Le nouveau président zambien promet plusieurs réformes

Hakainde Hichilema a promis de relancer l’économie de son pays et de lutter contre la corruption.Dans son discours d’investiture, ce mardi à Lusaka, le chef de l’Etat de la Zambie s’est engagé à mettre sur pied une administration « rationnelle » et « efficace » pour redresser l’économie au cours des cinq prochaines années.

« Notre objectif au cours des cinq prochaines années sera de restaurer la stabilité macroéconomique de notre pays », a promis Hichilema, devant des milliers de supporters enthousiastes et de dignitaires étrangers au Heroes Stadium de Lusaka.

Il a ajouté : « Nous accorderons une attention particulière à la réduction du déficit budgétaire, à la réduction de la dette publique et au rétablissement de la confiance de la société et des marchés dans notre pays ».

Hichilema, 59 ans, hérite d’un portefeuille de dette extérieure de plus de 12 milliards de dollars américains qui a explosé au cours des dernières années de l’administration de son prédécesseur Edgar Lungu qui a dirigé la Zambie depuis 2015.

Le nouveau président a promis d’introduire des réformes démocratiques, des politiques économiques favorables aux investisseurs et une « tolérance zéro » pour la corruption.

« Nous allons promouvoir l’unité et la diversification et assurer le respect des libertés, des droits de l’homme et des libertés pour tout notre peuple », a-t-il assuré, s’engageant à rétablir l’Etat de droit et à renforcer les institutions démocratiques dans le pays.

Hichilema est arrivé au pouvoir après une victoire écrasante sur Lungu lors des élections générales du 12 août dernier.

Zambie : Hakainde Hichilema investi président

Le président élu de la Zambie zambien a prêté serment ce mardi 24 août 2021 à Lusaka.La cérémonie d’investiture s’est déroulée devant des milliers de partisans enthousiastes et plusieurs dirigeants africains.

L’éternel opposant est devenu le septième président de ce pays de l’Afrique australe après avoir prêté serment devant le juge Michael Musonda, juge en chef par intérim de la Cour suprême, au Stade des héros (Heroes Stadium).

Le nouveau vice-président de la Zambie, Mutale Nalumango, ancien vice-président du Parlement, a également prêté serment.

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté à la cérémonie, notamment le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Malawi, Lazarus Chakwera, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le président de la Namibie, Hage Geingob, et le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa.

Les chancelleries étrangères étaient aussi au rendez-vous, notamment le Royaume-Uni, les Etats-Unis d’Amérique, l’Arabie Saoudite et le Ghana, ainsi que l’Union africaine et le Commonwealth.

Hichilema a remporté le scrutin présidentiel du 12 août devant le président sortant Edgar Lungu. Pour son quinquennat à la tête du pays, cet homme d’affaires, autodidacte et millionnaire, aura la lourde mission de redresser l’économie du pays et de restaurer la démocratie.

Zambie : Ramaphosa à l’investiture de Hakainde Hichilema

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est arrivé mardi à Lusaka pour assister à l’investiture ce mardi 24 août 2021, du président élu de la Zambie.M. Hichilema a été élu président de la Zambie à l’issue des élections organisées dans le pays le 12 aout dernier. « L’Afrique du Sud et la Zambie entretiennent des liens historiques profonds forgés pendant la lutte contre l’apartheid et le colonialisme dans la région », a déclaré la présidence.

« Ces relations sont actuellement sous-tendues par la coopération mutuelle en matière de développement diplomatique, culturel et économique entre les deux nations », a ajouté la même source.

Le ministre à la Présidence, Mondli Gungubele, et la vice-ministre des Relations internationales et de la coopération, Candith Mashego-Dlamini, accompagnent M. Ramaphosa à la cérémonie de prestation de serment organisée au stade national de la capitale zambienne.

La semaine dernière, après son élection, Ramaphosa a assuré le président élu que l’Afrique du Sud, dans ses relations avec la Zambie, « s’appuierait sur les liens historiques profonds tissés entre les deux nations ».

Sénégal : décès à Dakar de Hissène Habré

L’ancien président de la République du Tchad, admis aux urgences depuis hier, est décédé ce mardi 24 août.Hissène Habré était admis dans un hôpital dakarois, à cause des complications liées au diabète et à l’hypertension. Il y a quelques heures, sa contamination au coronavirus était confirmée par son épouse, Fatima Raymonde Habré.

Hissène Habré, 79 ans, a dirigé le Tchad de 1982 à 1990 à la suite du coup d’État contre Goukouni Oueddei. Renversé à son tour par le défunt président tchadien Idriss Deby Itno en 1990, il se réfugie au Sénégal après sa chute.

Inculpé puis poursuivi pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viols, exécutions.., l’ancien chef de guerre va longtemps échapper à la justice africaine. Il a été finalement jugé et condamné à perpétuité le 30 mai 2016 par les Chambres africaines extraordinaires (CAE).

Côte d’Ivoire: Sidibé Yacouba désigné président de l’UPCI

Le directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) a désigné M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur de cette formation politique proche du pouvoir, en qualité de président exécutif.

« Après l’aval du directoire politique, M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur a été désigné à l’unanimité président exécutif », indique, lundi, une note rapportant la décision de cette instance du parti. 

Par conséquent, ajoute le texte, Dr Brou Anicet, le président exécutif, assurera désormais la présidence d’honneur de l’UPCI, mentionne la note du directoire politique, signée par son secrétaire général Fadiga Mamadou. 

Le directoire politique « note avec une légitime fierté la nomination de son président en exécutif le Dr Brou Anicet, en qualité de diplomate ministre plénipotentiaire », souligne cette décision. 

Ce réaménagement intervient à la suite d’une réunion du directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) qui s’est tenue au siège du parti le 21 août 2021, autour de l’ordre du jour: le réaménagement de la présidence du parti.

« Le directoire politique exprime toute sa gratitude au président de la République, Monsieur Alassane Ouattara pour sa constante sollicitude à l’égard des cadres de notre parti » poursuit le texte. 

Le directoire politique explique « avoir acté la nomination de Dr Brou, considérant l’incompatibilité des fonctions politiques avec le statut de diplomate et sur proposition conjointe de ce dernier et du secrétaire général Fadiga Mamadou ». 

L’UPCI « réaffirme son appartenance entière au RHDP, également aux idéaux et valeurs incarnées par notre leader charismatique de M. Alassane Ouattara », déclare le parti qui se dit « solidement ancré au sein du RHDP (pouvoir) ». 

Côte d’Ivoire: décès du pilier du Pdci à Bouaké

Le coordonnateur du Grand Conseil régional du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) de Gbêkê 1 et délégué communal de Bouaké (centre ivoirien), Lambert N’Guessan Kouamé, est décédé lundi des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès du parti.

« C’était pratiquement le seul bon financier que le Pdci a dans la Région du Gbêkê », a confié une source interne au parti qui avoue que « le Pdci perd gros », voire la commune de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

M. Lambert N’Guessan était en outre celui-là qui animait véritablement les sections de l’ex-parti unique dans la Région du Gbêkê, qui aujourd’hui est en perte de vitesse, au profit du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).  

Candidat pour le compte du Pdci aux dernières élections législatives, notamment dans la circonscription de Bouaké commune, Lambert Kouamé N’Guessan, a perdu ces joutes électorales. Selon son entourage, il souffrait depuis longtemps d’un mal de pied.

