Guérisons (331) – Décès (10)

A l’île Maurice, un cas a été détecté ce jour.

Mauritanie : Cas (5659) – Guérisons (2993) – Décès (150)

La République islamique déclare 141 cas et 3 morts.

Mozambique : Cas (1383) – Guérisons (375) – Décès(9)

Maputo constate aujourd’hui 53 infections. 

Namibie : Cas (1032) – Guérisons (31) – Décès (2)

Cet Etat dénombre 72 cas ce jeudi.

Niger : Cas (1102) – Guérisons (993) – Décès (69)

Niamey déclare trois contaminations et un mort.

Nigeria : Cas (34.259) – Guérisons (13.999) – Décès(760)

Ce grand pays de l’Afrique de l’ouest fait part de 643cas et 6 morts.

Ouganda : Cas (1051) – Guérisons (1014) – Décès (0)

Kampala constate huit cas ce jeudi.

RD Congo : Cas (8199) – Guérisons (4248) – Décès(193)

Kinshasa annonce aujourd’hui 36 cas et 1 mort.

Rwanda : Cas (1473) – Guérisons (770) – Décès (4)

Le pays de Paul Kagamé déclare 38 cas.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (737) – Guérisons (322) – Décès (14)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense cinq cas.

Sénégal : Cas (8481) – Guérisons (5735) – Décès (156)

Ce jeudi, le Sénégal a réalisé 1173 tests dont 112 sont positifs. Il s’agit de 84 cas contacts suivis et 28 cas issusde la transmission communautaire. En outre, trois patients ont rendu l’âme.

Seychelles : Cas (100) – Guérisons (27) – Décès  (0)

Ce pays ne comptait plus de cas actif depuis fort longtemps. Plus maintenant.

Sierra Leone : Cas (1668) – Guérisons (1200) – Décès(64)

Cette nation anglophone indique dix-sept cas ce jeudi.

Somalie : Cas (3083) – Guérisons (1425) – Décès (93)

Les autorités sanitaires ont déclaré sept cas.

Soudan : Cas (10.527) – Guérisons (5601) – Décès (668)

Khartoum n’annonce rien aujourd’hui.

Soudan du Sud : Cas (2153) – Guérisons (1175) – Décès (41)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de contaminations.

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs semaines.

Tchad : Cas (886) – Guérisons (799) – Décès (75)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, il y a une infection.

Togo : Cas (749) – Guérisons (543) – Décès (15)

Les autorités sanitaires indiquent neuf cas positifs.

Tunisie : Cas (1327) – Guérisons (1093) – Décès (50)

Tunis annonce aujourd’hui huit cas.

Zambie : Cas (1895) – Guérisons (1412) – Décès (42)

Lusaka ne rapporte pas de contaminations.

Zimbabwe : Cas (1362) – Guérisons (425) – Décès (23)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il y a 273 nouveaux porteurs du virus et 3 morts.

JOJ : le Sénégal donne rendez-vous au monde en 2026

Le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar, Mamadou Diagna Ndiaye s’est réjoui du report de cette compétition qui sera « mémorable » en 2026.« Ce report nous donne le temps de travailler avec sérénité, sans pression, pour délivrer en 2026 des Jeux Olympiques (de la Jeunesse) mémorables », a déclaré ce jeudi M. Ndiaye lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale sénégalaise.

Le Comité International Olympique (CIO) dont il est membre a annoncé mercredi dernier le report, « d’un commun accord avec le Sénégal », des JOJ de Dakar pour quatre années supplémentaires, dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a perturbé plusieurs calendriers.

« Une réelle tension sur les dates », a fait noter le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), avant de saluer « la solidarité du mouvement sportif en ces moments d’incertitude dans le monde entier ».

En outre, « ce report nous donne l’opportunité de mieux préparer les stratégies et plans de mobilisation et d’implication de toutes les contrées du Sénégal, pour que ce soient leurs jeux à eux », a souligné Mamadou Diagna Ndiaye.

Les autorités sportives sénégalaises ambitionnent de mettre leurs athlètes dans des conditions optimales de performance afin qu’ils décrochent de nombreuses médailles dans six ans.

Pour ce faire, il sera déroulé « un vrai programme de préparation de jeunes champions, futurs médaillés, comme j’ai eu à l’évoquer avec nos partenaires chinois lors de ma visite à Beijing en décembre 2019, qui sont toujours prêts à nous accompagner dans ce sens », a renseigné le président du Comité d’organisation des JOJ de Dakar.

Pour sa part, Matar Ba, le ministre des Sports a indiqué que « cette décision (du report) fait suite à une proposition du président de la République du Sénégal, Macky Sall favorablement accueillie par Thomas Bach, le président du Comité International Olympique (CIO)».

Cette proposition du chef de l’État sénégalais, a précisé M. Ba, a été formulée en toute responsabilité et quasiment dans les mêmes formes et dans les mêmes conditions, que lorsqu’il s’est agi de présenter la candidature du Sénégal pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2022.

Gouvernance et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la demande de déclaration de patrimoine adressée aux ministres par le Président Macky Sall et du bras de fer entre l’Union européenne et le Sénégal sur l’ouverture de l’espace Schengen aux citoyens du pays de la Teranga.« En exigeant à ses collaborateurs de déclarer leur patrimoine, après un an de violation flagrante de la loi, dans un contexte même où l’on agite des velléités de remaniement, Macky Sall n’aura réussi qu’à avouer qu’il y a des ministres hors-la-loi dans son gouvernement », commente  le quotidien EnQuête qui  barre sa Une par ce titre : « Le serpent de mer ».

Le journal qui demande « Pourquoi maintenant ? » affirme que « Selon certaines indiscrétions, le chef de l’Etat voudrait peut-être avoir une idée de l’arsenal de guerre sur lequel sont assis certains des membres du gouvernement ». Car, « (…) ils nombreux les observateurs qui s’interrogent sur la volonté réelle de Macky Sall de promouvoir la transparence avec cette affaire de déclaration de patrimoine ».

Abondant dans le même sens que EnQuête, L’Observateur fait savoir que « Cette exigence du chef de l’Etat, déclarée en Conseil des ministres, semble incongrue aux yeux de beaucoup de hauts fonctionnaires et d’acteurs politiques, selon qui, Macky Sall est le premier à faire entorse à la loi sur la déclaration de patrimoine ».

Qualifiant de « divertissement » la demande du président à ses ministres, le même journal s’interroge : « Avec tous ces pouvoirs, quel besoin le chef de l’Etat avait-il encore d’accorder un délai de 45 jours à des gens qui devaient faire leur déclaration, il y a de cela un an ? Pourquoi faire ce rappel à cette période où les scandales sur la gestion des publiques débordent du lit des départements ministériels et autres institutions de la République, alors qu’en août 2019, il a été officiellement rappelé que plus de 320 +hautes autorités tardaient à répondre favorablement à la demande du chef de l’Etat ? Le coup de gueule de Macky Sall cache-t-il des calculs politiques, dans ce contexte de pré-remaniement ? »

A cette dernière question, l’opposant Abdoul Mbaye, interrogé par L’Observateur, répond par l’affirmatif car « Macky Sall ne devait pas attendre les rapports de l’Ige (sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes, Ndlr) pour se rappeler cela ».

