L’hommage à Gon et de présumés malaises entre Ouattara-Duncan dominent les journaux ivoiriens

L’hommage au Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet 2020, et de présumés malaises entre Alassane Ouattara et son vice-président Kablan Duncan dominent les journaux ivoiriens parus ce lundi 13 juillet 2020.Le journal Le Sursaut barre à sa Une « les 3 gros péchés de Kablan Duncan » au Rhdp, pourquoi sa mise à l’écart était prévisible. Dans des écrits des publications en ligne l’on peut lire que M. Duncan a déposé sa lettre de démission au président Ouattara qui voulait le décharger de ses fonctions. Et ce, avant la mort de Gon Coulibaly.   

Le Matin, un journal proche du pouvoir souligne à sa Une « la candidature de Gon dérangeait qui ? ». Il relève que « Dominique Ouattara pleure un fidèle parmi les fidèles ». Quant à Hamed Bakayoko,  ministre de la Défense, il console la mère de Gon Coulibaly en ces termes « nous avons perdu quelqu’un de grand (…) tu peux être fière de ton fils ». 

Soir Info, un journal indépendant évoque des bisbilles au sommet de l’Etat et affiche à sa Une « révélations exclusives sur des malentendus entre Ouattara et Duncan ». Il relève que le déplacement du vice-président au domicile de la famille du défunt n’a pas eu lieu deux fois. 

En outre, le nom du vice-président de la République de Côte d’Ivoire,  Daniel Kablan Du va, a été « ignoré dans l’hommage au Premier ministre défunt », Amadou Gon Coulibaly, décédé mercredi des suites d’un malaise cardiaque après un Conseil des ministres. 

Le Nouveau Réveil, journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, opposition ) met à sa Une « avant l’inhumation du PM Gon : cacophonie au sommet de l’Etat ». Le quotidien note que Mme Bédié, l’épouse du président du Pdci, apporte son réconfort à la famille Gon.

Le Nouveau Courrier, un journal pro-Gbagbo note que « le torchon brûle entre Ouattara et Duncan ». Quant au quotidien Le Temps, un journal pro-Gbagbo, lui, signale un « sale temps pour les Judas du Pdci ». 

Pour le journal Le Temps « l’humiliation continue pour Duncan » au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir). Citant des journalistes français le quotidien assène que « Gon a forcé le destin ». 

Après avoir renoncé à un troisième mandat, Alassane Ouattara ne doit pas se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mentionne toujours le Temps, soutenant qu’il doit « respecter sa parole donnée » de ne pas se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020. 

Le Rhdp, par la voix de son directeur exécutif Adama Bictogo, avait évoqué à la suite du décès de Gon Coulibaly qu’une candidature de Alassane Ouattara n’était pas à exclure. Toutefois, la décision finale lui revient. 

L’Expression, un journal proche du pouvoir, indique que Patrick Achi, pressenti au poste de Premier ministre, dément sa nomination comme chef du gouvernement en remplacement d’Amadou Gon Coulibaly. Le quotidien annonce que 372 chefs Akan sont en route pour Korhogo, la ville d’origine du Premier ministre défunt, en vue de ses obsèques. 

Litige foncier, justice, politique et coronavirus à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce lundi à APA, traitent de divers sujets en accordant la part belle aux litiges fonciers qui défraient la chronique depuis quelques semaines.« Le labyrinthe des litiges », barre à sa Une le quotidien EnQuête avant de souligner qu’« A l’image de la régulation des relations entre l’Etat et les grandes familles confrériques, la réglementation définitive sur les questions foncières est une patate chaude que les différents régimes en place, depuis les indépendances, se sont refilés à la moindre difficulté pouvant menacer leur pouvoir ».

Le journal qui consacre tout un dossier à cette problématique fait remarquer que « Partout sur le territoire national, des terres sont en train d’être soustraites du domaine national en vue de leur immatriculation, d’abord au nom de l’Etat, ensuite au bénéfice de particuliers, nationaux comme étrangers ».

Cela pousse l’ancien conseiller du président Abdou Diouf (1981-2000) à sonner « l’alerte » dans les colonnes du même quotidien. Ce dernier donne ensuite la parole au Chargé de programme gouvernance foncière à l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev Africa) qui déclare : « (…) si l’on veut réduire les conflits fonciers, il faut réinventer la gouvernance foncière à l’échelle locale ».

Sous le titre « Polémique à terre », Le Quotiden revient sur l’incident survenu hier à Ndingler dans le domaine foncier opposant l’homme d’affaires Babacar Ngom et les populations de ladite localité, et informe qu’un « vigile de la Sedima (entreprise de Babacar Ngom) a menacé des députés avec son arme ».

« Après la marche des populations de Djilakh, ces parlementaires étaient venus s’enquérir de la situation qui prévaut dans ce village, mais aussi évaluer le problème foncier qui alimente les débats ces derniers jours et qui oppose Babacar Ngom aux villages de Djilakh et de Ndingler », rapporte Le Quotidien.

WalfQuotidien s’attarde de son côté sur ce qu’il convient d’appeler le énième « bras de fer sur le littoral » et écrit : « Face à la menace d’être déguerpis de leur espace de création sur la Corniche Ouest, des artisans et artistes font appel aux autorités ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la sortie du président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Souleymane Teliko, sur le déroulé du procès de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Et c’est le journal L’AS qui relaie à sa page 7 les propos du magistrat selon lesquels « (…) sur le procès de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall il y a eu bel et bien une violation de la présomption d’innocence et des droits de la défense ».

« Ça ne changera rien du verdict, mais cette sortie du président de l’Union des magistrats sénégalais est un baume au cœur pour Khalifa Sall et ses partisans », note Le Quotidien.

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour au nouveau « corona-plan » du Sénégal qui dit que l’« hospitalisation (est désormais) réservée aux plus de 60 ans » et que le nombre de tests sera réduit.

En économie, le quotidien national Le Soleil revient sur la surliquidité bancaire et la faiblesse du financement de l’économie en donnant « les raisons d’un paradoxe ».

Le quotidien spécialisé Stades met le focus sur la fin imminente des championnats européens et arbore cette Une : « Real, gagner ce lundi pour être sacré jeudi ».

Le même journal revient par ailleurs sur les fortunes diverses des Lions en Angleterre et informe que « Sadio (a été) accroché à Anfield (mais que) Ismaïla Sarr respire ».

Côte d’Ivoire: la 3è opération d’identification et de recensement des médias en ligne s’achève mercredi

La troisième opération d’identification et de recensement des médias en ligne de Côte d’Ivoire s’achève le mercredi 15 juillet prochain, a appris APA, dimanche, auprès du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), l’initiateur de cette opération.Initialement prévue pour prendre fin le 06 juillet dernier, cette troisième édition de l’opération d’identification et de recensement des sites web d’information  et des acteurs de la presse numérique du pays a été prorogée jusqu’au 15 juillet 2020, en raison de l’engouement de plus en plus croissant constaté autour de cette opération, explique le REPPRELCI dans une note d’information.

Cette troisième édition qui a démarré le 22 juin 2020, permettra de mettre à jour les données statistiques sur le secteur des médias numériques en Côte d’Ivoire issues de la deuxième édition qui remonte à 2016, mais également d’aller vers la labellisation des sites web, un projet cher au REPPRELCI. 

Les promoteurs de journaux en ligne, de radio en ligne et de télévision en ligne sont invités à se rendre sur le site www.repprelci.ci pour se faire identifier et recenser gratuitement.

