Diplomatie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la nomination de nouveaux ambassadeurs, le projet de loi de finances pour 2022 et la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Economiste+, qui revient sur les enjeux de la nomination de deux ambassadeurs, à savoir Mohamed Benchaaboun en France et Youssef Amrani auprès de l’Union européenne, écrit que ces nominations « tombent à pic », d’autant que les deux ambassadeurs sont d’anciens ministres, dotés de l’expérience du terrain pour avoir piloté des dossiers importants.

A ce titre, ils sauront relever les grands défis mondiaux qui les attendent, dans un environnement régional tendu, entravant le bon voisinage Maroc-Europe, estime la publication.

Sur la scène internationale, le Maroc ayant marqué de nombreux points ces dernières années, ne serait-ce que sa conquête du continent africain qui suscite parfois les envies, “la diplomatie nouvelle version, aujourd’hui à l’œuvre, doit rassurer sur la dynamique enclenchée”, mais aussi “explorer les nouveaux partenariats possibles”, soulève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2022, écrit que ce projet sera la première vraie occasion pour le gouvernement d’acter réellement et concrètement le changement.

Le PLF 2022 sera donc une occasion pour le gouvernement de donner le signal de départ à son action concrète sur le terrain et donner corps aux choix et orientations annoncés, précise le quotidien.

Plus spécialement pour le PLF 2022, année censée être de lancement de grands chantiers dans des secteurs sociaux, les traditionnels arbitrages budgétaires entre départements auxquels procède le chef du gouvernement ne seront pas basés seulement, et comme d’habitude, sur des considérations de l’ordre de l’équilibre financier, mais prendront certainement et plus en considération les impératifs qu’imposent les réformes sociales, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus, souligne l’importance majeure de “saluer le professionnalisme et la bravoure des garants de notre sécurité”.

Pour le journal, l’un des aspects “les plus révélateurs” de la gestion “réussie” par le Maroc du contexte pandémique se situe au niveau du front sécuritaire.

Autant que l’angoisse sanitaire, et un peu plus que les soucis d’ordre socio-économique, la préservation de la sécurité des gens, de leurs biens et de leur intégrité physique était l’une des aspirations les plus prégnantes au moment de la propagation du Coronavirus, relève-t-il.

Au prix d’efforts et de sacrifices titanesques, les femmes et les hommes des divers corps sécuritaires, en tête desquels la DGSN, la DGST, la Gendarmerie Royale et les Forces Auxiliaires, sont en effet parvenus à procurer aux Marocains ces sentiments de sécurité, de sérénité et de quiétude sans lesquels toute vie sociale et communautaire est vouée à devenir invivable, ajoute-t-il.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment, la campagne de vaccination, la situation sanitaire dans le Royaume, les droits des femmes et l’état de la filière de la conserve de poisson.Evoquant la situation sanitaire au Maroc, +Le Matin+ indique que le Royaume passe à la vitesse supérieure pour vacciner la totalité des personnes éligibles d’ici fin novembre 2021.

A cet effet, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, a adressé une circulaire aux directeurs des délégations régionales de la Santé pour mettre en œuvre un plan d’accélération de la vaccination anti-Covid au niveau des régions.

Le ministre insiste également sur le suivi de l’opération d’administration de la deuxième dose aux primo-vaccinés et la généralisation de la troisième dose au niveau de toutes les stations de vaccinations et des vaccinodromes.

+L’Economiste+ se fait l’écho d’une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Merabet, qui a affirmé que le Maroc passe cette semaine au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 (Covid-19).

Après 4 semaines consécutives de transmission modérée du SARS-CoV-2 (niveau de criticité Orange), le taux de positivité enregistré cette semaine est le plus faible depuis 16 semaines avec 3.5%, a-t-il révélé dans un post sur LinkedIn, précisant que cette valeur est la plus basse avec une incidence hebdomadaire en baisse continue de 8/100.000 hts, outre un nombre de décès en baisse également depuis 13 semaines.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a appelé à nouveau à la nécessité de réviser les lois et les politiques publiques relatives aux droits des femmes, en priorité le Code de la famille.

Dans un communiqué, publié à l’occasion du 17ème anniversaire de la réforme du code de la famille, l’ADFM réclame en urgence à ce que ces lois et les politiques publiques soient harmonisées avec la Constitution et les obligations internationales. « Le code de la famille nécessite une refonte globale de manière à combler les lacunes, remédier aux défaillances et contradictions de certaines dispositions », indique l’association, citée par le quotidien En notant que « de nombreuses dispositions de ce texte n’ont fait qu’aggraver la situation sociale de la femme marocaine et pérenniser les injustices sociales et familiales».

+L’Opinion+ souligne que la filière de la conserve de poisson, qui n’a jamais bénéficié de subventions et qui a permis au Maroc de se positionner comme un leader au niveau mondial, est actuellement en train de vivre une crise sans précédent.

Les professionnels du secteur ont récemment alerté l’opinion publique et les décideurs sur une situation intenable qui risque de détruire les acquis en la matière. Paradoxalement, ces deux dernières années ont été marquées par des épisodes de captures « miraculeuses » de la sardine dans divers ports du Royaume.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La constitution du nouveau gouvernement et le gazoduc Maroc-Nigéria, le partenariat OCP et Israel Chemicals et les principaux dossiers du ministère de la Santé, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains ce samedi.+La Vie éco+, qui évoque l’installation du gouvernement Akhannouch, écrit que le gouvernement est officiellement et solennellement investi et peut donc se mettre au travail, après « un véritable marathon mené au pas de charge, mais qui n’aura duré que 34 jours depuis la nomination du nouveau chef de gouvernement, le 10 septembre ».

L’hebdomadaireestime que cette performance “mérite d’être relevée”, tant “elle contraste avec ce qui a été observé dans de précédentes expériences”.

Elle est surtout décryptée comme étant annonciatrice de l’amorce de changement, celui-là même voulu par les citoyens tels qu’ils ont exprimé clairement le 8 septembre, estime-t-il, notant que par ses gestes et ses actions, la nouvelle équipe va s’efforcer désormais de traduire ce changement dans les faits.

+Tel Quel+ rapporte que des appels d’offres de la Banque islamique de développement (BID) laissent présager un financement du projet gazoduc Maroc-Nigéria par l’institution. En effet, la BID vient de lancer deux appels d’offres pour des études d’impact social et environnemental des sections onshore et offshore du pipeline Nigéria-Maroc.

Ces appels portent notamment sur les terrains à acquérir afin de réaliser le projet dans les différents pays qui seront traversés par le futur gazoduc. Les études devraient être lancées par les consultants retenus au cours du premier trimestre 2022, et s’étaleront sur une période de 12 à 14 mois, fait savoir la BID. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 29 octobre 2021 pour se manifester.

+Le Vie Eco+ fait savoir que le Groupe OCP et Israel Chemicals ont signé au cours de la semaine, à Benguerir, un protocole d’accord pour la promotion de la recherche appliquée et l’excellence académique à travers le financement de programmes axés autour de la durabilité menés conjointement par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’Université Ben-Gourion du Néguev (BGU) destinés aux étudiants, au corps professoral et aux collaborateurs des deux universités respectives.

Ce partenariat, qui permet d’apporter un cadre institutionnel à l’engagement des deux universités en faveur de la durabilité, s’articule autour de domaines pluridisciplinaires axés sur les défis du monde contemporain : La sécurité alimentaire, l’écologie de la restauration, l’agriculture intelligente et durable, l’eau, le changement climatique, les télédétections, les énergies renouvelables, l’entrepreneuriat, le capital-risque et l’industrie hôtelière, souligne la publication.

+Le Matin+ relève que Khalid Aït Taleb, qui vient d’être reconduit à la tête du ministère de la Santé, a du « pain sur la planche ». Outre la gestion du dossier de la vaccination anti-Covid, il va devoir mener à bien des chantiers majeurs érigés en priorités par le nouveau gouvernement.

Il s’agit entre autres de pallier le manque de personnel de santé et d’atténuer les disparités de l’offre sanitaire, note le quotidien.

Politique, santé et éducation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du programme gouvernemental, la gestion de la crise sanitaire et les bourses estudiantines sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le programme du quinquennat paraît déjà assez chargé et l’équipe gouvernementale compte bien aller rapidement en se focalisant sur les priorités, notamment la santé, l’éducation et l’emploi, notant que le feu vert obtenu du Parlement après le vote de confiance va permettre au gouvernement de s’attaquer aux premiers dossiers.

La composition du gouvernement, l’architecture de ses départements et portefeuilles ainsi que le parcours de son chef rassurent déjà l’opinion publique, relève le quotidien, ajoutant que le Parlement aura également une part de responsabilité importante puisque la majorité des réformes sont portées par des textes qui transitent par l’Institution législative avec ses deux Chambres.

« La complémentarité entre le gouvernement et les deux Chambres parlementaires sera ainsi déterminante pour l’accélération des rythmes de réformes », conclut-il.

Abordant la gestion de la crise sanitaire, +Al Bayane+ constate qu’en dépit de la baisse substantielle des cas positifs et l’assouplissement graduel des mesures restrictives, « il semble que l’Etat tergiverse encore sur le maintien de cet allègement modéré ou encore la levée entière de ces contraintes », soutenant qu’après environ une dizaine de semaines de relâchement, les indicateurs du Covid sont au vert et révèlent la dégringolade naturelle du virus, suite à l’escalade au pic de son évolution.

La troisième vague étant en fébrilité, la propagation paraît faiblissante, fortement fragilisée par la montée en flèche de l’épreuve vaccinale dont la cadence parmi les différentes couches sociales s’avère galopante, explique l’auteur de l’article.

« Mais le virus est toujours dans nos murs, bien qu’on se soit relativement libéré du faîte vital », prévient-il, faisant savoir que le salut réside au fait, en l’accélération davantage des taux de vaccins, dans les diverses tranches d’âge, ce qui a été déjà entamé notamment dans les milieux scolaires.

+L’Economiste+ rapporte que le Sénégal accorde 150 places pédagogiques avec bourses aux étudiants marocains souhaitant s’inscrire dans ses établissements d’enseignement supérieur. Les bacheliers de 2020 ou 2021, avec une moyenne supérieure ou égale à 13/20, peuvent postuler en ligne pour l’une des 5 disciplines couvertes par le programme (Médecine générale/dentaire, pharmacie, ingénierie et agriculture).

Le dernier délai pour candidater est le 20 octobre 2021. La Russie, quant à elle, offre 44 bourses (26 en licence, 9 en master et l en doctorat) pour 2022-2023. Les candidatures, exclusivement en ligne sont ouvertes jusqu’au 1er novembre 2021. L’Irlande, pour sa part, octroie des bourses en master, doctorat et postdoctorat. La date limite pour postuler est le 21 octobre 2021.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Le rôle des banques dans la relance de l’économie, le pouvoir d’achat des Marocains et la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus sont les principaux traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le rôle des banques dans la relance de l’économie, écrit que la relance « impérative » de la machine économique ne repose pas seulement et uniquement sur des dispositifs d’accompagnement publics, mais également sur les banques qui, estime-t-il, devraient être « en première ligne » pour que le Maroc puisse faire redémarrer les investissements privés et la création d’emplois.