Sous le titre « L’Europe ferme ses portes aux Sénégalais », WalfQuotidien revient sur l’absence du nom du Sénégal sur la deuxième liste des quelques pays africains autorisés à fouler l’espace Schengen et affirme : « Dakar opte pour la loi du Talion ».

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « A UE et à DIA ». « Suite à la décision de l’Union européenne de bannir le Sénégal, ce jeudi 16 juillet 2020, de la deuxième liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat du Sénégal a décidé d’appliquer la réciprocité. Ce principe, d’après le ministre du Tourisme et transports aériens, Alioune Sarr, sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal », soulignent nos confrères.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur le report en 2026 des Jeux olympiques de la jeunesse initialement prévus en 2022. A ce propos, L’Observateur parlant de « lourdes conséquences sportives » soutient que les « fédérations (sont) entre déception et résignation ». Car, ces derniers « devront réajuster leur plan de préparation des jeunes athlètes (15-18 ans) qui ne seront plus éligibles en 2026 ».

Positivant ce report, Vox Populi estime que celui-ci est « Une opportunité pour le Sénégal de +travailler avec sérénité, sans pression+ ». D’autant plus que le Sénégal bénéficie du « soutien indéfectible des partenaires », renchérit le quotidien national Le Soleil.

Ce dernier assure qu’il n’y aura « Pas de surcoût ni de retard dans la préparation » et que « Le corps diplomatique s’engage à aider le pays à relever le défi de l’organisation ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour au 34ème titre de champion remporté hier par les merengues et affiche : « Le Real de Zidane brise l’hégémonie du Barça ».

Présidentielle ivoirienne : le parrainage citoyen est une «invention pour éliminer des candidats» (Mamadou Koulibaly)

L’exigence du parrainage citoyen pour être candidat à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain est une « invention pour éliminer des candidats », a estimé jeudi l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly, par ailleurs, candidat déclaré à ce scrutin.« Ce n’est pas prévu du tout par la constitution. C’est une invention pour éliminer des candidats. La condition selon laquelle on doit trouver des citoyens pour parrainer les candidats viole la constitution. Or normalement le décret de M. Ouattara doit respecter le code électoral et le code électoral lui-même doit respecter la constitution», a soutenu M. Koulibaly qui s’exprimait dans sa web émission hebdomadaire dénommée «Jeudi, c’est Koulibaly» dans laquelle,  il analyse une question de l’actualité ivoirienne. 

Selon lui, le cautionnement citoyen exigé pour être candidat à la présidentielle ivoirienne « viole le secret du vote » des citoyens car ils doivent remplir une fiche de parrainage qui démontre leur choix pour tel ou tel candidat.  

« Ils disent que c’est pour s’assurer de l’assise au plan national du candidat à la candidature qu’on instaure le parrainage. Mais alors à quoi ça sert le vote?», s’est-il interrogé expliquant que le vote doit montrer que le candidat a une assise nationale puisqu’il est élu ou n’est pas élu. 

Ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly qui est l’un des opposants au régime d’Alassane Ouattara, a annoncé sa candidature pour la présidentielle d’octobre prochain. La « campagne » pour la recherche du parrainage des électeurs, au profit des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, démarre ce jeudi 16 juillet 2020 pour une durée de 45 jours. 

Le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir  au moins 1% de l’électorat  local. 

Le  parrainage électoral vise à s’assurer, au plan national, de l’assise du candidat à la candidature à l’élection du président de la République. Ce dispositif électoral avait été institué en 1994 et appliqué en 1995, où le candidat devrait obtenir 5 000 signatures.

L’ultime hommage des peuples de Côte d’Ivoire à Gon Coulibaly avant son inhumation

Les peuples et communautés de la Côte d’Ivoire ont rendu jeudi à Korhogo dans l’extrême-nord de la Côte d’Ivoire, un ultime hommage à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ex-premier ministre ivoirien qui sera inhumé vendredi après-midi dans cette localité dont il est originaire.Successivement les délégations des différentes régions de la  Côte d’Ivoire dont l’Indenié Djuablin (Est) le Tonkpi (Ouest) le Gontougo ( Nord-Est), la Nawa ( Sud-ouest) et San-Pédro (Sud-ouest) ont présenté leurs condoléances à la famille de l’illustre disparu et se sont recueillis devant sa dépouille. 

Dans la foulée, ces délégations ont  rappelé successivement la contribution de M. Gon pour le développement de leurs localités respectives. « Amadou Gon s’imposait à tous par sa méthode de travail. Nous avons découvert avec lui que pour son pays, il faut se battre pour son développement…Grand-frère nous réaliserons  ton rêve», a promis le ministre de la promotion des PME Félix Anoblé au nom de la région de San-Pédro.  

S’exprimant à son tour au nom de la région des Grands-Ponts, le ministre auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, a dit être venu « prendre sa part de deuil» et compatir avec la famille biologique de  Gon. 

«Au-delà de sa fonction de premier ministre, Amadou Gon est également un fils et un frère de la région des Grands-Ponts. Il a fait ses études secondaires à Dabou… Nous sommes là pour prendre notre part de deuil et pour compatir avec vous», a déclaré M. Essis. 

Avant lui, le porte-parole de la région du Tonkpi (Ouest), Pascal Gueu, dans un jeu d’alliance interethnique entre le peuple Dan qu’il représentait et le peuple sénoufo ( Ethnie de M. Gon), a réclamé le transfert du corps de M. Gon à l’ouest de la Côte d’Ivoire pour qu’il y soit enterré. 

« Le peuple Tonkpi demande le corps de son fils. Nous avons pris toutes les dispositions pour demander le corps de notre fils», a plaisanté M. Gueu. La dépouille de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été transférée mercredi après-midi à Korhogo après un hommage de la nation ( lundi) au palais présidentiel d’Abidjan et un hommage de sa formation politique au Palais des sports ( sud d’Abidjan). 

Son inhumation est prévue vendredi après-midi dans l’intimité familiale à Korhogo en présence du chef de l’État Alassane Ouattara. L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé  le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans six jours après son retour de Paris ( France) où il avait subi une intervention médicale au niveau du coeur. 

En mars dernier, rappelle-t-on, feu Amadou Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara, pour la présidentielle d’octobre prochain.

Présidentielle ivoirienne 2020: début de la « campagne » pour le parrainage des électeurs

La « campagne » pour la recherche du parrainage des électeurs, au profit des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, démarre ce jeudi 16 juillet 2020 pour une durée de 45 jours.La veille de cette opération de séduction visant, pour les candidats, à obtenir un nombre de signatures requises des électeurs, par ailleurs une condition d’éligibilité, a été expliquée par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert aux partis politiques. 

Le parrainage électoral, un dispositif intégré dans le Code électoral, est une « caution donnée ou accordée par des élus ou par des citoyens à un candidat à une élection ». Elle est matérialisée par une signature.