Cette opération bénéficie de  l’appui institutionnel du ministère de la Communication et des médias, du ministère de l’Economie numérique et de la poste.

Le REPPRELCI bénéficie également pour cette activité, de l’accompagnement institutionnel de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), du Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP) et de l’UNESCO Bureau d’Abidjan.

En outre, le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sont partenaires. 

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Mali : le président IBK dissout la Cour Constitutionnelle

Le chef de l’Etat malien lâche du lest en accédant à l’une des principales revendications du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP).Pour la seconde fois en une semaine et la quatrième en un mois, le président malien s’est adressé, ce samedi soir, à son peuple. Au lendemain de heurts dans la capitale, Ibrahim Boubacar Keïta qui dit craindre pour la vie des membres restants de la Cour constitutionnelle, a décidé non sans en mesurer la gravité, d’abroger les décrets de (leurs) nominations et d’aller vers la mise en œuvre des recommandations de la mission de la Cedeao ».

Dans un discours d’un peu moins de dix minutes retransmis par l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM, public), IBK a expliqué que cette décision « va conduire, dès la semaine prochaine, à demander aux autorités compétentes la désignation de membres pour que rapidement une Cour constitutionnelle reconstituée aide à trouver des solutions aux contentieux issus des élections législatives ».

Le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), dont l’une des figures est l’imam Mahmoud Dicko, exerce une pression terrible sur le gouvernement. Ce collectif, rassemblant la société civile, des religieux et des opposants politiques, exige entre autres la dissolution du parlement, la formation d’un gouvernement de transition et le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle.

Jusque-là pacifique, le gigantesque rassemblement que tient le M5-RFP à la Place de l’Indépendance de Bamako, a débouché hier vendredi sur des violences entre manifestants et forces de l’ordre.

« Nous avons tous suivi et déploré ce qui s’est passé dans notre pays, en particulier dans la capitale. Des actes de vandalisme à nul autre pareil, le saccage de l’Assemblée nationale, l’occupation de l’ORTM, le pillage des biens d’honnêtes citoyens, des voitures incendiées. Et plus grave, dans des circonstances qui seront élucidées par une enquête, des pertes en vies humaines, des blessés », relate le chef de l’Etat malien.

A en croire Ibrahim Boubacar Keïta, « tout le monde conviendra, que cette fois-ci, les limites du tolérable auront été atteintes et dépassées. Des faits d’une extrême gravité ont été posés. (Ils) méritent un examen et assurément des sanctions judiciaires appropriées ».

Partant de là, il a tenu à rappeler que la démocratie et la cultre de son pays rejettent « l’excès pour lui préférer la tolérance, l’amour, l’écoute et le partage ». Par conséquent, IBK a invité les uns et les autres à « accepter de se parler et se donner la chance de se comprendre ». Parce que le président de la République est convaincu que « le Mali peut encore parler au Mali, que le Mali doit toujours parler au Mali (et) le Mali peut accepter pour le Mali ».

En tout cas, M. Keïta a promis de continuer « le dialogue avec toutes les forces vives de la nation pour la mise en place d’une équipe gouvernementale consensuelle, composée de cadres républicains et patriotes, et non de casseurs et de démolisseurs du pays. Le Mali mérite mieux que ça ». 

Enfin, réagissant aux rumeurs de décès de Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition malienne, Ibrahim Boubacar Keïta a mis en garde contre « les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux et ne tiennent même pas compte de ce qu’elles peuvent causer à une famille dans la peine ».

Le président malien se veut clair : « Je veux dire qu’il n’en est rien. Soumaïla (Cissé) est sain et sauf et il sera de retour parmi nous ». Le 25 mars dernier, alors qu’il se rendait à Koumaira, dans la région de Tomboctou (centre), le leader de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a été kidnappé par des hommes armés. Son garde du corps a été tué lors de cette prise d’otages.

Burkina Faso: Roch Kaboré investi par son parti candidat à la présidentielle de novembre

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été investi samedi par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), son parti pour briguer un deuxième mandate à l’occasion de l’élection présidentielle prévue en novembre prochain.M. Kaboré, 63 ans, a été investi lors d’un congrès extraordinaire du MPP présidé par son président, Simon Compaoré.

 «Le congrès extraordinaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) investit solennellement le camarade Roch Marc Christian Kaboré comme son candidat à l’élection présidentielle », a déclaré M. Compaoré.

Pour cette présidentielle de novembre prochain, Roch Marc Christian Kaboré, devra affronter plusieurs candidats. Il s’agit notamment de l’ex-Premier ministre Désiré Kadré Ouédraogo, d’Eddie Komboïgo, du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, le parti de Blaise Compaoré) et du chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré. Le président Roch Marc Christian Kaboré, a été élu en 2015 avec 53,49% des voix.

Mali : des manifestants s’en prennent à des symboles de l’État

La troisième manifestation du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) de ce vendredi a conduit au saccage d’édifices publics dans la capitale malienne.Ibrahim Boubacar Keïta a du pain sur la planche. Et pour cause, des milliers de Maliens ont encore battu le pavé pour exiger sa démission.

Contrairement aux deux précédents rassemblements organisés à la Place de l’Indépendance de Bamako, il y a eu aujourd’hui des échauffourées.

Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Selon l’Agence France Presse (AFP), il y aurait au moins un mort et une vingtaine de blessés.

L’Assemblée nationale a été vandalisée et la cour de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) envahie par une foule en furie. La chaîne publique a dû interrompre momentanément ces programmes.

Cette action coordonnée s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des « dix commandements de la désobéissance civile ». En clair, il s’agit pour ces citoyens de paralyser le pays pour pousser le président IBK à jeter l’éponge.

Sur Twitter, ce dernier a déploré la tournure des évènements : « C’est le coeur serré que je m’adresse à vous en ce moment pour regretter les scènes de violence et de saccage ainsi que les tentatives d’occupation de nos institutions et services stratégiques ».

Le chef de l’État malien a indiqué, dans ce réseau social, qu’« à ce stade, le bilan et les circonstances exactes des pertes humaines et matérielles reste à établir. Une enquête est diligentée à cette fin ».

Malgré la défiance dont il fait l’objet, Ibrahim Boubacar Keïta joue toujours la carte de l’apaisement en renouvelant « (sa) volonté de poursuivre le dialogue et (en réitérant sa) disposition à prendre toutes les mesures qui sont en (son) pouvoir ».

Outre le départ immédiat d’IBK, le M5-RFP regroupant la société civile, des religieux et des opposants politiques, réclame la dissolution du parlement, la formation d’un gouvernement de transition et le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle.

Amadou Gon était un « leader exemplaire et méritait d’aller bien» ( Akinwumi Adesina)

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui est décédé mercredi dernier à Abidjan, était un « leader exemplaire et méritait d’aller bien», a estimé Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement ( BAD) qualifiant son décès de « tragédie».« Amadou Gon était un leader exemplaire. Il était mon ami. Amadou Gon méritait d’aller bien. Il était un partisan si acharné des programmes visant à accélérer le  développement de son pays. Il portait la vision du Président et du gouvernement avec enthousiasme dans chaque réunion, chaque discussion», a témoigné M. Adesina dans un communiqué d’hommage en la mémoire de feu Amadou Gon Coulibaly transmis vendredi à APA. 

« J’étais impressionné de voir à quel point ce fonctionnaire humble et sérieux plaçait toujours le développement de son pays en premier», a poursuivi le président de la BAD, saluant la mémoire d’un homme « humble, désintéressé et fidèle ». Selon M. Adesina, l’illustre disparu était un homme qui parlait peu et dont « chaque mot était affûté pour un impact maximum». 

