Le Sénégal répond à la polémique sur l’hôpital Aristide Le Dantec

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur les clarifications du ministère de la Santé face à la polémique née de la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar pour une reconstruction qui doit commencer dans une dizaine de jours.Alors que la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar « prend des proportions inquiétantes », EnQuête indique que la ministre de la Santé « Dr Khémesse Ngom monte au créneau » pour clarifier certaines questions. Elle note que « les travaux vont commencer le 1er septembre ». Concernant la polémique sur la vente d’une partie du foncier de l’hôpital pour financer sa reconstruction, la ministre interpelle les nouveaux députés : « Faites vos enquêtes parlementaires, c’est votre droit le plus absolu ».

Par ailleurs, « aucun malade ne sera laissé en rade », assure Marie Khémesse Ngom Ndiaye dans Le Soleil. « Ce sont les experts de l’hôpital Le Dantec qui ont proposé le plan de déménagement. Tout a été fait dans la concertation. Ce plan est humain et dynamique. Il n’est pas statique », a indiqué l’ancienne directrice générale de la Santé.

En politique, Walf Quotidien aborde l’élection présidentielle de 2024 sur laquelle Pastef, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, nourrit des « craintes ». En revanche, l’ex-président Abdoulaye « Wade (2000 – 2012) n’a aucun intérêt à collaborer avec Sonko », note Farba Senghor, ancien dignitaire du régime libéral et actuel membre de la coalition présidentielle.

Malgré tout, Ousmane Sonko « fait cap sur 2024 » en déclarant officiellement sa candidature à la prochaine présidentielle. « Nous irons convaincre les zones rurales qui nous avaient échappé lors des législatives », a-t-il dit.

Face à la presse, il a aussi lancé des piques aux députés de l’opposition qui ont décidé d’être des « non-inscrits » dans la formation des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale. « Seuls les hommes sournois ont des positions de neutralité », désapprouve-t-il avant de promettre que les 80 députés de l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) ne feront « aucune compromission législative avec le pouvoir » de Macky Sall.

Sur les affaires sociales, Vox Populi note une « spéculation et une flambée » du prix de l’oignon. A Dakar, cette denrée est « quasi introuvable » alors que des commerçants ont commencé à vendre le kilogramme à 1000 FCFA. « Il faut batailler dur pour qu’un fournisseur accepte de vous en donner. Si j’arrive à décrocher une tonne, je vais la vendre à prix d’or », affirme Thierno Diallo, un boutiquier au marché central de Rufisque.

Le journal note que le Service du Commerce a saisi des « dizaines de tonnes » avant de les revendre sur place, à Touba (centre), où le prix est passé à « plus de 2000 francs ». Interrogé sur le sujet, le directeur général de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Amadou Abdoul Ly, explique que « ce renchérissement (du prix de l’oignon) est dû à de mauvaises récoltes, une rotation lente des bateaux et un coût de fret élevé ».

Sénégal: la coalition présidentielle prépare l’installation de ses députés

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les calculs politiques en cours avant l’installation des nouveaux députés de l’Assemblée nationale et la sortie de l’ancien président Abdoulaye Wade sur la nouvelle dimension de son parti.En prélude à l’installation de la nouvelle législature, EnQuête affirme que « les grandes manœuvres » ont commencé. Ce samedi au palais, le président Macky Sall rencontre les députés de sa coalition et « va devoir trancher pour le poste de président de l’Assemblée nationale », indique le journal, avant de souligner que « des questions stratégiques autour de la composition du bureau, des commissions et autres » seront également au menu des discussions.

Par ailleurs, Sud Quotidien cite l’inflation, la bérézina de Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) aux dernières législatives, le regain de l’opposition et le nouveau gouvernement comme les « défis de fin de mandat » de Macky Sall. De son côté, Walf Quotidien indique que « le Sénégal (est) sans gouvernail » lorsque le chef de l’Etat est en déplacement. Cette situation est due à « l’absence d’un Premier ministre et la fin de mandat du président de l’Assemblée », note le journal.

Plus loin, Vox Populi affirme que l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), « revigoré par les performances » du Parti démocratique sénégalais (PDS) aux élections législatives du 31 juillet, proclame le PDS « première force de l’opposition parlementaire ». L’accent doit être mis désormais sur la « vente des cartes » et le « renouvellement », une condition pour doter le parti « d’un appareil performant et prêt pour remporter l’élection présidentielle de février 2024 », invite-t-il.

S’il proclame le PDS « première force de l’opposition », l’ancien chef de l’Etat tient aussi au maintien de l’alliance Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) et Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). Ces deux formations, parties ensemble aux dernières législatives, ont remporté 80 des 165 sièges de l’Assemblée nationale. « Nous ne devons pas nous laisser divertir par ceux qui veulent casser l’inter-coalition », a dit Abdoulaye Wade.

En football, Samuel Eto’o, ancien international camerounais et actuel président de la fédération de son pays, est présent au Sénégal depuis le 16 août pour évoquer la participation africaine à la prochaine Coupe du monde Qatar 2022, d’après Le Soleil.

L’objectif du Sénégal, du Cameroun, du Maroc, du Ghana et de la Tunisie est de permettre à une nation africaine d’atteindre pour la première fois le carré d’as alors les quarts de finale du Sénégal (2000) et du Cameroun (1990) sont les meilleures performances du continent dans l’histoire du Mondial. Mais cette année, « les cinq représentants de l’Afrique feront tout pour remporter la Coupe du monde », promet le Lion indomptable, nommé ambassadeur de la Coupe du monde Qatar 2022.

Sénégal : le HCCT, une institution « utile » au bilan « élogieux »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur une diversité de sujets dominés par le casse-tête de la nomination d’un Premier ministre et l’importance du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) expliquée par ses responsables.L’Observateur aborde la nomination du futur Premier ministre, un sujet « casse-tête » pour Macky Sall. Le journal explique « pourquoi le choix est difficile ».

Le Témoin parle de son côté de « gestation de presque neuf mois ». Après l’avoir supprimé au lendemain de sa réélection, le président Sall a restauré le poste de Premier ministre en novembre dernier. Mais il semble peiner toujours à trouver le successeur de Mahammad Boun Abdallah Dione à la Primature. En l’absence de chef de gouvernement, le journal affirme que « certains décrets (deviennent) nuls et de nul effet ».

Si Macky Sall essaie de résoudre ce problème, Le Quotidien indique qu’il a réussi à « libérer les Jambaars (soldats) » sénégalais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), après son passage à Bamako lundi dernier. Bloqués par le pouvoir de transition malien « à cause des différends géopolitiques et diplomatiques », « les premiers éléments ont atterri hier à Dakar », affirme le journal.

Walf Quotidien s’arrête sur la forte personnalité qu’incarne le chef de l’Etat sénégalais au niveau mondial depuis son élection à la présidence en exercice de l’Union africaine (UA), en février. Malgré qu’il soit « adoubé à l’étranger », le journal note qu’il est « contesté au pays ».

Concernant l’élection du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) prévue en septembre et boycottée par l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), les deux principales formations de l’opposition, l’institution a apporté sa « réplique » dans Le Soleil. Pape Maël Thiam, premier vice-président du HCCT, regrette « les déclarations erronées et les jugements hâtifs sur l’utilité du Haut conseil des collectivités territoriales ». En cinq ans, l’institution affirme avoir produit « cinq rapports dont quatre annuels et un quinquennal ».

Alors qu’elle veut porter le projet de dissolution du HCCT à l’Assemblée nationale, « l’opposition (a été) mise à niveau » hier par les responsables de l’institution, selon Sud Quotidien. Pape Maël Thiam dégage un « bilan élogieux » et s’en prend aux détracteurs de l’institution qui la qualifient de « budgétivore » et d’ « inutile », note Vox Populi.

En dehors des rapports produits, le HCCT dit avoir réalisé quatre contributions, six études et 26 avis répartis en 548 recommandations. Tout ce travail a été « mis à la disposition du président de la République et du gouvernement », précise-t-il. A sa suite, le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saidou Sow, par ailleurs maire de Kaffrine (centre), raille l’opposition en estimant qu’elle « n’a pas boycotté (l’élection du HCCT), (mais) elle a fui ».

Partant du Mali, Macky Sall tente d’éteindre les incendies en Afrique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la visite officielle du président Macky Sall au Mali pour aborder avec le chef de la transition plusieurs questions dont l’affaire des 49 militaires ivoiriens accusés d’être des « mercenaires » avant d’être inculpés et écroués.« Dakar-Bamako sur les rails », indique Bés Bi à propos de la visite de Macky Sall hier au Mali, notant une convergence de points de vue avec le colonel Assimi Goïta sur les « échanges commerciaux, la transition et les militaires ivoiriens » détenus au Mali depuis le 10 juillet et inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’état ».

Le Soleil note pour sa part que Macky Sall a fait un « appel à la communauté internationale » pour lutter contre le terrorisme au Mali. Ce pays « mérite le soutien de toute la communauté africaine », a dit le président en exercice de l’Union africaine (UA) avant de poursuivre sa mini-tournée africaine qui doit le mener au Tchad et au Gabon. Suffisant pour que L’AS le surnomme « le nouveau pompier africain » pour son activité pour la libération des soldats ivoiriens au Mali et ses succès diplomatiques dans le dossier du Sud Soudan, entre autres.

En politique, Pape Diop, le député qui a rejoint récemment la majorité présidentielle pour lui permettre d’obtenir la majorité parlementaire absolue, se livre dans une « grande séance d’explications » dans L’Observateur. Il revient notamment sur « ce que Macky Sall lui a dit au téléphone », « le rapprochement infructueux de Yewwi » Askan Wi (libérer le peuple), l’une des principales formations de l’opposition, et « le SMS envoyé à Karim Wade », l’ex-ministre du régime libéral exilé au Qatar depuis 2016.