Il ne concerne que l’élection du président de la République et constitue un élément de recevabilité de la candidature à l’élection présidentielle. Selon le président de la CEI, les candidats ont la possibilité d’obtenir la signature des électeurs sur le listing de 2018 et de 2020.

Le président de la CEI a fait savoir que l’électeur se rend dans son lieu d’enrôlement pour remplir la fiche de parrainage sur laquelle il devra produire des données sur son identité grâce à sa pièce d’identité nationale. Il devra aussi disposer de son récépissé ayant servi à l’enrôlement.

La loi stipule toutefois que le parrainage a lieu sur la base de la liste électorale provisoire, en attendant la publication de cette liste. Et, les frais de « campagne » occasionnés par la collecte des parrainages sont à la charge des candidats à la candidature.

Le parrainage par les électeurs des candidats à la candidature à l’élection du président de la République est ouvert par décision de la Commission électorale indépendante, en même temps que la période de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle.

M. Coulibaly-Kuibiert a précisé que le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir « au moins 1% de l’électorat » local. Cependant, un électeur ne peut parrainer qu’un candidat.

Conformément au Code électoral, la collecte des parrainages est interdite dans les cantonnements militaires et les établissements de santé. Le parrainage est notamment recueilli sur un formulaire en format papier et électronique. La signature de l’électeur doit figurer sur le formulaire en papier.

Le parrainage vise à s’assurer, au plan national, de l’assise du candidat à la candidature à l’élection du président de la République.  Ce dispositif électoral avait été institué en 1994 et appliqué en 1995, où le candidat devrait obtenir 5 000 signatures.

L’injonction aux ministres de déclarer leur patrimoine à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel de la demande du président de la République à ses ministres de déclarer leur patrimoine d’ici fin août.« Macky fixe un ultimatum à ses ministres », affiche Vox Populi, précisant qu’« ils ont jusqu’à fin août pour faire leur déclaration de patrimoine à l’Ofnac (Office National de la Lutte Contre la Fraude et la Corruption) ». Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre : « Macky relance le chrono ».

Dans ses colonnes, le même journal se pose toutefois cette série de questions : « Fallait-t-il accorder 45 jours de plus à des personnes qui ont bénéficié de plus d’un an pour se soumettre à leur obligation ? L’Ofnac avait-il besoin d’attendre tout ce temps et se montrer accommodant avec ces personnes à la limite de l’illégalité ? Après la publication des rapports de l’Ige, Macky préparait-il un coup contre certains de ses ministres ? ».

Tout compte fait, estime le journal, « on ne peut manquer, (…) de faire un rapprochement, entre ce rappel et la publication quasi-concomitante de 3 rapports de l’Inspection générale d’Etat sur les gestions de 2016 à 2019 ». 

Pour le quotidien EnQuête, il y a bel et bien un lien entre la publication des rapports de l’Ige et la colère du chef de l’Etat contre certains de ses ministres. D’où cette titraille qui barre la Une du journal : « Après la publication des rapports de l’Ige : Macky Sall se fâche ». 

Pour L’AS quotidien, avec cette demande du président de la République, « le cri de cœur de Seynabou Ndiaye Diakhaté est (enfin) entendu. (Car) La Présidente de l’Ofnac n’a de cesse d’exhorter les assujettis à la déclaration de patrimoine à se signaler ».

« Lors d’un atelier d’échanges et de sensibilisation sur la question, le 30 juillet 2019, elle avait déploré des réticences avant de confier que leur base de données a recensé plus de 1000 personnes assujetties à la déclaration de patrimoine. Et que l’Ofnac n’avait reçu jusqu’ici que 680 déclarations, soit un peu plus de 50% », rappelle le journal. 

Sous le titre « Macky Sall pour la mise en œuvre optimale des textes », le quotidien national Le Soleil informe que le chef de l’Etat « demande de finaliser dans les meilleurs délais » les documents relatifs à la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse. 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « spirale de scandales et de controverses » sous le magistère de Macky Sall en arborant ce titre : « L’engrenage des cas graves ». A ses pages 4 et 5, le quotidien revient sur « les 12 affaires qui ont mis le pays sens dessus-dessous les 4 derniers mois ». Parmi ces « cas graves » figurent notamment le bradage du littoral ; les insultes du député Moustapha Cissé Lô, l’affaire Batiplus…

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs rappelés de la disparition, un an jour pour jour, de l’ancien Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng. A ce propos, L’Observateur se fait raconter « les secrets d’Etat » de l’ancien président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) par sa sécretaire Lena Lô. 

Pour se remémorer ce triste événement, EnQuête donne la parole à l’enseignant-chercheur, Papa Fara Diallo qui affirme que « le Ps reste figé là où Tanor Dieng l’avait laissé ». 

Une assertion que ne partage pas WalfQuotidien pour qui « le Ps dessine ses plans » pour les prochaines échéances électorales. Car, selon le porte-parole du parti, Abdoulaye Wilane, « le Parti socialiste aura son propre candidat à la prochaine présidentielle ». 

En sport, Walf Quotidien revient sur le repport des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) initialement prévus en 2022 et soutient qu’il s’agit là d’« une coupure de jambes pour le Sénégal qui était déjà bien engagé sur la piste pour la réussite de cette première en terre africaine de compétition majeure du Comité International Olympique (CIO) ». 

« Ce report répond à l’exigence de responsabilité et au souci d’efficacité que commandent les circonstances actuelles marquées par la pandémie du coronavirus », note Le Soleil, soulignant que « La proposition du Président Macky Sall a, en effet, été favorablement accueillie par Thomas Bach, président du Comité International Olympique ».

Affaire «CEI déséquilibrée» : la Cour africaine a débouté les requérants, estime le gouvernement ivoirien

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a débouté mercredi dans un arrêt, les requérants dans l’affaire Suy Bi Gohoré Emile et autres contre la République de Côte d’Ivoire relative à la Commission électorale indépendante ( CEI), a estimé le gouvernement ivoirien dans un communiqué transmis mercredi à APA.« La Cour africaine est enfin parvenue à la conclusion suivant laquelle les requérants n’ont pas fait la preuve que la loi régissant la Commission électorale indépendante ( CEI) ne répondait pas aux normes prévues par les instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme auxquels l’État défendeur est partie. En conséquence, elle les en a déboutés », a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, dans ce communiqué. 

« La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a estimé que la Commission électorale indépendante ( CEI) issue de cette réforme est composée de membres indépendants et impartiaux, que cette CEI est équilibrée dans sa composition et qu’elle jouit d’une indépendante institutionnelle», a ajouté M. Touré. 

Poursuivant, le porte-voix de l’exécutif ivoirien a soutenu que dans cet arrêt, la Cour africaine a indiqué qu’elle « n’a constaté aucune violation en ce qui concerne le droit de participer librement à la direction des affaires publiques, ni en ce qui concerne la question de l’égal accès à la fonction publique du pays ». 

