Le syndicat de Côte d’Ivoire logistique suspend son mot d’ordre de grève pour 72 h

La grève lancée, mardi, par le Syndicat libre des agents de Côte d’Ivoire logistique (Sylacil) a été suspendue pour 72h afin de donner une nouvelle chance aux négociations qui ont repris entre les représentants des travailleurs et la direction générale, sous l’arbitrage de l’inspection du travail, a appris APA, jeudi, auprès de ce syndicat.La reprise des pourparlers a permis au Sylacil, « d’obtenir le paiement des arriérés de salaires d’août et de septembre 2020 », souligne une note de ce syndicat transmise à APA, ajoutant que ce « paiement intégral marque la fin des ponctions de 20% sur les salaires qui avaient cours depuis bientôt deux ans ».

Un comité de suivi et de paiement comprenant toutes les parties prenantes va être mis en place, pour continuer la réflexion sur les conditions de paiement du reliquat de 21 mois de ponctions et des arriérés de gratifications 2016, 2017, 2018 et 2019.

Le secrétaire général du Sylacil, Javel Kouakou, s’est félicité de la mobilisation totale des travailleurs pour la défense de leurs droits.

« Nous sommes fiers de l’engagement de nos camarades et collègues pour ce mot d’ordre qui a été lancé. Nous disons merci à notre PDG, M. Kouao Niamoutié, à la DG, Mlle Sylvie Niamoutié pour leur disposition d’esprit à la discussion, à l’inspection du travail et aux forces de l’ordre pour avoir encadré notre mouvement de revendication », a ajouté M. Kouakou, s’excusant auprès des usagers et des partenaires de la plate-forme du guichet unique automobile.

La grève qui a été suspendue, mercredi, était motivée par deux revendications majeures des travailleurs. La première concerne le non-paiement des salaires des mois d’août et de septembre 2020.

La seconde revendication a trait au « non-respect des accords » de la réunion de conciliation du 26 juin 2020 concernant le «paiement d’arriérés de gratification des années 2016, 2017, 2018, 2019 et le remboursement des ponctions de 20% opérées, selon le Sylacil, « illégalement » sur les salaires des agents depuis 21 mois.

Éthiopie: Huit migrants tués et jetés dans la mer (OIM)

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a confirmé qu’au moins huit migrants éthiopiens sont morts et 12 autres sont portés disparus au large de Djibouti.Ils sont morts après avoir été forcés de descendre du bateau par des passeurs, selon le rapport de l’agence.

Les victimes – sur un total de 34 migrants principalement éthiopiens et somaliens cherchant à rentrer en Afrique après avoir tenté de trouver du travail dans le golfe Persique – rendent encore plus tragique une vague récente d’Africains arrivant à Djibouti.

« C’était la nuit et les passeurs avaient éteint toutes les lumières du bateau, affirmant que nous étions suivis par des Gardes côtes. Mais ils mentaient », a déclaré à l’OIM un survivant de 19 ans, Galgalou Haji Wacho, d’Oromo, en Éthiopie. « Il n’y avait pas de garde côtière. Ils ont commencé à nous frapper avec des bâtons et des barres de fer.

M. Haji Wacho a déclaré qu’il était dans l’eau pendant près de deux heures, luttant pour distinguer le littoral devant lui. « Je n’ai rien vu », se souvient-il. « C’était noir. Je ne savais pas si j’étais mort ou vivant ».

Lui et vingt-cinq autres, dont certains ont été blessés, reçoivent aujourd’hui des soins médicaux au Centre de réponse aux migrants de l’OIM à Obock.

Alors que des milliers de migrants africains restent bloqués au Yémen, les autorités craignent que certains d’entre eux n’attendent une chance de repasser les eaux dangereuses dont beaucoup ont déjà bravé pour se rendre dans le golfe Persique il y a quelques mois à peine. Ainsi, la perspective grandit de plus de décès dans les semaines et les jours à venir.

Selon Stéphanie Daviot, chef de mission à l’OIM Djibouti, « cette tragédie est un signal d’alarme. Les migrants arrivent en grand nombre à Djibouti en provenance du Yémen. Les gouvernements régionaux et la communauté internationale doivent s’unir pour faire face à une situation de voyages dangereux auxquels sont confrontés les migrants dans la région depuis l’éclosion du Covid-19. Les migrants ne peuvent pas avancer dans leur voyage et n’ont aucun moyen de rentrer chez eux ».