Par ailleurs, « l’opposition et le pouvoir sont obligés de dialoguer », indique Ibrahima Sène, leader du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), membre de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). « Le peuple a montré sa volonté d’en finir avec les majorités monolithiques », analyse le responsable politique de ce parti de gauche.

A propos du « déménagement chaotique » de l’Hôpital Aristide le Dantec (HALD) de Dakar, Le Quotidien dit « HALD au mauvais traitement » avant de publier la liste des structures de recasement des services. Toutefois, « il n’y a pas lieu de stresser ni pour les malades ni pour le personnel », rassure Dr Babacar Thiandoum, directeur de cet hôpital dont la reconstruction va démarrer au mois de septembre pour un investissement de 60 milliards FCFA.

Sénégal : Macky Sall décroche Pape Diop et la majorité parlementaire

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le ralliement du député de l’opposition Pape Diop à la coalition présidentielle, permettant à cette dernière de décrocher une majorité absolue à l’Assemblée nationale avec 83 députés sur 165.« Macky tient sa majorité absolue » à la suite du ralliement de Pape Diop, ancien baron du régime de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012), à la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), indique L’AS. « Je le rejoins sans condition… pour le pays », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale et du Sénat, dont la coalition a obtenu un siège de député aux dernières élections législatives.

Avec ses 82 députés, BBY avait besoin d’une adhésion pour obtenir la majorité absolue et s’assurer une « soupape de sécurité » à l’Assemblée nationale, souligne Bés Bi. Et « une Assemblée nationale contrôlée par l’opposition est source d’instabilité », affirme Pape Diop, justifiant son choix de rejoindre la majorité présidentielle.

Selon Sud Quotidien, « l’ancien patron libéral du perchoir dit niet à la cohabitation et snobe l’opposition ». « Pape Diop brise le rêve de YAW-Wallu », l’inter-coalition de l’opposition qui a remporté 80 sièges de l’Assemblée et espérait le ralliement de trois députés du plus fort reste, dont Pape Diop, pour imposer la cohabitation au régime de Macky Sall, note Vox Populi.

« Vu la nature présidentialiste de notre système politique, une Assemblée nationale sous le contrôle de l’opposition débouchera inéluctablement sur une crise institutionnelle grosse de tous les dangers », a-t-il expliqué dans le journal, avant de lâcher « sa colère contre les leaders de l’inter-coalition » Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal).

« On ne leur appartient pas. Ça suffit ! Le pays est pris en otage par quelques personnes qui ont trompé une partie de la jeunesse. C’est inacceptable, il est temps d’arrêter », a-t-il protesté. « Quelques personnes qui sont derrière des claviers pour insulter les gens, je n’en ai pas peur. C’est le pays et son devenir qui m’importent », a-t-il ajouté.

Quoi qu’il en soit, Le Quotidien considère que le président Macky Sall a fait un « good Diop » en décrochant l’ex-maire de Dakar pour permettre à BBY d’être « majoritaire à l’Assemblée ». De son côté, L’Observateur dévoile « les détails d’un contrat de +Diop+ au sein du Macky ». Mais le concerné persiste qu’il a pris cette décision « sans discussion aucune avec la coalition au pouvoir, et donc sans condition ». N’empêche, EnQuête se demande si le ralliement de Pape Diop est suffisant pour « sauver le Macky ».

Sénégal : l’opposition boycotte le HCCT et le Conseil constitutionnel

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur l’opposition, qui décide de boycotter les élections du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et de renoncer au dépôt de recours pour contester les résultats des dernières élections législatives.A la suite des législatives du 31 juillet dernier, l’élection des Haut conseillers des collectivités territoriales (HCCT) est prévue en septembre prochain. Mais déjà, Walf Quotidien indique que « l’opposition vote le boycott », soulignant que l’inter-coalition Yewwi-Wallu (libérer et sauver) « veut tordre le bras à Macky » Sall, le chef de l’Etat sénégalais.

« HCCT, un conseil rejeté », note Le Quotidien, titrant également sur le boycott du scrutin du 4 septembre par l’opposition. Si Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Abdoulaye Wade et Cie « veulent sa suppression », d’autres formations dont la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir), « iront aux élections » pour placer leurs membres dans cette institution.

L’une des raisons avancées par l’opposition pour ne pas participer au scrutin est que le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) ainsi que le Conseil économique social et environnemental (Cese) sont des institutions « inutiles et budgétivores », rapporte Tribune. De même, « pour des raisons politiques, nous n’avons aucun intérêt à aller » aux élections du HCCT, ont affirmé les leaders de l’inter-coalition Yewwi-Wallu à Vox Populi.

Par ailleurs, cette formation a décidé de ne pas introduire de recours au Conseil constitutionnel après la proclamation des résultats provisoires des élections législatives lui attribuant un total de 80 députés. Face à la presse, les leaders de l’inter-coalition avaient dénoncé des cas de bourrages d’urnes et promis de saisir la justice.

« La forfaiture est tellement grave qu’à notre niveau, il ne sert à rien d’aller introduire un recours au niveau de ce Conseil constitutionnel. Ce n’est pas au niveau de ce Conseil constitutionnel que les 2 voire 3 députés enlevés à l’inter-coalition vont nous être restitués », a indiqué Déthié Fall, mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple).

Par ailleurs, Sud Quotidien semble préoccupé par l’avenir de la 14ème législature à moins de deux ans de la tenue de l’élection présidentielle de février 2024. Le journal pense que les nouveaux députés sont « en danger », en considérant que « la quête d’une majorité parlementaire pourrait amener le successeur de Macky Sall à dissoudre l’Assemblée nationale après la date du 31 juillet 2024 ».

En outre, EnQuête retient que « les Wade (sont) au centre du jeu » dans la recomposition politique au Sénégal après que le Parti démocratique sénégalais (PDS) a obtenu 24 députés, 470.000 voix et trois bastions électoraux aux dernières législatives. « Le président Wade et le PDS peuvent maintenant envisager la réhabilitation de Karim Wade », fils de l’ancien chef de l’Etat et ex-puissant ministre du régime libéral (2000-2012), exilé depuis 2016 au Qatar après la grâce présidentielle qui a suivi sa condamnation pour malversations par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).

Le Sénégal met au défi ses nouveaux députés et secourt ses inondés

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les chantiers qui attendent les nouveaux députés et le point sur les secours organisés par le gouvernement pour libérer les zones dakaroises inondées par les eaux de pluies.Sud Quotidien titre sur « ces grands défis de la 14ème législature », notant que les nouveaux députés ont du pain sur la planche sur des questions comme la promotion de la bonne gouvernance et la reddition des comptes. Si Birahim Seck de l’ONG Forum Civil les invite « à débloquer les dossiers sous le coude du président de la République », le professeur Ngouda Mboup de l’Université Cheikh Anta Diop « exige l’évaluation des plans Orsec qui devrait être l’un des premiers chantiers législatifs ».

A propos de la succession de Moustapha Niasse à la tête de la présidence de l’Assemblée nationale, Walf Quotidien note que la candidature de l’ancienne Premier ministre Aminata Touré, tête de liste de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) aux élections législatives du 31 juillet dernier, constitue une « équation ». Le journal évoque le « lourd contentieux » qu’elle entretient avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) sur la condamnation de Karim Wade par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), alors qu’elle était ministre de la Justice à l’époque.

Aujourd’hui, le PDS est le fer de lance de la coalition Wallu Sénégal (libérer le Sénégal), qui a raflé de nombreux sièges de députés aux dernières législatives, alors que la coalition au pouvoir, qui s’est retrouvée avec une majorité relative de 82 députés, espère une reconstitution de la famille libérale pour avoir la majorité absolue à l’Assemblée. Toutefois, Walf Quotidien indique que « le piège du vote par bulletin secret » pourrait être fatal à celle qui est surnommée Mimi Touré.

Sur la nomination d’un nouveau gouvernement, attendue depuis longtemps, EnQuête note que le président Macky Sall a lancé « l’horloge politique » à 18 mois de la fin de son mandat, et donc de la prochaine élection présidentielle. « Macky contre la montre », estime le journal, notant que le chef de l’Etat est « face aux dilemmes politiques ».

Sur les dernières inondations de Dakar, L’Observateur note que la capitale sénégalaise « appelle toujours +eau+ secours » même si « plus de 1,4 million de mètres cubes d’eau ont été déjà évacués ». Ce résultat, explique Vox Populi, est dû au déploiement du Plan Orsec vendredi dernier, le jour où de fortes pluies se sont abattues sur Dakar causant de fortes inondations, des pertes en vies humaines et matérielles. Ce plan d’urgence mobilise, à présent, « un dispositif de 380 hommes, 98 motopompes et électropompes », d’après le journal.

Inondations et contrôle de l’Assemblée à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les conséquences des fortes pluies de vendredi sur Dakar et les tractations du pouvoir pour le contrôle de l’Assemblée nationale.« Dakar souffre le martyre », indique Sud Quotidien, notant que les fortes pluies qui ont causé de nombreux dégâts ces derniers jours dans la capitale sénégalaise sont le fruit d’une « malgouvernance des inondations ».

Ce sont des pluies diluviennes qui se sont abattues sur Dakar vendredi dernier, souligne L’AS. Elles ont causé de terribles inondations qui ont coûté la vie à trois personnes, d’après Tribune. De nombreux Dakarois sont rentrés difficilement chez eux après avoir passé plusieurs heures dans de monstrueux embouteillages. Certains se sont rabattus sur le Train express régional (TER) qui a mis en place un « plan de transport exceptionnel pour soulager les Sénégalais », constate L’Observateur.