« La Cour africaine a déclaré que l’État de Côte d’Ivoire n’a pas violé son obligation d’exécuter l’arrêt qu’elle a rendu le 18 novembre 2016 dans le délai imparti », a également souligné M. Touré. 

Dans un arrêt relatif à l’affaire Suy Bi Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants dans un arrêt de fond.    

Selon l’arrêt, « dans l’examen au fond, la Cour a considéré que les requérants (partis politiques de l’opposition) n’ont pas établi que l’organe électoral créé par l’État défendeur est composé de membres qui ne sont ni indépendants ni impartiaux ». 

En outre, la Cour observe qu’il n’a pas été prouvé que la CEI centrale est déséquilibrée en faveur du parti au pouvoir, et qu’il est « caractérisé par une grande dépendance institutionnelle du fait de niveaux inappropriés d’autonomie administrative ou financière et qu’il n’inspire manifestement pas confiance aux acteurs politiques ». 

Sur ce fait, « l’examen du processus de réforme n’a révélé rien de tel », mentionne la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, dans un arrêt pris le 15 juillet 2020.   

Toutefois, la Cour note un « déséquilibre manifeste du nombre de présidences des Commissions électorales locales proposé par le parti au pouvoir, suite aux élections du Bureau sur la base de la loi précédente, lorsque l’organe électoral aux niveaux locaux était encore déséquilibré en faveur du Gouvernement ».

La Cour a constaté que « l’État défendeur n’a pas pleinement respecté les articles 17 de la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance (la CADEG) et 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et, par conséquent, a violé ces dispositions », souligne le texte.   

Par ce motif, la Cour a ordonné à l’État défendeur de « prendre les mesures nécessaires pour garantir que de nouvelles élections du Bureau fondées sur la nouvelle composition de l’organe électoral soient organisées aux niveaux locaux », poursuit l’arrêt. 

La Cour a constaté, par ailleurs, « l’absence d’un mécanisme garantissant que le processus de nomination des membres de l’organe électoral par les partis politiques, notamment les partis d’opposition et les OSC, soit piloté par ces entités ».  

En conséquence, la Cour a relevé que « l’État défendeur n’a pas pleinement rempli non seulement les obligations qui lui incombent de garantir la confiance du public et la transparence dans la gestion des affaires publiques ainsi que la participation effective des citoyens dans les processus démocratiques telles que prescrites par les articles 3(7), 3(8) et 13 de la CADEG ». 

Elle fait savoir que la Côte d’Ivoire n’a pas mais  accompli son obligation de veiller à ce que l’organe électoral jouisse de la confiance des acteurs et protagonistes de la vie politique, comme le prescrit l’article 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie. La Cour en a conclu que l’État défendeur a violé ces dispositions.

La Cour a pour ce faire ordonné à l’État ivoirien de « prendre les mesures nécessaires avant toute élection pour garantir que le processus de nomination des membres de l’organe électoral proposés par les partis politiques, notamment les partis d’opposition, ainsi que les OSC, soit piloté par ces entités, sur la base de critères prédéterminés, avec le pouvoir de s’organiser, de se consulter, de tenir des élections, si nécessaire et de présenter les candidats nominés appropriés ».  

La Cour a également ordonné à l’État défendeur de lui faire un rapport des mesures prises relativement aux deux mesures ci-dessus dans un délai de trois mois à compter de la date de notification du présent arrêt, et ultérieurement, tous les six mois, jusqu’à ce qu’elle considère que ces ordonnances ont été pleinement exécutées.

« Je voudrais féliciter les membres du conseil qui ont défendu notre requête devant ladite Cour », a déclaré dans un communiqué Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, opposition). 

« De son exposé, nous retenons que la Cour a jugé recevable notre requête et demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de procéder à une reprise de la réforme de la Commission Électorale Indépendante, et ce dans un délai de trois  mois », a-t-il ajouté .

« Ce résultat me réjouit et je vous prie de procéder, Monsieur le Secrétaire Exécutif en chef du parti, à l’analyse de l’arrêt rendu afin que le parti sache à quoi s’en tenir dans les prochains jours jusqu’au 31 Octobre 2020, date de l’élection présidentielle », a poursuivi M. Bédié.  

L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est fixée au 31 octobre 2020. Si l’Etat ivoirien réajuste au plus tôt les Commissions électorales indépendantes locales, le scrutin pourra se tenir dans le délai prescrit par la Constitution. 

Présidentielle ivoirienne de 2020: KKB accusé de vouloir déstabiliser le Pdci

Les membres de l’ancien bureau de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci, 2003-2013), ont accusé mercredi leur ex-président, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », de vouloir déstabiliser la formation politique, le qualifiant de « mercenaire politique ».Les ex-collaborateurs de KKB dénoncent une ambiguïté dans ses actes. Lui, qui avaient clamé que si  Henri Konan Bédié, chef du Pdci, se présentait à la convention d’investiture du  candidat du parti pour l’élection présidentielle, il s’abstiendrai, a déposé sa candidature.

Kamagaté Brahima, ancien secrétaire général de la Jpdci, de 2003 à 2013, et membre du bureau politique du Pdci, a appelé les militants du parti à « rester sourds des appels de détresse de KKB et ses vaines tentatives de déstabilisation ». 

«Nous ne nous reconnaissons pas dans la démarche de notre ancien président », a dit Mme Djenebou Diomandé, conseiller en communication de M. Bédié, avant d’ajouter que « c’est une démarche solitaire » de KKB qui n’a pas consulté ses ex-collaborateurs. 

« Cet acte ne fait ni chaud ni froid » au parti, a-t-elle martelé,  indiquant que « cette affaire de KKB, on doit tourner la page ». Car, le Pdci, engagé dans la course à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, va remporter ce scrutin. 

Tehra Sinaly, ancien vice-président du bureau de la Jpdci de KKB en 2013, a déclaré que ce dernier « est à la solde de tous les politiciens de Côte d’Ivoire », le soupçonnant de rouler pour le parti au pouvoir.  

« Comment voulez-vous qu’ un militant du Pdci qui refuse de rester dans les rangs du parti pour le choix de son candidat et qui se porte candidat indépendant et qui est financé par un cadre d’un autre parti politique, on le qualifie (…) c’est un mercenaire politique », a dit M. Sinaly. 

Dans ce contexte, les membres de l’ancien bureau de la Jpdci 2003-2013 « ne sont pas solidaires de KKB parce qu’ il s’est constitué en mercenaire politique et qu’il sache que tout ce qu’il fait, ne pourra pas entacher la victoire du Pdci »,  a affirmé M. Tehra Sinaly. 

Face à la presse, le 7 juillet 2020, KKB a soutenu ne pas être à la solde du pouvoir, mais s’est présenté à la convention d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle d’octobre 2020,  parce que son pays « n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés ». KKB a déclaré qu’il n’excluait pas d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Les médias en ligne ivoiriens invités à remplir les conditions pour exercer la qualité de publicitaire

Une délégation du Conseil supérieur de la publicité (CSP) de Côte d’Ivoire, conduite par Magloire Koné, a invité mercredi les médias en ligne ivoiriens à remplir les conditions afin d’exercer de façon régulière la profession de publicitaire.M. Koné a expliqué les formalités administratives et financières requises pour un exercice régulier de la profession de publicitaire, lors d’une séance de travail avec le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Cette  séance de travail fait notamment suite à une saisine du REPPRELCI par le Conseil supérieur de la publicité,  qui stipule avoir constaté la diffusion récurrente de messages à doses publicitaires dans les productions d’informations numériques.