Elle a ajouté : « Au risque de leur vie, face à l’exploitation des passeurs et, dans ce cas, très tragiquement, à la mort et aux blessures, ces migrants se sont engagés dans une activité qui se moque du respect des droits de l’homme et de la dignité des migrants.

Af’Sud : Marche des travailleurs contre la corruption et l’instabilité économique

Des milliers de travailleurs sud-africains sont descendus dans la rue mercredi pour protester contre la corruption endémique, le chômage élevé et la mauvaise gestion de l’économie du pays.Regroupés sous la bannière du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU) et de la Fédération sud-africaine des syndicats (SAFTU), les travailleurs ont déclaré qu’ils ne permettraient pas au gouvernement d’utiliser la Covid-19 comme excuse pour ne pas payer les travailleurs de première ligne, ou les entreprises de licencier les travailleurs sous prétexte que la pandémie a affecté leur viabilité.

Dans un communiqué publié avant la manifestation, surnommée la Journée nationale d’action, la SAFTU a déclaré qu’elle « encourage les travailleurs à exercer leur droit de contester et de dénoncer ce système économique truqué ».

« Nous ciblons le gouvernement, le patronat du secteur privé et les organismes d’application de la loi. La seule façon de défaire ce système corrompu est de le perturber, de faire de la non-coopération et de l’obstruction », a déclaré la Fédération.

Et d’ajouter : « Nous devons prendre position et repousser ce vol flagrant des fonds des contribuables et l’abandon honteux de la classe ouvrière par les décideurs politiques ».

Les représentants syndicaux ont accusé le gouvernement de ne pas avoir tenu ses promesses envers les travailleurs, de ne pas protéger les travailleurs de première ligne et de ne pas les respecter en tant que serviteurs du peuple.

Selon les travailleurs du secteur public, le gouvernement les avait négligés et trahis en ne respectant pas un accord salarial signé il y a deux ans.

S’il avait été mis en œuvre, l’accord aurait permis d’augmenter les salaires à compter d’avril de cette année, mais le gouvernement n’a pas respecté sa part de l’accord, ont poursuivi les travailleurs du secteur public.

La grève a perturbé les services gouvernementaux, les transports et les écoles, alors que des travailleurs portant des pancartes sont descendus dans les rues du pays, en exhortant les collègues incapables de sortir de chez eux de minimiser le risque de contracter Covid-19.

Stockage gaz butane: le PM ivoirien pose la première pierre de SAPET Energy, une joint-venture de 23 milliards Fcfa

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a posé mercredi à Abidjan la première pierre de SAPET Energy, une société de joint-venture de Petroci Holding (publique) et de Sahara Energy logictic holdings (privé), destinée au stockage du gaz butane, d’un coût d’investissement de 23 milliards Fcfa.Cette unité de stockage de gaz butane permettra de produire 12.000 tonnes additionnelles de gaz, donnant à la Côte d’Ivoire de voir ses capacités de stockage de gaz butane augmenter de près de 60%, a indiqué le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, dans un discours.

« Nos capacités actuelles de 20.000 tonnes ne représentent que 15 jours de consommation, ce qui induit l’arrivée d’un butanier dont tout retard constituerait une menace pour l’approvisionnement en gaz butane en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Bakayoko.

La construction de cette usine de stockage devrait faire passer l’autonomie de réception de la Côte d’Ivoire de 15 jours à environ 27 jours, soit pratiquement le double, a fait observer le chef du gouvernement ivoirien.

Ce projet qui s’inscrit dans un « partenariat gagnant-gagnant » Etat/secteur privé, d’un coût total de 23 milliards Fcfa, permettra de créer au minimum 50 emplois directs et 250 emplois indirects, a souligné M. Hamed Bakayoko.

Le directeur général de SAPET Energy, Olayemi Odutola, a indiqué que l’usine de stockage de gaz butane devrait être construite sur 25 mois, assurant qu’ il veillera à ce que le calendrier des travaux tienne les délais.

M. Olayemi Odutola a précisé que les délais de livraison se feront en deux phases. La première sphère d’une capacité de 4000 tonnes (environ 8000 m³) prévue à fin 2021, et les deux autres à fin 2022.

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a relevé qu’entre 2012 et 2020, la consommation du gaz butane en Côte d’Ivoire a été multipliée par 2,5, passant de 154 000 tonnes à plus de 380.000 tonnes aujourd’hui.