Tribune se demande « où sont les audits promis par Macky Sall » à propos du Plan décennal de lutte contre les inondations, mis en place dès son accession au pouvoir en 2012 avec un budget de plus de 700 milliards de FCFA. Toutefois, L’Observateur note que le chef de l’Etat est face à « une situation politico-sociale inédite », qualifiée de « black-août ». Une semaine après la perte de sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, Macky Sall est ainsi face à une « double équation du temps et du contexte », indique le journal.

En politique, Tribune note que « Macky veut briser l’intercoalition Yewwi-Wallu (libérer et sauver) » qui a totalisé 80 députés lors des élections législatives du 31 juillet 2022. La coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir), avec juste 82 députés qui n’offrent qu’une majorité relative au président Sall, tente de trouver « une entente » avec Wallu Sénégal, une coalition de l’opposition formée autour du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade, pour contrôler l’Assemblée nationale.

Cependant, L’Observateur note que « le PDS déchire le projet de retrouvailles de la grande famille libérale ». « Personne ne passera par nous pour diviser l’opposition », promet Nafi Diallo, secrétaire nationale à la communication du parti de l’ancien chef de l’Etat sénégalais (2000-2012).

En paix avec les rebelles du sud, le Sénégal présente ses nouveaux députés

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur deux sujets : l’accord de paix conclu entre l’Etat du Sénégal et les rebelles casamançais et les résultats des élections législatives du 31 juillet dernier proclamés par la justice.L’AS se fait l’écho de « l’accord historique entre l’Etat du Sénégal et les rebelles » du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), une rébellion implantée au sud du pays depuis plus de quarante ans. Il s’agit d’un « accord de paix et de dépôt des armes » signé hier à Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau voisine, précise Sud Quotidien. « Le MFDC dépose les armes », note dans ce sens L’AS là où Les Echos indiquent que cet accord de paix est « un pas de géant pour le retour définitif de la paix en Casamance ».

Si l’Amiral Papa Farba Sarr est « le négociateur », le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo et le centre Henry Dunant ont été « au cœur des négociations ». Cela fait dire à Bés Bi que « Embalo démine le Macky », pour parler du maquis. Le journal indique que César Atoute Badiate, l’un des chefs de la faction armée du MFDC, était « à la tête de la délégation, prêt à déposer les armes ». « Drapeau blanc en Casamance », note à son tour Walf Quotidien qui rappelle que « Embalo est au cœur de ce nouvel accord ».

Sur un autre sujet, les journaux abordent les résultats provisoires des élections législatives proclamés hier par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV). Walf Quotidien et Le Témoin notent à ce sujet que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) « gagne et perd la majorité » à l’Assemblée nationale. Elle a obtenu 82 députés contre 56 pour Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) et 24 pour Wallu (sauver) Sénégal, deux coalitions de l’opposition composées de Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Abdoulaye Wade et Cie et qui sont allées dans ces élections en inter-coalition.

Les trois sièges restants, gagnés au plus fort reste, sont allés au journaliste Pape Djibril Fall et à Thierno Alassane Sall et Pape Diop, respectivement ancien ministre de l’Energie de Macky Sall et ancien dignitaire du régime de l’ex-président Abdoulaye Wade. Que cela soit l’inter-coalition Yewwi-Wallu et la coalition BBY, chacune espère rallier ces trois nouveaux députés dans son camp pour obtenir la majorité absolue des 83 députés. Dans ce sens, Tribune note que ces trois parlementaires entrants sont devenus des « faiseurs de roi courtisés ».

Malgré son résultat, Yewwi a « introduit un recours », d’après Walf Quotidien qui indique que Macky Sall est « contraint de négocier » dans sa « quête de majorité absolue ». Pour Les Echos, BBY est « à la recherche d’une voix » pour avoir la majorité absolue. Toutefois, Aminata Touré, tête de liste de la coalition présidentielle, note que « c’est une victoire nette et sans bavure » pour BBY.

Sénégal : pouvoir et opposition se disputent sur les résultats des législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la guerre des chiffres entre le pouvoir et l’opposition avant la proclamation des résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet 2022, prévue cet après-midi.Le Quotidien titre sur la gestion du pouvoir sénégalais par le chef de l’Etat après les élections législatives du 31 juillet dernier : « Macky 100 choix ». Le journal explique que « ses poids lourds (sont) devenus poids plumes », plongeant la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) dans une « décadence après une décennie de triomphe ».

Analysant les scores des formations engagées dans ces Législatives, Le Témoin arrive à la conclusion d’une « cohabitation parlementaire ». « Avec 82 députés, BBY frôle la majorité relative et est talonnée par Yewwi-Wallu qui obtient 80 sièges », souligne le quotidien. Toutefois, Yewwi-Wallu, l’intercoalition de l’opposition composée de leaders tels qu’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et l’ex-président Abdoulaye Wade, « appelle à un report de la publication des résultats » provisoires après avoir relevé quelques irrégularités, rapporte le journal.

« Accusant le régime de fraude électorale, Sonko et Cie se radicalisent », constate de son côté L’AS. Ils accusent notamment des responsables du pouvoir d’avoir procédé à un « bourrage d’urnes à Matam, Podor, Kanel et Ranérou », des localités du nord du pays. Face à la presse mercredi soir, ils ont menacé de protester par tous les moyens si la justice n’élucide pas cette affaire.

Ainsi, « Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) réclame le report de la publication des résultats » provisoires, prévu cet après-midi, d’après Walf Quotidien qui indique que « Sonko met en garde la justice ».

En revanche, BBY a répliqué dans la soirée à l’opposition. « Nous allons faire face », a promis la coalition du pouvoir dans les colonnes de Sud Quotidien, qui note que les deux principales coalitions du moment au Sénégal « bandent les muscles ».

Par ailleurs, L’Observateur s’interroge sur « l’avenir » de l’alliance politique entre Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal). Pour le journal, il s’agit de « l’autre bataille » au sortir des élections du 31 juillet. Le journal insiste notamment sur « les défis à relever et les énigmes à résoudre ».

Mais Ibou Sané, professeur de sociologie politique à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord), est catégorique sur l’avenir de cette intercoalition qui tourne autour de plusieurs leaders de l’opposition. « L’alliance Yewwi-Wallu fera long feu », prophétise-t-il avant d’indiquer que le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade « risque de se retrouver avec l’APR (Alliance pour la République) » de Macky Sall.

Sénégal : les législatives toujours à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce mercredi 3 août 2022, tirent leurs premières analyses des élections législatives marquées par une forte percée de l’opposition.+Cherté de la vie, transhumance, arrogance, troisième mandat+, « les raisons d’un vote sanction », titre Walf Quotidien. Le journal explique que la coalition présidentielle a encore reçu « un coup de massue dans les grandes villes » au sortir du scrutin de dimanche.

« Fortunes diverses » pour les responsables de la majorité présidentielle dans leurs localités, indique EnQuête. Les résultats des législatives ont consacré « la perte de vitesse de plusieurs cadres de Benno Bokk Yakaar (Uni pour un même espoir, pouvoir). « Les responsables de Dakar, Thiès, Saint-Louis ont été à la rue », ajoute le journal.

L’Observateur semble conjuguer Benno Bokk Yakaar au « futur antérieur ». Le journal évoque « l’impact du scrutin et l’exigence d’une nouvelle configuration » . Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, l’opposition engrange plus de 50 députés sur la liste majoritaire dans des élections législatives.

La probabilité d’une cohabitation est une hypothèse qui ne relève plus de la fiction semble dire Sud Quotidien qui annonce que « Benno (est) dans le dur ». Après le camouflet des élections locales de janvier, c’est la « bérézina » aux Législatives de juillet.

La Tribune relate un Macky Sall « surpris » et « déçu » par « ses ministres battus ». Le journal indique que ces derniers ont perdu par leur « arrogance » et leur « inutilité ».

Dans un Vox Populi, c’est un proche de Macky Sall et militant de la première heure qui sonne l’alerte. Mbagnick Ndiaye, ancien ministre, invite le président de la République à « analyser les résultats sortis des urnes ». « Macky, nettoyez à grande eau tous ces virus d’Ebola qui vous entourent », a-t-il martelé.

Parmi les responsables du pouvoir qui ont gagné largement leur localité, il y a le maire de Kaffrine, Abdoulaye Sow. Ce dernier dans le journal Les ECHOS exclut toute « idée de cohabitation ». « Si l’opposition veut siéger au gouvernement » dit-il, « il n’a qu’à en exprimer le vœu au président de la République ».

Le Soleil et L’AS sont revenus sur le déroulé du scrutin. « Le satisfecit des observateurs », informe le quotidien national, qui ajoute que la bataille des chiffres se poursuit entre Benno Bokk Yakaar (pouvoir) et l’inter-coalition Yewwi Askan -Wallu (opposition). Les résultats provisoires sont attendus au plus tard vendredi prochain, signale Le Soleil.

L’AS pour sa part indique que la mission de la Cedeao a «recadre les acteurs politiques sur la proclamation prématurée des résultats». En effet, le camp du pouvoir et celui de l’opposition crient tous les deux « victoire » après le scrutin du 31 juillet.

Sénégal: la bataille des chiffres pour les législatives à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce mardi 2 août 2022, décryptent les résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet 2022.« La guerre des chiffres », titre Sud Quotidien. Le journal parle d’un bras de fer entre pouvoir et opposition autour du verdict des urnes.

Dans Walf Quotidien, l’inter-coalition de l’opposition Yewwi-Wallu brandit 83 députés lors de ces législatives. Selon son mandataire Déthié Fall, l’opposition a gagné 55 sièges sur les 112 sièges qui étaient en compétition.