Il parlait toujours avec son cœur. Et il avait un cœur d’or, a-t-il ajouté exprimant ses « sincères condoléances » à la famille de M. Coulibaly et au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara. « M. le Président, vous avez perdu votre allié et confident le plus proche, qui vous a servi fidèlement, vous et sa nation, jusqu’à son dernier souffle, en œuvrant pour le bien de la Côte d’Ivoire. Que Dieu vous réconforte, vous, le gouvernement et le bon peuple de Côte d’Ivoire», a dit M. Adesina au numéro un ivoirien. 

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans moins d’une semaine après son retour de Paris où il avait séjourné pendant deux mois pour un «contrôle médical ». Selon le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), sa famille politique, ses obsèques s’ouvrent officiellement la semaine prochaine.

Allemagne : Descente de la police chez de présumés tueurs de Jammeh

Des enquêteurs en Allemagne ont arrêté et mis en détention sept hommes qui ont avoué avoir été des hommes de main de l’ancien président gambien Yahya Jammeh, en relation avec des violations flagrantes des droits de l’homme sur une période de 22 ans, a rapporté APA jeudi, citant le site d’investigation allemand Tagesschau.Selon ce site Internet allemand, le Procureur général mène une enquête sur certains des demandeurs d’asile au passé louche en Gambie.

En tant que militaires, les suspects dont les noms sont tenus secrets, auraient été impliqués dans des actes de torture, de mauvais traitements et de meurtre d’opposants à Jammeh qui vit maintenant en exil en Guinée équatoriale.

Le personnel de l’Office fédéral allemand de la police criminelle (BKA) et de l’Office national de la police criminelle (LKA) du Bade-Wurtemberg ont fait une descente au domicile des sept suspects gambiens.

Des détails ont émergé des enquêtes préliminaires suggérant que les demandeurs d’asile avaient déclaré lors d’une audition à l’Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) qu’ils faisaient partie d’un tristement célèbre escadron au sein de l’armée gambienne qui avait torturé des opposants politiques à l’ancien gouvernement.

Depuis l’année dernière, une Commission vérité en Gambie a entendu plus de 200 témoins qui ont incriminé Jammeh et certains membres de son gouvernement pour des violations des droits de l’homme qui auraient été commises entre 1994 lors de son arrivée au pouvoir lors d’un coup d’État militaire et 2017, date de sa défaite à l’élection présidentielle.

Nigeria: le président Buhari attristé par le décès du Pm ivoirien

Le président Muhammadu Buhari du Nigeria a appris avec beaucoup de regret la mort du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.Dans une déclaration de son Assistant spécial principal pour les médias et la communication, Garba Shehu, le président a compati avec le président Alassane Ouattara, ainsi qu’avec le gouvernement et le peuple de Côte d’Ivoire suite au décès du Pm Coulibaly.

Dans son message de condoléances, le président Buhari a déclaré que le Premier ministre, mort dans l’exercice de ses fonctions a laissé un vide non seulement en Côte d’Ivoire, mais aussi dans la sous-région ouest-africaine, qui l’avait considéré comme un leader émergent pour les temps nouveaux.

« Son leadership, son sens politique et son sens des affaires, au service du président Ouattara, incarnent la réussite de l’économie et le retour de la paix et de la stabilité après les crises que la Côte d’Ivoire a traversées. Que Dieu bénisse son âme et unifie davantage le pays et son peuple », a déclaré le président Buhari.

Coulibaly, candidat à l’élection présidentielle ivoirienne prévue pour octobre, est décédé mercredi ddernier à l’âge de 61 ans. Il est décédé quelques jours seulement après son retour de France, où il avait passé deux mois pour des soins médicaux.  

La politique et le foncier en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce vendredi à APA, traitent de l’actualité politique et du foncier avec le bras de fer qui oppose l’homme d’affaires Babacar Ngom aux habitants de Ndengueler, un village situé dans le département de Mbour. »Assemblée nationale: soupçons de magouille pour éjecter Cissé Lô (exclu de l’Alliance pour la République après des audios insultants contre ses camarades de parti) », titre Walf Quotidien qui, à propos des élections locales et législatives, informe qu’on s’achemine « vers le couplage des scrutins ».

Pour mettre fin au différend Cissé Lô-Yakham Mbaye, Le Quotidien informe que le ministre d’État, Marième Badiane mène la médiation.

« Cumul de fonctions de président de conseil départemental et de ministre-Moussa Baldé dans l’illégalité continue », titre L’As.

Les Échos parle des décrets instituant l’honorariat pour les anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et informe que « la Cour suprême déboute Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye et le crd ». Selon le journal, la première requête est déclarée « sans objet » et la seconde « irrecevable ».

« Décrets sur l’honorariat: La Cour suprême déboute Abdoul Mbaye et cie », renchérit Le Quotidien.

Ce journal revient également sur l’affaire des gazelles Oryx impliquant le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. « Transfert des gazelles Oryx (dans sa ferme privée): Karim Sall sans réserve », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le ministre affirme: « Je suis droit dans mes bottes ».

Il poursuit dans Vox Populi: « Je n’ai rien à me reprocher, je suis droit dans mes bottes ». Parlant de la sécurité publique, Vox Populi titre: « Plus de 2600 personnes interpelées en juin. Six meurtres en un mois, tous élucidés par la police ».

Pendant ce temps, EnQuête revient sur la prise de parole de Babacar Ngom, patron de Sedima Group, sur le litige foncier qui l’oppose aux populations de Ndengueler. « Les vérités de Babacar Ngom », titre le journal qui relaie les propos de l’homme d’affaires: « je vais continuer d’y aller car, ces terres m’appartiennent. Je leur avais donné ces 2 millions sur conseil de Khadim Samb. Si ce projet aboutit, d’ici à 2021, nous voulons investir 2 à 3 milliards ». 

« Affaire des terres spoliées: Babacar Ngom rétablit la vérité », ajoute Le Témoin, mais Source A parle de « terres de chaos » à Ndengueler.

Présidentielle ivoirienne : le RHDP n’exclut pas une candidature de Ouattara évoquant un cas de «force majeure»

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti présidentiel ivoirien n’exclut pas une éventuelle candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre prochain évoquant un « cas de force majeure» après le décès du premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné candidat de cette formation politique.L’information a été donnée jeudi par Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP à l’issue d’une réunion extraordinaire de ce parti relative au décès du chef du gouvernement ivoirien. 

« La  situation est une cause de décès. Comme dans tous les événements,  c’est un cas de force majeure et là,  c’est clair que nous devons revisiter l’analyse qu’il avait faite à l’époque ( parlant de Alassane Ouattara) et en tant que parti, nous lui ferons part de la position du parti. Le parti se fera fort de faire son analyse et si l’option c’est que ce soit lui ( Alassane Ouattara) ou que ce soit un autre, le parti se fera fort de le lui traduire…tout est possible y compris la candidature de Ouattara »,  a expliqué M. Bictogo à la presse.

 Poursuivant, Bictogo a annoncé un Conseil politique de son parti, « dans les jours à venir »  pour désigner un  nouveau candidat du RHDP pour le scrutin présidentiel. 

« Il  y a eu un événement majeur.  Le parti va se réunir et  va analyser car le contexte,  il est nouveau, mais l’enjeu demeure le même. Jusqu’au 1er septembre prochain, il y a beaucoup de temps pour déposer une candidature. Quel est le le candidat qui sied au contexte nouveau qui s’impose à nous? C’est ce que nous allons analyser», a-t-il fait savoir. 