Doté de savoir-faire, de professionnalisme et, surtout, du sens de l’engagement et d’implication auprès des autres composantes dans les grands défis, le secteur bancaire marocain est appelé à jouer un rôle essentiel dans la transformation de l’économie, qui est sur le point d’être enclenchée, conformément au programme gouvernemental et aux orientations du nouveau modèle de développement, relève l’éditorialiste, exhortant les banquiers à faire preuve de plus d' »audace » et de « créativité » pour réinventer une banque à la hauteur des ambitions d’un Maroc nouveau.

+Bayane Al Yaoum+, qui évoque le pouvoir d’achat des Marocains, écrit que le renchérissement des prix de plusieurs denrées alimentaires, conjugué aux répercussions de la pandémie et aux frais scolaires de la rentrée des classes, fait aujourd’hui du dossier du pouvoir d’achat et de l’amélioration du niveau de vie des Marocains un vrai test qui mettra à l’épreuve le discours du gouvernement et les mesures et dispositions qui seront inscrites dans le nouveau projet de loi de finances.

En dépit des fluctuations des marchés mondiaux, de la hausse des coûts de transport et des contextes politiques régionaux et internationaux qui affectent à leur tour les marchés et les échanges commerciaux, le discours sur « l’État social » devrait se focaliser essentiellement sur la protection du pouvoir d’achat des Marocains et l’amélioration de leurs conditions de vie, précise le quotidien.

+L’Opinion+, qui revient sur la lutte contre la Covid-19, indique que le « doute » sur l’efficacité de la vaccination contre la pandémie pourrait être « dévastateur » sur la santé, précisant que les personnes qui hésitent à se faire vacciner « ignorent les appels des autorités sanitaires par crainte, doute, ou parfois par nonchalance ».

La publication estime que bien que l’immunisation des Marocains avance « de façon remarquable », « on ne peut se réjouir tant le camp de la réticence résiste ».

Au-delà du risque de ralentissement de l’atteinte de l’immunité collective, les réticents font courir un « risque majeur » à la société, qui n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague, provoquée par l’apparition d’un nouveau variant, avertit-il.

Le programme gouvernemental commenté par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur le programme gouvernemental pour le prochain quinquennat et les perspectives de la réalisation des objectifs de ce programme.+Aujourd’hui le Maroc+ estime que c’est un programme ambitieux que le nouveau Chef du gouvernement Aziz Akhannouch vient de présenter devant les deux Chambres du Parlement. En effet, son plan rime avec création d’emplois, accompagnement des personnes exclues du marché du travail, croissance, investissement, et sauvetage rapide des entreprises menacées de faillite.

Dans le détail, la politique du nouveau gouvernement se décline en cinq principaux axes: une relance immédiate, la mise en place d’un programme national et régional soutenant les startups dans les secteurs porteurs, l’activation des réformes structurelles pour l’économie nationale, la mise en oeuvre des politiques sectorielles ambitieuses aux niveaux national et territorial, et l’adoption d’une politique efficace pour porter l’activité économique des femmes, souligne le quotidien.

Ainsi, pour encourager la compétitivité et l’innovation, des incitations fiscales ciblant les entreprises innovantes seront mises en place. Pour améliorer le climat des affaires, la Charte nationale des investissements sera mise en œuvre.

Le gouvernement s’engage aussi à lancer un plan visant à développer une industrie génératrice d’emplois, décarbonée et davantage compétitive à l’international.  Il mettra également en place un système national intégré relatif au stock stratégique de matières premières.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que le gouvernement d’Aziz Akhannouch prône une politique sociale reposant sur la contribution au renforcement des piliers de l’Etat social. Il s’agit d’assurer une réelle égalité des chances à tous les citoyens et valoriser le capital humain du Royaume.

Principal projet sur la table du gouvernement Akhannouch: la mise en œuvre du chantier de la généralisation de la protection sociale, conformément à la vision royale. « En application des hautes directives royales, notamment celles contenues dans le discours de vendredi dernier, à l’occasion de l’ouverture des travaux de ce mandat législatif, le gouvernement s’est engagé dans la poursuite du chantier de la protection sociale sous le haut patronage du Roi Mohammed VI », annonce le Chef du gouvernement ce lundi 11 octobre.

Si la généralisation de la protection sociale est son premier pilier, trois autres piliers complètent la politique sociale du gouvernement Akhannouch, rappelle Al Ahdath Al Maghribia. Parmi eux, la création d’un véritable système d’aide sociale ciblant les familles les plus vulnérables, avec un revenu stable au minimum pour préserver la dignité des personnes âgées, ainsi que des allocutions pour les familles nécessiteuses, tout en accélérant la mise en place du registre social.

Le troisième pilier de la politique sociale présentée devant les deux Chambres du Parlement repose sur les investissements importants prévus dans le secteur stratégique de la santé. Aziz Akhannouch s’engage ainsi à renforcer le service de santé publique, à travers la mise en œuvre d’un plan ambitieux pour répondre à l’urgence à court-terme, tout en se donnant les moyens de développer l’offre de santé sur le long terme. Le quatrième pilier, lui, concerne la réforme de l’école publique et sa réhabilitation pour qu’elle soit attractive et pépinière de compétences futures.

+Assabah+ Le programme du nouveau gouvernement est articulé autour des engagements, des principes et des angles qui font du social et du capital humain les principaux leviers du développement du Maroc.

Le gouvernement présidé par Aziz Akhannouch a basé son programme sur plusieurs engagements, principes et angles qu’il a promis de réaliser pendant son mandat qui s’étale sur la période de 2021 à 2026. Le quotidien rapporte que le nouvel Exécutif est appelé à mettre en œuvre les dix commandements considérés comme un contrat signé avec les citoyens qui ont voté pour la coalition tripartite pour les gouverner.

Il s’agit de relever le rythme de la croissance pour atteindre une moyenne de 4%, créer un million d’emplois, relever l’activité des femmes à plus de 30%, mettre en œuvre la généralisation de la protection sociale, sortir un million de familles de la précarité, protéger et élargir la classe moyenne au monde agricole, réduire les disparités sociales à moins de 39%, mobiliser le système éducatif pour qu’il soit classé parmi les 60 meilleurs pays du monde, généraliser l’enseignement fondamental à partir de 4 ans et renforcer le caractère officiel de l’amazighité en lui consacrant un budget d’un milliard de dirhams.

+Le Matin+ indique que le nouveau gouvernement fait de l’emploi l’un de ses principaux engagements. Il prévoit, dans son programme pour les cinq prochaines années, la création d’au moins 1 million d’emplois nets et lie cet objectif à la relance de l’économie et à la sortie de la crise.

L’emploi occupe une place centrale dans le plan d’action du nouveau gouvernement. La nouvelle équipe aux commandes de l’Exécutif prévoit, en effet, de créer au moins un million d’emplois nets durant les cinq ans que durera son mandat. Elle en fait l’un de ses dix grands engagements et lie la création de l’emploi à la relance de l’économie et à la sortie de crise, commente la publication.

Ainsi, le gouvernement lancera, à partir de 2022 et pour une durée de deux ans, un programme de petits et grands chantiers publics dans le cadre de contrats d’intérim, au niveau des collectivités territoriales, et ce en partenariat avec les associations et les coopératives locales, sans conditions de qualifications. Ce qui devra permettre de créer au moins 250.000 emplois directs dans deux ans, fait savoir le quotidien.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Le Discours adressé par le Roi Mohammed VI au parlement et le programme du gouvernement présenté, lundi, devant les parlementaires et les lots de vaccins reçus par le Maroc, sont les sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ écrit que le discours royal comporte des signaux qu’il convient de capter avec un sens patriotique, qui devrait faire la part du devoir de servir, d’abord, le Maroc dans une conjoncture mondiale difficile, mettant en évidence trois étapes d’une importance capitale qui représentent les clés permettant de saisir les enjeux de la conjoncture.

La première étant liée au climat positif dans lequel se sont déroulées les élections, en mettant l’accent sur la signification politique de la large participation enregistrée dans les provinces du Sud.

La deuxième a mis l’accent sur la nécessité pour l’État, le gouvernement et les différents acteurs de prêter attention aux défis à relever et de privilégier solidarité, partenariat et écoute afin de pouvoir défendre pertinemment la Nation et ses intérêts supérieurs.

Alors que la troisième a évoqué les indicateurs positifs de l’économie nationale par rapport à ce qui se passe dans le monde en raison des répercussions de la pandémie et des mutations géostratégiques sur les plans régional et international, explique l’éditorialiste.

De son côté, +L’Opinion+ écrit que le marqueur le plus évident du Discours Royal est sans nul doute son ton optimiste et porteur d’espoir.

L’espoir d’abord en une sortie imminente de l’actuelle crise pandémique qui a plongé le Maroc, comme le reste du monde, dans une situation de psychose sanitaire où il a fallu redoubler d’efforts, de sacrifices, d’engagement et d’ingéniosité afin d’éviter à notre pays l’hécatombe.

L’espoir ensuite d’une relance économique rapide à même d' »extirper le Royaume des griffes d’une récession planétaire » face à laquelle seuls les États les plus résilients et les mieux organisés ont pu s’en sortir avec un taux maîtrisable de dégâts, note le journal.

L’autre motif de satisfaction et d’optimisme est l’excellent déroulement des dernières élections, qui ont permis un renouvellement total de la classe dirigeante et représentative, dans un réel esprit d’engagement populaire et d’alternance démocratique qui n’étaient pas du tout acquis en cette période dominée par les soubresauts politiques, ajoute-t-il.

Abordant le programme du gouvernement présenté lundi devant le parlement, +Aujourd’hui le Maroc+ évoque un contenu qui dénote du « pragmatisme » et d’une « volonté d’agir vite et bien », car, explique-t-il, le programme a été présenté comme étant un « véritable plan de transformation économique et sociale ».

Une transformation dictée par l’ampleur des attentes des citoyens, la multitude des défis qui attendent le pays dans les années qui viennent, la nécessité de parer prioritairement aux dysfonctionnements révélés précisément par la conjoncture sanitaire et enfin l’urgence de relancer la machine économique, relève l’éditorialiste.

Le tout en préservant et en confortant les grands choix faits par le Maroc sur le plan économique, social et sociétal, à commencer par ceux du nouveau modèle de développement ou encore en termes de positionnement continental, régional et international, ajoute-t-il.

+Al Massae+ rapporte qu’un gros lot de vaccins Sinopharm, environ 5 millions de doses, est arrivé dimanche à l’Aéroport Mohammed V. Le dernier lot que le Maroc avait reçu était constitué d’environ 12,5 millions de doses des vaccins Sinopharm et AstraZeneca, selon une source du journal, qui souligne que le Maroc s’est engagé à acheter 65 millions de doses de vaccins chinois et britanniques.

Les nouvelles quantités de vaccins permettent d’accélérer le rythme de vaccination, notamment à la lumière de l’annonce par le ministère de la Santé du lancement de l’administration de la 3ème dose pour les personnes vaccinées depuis 6 mois.

+Al Bayane+ fait savoir que la session d’automne de la 42ème édition du Moussem culturel international d’Asilah se tiendra, du 29 octobre au 18 novembre à l’initiative de la Fondation du Forum d’Asilah.

 Cette manifestation artistique et culturelle d’automne sera marquée par l’organisation de six colloques dans le cadre de la 35ème édition de l’Université ouverte Al-Mouatamid Ibn Abbad.