Dans le même journal, la tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar (Uni pour l’espoir), majorité présidentielle, « retoque » ses chiffres. Aminata Touré revendique aussi 83 députés mais reconnaît que BBY n’a pas gagné les départements Goudomp et l’Afrique du nord.

Ce qui fait dire à EnQuête que la « guerre des chiffres continue », BBY clame la majorité absolue (83 sièges) tandis que Yaw-Wallu revendique le même chiffre.

Dans le journal L’AS, Aminata Touré « récuse toute possibilité de cohabitation ». Ce à quoi Dethie Fall répond dans le même journal en affirmant que l’opposition détient la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale.

« Après BBY, Yewwi Askan Wi réclame la victoire », soutient Vox Populi. Mimi Touré dément l’opposition, « nous restons majoritaires », soutient-elle dans le journal.

Dans les colonnes du journal, le beau-frère du président de République et maire de la ville de Saint-Louis, Mansour Faye, reconnaît sa défaite.

Selon Le Quotidien, on se dirige vers un « second tour ». Le journal fait allusion au « contentieux électoral » après le scrutin du 31 juillet.

Après ces législatives, deux fauteuils sont en jeu : le Perchoir et le Premier ministre, selon Bés Bi, Le Jour. YAW-Wallu revendique 83 sièges vise la présidence de l’Assemblée nationale et garde le silence sur le poste de PM. Tandis que BBY s’accroche à sa « majorité ».

« La victoire du peuple », lance L’Observateur, qui souligne qu’après deux alternances, le pays pourrait vivre sa première cohabitation.

Le Soleil reste prudent et indique que « le suspense persiste ». Majorité et opposition réclament la victoire, informe le quotidien national. Par ailleurs, la mission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), salue la maturité du peuple sénégalais.

Sénégal : la presse dissèque les résultats des Législatives

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce lundi 1er août 2022, sont largement revenus sur les résultats des élections législatives du 31 juillet 2022.« Ça sent le roussi », titre Walf Quotidien. Le journal indique que Benno Bokk Yakaar (Uni pour un même espoir), coalition de la majorité présidentielle, revendique la victoire aux Législatives du 31 juillet 2022. Pendant ce temps, Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple), coalition de l’opposition, crie au hold-up.

« Macky Sall dos mur », titre Bës Bi Le Jour.  Les premières tendances des Législatives sont favorables à l’opposition portée par l’inter-coalition YAW-Wallu

Ce qui fait dire à EnQuête qu’un « parfum de cohabitation » se dégage au Sénégal. Selon les tendances lourdes, la mouvance présidentielle n’aura pas la majorité absolue. La tornade Yaw-Wallu a soufflé Dakar, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, Mbacké, Bambey. Mais dans le même journal, Aminata Touré, tête de liste nationale de BBY « réclame la victoire dans 30 départements » sur 46.

Vox Populi craint « un lourd contentieux électoral ». Benno clame sa victoire sur 30 départements et sa majorité à l’Assemblée. Pendant ce temps, Barthélémy Dias, le maire de la capitale, issu de l’opposition, parle de « résultats préfabriqués ».

« Yewwi-Wallu, l’entente fatale » barre à sa Une L’Observateur. « Sur 140 sièges pourvus dans le pays, la coalition de l’opposition rafle 71 sièges contre 64 pour le pouvoir », indique le journal. « La cohabitation aura bien lieu », indique Barthélémy Dias. Le journal souligne que le « débauchage » sera désormais le prochain pari du pouvoir pour obtenir la majorité.

« Enfin la cohabitation », lance la Tribune. « L’opposition gagne les grands centres urbains, la question du troisième mandat bientôt réglée », ajoute le journal.

Dans Libération, c’est la « guerre des chiffres » entre le pouvoir et l’opposition. Mimi Touré, tête de liste de la majorité sortante déclare que BBY a obtenu « une majorité incontestable à l’Assemblée ». Mais l’opposition par l’intermédiaire de Barthélémy Dias ; soutient le contraire et affirme que la « cohabitation aura lieu. »

« Sale temps » pour la coalition présidentielle, ajoute Le Quotidien. Yewwi-Wally gagne Dakar, Thiès, Ziguinchor entre autres, Benno « revendique » la victoire alors que le taux participation reste « faible. »

Le quotidien national Le Soleil livre les premières tendances des Législatives. « Benno et Yewwi sortent du lot », titre le journal. « Plusieurs villes basculent dans l’opposition », ajoute la parution qui ajoute que « le pouvoir reste solide dans les zones rurales. »

Les Législatives, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de ces élections prévues le 31 juillet prochain.Ce dimanche, le Sénégal renouvelle son Assemblée nationale. La campagne électorale prend fin aujourd’hui. Dans L’Observateur, Mamadou Sy Albert, analyste politique et Docteur Momar Thiam, spécialiste en communication et marketing politique, estiment que « la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) est passée à côté en basant sa (communication) sur les réalisations du chef de l’Etat tandis que la principale force de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) a stagné sur le non à un 3e mandat » de Macky Sall.

À en croire Le Témoin, c’est un « sprint final » entre ces deux coalitions qui ont « rivalisé à distance dans la mobilisation des foules ». En compulsant les résultats des élections territoriales de janvier 2022, EnQuête arrive à la conclusion selon laquelle « des départements seront à coup sûr dans le giron de la majorité présidentielle, d’autres sont acquis à l’avance pour l’opposition et plusieurs autres sont dans l’incertitude totale ».

En tout cas, ce sont des élections législatives aux relents de « batailles locales » notamment à « Dakar, Guédiawaye, Thiès (Ouest) et Mbacké (Centre) », analyse Le Quotidien qui, par ailleurs, annonce le retour au Sénégal de Me Abdoulaye Wade (2000 – 2012) ce samedi pour « accomplir son devoir civique (et) apporter une caution morale » aux siens.  

La coalition Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal, en langue wolof), dont la locomotive est le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de l’ancien président, a noué une alliance avec Yewwi Askan Wi dans les départements où il y a le plus de sièges en jeu.

Sous le titre « Ce qui les fait courir », WalfQuotidien souligne que les parlementaires bénéficient d’un traitement (salaires, indemnités, voyages…) qui fait « pâlir d’envie plus d’un ». Tribune déplace le curseur en se demandant si on va vers « une rupture ou une continuité » à l’hémicycle. Pour ce journal, depuis l’indépendance du pays en 1960, « les législatures se suivent et se ressemblent ».

Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le Khalife Général des Mourides (confrérie musulmane soufie), comme à son habitude en de pareilles circonstances, « a formulé des prières pour un scrutin apaisé », informe Le Soleil. Dans ce sens, mentionne Libération, Alioune Tine, président et fondateur du think tank Afrikajom Center, a demandé « au pouvoir et à l’opposition de reconnaître les résultats issus des urnes ».

Enfin, la Commission électorale nationale autonome (Cena), dans Sud Quotidien, dit « être déjà à pied d’œuvre pour assurer sa mission de veiller à la régularité et à la transparence » du vote.    

Sénégal : divers sujet au menu de la presse

Les journaux sénégalais parvenus ce mardi 26 juillet 2022 à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique aux faits de société.Walf Quotidien revient sur le déroulement de la campagne électorale des législatives du 31 juillet 2022. Le journal note, le silence intrigant des « défenseurs de Macky Sall ». Au moment où le président a besoin de certaines voix pour porter ses réalisations auprès des Sénégalais, la parution fait remarquer le silence inquiétant des « grandes gueules » du régime.

Bés Bi Le Jour, décrypte le cas de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane. « Un opposant au pouvoir », titre le journal. L’ancien proche de Macky Sall a démissionné de son poste de PCA de Petrosen et appelle désormais à voter Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, coalition de l’opposition).

La Tribune de son côté retrace le combat « constant » de Mary Teuw Niane contre le troisième mandat. Dans les colonnes du journal, Mary Teuw Niane soutient que « les laudateurs (de Macky Sall) ont un nouveau lexique qui abolit le troisième mandat de leur vocabulaire »

L’Observateur revient sur les « péripéties » de sa démission de son poste de PCA à la Petrosen, sa motion de soutien à YAW et le rejet de la main tendue de Mansour Faye, beau-frère du président de la République et maire de Saint-Louis.

L’AS évoqué « le dernier virage de la campagne électorale » marqué par l’absence d’Idrissa Seck à la Promenade des Thiessois lors de l’accueil de Mimi Touré, la tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour un même espoir, coalition présidentielle). Pendant ce temps, souligne le journal, les leaders de l’inter-coalition de l’opposition défient BBY à Saint-Louis.

Sur un autre registre, Libération rebondit sur le litige foncier opposant la société immobilière de Cap-Vert (Sicap) à la société Group Prandi. « Sale temps pour la Sicap », souligne le journal, qui indique que la société avait décaissé 4,2 milliards pour un terrain à Bambilor sans recevoir les papiers. Aujourd’hui, elle est assignée devant le juge des référés et risque une expulsion et la démolition des logements sociaux en cours sur le site.

Sud Quotidien se souvient de son ancien PDG Babacar Touré, « le détecteur du sens », décédé le 26 juillet 2020. « La presse a perdu son boussole », indique le journal qu’il a co-fondé et dans lequel ses plus collaborateurs témoignent. « Babacar Touré est le premier à introduire la PAO au Sénégal », a fait savoir son ami Tidiane Kassé, journaliste.

De son côté Le Soleil revient sur les dernières pluies à Dakar et parle d’une « atténuation de l’impact des inondations ». Le quotidien national souligne « l’apport décisif des nouveaux ouvrages ». A ce titre, le directeur général de l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (Onas) évoque les gros moyens qui ont été mobilisés pour les canalisations dans plusieurs grandes villes.