« Nous prévoyons une croissance d’environ 10% par an entre 2020 et 2030 (pour atteindre en 2030) une consommation de 900.000 tonnes de gaz butane en Côte d’Ivoire », a mentionné le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

La Côte d’Ivoire qui avait une capacité de 9.800 tonnes de gaz butane en 2012, enregistre aujourd’hui 20.000 tonnes, doublant ainsi sa capacité de stockage de gaz butane, a-t-il fait observer.

Toutefois, dira-t-il, « cela demeure insuffisant » au regard des chiffres en termes de consommation de gaz butane, malgré le lancement en juin dernier d’une unité de 2.000 tonnes de capacité de stockage à la Gestoci, une société publique.

La construction de ces trois sphères de stockage de gaz butane devrait permette d’accroître dans le pays la disponibilité du gaz butane, un produit devenu incontournable pour les ménages et les industries.

Guichet unique automobile ivoirien: le Sylacil, un syndicat, entre en « grève illimitée » mardi

Le Syndicat libre des agents de Côte d’Ivoire logistique (Sylacil) entre en « grève illimitée » mardi relativement à des revendications concernant la vie sociale et professionnelle des employés de Côte d’Ivoire logistique, a indiqué lundi à APA son secrétaire général, Javel Kouakou.Selon le préavis, « c’est une grève illimitée parce qu’on en a déjà fait deux (grèves) pour le même sujet; ils nous ont fait des promesses mais malheureusement ils ne les ont pas tenues », a dit à APA Javel Kouadio, secrétaire général du Sylacil. 

Cette grève illimitée commence le 6 octobre 2020 « jusqu’à ce qu’on obtienne gain de cause », a ajouté M. Javel Kouadio, rapportant que le Sylacil donne une « ouverture » à la direction générale pour le dialogue.  

L’arrêt de travail pour une durée indéterminée du personnel de Côte d’Ivoire Logistique, soulignera-t-il, est motivé par deux revendications majeures des travailleurs. La première concerne le non-paiement des salaires des mois d’août et de septembre 2020. 

La seconde revendication, elle, a trait au « non-respect des accords » de la réunion de conciliation du 26 juin 2020 concernant le « paiement d’arriérés de gratification des années 2016, 2017, 2018, 2019 et le remboursement des ponctions de 20% opérées, selon le Sylacil,  « illégalement » sur les salaires des agents depuis 21 mois. 

Joint, le directeur général adjoint de Côte d’Ivoire logistique, René Kabran Yobouet, a fait savoir à l’issue d’une réunion lundi avec le syndicat gréviste qu’ ils ont achoppé sur un point, notamment le dégraissage du personnel. 

Début 2019, compte tenu de la « chute de notre chiffre d’affaires, on devrait mettre en chômage tehnique un ensemble de personnes », a relevé M. Yobouet, rappelant que le personnel qui était autour de 500, est aujourd’hui réduit à la moitié suite à deux dégraissages.   

Sur le troisième dégraissage, les agents ont fait une proposition qui n’a pas été écrite dans un accord, notamment une réduction de salaire pour éviter un licenciement massif, « ce qui est devenu un problème », a expliqué le directeur général adjoint de Côte d’Ivoire logistique. 

Côte d’Ivoire logistique entend « reconsidérer la situation » et est « tombée d’accord (avec le personnel) sur le principe de remettre les salaires à leur niveau et l’incidence va être des dégraissages », a poursuivi M. Yobouet Kabran.  

Il a précisé que « c’est sur la base de l’évaluation que la décision finale va être prise », admettant qu’ « il y a deux mois de salaires en retard (août et septembre) compte tenu de la chute drastique du chiffre d’affaires ».

« On finit de payer les salaires du mois d’août le 6 octobre, selon l’engagement, une grande partie étant payée; et pour septembre, on paie entre le 7 et le 15 octobre 2020 et on pense revenir à une situation normale », a-t-il rassuré. 

Le guichet unique est une plateforme où plusieurs entreprises opèrent. Dans la chaîne, Côte d’Ivoire logistique est chargée d’accueillir et de transmettre aux autres services les dossiers et les véhicules en vue de leur immatriculation. 

Ce mardi 6 octobre 2020, le Sylacil et la direction générale de Côte d’Ivoire logistique ont une « réunion de conciliation avec l’inspection du travail pour peaufiner » l’évaluation en vue d’un accord, a confié M. Yobouet. 

Afrique du Sud : le président Ramaphosa évoque l’importance des réformes foncières

Elargir l’accès des terres agricoles pour la production commerciale et l’agriculture de subsistance aux Sud-Africains est une priorité nationale pour le pays, a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.Dans son message hebdomadaire à la nation, M. Ramaphosa a déclaré que la transformation des modes de propriété des terres agricoles était essentielle non seulement pour remédier aux injustices historiques du passé, mais aussi pour sauvegarder la sécurité alimentaire de la nation.