Toutefois, M. Bictogo a assuré que le futur candidat du RHDP pour la présidentielle sera un « choix de rassemblement. Nous irons jusqu’au bout et nous allons gagner cette présidentielle », a-t-il soutenu. 

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné candidat du RHDP pour la prochaine élection présidentielle, est décédé mercredi à Abidjan quelques jours après son retour de Paris où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur.

 Il y a quelques mois, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé officiellement son intention de ne pas briguer un troisième mandat et de transférer le pouvoir à une nouvelle génération. Une décision historique qui a été unanimement saluée par l’ensemble de la  classe politique ivoirienne et même au-delà.

Présidentielle ivoirienne : la mort de Gon Coulibaly chamboule l’agenda politiqueI

À trois mois de l’élection présidentielle, la disparition du candidat de la coalition au pouvoir rebat les cartes d’un scrutin à l’issue incertaine.Désormais, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir) doit trouver un nouveau candidat capable de le mener à la victoire au soir du 31 octobre 2020.

La mort inattendue du « bras droit » d’Alassane Ouattara (Ado) bouleverse, à bien des égards, les plans de sa famille politique où sa candidature ne faisait pas l’unanimité.

Frustrés, Albert Toikeusse Mabri et Marcel Amon Tanoh, avaient ouvertement émis des réserves quant à la capacité d’Amadou Gon Coulibaly à faire triompher la mouvance présidentielle.

Au-delà de ces deux anciens ministres, qui ont pris leurs distances depuis, d’autres personnalités de la formation politique de Ouattara, comme Hamed Bakayoko, sont pressenties pour succéder à Gon Coulibaly.

De l’avis de plusieurs observateurs de la scène politique ivoirienne, le ministre de la Défense, considéré comme l’un des fidèles d’Ado, pourrait se démarquer.

Du côté de l’opposition, le plan de guerre est maintenant suspendu à l’annonce du nouveau candidat du RHDP. D’autant plus qu’un retour aux affaires du président sortant n’est pas écarté pour le moment.

Les partis de l’opposition ivoirienne, dont le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), avaient peaufiné des stratégies pour mettre fin au régime de Ouattara. Avec cette nouvelle donne, leur capacité de résistance sera évaluée à l’aune de la riposte apportée à la mouvance présidentielle, quel que soit le candidat désigné.

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est décédé hier mercredi à Abidjan à l’âge de 61 ans. Six jours seulement après son retour de Paris (France) où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur.

Ingénieur des travaux publics de formation, Gon Coulibaly a été pendant de longues années ministre de l’Agriculture, puis Secrétaire général de la présidence avant d’être nommé à la primature en 2017.

Il a été de tous les combats politiques d’Alassane Ouattara, son mentor avec qui il a travaillé durant une trentaine d’années.

Amadou Gon Coulibaly, un destin présidentiel contrarié

Jusqu’ici Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly s’était tracé une voie royale pour assurer la succession du président sortant, Alassane Dramane Ouattara mais la mort a fait s’écrouler son projet.Le décès d’Amadou Gon Coulibaly à 61 ans, survenu ce mercredi 8 juillet 2020 après un malaise en Conseil des ministres, est un coup dur pour le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir) à la veille de la Présidentielle du 31 octobre prochain.

Ce proche du chef de l’État ivoirien, jusqu’ici son Premier ministre, a été choisi par Alassane Dramane Ouattara (Ado) comme son dauphin. Une décision qui a fait grincer bien des dents, mais le défunt avait maintenu le cap contre vents et marées.

Evacué à Paris (France), le 2 mai 2020, pour des problèmes cardiaques, Gon Coulibaly est rentré le 2 juillet dernier. Et c’est Ouattara lui-même, et son épouse qui l’ont accueilli à l’aéroport d’Abidjan après deux mois d’absence.

Malgré sa convalescence, le Premier ministre, déjà transplanté du coeur en 2012, a repris du service trois jours plus tard afin de prouver à ses pourfendeurs qu’il est toujours à la barre.

Ado a perdu un « jeune frère » et un « fils » qui était à ses côtés durant une trentaine d’années. Diplômé du Centre des hautes études de la construction de Paris, Gon Coulibaly que l’on surnommait « le Lion » pour son tempérament, a débuté sa carrière politique comme conseiller technique de Ouattara, alors Premier ministre, de 1990 à 1993.

Arrière-petit-fils de Péléforo Gon Coulibaly, mythique chef des Sénoufo (ethnie de l’extrême nord ivoirien), Amadou a été éduqué dans un cercle familial influent. Cet ingénieur de formation a su se distinguer partout où il est passé.

Entré aux « Grands Travaux » que dirigeait Antoine Césaréo, il fait montre de perspicacité et gravit toutes les marches jusqu’à en devenir le numéro deux.

Quand Alassane Dramane Ouattara, banquier à la riche carrière alors directeur du département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI), est appelé en 1990 par feu Félix Houphouët-Boigny pour redresser l’économie du pays, il confie à Amadou Gon Coulibaly des dossiers importants. Leur destin venait de se lier à jamais.

Après le décès en 1993 du premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, Gon Coulibaly gravit les échelons au sein du Rassemblement des Républicains (RDR) le parti créé en 1994 par des proches d’Ado pour en devenir le Secrétaire Général délégué. En 1999, Alassane Dramane Ouattara prend officiellement les rênes de ce parti politique.

Amadou se lance dans les joutes électorales et parvient à être élu député en 1995. Opposé à Henri Konan Bédié qui a succédé à Houphouët Boigny, Gon Coulibaly est emprisonné à la fin de cette décennie avec d’autres leaders du RDR, dont Henriette Dagry Diabaté, actuellement Grande chancelière. Leur tort : avoir participé à des manifestations interdites par le gouvernement.Il recouvre la liberté à la suite du coup d’Etat survenu le 24 décembre 1999 contre Henri Konan Bédié. Reverdi, il sera élu maire de Korhogo (nord) en 2001 sous l’ère Laurent Gbagbo, qui entre-temps a été élu comme président de la Côte d’Ivoire. En 2010, il est nommé Secrétaire Général de la présidence suite à l’élection de son mentor, Ouattara, à la magistrature suprême.

Selon des sources bien introduites, Amadou Gon Coulibaly était très écouté par Ado qui ne pouvait décider sans le consulter au préalable. Dans l’ombre, il validait tous les dossiers, toutes les nominations et veillait à la stabilité du pouvoir.

Les règles du jeu de la politique, Amadou Gon Coulibaly les maîtrisaient pour permettre au parti au pouvoir d’avancer dans une arène où les pièges sont légion.

Il est récompensé de sa loyauté par un poste de Premier ministre. Nous sommes en 2017. En outre, Gon Coulibaly avait en charge le budget et le portefeuille de l’Etat de Côte d’Ivoire. Le signe d’une confiance sans bornes de Ouattara.

La bataille de la succession ouverte, il ne tarde pas à s’affirmer. Devenu puissant dans l’appareil d’État, il écarte discrètement des personnalités susceptibles de le coiffer au poteau. Dans les rangs du RHDP, certains membres sont vent debout contre l’intronisation de Gon Coulibaly mais l’intelligence politique de ce dernier lui permet de s’imposer non sans anicroche.

Avec la mort d’Amadou Gon Coulibaly, le champ politique ivoirien est amputé d’un homme reconnu par ses pairs comme un travailleur acharné et compétent.