La presse marocaine décrypte le discours royal

Le Discours royal adressé au Parlement, à l’occasion de l’ouverture la 1ère année législative de la 11ème législature, est le thème principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le discours Royal « a dressé un tableau clair, lucide et parfaitement synthétique de l’ampleur de la tâche » qui attend la nouvelle équipe aux commandes du gouvernement.

Le Souverain a bien souligné, « explicitement » et « en filigrane », qu’au final, seul compte l’intérêt général du Maroc et rien d’autre, estime l’éditorialiste. Ceci est d’autant plus vrai que l’épisode pandémique sans précédent a démontré que face à une crise majeure, tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, ne peuvent compter que sur leurs propres moyens, explique-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que le Discours Royal a été l’occasion pour le Souverain de fixer les priorités du nouveau gouvernement, à savoir le renforcement de la Souveraineté nationale à tous les niveaux, l’accélération des efforts de relance économique et le démarrage effectif du chantier du Nouveau Modèle de Développement.

Un message reçu cinq sur cinq par l’équipe Akhannouch, qui a décidé de démarrer son mandat sur les chapeaux de roue en programmant son premier Conseil de gouvernement lundi 11 octobre, où serait dévoilée la feuille de route de l’Exécutif pour les cinq années à venir, relève le quotidien.

Cette rentrée parlementaire est la première à enregistrer une homogénéité en termes de composition de la majorité, depuis les deux Chambres jusqu’aux collectivités locales, en passant par les Conseils régionaux, constate-t-il.

Cette assise territoriale « inédite », associée au contrôle du circuit législatif grâce à une confortable majorité tant chez les conseillers que chez les députés, devrait aider le gouvernement à mettre en œuvre son programme sans à-coup, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ souligne que le Discours Royal a insisté sur deux impératifs à la suite de la crise sanitaire: poursuivre le processus du développement et relever les défis extérieurs.

Les nouveaux responsables devraient comprendre qu’un Maroc nouveau, stable et prospère est né de la crise pandémique, qui a secoué le Monde et que le Royaume a réussi à gérer grâce à son histoire et à l’intelligence collective dans la lutte contre les retombées négatives de la crise sanitaire, écrit la publication, mettant l’accent sur la valorisation des acquis et leur consolidation par un nouveau programme gouvernemental homogène ainsi que par un travail parlementaire efficace qui soit en mesure de satisfaire les attentes des citoyens en matière de santé, d’emploi et d’éducation.

Pour Bayane Al Yaoum, le Discours Royal a donné des orientations précieuses et un référentiel central insistant sur la question sociale et sur la santé, appelant le nouveau gouvernement à faire la part belle à la centralité du choix démocratique, au pluralisme politique et au rôle des partis.

Les défis du futur gouvernement au menu des hebdomadaires marocains

Les défis du futur gouvernement est le sujet principal traité par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ souligne qu’en prenant leurs fonctions à un moment où le Maroc, comme le monde, est à la sortie d’une longue période de crise sanitaire et économique, ministres, parlementaires, élus territoriaux et acteurs du champ politique de manière générale ne peuvent être que d’accord sur la nécessite de se mettre en action et le plus rapidement possible.

Les citoyens qui ont été cette année plus nombreux à manifester leur regain de confiance en se déplaçant en masse aux urnes attendent des signaux rapides de la part des acteurs politiques, relève l’auteur de l’article, notant que ces derniers devront démontrer aux citoyens que leur confiance était fondée en planchant sur les questions qui préoccupent le plus les Marocains et les Marocains, comme la santé, l’éducation, l’emploi, la protection sociale et les retraites.

« A tout cela, enfin, il faudra ajouter la feuille de route des dix années à venir telle que tracée dans le nouveau modèle de développement », indique-t-il.

+La Nouvelle Tribune+ écrit que l’opinion publique au lendemain du 8 septembre, est dans une position d’attente exceptionnelle et que beaucoup d’espoirs portent sur les prochaines actions du gouvernement, fondés à la fois sur la mise en œuvre des recommandations Royales et de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, ainsi que sur les priorités que définiront les grands axes du prochain programme gouvernemental.

« Le gouvernement devra être obligatoirement et profondément différent de ceux qui l’ont précédé », estime la publication, relevant que les citoyens attendent des ministres dynamiques, dont les qualités seraient reconnues par leurs propres expériences dans les domaines dont ils auront la responsabilité, et qu’ils soient des ministres aux ambitions d’Hommes d’État.

« Les citoyens espèrent donc fortement que l’équipe qui va se mettre en place sera bien teintée d’un vernis puissant d’exemplarité..», conclut-il.

Politique, économie et culture au menu des quotidiens marocains

Les défis du nouveau gouvernement, la scène artistique et culturelle et la production oléicole sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit qu’après l’élection de leurs représentants au Parlement, les Marocains connaissent désormais la composition de leur gouvernement qui reflète fidèlement la configuration partisane à l’issue des élections historiques, générales et unifiées du 8 septembre.

Fruit d’une sélection rigoureuse et sans concession, basée principalement sur le critère du mérite et de la compétence, les membres du nouvel Exécutif proviennent notamment des trois formations qui ont dominé les derniers scrutins : Le RNI, le PAM et l’Istiqlal, relève la publication.

Afin de relever le pays du choc pandémique et des retards accumulés dans divers chantiers fondamentaux, « le nouvel Exécutif dispose des compétences et de la volonté nécessaires », estime-t-il, notant qu’il dispose aussi de cette véritable feuille de route qu’est le Nouveau Modèle de Développement.

+L’Economiste+ indique que « la configuration, ramassée et a priori homogène du nouveau gouvernement est un puissant levier pour le retour de la confiance », ajoutant qu’une bonne partie des attentes convergent vers l’économique.

Si l’investissement public constitue la principale locomotive de la croissance, les choses iront beaucoup plus vite si l’environnement des affaires était expurgé des goulets d’étranglement qui continuent de pourrir la vie à l’entrepreneuriat, estime le journal, appelant à commencer par le sempiternel sujet de l’accès au financement ou encore le foncier.

Sur un autre registre, +Bayane Al Yaoum+ estime impératif d’adopter une vision stratégique nationale intégrée pour la promotion du champ culturel et artistique, et un écosystème de gestion basé sur la concertation, le partenariat entre les différentes parties concernées, notant que les artistes devraient être placés au centre de cette planification, outre la mise en œuvre d’une politique publique qui répond aux exigences culturelles et artistiques des citoyens.

Le nouveau gouvernement est également appelé à interagir positivement avec les demandes des associations artistiques et culturelles, accompagner les développements de la scène culturelle et artistique nationale et réunir les conditions nécessaires à la reprise de ces activités dans les différentes régions du Royaume, fait-il savoir.

+Al Bayane+ fait savoir que le Maroc occupera, selon les prévisions pour la campagne 2020-2021, le cinquième rang du classement des pays producteurs d’huile d’olive à l’échelle internationale avec une production de 140.000 tonnes, ce qui représentera 5% de la production mondiale.

Cette production est le résultat d’une augmentation de la production moyenne ces dernières années grâce aux efforts de la stratégie Plan Maroc Vert, avec l’intensification des exploitations. La production mondiale d’huile d’olive atteindra, selon les prévisions, 3.086.500 tonnes au cours de la saison 2020-2021, soit 5% de moins que la saison précédente.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Le rôle de la Chambre des conseillers, la scène politique nationale, la question du Sahara et la croissance économique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ que c’est  à travers la Chambre des conseillers que le monde professionnel, la communauté des affaires, la sphère syndicale, entre autres acteurs représentés, apportent leur contribution à la vie publique et défendent leurs visions et leurs idées, notant que contrairement à une perception largement répandue, la Chambre des conseillers n’a jamais été mise en place pour jouer un rôle de contrepoids à la première.

Le journal explique que l’acte de légiférer des parlementaires est censé être au service de l’ensemble de la Nation et de la communauté avec tous ces acteurs qu’ils soient de simples citoyens lambda, quelle qu’en soit la catégorie socioprofessionnelle, des associations ou des opérateurs économiques, soulignant que la Chambre des conseillers est un complément nécessaire à la première.

De fait et à travers une Chambre de conseillers, le Parlement s’assure ainsi de son caractère parfaitement inclusif, « ce qui est la traduction même de la démocratie », estime-t-il.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ fait savoir que les résultats des élections générales ont apporté un changement substantiel à la configuration du champ politique national.

La majorité gouvernementale disposera du temps pour la mise en œuvre des dispositions programmatiques annoncées aussi bien dans le projet du nouveau modèle de développement que dans les annonces de ses constituants, souligne le quotidien, ajoutant que l’attente est grande pour voir affirmer les réformes nécessaires aussi bien dans le domaine social que pour la relance de l’économie et son émergence.

L’espoir est grand pour dépasser les séquelles de la pandémie et assurer une croissance notable et un développement humain conséquent, relève-t-il, estimant que la confiance doit être rétablie dans l’action politique à tous les niveaux.

+Le Matin+ rapporte que le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a nommé l’Italo-suédois Staffan de Mistura en tant que son nouvel Envoyé personnel pour le Sahara marocain, a annoncé mercredi le porte-parole de l’ONU.

Cette nomination intervient après l’aval du Conseil de Sécurité, qui a été officiellement saisi par Guterres. Pour sa part, le Maroc avait exprimé son soutien à cette nomination après sa consultation par le Secrétaire général de l’ONU, il y a plusieurs semaines, ce que les autres parties ont également fait.

M. de Mistura, qui succède à ce poste à l’ancien président allemand, Horst Köhler, a pour mandat de faciliter le processus exclusivement onusien visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional sur le Sahara.

+L’Opinion+ relève que la croissance de l’économie marocaine devrait se situer à 5,9% au titre du troisième trimestre de l’année 2021.

Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), « cette évolution aurait été favorisée par la hausse de 19,6% de la valeur ajoutée agricole et l’accroissement de 4,2% de celle des activités non-agricoles ». Les branches tertiaires auraient, de leur côté, contribué pour +2,2 points à l’évolution du PIB, portées par la bonne orientation des activités de commerce, de transport, d’hébergement et de restauration.

Politique, législatif et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du futur gouvernement, l’élection des membres de la Chambre des conseillers et la situation sanitaire dans le Royaume sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus mercredi.Evoquant la nomination du nouveau gouvernement, +L’Economiste+ relève que le casting des ministres donnera une idée sur la volonté de changement et les capacités de la nouvelle équipe à porter le grand chantier du nouveau modèle de développement.

La première version du programme gouvernemental est déjà prête, fait savoir le journal, notant que ce programme comprend en principe le dénominateur commun des principales mesures proposées pour la relance de l’économie et la création d’emplois, impactées par les conséquences de la pandémie.

Dans cette affaire, l’innovation réside dans la possibilité d’avoir un programme prêt à l’emploi, estime-t-il, ajoutant que le nouveau gouvernement est sommé d’optimiser les 100 premiers jours pour mettre la locomotive sur les nouveaux rails.

Revenant sur l’élection des membres de la Chambre des conseillers, L’Opinion écrit que contrairement aux députés élus au suffrage universel direct, l’élection des Conseillers est moins connue des Marocains, tant le mode de scrutin reste complexe pour le commun des citoyens, notant que les Conseillers ont pourtant autant de pouvoirs législatifs que les députés.