 Le président s’exprimait dans le contexte de sa récente annonce selon laquelle les membres du public ayant besoin de terres pourraient demander à louer 700.000 hectares de terres sous-utilisées ou vacantes dans sept des neuf provinces du pays. 

 Le président a déclaré qu’il était conscient que les terres agricoles étaient le pilier de la base des ressources naturelles du pays. « La disponibilité et l’utilisation durable des terres agricoles pour l’agriculture et l’élevage sont la clé de notre survie. 

 « L’Afrique du Sud dispose de vastes étendues de terres propices à la production agricole, 37,9% de notre superficie totale étant actuellement utilisée pour l’agriculture commerciale », a-t-il déclaré.

 Mais, comme beaucoup d’autres pays, les terres arables de ce pays sont menacées par la dégradation des sols, la pénurie d’eau et l’empiètement urbain. « Nous perdons également des terres agricoles de première qualité en raison des changements d’utilisation des terres ».

 Bien que le processus de réforme foncière post-1994 ait permis de restituer davantage de terres aux Sud-Africains noirs, a-t-il souligné, les effets à long terme de la loi de 1913 sur les terres des autochtones continuent de hanter le pays car cette loi injuste va bien au-delà de la dépossession de millions de personnes de leurs terres ancestrales. 

 En privant notre peuple de son droit à posséder et à travailler la terre dont il dépendait pour sa subsistance, cette grande injustice a effectivement « engendré la pauvreté des Sud-Africains noirs aujourd’hui », a-t-il déclaré. 

 « Son but était de détruire les perspectives d’autonomie, d’indépendance et de prospérité économique de notre peuple. Au niveau le plus fondamental, ça a détruit notre capacité à nous nourrir ». 

 Les terres étant toujours entre dans les mains de la minorité blanche pour la plus part, son gouvernement continuera à faire des efforts délibérés pour libérer davantage de parcelles de terre à la majorité noire afin de transformer le statut de propriétaire foncier du secteur agricole du pays, a déclaré le président.

Mali : les sanctions de la Cedeao bientôt levées ?

En principe, la Cedeao devrait lever l’embargo, cette semaine, au vu des récentes concessions des autorités de la transition malienne.À coup sûr, l’étreinte de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) étouffe l’économie du Mali. Un pays sans façade maritime qui dépend de ses voisins comme le Sénégal pour commercer avec le monde entier. Avec la fermeture des frontières terrestres et aériennes mais aussi la suspension des flux financiers imposées par l’organisation régionale après le coup d’État du 18 août dernier contre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le Mali est sur la corde raide.

Ces derniers jours, le Premier ministre Moctar Ouane a enchaîné les audiences avec notamment Hamidou Boly, le représentant permanent de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) au Mali et Pierre Buyoya, le Haut Représentant de la mission de l’UA (Union Africaine) pour le Mali et le Sahel (Misahel). Ces deux personnalités ont également été reçues par le président de la transition, Bah N’daw.

En outre, Jean-Claude Kassi Brou, le président de la Commission de la Cedeao s’est rendu dimanche à Bamako pour s’entretenir avec les autorités de la transition. Il est ensuite parti à Accra, au Ghana, afin de rendre compte au chef de l’État Nana Akufo-Addo, par ailleurs président en exercice de la Cedeao.

L’organisation régionale avait fixé un certain nombre de conditions au Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), la junte ayant destitué IBK, pour le rétablissement des relations avec Bamako. Il s’agit principalement de la nomination de civils aux postes de président et Premier ministre de la transition, de l’impossibilité pour ces deux dirigeants de se présenter à la prochaine présidentielle et de l’interdiction pour le vice-président de la transition de remplacer le président en cas de force majeure.

Pour s’assurer de la prise en compte de certaines de ses exigences, la Cedeao avait demandé la publication de la Charte de la transition adoptée à l’issue des journées de concertation nationale. Chose faite le 1er octobre dernier. Ce document de base de la période transitoire, censée durer 18 mois, dispose que le vice-président de la transition, en l’occurrence le colonel Assimi Goïta, « est chargé des questions de défense et de sécurité ». Ni plus ni moins.