Maroc: Pourquoi le dernier discours du Roi est « exceptionnel »?

Enseignant à l’université Mohamed V de Rabat, Driss Benyaacoub, analyse le dernier discours du souverain marocain.Le dernier discours de Mohamed VI, à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, était « exceptionnel » sur le plan des relations extérieures du Maroc, notamment avec la partie européenne, décrit le chercheur en sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, Driss Benyaacoub.

Selon lui, le discours n’a pas prêté attention aux relations avec l’Algérie pour la simple raison que la direction algérienne actuelle ne décide plus sur ses relations avec le Maroc et elle est de plus en plus sous influence d’acteurs étrangers, notamment au sein de l’Union européenne. « C’est ce qui fait comprendre, sans doute, lorsque le Roi parlait des partis travaillant encore avec une mentalité du passé. Il faisait référence probablement à la France, l’Espagne et même la Turquie et l’Allemagne », a expliqué M. Benyaacoub.

D’après le chercheur, c’est dans fe sens, que le Souverain s’est adressé directement à « ceux qui motivent le pouvoir algérien pour créer des tensions avec le Maroc et n’a pas parlé de l’Algérie, qui a perdu toute souveraineté décisionnelle », a-t-il estimé.

L’universitaire explique que le Roi estime que « les attaques contre le Maroc, que ce soit sur la question des droits de l’homme ou sur l’affaire Pégasus ont pour cause principale l’indépendance de la décision au Maroc. Ces attaques sont savamment pensées et émanent des mêmes pays qui reconnaissent les capacités de l’establishment sécuritaire marocain ».

Pour Benyaacoub, Le Roi semble répondre implicitement à « l’Algérie et à ceux qui l’encouragent, qu’ils soient français ou turcs, pour leur signifier que le Maroc est un pays ancien qui connaît depuis des siècles le concept d’État et de système politique, contrairement à l’Algérie, un État nouvellement né », a enchainé le chercheur marocain.

Selon le chercheur, il y a des signes d’un changement dans les attitudes de l’Espagne à l’égard du Maroc, notamment sur la question du Sahara marocain. « Il y a des indications dans le discours que des parties européennes sèment la discorde entre les pays de l’Union du Maghreb, et peut-être que la France est à leur tête, étant donné que le lien était implicite entre l’affaire Pegasus, et les manœuvres destinées à semer la division entre les pays de l’Union du Maghreb », estime l’expert.

Pour lui, ce point apparaît clairement dans le discours royal. « De plus, quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine. Certains de leurs dirigeants ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps », a dit le Roi Mohammed VI.

Benyaacoub estime que le discours fait le parallèle entre les attaques contre le Maroc et la crise sociale et politique que traversent certains pays comme la France. « Depuis que le président Emmanuel Macron a pris ses fonctions et avec la marginalisation des politologues et des intellectuels, la vague de protestations a augmenté, et ne s’est pas arrêtée depuis 2019, avec la crise énergétique et les manifestations des Gilets jaunes jusqu’à aujourd’hui avec la vague de protestations contre le pass sanitaire, ce qui reflète l’échec du système français actuel à communiquer et comprendre la société » détaille l’universitaire marocain. .

« Les Français vivent ainsi une véritable crise systémique, qui a amené un certain nombre de penseurs à appeler à revitaliser la vie démocratique en profondeur dans l’Hexagone. Cela s’ajoute à certaines mesures rejetées par le citoyen français du fait qu’elles sont incompatibles avec les valeurs françaises des droits de l’homme et l’approche de partenariat institutionnel » conclut le professeur Benyaacoub.

Roi Mohammed VI: le Maroc souhaite inaugurer «une étape inédite» dans les relations avec l’Espagne

Le Roi Mohammed VI a indiqué vendredi que le Maroc souhaite, avec un optimisme sincère, continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, M. Pedro Sanchez, afin d’inaugurer «une étape inédite» dans les relations entre les deux pays voisins.Ces relations devront reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements, a tenu à préciser le Souverain dans un discours adressé à l’occasion du 68e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.

Le Maroc s’attache à fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins, a souligné le Souverain, ajoutant que c’est cette même logique qui commande les choix du Royaume dans la relation que « nous entretenons actuellement avec notre voisin l’Espagne ».

Il a, dans ce sens, fait observer que ces relations ont certes traversé récemment une crise sans précédent, qui a fortement ébranlé la confiance mutuelle et a soulevé plusieurs interrogations sur leur devenir, soulignant que le Maroc a travaillé, néanmoins, avec la partie espagnole, dans le plus grand calme, la clarté la plus totale et un esprit de responsabilité.

De fait, a poursuivi le Roi Mohammed VI, le Maroc tient à cœur de renforcer les fondements classiques qui sous-tendent ses relations avec l’Espagne, à la faveur d’une compréhension conjointe des intérêts des deux pays voisins.

Le Souverain, qui a suivi personnellement et directement le processus de dialogue ainsi que l’évolution des discussions avec Madrid, a précisé que «le but n’était pas seulement de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l’opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations».

Le Roi Mohammed VI a noté également que «le même esprit sous-tend les relations de partenariat et de solidarité entre le Maroc et la France».

Ces relations, a précisé le Souverain, sont étayées par les solides relations d’amitié et d’estime mutuelle qui unissent le Roi Mohammed VI et le Président français, Son Excellence Emmanuel Macron.

Le Maroc ciblé par des attaques méthodiques de la part de certains pays et d’organisations

Le Maroc a été dernièrement la cible d’« attaques méthodiques » de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles au Royaume, a souligné vendredi le Roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion du 68-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.« De fait, notre conviction est que l’Etat tire sa force de ses institutions, de l’unité et de la cohésion de ses composantes nationales. Ce sont précisément les atouts dont nous nous prévalons pour défendre notre pays face à l’adversité, aux crises, aux menaces. Cet esprit de corps est palpable face aux attaques méthodiques dont le Maroc a été dernièrement la cible de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles à notre nation », a dit le Souverain.

Selon lui, le Maroc est visé « du fait qu’il est un Etat pleinement constitué depuis plus de douze siècles, outre une histoire amazighe au long cours, et que depuis plus de quatre siècles il est gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple ».

Le Royaume, ajoute le Souverain, est aussi visé « pour sa sécurité et sa stabilité, ces biens particulièrement précieux en ces temps de convulsions et de soubresauts qui agitent le monde ».

« Néanmoins, la bonne réputation du Maroc, sa place indiscutable dans le concert des nations, ainsi que son réseau relationnel large et dense, en font un pays digne de confiance et lui confèrent une solide crédibilité aux échelles régionale et internationale », a-t-il affirmé.

Et de faire observer que le Maroc, au même titre que certains pays du Maghreb arabe, fait face à une agression « délibérée » et « préméditée ».

Agrippés à des positions préétablies et à des considérations obsolètes, les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu’il a toujours été, a précisé le Roi.

Concernant le Maghreb, le Roi relève que certains pays notamment européens « comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine ».

Et d’expliquer que certains des dirigeants de ces pays « ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps ».

« Par ailleurs, les derniers mois ont révélé que ces pays connaissent un affaiblissement du respect des institutions de l’Etat et de ses principales missions traditionnelles », ajoute-t-il.