Ils peuvent même dans certains cas changer le cours de la législation nationale à travers leur rôle de contre-pouvoir législatif qui se manifeste notamment lors du processus de façonnage des lois de finances où les fluctuations entre Chambre basse et Chambre haute sont souvent marquantes, explique le quotidien.

L’élection des Conseillers de la prochaine législature a ceci de particulier qu’elle intervient après les premières élections générales et unifiées de l’Histoire du pays, « soldées par un chamboulement total de notre paysage politique suite à la débâcle du PJD et le sacre du trio de la majorité RNI-Istiqlal-PAM », note-t-il.

+Al Massae+ relève que la situation épidémiologique au Maroc s’améliore de plus en plus et la phase descendante continue sans mauvaise surprise depuis 7 semaines.

Selon le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Merabet, le taux de reproduction du SARS-COV-2 à la date du 3 octobre est de 0,84 (+/- 0,01), notant que le niveau de transmission du virus au Maroc est modéré.

Le Maroc reste toujours au niveau orange avec 4 régions au niveau vert, 7 régions au niveau orange et une seule région au niveau rouge, a expliqué Merabet sur son compte LinkedIn dans un bref commentaire sur la situation épidémiologique de Covid-19 intitulé « la décrue de la vague Delta se poursuit ».

Santé et campagne de vaccination au menu des quotidiens marocains

La réforme du secteur de la santé et la question de l’administration d’une 3ème dose du vaccin anti-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ souligne l’urgence d’une « réforme en profondeur » du secteur de la santé, qui devra inclure l’ensemble d’acteurs et d’organismes concernés « dans une démarche collective, avec une vision commune et partagée ».

La publication met en garde contre une réforme de la santé réduite à celle des structures sanitaires publiques, à la révision de textes régissant l’exercice de la médecine ou même le statut et les conditions du personnel médical, qu’il juge « fragmentée » et « parcellaire ».

Il estime que l’un des facteurs clés de la réussite réside dans la capacité de la réforme à faire fonctionner tous les acteurs, publics et privés, « dans un réel esprit de complémentarité et d’entraide nationale plus que de substitution ou de concurrence ».

Abordant l’administration d’une 3ème dose du vaccin anti-covid, qui suscite un vif débat sur son intérêt, +l’Opinion+ écrit que le démarrage le 04 octobre de cette opération pour les front-liners et les seniors, la seule catégorie ayant reçu les deux doses depuis au moins six mois, s’inscrit dans une tendance mondiale qui vise à répondre à la multiplication des variants.

Mais l’adoption d’une 3ème dose a éveillé des soupçons chez les sceptiques, dont les opinions sont de plus en plus corroborées par les manifestations contre l’adoption du pass vaccinal et l’annonce par certains pays de la levée de l’ensemble des restrictions liées à la pandémie.

Certains craignent le déclenchement d’un cycle perpétuel de vaccination avec des rappels annuels, voire semestriels, renforcé par l’adoption prochaine d’un passeport vaccinal, ajoute-t-il, soulignant l’importance majeure de renforcer la communication pour persuader « une opinion publique sur la défensive, surtout avec la prolifération des théories complotistes ».

Dans le même sillage , +Al Bayane+ indique que l’injection de la 3eme dose du vaccin anti-covid 19 est devenue une nécessité en vue de protéger les groupes à risque.

« Sur le plan médical et immunologique on sait que les personnes âgées, les porteurs de maladies chroniques affaiblissant l’immunité, sont moins bons répondeurs aux vaccinations en général par rapport aux jeunes et non malades », a expliqué le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Hamdi dans une analyse, notant qu’avec l’émergence des variants, et essentiellement le variant Delta, l’efficacité vaccinale baisse, même si les personnes complètement vaccinées gardent à ce jour une très haute protection contre les formes graves et le décès.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la ville de Marrakech abritera, les 28 et 29 novembre prochains, la 4ème édition du sommet des entreprises UE-Afrique (European Business Summit), un rendez-vous annuel dédié à la promotion et à la facilitation du commerce et des investissements entre les deux continents.

Le sommet, organisé par l’European Business, réunira des chefs d’entreprise influents, des décideurs et des experts pour répondre aux défis politiques les plus importants qui façonnent l’avenir commun des deux continents. Il sera centré en particulier autour de quatre thèmes principaux, à savoir «la chaîne de valeur de l’Afrique », «la transformation numérique », « l’innovation dans le domaine de la santé » et la «transition verte».

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Des cimetières bondés, la fin des régies autonomes, hausse du déficit commercial, voici les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce lundi. +L’Economiste+ s’interroge si le Maroc manquera-t-il bientôt de cimetières pour enterrer ses morts? La question peut en surprendre plus d’un, mais elle est d’une actualité brûlante. Elle a d’ailleurs été posée lors de l’une des dernières séances hebdomadaires de la Chambre des représentants (Xe législature (2016-2021)), écrit le quotidien.

Les cimetières au Maroc font face à plusieurs contraintes, principalement dans les grands pôles urbains et les anciennes médinas. Parmi ces contraintes, il faut signaler le nombre limité de ces sites, l’étroitesse de leur superficie, leur ancienneté et la saturation de leur capacité maximale. L’aménagement et la gestion des cimetières font partie des compétences des conseils communaux, rappelle le journal.

+Al Bayane+ relève que le déficit commercial du Maroc s’est établi à 136,54 milliards de dirhams (1 euro=10,4 DH) à fin août 2021, en hausse de 22,3% par rapport à la même période de l’année 2020.

Au titre des huit premiers mois de cette année, les exportations se sont situées à 201,15 milliards DH, soit le plus haut niveau atteint durant la même période au cours des cinq dernières années, en hausse de 23,8% par rapport à fin aout 2020, selon l’Office des changes. En parallèle, les importations ont augmenté de 23,2% à 337,69 milliards DH, ajoute la même source.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que l’opération d’injection de la 3ème dose du vaccin anti-covid 19 débutera lundi 04 octobre, a annoncé dimanche le ministère de la santé.

L’opération concernera dans une première étape les personnes ayant reçu les deux premières doses depuis au moins 6 mois, précise le ministère dans un communiqué sur les modalités et les démarches de vaccination à la troisième dose, notant que cette décision a été prise sur la base des recommandations du comité scientifique national et des recommandations scientifiques internationales.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le compte à rebours commence pour les futures sociétés régionales d’eau et d’électricité. Les responsables multiplient les réunions, notamment avec les partenaires sociaux, pour préparer le terrain à la création de ces nouvelles entités.

Selon le quotidien, les premières devraient voir le jour très bientôt dans trois mois. Pour aller plus vite, les autorités compétentes vont agir par étape. Autrement, quatre sociétés régionales devraient voir le jour dans des régions pilotes dans une première phase, notamment la région de Casablanca.

Politique et diplomatie s’imposent au menu de la presse hebdomadaire

Les enjeux de la formation du nouveau gouvernement et la question de la réduction du nombre de visas français accordés aux Marocains sont les principaux sujets traités par  la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui aborde les enjeux de la constitution du nouveau gouvernement, écrit que le nouveau gouvernement va prendre les rênes du pays dans un contexte « moins contraignant », puisque, quoiqu’il n’y ait pas une dynamique de reprise soutenue, l’économie nationale retrouve peu à peu des couleurs, et ce, à la faveur de la bonne tenue du secteur agricole et de l’orientation favorable des activités non agricoles.

Toutefois, « il faudra vite se mettre au boulot », car les urgences du Maroc ne sauraient souffrir d' »aucun temps de latence », d’autant plus que les priorités du Royaume sont d’ores et déjà connues et identifiées: déploiement du plan de relance de 120 Mds de DH, opérationnalisation du fonds Mohammed VI pour l’investissement, généralisation de la protection sociale et accélération de la réforme du système éducatif, entre autres, relève l’éditorialiste.

Le tout devant s’inscrire dans de « nouveaux postulats et doctrines de développement », en lien avec le nouveau modèle de développement, « un chantier ambitieux impulsé par le Souverain, qui pose les fondements du Maroc de demain par le biais d’une inflexion majeure dans la politique économique et sociale du Royaume », ajoute-t-il.

+Maroc Hebdo+, qui revient sur la réduction du nombre de visas français accordés aux Marocains, dénonce un « ton hautain et méprisant » par lequel cette décision a été annoncée, soulignant que ce ton « est inapproprié dans le monde diplomatique sauf quand on se considère une nation supérieure ».

« Le Maroc est un pays souverain. Et les Marocains ne sont pas une race inférieure », fait remarquer le jorunal.

En mélangeant les cartes de l’immigration clandestine et de la coopération consulaire, « l’Hexagone a voulu frapper fort, non pas par la pertinence du sujet, mais par la manière », ajoute-t-il.

Même son de cloche chez +Challenge+, qui écrit que l’argument avancé pour justifier la réduction du nombre de visas, à savoir la non délivrance par le Maroc de suffisamment de pass consulaires à ceux qui ont été condamnés à une obligation de quitter le territoire français, n’est pas du tout probant.

Car, en plus de formalités sanitaires imposées par la pandémie, « la vérité, c’est qu’on ne peut pas délivrer un pass consulaire à quelqu’un qui n’a aucune pièce d’identité prouvant qu’il est Marocain », réplique l’hebdomadaire.

Et bien que le Maroc semble « harcelé de toutes parts », la diplomatie marocaine « ne cède pas à l’émotion », car elle est « une diplomatie avec une doctrine affirmée, qui ne cède rien sur l’intégrité territoriale, qui œuvre pour la paix et la coopération », ajoute-t-il.

Législatif, gouvernance et environnement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent aux futurs défis à relever par le Parlement, à la gestion de la chose publique et à la protection de l’environnement.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les élections ne sont pas la finalité, mais plutôt un moyen pour permettre à de nouveaux partis et élus de prendre le relais et poursuivre le chemin du développement et surtout la réponse aux attentes des citoyens, notant que le Parlement avec ses deux Chambres est particulièrement attendu au cours des prochains mois.

Il a tout d’abord le contrôle de l’action du gouvernement, les missions de la diplomatie parlementaire mais également et surtout le volet législatif, poursuit le quotidien, relevant que le rythme de la production des lois gagnerait ainsi à augmenter au cours de la prochaine législature qui se profile.

Des projets ainsi que des propositions de lois efficaces, claires et surtout applicables sur le terrain très vite, « peuvent être la meilleure réponse aux citoyennes et citoyens qui sont allés en masse aux urnes pour élire les nouveaux membres des instances élues », estime-t-il.

Abordant la gestion de la chose publique, +L’Économiste+ relève que l’arrivée de nouvelles têtes à la présidence de différentes collectivités territoriales, stars connues du monde du foot, de politiques confirmés ou de figures féminines, « ravive les attentes et humanise un peu plus ce qui s’apparente à un quasi-maquis ».

Bien peu de citoyens maîtrisent les rouages de cette stratification ou savent même ce que fait chaque structure ou à quoi elle sert exactement, constate le journal, citant l’exemple des conseils régionaux qui entament à peine leur deuxième mandat.