Pour rester dans les eaux, Le Quotidien parle du mouvement d’humeur à Sen’eau, la société qui gère l’exploitation et la distribution de l’eau dans le pays. Une grève à l’eau », titre le journal, qui précise que trois syndicats se démarquent pendant que la direction de la société rassure sur la distribution de l’eau.

Sénégal : le dernier virage de la campagne électorale à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce lundi 25 juillet 2022, évoquent le dernier virage de la campagne électorale des législatives.« Ousmane Sonko mène le je », titre Walf Quotidien. A cinq jours de la fin de la campagne, « les choses s’emballent », informe le journal. Bien que n’étant pas candidat, Ousmane Sonko s’attaque à une partie de l’opposition qui ne tarde pas à répliquer souligne le journal.

Ainsi, dans le journal Le Quotidien, « Sonko (est) traîné dans la boue ». « Il ment et il sait qu’il ment », réplique la coalition citoyenne des valeurs Aar Sénégal. « Allah n’aime pas les menteurs », crache Aliou Sow, ancien ministre sous le régime d’Abdoulaye Wade.

Dans L’Observateur, Ousmane Sonko déclare que « toute l’opposition à l’exception de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple) et Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal) sont à la solde de Macky Sall. »

« La dernière ligne droite », lance EnQuête. Dans les colonnes du journal, Mimi Touré, tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour le même espoir, coalition présidentielle), « pose ses conditions » pour un débat avec Ousmane Sonko.

A Thiès, Yankhoba Diattara de la coalition présidentielle, promet une « Remontada » après son revers lors des municipales. Ousmane Sonko fait feu sur l’opposition qui réplique. A Saint-Louis, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances Amadou Bâ en renfort à Mansour Faye.

Le Soleil relate la signature d’un accord sur les céréales entre la Russie et l’Ukraine. « Un succès pour l’Union africaine et Macky Sall », indique le quotidien national.

Sur un autre registre, Libération signale que Conakry piste 1636 milliards à Dakar dans le cadre de la délinquance financière présumée. L’opérateur économique, Ngalé Ousmane Hann, souligne le journal, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et écroué à à la prison de Rebeuss, suite à un mandat d’arrêt international du juge du premier cabinet et Kaloum.

Dans cette mouvance, L’Observateur sur la fin de cavale de Pape Mamadou Seck à Darou Karim, village religieux situé à cinq kilomètres à l’ouest de la Grande mosquée de Touba.

Le membre présumé de la Force spéciale, ajoute le journal, a été perdu par son téléphone. Lui et son groupe sont accusés de « complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles à l’ordre public graves, association de malfaiteurs avec une entreprise terroriste ».

Sénégal : les dégâts des fortes pluies à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi 21 juillet 2022 sont largement revenus sur les dégâts causés par les fortes pluies à Dakar.« Dakar déjà sous les eaux », lance Sud Quotidien, après les fortes pluies de mercredi. Le journal révèle que « plusieurs quartiers pataugent, des familles cherchent le sec ». A Grand Yoff, commune de la capitale, « un pan de l’autoroute s’effondre à hauteur du pont de l’Emergence ».

Walfadjri indique que « les eaux reprennent leurs quartiers » après les pluies de mercredi et note des « failles dans les ouvrages ».

Les pluies diluviennes à Dakar sont devenues un « cas d’eaux empoisonné par le régime », selon L’Observateur. Le journal soutient que « la banlieue renoue avec les vieux démons des inondations ».

A Keur Massar, le nouvel autopont est indexé par les populations. La météo nationale annonce des systèmes pluvio-orageux ce jeudi et demain, rapporte le journal.

Inondations à Dakar, « galères capitales », se désole EnQuête. Le journal se demande « où sont passés les milliards pour la lutte contre les inondations ? ». EnQuête note en effet que les 84 millimètres de pluie qui se sont abattus, hier, sur la capitale ont fait beaucoup de dégâts.

Première pluie, premiers dégâts, « Dakar goutte fort », indique Bés Bi, Le Jour. Les communes de Keur Mbaye Fall et Mbao en banlieue dakaroise « confinées » informe le journal. « Circulation bouchée, les populations appellent au secours », ajoute la parution.

Le Soleil souligne que » Keur Massar est encore frappé de plein fouet » par les pluies.

Sur un autre registre, le quotidien national fait mention de « la réception des 33 buts interurbains modernes » par le chef de l’Etat, Macky Sall. Le journal rappelle que ce lot de bus va participer au renouvellement du parc automobile de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD).

Pendant ce temps, la campagne électorale pour les législatives du 31 juillet 2022 bat son plein. A Ziguinchor, fief de l’opposant Ousmane Sonko, la tête de la coalition présidentielle, Aminata Touré, salue « l’unité retrouvée des responsables », renseigne EnQuête.

EnQuête nous informe que Macky Sall demande « l’accélération de plusieurs projets » dans certaines régions. Ce qui fait dire au journal, que le président de la République « drague » Saint-Louis, Rufisque, et Keur Massar.

Pendant ce temps, Ousmane Sonko en campagne à Koumpentoum dans le Sénégal oriental, ‘dévoile les quatre premières lois à voter », une fois que l’opposition aura obtenu la majorité à l’Assemblée nationale.

Sénégal : la campagne électorale et divers sujets à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mercredi 20 juillet traitent de la campagne électorale et divers autres sujets.« Encore dix jours pour convaincre », indique Sud Quotidien. Le journal informe que dix après son lancement, la campagne électorale entre sa phase réellement active. Du nord au sud et de l’Est à l’Ouest, les coalitions en lice accélèrent la cadence.

Dans le journal EnQuête, « le régime brandit son bilan », souligne le journal. « Sur la période 2014-2019, pas moins de 500.000 emplois ont été créés », selon Amadou Hott, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale. « Le réseau autoroutier qui était de 32 kilomètres en 2011, a été multiplié par six pour passer à 189 kilomètres en 2021 », vante le ministre.

Mais dans L’Observateur, Thierno Alassane Sall s’attaque frontalement à la coalition Benno Bokk Yakaar (Uni pour le même espoir), qui n’a aussi mal porté son nom ». La tête de liste de la coalition Aar Sénégal, Alternative pour une assemblée de rupture estime que le pays est aujourd’hui « très pauvre et lourdement endetté ».

Dans le journal Bés Bi Le jour, Macky Sall fait un clin d’œil aux retraités. Une revalorisation des pensions de 10 à 15% est prévue selon hiérarchie. Le journal parle d’une opération séduction du chef de l’Etat envers les retraités.

Walf Quotidien alerte sur « la ponction publique », s’agissant des revendications salariales. « Quand l’Etat dérégule le système », martèle le journal. « En augmentant le salaire des enseignants, l’Etat ne savait qu’il venait d’ouvrir la boîte de pandore », explique le journal. Désormais, soutient le journal, « tous les travailleurs de la fonction publique s’agitent pour réclamer leur part de la bête ».  

Le Soleil a pour sa part annoncé un Programme d’électrification solaire. Le quotidien national indique à ce sujet, que « 200 lampadaires sont prévus pour chaque commune » pour un total de 115.000 unités à distribuer par l’Agence nationale de l’électrification rurale (Aner).

Bés Bi, le Jour a consacré une enquête sur la « pilule de l’extase ». Le journal tente d’en savoir plus sur ce « comprimé qui stimule la libido » non sans conséquences. Selon le Dr Oumar Mamadou Samba, psychiatre-addictologue, ce comprimé est « une drogue qui entraîne une hyper excitation physique et sexuelle ».

L’Observateur évoque le même phénomène et parle de cette jeunesse « volet » par la drogue. Le journal recueille des témoignages inédits sur la nouvelle forme d’extasy et ses effets sur le corps. « Insuffisance rénale, troubles psychiatriques, suicide, l’alerte rouge des soignants »

Sénégal : les statistiques du travail et la campagne à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce mardi 19 juillet 2022, sont revenus sur le rapport de la Direction des statistiques, du travail et des études (DSTE) et la campagne électorale des législatives.Walf Quotidien évoque des chiffres alarmants en épluchant le rapport DSTE du ministère du Travail et du Dialogue social. En effet, le document mentionne la fermeture de 216 établissements et la perte de 1146 emplois au courant de l’année 2021 au Sénégal.

Les domaines d’activités les plus touchés sont « le commerce de gros et de détails, réparations de véhicules automobiles et de motocycles (32,87%), construction (10,65%) et activités de fabrication (10,65%) », précise le document.

Le quotidien national Le Soleil voit les choses sous un autre angle et souligne que le rapport 2021 fait état de 1320 de déclarations d’accidents, 69.866 contrats enregistrés, 2918 établissements contrôlés, et 656 cas de conflits au tribunal.

Sous un autre registre, la campagne électorale pour les législatives du 31 juillet bat son plein. +Demande sociale, gouvernance, respect de l’Etat de droit « ces arbitres du scrutin », lance Sud Quotidien. Le journal indique que la coalition présidentielle en plus de l’équation inter coalition Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal (opposition) doit faire face à ces nombreux défis pour sortir victorieux des élections.

L’Observateur fait le diagnostic d’une campagne électorale qui dérape complètement. « Ça sang mauvais », informe le journal, qui relève des jets de pierres, des blessures à l’arme blanche, des coups de feu, des reniements.

Dans le journal Bés Bi, le Jour, Pape Diop trône à la Une. L’ancien président du Sénat sous le régime d’Abdoulaye Wade vote le « bicaméralisme » et souligne que le Haut conseil pour les collectivités territoriales (HCCT), est une institution « inutile ».

EnQuête reste sur l’affaire François Mancabou, du nom de cet ancien militaire et garde du corps, mort en détention préventive. Selon le journal, « l’autopsie a été faite en l’absence du médecin désigné par la famille ».