Pour le Souverain, ces pays « nous voudraient façonnés à leur image et, pour porter atteinte à la respectabilité de nos institutions nationales, pour saper leur autorité, ils les accusent de bafouer les droits et les libertés et déploient, à cet effet, des arguments fallacieux contre elles ».

« Ils ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé, que, désormais, nos pays sont totalement aptes à gérer leurs affaires, à mettre en valeur leurs ressources et leurs potentialités, dans l’intérêt bien compris de nos peuples », a-t-il insisté.

Aussi, et dans l’intention de précipiter le Maroc dans une spirale de problèmes et de conflits avec certains pays, toutes sortes de ressources, légitimes et illégitimes, ont été mobilisées, avec une distribution des rôles et le déploiement d’impressionnants dispositifs d’influence.

« Bien plus, plutôt que d’appuyer les efforts du Maroc dans le cadre d’un équilibre souhaité entre les pays de la région, des rapports ont franchi toutes les limites de l’acceptable, allant jusqu’à recommander que soit freinée la dynamique de développement de notre pays, au motif captieux qu’elle crée une dissymétrie entre les Etats maghrébins », fait remarquer le Roi.

Le Souverain révèle que les artisans de ce travail de sape ont orchestré une « vaste campagne de dénigrement à l’encontre de nos institutions sécuritaires », ajoutant que ces artisans « tentent ainsi de porter un coup à leur niveau de maîtrise élevé et à leur efficacité à préserver la sécurité et la stabilité du Maroc. Ils cherchent par là même à jeter une ombre sur l’effort d’appui et de coordination qu’elles assurent au bénéfice de notre environnement régional et international et ce, de l’aveu même de quelques-uns de ces pays ».

« Mais à toute chose, malheur est bon : par leurs menées, les ennemis de notre intégrité territoriale ne font que renforcer la foi et l’engagement déterminé des Marocains à défendre sans relâche la Patrie et ses intérêts supérieurs », a-t-il affirmé.

Le Roi exprime sa détermination à « maintenir résolument le cap, n’en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays ».

La Marocaine Karima El Korri nommée Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, Brunéi Darussalam et Singapour

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé la Marocaine Karima El Korri au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, au Brunéi Darussalam et à Singapour, avec l’approbation des gouvernements respectifs des pays hôtes, a annoncé son porte-parole à New York.«Karima El Korri apporte à ce poste plus de 20 années d’expérience dans le domaine du développement international acquises au sein de l’ONU et d’autres organisations», a précisé la même source dans un communiqué. Dans le cadre de ses affectations les plus récentes à l’ONU, elle a dirigé la Division du Programme 2030 à la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO), après avoir géré le portefeuille de la population et du développement et initié le travail de la Commission sur les questions relatives aux migrations internationales, au vieillissement de la population et à l’autonomisation des jeunes.

Auparavant, Karima El Korri a été conseillère régionale en matière de gouvernance et coordonnatrice de projets au sein du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

 Avant de rejoindre l’organisation internationale, Karima El Korri a été enseignante à l’Université Al-Akhawayn à Ifrane et travaillé, également au Maroc, pour un centre d’étude et d’analyse «où elle a développé une collaboration avec le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les universités, les jeunes et les organisations internationales sur les questions de développement dans le pays », a ajouté la même source.

Côte d’Ivoire: l’opposant Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié, démissionne

L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), a déposé jeudi une lettre de démission auprès du préfet de la Région de l’Agneby-Tiassa, selon des sources concordantes.

M. Mamadou Koulibaly, fondateur de Liberté pour la démocratie et la République (Lider, opposition), a annoncé sa démission lors d’un conseil municipal extraordinaire tenu dans la salle de mariage de la Mairie d’Azaguié.

Le professeur agrégé en économie, Mamadou Koulibaly, a expliqué aux conseillers municipaux et aux représentants de la population, les raisons de sa démission à la tête de la commune.

Cette décision intervient après un courrier qu’il a reçu, en provenance de la Primature, insinuant qu’il lui sera « prélevé une somme de 4 millions de Fcfa chaque mois sur sa pension viagère en sa qualité d’ancien président d’institution ».

Et ce, parce qu’il « exerce toujours comme maire et que l’Etat lui verse des indemnités liées à cette fonction ». Suite à cela, il a adressé un courrier au préfet de région qui, lui fera parvenir à la Primature cet acte de démission. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale entend toutefois saisir la justice pour dénoncer cette situation et faire rétablir ses droits.  

La SADC se dote d’un parlement régional

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a approuvé la transformation de son Forum parlementaire en un Parlement régional.La décision prise, hier mardi au terme du 41e Sommet annuel de deux jours de la SADC au Malawi, met ainsi fin à des années de contestations car, certains pays considèrent cette initiative comme une menace pour leur souveraineté nationale.

La transformation du FP de la SADC en un Parlement régional était sur la table depuis 2004, toutes les tentatives précédentes ayant été rejetées par les dirigeants régionaux.

Le Forum parlementaire (FP) était une institution autonome de la SADC créée en 1997 en tant qu’organe interparlementaire régional composé de 14 parlements, représentant plus de 3.500 parlementaires en Afrique australe.

Les parlements membres sont l’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, l’eSwatini, le Lesotho, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

Toutefois, le forum n’a pas été en mesure jusqu’à présent de contribuer pleinement à l’élaboration de politiques importantes pour l’intégration régionale.

Mais, le nouveau Parlement régional devrait faciliter la ratification et la domestication des protocoles et autres instruments juridiques de la SADC ainsi que des traités ou accords continentaux et internationaux auxquels la région a adhéré.

Une fois opérationnelle, l’institution rédigera et approuvera des lois types d’intérêt commun qui contribueront à améliorer la qualité de vie des citoyens de la région.

Affaire Marikina : pour des poursuites judiciaires contre Ramaphosa

Le leader du mouvement des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition), Julius Malema, souhaite une poursuite judiciaire contre le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa.Pour ce pour faire, il a demandé l’Autorité nationale des poursuites (NPA) d’instruire le dossier relatif à la tragédie de Marikana survenue il y a neuf ans.

Malema s’exprimait, lundi soir, lors de la commémoration du décès des 44 mineurs tués à Marikana, dans la province du Nord-Ouest, le 16 août 2012.

« Cela fait neuf ans que nous avons ouvert l’affaire. J’ai moi-même ouvert le dossier au poste de police de Marikana. Aucun policier ne m’a jamais contacté. Aucun procureur ne m’a jamais contacté. Ce qui est très clair, c’est qu’ils se couvrent les uns les autres », a déploré M. Malema.

Il a déclaré que si la NPA ne prend aucune mesure, son parti politique agirait va intenter des poursuites privées contre Ramaphosa, qui était à l’époque le Directeur non exécutif de Lonmin, l’entreprise impliquée dans le conflit social avec les travailleurs le jour de la tragédie.

Sa société, Shanduka, était un actionnaire minoritaire de Lonmin, et il a envoyé une série de courriers qui attestent de son implication dans le massacre.

L’ancien leader de l’Alliance démocratique (DA), Mmusi Maimane, a abondé dans le même sens, soulignant qu’il n’y a toujours pas de justice pour les familles des mineurs de Marikana.