Avec sa disparition, les cartes sont rebattues pour la présidentielle d’octobre 2020 aussi bien dans le camp présidentiel que dans l’opposition. Le dépôt des dossiers de candidatures se fait du 16 juillet au 1er septembre 2020.

Décès de Gon Coulibaly: Ouattara décrète 8 jours de deuil national du 10 au 17 juillet 2020

Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a pris jeudi un décret portant déclaration d’un deuil national de huit jours, allant du 10 au 17 juillet 2020, au lendemain du décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.« Il est déclaré huit jours de deuil national, du vendredi 10 juillet au vendredi 17 juillet 2020, en raison du décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly », indique un décret signé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.  

Pendant cette période de deuil national, les drapeaux du pays seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire et dans les ambassades de la Côte d’Ivoire à l’étranger,  souligne le décret dont APA a reçu copie.

Évacué en France pour un contrôle médical début mai 2020, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a regagné Abidjan le 2 juillet. Trois jours après son arrivée, il a repris le travail. Et, c’est le mercredi 8 juillet qu’il décédera après le traditionnel Conseil des ministres.

Il quitte les siens à l’âge de 61 ans. Plus proche de M. Ouattara depuis 30 ans, Amadou Gon Coulibaly était le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Présidentielle 2020 : l’onction de Ouattara, la clé pour succéder à Gon Coulibaly (politologue)

Pour l’analyste politique ivoirien, Claude Pregnon, le futur candidat de la mouvance présidentielle doit obligatoirement s’assurer le parrainage d’Alassane Dramane Ouattara.Le choix d’Amadou Gon Coulibaly, en mars 2020, comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP)à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, avait créé des frictions au sein de la coalition au pouvoir. Mais le Premier ministre, ayant bénéficié du soutien indéfectible du chef de l’Etat, a tenu le coup.

Pour l’instant, soutient Claude Pregnon, il ne peut y avoir de guerre de succession de Gon Coulibaly, car le RHDP est organisé et son président Alassane Ouattara est crédité d’un « fort leadership ».

Même si le choix du défunt Premier ministre « n’était pas tout à fait accepté par tout le monde, il a bénéficié de la légitimité de Ouattara », a expliqué M. Pregnon.

Et tant pis pour ses détracteurs. Le président de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Toikeusse Mabri, qui avait manifesté son mécontentement, a perdu son poste de ministre de l’Enseignement supérieur. Pour sa part, Amon Tanoh, ministre des Affaires étrangères, a jeté l’éponge pour s’éloigner du RHDP.

Parmi les prétendants à la succession de Gon Coulibaly, certaines figures politiques se détachent. Le ministre d’État, de la Défense, Hamed Bakayoko, qui assurait l’intérim du Premier ministre, pourrait le remplacer à la tête du gouvernement. « Fils politique » du couple présidentiel, il a de multiples atouts. « Celui qui n’a pas la caution et l’onction de Ouattara, n’ira pas loin », prévient le politologue.

Le compte à rebours est lancé pour le RHDP mais le choix du candidat que fera le chef de l’État ne risque pas d’être contesté par les militants compte tenu de l’urgence du moment.

Il se susurre aussi une volte-face d’Alassane Dramane Ouattara qui avait renoncé, début mars 2020, à briguer un troisième mandat.

« Le retour de Ouattara dépend de ses militants, mais la situation est délicate. À trois mois de l’élection, la seule personne capable de faire le consensus est le président de la République », signale M. Pregnon, professeur de Sciences politiques à l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo (nord).

En tout cas, le suspens est entier pour la prochaine présidentielle ivoirienne. L’opposition, qui avait bâti une stratégie pour barrer la route à Gon Coulibaly, doit revoir ses plans au plus vite.

« Aujourd’hui, l’opposition ne sait plus à qui elle aura affaire. Cela peut chambouler ses calculs et porter un coup à ses stratégies », a fait remarquer cet universitaire.

Jugeant Gon Coulibaly peu charismatique, les opposants au pouvoir étaient confiants à l’idée d’affronter celui qui n’était pas, à leurs yeux, un candidat à craindre.

Côte d’Ivoire: les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly s’ouvrent la semaine prochaine (Adama Bictogo)

Les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly, le premier ministre ivoirien décédé mercredi soir à Abidjan, s’ouvrent la semaine prochaine, a annoncé jeudi, Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, pouvoir) au terme d’une réunion extraordinaire de cette formation politique.« Nous sommes tous dévastés et chacun de nous a un peu d’Amadou Gon en lui. Et je voudrais qu’on puisse l’accompagner avec un peu d’amour. La semaine qui s’ouvre est la  semaine des obsèques » a dit M. Bictogo à la presse au terme de cette rencontre. 

Poursuivant M. Bictogo a promis que malgré cette disparition soudaine  de son candidat désigné pour le scrutin présidentiel d’octobre prochain, le RHDP « reste debout» et ira jusqu’au bout pour gagner cette élection.

 « (…) Tout en pleurant, nous portons l’espoir de millions d’ivoiriens et le sens de la responsabilité commande et nous impose que nous soyons  debout. Nous irons au bout et nous allons gagner cette présidentielle», a assuré le directeur exécutif du RHDP. 

Le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans , moins d’une semaine après son retour de Paris en France où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur. Il avait été désigné en mars dernier comme le candidat du RHDP pour la présidentielle d’octobre prochain.

Décès de Gon Coulibaly: Macron salue la mémoire d’un « artisan du redressement économique » de la Côte d’Ivoire

Le président français Emmanuel Macron a salué jeudi dans un communiqué  » la mémoire d’un artisan du redressement économique de la Côte d’Ivoire » après le décès d’Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement ivoirien survenu mercredi après-midi à Abidjan. « Le président de la République s’associe à l’immense tristesse du président Alassane Ouattara et présente ses condoléances au peuple ivoirien et à la famille du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il salue la mémoire et le dévouement d’un grand serviteur de la Côte d’Ivoire, artisan de son redressement économique et ami fidèle de la France », rapporte un communiqué de l’Elysée. 

 » La France exprime sa solidarité indéfectible envers la Côte d’Ivoire et son peuple et continuera à s’engager, à ses côtés sur la voie de la paix et de la réconciliation », a assuré M. Macron. 

Le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans, moins d’une semaine après son retour de Paris où il avait subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

Une police militaire doit accompagner les soldats du G5 Sahel pour éviter les «exécutions sommaires» (Organisation)

L’appui d’une police militaire composée de forces policières «professionnelles et impartiales» est «crucial» pour aider les soldats du G5 Sahel dans leurs opérations de lutte contre le djihadisme et pour éviter la commission des «exécutions sommaires» de civils, indique une note d’information transmise jeudi à APA.Depuis quelques mois, remontent des informations concernant des présumées exécutions extra-judiciaires qui auraient été commises par des soldats du G5 Sahel sur des combattants désarmés, voire des civils.

«(…) Outre la pacification nécessaire de ces zones, on n’insistera jamais assez sur le fait que le maintien de l’ordre n’est pas un métier de soldat. Il est crucial que les forces (du G5 Sahel) soient accompagnées d’une police militaire apte à la fois aux opérations de police et surtout à la surveillance de la légalité des actions entreprises par les militaires qu’ils accompagnent », estime le document, qui donne, en outre, l’exemple des formations prodiguées par la France en ce sens.