A ce titre, L’Observateur indique que la famille de François Mancabou envisage « une contre-expertise ». La famille attend d’ailleurs de voir « les résultats de l’expertise en espérant qu’ils vont confirmer la preuve de torture », révèle le journal.

En football, le quotidien sportif Stades dresse la liste des Lions dans l’impasse après un mois de mercato en Europe. Idrissa Gana Guèye, Abdou Diallo (PSG), Bouna Sarr (Bayern Munich), Ismaïla Sarr (Watford), Alfred Gomis (Rennes), Cheikh Kouyaté (Crystal Palace) sont toujours dans l’expectative, informe le journal.

Sénégal : la campagne électorale et l’affaire Mancabou au menu

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi sont revenus sur la mort de François Mancabou, décédé en détention préventive, et la campagne électorale des législatives.La violence s’invite dans la campagne électorale, indique Bés Bi, le Jour. Le journal relate que le véhicule de Dr Babacar Diop, maire de la ville a été caillassé. Dr Babacar Diop qui n’est plus odeur de sainteté avec Yewwi Askan Wi (opposition, Libérez le peuple), qui l’a porté à la mairie de Thiès, accuse la garde rapprochée de l’opposant Ousmane Sonko.

Dr Babacar Diop attaqué par « des éléments de Sonko », « du grabuge à Thiès »; révèle EnQuête. Le leader des Forces patriotiques du Sénégal (FDS/Guelewars) accuse les éléments de sécurité de l’intercoalition Yewwi Askan Wi- Wallu Sénégal de l’opposition. Dr Babacar Diop a déposé une plainte et précise qu’il se réclame toujours de l’opposition.

Dans L’Observateur, la Première dame Marième Faye s’invite à la campagne électorale. Elle a été aux Parcelles en soutien aux candidats de Benno Bokk Yakaar (Uni pour un même espoir). A cette occasion, le journal annonce que l’ex-khalifiste Pape Kory Faye, alias Go Gaye et son mouvement AVEC (Alliance pour des valeurs éthiques et citoyennes), rejoint désormais la coalition présidentielle.

Walf Quotidien fait un focus sur Aminata Touré. La tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar, abat sa « dernière cartouche », selon le journal. Après avoir connu une traversée du désert suite à sa cuisante défaite aux Locales de 2014, une autre défaite aux prochaines législatives du 31 juillet, pourrait sonner le glas de son ambition suprême : devenir la première femme présidente de la République.

On se dirige en tout cas dans « la dernière ligne droite », selon Sud Quotidien. Le journal rappelle qu’après une première « semaine de mise en route », les huit coalitions en lice, sont parties pour jeter leurs dernières forces dans la bataille pour les derniers jours de campagne.

Les journaux sénégalais sont encore revenus sur le décès de François Mancabou. L’ancien gendarme et garde du corps est décédé en détention préventive. L’Observateur annonce les « premières auditions de l’enquête ». A ce titre, le journal indique que des témoins et des membres du personnel médical, sont entendus par la Division des investigations criminelles (DIC) ».

« Affaire Mancabou : la vidéo parle », titre EnQuête, allusion à la vidéo de 13 minutes évoquée par le Procureur dans cette affaire François Mancabou, et selon laquelle, le prévenu « cognait le mur lors de sa détention ».

Dans le même journal, les avocats de François Mancabou dénoncent une « violation flagrante du secret de l’enquête ».

Le journal révèle par ailleurs, que la communauté Mancagne (population vivant au Sénégal, mais originaire de la Guinée Bissau), à laquelle appartient François Mancabou, a tenu « une conférence de presse pour réclamer justice »

Le quotidien écrit qu’à la suite de « la sortie non convaincante du Procureur de la République, les autorités judiciaires et policières multiplient les actes comme pour montrer qu’elles n’ont rien à se reprocher dans l’affaire Mancabou ».

Sénégal : la mort en détention d’un ancien soldat alimente la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce vendredi 15 juillet 2022, sont revenus largement sur la mort en détention de François Mancabou, un ancien soldat, arrêté dans le cadre d’une enquête pour « actes de terrorisme et atteinte à la sureté de l’Etat ».La mort suspecte de François Mancabou et les autres allonge « la liste macabre des crimes sans criminels », indique Walf Quotidien. Le procureur entre « détails » et « zones d’ombre », ajoute le journal. Le chef de parquet « soupçonne le suicide », alors que la famille du défunt et ses avocats sont persuadés que François Mancabou a été « torturé » à la Sureté urbaine de Dakar.

Mort de François Mancabou, arrêté dans le cadre d’une enquête pour acte de « terrorisme », le « Procureur étale sa version », relève Sud Quotidien. Les Organisations des droits de l’homme exigent une enquête impartiale. Le journal s’interroge sur le prix à payer pour la lutte contre le terrorisme brandi par les autorités du pays.

« Ceux qui ont tué Mancabou paieront », clame son avocat Me Ousseynou Gaye, dans le journal L’Observateur. La robe noire confirme qu’avant son décès, le défunt a eu un moment de « lucidité et a raconté tout à sa famille ».

Mais, dans les colonnes du même journal, le Procureur Amady Diouf accrédite la thèse du « suicide » et soutient que l’ancien garde du corps s’est « violemment cogné le mur et les grilles. »

EnQuête revient sur « le film de la tragédie ». Citant le Procureur qui soutient que le détenu « a violemment cogné le mur et les grilles de la cellule », évoquant une vidéo de 13 minutes, qui sera montrée à la famille et aux défenseurs des droits de l’homme.

Son avocat Me Ousseynou Gaye dément le chef du parquet dans le même journal. « Ce sont des histoires. La vérité est qu’ils l’ont torturé », dit-il. Seydi Gassama, d’Amnesty International prévient, « aucune vidéo ne sera versée au dossier, sans qu’elle ne soit authentifiée »

Bés Bi, Le Jour parle « d’un mort encombrant ». Le certificat de décès conclut à « une mort accidentelle ». Le journal évoque les « polémiques sur les circonstances du décès de François Mancabou » jugée « troublante ». Amnesty International « soupçonne des actes de tortures » et réclame la lumière dans cette affaire.

Sur un autre registre, Walf Quotidien évoque la tournée économique de Macky Sall à Saint-Louis. « Macky timidement accueilli », indique le journal. Les Saint-louisiens ont réservé un accueil mitigé au chef de l’Etat à la cité tricentenaire.

Le Soleil parle d’un « accueil enthousiaste » réservé au président de la République. Le quotidien national parle de 700 milliards qui seront investis pour le nouvel aéroport et le futur hôpital de Saint-Louis.

Walf Quotidien fait un focus sur la campagne électorale des Législatives du 31 juillet prochain qui bat son plein à Dakar et à l’intérieur du pays. Le journal analyse les « forces et faiblesses » des deux grandes coalitions à savoir Yewwi Askan Wi (opposition, Liberez le peuple) et Benno Bokk Yakaar (majorité, uni pour l’espoir).

Sénégal : la campagne électorale des Législatives s’emballe

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce jeudi 14 juillet 2022, évoquent le déroulement de la campagne des élections législatives du 31 juillet et la tournée économique de Macky Sall.« La campagne s’emballe enfin », titre Sud Quotidien. Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’espoir), la coalition de la présidentielle, veut un « score soviétique » dans le Fouta (nord du pays), réputé être un bastion du Président Macky Sall.

Pendant ce temps, indique toujours le journal, Ousmane Sonko, la figure marquante de l’opposition, descend « en piste demain ».

Bés Bi, le Jour, embouche la même trompette. « Ça s’emballe », indique le journal, qui souligne que Yewwi Askan Wi, (Libérer le peuple), considérée comme la coalition la plus représentative de l’opposition, promet la « cohabitation » à la majorité présidentielle, au soir du 31 juillet 2022.

Si les candidats tentent de convaincre l’électorat, Walfadjri estime que le discours n’y est pas. «Tous à côté de la  plaque », martèle le journal. 

En effet, Yewwi Askan Wi met en avant la quête d’un troisième mandat pour Macky Sall, pendant que la majorité met en avant les réalisations du président Macky Sall.

Ce qui fait dire au journal que ces Législatives constituent un « référendum » pour ou contre un troisième mandat de Macky Sall pour l’opposition.

Dans le journal EnQuête,  Barthélémy Toye Dias, promet une « cohabitation » à Macky Sall. Le maire de Dakar s’est attaqué au régime en place et promet une «Assemblée nationale qui travaillera pour les Sénégalais » et non pour un « chef de l’Exécutif »

L’Observateur évoque une « bataille à l’intérieur du pays pour casser l’hégémonie des supergrands ». En effet, martèle le journal, les coalitions de l’opposition exposent leurs ambitions aux Sénégalais et s’attaquent au pouvoir en place.

Pendant ce temps, Macky Sall, en tournée économique à l’intérieur du pays, réclame « un bon scrutin ». Le chef de l’Etat va inaugurer aujourd’hui l’aéroport de Saint-Louis, désormais aux normes internationales, annonce Le Soleil. L’infrastructure a été remise à neuf pour la somme 23 milliards francs CFA ajoute le quotidien national.

EnQuête ajoute que Macky Sall procédera durant son séjour à Saint Louis, au lancement des travaux de l’hôpital de 400 lits et inaugurera les travaux de la digue de protection.

En Sport, Stades annonce le transfert du défenseur de Naples, Kalidou Koulibaly, vers Chelsea (Angleterre). Le quotidien sportif indique que le joueur passera sa visite médicale aujourd’hui.