« Notre tragédie aujourd’hui, neuf ans après, indique que nous avons un leadership et un gouvernement qui se sont assis sur des promesses vides. On nous avait promis des actions. Et pourtant, rien ne s’est produit », a-t-il soutenu.

Zambie : le président élu promet « une meilleure démocratie »

Large vainqueur de la présidentielle du 12 août, Hakainde Hichilema a déclaré que son élection au-delà de sa personne était une victoire de tous les Zambiens.Dans un discours diffusé par plusieurs médias, le tombeur d’Edgar Lungu, président sortant, a salué une élection historique. « C’est avec beaucoup d’honneur, d’humilité, de gratitude, que je me tiens devant vous aujourd’hui pour dire : le changement est là », a réagi le président élu Hakainde Hichilema.

Le nouveau président a dénoncé les six années du « régime brutal » de Lungu en promettant une « meilleure démocratie » aux Zambiens. « Nous n’avons pas l’intention d’occuper une fonction publique, de remplacer ceux qui ont été très violents à l’encontre de notre peuple, et de lancer une nouvelle vague de violence. Nous n’avons pas l’intention d’être cela » rassure-t-il.

Cette sortie du nouveau président intervient quelques heures après la déclaration d’Edgar Lungu qui a reconnu sa défaite devant son rival. « Je voudrais féliciter mon frère, le président élu, son excellence M. Hakainde Hichilema. Je me conformerai aux dispositions constitutionnelles pour une transition pacifique du pouvoir», a déclaré le président sortant.

Hakainde Hichilema devient le septième président de ce pays enclavé de l’Afrique australe après la validation de sa victoire par la Commission électorale de Zambie (ECZ). L’organe électoral a confirmé l’élection du leader du Parti uni pour le développement national (UPND) avec 2.810.777 voix contre 1.814.201 pour le candidat du Front Patriotique Edgar Lungu, arrivé deuxième parmi les 17 candidats à la présidence.

Le Maroc joue un rôle « très utile » en Libye, selon Washington

L’ambassadeur et émissaire spécial américain pour la Libye, Richard Norland, a affirmé, lundi à Rabat, que son pays est « très reconnaissant » au rôle « utile » que joue le Maroc pour soutenir le processus politique en Libye. »Le rôle que le Maroc joue dans la région pour soutenir le processus politique en Libye est très utile » et les Etats-Unis d’Amérique en sont « très reconnaissants », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le diplomate américain a qualifié de « très utile » sa discussion avec M. Bourita, qui a porté sur « plusieurs sujets, notamment la question des prochaines élections en Libye, prévues en décembre ».

« C’est bien le moment d’établir la base constitutionnelle et légale pour que ces élections puissent avoir lieu en décembre », a ajouté M. Norland.

Opinion: La chute de Kaboul, une alerte pour le Sahel

Intellectuel respecté et activiste influent, Moussa Tchangari est Secrétaire général de la l’association nigérienne « Alternative Espaces Citoyens ». Dans ce texte très inspiré, il invite les élites au pouvoir dans le Sahel et leurs alliés occidentaux à entreprendre des réformes politiques profondes. Faute de quoi, la région risque de subir le même sort que l’Afghanistan où les Talibans reviennent au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassés par l’armée américaine.En Afghanistan, pays en guerre depuis 20 ans, les Talibans ont pris le contrôle de plusieurs villes, dont Kaboul, la capitale. Le président du pays, Ashraf Ghani, est en fuite; et les quelques hautes personnalités de son régime, encore présents dans le pays, se préparent à transmettre le pouvoir à leurs ennemis jurés.  C’est ce que rapportent tous les grands médias mondiaux; et tout cela s’est joué en l’espace de quelques jours, à l’approche de l’échéance de retrait définitif de l’armée américaine, pilier principal de la coalition internationale qui a déclenché la guerre en 2001. 

A Washington, Londres, Paris, Berlin et Ottawa, capitales des grandes puissances engagées, depuis bientôt 20 ans, dans la guerre en Afghanistan, les dirigeants sont dans le désarroi; ils assistent impuissants au retour au pouvoir des Talibans, n’ayant plus aucun projet pour ce pays où ils ont déployé des milliers des soldats et dépensé des sommes folles, en dehors de l’évacuation de leurs ressortissants et de leurs « collaborateurs » afghans. « Ceci n’est pas Saigon », dit un haut dirigeant américain; mais, il s’agit bien d’une débâcle. Elle est même, à certains égards, plus retentissante encore que celle enregistrée au Vietnam, en 1975, avec la chute de Saigon.

Au Sahel, région où certains des Etats mènent depuis quelques années une guerre rude contre des divers groupes armés idéologiquement proches des Talibans afghans, la chute de Kaboul sonne comme une alerte; elle préfigure ce qui pourrait y advenir, au cours des prochaines années, si les élites au pouvoir et leurs soutiens occidentaux continuent d’ignorer les appels à des réformes politiques audacieuses. La chute de Kaboul indique, en tout cas, et de manière fort magistrale, que la guerre contre les groupes armés djihadistes ne peut être gagnée en faisant l’économie des telles réformes, seules susceptibles de jeter dans la bataille la plus grande force politique et militaire, à savoir « le petit peuple ».

Après 20 ans de combats, qui ont entrainé d’énormes pertes en vies humaines, principalement au sein de la population afghane, les armées occidentales, dotées des moyens les plus sophistiqués, ont échoué face à des Talibans déterminés ; mais, cet échec est d’abord et surtout celui des dirigeants politiques occidentaux, eux qui ont engagé toutes leurs forces (soldats, armements, argents, expertises) dans cette guerre, en misant sur une élite corrompue, qui partage avec les Talibans le rejet profond de la démocratie. On se souvient encore des élections afghanes qui, bien supervisées par les « grands pays démocratiques », ont été marquées par les fraudes des plus grossières.

En Afghanistan, 20 ans de guerre ont enrichi une élite profondément corrompue, portée et maintenue au pouvoir par des armées étrangères ; mais, il faut dire que ces 20 ans de guerre ont enrichi également le complexe militaro-industriel occidental, les compagnies de sécurité et des experts en tout genre. L’argent englouti par cette guerre, les vies humaines qu’elle a emporté, ne sont une perte que pour le « petit peuple » d’Afghanistan et les petits contribuables des pays qui s’y sont engagés; et c’est parce que la guerre n’est pas un malheur pour tous qu’elle se poursuit toujours au Sahel, sur fond de corruption des élites, de déni des droits et du refus du dialogue et de réformes, au risque de voir un jour déferler sur les capitales des « Talibis en moto ».

Au Sahel, il est urgent que des hommes et des femmes de bonne volonté se lèvent et proclament que la guerre en cours ne peut pas être gagnée avec les mêmes armées étrangères qui ne l’ont pas gagnée en Afghanistan; mais aussi, avec le même type de dirigeants corrompus, qui n’ont aucune once de patriotisme, et le même type de forces de défense et de sécurité, qui commettent parfois des graves exactions et sont plombées par l’affairisme de leurs chefs. Cette guerre, si elle doit être gagnée, ne le sera qu’à travers une volonté large et des initiatives audacieuses visant à construire un nouveau contrat politique et social restituant au peuple sa souveraineté et créant les conditions d’une vie digne pour les millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.