Le sous-directeur de la validation des messages publicitaires et accréditations, de la vérification de la diffusion et de l’audience des supports du CSP, M. Magloire Koné et ses collaborateurs ont été en retour instruits sur le modèle  économique des médias en ligne et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. 

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, s’est félicité de cette rencontre qui marque le début d’une franche collaboration. Le CSP et le Repprelci ont convenu de se retrouver pour approfondir les réflexions en vue de relever les défis publicitaires du secteur des producteurs d’informations numériques.

Le CSP, créé le 28 mai 1979, est un organisme consultatif chargé de la gestion du secteur publicitaire en Côte d’Ivoire. Il est actuellement présidé par Maurice Agoh et dirigé par Mme Roux Ziola.

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe des acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Des journalistes instruits à Abidjan sur les droits des travailleurs du sexe

Des journalistes ont été instruits, mercredi à Abidjan, sur les droits des personnes vivant avec le VIH-SIDA et les catégories de personnes dite « hautement vulnérables» à cette maladie dont les travailleurs du sexe (TS), les homosexuels, les usagers des drogues (UD) et les jeunes filles victimes d’exploitation sexuelles (JFVES).Cet atelier dont l’objectif est de former les journalistes sur les questions d’atteintes aux droits humains, les Violences basées sur le genre ( VGB) et le dispositif légal permettant de notifier les cas, a  été organisé par «Enda  Santé», une organisation internationale en charge des programmes de santé et  ses partenaires.

 « Ce qu’on veut qu’on retienne, c’est qu’à côté de la réponse médicale que tout le monde connaît, il y a une réponse spécifique au droits de l’homme dans la lutte contre le VIH-SIDA. La loi sur le VIH en Côte d’Ivoire dit de manière sommaire qu’on doit sans discrimination promouvoir les droits des personnes victimes de VIH, d’infections sexuellement transmissibles et ceux qui appartiennent aux groupes dit vulnérables», a expliqué Alain Kra, un juriste exerçant à Enda Santé.

 Poursuivant, il a estimé que l’État de Côte d’Ivoire qui a adopté une loi spécifique sur le VIH-SIDA promulguée en juillet 2014, doit veiller au respect des droits politiques, civils et sociaux de  ces catégories de personnes déterminées comme « populations hautement vulnérables ».

 Par ailleurs, M. Kra a présenté aux journalistes ce dispositif de protection des droits des personnes vivant avec le VIH-SIDA, se félicitant que dans cette loi sur le VIH-SIDA en Côte d’Ivoire, on ne peut pas subordonner l’accès à un emploi au test de dépistage de cette maladie.

 Avant lui, Nicolas Vako, le président du réseau Union contre la co-infection VIH-Hepatites-Tuberculose ( UNICO), l’un des partenaires de ce projet, a  exhorté les uns et les autres à l’acceptation des personnes vivant avec le VIH-SIDA ainsi que les travailleurs du sexe. En retour, les journalistes ont pris plusieurs engagements dont celui de vulgariser les droits de ces catégories de personnes hautement vulnérables au VIH-SIDA.

Décès Gon Coulibaly: Ouattara exprime son «immense douleur» à un hommage du Rhdp au défunt

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a exprimé mercredi son « immense douleur » en mémoire de Amadou Gon Coulibaly, lors d’une cérémonie d’hommage du parti au Premier ministre défunt, au Palais des Sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.«Ma douleur est immense, elle est profonde », a dit M. Ouattara dans un bref discours, indiquant que la dépouille du Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait « quitter Abidjan cet après-midi  pour Korhogo (nord ivoirien), la ville qu’il adorait, qui l’enthousiasmait ».  

« Nous avons arrêté de faire le 40e jour du décès de Amadou Gon Coulibaly à Korhogo (sa ville natale) le dimanche 16 août 2020 », a annoncé M. Ouattara, avant d’ajouter « d’ici là j’aurais récupéré partiellement et il me sera possible de rendre un hommage particulier à ce grand homme d’Etat».  

Venus de divers horizons, les militants, par milliers, ont rendu un vibrant hommage au Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, président du directoire de la formation politique, en présence de Alassane Ouattara et son épouse. 

Sur une bannière portée par un portique, abritant la loge officielle, est gravé « Merci le lion, merci AGC (Amadou Gon Coulibaly). Ministres, présidents d’institutions et autorités administratives et politiques proches du pouvoir sont venus nombreux exprimer leur adieu au Premier ministre défunt. 

Les militants ont pris d’assaut le terrain du Palais des Sports de Treichville pour pleurer le lion, Gon Coulibaly, le candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Certains, arborant des casquettes et  T-shirts sur lesquels l’on pouvait lire « adieu AGC » ou « à jamais dans nos cœurs ». 

Plusieurs cadres du Rhdp se sont succédés au pupitre pour témoigner du Premier ministre défunt qui a tiré sa révérence, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres des suites d’un malaise cardiaque. Parti le 2 mai à Paris pour des soins, il est rentré dans son pays le 2 juillet 2020. 

« Nous étions prêts pour une campagne (électorale) de grande classe, mais Dieu en a décidé autrement », a déclaré le ministre-gouverneur Robert Mambé, dans un discours, laissant transparaître des émotions : « va en paix, frère, que la miséricorde de Dieu soit avec toi ». 

Anne Ouloto, ministre de la Salubrité et de l’assainissement, « ce jour (hommage du Rhdp à son président du directoire du parti) est un jour de pénitence et d’épreuve, de même que le jour de son décès ».

 Prêter sa voix à une oraison, dit-elle, est un supplice de voir que son « grand frère, le lion (comme l’on le surnomme), a cessé d’émettre son rugissement ». Pour elle, il a été bel et bien le meilleur profile désigné pour représenter le Rhdp à la présidentielle d’octobre 2020.

Kobenan Adjoumani, un transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, le Rhdp devra remporter cette élection dès le premier tour, car se sera « le plus bel hommage » que le parti puisse rendre à son illustre disparu. 

Bien que cette perte peut susciter quelques inquiétudes chez certains militants, les membres du Rhdp n’ont aucune raison de se laisser convoquer au tribunal du doute, a-t-il lancé, invitant tous les militants à garder la sérénité et à supporter le deuil sans crainte. 

« La présence du président Ouattara à la tête du Rhdp est une source de réconfort et un gage de sécurité qui donne des frissons à nos adversaires déjà agités », a-t-il rassuré, déplorant que des personnes mal intentionnées trouvent dans ce deuil l’opportunité de semer la division du Rhdp en distillant de fausses rumeurs.