Zimbabwe : la frontière avec l’Afrique du Sud reste fermée – (Officiel)

Le Zimbabwe a annoncé lundi que son côté de la frontière avec l’Afrique du Sud reste fermé aux voyageurs malgré la réouverture du point d’entrée du côté opposé.Le responsable régional adjoint de l’immigration en charge du poste frontalier de Beitbridge, Nqobile Ncube a déclaré au quotidien public The Herald que la frontière est « toujours fermée aux voyageurs en général, conformément aux protocoles sanitaires au Zimbabwe ».

 Bien que l’Afrique du Sud ait rouvert 18 frontières – dont celle de Beitbridge – aux voyages internationaux le 1er octobre, celles du Zimbabwe restent toujours fermées.

Seuls les Zimbabwéens et les Sud-Africains qui n’avaient pas quitté l’un ou l’autre pays au début du confinement seront autorisés à traverser la frontière sans avoir à se soumettre aux mesures précédentes qui les obligeaient à demander d’abord une autorisation auprès des ambassades des deux pays.

 « L’Afrique du Sud n’étant plus sous confinement, les ressortissants sud-africains au Zimbabwe n’ont plus besoin de demander une autorisation auprès de l’ambassade sud-africaine à Harare », a déclaré M. Ncube.

 Et d’ajouter : « Avec effet immédiat, tous les ressortissants sud-africains cherchant à sortir devraient être autorisés à le faire sans entraves. Il en va de même pour les titulaires de titre de séjour ».

 Les Zimbabwéens en Afrique du Sud n’ont plus besoin de demander une autorisation auprès du ministère des Relations internationales et de la coopération du pays voisin, et devraient être autorisés à entrer dans le pays sous réserve de se conformer aux recommendations sanitaires.

 En ce qui concerne les voyageurs en provenance d’autres pays, seuls les cargaisons commerciales, les diplomates en mission gouvernementale seraient autorisés à passer les frontières.

« La lutte contre la violence à caractère sexiste doit être une priorité » (Ramaphosa)

Bien que des progrès notables aient été réalisés pour améliorer la situation des femmes et des filles dans le monde, des milliards d’entre elles sont toujours victimes de discrimination et marginalisées sur le lieu de travail, à la maison et dans la société en général, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.Le président s’exprimait jeudi soir lors d’une réunion virtuelle de haut niveau marquant le 25e anniversaire de la quatrième conférence mondiale sur les femmes convoquée par l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) à New York.

 « Répondre aux aspirations de la plate-forme d’action de Pékin et du cinquième objectif de développement durable exige une réponse plus décisive de notre part à tous », a déclaré le dirigeant sud-africain.

 Il a révélé que son gouvernement a placé l’autonomisation des femmes « comme l’une des priorités nationales de l’Afrique du Sud et au centre de nos stratégies de développement ».

 « À cet égard, nous disposons d’un plan stratégique national multisectoriel pour apporter une réponse nationale coordonnée à la violence et aux abus contre les femmes », a-t-il déclaré.

 Selon lui, une partie du plan de son pays visant à éradiquer la violence contre les femmes comprend des réformes législatives pour protéger les survivantes et la création d’opportunités pour permettre aux femmes de devenir financièrement indépendantes.

 M. Ramaphosa, qui est également président de l’Union africaine, a déclaré que dans le cadre de la Décennie de l’inclusion financière et économique des femmes africaines, les États membres de l’UA ont convenu de mettre en place des politiques visant à accroître la participation économique des femmes, leur accès au financement et la propriété des terres.

 « En libérant le potentiel économique des femmes, nous libérons le potentiel de nos économies pour qu’elles se développent et profitent à tous », a-t-il déclaré devant l’AGNU.

Nigeria : le président Buhari appelle à la réconciliation nationale

Le président nigérian Muhammadu Buhari a appelé à une réconciliation nationale sincère qui éliminera les perceptions anciennes et dépassées qui n’existent pratiquement plus.Dans son adresse à la nation diffusée jeudi à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance du Nigeria, Buhari a souligné qu’une réconciliation est nécessaire car la nation a toujours mis l’accent sur les « de faille artificielles » qu’on a « laissé inutilement s’envenimer ».

 Il a déploré que des institutions telles que la fonction publique, la police, le système judiciaire, l’armée, aient toutes souffert d’un déclin général. 

Le président Buhari a exhorté les Nigérians à continuer de faire ce qui est juste pour promouvoir l’unité et la compréhension entre les divers groupes ethno-religieux du pays afin d’atteindre les objectifs souhaités de construction de la nation.