Zambie : l’opposition remporte la présidentielle

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, a été déclaré lundi vainqueur de l’élection présidentielle zambienne.La sixième tentative a été finalement la bonne pour l’opposant historique, victorieux du scrutin du 12 août, devant le président sortant Edgar Lungu.

La Commission électorale de Zambie (ECZ) a déclaré tôt ce lundi, que Hakainde Hichilema du Parti uni pour le développement national (UPND) a remporté l’élection présidentielle avec 2.810.777 voix contre 1.814.201 pour le candidat du Front Patriotique Edgar Lungu, arrivé deuxième parmi les 17 candidats à la présidence.

Les Zambiens se sont mobilisés durant cette présidentielle avec un taux de participation assez élevé de 70%. Les bureaux de vote sont restés ouverts dans certaines provinces jusqu’à 5 heures du matin, pour permettre aux électeurs faisant la queue, d’accomplir leur devoir civique.

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Le décompte a été fait après des vérifications effectuées dans 155 des 156 circonscriptions du pays selon la Commission électorale. « Je déclare donc que Hichilema sera président de la Zambie », a déclaré lundi Esau Chulu, le président de l’ECZ.

Mais le président sortant refuse encore de reconnaître sa défaite. Lungu (64 ans) affirme dans une déclaration samedi, que l’élection présidentielle n’était « pas libre et équitable » à la suite de violences contre des représentants de son parti, le Front patriotique, dans certaines provinces.

Cet homme d’affaires autodidacte est le septième président zambien démocratiquement élu. Il en était à sa sixième participation, la troisième contre Lungu qui cherchait un troisième mandat. Il y a cinq ans, Hichilema (59 ans) avait perdu la course pour la State House (palais présidentiel) contre Lungu pour un écart de 100.000 voix.

Le camp Affi entérine « la rupture » avec Gbagbo

Le camp du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), présidé par Affi Nguessan, a entériné samedi « la rupture » avec Laurent Gbagbo, à la suite de sa décision de créer un autre parti, à l’issue d’une session du Comité central.

« Le Comité central qui vient de se réunir a entériné la rupture. Il me met en mission désormais pour mener ce combat de la renaissance et de la modernisation du FPI », a déclaré M. Affi Nguessan, lors d’une conférence de presse. 

M. Affi a assuré se mettre « au service du progrès et de la démocratie en Côte d’Ivoire », avant d’ajouter que « la rupture a ceci de salvateur que nous consacrerons désormais notre énergie à l’essentiel ». 

« Ma ligne et ma démarche sont celles de la renaissance de notre parti au service de l’alternance pour une nouvelle espérance. De ce point de vue, même si une rupture peut s’apparenter à une forme de deuil, elle comporte aussi une dimension libératrice puisque toute notre énergie sera désormais consacrée à ce projet que nous allons présenter aux Ivoiriens », a-t-il dit. 

Si le FPI veut reconquérir le pouvoir d’Etat, la formation devra « changer de logiciel », a-t-il soutenu. Pour lui, dans cette nouvelle page de l’histoire du parti, son camp est « désormais dépositaires de l’héritage, de l’histoire, des valeurs de la gauche ».  

« La renaissance de notre parti passe par une modernisation de sa pensée, de son organisation, de sa gouvernance. Nous nous y emploierons (pour) retrouver le fil interrompu de cette confiance dont les Ivoiriens nous ont autrefois honorés », a-t-il lancé.  

« Dans ce combat pour l’alternance, je prendrai toutes mes responsabilités. Je les ai d’ailleurs toujours prises. Je continuerai de me battre pour les valeurs de démocratie et de progrès que nous avons toujours partagées », a affirmé M. Affi.   

Il a annoncé que dans quelques semaines, les militants se retrouverons lors d’un congrès extraordinaire. Mais, d’ores et déjà, chacun est en mission, pour « décrypter, expliquer sur le terrain à nos concitoyens les enjeux de cette renaissance, pour remobiliser le Front Populaire Ivoirien, en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 ».

M. Gbagbo « se croit propriétaire » du parti qui est « sa chose » et « quitte le FPI parce que le parti lui oppose et impose la démocratie, lui refuse l’idolatrie et le culte de la personnalité, alors il part pour se tailler un parti sur mesure », a déclaré M. Affi. 

L’ancien Premier ministre a dit ne pas être d’accord avec la vision de M. Gbagbo concernant son « modèle de leadership » au sujet de la crise que connaît le Front populaire ivoirien, ironisant qu' »on fait croire que j’ai un deal avec le pouvoir ».

« Je n’ai jamais imaginé que M. Gbagbo peut me faire une guerre pour le poste de président du FPI », a-t-il laissé entendre, avouant lui avoir proposé de lui céder la présidence du FPI et d’occuper le poste de vice-président », mais il voulait sa « reddition » avec son camp. 

Le FPI connaît une dissension interne avec une frange conduite par Assoa Adou, en qualité de secrétaire général, qui reconnaît M. Gbagbo comme le président du parti, et une autre faction dirigée par M. Affi Nguessan, le président statutaire. 

« Depuis son retour en Côte d’Ivoire, mes demandes d’audiences en vue de lui souhaiter la bienvenue et de lui donner les nouvelles du pays et du parti sont restées sans suite », a fait savoir M. Affi. 

« M. Gbagbo a choisi la rupture, le schisme. C’est son choix. Nous ne l’avons pas voulu. Nous avons tout fait pour l’éviter. Il en porte la responsabilité politique, la responsabilité morale, la responsabilité totale et devant l’histoire », a-t-il poursuivi.

M. Affi a révélé que l’ancien président a décidé de le combattre à cause de ses « louvoiements », c’est-à-dire de ses « hésitations, tergiversations, indéterminations », a-t-il noté. 

« Le FPI n’est pas une chose. C’est une organisation politique (…) Il est vrai que l’histoire du FPI est inséparable de la lutte et du parcours politique de Laurent Gbagbo, mais c’est une grave erreur politique de réduire le parti à cette dimension et de nier le rôle moteur  des cadres et militants du parti », a souligné M. Affi. 

Le Front populaire ivoirien a été créé par M. Gbagbo. M. Affi dit être membre fondateur et partisan depuis 1986 de cette formation qui totalise 30 ans de lutte politique 650 fédérations et 10 ans de gouvernance. 

Elections en Zambie : l’opposition revendique la victoire

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, annonce que son parti est en passe remporter la présidentielle.Les Zambiens connaitront ce vendredi les résultats partiels des élections générales du jeudi 12 août. A quelques heures de l’annonce des premiers résultats, le Parti uni pour le développement national (UPND) revendique la victoire devant le Front Patriotique du président sortant Edgar Lungu.

Les Zambiens se sont rendus aux urnes jeudi pour élire leur président de la République, les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.

La Commission électorale de Zambie (CEZ) a déclaré qu’elle commencerait à annoncer les résultats dans tout le pays dès que les résultats commenceront à arriver des différentes circonscriptions.

Le résultat très attendu de la présidentielle devrait être connu d’ici dimanche, a déclaré Patrick Nshindano, Directeur des élections au sein de la CEZ.

Mais d’ores et déjà, M. Hichilema a revendiqué la victoire, déclarant à ses partisans que « le changement est là ». « Les données qui nous parviennent sont très positives et la volonté du peuple est claire. Mais soyez vigilants – quand un régime sortant panique, il peut avoir recours à des mesures désespérées », a écrit le leader de l’opposition sur le site de microblogging Twitter vendredi, appelant ses partisans à « rester calmes et concentrés ».