« Le Rhdp ne connaîtra pas de saignée parce que nous sommes des Houphouëtistes », a-t-il poursuivi, tout en invitant les militants à retrousser les manches pour les prochaines joutes électorales. 

Le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, lui, a laissé entendre comme des pleurs, Amadou Gon Coulibaly, fils du patriarche Peleforo Gbon Coulibaly, « où es-tu, tu nous avais dit que tu es revenu prendre ta place aux côtés de Ouattara ». 

Sa disparition, brusque, a été une onde de choc pour le Rhdp, et perturbe le calendrier du parti au pouvoir, qui devra au plus vite trouver un candidat consensuel pour ces joutes électorales qui s’annoncent épiques.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a décrété un deuil national de huit jours, du 10 au 17 juillet 2020. Son « fils » politique, Gon Coulibaly, un collaborateur depuis 30 ans, quitte les siens à l’âge de 61 ans. Il devrait être inhumé vendredi à Korhogo, sa ville d’origine. 

Examens de l’enseignement technique ivoirien: début des épreuves orales et pratiques avec 17 084 candidats

Quelque 17 084 candidats dont 7891 filles répartis dans 52 centres sur l’ensemble du territoire ivoirien, ont débuté mardi les épreuves orales et pratiques des examens à grand tirage 2020 de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA,  ces épreuves ont été officiellement lancées au Lycée professionnel de Jacqueville (située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan) par Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi.

 Ce dernier a exhorté les candidats à donner « le meilleur d’eux-mêmes » pendant ces examens. Ce sont 17 084 candidats qui prennent part à ces épreuves orales et  pratiques qui s’achèveront le 17 juillet prochain. Quant aux épreuves écrites, elles sont prévues du 21 au 24 juillet prochain. 

Mardi dernier, dans le cadre de la session 2020 de ces examens de l’enseignement technique ivoirien, 16 473 candidats ont pris part aux épreuves physiques et sportives (EPS).

Sénégal : Macky Sall reçoit trois rapports « introspectifs » de l’IGE

L’Inspection générale d’Etat (IGE) du Sénégal a publié lundi trois rapports annuels épinglant la gestion d’entités publiques et vus par le président Macky Sall comme une invite « à l’introspection et à la responsabilité ».Les rapports susmentionnés que beaucoup d’observateurs demandaient déjà la publication, concernent les périodes 2016, 2017 et 2018-2019. Ce mardi, plusieurs quotidiens ont relégué le coronavirus au second plan pour titrer sur cette actualité. 

« L’IGE sort de sa quarantaine », souligne Le Quotidien là où L’AS note que « l’IGE expose les manquements de l’administration ». Ils concernent entre autres les procédures d’acquisition des marchés, la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses de l’enseignement supérieur.

Le premier rapport présente dans sa conception une triple orientation « à la fois éclectique, thématique et didactique », écrit le Vérificateur général François Collin. Il fait état des dysfonctionnements relevés par les rapports des différentes missions de contrôle, conduites par l’IGE entre avril 2015 et juillet 2016, sur diverses entités constituées de quelques administrations centrales, de plusieurs agences d’exécution, d’un certain nombre d’établissements publics de santé et des collectivités locales. 

« Ces dysfonctionnements se rapportent non seulement à la gestion administrative de ces structures, mais encore à leur gouvernance économique et financière », note l’IGE.

Pour sa part, le rapport de 2017 couvre l’intervalle de temps compris entre août 2016 et décembre 2017. Il s’articule sur l’Administration centrale et sur diverses administrations décentralisées et autres organismes publics. La gouvernance de ces différentes entités est analysée aussi bien sous l’angle de la gestion administrative que sous celui de la gestion financière.

Enfin, pour le rapport 2018-2019 qui couvre la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019, il se consacre à l’Administration centrale et aux administrations décentralisées dans leur « sens fonctionnel ou technique ».

Mais de façon ramassée, « les rapports sur l’état de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes, produits par l’IGE invitent à l’introspection et à la responsabilité, individuelle et collective, afin d’avancer résolument dans la transformation de l’action publique pour consolider un Etat performant », a twitté le chef de l’Etat Macky Sall peu après la publication des trois documents.

Il a par ailleurs magnifié « la compétence, l’expertise, la loyauté, la réserve et la culture du secret » des Inspecteurs généraux d’Etat. « Je tiens à les féliciter pour l’appropriation remarquable de ces valeurs fondamentales d’éthique et de déontologie ».

L’IGE est une institution administrative supérieure de contrôle placée sous l’autorité directe du président de la République. Il reçoit primo le rapport sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes qui est le moyen pour l’IGE de rendre compte de la gestion publique, durant une période donnée, « dans le respect du secret qui caractérise ses travaux ».

L’Alliance du G5 Sahel s’engage dans la bataille du développement

L’Alliance du G5 Sahel s’est engagée dans la bataille du développement, une décision actée au dernier sommet de Pau ( France) qui s’est tenu en janvier dernier avec la création de la « Coalition pour le Sahel», une organisation visant à œuvrer, en plus de l’action militaire, au développement de cette région, indique une note d’information transmise mardi à APA.« Le Sommet de Pau a permis d’acter les défaillances tant civiles que militaires dans la bande sahélo-saharienne dont la situation paraissait s’enliser de manière croissante. La situation militaire maintenant redressée va permettre le déploiement de la nouvelle stratégie de développement de la coalition internationale», souligne cette note. 

Selon le texte, le sommet de Pau a acté la création de la « coalition pour le Sahel », une organisation de coordination légère destinée à devenir la cheville ouvrière de la stratégie actualisée du G5 Sahel, de la France et de leurs partenaires internationaux. Cette coalition est organisée autour de quatre piliers que sont le combat, la formation militaire, la gouvernance et le développement. 

« La coalition pour le Sahel inscrit son action dans un continuum sécurité/développement sensé articuler le maintien de l’ordre et le retour en puissance des états du G5 vers la résolution à long terme de la crise», ajoute le texte. 

«La coalition pour le Sahel semble avoir appliqué des solutions réalistes et diplomatiquement consensuelles afin de se diriger vers une véritable sortie de crise. Des années seront encore nécessaires pour y parvenir mais les premiers effets devraient se ressentir d’ici début 2021, lors du prochain sommet», a fait savoir le texte. 

Le sommet de Nouakchott, tenu le 30 juin dernier a permis de donner une nouvelle impulsion au développement dans le Sahel suivant une stratégie de ciblage spatial et une priorisation des projets. Cela afin de mieux se coordonner avec les avancées militaires, précise le texte. 

l’Alliance pour le Sahel gère environ 800 projets et 12 milliards de fonds. « Elle est la personnification du quatrième pilier (développement de la coalition) et coordonne l’action des autres organismes internationaux concernés par les questions de développement dans la sous-région (Agence française de Développement, Pacte pour la sécurité et la stabilité au Sahel – P3S), etc», conclut le texte.