«(…) dans cette optique la Gendarmerie Prévôtale française forme en ce moment même une gendarmerie malienne, dans le cadre du Partenariat Militaire Opérationnel (PMO) », ajoute la même source.

Si les exactions des soldats du G5 Sahel doivent être combattues sans relâche et avec implacabilité, poursuit la note, il faut le faire efficacement.

En exploitant les divisions dues aux rivalités ethniques, au banditisme et à une gouvernance judiciaire restée longtemps défaillante, les groupes armés terroristes parviennent à se fondre à une partie des populations locales.

« Dans le cadre des opérations de combat ou de maintien de l’ordre, il peut devenir très difficile de discriminer des cibles civiles ou combattantes d’autant plus que pour des armées sahéliennes insuffisamment formées », explique, par ailleurs le document.

La presse ivoirienne rend unanimement hommage à Amadou Gon Coulibaly

Le décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly dit « Le Lion » est le principal sujet à la Une des journaux ivoiriens qui ont unanimement rendu hommage au chef du gouvernement ivoirien dans leur édition respective parue jeudi sur l’ensemble du territoire. « Le Lion s’est couché », barre en Une le quotidien  pro-gouvernemental Fraternité Matin dressant le parcours d’un « infatigable travailleur». Quant au journal Le Jour, il estime qu’un « grand serviteur de l’État s’en est allé ».

Dans le même registre, Le Nouveau Réveil, un quotidien de l’opposition placarde en Une:  « Gon/Un grand commis de l’État s’en est allé». «Amadou Gon Coulibaly,  mon Dieu, qu’elle perte cruelle », s’exclame de son côté, Le Patriote, un journal pro-Ouattara.

Dans le même élan,  L’Intelligent d’Abidjan rapporte « Les temps forts d’une vie de Lion» parlant de la vie du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Pour sa part, le quotidien d’Abidjan, un journal Pro-Gbagbo croit savoir «ce qui a fauché le lion de Korhogo » sa ville d’origine dans l’extrême nord du pays. 

Le Nouveau Courrier souligne de son côté que « Le lion ne va plus rugir» révélant à son tour « le mal qui l’a emporté ». Quelques jours après son retour de France, Amadou Gon Coulibaly, décédé » informe Notre Voie, là où Le Mandat fait remarquer que « Gon a fait son dernier conseil des ministres hier». 

« Amadou Gon Coulibaly est décédé», indique LG Infos révélant que « le pouvoir est secoué ».  Quant au quotidien L’Inter, il fait remarquer lui-aussi que « Gon quitte la scène » notant que «la Côte d’Ivoire est en état de choc».

Une diversité de sujets au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets liés à la politique, au coronavirus, à l’affaire des gazelles impliquant le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall et le décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly. »Affaire des gazelles mortes dans la ferme du ministre de l’Environnement-Abdou Karim Sall, à ses Oryx et périls », titre L’Observateur, expliquant que « c’est un crime économique » et qu’une plainte est annoncée.

« Affaire des Oryx: Le faux du vrai », écrit EnQuête, là où L’As voit « le ministre Abdou Karim Sall dans le creux de la vague ».

Libération traite de la crise du coronavirus au Sénégal et affiche « les sombres prévisions de la Banque africaine de développement ». Dans le journal, la Bad note: « Le Sénégal a réalisé de bonnes performances et les perspectives 2020 et 2021 s’avèraient favorables. La crise pandémique pourrait réduire ces perspectives à néant ».

Dans son rapport, la Bad souligne que « sans tomber dans la récession, le Sénégal perdrait 4 à 6,7 points de pourcentage de croissance du Pib ».

« Bilan de l’OMS pour le continent: L’Afrique dépasse les 500.000 cas et 12.000 décès », titre Vox Populi, informant que le Sénégal affiche 141 morts et 37 cas graves.

Sud Quotidien revient sur les « violations du domaine public maritime dans la presqu’île du Cap-Vert » et parle d’une « vieille histoire qui risque de finir mal ».

« Gestion du pouvoir: Le président Macky Sall s’est-il isolé ou esseulé ? », s’interroge Direct News, pour lequel journal, « la machine du Macky manifeste des signes de grippe ». Selon nos confrères, il y a nécessité de ressusciter la Primature et de réorganiser le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr).

« Accusé d’être un homme ambitieux en direction de 2024: Macky surveille Amadou Ba (ministre des Affaires étrangères) », lit-on à la Une de La Tribune.

« Afrique de l’Ouest: Risque de déflagration dans l’air », titre Walf Quotidien, estimant que « le décès de Gon Coulibaly redistribue les cartes » et « le syndrome ivoirien fait craindre le pire chez Ouattara et au-delà ».

« Décès du Pm Gon Coulibaly: Ado perd son candidat », écrit Le Quotidien.

Présidentielle ivoirienne: ouverture des candidatures du 16 juillet au 1er septembre 2020

La Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a annoncé mercredi l’ouverture des candidatures pour l’élection présidentielle d’octobre 2020, sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020.Ce chronogramme électoral, devant être proposé au gouvernement avant d’être entériné, a été dévoilé mercredi par le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert, à l’issue d’une rencontre entre des partis de l’opposition, son institution et le PNUD. 

« Nous avons proposé aux partis politiques le délai de 45 jours (pour le dépôt des dossiers de candidatures), au lieu de un mois, et ces 45 jours vont commencer à partir du 16 juillet », a fait savoir le président de la CEI. 

Interrogé en marge de la rencontre, M. Kouakou Kra, vice-président du Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, a expliqué que ces 45 jours devraient permettre d’aller sur le terrain pour recueillir le parrainage électoral. 

Le parrainage est une nouvelle donne dans le code électoral ivoirien. Cette période devrait permettre aux candidats, selon le président de a CEI, de satisfaire cette condition, qui est un élément du dossier de candidature.

Pour être candidat, il faut que le candidat recueille 1% de l’électoral local dans 50% de toutes les régions et districts de Côte d’Ivoire, soit 17 régions  (un quota de 1% étant requis par région ) pour faire des collectes, devant être déposées à la CEI et au Conseil constitutionnel pour validation. 

Conformément au chronogramme, un mois était proposé aux partis politiques pour déposer. Les dossiers de candidature y compris le parrainage, ordre du jour de cette réunion conduite par le Programme des Nations Unis en Côte d’Ivoire.

L’ordre du jour, n’étant pas approuvé par la Plate-forme EDS, une organisation politique proche de Laurent Gbagbo, a boudé les échanges, avec la présidente de l’URD, Danièle Boni-Claverie, et le porte-parole du Pdci, Ndri Narcisse. Ils ont quitté la salle de réunion. 

Ces partis de l’opposition ont regretté que le PNUD ne réagissent pas sur leurs griefs, entre autres, la composition actuelle de la CEI, qu’ ils réfutent. Pour ces partis et groupements de l’opposition, la CEI est inféodée de membres proches du pouvoir, consacrant son déséquilibre. 

Guillaume Soro exprime une « grande tristesse » après le décès de Gon Coulibaly

L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a exprimé mercredi une « grande tristesse » après le décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, avec qui il a partagé une longue fraternité », dans un post sur son compte Twitter.« J’apprends ce soir le décès du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly avec qui j’ai partagé une longue fraternité. Même si ces temps-ci je n’ai pas eu l’opportunité de lui parler », a dit M. Guillaume Soro, actuellement hors de son pays.  

A cet instant de deuil et de « grande tristesse pour ma famille et moi, nos pensées vont à l’endroit de son épouse et de ses enfants », ajoute-t-il, présentant ses condoléances à tous ceux qui sont affligés par cette situation. 