Lungu appelle au calme

Le dépouillement du scrutin se déroule sur fond de perturbation de l’Internet par le gouvernement, qui, selon les utilisateurs, a affecté plusieurs sites de médias sociaux.

Le président sortant Edgar Lungu, a déclaré jeudi que lors des violences notées le jour du vote, deux personnes avaient été tuées, dont le président de son parti, dans la province du Nord-Ouest.

Dans un communiqué, le chef de l’Etat a appelé les Zambiens au calme et dit avoir ordonné au commandant de l’armée de « renforcer rapidement la sécurité dans les provinces du Nord-Ouest, de certaines parties de l’Ouest et du Sud où se déroulent ces violences sans précédent ».

Incendies en Algérie: Le Roi Mohammed adresse un message de condoléances au président algérien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président algérien, Abdelmajid Tebboune, suite aux incendies de forêts qui ont fait plusieurs victimes.Dans ce message, Le Souverain marocain affirme avoir appris avec une vive émotion et une profonde affliction la nouvelle des violents incendies qui ont ravagé des forêts dans certaines wilayas au nord de l’Algérie faisant plusieurs victimes.

En cette douloureuse circonstance, le Roi exprime au président algérien et, à travers lui, aux familles éplorées et au peuple algérien, Ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion.

Il exprime « en son nom propre et en celui du peuple marocain sa totale solidarité avec l’Algérie sœur en cette pénible épreuve ».

Le Souverain dit « partager avec le Président algérien et avec les familles éplorées ses sentiments de tristesse suite à cette perte cruelle, implorant le Tout-Puissant de leur accorder réconfort et compassion, d’entourer les victimes de sa sainte miséricorde et de préserver le peuple algérien frère de tout malheur, tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés ».

Le bilan des incendies en Algérie est de plus en plus lourd. Les feux qui ravagent le nord du pays ont fait au moins 69 morts, parmi lesquels 28 soldats.

Zambie : les clés d’une présidentielle indécise

Les Zambiens se rendent aux urnes aujourd’hui, pour élire un président, dans un scrutin qui s’annonce très serré.Pour la présidentielle, seize candidats sont en lice pour briguer la magistrature suprême dont Chishala Kateka, unique femme, candidate à ce scrutin.

Le vote a débuté ce jeudi, dans le cadre des élections générales très attendues en Zambie. Un combat électoral qui mettra aux prises le Front patriotique (FP) du chef de l’Etat sortant Edgar Lungu et le Parti uni pour le développement national (UPND) de l’opposant Hakainde Hichilema.

Très tôt, de longues files d’attente ont été observées dans les bureaux de vote de la capitale Lusaka et d’autres grandes villes. Quelque 7.023.499 électeurs se sont inscrits sur les listes électorales, dont 53,4 % de femmes.

Les bureaux de vote ont ouvert à 6 heures du matin (04h00 GMT). Selon la Commission électorale, il y a 12.152 bureaux de vote, avec 90 dans les prisons du pays.

Les Zambiens votent pour élire leur président, les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.

Tous les sièges de l’Assemblée nationale sont élus au scrutin uninominal à un tour, tandis que le président et le vice-président sont élus à la majorité simple.

Le candidat et son colistier doivent obtenir 50% des voix, plus une voix pour remporter la présidentielle.

Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue, un second tour doit être organisé dans les 37 jours suivant le premier tour de vote.

Les deux candidats arrivés en tête, s’affrontent au second tour pour déterminer le vainqueur final.

Elections générales : la Zambie sous haute tension

Le climat est tendu en Zambie, pays enclavé d’Afrique australe, à quelques heures des élections générales.Les Zambiens se rendent aux urnes, demain jeudi, pour élire un président, des membres de l’assemblée nationale et des conseillers municipaux. L’issue du scrutin s’annonce indécise entre les deux candidats et laisse présager des risques de troubles politiques.

A cet effet, le Secrétaire général du Gouvernement, Simon Miti a annoncé une batterie de mesures pour garantir la tenue du scrutin du jeudi 12 août 2021, dans des conditions pacifiques. « La sécurité a été renforcée dans certains points chauds identifiés, en particulier là où des violences ont été enregistrées », a-t-il déclaré

En effet, le candidat sortant Edgar Lungu avait mis le feu aux poudres en pleine campagne électorale en attaquant frontalement son adversaire. « Quand je serai réélu, je l’enverrai en prison », avait-il lancé à l’endroit de Hakainde Hichilema, son rival historique.

Seize candidats sont en lice pour cette présidentielle, mais deux se détachent nettement pour la victoire finale. Il s’agit d’Edgar Lungu, président sortant et candidat du Front patriotique du au pouvoir depuis 2014 et le chef de file de l’opposition, Hakainde Hichilema à la tête du Parti uni pour le développement national (UPND).

En 2015, Lungu avait gagné de justesse le scrutin face à Hichilema. Mais son quinquennat a été marqué notamment par l’inflation et un taux de chômage élevé.

Son adversaire estime qu’il a plongé le pays dans le gouffre avec des projets d’infrastructures coûteux menant ce pays riche en cuivre, vers un premier défaut de paiement de sa dette en Afrique.

La campagne électorale a été marquée par de violents affrontements entre les deux camps dans la capitale Lusaka et dans plusieurs provinces du Nord, du Sud et de Muchinga.

Cette situation d’instabilité avait poussé le président Lungu à déployer l’armée dans les zones touchées au début du mois d’août. Et pour permettre aux électeurs de voter dans le calme, les autorités zambiennes ont déclaré les 12 et 13 août jours fériés.

Zambie : Washington pour des élections dans le calme

Les Etats-Unis d’Amérique ont menacé d’imposer des sanctions contre ceux qui tenteront de perturber le bon déroulement des élections générales zambiennes du 12 août 2021.Ces sanctions concerneront des « restrictions de visa, des interdictions de voyager et des sanctions financières ».

Le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Lusaka, David Young, a déclaré que son gouvernement a, au fil des ans, soutenu la Commission électorale de Zambie et les organisations de la société civile dans la mise en place d’institutions démocratiques.

« Lorsque ces efforts pour soutenir la démocratie ne fonctionnent pas et que les droits de l’homme fondamentaux et les libertés démocratiques sont violés, les Etats-Unis peuvent appliquer et appliquent effectivement des restrictions de visas, des interdictions de voyage et des sanctions financières », a réagi, hier lundi, M. Young.

Il s’est dit préoccupé par les informations faisant état de violences et d’intimidations à l’approche des élections du 12 août, au cours desquelles les Zambiens doivent élire un président, des membres de l’Assemblée nationale et des conseillers municipaux.

Les médias locaux font état de violences présumées impliquant des partisans du Front patriotique (PF, au pouvoir) et de la principale formation politique de l’opposition, le Parti uni pour le développement national (UPND).

« Je tiens à préciser qu’il ne doit y avoir aucune intimidation des électeurs par des dirigeants de l’un ou l’autre parti », a affirmé le diplomate américain, exhortant la police et l’armée à « appliquer la loi de manière égale et humaine pour défendre la sécurité et le droit fondamental des citoyens zambiens à voter et à participer au processus démocratique, y compris les libertés fondamentales de parole et de réunion ».