Présidentielle 2020: les ivoiriens invités à « faire l’économie de l’affrontement »

La grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté, a invité mardi à Abidjan, les ivoiriens à « faire l’économie de l’affrontement » lors des prochaines échéances électorales « s’inspirant de la sagesse des ancêtres» de l’ex-premier ministre ivoirien feu Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’Almamy Samory Touré.« Je saisis cette triste occasion pour dire chers ivoiriens, chers frères et sœurs, que vous soyez jeunes ou vieux, du nord ou du Sud, puisse la sagesse qui a permis aux ancêtres d’Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’almamy samory Touré, de faire l’économie de l’affrontement, nous inspirer tous», a exhorté Mme Diabaté. 

Elle s’exprimait dans une  oraison funèbre lors d’une cérémonie d’hommage national à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ancien premier ministre ivoirien en présence du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités dont son homologue sénégalais Macky Sall.

 Auparavant, Mme. Diabaté a salué la mémoire de son ancien compagnon de lutte politique qui a été un « bouclier » pour elle. 

 «Un jour de l’année 1999, des forces de l’ordre ont fait irruption au siège du Rassemblement des républicains ( RDR) pour arrêter le secrétaire général en l’occurrence ma modeste personne. Quand je m’apprêtais à me rendre, Amadou s’est interposé et a déclaré qu’avant d’arrêter Mme Dagri, il faut d’abord l’arrêter lui  le secrétaire général adjoint…Je me dis s’il a été un bouclier pour moi, qu’était-il alors pour sa mère, pour son épouse, pour ses enfants et pour sa grande famille?», s’est interrogée la grande chancelière. 

Elle a poursuivi en appelant la jeunesse ivoirienne à cultiver le goût du travail comme feu Amadou Gon Coulibaly. «  Aux jeunes de ce pays, je vais dire ceci, souvenez vous, c’est par la voie du travail et de la compétence que Amadou Gon est monté pas à pas jusqu’au sommet. Souvenez vous qu’il est mort à la tâche», a indiqué Mme Diabaté. 

L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi dernier à Abidjan à 61 ans. Ce décès est intervenu six jours seulement après son retour de Paris en France où il a subi une intervention médicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain.

Ouverture de la 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO

La 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO a débuté ses travaux ce mardi 14 juillet, a appris APA.Cette réunion, tenue en visioconférence, examinera entre autres l’état des tâches assignées aux institutions communautaires, le rapport de la situation financière de la communauté en 2020 ainsi que le projet de budget révisé des institutions communautaires, renseigne un communiqué de la Commission de la CEDEAO.

Les rapports qui seront présentés lors de la réunion, ajoute le texte, incluront également ceux de l’Auditeur général ainsi que sur le statut de la vision 2050.

« A l’issue de la rencontre de quatre jours, le Comité administratif et financier adoptera un rapport validé émanant des délibérations des participants », conclut le communiqué.

Hommage national au PM défunt Amadou Gon Coulibaly au palais de la présidence à Abidjan

Un hommage de la nation, en mémoire du Premier ministre ivoirien défunt Amadou Gon Coulibaly, a eu lieu mardi sur l’esplanade du palais de la présidence de la République, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de son homologue sénégalais Macky Sall.Dans le parterre de personnalités politiques et administratives, l’on notait la présence du président Sénégalais, Macky Sall, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, représentant le chef d’État français Emmanuel Macron, et des chefs de gouvernements africains.

Avec beaucoup d’émotions, Kandia Camara, ministre en charge de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a rendu un vibrant hommage à Amadou Gon Coulibaly, retraçant son courage et sa verve politique. 

En larmes, Mme Kandia Camara, succombe aux desseins de Dieu, déclarant « hélas, le sort en a voulu ainsi, la haute volonté de Dieu a arraché notre patron et notre candidat (à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020) à notre affection, un rappel fatidique » disposé par le divin.

Mort à la tâche, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres, Amadou Gon Coulibaly, s’était rendu le 2 mai à Paris à la suite d’un problème cardiaque. De retour le 2 juillet, il a repris trois jours après le travail. C’est le sixième jour qu’un sévère malaise l’emportera.

Plébiscité le 12 mars 2020 par son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), le Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait représenter sa formation politique à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

A cette cérémonie d’hommage, Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République, a témoigné de son abnégation à l’ouvrage du développement de la Côte d’Ivoire.  Et ce, jusqu’à son dernier souffle.

Son départ est une onde de choc pour le pays tout entier. Les différentes sensibilités politiques, à l’unisson, ont reconnu en lui un grand serviteur de l’Etat. Il était perçu comme un homme d’esprit de conquête d’où son surnom Le Lion.

Comme le lion, Amadou Gon Coulibaly rêvait d’une Côte d’Ivoire rayonnante, mais la mort a brisé cet élan, s’est révolté Patrick Achi. A sa suite, Henriette Dagri Diabaté, la Grande Chancelière, s’est pour sa part souvenu d’un homme qui ne reculait devant rien.

« Sa voix résonne encore dans mes oreilles… et pourtant on n’entendra plus le lion rugir. Il est couché sans voix. Je veux dire ma fierté d’avoir connu cet homme» , a-t-elle dit dans un une oraison funèbre, au pupitre.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara dont il était un proche collaborateur, depuis 30 ans, l’a élevé au nom du peuple ivoirien à la dignité de Grand-croix de l’ordre national, la plus grande distinction de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Un défilé des troupes des forces armées a eu lieu, sur l’esplanade du palais de la présidence, en hommage à M. Gon Coulibaly, en présence des siens parmi lesquels l’on comptait sa mère biologique Hadja Fatoumata Gon Coulibaly et son épouse Assétou Gon Coulibaly.

Dauphin désigné du parti au pouvoir, le Rhdp, son décès donne à rebattre les cartes au sein de la coalition au pouvoir en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dont la période de dépôt des dossiers de candidatures s’étend sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020. 

Un deuil national a été décrété par le chef de l’Etat Alassane Ouattara sur la période du 10 au 17 juillet 2020. Mercredi, son parti, le Rhdp lui rend hommage, avant le transfèrement de sa dépouille à Korhogo (nord), sa ville d’origine, où il sera inhumé vendredi. Il part à l’âge de 61 ans. 

The Africa Road Builders: le président égyptien remporte le Trophée Babacar N’Diaye 2020

Le président égyptien Abdel Fattah a été désigné vainqueur de l’édition 2020 du Super Prix Grand Bâtisseur-Trophée Babacar N’Diaye, à l’issue d’une réunion annuelle du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines, tenue le 26 juin 2020 à Nairobi, au Kenya, a annoncé, lundi, le Commissariat général de l’événement.Au terme des délibérations, Abdel Fattah al-Sissi, président de la République Arabe d’Egypte, a été désigné à l’unanimité des membres, Super Prix Africain des Constructeurs Routiers – Trophée Babacar Ndiaye 2020.  

Le président égyptien a été retenu pour son leadership personnel et pour la réalisation de plusieurs travaux achevés qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Le comité s’est félicité du projet de la station de métro Héliopolis au Caire 2.

Le Comité de sélection s’est également félicité du projet de pont suspendu sur le Nil, au Caire, ainsi que le projet d’extension du port de Damiette et de réhabilitation de la ligne ferroviaire Tanta- Mansourah – Damiette.