Contrairement au discrédit ayant marqué le mandat précédent, dans la nouvelle configuration, « plus rien n’interdit désormais le déploiement de coalitions homogènes au service de stratégies de gouvernance plus efficaces. Et surtout au plus près des besoins des populations », indique-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que le dimanche 3 octobre 2021 aura lieu à Rabat la 4ème édition de la Journée sans voitures, désormais rebaptisée « Rabat, sans ma voiture ».

Organisée par l’Association des Jeunes du 21ème siècle en partenariat avec les autorités locales, cette manifestation vise à sensibiliser les Rbatis à l’importance de la protection de l’environnement et à la nécessité d’agir contre la pollution atmosphérique générée par les véhicules de transport, souligne la publication.

De 9h à 18h, l’Avenue Mohammed V sera donc exclusivement ouverte aux voitures électriques, aux vélos et aux véhicules de secours. « Ce genre d’évènements permet de réduire de 30 à 40% de la production de gaz à effet de serre de la journée », a déclaré Aziz El Fekkaki, président de l’Association des Jeunes du 21ème siècle, cité par le quotidien.

Diplomatie, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Le durcissement des conditions d’octroi de visas français aux Marocains, le pouvoir d’achat des citoyens, les relations Maroc-UE et le gaspillage de nourriture sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus jeudi.+L’Opinion+, qui revient sur la décision de Paris de réduire de manière drastique le nombre de visas accordés aux Maghrébins, y compris les Marocains, écrit que cette décision est « injustifiée », vu les liens forts de coopération unissant le Maroc et la France, précisant que le Royaume a fait preuve, à maintes reprises, de sa « bonne volonté » en matière de coopération sur la question de l’immigration clandestine « en acceptant le principe d’expulsion des adultes et même des mineurs ».

Dans un contexte préélectoral, cette posture vient « jeter le doute » sur les motivations réelles derrière cette décision, perçue comme « une manœuvre électorale » dictée par la propagation des idées d’extrême-droite et la multiplication des « sorties xénophobes » dans le paysage politico- médiatique.

D’un autre côté, cette annonce s’inscrit dans une « série d’attaques » ciblant le Royaume depuis quelques temps, notamment après la « réorientation stratégique » opérée par le Maroc vers sa profondeur atlantique et le renforcement de la coopération avec Washington et Londres, ajoute-t-il.

+Al Bayane+, qui aborde l’augmentation des prix, souligne que le pouvoir d’achat de la population s’érode au moment où les dépenses relatives à la rentrée scolaire et à la préparation de l’année agricole se font sentir.

Si les conséquences de la covid-19 sur le commerce ne sont pas à négliger, il reste que la spéculation et le manque de contrôle contribuent à la hausse des prix qui se pratique sans préavis et à effet immédiat, estime la publication, ajoutant que le consommateur est ainsi plus soumis à la pression de ses besoins les plus urgents.

Le journal appelle à la réactivité des autorités, jugée plus que nécessaire pour faire face à l’inflation et à la stagflation, ainsi qu’au chômage qui ne cesse de pourrir la vie à une grande partie de la population qui arrive sur le marché du travail.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que des eurodéputés ont regretté la décision en 1ère instance du Tribunal européen concernant les accords agricole et de pêche avec le Maroc, tout en plaidant en faveur du maintien et du renforcement des relations et du partenariat avec le Royaume.

« La décision du tribunal européen nous appelle à intensifier et à maintenir les relations de coopération en matière de pêche et de produits agricoles entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc », a souligné l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino, président de la délégation Maghreb au Parlement européen sur Twitter.

Pour sa part, l’eurodéputé italien, Marco Zanni, a relevé que « le Maroc est un partenaire clé dans la région méditerranéenne et en Afrique pour l’Italie et l’UE ».

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du rapport « Indice du gaspillage alimentaire », publié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et son partenaire Wrap (le Waste and Resources Action Program).

Le rapport révèle une réalité choquante et alarmante sur le volume de nourriture gaspillée chaque année au Maroc. Quelque 3 millions, 319 mille et 524 tonnes de nourriture préparées dans les foyers au Maroc sont jetés chaque année à la poubelle.

Bien que chaque Marocain jette environ 91 kg de nourriture par an, il se classe parmi les moins gaspilleurs de nourriture de la région MENA, selon les données du rapport.

Santé, sécurité, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombre de sujets notamment le pass vaccinal, la saisie d’une importante quantité de drogue à Agadir, la composition du nouveau gouvernement et le retour du public aux stades.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que les Marocains et les Français résidant à l’étranger (ayant été vaccinés avec le vaccin Sinopharm) désirant voyager en France peuvent désormais bénéficier du pass sanitaire français, mais à une condition.

Ils devront recevoir une dose supplémentaire de Pfizer ou Moderna, selon un nouveau décret du gouvernement français paru jeudi au Journal officiel.

Par ailleurs, l’OMS avait indiqué que 9 pays africains, dont le Maroc, l’Afrique du Sud et la Tunisie, ont déjà atteint l’objectif mondial de vaccination fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la santé, l’organe décisionnel suprême de l’OMS. L’objectif fixé consistait à vacciner 10% des groupes les plus vulnérables contre la Covid-19 avant la fin du mois de septembre, rappelle le quotidien.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que les services sécuritaires d’Agadir ont procédé, samedi, en étroite coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, à l’interpellation de sept personnes âgées entre 20 et 57 ans, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogue, l’organisation de l’immigration illégale et la traite humaine.

Trois prévenus ont été interpellés à Agadir, dont le suspect principal qui a été appréhendé dans la zone d’Iligh, sur la base d’un avis de recherche national pour trafic international de drogue, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), ajoutant qu’une coordination sur le terrain avec les éléments de la Gendarmerie royale territorialement compétente a permis d’interpeller un quatrième suspect dans la zone de Taghazout, à quelque 30 km au nord d’Agadir.

+Assabah+ croit savoir que le nouveau gouvernement sera composé de grands pôles: un économique, un social et un troisième dédié aux infrastructures. Cela en plus des ministères de souveraineté.

Les trois partis de la majorité se sont mis d’accord sur l’architecture du nouveau gouvernement. D’après le quotidien, le nouvel Exécutif fonctionnera sur de grands pôles. Il comportera un pôle économique, un pôle social et un troisième pôle dédié aux infrastructures.

Citant une source proche des négociations, le quotidien assure que les trois formations de la coalition gouvernementale vont se partager les portefeuilles du nouveau gouvernement à parts égales. Ainsi par exemple, concernant le pôle social, le ministère de la Santé devrait revenir au RNI, celui de l’Emploi et de l’insertion professionnelle devrait être dirigé par l’Istiqlal, alors que le PAM devrait chapeauter le département de la Solidarité et des affaires sociales.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le retour des spectateurs dans les gradins pour les matchs de football ne devrait pas tarder davantage. Suite à la réunion tenue entre le ministère de l’Intérieur, la Fédération royale marocaine de football et le Comité scientifique chargé du suivi de la pandémie, de nouvelles conditions ont été ajoutées pour ouvrir les stades plus d’une année après la fermeture.

Le quotidien explique qu’une jauge de 40% sera imposée à l’ensemble des stades pour permettre la distanciation entre les différents spectateurs.

Aussi, il a été décidé d’interdire complètement l’accès des mineurs et ce même s’ils sont accompagnés. Il sera aussi interdit de vendre l’eau ou différentes boissons en plus des produits alimentaires à l’intérieur des enceintes.

Les stadiers à l’entrée des stades vont devoir prendre la température de tous les spectateurs pour interdire l’accès à ceux qui présentent des symptômes de fièvre. Il va sans dire que les seules personnes qui auront la possibilité d’entrer au stade sont celles qui vont présenter un Pass sanitaire. Les portiques seront d’ailleurs équipés d’unités pour lire les QR ou codes inscrits sur le pass.

Les clubs sont obligés par ailleurs, selon la publication, de désinfecter l’ensemble des gradins, mais aussi les toilettes et les portes en plus des couloirs.

Politique et économie au menu des hebdomadaires et quotidiens marocains

Les enjeux de la majorité gouvernementale et la place financière de Casablanca sont les principaux thèmes traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+ écrit que le RNI, le PAM et le PI, le trio gagnant qui va gérer les affaires du Royaume durant les cinq prochaines années, ont pu accorder leur violon pour former une majorité « forte » et « cohérente », qui devra « porter en bandoulière le pragmatisme et l’efficacité afin de relever les nombreux défis socioéconomiques auxquels le Maroc est confronté ».

Mais, la répartition des portefeuilles ministériels est un exercice « très délicat » et « plein d’enjeux », qui constitue un premier « test majeur » pour cette nouvelle majorité.

Car il ne s’agira pas de céder aux « sirènes des calculs politiciens » pour contenter tout le monde, mais plutôt de mettre les bons profils aux bons postes, au regard notamment du « riche gisement de compétences », dont disposent ces trois formations politiques, relève le journal.

+La Vie Eco+ estime qu’avec une telle majorité, le futur gouvernement peut déjà être sûr qu’il a toute sa « légitimité populaire ».

Pour crédibiliser davantage le processus électoral et politique entamé par le Maroc depuis quelques années, les trois partis « sont évidemment conscients qu’ils sont engagés envers les Marocains de respecter ce qui a été proposé », souligne l’hebdomadaire.

Pour +Challenge+, plusieurs mesures présentées dans le programme du RNI vont dans le sens des revendications de catégories de la population.

La publication prévient en revanche que bien que le débat sur la faisabilité, les comptes publics et leur dégradation, suite au Covid, et la contradiction avec les promesses électorales soit sain et mérite d’être mené, « une nation, ce n’est pas une comptabilité nationale ».

En tout cas, « une ère nouvelle s’ouvre » désormais, avec la nécessaire et souhaitable émergence de forces politiques modernes, dynamiques et ambitieuses pour le pays, estime, de son côté, +La Nouvelle Tribune+.

Ainsi, le cadre institutionnel a été rénové, les forces dirigeantes ont changé, les leaderships ont bougé, mais il reste maintenant à s’assurer que de ces opérations politiques découlent des responsables portés par l’action, la reddition de comptes et la satisfaction des revendications légitimes des plus nombreux, soutient-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ relève qu’avec un total de 628 points, la place financière de Casablanca occupe désormais le 53è rang parmi les 116 centres financiers internationaux évalués dans la 30è édition du Global Financial Center Index (GFCI).

Casablanca Finance City occupe la première position en Afrique, selon un communiqué de l’institution en charge de la gestion de ce classement, Z/Yen. Cet indice mesure la compétitivité des places financières en se basant sur plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs sur l’environnement des affaires, le développement du secteur financier…

Politique et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle du secteur privé dans le développement et la formation du futur gouvernement.+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse au secteur privé et à son rôle dans le développement du royaume. Le quotidien revient ainsi sur le tout dernier rapport de la BERD, de la BAD et de la BEI, qui explore les «Défis et opportunités en temps de pandémie de Covid-19», axé sur le développement du secteur privé au Maroc.

« A l’instar des pays du monde, le Maroc est impacté par les répercussions de la pandémie de Covid-19. Toutefois, les mesures rapides des autorités marocaines en 2020 ont permis de juguler les conséquences de cette crise. Plusieurs raisons permettent de rester optimiste », souligne le journal.