Cette menace américaine intervient quelques jours après que le président Edgar Lungu a, selon de la presse, menacé d’arrêter le leader de l’UPND, Hakainde Hichilema, après l’élection.

« Nous demanderons des comptes à toute personne qui encourage la violence, sape les processus électoraux, adopte un comportement frauduleux ou corrompu, ou viole de toute autre manière les droits démocratiques et les fondements d’élections libres », a dit le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Lusaka, David Young.

Les élections devraient être une course à deux chevaux entre le PF et l’UPND dirigé par Hichilema, un homme d’affaires populairement connu sous le nom de « HH » qui avait perdu de justesse face à Lungu lors du dernier scrutin présidentiel de 2016.

Côte d’Ivoire: Affi indexe Gbagbo d’avoir choisi « la rupture »

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, reproche à Laurent Gbagbo d’avoir face à sa volonté de dialogue en vue de l’unité du parti, choisi « la rupture et la division », dans un note.

« A l’issue d’une rencontre avec ses sympathisants ce lundi 9 août 2021, M. Laurent Gbagbo vient d’annoncer qu’il abandonne la bataille inopportune et destructrice qu’il mène depuis 7 ans contre le Fpi et qu’il « va créer un autre parti avec le même contenu » », a a réagi M. Affi. 

« En réponse à ma demande d’audience, à ma volonté de dialogue en vue de l’unité du Fpi, Laurent Gbagbo a choisi la rupture et la division »,  a ajouté le président statutaire du FPI, parti fondé par M. Gbagbo. 

Pour lui, M. Gbagbo « enterre l’espoir » qu’avaient leurs militants, leurs électeurs, leurs sympathisants, en l’unité de la gauche et en la réconciliation de leur famille politique. 

De ce fait, « il endosse de manière assumée devant nos compatriotes et devant l’histoire la responsabilité du schisme qui marque désormais l’épopée du Fpi », a-t-il martelé. 

Et pourtant, rapportera-t-il, « ses visites et ses embrassades avec ses tourmenteurs d’hier avaient laissé penser qu’il était véritablement le chaînon manquant de la réconciliation nationale et qu’il aurait à cœur d’œuvrer à l’unité de notre parti ». 

« Cette décision, dictée essentiellement par la soif de pouvoir et la volonté de revanche, constitue un défi à notre force de caractère, à nos convictions idéologiques et à notre maturité politique », a-t-il estimé.  

« Pour ma part, j’assure les militants et sympathisants du Fpi, l’opinion nationale et internationale de ma ferme volonté de poursuivre ma mission pour la renaissance du parti en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 », a fait savoir M. Affi.  

Le président du FPI a assuré qu’il continuerai de se battre pour les valeurs de démocratie et de progrès qu’ils ont autrefois partagées, concluant ses propos par le slogan « hauts les Cœurs, la lutte continue ! ».

M. Gbagbo et des membres du FPI dont Simone Ehivet ont décidé lundi de créer « un nouveau instrument de lutte » politique à l’issue d’un Comité central, au palais de la culture d’Abidjan. 

Selon des militants ayant pris part à ce Comité central, cette décision intervient parce que M. Affi s »agrippe » au FPI. 

Gbagbo décide de créer « un nouvel instrument de lutte » politique

L’ex-président Laurent Gbagbo et des membres de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), ont décidé lundi de créer « un nouvel instrument de lutte » politique, au palais de la culture de Treichville.

M. Gbagbo avait à ses côtés des membres du FPI dont Simone Ehivet. Ils ont débattu de l’avenir de la formation politique, créée il y a des décennies, lors d’un Comité central extraordinaire au palais de la culture à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Dans un communiqué final, le Comité central a annoncé « la création d’un nouvel instrument de lutte » politique et « la mise en place d’un comité de préparation du Congrès Constitutif ».

Interrogé en marge de la réunion du Comité central, Baudelaire Madou, secrétaire national chargé de la mobilisation des structures du FPI, dit que M. Gbagbo « en tant qu’ un visionnaire, a proposé de créer un nouvel instrument de combat ».

« Je pense que ça vient à point nommé parce que je pense que notre ancien camarade Affi Nguessan s’agrippe sur le Front populaire ivoirien pour nous créer tous les problèmes, or nous avons pour ambition de conquérir le pouvoir », a-t-il ajouté.

Le Comité Central exhorte les militants et sympathisants du parti et de M. Gbagbo « à s’inspirer de ce dépassement afin d’œuvrer à l’édification, dans la paix, d’une Côte d’Ivoire stable et prospère ».

Cette réunion du Comité central intervient suite à une convocation du secrétariat général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI), notamment en sa deuxième session extraordinaire de l’année 2021.

Le FPI connaît une dissension avec une frange dirigée par l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan en tant que président statutaire et une autre conduite par Assoa Adou qui considère M. Gbagbo comme le président du parti.

M. Affi a produit un communiqué à la suite de la convocation de ce Comité central pour insinuer qu’il est le président du FPI et que sa frange, seule, avait le droit de permettre une session du Comité central.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est le père du Front populaire ivoirien qu’il a créé avec des camarades de lutte politique. Son retrait de ce parti vise à isoler M. Affi, soulignent plusieurs observateurs.

Guinée : l’opposant Abdoulaye Bah renvoyé en prison

L’administration pénitentiaire accuse l’opposant d’avoir violé « les termes et conditions » de sa liberté conditionnelle pour des raisons de santé.La liberté n’aura été que de courte durée pour Abdoulaye Bah. En effet, trois semaines après avoir bénéficié d’une liberté conditionnelle pour des raisons de santé, l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia (ouest) vient à nouveau de rejoindre ce lundi la prison centrale de Conakry, la capitale.

Le responsable national chargé du marketing politique et de l’animation de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) « s’est livré à des appels à la désobéissance civile et des atteintes aux Institutions de la République », lit-on dans le communiqué signé du directeur national l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Charles Victor Maka.

Selon certains médias, Abdoulaye Bah aurait rappelé dans cette vidéo que Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, a bel et bien été élu président de la Guinée lors de la présidentielle du 21 octobre 2020 et que ce dernier ne peut pas reconnaître Alpha Condé comme chef de l’État.

Pour l’UFDG, le retour en prison d’un « cadre indomptable et incorruptible » de ce parti ne vise qu’à « affaiblir » cette formation politique. Car Abdoulaye Bah « n’a violé aucune mesure » qui lui était imposée par les autorités.

Dans une vidéo postée dimanche sur Facebook, « il (Abdoulaye Bah) a réitéré sa détermination à défendre les valeurs pour lesquelles se bat l’UFDG », a indiqué le responsable de la cellule de communication du parti, Joachim Baba Millimouno, réfutant en bloc les raisons de cette nouvelle incarcération du natif de Kindia (centre).

Arrêté en début novembre de l’année dernière, Abdoulaye Bah avait bénéficié, le 16 juillet dernier, avec certains cadres de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), d’une liberté semi-surveillée pour des raisons de santé.

Simone Gbagbo appelle à une amnistie pour les détenus politiques

L’ex-Premier dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a appelé dimanche le président Alassane Ouattara à prendre une amnistie pour la libération des détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, lors d’une cérémonie en son honneur à Bonoua, localité dont elle est originaire.