Tous ces projets, achevés ou en cours de finalisation, ont eu un impact positif sur l’ensemble de plusieurs millions de personnes, facilitant la mobilité des biens et des personnes et créant des opportunités commerciales et d’emplois tangibles.  

Le trophée Babacar N’Diaye devrait être remis le 25 août 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), lors de la Conférence Finale avec le président de la BAD, le Dr Akinwumi Adesina, en tant que parrain de l’événement.  

Le prix vise à amener tous les États africains à améliorer la qualité des routes et des transports, et par ailleurs la qualité de vie des populations sur le continent africain.   

La réunion annuelle de nomination du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines – Trophée Babacar Ndiaye s’est tenue le 26 juin 2020 par visioconférence. La réunion a été suivie par des représentants de plusieurs médias de toutes les sous-régions de l’Afrique.   

Le Comité de sélection a travaillé sur la base du rapport fait par le réseau Médias pour les Infrastructures et la Finance en Afrique (MIFA), et pris en compte les récents rapports publics des institutions et organisations internationales en matière de route et de transports en Afrique.

Le thème central des travaux était: « Routes et transports pour améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Le comité de sélection encourage tous les États à réaliser en temps utile des projets concrets pour atteindre ces objectifs.  

L’Édition 2019 du Trophée Babacar N’Diaye a été remportée par Adama Barrow, président de la République de Gambie. Il a accepté cette distinction portant le nom du Dr Babacar Ndiaye, ancien président de la BAD, qui a inspiré cet événement.  

Duncan remercie Ouattara pour avoir finalement accepté sa démission

Daniel Kablan Duncan a remercié lundi le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara pour avoir « voulu finalement accepter » sa démission, en qualité de vice-président de la République, après des rencontres et sa « deuxième lettre de démission » présentée le 27 février 2020.M. Duncan, un proche collaborateur de M. Ouattara depuis une trentaine d’années, a remercié le président de la République pour « avoir bien voulu finalement accepter », après plusieurs rencontres, sa deuxième lettre de démission qu’il lui a  présentée le 27 février 2020, dans un communiqué.

Cette acceptation, selon le communiqué, s’est traduite par sa lettre datée du 8 juillet 2020 et remise dans la soirée de ladite date. Elle montre que M. Ouattara a accédé à ce départ, le jour du décès du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, après un Conseil des ministres.

« Je voudrais lui exprimer ma profonde gratitude de l’opportunité qu’il a bien voulu m’offrir de travailler, notamment à deux reprises, à ses côtés pour servir notre pays », a déclaré le vice-président démissionnaire.

M. Duncan est un transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir. Il a rejoint le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, présidée par M. Ouattara. Il a ensuite créé le mouvement « Pdci-Renaissance ».

Selon M. Duncan la création de Pdci-Renaissance vise à « servir de courroie de transmission, de liant entre tous les citoyens et notamment entre ceux qui partagent les valeurs de dialogue, d’union, de justice et de progrès du Père fondateur de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny ». 

La naissance officielle du Rhdp a eu lieu le 26 janvier 2019 à l’issue d’un congrès constitutif tenu au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence de Alassane Ouattara, président de l’organisation politique. Il y a plus de six mois M. Duncan a déposé sa démission. 

De 2011 à 2020, M. Duncan a été nommé successivement en qualité de ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, puis Premier ministre, chargé de l’Économie et des finances (novembre 2012 à décembre 2016) et vice-président de la République de janvier 2017 à juillet 2020.

Lorsque M. Ouattara avait été nommé Premier ministre par Félix Houphouët-Boigny, il a appelé M. Duncan à ses côtés, le nommant ministre de l’Économie et des finances, et ensuite comme ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des finances, du plan, du développement et du Commerce. 

Création d’une «Zone opérationnelle» au Nord de la Côte d’Ivoire pour lutter contre le terrorisme

Le gouvernement ivoirien a annoncé lundi au terme d’un Conseil des ministres extraordinaire, la création d’une «zone opérationnelle» au Nord de la Côte d’Ivoire pour renforcer les capacités des troupes déployées aux frontières et lutter contre le terrorisme.« Cette Zone opérationnelle Nord permettra de passer de la phase de surveillance des frontières à une posture défensive avec une forte capacité de réversibilité en mission offensive en vue d’empêcher toute infiltration de ces groupes armés sur le territoire national», a expliqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien dans un communiqué transmis à APA à l’issue de cette réunion.

Poursuivant, il a fait savoir que la «zone opérationnelle Nord» aura ainsi plusieurs objectifs.

Elle permettra entre autres de, renforcer les capacités opérationnelles des troupes déployées dans le cadre de l’opération « Frontières étanches », particulièrement dans la partie Nord de la Côte d’Ivoire,  de disposer d’un commandement unique pour les opérations militaires et pour toutes les activités relevant de la défense opérationnelle du territoire en vue d’une meilleure coordination entre l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité en service dans la zone concernée et d’organiser la défense civile en matière de lutte contre le terrorisme, et d’en assurer la coordination avec les opérations militaires.

 La création de cette zone opérationnelle intervient un mois après l’attaque terroriste contre une position des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à Kafolo dans le Nord-Est du pays  le 11 juin dernier qui a causé la mort de 14 soldats ivoiriens et 05 blessés. Les autorités ivoiriennes ont annoncé l’arrestation de plusieurs terroristes impliqués dans cette attaque dont le burkinabé Ali Sidibé dit Sofiane, le «coordonnateur» de l’attaque.

Côte d’Ivoire: démission du vice-président Daniel Kablan Duncan

Daniel Kablan Duncan a démissionné du poste de vice-président de la République de Côte d’Ivoire pour des raisons de «convenance personnelle », une décision acceptée par le président Alassane Ouattara après plusieurs entretiens dont le dernier a eu lieu le 07 juillet dernier, a appris APA lundi de source officielle.« Le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan a remis au président de la République Alassane Ouattara sa démission du poste de vice-président de la République pour des raisons de convenance personnelle par une correspondance en date du 27 février 2020», a annoncé Patrick Achi, le ministre secrétaire général de la présidence dans un communiqué.

« Après plusieurs entretiens dont le dernier a eu lieu le mardi 07 juillet 2020, le président de la République a pris acte de cette démission et a procédé le mercredi 08 juillet 2020 à la signature d’un décret mettant fin aux fonctions de M.  Daniel Kablan Duncan en qualité de vice-président de la République conformément à la constitution », a précisé M. Achi.

« Le président de la République voudrait rendre hommage à un grand serviteur de l’État, un homme de devoir et d’engagement. Le chef de l’État félicite M. Daniel Kablan Duncan pour son importante contribution à ses côtés et au service de la nation », a conclu le secrétaire général de la présidence de la République.

 Le 10 janvier 2017, Daniel Kablan Duncan a été nommé vice-président de la République par le chef de l’État Alassane Ouattara.  Auparavant il avait occupé les postes de ministre des Affaires Etrangères et de premier ministre.