Afin de renforcer la résilience du secteur privé, le quotidien indique que les experts des trois institutions recommandent de poursuivre l’inclusion financière, d’impulser une nouvelle dynamique de développement des zones rurales et d’approfondir l’ancrage du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales (CVM).

De même, le rapport appelle à accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’inclusion financière en renforçant en particulier le rôle clé des établissements financiers non bancaires comme les institutions de microfinance et les sociétés de crédit-bail.

Le document met aussi en exergue la nécessité d’améliorer l’intégration économique et l’ouverture commerciale des zones rurales. « Aidée par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), une intégration commerciale plus approfondie en Afrique subsaharienne devrait aussi profiter aux investissements privés au Maroc », soulignent les experts.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les trois partis qui formeront le prochain gouvernement entament une phase cruciale qui concerne l’architecture de l’Exécutif, mais aussi les noms des ministres qui y figureront.

Les trois partis de la majorité, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, sont engagés dans une véritable course contre la montre afin de finaliser, au plus vite, l’architecture du gouvernement qui sera proposée au souverain.

La publication rapporte que les représentants des trois formations politiques enchaînent ces derniers jours les réunions marathoniennes afin de finaliser la liste des ministrables. L’objectif, selon les sources du journal, est d’arrêter la formation qui constitue le prochain Exécutif avant le début de l’année parlementaire, prévu le 8 octobre prochain. C’est en tout cas la date butoir que semble s’être fixé le chef de gouvernement désigné, Aziz Akhannouch.

A ce sujet, le journal explique que les pronostics font état d’une reconfiguration en profondeur de la structure du gouvernement qui devrait être différente de celle du gouvernement sortant. Et pour cause, on s’orienterait vers le regroupement de plusieurs départements ministériels, tandis que d’autres seraient séparés.

Une fois cette étape franchie, ajoute le quotidien, les leaders du RNI, du PAM et de l’Istiqlal ouvriront alors le dossier de la répartition des différents ministères retenus. Pour le journal, ce serait là l’étape la plus complexe à gérer lors de ce second round des tractations. La raison est que c’est dans cette phase-là que les instances dirigeantes des partis se montrent les plus avides.

Dans le même sillage,+L’Economiste+ relève qu’en moins d’une quinzaine de jours après sa nomination par le Roi Mohammed VI pour constituer l’Exécutif, Aziz Akhannouch est parvenu à constituer sa majorité politique composée de trois partis, le sien le RNI, le PAM et l’Istiqlal.

C’est un véritable exploit réalisé en un temps record, là où ses prédécesseurs prenaient des mois pour le faire. En effet, les consultations préliminaires avec les partis représentés au Parlement, à part le PJD et le PSU ayant décliné l’invitation, ont pris trois jours seulement. Une méthodologie qui a permis à Aziz Akhannouch de clarifier l’échiquier politique et accéléré l’émergence d’une coalition gouvernementale. Les trois partis de la majorité représentent près de 70% des députés de la Chambre des représentants, soit 269 sièges. Une majorité confortable qui facilitera l’adoption du programme gouvernemental et le vote de confiance pour l’investiture de l’Exécutif.

Politique, santé et économie meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la coalition gouvernementale, à la campagne de vaccination et à la production de l’énergie électrique.Homogénéité, clarté, force, volonté et responsabilité. Ce sont les mots qui reviennent en force dans les déclarations des trois leaders de la majorité, dans la matinée du mercredi 22 septembre, à l’occasion de l’annonce officielle de la formation de la majorité par le nouveau chef du gouvernement. Aziz Akhannouch, tout  comme ses partenaires, Nizar Baraka de l’Istiqlal et Abdellatif Ouahbi du PAM, a fait part de sa détermination pour la formation d’une équipe forte, homogène, et surtout efficace, écrit le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+.

Selon le journal, les trois secrétaires généraux ont fait montre d’un esprit d’engagement, ce qui a permis de former la majorité gouvernementale dans une courte durée, moins de deux semaines après la nomination du chef du gouvernement, compte tenu de la conjoncture actuelle et des exigences du développement. Les trois leaders de la nouvelle majorité, souligne le chef du gouvernement, ont veillé à faire valoir les défis de l’étape, marquée par la nécessité d’accélérer la promulgation et la mise en œuvre du Pacte national pour le développement.

Pour ce qui est de l’élaboration de la feuille de route de la nouvelle équipe, il a été précisé que les programmes électoraux serviront de plateforme fertile et appropriée pour l’élaboration d’un programme gouvernemental fort et réalisable. Un programme dont les retombées seront visibles les premiers jours du travail du nouveau cabinet, indique le journal.

Evoquant les futurs candidats-ministres, +Al Akhbar+ souligne que le chef du gouvernement a annoncé qu’il s’agira de noms «notoirement connus pour leur compétence, crédibilité et probité». En attendant, poursuit le quotidien, les trois partis vont continuer leurs tractations pour établir la proposition de structure gouvernementale et de composition ministérielle et la soumettre au Roi en vue de nommer le gouvernement.

Pour +Assabah+ qui revient également sur cet événement, la composition du gouvernement sera annoncée probablement avant la fin de ce mois, dans les trois premiers jours du mois d’octobre au plus tard. En tout cas, souligne la publication, ce sera fait avant l’élection de la deuxième Chambre prévue le 5 octobre.

D’après le quotidien, les trois formations, après avoir défini l’architecture du prochain gouvernement, doivent ensuite s’entendre sur un programme gouvernemental avant d’entreprendre de répartir les portefeuilles ministériels et discuter des profils qui vont être proposés pour chaque poste.

+Al Massae+ écrit que la logique du choix de la majorité gouvernementale a été guidée par l’orientation qu’a prise la volonté populaire, telle qu’exprimée par les urnes. Ce choix a également été motivé par l’existence de multiples dénominateurs communs de ses composantes, la convergence de leurs programmes électoraux et leur adoption des mêmes priorités revendiquées par les Marocains dans les volets social et économique, commente-t-il.

Pour +Bayane Al Yaoum+, l’annonce de la majorité est presque un non-événement. Le quotidien s’est, en effet, contenté d’annoncer, en quelques lignes, que les membres de la majorité gouvernementale ont été présentés mercredi 22 septembre. Et ce, tout en rappelant que les tractations de sa formation ont été lancées le 13 septembre après des élections législatives qui ont connu un taux de participation de 50,35% des électeurs contre 42% en 2016.

+Le Matin+ fait savoir que le Maroc recevra, dans les prochains jours, de nouveaux arrivages de vaccins. Les livraisons de vaccins anti-Covid s’enchaînent ces dernières semaines. D’après les sources du journal, le Maroc va recevoir, le samedi 25 septembre, 4 millions de doses du vaccin Sinopharm.

C’est ce qu’affirme Dr Saïd Afif, membre du Comité technique et scientifique de vaccination, notant que le Royaume a également reçu, le 18 septembre, 682.110 doses du vaccin Pfizer-BioNTech. Ces nouveaux arrivages, qui s’ajoutent aux différents vaccins anti-Covid en stock, vont permettre d’accélérer le rythme de vaccination, explique l’expert. En effet, le Maroc a atteint mardi, en fin de journée, 21.421.359 vaccinés pour la première dose, ce qui représente 71% de la population cible, et 17.772.786 pour la deuxième, soit près de 60%.

+Maroc Le Jour+ indique que la production nationale de l’énergie électrique s’est renforcée de 6,9% à fin juillet 2021, contre une baisse de 6,2% un an auparavant, dépassant légèrement son niveau d’avant la crise.

Selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances, cette performance est attribuable au raffermissement de la production privée (+5,9%), de celle de l’ONEE (+10%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+9,5%).

Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle s’est accrue, en glissement annuel, de 6,1%, suite à la hausse des ventes de l’énergie de « très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs » (+11,9%), de celles destinées aux distributeurs (+4,6%) et de celles destinées aux ménages (+2,1%).

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

La scène politique nationale et l’amélioration de la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus mardi.+Bayane Al Yaoum+ écrit que si les résultats des élections du 8 septembre sont les signes annonciateurs d’une nouvelle ère dans le processus institutionnel et représentatif de notre pays, il est nécessaire de développer la scène politique nationale et de renforcer son dynamisme et son pluralisme en soutenant notamment l’action politique partisane et les organisations de la société civile.

Tout citoyen soucieux des intérêts de son pays souhaite que le futur gouvernement réussisse dans sa mission, assure le journal, notant que cela passe par constituer des institutions représentatives fortes et efficaces, stimuler le dialogue politique public, insuffler une nouvelle dynamique dans la vie politique et mobiliser le front interne pour relever les défis futurs.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la constitution des conseils de régions et de communes, souligne l’impératif de faire la part de « la cohérence en matière de gouvernance », estimant important que l’architecture et les équipes élues au niveau des régions, des villes et des communes s’inscrivent dans le prolongement du niveau national, notamment de la majorité gouvernementale et parlementaire.

Pour la publication, s’il n’existe pas de « courroie de transmission » entre la gestion centrale nationale et le niveau territorial, même les meilleures politiques publiques se trouvent handicapées et leurs effets réels sur la population diminuée.

Sur autre registre, +L’Opinion+ fait savoir que la situation épidémiologique a nettement progressé aujourd’hui, avec un taux de reproduction du virus stable à 0.86 pour la cinquième semaine consécutive et une chute importante du taux de positivité…

Le maintien des restrictions est d’autant plus étonnant puisque les membres du Comité scientifique plaident sur les colonnes de la presse nationale et sur les réseaux sociaux pour un assouplissement des mesures le plus tôt possible, nuance le journal, ajoutant que le futur gouvernement devra trouver un équilibre subtil entre les souhaits des citoyens et le maintien de la stabilité épidémiologique.

Il devra également redresser les déséquilibres hérités de l’Exécutif sortant, particulièrement dans l’affaire des aides aux secteurs sinistrés pour préserver un tissu économique qui ne cesse d’endurer les affres de la pandémie, préconise-t-il.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

La formation de plus de médecins, la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, la réforme fiscale, et la vaccination des enfants déscolarisés et des enfants abandonnés sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce lundi.+L’Economiste+ rappelle que l’OMS recommande un minimum de 23 médecins pour 10.000 habitants. Selon l’OMS aussi, la densité du personnel de la santé représente un ratio de 7,1 médecins pour 10.000 habitants au Maroc. Une situation qui devrait changer incessamment, puisque le Royaume ambitionne d’atteindre 15 médecins pour 10.000 habitants en 2030 et 27 médecins pour 10.000 habitants en 2040.

Étant donné également la recommandation de l’OMS pour l’évolution du « numerus clausus » des professions médicales et pharmaceutiques, le Maroc vise à passer de 3.000 places à 5.000 nouvelles places à l’horizon 2025, fait savoir le quotidien.

Techniquement, le secteur privé (selon la commission mixte chargée de la réforme du système des études médicales) devrait supporter le 1/3 du besoin en formation, soit la création de 2.000 nouvelles places.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la semaine qui commence sera décisive pour la formation de la nouvelle équipe gouvernementale. En tout cas, la majorité commence petit à petit à prendre forme.

Dans ce sens, les formations politiques arrivées respectivement deuxième et troisième lors des dernières élections ont reçu l’aval de leurs instances pour y prendre part. En effet, le conseil national du PAM a approuvé, vendredi, l’offre de participation au prochain Exécutif, présentée par le chef de gouvernement désigné, dans le cadre de ses consultations pour la formation de son cabinet. Même son de cloche chez les Istiqlaliens.