Pour le président de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen, Guillaume Soro,  estime que « ces moments douloureux doivent nous amener à méditer la condition humaine et le jeu politicien n’a pas droit de cité en cette circonstance ».  

Évacué à Paris début mai 2020 à Paris, M. Amadou Gon Coulibaly a regagné jeudi Abidjan où il a été accueilli par le président Alassane Ouattara, son épouse et plusieurs membres du gouvernement. Le « Lion », comme l’on le surnomme, est décédé après un Conseil des ministres. 

En mars dernier, Amadou Gon Coulibaly (61 ans) avait été désigné candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

African Guarantee Fund : l’Ivoirien Félix Bikpo promu PCA, le Camerounais Jules Ngankam nommé DG par intérim

African Guarantee Fund (AGF), une institution financière panafricaine, vient d’opérer une transition dans sa direction avec Félix Bikpo comme Président du Conseil d’administration et le Camerounais Jules Ngankam nommé directeur général par intérim.« M. Felix Bikpo, directeur général du groupe depuis sa création, devient Président du Conseil d’Administration et le directeur général adjoint, M. Jules Ngankam, est nommé directeur général par intérim », annonce l’institution dans une note.

Ce changement intervient après un mandat de neuf ans de M. Felix Bikpo à la tête de l’African Guarantee Fund (AGF). Directeur général du Groupe depuis sa création, il a décidé de se retirer de son poste.

Selon le texte annonçant cette transition de postes, il lui a été proposé de rejoindre le Conseil d’Administration où, conformément aux recommandations des actionnaires, M. Bikpo a été nommé Président du Conseil d’administration à compter du 1er Juillet 2020.

« Ma plus grande satisfaction est que le secteur financier ait pris conscience du rôle des PME comme moteur de la croissance économique ; grâce à nos produits de garantie, nous avons directement facilité l’octroi d’un volume important de financement aux PME avec pour effet un grand impact économique et social sur le continent », s’est félicité M. Bikpo.

« Par ailleurs, l’obtention de la notation AA- par Fitch Ratings en 2017, renouvelé à deux reprises, démontre du positionnement de AGF comme leader sur le marché de la garantie en Afrique, et de son expertise dans le domaine du financement des PME. Je suis fier de la contribution apportée, surtout en faveur de la prochaine génération », a-t-il poursuivi.  

Donnant un aperçu de son bilan, M. Félix Bikpo a déclaré que « depuis notre création, plus de 21 000 PME de divers secteurs d’activités ont bénéficié de financement, autrefois inaccessible, grâce au financement de AGF avec les PFI ».

« Au cours de ces neuf années d’activités, AGF a émis plus d’un milliard de garantie de risque, mettant ainsi à disposition plus de 2 milliards de dollars de financement au bénéfice de PME dans 40 pays africains », a-t-il encore expliqué.

M. Jules Ngankam, l’actuel directeur général adjoint du groupe, a été porté par le Conseil d’Administration au poste de Directeur Général par intérim à compter du 1er juillet 2020. Il a rejoint l’institution en 2013 en tant que directeur financier.

Nommé directeur général Adjoint par le Conseil d’Administration en avril 2017, Jules Ngankam  possède plus de 15 ans d’expérience dans le domaine des services bancaires et financiers au sein d’institutions financières de premier plan.

Avant de rejoindre le groupe, M. Ngankam a travaillé pendant huit ans chez Barclays Capital, la banque d’investissement du Groupe Barclays PLC, où il a occupé différents postes, en tant que gérant de portefeuille de produits dérivés et vice-président au sein de l’équipe de gestion de la trésorerie du groupe.

M. Ngankam est diplômé en statistiques et économie de l’ENSAE Paris et en management de l’ESSEC Business School de Paris. Il est également titulaire d’un master en mathématiques appliquées de l’Université de Paris Dauphine.

« Je suis heureux de participer à réduire les obstacles auxquels font face les PME et à soutenir les institutions financières à surmonter les défis qu’elles rencontrent en finançant ces dernières. AGF demeure déterminé à continuer de fournir un service de qualité à ses partenaires, surtout pendant cette période difficile », a déclaré M. Ngankam. 

Le décès d’Amadou Gon Coulibaly est une «perte nationale», selon Affi N’Guessan)

Le décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est une « perte nationale», a estimé mercredi Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du Front Populaire ivoirien ( FPI, opposition) dans une adresse de condoléances diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).« C’est une grande disparition pour notre pays. C’est la République qui est en deuil et  je voudrais au nom du FPI et en mon nom personnel, présenter mes sincères condoléances au chef de l’Etat, aux membres du gouvernement, à la famille du premier ministre et  à tous les ivoiriens parce qu’en définitive, c’est une perte nationale», a déclaré M. Affi. 

« C’est une disparition qui nous concerne tous et nous devons nous mobiliser pour lui rendre hommage », a ajouté M. Affi assurant de l’entière disponibilité de son parti à « prendre toute sa part dans l’hommage mérité que toute la Côte d’Ivoire va rendre à ce digne fils qui nous quitte, disons l’arme à la main». 

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi à Abidjan à l’âge de 61 ans, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, il avait été désigné candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Le Pdci, ex-allié du pouvoir, se dit profondément affligé suite au décès de Gon Coulibaly

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié du pouvoir), s’est dit mercredi profondément affligé à la suite du décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, dans un message de condoléances signé de son président Henri Konan Bédié.« C’est avec une grande consternation que je viens d’apprendre le décès, survenu ce mercredi 08 juillet 2020, de Amadou Gon Coulibaly, Premier Ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Chef du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire », a déclaré M. Bédié. « Son décès, inattendu ce jour, nous afflige profondément », ajoute le texte. 

De retour de Paris le 2 juillet 2020, après deux mois de soins pour des problèmes cardiaques, M. Amadou Gon Coulibaly a repris le travail, le 6 juillet, soit quatre jours après son arrivée. 

Pour le Pdci, la Côte d’Ivoire perd un « grand serviteur de l’état, (car le défunt chef du gouvernement) reste un exemple de loyauté et de fidélité dans le respect de ses convictions politiques ». Proche collaborateur de Alassane Ouattara, il a passé 30 ans à ses côtés. 

« Je voudrais adresser mes sincères condoléances et ma compassion à son épouse, à ses enfants, et à sa famille (ainsi qu’au) au président Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire qui perd un fidèle et loyal collaborateur », écrit M. Bédié.

M. Amadou Gon Coulibaly était désigné comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Décès à Abidjan du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (Officiel)

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, est décédé mercredi à Abidjan, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur, a annoncé le secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi, à la RTI 1, la télévision publique.« La Côte d’Ivoire est en deuil, j’ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly nous a quitté, en ce début d’après-midi après avoir pris part au Conseil des ministres, ce mercredi 8 juillet 2020, au palais de la présidence de la République », a dit M. Patrick Achi.

Au nom du gouvernement et en son nom personnel, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a présenté ses condoléances les plus attristées à la grande famille Gon Coulibaly, ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens, dans le communiqué lu par M. Patrick Achi.

« Je rends hommage à mon jeune frère ; mon fils Amadou Gon Coulibaly qui a été pendant 30 ans mon plus proche collaborateur, je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la patrie », a déclaré M. Ouattara.

Pour le président ivoirien, il a incarné cette jeune génération de cadre Ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la nation. Avec cette disparition, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation.   