Sénégal : la presse à fond sur la campagne des Législatives

Les journaux sénégalais, parvenus à APA ce mercredi 13 juillet 2022, évoquent la campagne électorale et le limogeage du directeur général de la compagnie aérienne d’Air Sénégal.EnQuête évoque « une drôle de campagne » pour les élections législatives. Le journal souligne que trois jours après le démarrage, la campagne ne s’emballe pas. En plus de l’absence d’offre politique concrète, la plupart des listes n’ont pas d’agenda, ni de budget de campagne pour mobiliser les électeurs.

Walf Quotidien de son côté décrypte les « enjeux d’un scrutin à risques ». Le journal évoque une bataille à multiples enjeux. Le défi pour l’opposition, souligne la parution, est de « faire chuter une majorité désireuse de rempiler pour conforter la confiance du président de la République ».

Ces législatives constituent une bataille au niveau des collectivités territoriales. Bés Bi Le Jour fait un focus à Guédiawaye, département de la capitale. 

Dans cette localité, la bataille sera encore âpre entre le nouveau maire de la ville Ahmed Aïdara et Néné Fatoumata Tall, tête liste de la coalition présidentielle et proche de Aliou Sall, frère du président Macky Sall, battu lors des Locales par l’actuel maire.

Dans Le Soleil, Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’espoir), appelle à corriger « l’erreur des Territoriales ». Le quotidien national, dans un dossier consacré à la campagne électorale, est revenu sur les programmes des huit coalitions à ces législatives.

Les journaux sénégalais sont revenus sur le décès du directeur général de la compagnie aérienne locale, Air Sénégal. « Atterrissage forcé » pour Ibrahima Kane, informe Bés Bi Le Jour. « Récriminations sur la qualité du service, appareils endommagés , sont entre autres griefs reprochés au désormais ex-directeur.

« Un nouveau pilote à bord », indique Le Soleil, qui annonce la nomination de Alioune Badara Fall, comme nouveau directeur général de la compagnie. Ce dernier était jusque-là conseiller technique au ministère du Tourisme et des Transports aériens.

L’Observateur dévoile la « face inconnue d’Alioune Badara Fall », nouveau directeur général d’Air Sénégal. Ce fils du défunt milliardaire Yamar Fall, jouit d’une présomption positive selon le journal, qui décrit comme « un fédérateur » qui a l’avantage de connaître le personnel de la compagnie.

« Ibrahima Kane éjecté, Alioune Badara Fall aux commandes », informe Sud Quotidien. Le journal estime que l’ex-DG paie « les nombreux couacs dans sa gestion ».

 

Sénégal : le lancement de la campagne électorale des Législatives au menu

Les journaux sénégalais, parvenus à APA ce mardi 12 juillet 2022, traitent du démarrage de la campagne électorale des Législatives du 31 juillet prochain.+Elections législatives du 31 juillet 2022+, la « Tabaski plombe la campagne » électorale des Législatives du 31 juillet dernier, indique Sud Quotidien. Une campagne électorale lancée le 10 juillet dernier, qui coïncide avec la célébration de la fête musulmane de la Tabaski.

« Législatives, la Tabaski dicte sa loi », lance Bes Bi, le Jour. La parution revient sur le message du président de la République Macky Sall, qui invite à « une campagne électorale et non une campagne de violence ». Le journal souligne que « les candidats (ont été) confinés à la RTS, les Imams prêchent la paix », ajoute le journal.

+Campagne électorale », la « hantise de la violence », avertit EnQuête. Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, publie « un arrêté et interdit le port d’armes du 30 juin au 30 août ». De son côté, Macky Sall prévient, « la durée de la campagne électorale n’est pas une période de non-droit. »

Comme s’il s’était passé le mot avec EnQuête, Walfadjri craint aussi « la hantise de la violence » dans cette campagne électorale. Le journal invite « les responsables des partis politiques à relever le pari de l’apaisement de l’espace politique ».

L’Observateur analyse le discours des « huit coalitions engagées dans la bataille de l’hémicycle ». Les premiers mots des candidats à la Rts, la chaîne publique lors du démarrage le 10 juillet 2022.

Les Législatives s’invitent au cœur des prêches lors de la prière de la Tabaski 2022, lance Le Soleil. L’Imam de la Grande mosquée de Dakar prêche pour le respect de la citoyenneté. Le chef de l’Etat, Macky Sall, invite les « acteurs politiques à bannir la violence ».

Sénégal : les journaux relatent la colère noire de Macky Sall

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce vendredi juillet, sur le délestage survenu à l’hôtel King Fahd Palace en plein sommet de l’Association international de développement « IDA 2020 ».EnQuête relate la colère noire de Macky Sall au King Fahd Palace après un délestage intervenu en plein discours d’un responsable de la Banque mondiale lors du sommet de l’IDA-20. Un incident qui a mis en colère le chef de l’Etat sénégalais. « Cette coupure est un signe de contre-performance qui n’est pas acceptable », a-t-il indiqué, avant de prononcer son discours.

Quelques heures après l’incident, le directeur général de la Senelec (la société nationale d’électricité), Pape Demba Bitèye, a sanctionné des cadres de la boite et procédé à des nominations dans le top management, ajoute le journal.

Cet événement, rappelle le journal, a éclipsé les 93 milliards de dollars (63.000 milliards francs Cfa) accordés par la Banque mondial à l’Afrique.

Le Soleil qualifie de succès éclatant, « l’appel de Dakar », sur le financement de l’IDA (Association international   de développement) -20 par des mécanismes allégés. Le quotidien national indique que la Banque mondiale s’engage pour 93 milliards devant une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement.

« Les milliards de la Banque mondiale, la coupure de cinquante secondes qui a mis en colère le chef de l’Etat et les responsabilités », résume L’Observateur qui résume ainsi, le sommet de l’IDA.

+Coupure de courant en plein sommet de l’Ida+, « colère noire de Mack Sall », la « Senelec coupe des têtes, quatre nouveaux directeurs nommés », indique Bés Bi, Le Jour.

En politique, L’Obs parle du lancement de la campagne électorale pour les législatives prévues le 31 juillet. Le journal décrypte les « dessous cruciaux des législatives 2022 » avec les atouts et faiblesses des huit coalitions.

Sud Quotidien s’inquiète de la flambée des prix du mouton et des denrées alimentaires de première nécessité. « Tabaski incertain pour « Goorgoorlu (sénégalais moyen) », titre le journal.

La parution souligne que les « moutons VIP sont inabordables », « les khar thiogal » (moutons bon marché) sont devenus rares alors que les éleveurs maliens et mauritaniens zappent Dakar.

Walf Quotidien met en évidence la démission forcée du Premier ministre britannique Boris Johnson. Le journal souligne que c’est une « belle leçon anglaise aux Africains ».

Acculé par son parti, note le journal, le locataire de Downing street a rendu le tablier donnant une belle d’exigence de transparence aux dirigeants africains, souvent insensibles même devant les grands scandales.

Sénégal : des agents de la fonction publique haussent le ton

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi 7 juillet, sont revenus sur la grogne de certains agents de ministères après l’augmentation des salaires dans la fonction publique.« Nuages sombres sur Macky », titre Le Quotidien après l’augmentation des salaires dans la Fonction publique. Des agents de douze ministères réclament un « traitement équitable », indique le journal.

Après la hausse des salaires « discriminatoire », Le Témoin note que les fonctionnaires de douze ministères « menacent ». En colère, ils pourraient être amenés à paralyser l’Administration, à organiser une marche et des sit-in, soutient le journal, qui ajoute que « ce serait du jamais vu. »

Selon Vox Populi, « Un collectif des travailleurs de l’administration menace de paralyser l’appareil gouvernemental ». Selon la parution, ces fonctionnaires dénoncent une « discrimination constatée sur les augmentations de salaires décidées par le président de la République mais qui ne sont allouées qu’à une partie des agents laissant en rade celles et ceux qui font le plus gros du travail de l’Administration ».

Walf Quotidien annonce que le Collectif des travailleurs de l’administration menace de paralyser le système pour dénoncer « l’iniquité dans le traitement salarial ». « L’Etat pensait avoir réussi à stabiliser son administration avec les augmentations tous azimuts des salaires d’une partie de ses agents, a plutôt créé un écart abyssal entre eux », renchérit le journal.

La politique a pris toute sa place dans les parutions du jour. L’AS signale que « Macky (est) droit dans ses bottes » pour la tenue des législatives du 31 juillet à date échue. Le journal ajoute que le président de la République demandé en conseil des ministres à son ministre de l’Intérieur de « prendre toutes les dispositions pour un bon déroulement du processus électoral »

EnQuête se projette sur cette 14ème législature. « Une Assemblée hors norme », lance le journal, qui explique qu’avec la liste des suppléants de YewwI Askan Wi, d’illustres inconnus pourraient faire leur entrée à l’Assemblée nationale.

Sud Quotidien évoque « une 14ème législature à haut risque » avec l’invalidation des listes des suppléants de Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’Espoir, coalition présidentielle) et titulaires de Yewwo Askan Wi (coalition de l’opposition).

L’expert électoral, Djibril Gningue décrypte pour le journal cinq obstacles dont le « risque d’incomplétude de l’effectif de l’Assemblée nationale ». « Il y a 165 députés à l’Assemblée et le risque de ne pas avoir ces 165 députés n’est pas à écarter », dit-il, car les deux grandes coalitions sont amputées d’une partie de leur liste.

L’Observateur de son coté, est revenu sur les propos tenus par Ousmane Sonko en tournée avec sa coalition dans le sud du pays. Le journal évoque « un dérapage verbal à Bignona » de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud).

L’Observateur rapporte les « propos dangereux de Sonko sur une supposée haine de Macky Sall contre les Casamançais ». Le journal évoque « les conséquences de ses propos sur la rébellion (casamançaise) et les graves conséquences du discours ethniciste sur la cohésion nationale ».