 « Chers Nigérians, notre histoire a montré que nous sommes des gens qui ont la capacité de vivre en paix les uns avec les autres. Chers Nigérians, pour réaliser la grande nation que nous désirons, nous devons consolider notre force, accroître notre engagement et nous encourager à faire ce qui est juste et approprié même lorsque personne ne nous regarde. Prenons collectivement la résolution de poursuivre notre voyage au-delà des 60 ans en comprenant clairement qu’en tant que nation, nous sommes plus grands ensemble que de petites unités de nationalités. Par la grâce suffisante de Dieu, nous relèverons les défis temporaires actuels », a-t-il déclaré.

 Il a exprimé son optimisme quant au fait que le Nigeria atteindra les objectifs fixés si les citoyens poursuivent collectivement les aspirations de la nation. 

« Il a été démontré à maintes reprises que les Nigérians de la diaspora excellent souvent dans les domaines de la science, de la technologie, de la médecine, des sports, des arts et dans bien d’autres domaines », a-t-il déclaré.

 De même, la créativité, l’ingéniosité et l’esprit d’initiative des Nigérians au pays ont permis de faire reconnaître leurs efforts dans le monde entier.

 « Ensemble, nous pouvons changer notre situation pour le mieux et, plus important encore, nous pouvons faire beaucoup plus pour nous-mêmes et pour notre pays », a-t-il déclaré.

Déficits pluviométriques: début de transferts monétaires à 6498 ménages ivoiriens

Des transferts monétaires au profit de 6498 ménages ivoiriens, victimes de déficits pluviometriques, a débuté le 1er octobre 2020, sous la supervision de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, indique une note transmise à APA.La cérémonie de lancement officiel du transfert de ces fonds, par mobile money, d’un montant total de 335 296 800 FCFA, s’est déroulée jeudi à Abidjan-Plateau, en présence du directeur de Cabinet adjoint, M. Bamba Vassogbo, représentant le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Adama Coulibaly.  

Ces ménages, identifiés à travers un logiciel dédié et avec le concours de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) ainsi que des communautés villageoises, perçoivent depuis le 1er octobre 2020, un soutien financier octroyé par la Mutuelle panafricaine de gestion des risques ou en anglais, African Risk Capacity (ARC).  

Superviseur de l’ARC en Côte d’Ivoire, M. Jacques Konan Assahoré, directeur général du Trésor ivoirien, a salué les efforts et l’implication effective des différentes parties intéressées dans la mise en oeuvre des phases antérieures, en dépit de quelques perturbations liées à la Covid-19.

Le transfert monétaire vise 6498 ménages considérés comme les plus vulnérables, composés de 32 496 personnes, issues de certaines zones rurales en Côte d’Ivoire, et victimes de déficits pluviometriques. 

« La Côte d’Ivoire reste l’un des membres les plus actifs de la mutuelle, aussi bien par son soutien politique à l’institution que par sa participation aux programmes d’activités annuels », s’est félicité le directeur général de l’ARC, M. Ibrahima Cheikh Diong.  

M. Diong a annoncé que le siège du secrétariat de la mutuelle, établi à Johannesburg, en Afrique du Sud, sera transféré bientôt en Côte d’Ivoire et que ce déménagement marquera une nouvelle phase vertueuse dans le développement et la croissance de l’Institution. 

« Soyez aussi rassurés de notre soutien », a assuré M. Ibrahima Cheikh Diong, qui a d’ailleurs annoncé d’autres décaissements au profit de la Côte d’Ivoire. 

Il a précisé que les ménages bénéficiaires du premier fonds de 335 296 800 FCFA sont issus de neuf départements que sont Bouaké, Béoumi, Sandégué, Niakaramandougou, Katiola, M’Bahiakro, Prikro, Tanda et Zuenoula.

L’objectif de ce projet est de permettre à ces ménages de réaliser des activités génératrices de revenus, suite aux impacts négatifs de la sécheresse dont ils ont été victimes en 2019. 

Cette assistance, soulignera le représentant du ministre, est le résultat de deux polices d’assurance auxquels le gouvernement ivoirien qui a souscrit en 2019 auprès de l’ARC, contre les risques liés au déficit pluviométrique, l’une couvrant le Nord et l’autre, le Centre du pays.   

Citant une étude d’un groupe d’experts internationaux sur l’évolution du climat, il a relevé que « le changement climatique pourrait faire baisser le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire de 2 à 4% ce qui représenterait entre 380 et 770 milliards de FCFA de pertes». 