Ainsi, le conseil national du PI a donné son aval, samedi, pour participer au prochain gouvernement. En outre, le RNI, le PAM et le PI ont décidé de coopérer et d’œuvrer ensemble pour former une majorité au sein des conseils élus dans lesquels ils sont représentés.

+Al Massae+ souligne que la réforme fiscale, dont les contours ont été précisés à travers l’adoption de la loi-cadre 69-19, constitue l’un des dossiers capitaux de la rentrée économique qui se veut assez particulière cette année, du fait qu’elle coïncide avec la formation d’un nouveau gouvernement.

Le passage à l’action est, dès lors, plus que nécessaire afin de renforcer davantage la dynamique de relance de l’économie nationale et ce, via des mesures fiscales concrètes qui incitent à un véritable investissement où l’entrepreneuriat, l’innovation et la croissance inclusive sont des pièces maîtresses, préconise le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que conformément aux hautes instructions royales, la campagne nationale de vaccination sera élargie aux enfants déscolarisés et aux enfants abandonnés dans les rues âgés entre 12 et 18 ans.

Selon la publication, cette opération vise à contenir la propagation du coronavirus et à atteindre un niveau élevé de l’immunité collective. Le comité scientifique et technique a recommandé la vaccination de cette catégorie de la population dès que le recensement de ces adolescents sera achevé.

 Une opération qui va coïncider avec la fin de la vaccination des 3 millions d’élèves dont 1.300.000 ont déjà reçu la première dose. Selon des sources autorisées, le nombre des enfants déscolarisés et des enfants abandonnés dans les rues, dont la tranche d’âge varie entre 12 et 18 ans, a été déjà défini. Leurs tuteurs devront les accompagner aux centres de vaccination sachant qu’ils ne sont pas assujettis à la prise de rendez-vous, et ne sont pas obligés de se faire vacciner dans le centre de leur lieu de résidence.

Politique et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le scrutin du 8 septembre et la coupe du monde de futsal sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit que l’alternance démocratique à laquelle nous avons assisté le 8 septembre, a ses propres exigences, notamment la nécessité de « pacifier le débat politique » et de ne pas « imposer des consensus factices ».

Cet apaisement doit aussi conduire à un travail législatif plus fructueux, auquel doit participer l’opposition et « non pas s’emmurer dans le vote négatif, même quand les propositions de la majorité vont dans le bon sens », relève l’hebdomadaire.

Il souligne l’importance majeure de respecter les choix des électeurs, qui « n’ont pas cédé à la balkanisation », mais « ont opté pour le changement », appelant le prochain exécutif à tenir les promesses électorales, « sinon, nous sommes assurés de perdre l’adhésion populaire au jeu démocratique, ce qui serait dramatique ».

+Finances News Hebdo+ met en garde contre la perte de temps en cette période « où les effets socioéconomiques de la pandémie incitent à retrouver les voies de la croissance et dépasser les séquelles d’un arrêt brutal des chantiers macroéconomiques, aggravés par les restrictions qui perdurent ».

Le choix porté sur des formations politiques composées de cadres du monde des affaires et de l’économie « confirme » l’espoir des Marocains d’atteindre une démocratie sociale, « où sont couplés épanouissement économique et justice sociale », estime le journal, notant que le nouveau gouvernement cherchera à rattraper le retard accusé grâce aux ressources efficaces et efficientes dont disposent les formations du haut de tableau.

De toutes les façons, le vote du 8 septembre témoigne de la volonté au changement et aux solutions qui permettent la cohésion sociale, relève-t-il.

De son côté, +La Nouvelle Tribune+ constate que l’électorat marocain est conscient qu’il est responsable, qu’il est mature, et qu’il n’est pas prêt de « gober plusieurs années les mêmes bobards ».

La publication espère que cette nouvelle configuration permettra de « doter le pays d’une Chambre des représentants solide avec une équipe gouvernementale structurée et pérenne ».

Au registre sportif, +Le Matin+ rapporte que la sélection marocaine de futsal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde qui se tient en Lituanie et ce, sur la base des résultats des matches disputés vendredi.

Le Maroc, deuxième de la poule C avec 4 points derrière le Portugal (6 pts), qualifié également pour le prochain tour, est assuré de terminer, au moins, parmi les quatre meilleurs troisièmes des six groupes et atteint, ainsi, pour la première fois dans l’histoire le deuxième tour de ce rendez-vous mondial.

Lors de la première journée, le Maroc avait largement battu les Iles Salomon (6-0), avant d’être tenu en échec par la Thaïlande (1-1) lors de la deuxième journée.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le pass vaccinal, les élèves vaccinés et le trafic commercial international.+L’Economiste+ croit savoir que les autorités sanitaires s’apprêtent à rendre le pass vaccinal obligatoire pour l’accès à certains espaces publics tels que les malls, les hôtels, les hammams, les salles de cinéma, les restaurants, les transports…

Pour y préparer la population, le ministère de la santé diffuse actuellement une capsule vidéo. État d’urgence oblige, il suffira d’une circulaire ou d’un communiqué pour que la mesure entre en vigueur. Ce n’est qu’à cette condition que l’employeur pourra exiger de ses collaborateurs un pass vaccinal pour accéder aux lieux de travail.

+Le Matin+ rapporte que les aéroports du Maroc ont enregistré, durant la période allant du 15 juin au 31 août 2021, un volume de trafic commercial international de 3.560.526 passagers, accueillis à travers 31.202 vols internationaux, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

Ce volume représente un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019, de 65% pour les passagers et 77% pour les mouvements, précise l’ONDA dans son bilan du trafic aérien commercial pour la période allant du 15 juin au 31 août 2021.

L’aéroport Mohammed V a accueilli 1.457.154 passagers internationaux, récupérant ainsi 58% du trafic de 2019, alors que l’aéroport de Marrakech-Menara avec 565.680 passagers, a enregistré un taux de récupération de 46%, indique la même source.

+L’Opinion+ fait savoir que les dépouilles mortelles des deux camionneurs tués samedi dans une attaque lâche et barbare perpétrée par des individus armés non identifiés contre un convoi commercial marocain dans la commune de Didiéni, au Mali, ont été rapatriées ce jeudi.

+Libération+ indique que plus d’un million d’élèves âgés de 12 à 17 ans ont reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19, dans le cadre de la vaste campagne de vaccination ciblant l’enseignement public et privé, les établissements d’enseignement traditionnel et les écoles des missions étrangères.

Selon un communiqué conjoint du ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du ministère de la Santé, quelque 700 vaccinodromes scolaires seront aménagés au lieu des 419 existants et ce, en coordination avec les autorités territoriales, afin d’accélérer le rythme de l’opération nationale de vaccination de cette catégorie d’élèves, ajoute le quotidien.

Politique, environnement et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent nombre de sujet notamment les tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement, les conséquences du changement climatique, la tendance baissière des cas de contamination au Covid-19 et la validation du pass vaccinal marocain en Europe.+Le Matin+ écrit que le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, poursuit ses consultations pour former sa majorité gouvernementale. Après le PAM, l’Istiqlal, l’USFP, le MP et l’UC, le nouveau Chef de l’Exécutif a reçu le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, le secrétaire général du MDS, Abdessamad Archane, ainsi que celui du FFD, Mustapha Benali.

Le Chef du gouvernement a également reçu les responsables de la Fédération de la Gauche démocratique. Le PJD a, quant à lui, décliné l’invitation du Chef du gouvernement. En tout cas, Aziz Akhanouch s’est montré optimiste à l’issue de ce premier round, indiquant que les contours du nouveau gouvernement seront tracés la semaine prochaine.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho nouvelle édition du rapport Groundswell dans lequel la Banque mondiale estime que, si les responsables ne prennent aucune mesure en faveur du climat, 1,9 million de Marocains seraient amenés à migrer à l’intérieur du Royaume à l’horizon 2050.

Le rapport met en exergue trois scénarios concernant la migration climatique interne : le scénario pessimiste (émissions élevées de gaz à effet de serre combinées à des trajectoires de développement inégales), le scénario de développement plus inclusif (émissions toujours élevées mais combinées à des trajectoires de développement améliorées) et le scénario plus favorable au climat (émissions de gaz à effet de serre réduites).

Selon le rapport, dans les deux premiers scénarios, les migrants climatiques vont constituer à l’horizon 2050 respectivement 21%, 52% du total des migrants internes au Maroc. Dans le cas du 3ème scénario, ils représentent 10% du total des migrants internes.

+Libération+ relève que le nombre des cas positifs de Covid-19 a poursuivi sa baisse pour la cinquième semaine consécutive.

« L’étude des indicateurs relatifs au suivi de la situation épidémiologique, du 31 août au 13 septembre, montre que la tendance baissière se poursuit depuis cinq semaines en ce qui concerne les cas positifs de Covid-19 », a déclaré le chef de la division des maladies transmissibles au ministère, Abdelkrim Meziane Bellefquih, cité par la publication.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que la Commission européenne a décidé, mercredi, d’établir l’équivalence des certificats Covid-19 délivrés par le Maroc avec ceux de l’Union européenne (UE).

« Aux fins de faciliter l’exercice du droit à la libre circulation au sein de l’Union, les certificats Covid-19 de vaccination et de test délivrés par le Royaume du Maroc conformément au système SGC’Cov sont considérés comme équivalents à ceux délivrés conformément au règlement (UE) 2021/953», lit-on dans le texte de la décision européenne.

Législatif et politique au menu des quotidiens marocains

Les élections du 8 septembre, les tractations pour la formation du futur gouvernement et le Gazoduc Maghreb-Europe au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Assahra Al Maghribia+, qui aborde les élections du 8 septembre, écrit qu’à travers l’organisation réussie des élections communales, régionales et législatives en une seule journée, saluée par les observateurs internationaux, et avec de surcroît un taux de participation de plus de 50%, le Maroc a prouvé de manière irréfutable qu’il est pleinement déterminé de non seulement consacrer « l’exception marocaine », mais de la renforcer davantage pour devenir une « tradition ».

Cela constitue un « acte de fierté » dans un pays qui s’attache à « écrire l’histoire » et « développer remarquablement son produit », ce qui « réjouit les amis » et « fâche les adversaires », estime le journal.

La commémoration cette année de la Journée internationale de la démocratie (15 septembre) aura un goût particulier, car elle coïncide avec « l’ajout d’une autre pierre à notre édifice », estime-t-il, notant que le Maroc a prouvé au monde entier que le citoyen marocain est imprégné de la démocratie, qui devient une partie intégrante de sa vie quotidienne.

Evoquant la formation du futur gouvernement +L’Economiste+ souligne que sauf si les rapports de force et tiraillements internes aux partis en décident autrement, « les choses devraient aller vite en principe », souhaitant que « les arbitrages ultimes puissent se jouer sur les options programmatiques », et moins sur la course aux fauteuils ministériels.

Le quotidien évoque une autre difficulté, qui réside dans la structure même du gouvernement, c’est-à-dire dans la capacité à obtenir une équipe « ramassée » avec le moins de ministres possible, notant que les trois premières formations auront de l’ascendant dans les négociations.