 « Je voudrais encore appeler le président Alassane Ouattara, appeler le gouvernement de Côte d’Ivoire pour qu’ils fassent le pas qui va permettre d’apporter l’apaisement total dans tous les coeurs des Ivoiriens, en libérant les prisonniers », a lancé Mme Simone Gbagbo.

Les prisonniers sont « encore nombreux dans nos prisons. Je parle de nos prisonniers politiques, mon souhait est que ces hommes qui y sont encore depuis 10 ans, entre autre, le général Dogbo Blé, qu’on puisse les retrouver en liberté comme moi j’ai pu bénéficier d’une ordonnance d’amnistie », a soutenu l’ex-Première dame. 

« Que pour eux, également, il soit pris une amnistie qui permettra de les mettre en liberté, non pas dans dix ans, mais maintenant », a dit Mme Simone Gbagbo, souhaitant que ceux qui sont en exil puissent aussi regagner leur pays « en toute tranquillité maintenant ».

Pour elle, la réconciliation nationale est la première actualité à traiter aujourd’hui. Elle s’est dite encore engagée pour le bonheur de la Côte d’Ivoire, partageant sa foi d’un pays réconcilié devant des centaines de personnes.

L’ex-Première dame était célébrée sur la terre des siens à l’occasion d’une journée dénommée « Simone day », un concept créé par ses fans, visant à distinguer chaque 8 août une femme leader engagée en politique.

Mme Simone Gbagbo, détenue à l’issue de la crise postélectorale de 2011, avait été libérée le 8 août 2018 à la suite d’une amnistie prise par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, alors qu’ elle était sous un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

Suite à l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé par la CPI, la juridiction pénale internationale a abandonné les charges contre l’ex-Première date de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo.

Elle a avoué qu’ elle voulait effectuer des déplacements à l’extérieur de la Côte d’Ivoire, mais était empêchée par ce mandat d’arrêt de la CPI. Dans son pays, comme en Afrique, en Europe ou encore aux États-Unis, des sections « Ehivet capable » sont installées.  

La cérémonie vise à commémorer le 3e anniversaire de sa sortie de prison après la crise postélectorale de 2011 et baptiser chaque 8 août « Simone day », aux fins de célébrer la femme leader engagée en politique. 

« J’approuve cette idée et je souscris à cette initiative », a déclaré Mme Simone Ehivet Gbagbo, qui estime que la femme en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire « se trouve dans un complexe d’infériorité à cause des pesanteurs socio-culturelles ». 

La cérémonie s’est tenue à la place Kadjo Amangoua de Bonoua. A cette occasion, elle a remercié ses parents pour leur soutien lors de son incarcération ainsi que la diaspora. « Ehivet capable » est présente au Canada, Niger, aux USA, au Congo et en Côte d’Ivoire. 

Affi salue « les actes de décrispation » de Ouattara en Côte d’Ivoire

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’Guessan salue « les actes de décrispation » de Alassane Ouattara afin d’apaiser le climat politique en Côte d’Ivoire, invitant l’opposition à « accompagner cette démarche ».

« Je me réjouis des mesures de clémence prises à l’occasion de cette journée envers 78 personnes arrêtées lors de la crise électorale de 2020 », a dit M. Affi dans un message à l’occasion de la commémoration du 61e anniversaire de la Côte d’Ivoire. 

 Pour lui, la classe politique doit faire en sorte que cette crise soit la dernière. Dans cet élan, il a salué « les actes de décrispation que le président de la République pose depuis plusieurs mois afin d’apaiser le climat politique » dans le pays. 

« Il appartient à chacun d’entre nous, dans l’opposition, de savoir accompagner cette démarche. Cela exige de privilégier dans chacun de nos actes, chacun de nos mots, l’esprit de responsabilité et la volonté de paix », a-t-il ajouté.  

« Pour ma part, je m’y emploierai, (car) la paix est la condition de notre développement », a assuré le président du FPI, souhaitant qu’ensemble dans l’avenir, les politiques soient capables de bâtir une Côte d’Ivoire encore plus confiante, unie et réconciliée. 

La fête de l’indépendance est « pour tous les enfants de ce pays un jour de fierté,  de célébration et de joie (qui) doit devenir un moment fort d’unité autour de valeurs partagées, celles de notre jeune République », a-t-il soutenu.  

A l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du pays, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a gracié plus de 3.000 prisonniers dont des détenus de la crise électorale survenue lors de la présidentielle d’octobre 2020.

Maroc/Elections des chambres professionnelles: Le RNI rafle plus de 28% des sièges

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a remporté 638 sièges (28,61 pc) lors des élections des Chambres professionnelles, se plaçant ainsi en tête de ce scrutin, qui s’est déroulé vendredi sur l’ensemble du territoire national, a indiqué le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit.Selon les résultats annoncés par les bureaux de vote et les bureaux centraux pour les Chambres d’Agriculture, ainsi que les résultats provisoires des élections des Chambres de commerce, d’industrie et des services, des Chambres d’artisanat et des chambres des pêches maritimes, le Parti Authenticité et Modernité (PAM) est arrivé en 2ème position avec 363 sièges (16,28 %), suivi par le Parti de l’Istiqlal avec 360 sièges (16,14 %).

Viennent ensuite le Mouvement populaire avec 160 sièges (7,17 %), l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 146 sièges (6,55 %), l’Union constitutionnelle avec 90 sièges (4,04 %), le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avec 82 sièges (3,68 %) et le Parti Justice et Développement (PJD) avec 49 sièges (2,20 %), a ajouté M. Laftit dans une déclaration à la presse, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, M. Noureddine Boutayeb.

Les autres instances, 23 partis au total, ont obtenu, tous réunis, 71 sièges (3,18 %), alors que les candidats sans appartenance politique ont remporté 271 sièges (12,15 %), a-t-il noté.

Le nombre des candidats femmes, élues lors des élections des chambres professionnelles, qui se sont déroulées dans des conditions normales, a atteint 171 candidates, soit un taux de 7,67 %, a souligné le ministre de l’Intérieur.

Ces résultats, a précisé M. Laftit, sont basés sur les résultats communiqués conformément aux dispositions législatives en vigueur par les bureaux de vote et les bureaux centraux pour les Chambres de l’Agriculture ainsi que les résultats provisoires des Chambres de commerce, d’industrie et des services, des Chambres d’artisanat et des chambres des pêches maritimes, en attendant leur confirmation par les commissions de recensement présidées par des juges.

Covid-19: sobre célébration de l’an 61 de l’indépendance en Côte d’Ivoire

La cérémonie commémorative du 61e anniversaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire s’est tenue samedi sur l’esplanade de la présidence de la République à travers une prise d’armes, en raison de la résurgence des cas de Covid-19.

Le Premier ministre Patrick Achi représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, absent pour cause de confinement suite à un contact avec un sujet déclaré positif au Covid-19, lors de cette prise d’armes symbolique qui a marqué les festivités de l’indépendance. 

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, était également absent. Suite à un contact avec un cas positif à la Covid-19, il s’est également mis en confinement selon les recommandations sanitaires en vigueur.  

La cérémonie de prise d’armes’d’armes opérée sur l’esplanade de la présidence de la République au Plateau, le quartier des Affaires d’Abidjan, s’est déroulée environ 15 minutes, en présence de présidents d’institutions et d’officiers généraux.