« Le secteur agricole qui contribue dans une forte proportion à la croissance économique du pays, reste vulnérable aux aléas climatiques», s’est inquiété M. Bamba Vassogbo qui rassuré sur les dispositions prises pour que les fonds reçus soient utilisés effectivement pour la cause des populations affectées, évoquant le suivi-évaluation. 

L’ARC est une institution spécialisée de l’Union africaine créée en 2012, dont l’objectif est d’aider les États membres de l’Union Africaine à réduire les risques de pertes et de dommages causés par des phénomènes météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles tels que la sécheresse et les inondations.  L’Institution a été créée par traité, négocié et signé par 33 pays africains dont la Côte d’Ivoire.

Université FHB d’Abidjan: la POSEC-CI, une plateforme de syndicats d’enseignants, annonce une grève du 7 au 9 octobre

La Plateforme des organisations et syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Posec-CI) annonce une grève du 7 au 9 octobre 2020 pour exiger Internet à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique), ainsi que des bibliothèques numériques et le paiement du reliquat des heures complémentaires. »La Posec-CI appelle les enseignants-chercheurs et les chercheurs à la grève générale dans toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire du 7 au 9 octobre 2020″, a déclaré M. Yéo Kanabein Oumar, le président du Conseil d’administration de la Posec-CI, face à la presse.

« Nous entrons en grève pour dénoncer la destruction programmée du système éducatif en général et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en particulier », a fait savoir le président du Conseil d’administration de la Posec-CI. 

L’organisation syndicale revendique une amélioration des conditions de travail par « la mise à disposition de la connexion à Internet, des bibliothèques numériques et le respect du volume horaire nécessaire pour dispenser correctement les cours », a dit M. Yéo. 

Elle réclame en outre le paiement du reliquat de solde des heures complémentaires des enseignants et enseignants-chercheurs au titre des années académiques 2016–2017 et 2017-2018 à l’université Félix Houphouët-Boigny et 2019-2020.

Vu que les enseignants n’auront pas de vacances pour « évacuer trois années universitaires » en continu, la Posec-CI demande le paiement d’une prime spéciale aux enseignants « pour les efforts sans pareil consentis afin de sauver l’année académique 2019-2020 »,  a-t-il soutenu.   

Concernant les heures complémentaires, M. Goré Bi, vice-président chargé des revendications, a déclaré que la Posec-CI dénonce par ailleurs « un traitement discriminatoire et différentiel », souhaitant une « harmonisation » des heures complémentaires dans toutes les universités et grandes écoles publiques.

La Posec-CI qui revendique six organisations syndicales sur sept notamment affiliées à sa plateforme, compte « bloquer toutes les universités » publiques durant ces trois jours de grève. La faîtière qui a rencontré la direction de l’université n’a obtenu satisfaction et envisage d’interpeller la tutelle. 

Plus de 10 millions de Sud-africains au chômage (Agence)

Le taux de chômage en Afrique du Sud a diminué pour atteindre 10,3 millions de personnes, soit 23,3% de la population active au cours du deuxième trimestre 2020, a déclaré mardi l’institut de statistiques sud-africain.Ce taux est inférieur aux 30,1% enregistrés au cours du premier trimestre de cette année, a indiqué l’agence.

 Selon Stats SA, le chiffre du chômage reflète l’impact négatif de la pandémie Covid-19 sur l’économie suite au durcissement des mesures de confinement qui ont interrompu la plupart des activités économiques de mars à juin.

 Avec une économie plus ouverte maintenant, bien qu’avec des restrictions allégées, le troisième trimestre de 2020 devrait voir une plus grande amélioration des taux d’emploi, indique l’agence.

 L’analyste sud-africain du travail, Terry Bell, a cependant déclaré que la croissance économique ne suffirait pas à baisser le taux de chômage du pays.

 La longue histoire de croissance sans emploi du pays appelle plutôt à une nouvelle approche, comme la réduction de la masse salariale des ministres et des dirigeants d’entreprises du secteur privé.

 « Je veux dire, si vous commencez au sommet en regardant le Parlement où les ministres sont payés plus de 100.000 dollars US juste en termes de salaires mensuels – plus tous les avantages en termes de frais de transport et de logement. Il en va de même pour les entreprises du secteur privé », a déclaré M. Bell.

 

Et d’ajouter : « nous devrions examiner la santé de l’économie, la santé en termes de personnes ayant un emploi décent à un salaire décent. Et peut-être devrions-nous sérieusement commencer à envisager de combler l’énorme écart de salaire et de protection sociale des travailleurs du pays ».