Sénégal : la politique, sujet dominant dans la presse

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce mercredi 6 juillet, traitent en majorité de sujets liés à la politique.Walfadjri agite à nouveau la question du troisième mandat dans sa livraison du jour. Les masques commencent à tomber, « l’APR déblaie le chemin », titre le journal. La responsable de l’Alliance pour la République, le parti présidentiel, Thérèse Faye, « donne la pleine mesure de la volonté du camp présidentiel à reconduire Macky Sall en 2024 ».

Macky Sall, le patron de l’APR est à la Une des journaux L’AS qui nous indique que Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’Espoir), « marronise » la quasi-totalité des candidats des dernières locales dans le département de Keur Massar, située dans la région de Dakar. Tous les candidats qui s’étaient présentés sur d’autres listes, ont décidé de rallier la majorité présidentielle en prévision des législatives.

Dans Le Soleil, il est question de la nouvelle politique agricole de Macky Sall. Exit le Pracas (Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalais), place nette à la Pasad (Politique agricole pour la souveraineté agricole durable). Le quotidien national indique que 1.021 milliards seront investis d’ici 2025 pour espérer atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Pendant ce temps, la plus grande coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple) fourbit ses armes, en prévision des élections législatives du 31 juillet prochain. Dans Le Quotidien, Khalifa Sall bande les muscles. « Nous allons gagner ces élections, ce régime est vomi par les Sénégalais », lance-t-il lors de la tournée des leaders de YAW à Ziguinchor.

EnQuête de son côté, s’interroge sur le devenir de l’Alliance des Forces et progrès (AFP), après le départ de son leader emblématique Moustapha Niass à la tête de l’Assemblée nationale. « Va-t-on vers la dislocation », se demande le journal. Le combat de chef entre le ministre des Transports aériens et du Tourisme, Alioune Sarr et le patron de l’Asepex (Agence sénégalaise de promotions des exportations), Dr Malick Diop semble inévitable, renchérit le journal.

« Le prochain congrès pourrait conduire à d’éventuelles dissidences et révoltes », analyse Moussa Diaw, enseignant chercheur en science politique à l’Université Gaston Berger de Saint Louis.

Sud Quotidien pour sa part, s’arrête sur l’interdiction des activités de sensibilisation et de mobilisation de l’opposition, en pré-campagne électorale. Quand les préfets « tronquent » la loi, écrit le journal, qui souligne que l’opposition en tournée est confinée dans les régions de Tamba et Kolda. L’article L.61 est interprété à l’envers par les préfétés.

La Tabaski, ou fête du mouton, sera célébrée le 10 juillet prochain. Et on assiste à une hausse tous azimuts des prix face à des agents de l’Etat qui ont baissé les bras, selon Le Témoin. « L’Etat capitule face aux commerçants ». « Malgré la baisse des denrées annoncées en mars par Macky Sall et en dépit des dizaines de milliards de subventions, les commerçants continuent à en faire à leur tête », s’indigne le journal.

Dans L’Observateur, le Directeur du commerce met en garde, « tout commerçant pris en train de faire pure spéculation » sera sanctionné. Selon Oumar Diallo, « rien ne justifie un certain prix observé sur le marché. »

Sénégal : la Tabaski se prépare malgré une conjoncture difficile

Les préparatifs de la tabaski occupent la Une de plusieurs journaux sénégalais parvenus à APA ce mardi 5 juillet 2022.Aid El Kébir 2022, « les ménages sacrifiés sur l’autel de la Tabaski », informe L’Observateur. Le journal soutient que « les consommateurs sont laissés à la merci des commerçants qui procèdent à des hausses tous azimuts des prix. »

« Casse-tête chinois pour les pères de familles », souligne L’AS, qui indexe la « cherté des moutons ». Le journal indique que l’affluence n’est pas encore au rendez-vous dans les points de vente, ajoute le journal.

Face à la conjoncture, les Sénégalais trouvent des astuces pour s’habiller sans trop dépenser. Ainsi, Le Soleil a fait un focus sur les tailleurs de costumes africains qui tirent leur épingle du jeu durant cette période. « Le bon fil(on) », titre le quotidien national, qui estime que « les Sénégalais ont désormais le feeling du costume africain ».

La politique occupe une bonne place dans les journaux sénégalais. Sud Quotidien rappelle que « Macky Sall est droit dans ses bottes », à propos du respect du calendrier républicain à deux années de la présidentielle. Le chef de l’Etat est déterminé à organiser les législatives du 31 juillet 2022 à date échue, souligne le journal.

Walf Quotidien met à sa Une, l’opposant Ousmane Sonko. Le journal note une « migration vers l’opposition » et surtout vers le parti Pastef (Patriotes Sénégalais pour le Travail, L’Ethique et la Fraternité) d’Ousmane Sonko. « Arrivé dans l’arène politique en anti-système, Sonko est en train de « dévoyer ses principes », en s’entourant de l’ancien garde issu du système, indique le journal.

EnQuête et Bes bi Le Jour, parlent des maux de l’école sénégalaise. La première parution à même consacré un dossier sur l’école sénégalaise, marquée en cette fermeture des classes par des violences scolaires.

L’exemple le plus parlant s’est passé au lycée Ousmane Sembene de Yoff, commune de la capitale dakaroise. Selon Bes bi Le jour, un élève a été déféré et cinq autres sont en garde à vue pour la mise à sac d’une salle de classe.

Sénégal : la levée l’embargo de la Cedeao contre le Mali à la Une

La presse sénégalaise est revenue dans sa livraison du lundi 4 juillet, sur la levée des sanctions économiques et financières de la Cedeao contre le Mali.« Le soulagement sur l’axe Dakar-Bamako », raconte le quotidien national Le Soleil, qui souligne une note déjà « très salée » pour les opérateurs économiques sénégalais.

Sommet d’Accra du 3 juillet, « la Cedeao lève les sanctions contre le Mali », titre L’AS. Le journal parle de « ouf de soulagement » pour le peuple malien.

+Embargo contre le Mali+, « la Cedeao lève le coude sur le dossier » malien, indique Walf Quotidien. Le journal d’ajouter que le « Mali retrouve une partie de ses poumons qu’il avait perdus depuis le 9 janvier à la suite des sanctions de la Cedeao ».

« Quand la tabaski accélère l’ouverture des frontières », titre La Tribune. Le journal explique que cette décision de l’organisation régionale intervient, après l’adoption d’un chronogramme qui fixe une transition de 24 mois pour les militaires au pouvoir Mali.

Bes Bi, « Le Jour » reste mesuré et évoque une « liberté provisoire » pour le Mali avec une levée partielle des sanctions. La parution soutient que les sanctions financières qui visaient certains dirigeants maliens sont toujours maintenues. Le Mali reste également suspendu des instances de la Cedeao.

Au plan national, EnQuête consacre un dossier sur le « spectre des inondations » cette année avec une « pluviométrie excédentaire à normal », annoncée par la météo nationale. Le journal souligne qu’à Keur Massar, localité située dans la banlieue dakaroise et très touchée par les inondations de l’année dernière, les travaux sont réalisés à 85%.

L’Observateur, de son côté, évoque le retour du phénomène de l’émigration clandestine. Le journal indique que malgré la reprise des embarcations de fortunes vers l’Espagne, les derniers chiffres du comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine (Cilec), notent pourtant une baisse considérable du phénomène.

En sport, beaucoup de journaux sont revenus sur le report de la Can qui devait se tenir en juin 2023 en Côte d’Ivoire. Stades expliqe ce rendez-vous majeur du football africain, a été décalé de six mois par la Confédération africaine de football (Caf). Il se tiendra désormais en janvier-février 2024, à cause de la saison des pluies au mois de juin, au pays de la lagune Ébrié.

Sénégal : l’opposition change de stratégies

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la décrispation de la tension politique née de la décision prise hier par Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), la principale coalition de l’opposition, de reporter ses manifestations « interdites ».EnQuête, L’AS et Vox Populi se sont passé le mot sur le report de la manifestation de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) : « Reculade ». Pour Ousmane Sonko, un des leaders de la coalition, leur attitude se justifie par des « calculs » politiques. « Il y a de nouvelles options stratégiques que nous avons prises », a-t-il prétexté.

Pour sa camarade Aïda Mbodj, « les chefs religieux, les imams, les dignitaires culturels, des banquiers, des fonctionnaires internationaux nous ont saisis pour l’annulation de cette manifestation ». Saluant la posture de l’opposition, Alioune Tine, membre éminent de la société civile sénégalaise, note que « nous avons une classe politique responsable ».

Sud Quotidien indique que « Yewwi rétropédale » sur sa volonté de marcher hier. A la place du report ultérieur de ses manifestations « interdites » par les préfets, elle « annonce un concert de casseroles, de klaxons et de vuvuzela, ce soir ».

« Yewwi ressort les ustensiles », note de son côté Walf Quotidien là où Le Quotidien souligne que « YAW immole son sit-in » prévu hier. Pour le journal, cette « décrispation politique » a été rendue possible grâce à « l’intervention décisive » du chef religieux Thierno Madani Tall et de l’homme d’affaires Babacar Ngom.

En outre, affirme le journal, « Sonko et Co acceptent d’aller aux Législatives » du 31 juillet 2022 avec leur liste de suppléants. Ils menaçaient que les prochaines élections ne se tiendraient pas à moins d’une réintégration de leur liste nationale, composée des principaux leaders de la coalition.

L’Observateur revient sur « les péripéties du revirement » de Yewwi Askan Wi, avec l’action des médiateurs qui ont rencontré le khalife général des mourides, une influente communauté soufie du pays, et le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome. Selon le journal, ce dernier leur a servi une « réponse ferme », appelant les opposants à respecter les lois et règlements.