Lundi, M. Amadou Gon Coulibaly, a repris le travail à la Primature, le Cabinet du Premier ministre. Sa première audience, était avec une mission française dans le cadre du 3e C2D (Contrat de désendettement et de développement) . Il avait des pas pesant, cachant un malaise.

M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: l’inscription sur le listing électoral a eu lieu dans un « climat général apaisé » (CNDH)

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire, dont une mission d’observation a visité 2 632 centres d’inscription sur le listing électoral dans les 31 régions du pays sur 10 848, juge que l’opération s’est déroulée dans « un climat général apaisé ».Le point de l’opération a été fait, mercredi à Abidjan, par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, dans une déclaration préliminaire de la mission d’observation de la révision de la liste électorale du Conseil national des droits de l’Homme, face à la presse.

La mission a constaté que l’opération de révision de la liste électorale, conduite par la Commission électorale indépendante (CEI) du 10 au 24 juin 2020, avec deux prorogation du 25 au 30 juin et du 1er au 5 juillet 2020, s’est déroulée dans « un climat général apaisé », a déclaré Mme Sangaré. 

Selon la présidente du CNDH, la mission a mobilisé 163 observateurs membres de différentes équipes conduites dans le District d’Abidjan par les conseillers aux droits de l’Homme et dans les régions administratives par les présidents des commissions régionales des droits de l’Homme.

Cette mission a pu visiter 364 centres d’enrôlement dans le District d’Abidjan et 2 292 dans les 31 régions administratives, soit un total de 2 632 sur 10 848 centres installés par la CEI, soit un taux de couverture de 24,26%.

Le CNDH observe que les centres d’enrôlement ont, sur l’ensemble du territoire national, ouvert et fermé aux heures légales (7h30 – 17h30 GMT) de façon générale, toutefois le CNDH note « de légers retards dans certains centres ». 

Concernant le matériel d’enrôlement, la mission a noté que dans la plupart des cas, les centres d’enrôlement disposaient à temps et en quantité suffisante du matériel composé essentiellement de tablettes, de fiches journalières des inscrits et des formulaires d’inscription. 

La mission a relevé « l’insuffisance de formulaires de certificats de résidence dédiées à l’opération pour les requérants de la catégorie 1 qui souhaitent changer leur lieu de vote, notamment au commissariat du 29e arrondissement, au quartier Biafra, à Treichville, une cité dans le Sud d’Abidjan.

Elle indique avoir constaté une absence quasi générale des forces de défense et de sécurité dans les centres d’enrôlement visités. Et, la participation des populations étaient au démarrage morose avant qu’il y ait de l’affluence dans la période du 30 juin au 5 juillet 2020. 

Le CNDH qui note par ailleurs que la révision de la liste électorale s’est faite dans la sérénité et le calme de façon globale, a fait des recommandations, invitant le gouvernement à poursuivre les efforts déployés pour une « participation inclusive des parties prenantes » au processus électoral.

L’institution appelle le gouvernement à veiller au respect des droits de l’Homme durant tout le cycle électoral,  alors que pour la CEI, il mentionne qu’ elle devrait s’assurer du bon fonctionnement et de la maîtrise par les agents d’enrôlement des tablettes biométriques. 

A l’égard des partis et groupements politiques, le CNDH invite les acteurs politiques à recourir aux voies légales en cas de contestation et renforcer les compétences électorales des militants des partis, tout en mettant un accent sur la prise en compte des droits de l’Homme en matière électorale.

La méthodologie de l’évaluation faite par la mission a consisté en une analyse des données recueillies sur les grilles d’observation et sur des échanges avec des parties prenantes, notamment le personnel d’enrôlement de la CEI, les requérants et des fonctionnaires impliqués dans le processus. 

Retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire: «Le gouvernement n’a pas reçu quelque requête que ce soit» (Sidi Touré)

Le gouvernement ivoirien « n’a pas reçu quelque requête que ce soit » concernant la prétendue demande de retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo adressée aux autorités ivoiriennes, a soutenu mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.« M. Gbagbo est encore sous procédure et donc cela dit,  le gouvernement ne peut pas se prononcer sur les dossiers qui sont d’ordre judiciaire. Donc nous n’avons pas de position là-dessus… Nous n’avons pas reçu quelque requête que ce soit. En tout cas, je n’en suis pas informé», a dit M. Touré répondant à un journaliste à la question de savoir la position du gouvernement ivoirien sur une prétendue requête de M. Gbagbo pour son retour en Côte d’Ivoire.

 Selon des informations rapportées dans certains médias, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dont les conditions de liberté conditionnelle ont été allégées depuis fin mai dernier,  a adressé une requête au greffe de la Cour pénale internationale ( CPI) pour son retour en Côte d’Ivoire. 

Cette requête de M. Gbagbo, à en croire les mêmes sources, aurait été transmise aux autorités ivoiriennes dont la réponse est attendue. 

En liberté conditionnelle depuis plusieurs mois en Belgique, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien a vu la CPI lever fin mai dernier  certaines restrictions sur sa liberté. Ces mesures viennent ainsi assouplir les conditions restreignant sa liberté d’aller et venir. 

 Acquitté par la CPI depuis janvier 2019, M. Gbagbo était accusé de  quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts. 

Côte d’Ivoire: le gouvernement ordonne la cessation des activités de QNET et des tontines numériques

Le gouvernement ivoirien a ordonné mercredi la cessation des activités des entreprises de « placements illégaux » d’argent et autres tontines numériques en Côte d’Ivoire telles que la célèbre société de marketing de réseau QNET.Environ 30 mille personnes en Côte d’Ivoire, ont souscrit aux services de ces structures de placement d’argent. L’annonce a été faite par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

« Au regard des risques réels que présentent ces activités illégales de placement d’argent et dans le but de protéger l’épargne  des populations, le Conseil ordonne la cessation de ces activités ainsi que la fermeture des sites internet concernés», a annoncé M. Touré  enjoignant aux promoteurs de ces entreprises la « restitution intégrale » du capital souscrit par chaque adhérent dans le pays sous peine de poursuites judiciaires.

Selon M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias, ces  structures qui proposent des souscriptions en ligne assorties de promesse d’importants retours sur investissements par le biais de sites internet,  n’ont pas de localisation géographique dans le pays.

 Le porte-voix de l’exécutif ivoirien, a invité par conséquent,  les populations à plus de vigilance dans les  opérations de placement de leur épargne.

Nigéria: suspension du président de la Commission des crimes économiques

Le président par intérim de la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria, Ibrahim Magu, a été suspendu.Cette suspension a reçu l’approbation de la présidence de la République, qui a déclaré que l’enquête en cours sur le président en exercice de la Commission des crimes économiques et financiers prouve que personne sous l’administration actuelle n’était au-dessus de tout soupçon. 

Cette suspension fait suite à un panel mis en place par le président Muhammadu Buhari et dirigé par le juge Ayo Salami pour enquêter sur les différentes allégations portées contre Magu. Ce dernier a été interrogé lundi dernier pendant des heures lors de sa comparution devant le panel, à la Villa présidentielle, à Abuja, avant d’être placé en garde à vue. 

Mais selon la chaîne de télévision Channels qui cite une source à la présidence, l’interrogatoire du patron de l’agence anti-corruption devait lui donner l’opportunité de se dédouaner d’allégations pesantes de corruption. L’enquête sur Ibrahim Magu devait renforcer l’engagement de l’administration Buhari en faveur de la transparence et de la responsabilité, et que le titulaire d’une fonction aussi élevée doit être au-dessus de tout soupçon.