Il souhaite également que l’orientation adoptée pour la constitution de la majorité « puisse contribuer à la stabilisation du futur exécutif et à une meilleure cohérence de l’action publique ».

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que les consultations du chef de gouvernement désigné Aziz Akhannouch avec les partis politiques se font à « un rythme soutenu ». Après le PAM et l’Istiqlal, Akhannouch a rencontré le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, qui a déclaré que son parti «est toujours prêt à donner davantage pour faire aboutir le nouveau projet de développement du Royaume».

Par la suite, Akhannouch a eu lundi des entretiens avec le secrétaire général du parti du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser. Cette entrevue a été pour lui une occasion d’avoir une idée précise sur le mode opératoire suivant lequel le chef de gouvernement désigné entend former son gouvernement. De son côté, le secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC), Mohamed Sajid, a affirmé, lundi à l’issue d’une rencontre avec Akhannouch, que son parti est disposé à apporter sa contribution en cette « étape décisive ».

+L’Opinion+, qui revient sur le Gazoduc Maghreb Europe (GME), écrit qu’au vu de la situation actuelle des relations maroco-algériennes, rompues unilatéralement par le régime algérien, tout indique que le contrat de transit se rapportant à ce gazoduc, qui arrive à expiration le 31 octobre, « ne sera pas renouvelé ».

Les responsables algériens présentent cette résiliation comme une « punition » contre le Maroc, relève la publication.

En coupant ce canal de coopération et de partenariat entre les deux pays, les autorités algériennes « croient saborder l’élan économique et industriel du Maroc » et « espèrent freiner sa domination naissante et grandissante sur les marchés de l’automobile et de l’aéronautique, entre autres », note-t-il.

« De ces sombres desseins, il n’en sera rien. Non seulement les échanges entre les peuples persisteront et se développeront (…) mais l’élan du Maroc ne sera nullement contrarié par cet ultime acte d’hostilité qu’est l’arrêt du GME », souligne-t-il.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains traitent de plusieurs sujets notamment le report de la rentrée scolaire et son impact sur les libraires, les mesures pédagogiques et organisationnelles prises en prévision du démarrage effectif des cours le 1er octobre, la participation des trois films marocains à la compétition officielle du Fespaco-2021 et le besoin de plus de 180 épidémiologistes au Maroc.+L’Economiste+ relève que le report de la rentrée scolaire au 1er octobre oblige, les libraires sont en train de se tourner les pouces faute de clients. « Nous nous étions approvisionnés en fournitures et en livres scolaires avec l’idée que la rentrée aurait lieu le 10 septembre. A cause du report, nous nous retrouvons sans aucune activité et donc sans recettes. Sans oublier les nombreux problèmes auxquels les libraires doivent faire face », souligne Mohamed Barni, président de l’Association marocaine des libraires (AMAL), cité par le journal.

« Le report de la rentrée scolaire se traduit par une baisse d’activité chez les libraires et chez leurs clients à leur tour. Ce qui devrait entraîner des problèmes de trésorerie », explique pour sa part Jalil Benddane, président de l’Association des fabricants de cahier au Maroc (AFCM).

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé que plusieurs mesures pédagogiques et organisationnelles ont été prises en prévision du démarrage effectif des cours le 1er octobre.

Ces mesures concernent les départements de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui de la formation professionnelle, a indiqué le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Ahdath Al Maghribia+ rapporte que trois films marocains sont en lice pour la compétition officielle du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO-2021), dont la 27ème édition est prévue du 16 au 23 octobre, ont annoncé jeudi les organisateurs sur le site officiel du festival.

Il s’agit de « Oliver Black » de Tawfik Baba qui concourra pour la récompense suprême, l’Etalon d’or du Yénnenga, dans la catégorie « Fictions long métrage ». « Dans la maison » de Karima Saidi sera, quant à lui, en lice dans la catégorie « documentaire long métrage ». Dans la compétition « courts métrages (fiction et documentaire), Karim Boukhari participe avec son film « Aziya ».

+Al Alam+ souligne que la célébration de la journée mondiale de l’épidémiologie de terrain est une occasion d’attirer l’attention des décideurs sur l’importance de cette discipline, pour la développer davantage et répondre au mieux aux besoins du pays, a souligné l’association nationale d’épidémiologie du terrain (ANET).

L’agence gouvernementale américaine des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) recommande un épidémiologiste de terrain pour 200.000 habitants, rappelle l’ANET, relevant que le Maroc a besoin d’au moins 182 épidémiologistes du terrain répartis équitablement sur l’ensemble des régions, provinces et préfectures du pays.

Economie, gestion communale et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le partenariat UE-Afrique-Méditerranée, la gestion communale et la coupe du monde des clubs.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que grâce à son positionnement et ses différents atouts économiques, le Maroc devrait jouer un rôle central dans un futur partenariat UE-Afrique-Méditerranée.

Se référant au rapport intitulé « Le Corridor atlantique au sein d’un partenariat UE-Afrique- Méditerranée » de Policy Center for the New South, le quotidien rapporte que les auteurs, Tayeb Ghazi, économiste, et Fathallah Oualalou, ex-ministre de l’Economie et des Finances, appellent à un nouveau partenariat euro-méditerranéen-Afrique.

« Le renouveau du partenariat Euro-Méditerranée-Afrique devrait s’inscrire dans une logique de codéveloppement et de coproduction, car les problématiques de la jeunesse et de la société civile, de l’emploi, de l’intégration et de la transformation économique, préoccupent autant les unes que les autres », expliquent-ils. Pour eux, le Maroc jouerait un rôle central dans le corridor atlantique au sein de ce nouveau pacte.

Dans ce sens, ces experts mettent en avant le positionnement entrepris par le pays «à travers ses efforts considérables en matière de développement simultané de l’infrastructure de transport et de la base industrielle du Maroc», évoquant notamment le hub logistique mondial Tanger Med qui a un rôle clef dans les échanges commerciaux.

+Al Akhbar+ relève que pour la première fois dans l’histoire du Maroc, trois grandes villes devraient être dirigées par des femmes. C’est en tout cas ce que laissent penser les premiers échos des tractations en coulisse que mènent les partis qui ont remporté les élections communales et régionales.

Le journal rapporte que les villes de Casablanca, Marrakech et Rabat devraient voir des femmes prendre les rênes de leurs mairies. Dans la ville ocre, Fatima-Zahra Mansouri, du PAM, semble en effet bien partie pour être la prochaine maire, elle qui avait déjà présidé le Conseil communal entre 2009 et 2015.

Dans la capitale économique, les premiers pronostics donnent Nabila Rmili, du RNI, à la mairie. Cette dernière s’est fait connaître du grand public, en cette période de pandémie grâce, notamment, à son poste de Directrice régionale de la santé. Elle a également été vice-présidente du Conseil de la ville dans une précédente mandature. Toujours selon la publication, c’est Asmaa Rhlalou du RNI qui devrait diriger la mairie de Rabat. Elle a déjà géré le secrétariat du bureau de la Chambre des représentants lors de l’ancienne législature.

+Assabah+ indique les appels se sont multipliés au Maroc pour se porter candidat à l’organisation de la coupe du monde des clubs et de après l’annonce  Japon, pays organisateur, qu’il ne pourra pas accueillir la compétition cette année.

Plusieurs présidents de club ont suggéré à la Fédération royale marocaine de football (FRMF) d’étudier les retombées économiques et sportives liées à l’organisation de cette compétition au Maroc, et les proposer au nouveau gouvernement qui jugera de la pertinence de ce projet.

Cependant, le Maroc devra faire avec la concurrence de l’Egypte qui, après la décision de la Fédération japonaise de football, a dévoilé son intention de déposer sa candidature pour accueillir cette compétition, surtout que Al Ahly du Caire, vainqueur de la Ligue des Champions africaine, participera à cette édition, ainsi que le Zamalek en sa qualité de champion.

L’Afrique du Sud s’est également invitée dans ce dossier via le président de la Fédération d’Afrique du Sud de football association (SAFA), et actuel patron de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe,qui a déclaré que son pays est prêt à remplacer le Japon.

La presse marocaine décrypte le scrutin du 8 septembre

La presse marocaine parue ce samedi consacre de larges commentaires aux élections législatives, communales et régionales qui se sont déroulées le 8 septembre.+Challenge+ constate si certains observateurs craignaient l’impact de la Covid sur la participation aux élections du 8 septembre, « c’est l’inverse qui s’est produit », le taux de participation ayant augmenté de manière significative.

Dans les régions du Sud, les Sahraouis se sont massivement déplacés, ridiculisant les assertions algériennes et confirmant leur attachement au Maroc, estime l’hebdomadaire.

D’autre part, le Maroc est vainqueur, parce que les femmes et les jeunes sont présents en nombre parmi les élus et que ces forces vives vont renforcer l’édification démocratique, ajoute-t-il, appelant toutefois la nouvelle coalition à « nous proposer un gouvernement cohérent, qui dépasse les enjeux partisans et s’attache à un programme gouvernemental qui répond aux besoins du pays ».

Pour +Finances News Hebdo+, si le PJD a été classé en bas de tableau, ces élections ont donné « une victoire écrasante » à trois partis : le RNI, le PAM et le PI.

Ces trois partis bénéficiant de la majorité des sièges au sein du parlement prédisent l’avènement d’un gouvernement qui a une empreinte et du poids dans le milieu économique et le monde des affaires, note-t-il.

De même, ces élections ont également « donné gagnant un parti qui a été au gouvernement pendant 14 ans, un parti très au fait des dossiers et des réformes engagées », fait savoir le journal, soulignant que ce parti aura « la possibilité de relancer et d’activer des dossiers dormants pendant des années ».

De son côté, +La Vie Eco+ écrit qu’au-delà des résultats des uns et des autres au terme de ce scrutin, ce 8 septembre est « incontestablement” un jour où le Maroc a réalisé plusieurs victoires sur différents tableaux.

A voir la multitude de réactions officielles à l’échelle mondiale, qui ont loué et félicité le Maroc pour sa prestation avant, pendant et après le jour du scrutin, « il est incontestable que le 8 septembre contribuera grandement au rayonnement » du Royaume, qui se présente comme étant « l’expérience de démocratie la plus vue dans la région et de la rive sud de la Méditerranée », estime l’hebdomadaire.

Ces marques de reconnaissance se traduiront « naturellement » à l’avenir en « capital crédibilité », qui pourra se convertir en attractivité économique, estime-t-il.

+L’Opinion+ fait remarquer que les résultats des élections du 8 septembre ne laissent personne indifférent. Même les plus lucides n’auraient pas pu imaginer que le PJD puisse tomber aussi bas avec 13 sièges seulement, contre 125 en 2016. Un score stupéfiant, dérisoire et humiliant pour la formation de Saâd Dine El Othmani, dont les dirigeants n’ont pas digéré cette « défaite cuisante », décriant des « résultats incompréhensibles », avant de présenter leur démission collective.

Malgré tout, le nouveau quadrillage politique reste le résultat d’un vote de rupture, un vote-sanction contre les politiques dépassées du passé. Et au dépit ambiant des précédentes élections, s’est substitué un vote engagé, par colère ou par espoir de changement, c’est selon, qui augure de lendemains prometteurs pour notre renaissante démocratie, écrit le quotidien.