Côte d’Ivoire: les travailleurs appelés à «rester sourds» aux appels à la désobéissance civile

Le Mouvement des travailleurs engagés pour la paix (MTP), une organisation qui dit promouvoir la paix en Côte d’Ivoire, a appelé les travailleurs ivoiriens « à rester sourds» à l’appel à la désobéissance civile lancé par certains acteurs politiques estimant que « sans travail nous n’avons pas de dignité ». « Au moment où s’élèvent des voix pour appeler à la violence et à la désobéissance civile, le MTP demande à tous ses membres sur  toute l’étendue du territoire national, de prendre toutes les dispositions utiles pour maintenir la continuité du travail afin de sauvegarder nos acquis et  préserver la paix sur les lieux de travail. Restons sourds à tout appel à la violence et au chaos», a exhorté Innocent Koffi, le président du MTP dans une déclaration transmise mardi à APA.

« Sans travail, nous n’avons pas d’existence. Sans travail, nous n’avons pas de dignité. Sans travail, nous sommes la proie de tous les vices. La politique ne doit donc pas nous pousser à détruire les fruits de notre travail », a soutenu M. Koffi interpellant les acteurs politiques à la mesure et au sens élevé de l’intérêt de la nation.

Poursuivant, il a appelé avec insistance à la nécessité d’un climat électoral apaisé en Côte d’Ivoire, estimant que ce sont les travailleurs qui ont payé le plus lourd tribut pendant les crises politiques précédentes dans le pays.

Dans la foulée, M. Koffi a salué les acquis économiques réalisés par la Côte d’Ivoire et le climat social apaisé dans le pays depuis près d’une décennie. Selon lui, « il n’est donc pas souhaitable que cette paix soit encore perturbée à cause des échéances électorales prochaines».

Depuis plus d’une semaine, l’opposition ivoirienne qui conteste les décisions des institutions électorales, notamment la validation de la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, a appelé les populations à observer la désobéissance civile dans le pays.

Côte d’Ivoire: le label qualité décerné à plus de 50 produits et services

Le label qualité a été décerné lundi à Abidjan à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label des consommateurs Africains, également Commissaire général du Label des consommateurs Africains en Côte d’Ivoire.

Spécialiste en intelligence marketing, Manuella Ollo s’est engagée à doter les consommateurs Africains en général et ivoiriens en particulier d’un référentiel qualité dans le choix des produits et services, aux fins de promouvoir la culture de la qualité et du mérite.

Récompenser le génie et le savoir-faire des entreprises et des industriels locaux, tel est son leitmotiv. La jeune ivoirienne qui veut labelliser les marques locales, envisage de rendre compétitif le marché ivoirien en vue de la création de champions nationaux.

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet engagement à rechercher le bien-être des populations, à travers cette initiative qui vise à protéger et à sauvegarder le pouvoir d’achat du consommateur.

Il a relevé qu’avec l’avènement de la Covid-19, les prix des gels hydroalcooliques et des savons liquides ont flambé à plus de 3000%, amenant l’Etat ivoirien à prendre un décret pour plafonner les prix et suspendre l’exportation des gels hydroalcooliques en dehors de la Côte d’Ivoire.

« Et, tout ceci pour que le marché local soit approvisionné abondamment par les produits fabriqués en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Souleymane Diarrassouba, saluant les entreprises qui dans le contexte difficile marqué par la pandémie de la Covid-19, n’ont pas baissé pavillon.

De 2012 à 2018, ce sont 5 829 dépôts constitués de brevets et marques, dessins et de modèles industriels, qui ont été effectués par la Côte d’Ivoire auprès de l’OIPI (Office ivoirien de la propriété intellectuelle) dont plus de 3 060 marques représentant 53% des dépôts, a-t-il ajouté. 

Aujourd’hui, le programme annuel de labélisation via ce prix est à sa 5e édition en Côte d’Ivoire et a permis de labéliser plus de 150 marques au cours des différentes éditions. Un élément clé est la certification par le consommateur, des marques, des produits et services.

Et ce, dans le cadre d’un programme de certification intitulé Le label des consommateurs Africains, produits et services élus par le consommateur. Le « jeu » vise à donner la possibilité aux consommateurs de s’orienter vers la qualité et aux entreprises d’apporter de la valeur ajoutée à leurs offres commerciales.

Le programme est l’apanage de trois acteurs, à savoir le ministère du Commerce, la société Label des consommateurs Africains et le Comité d’éthique du Label composé de membres du ministère du Commerce, des associations des consommateurs,  des sociétés de normalisation, des chambres de commerce et des industriels. Les consommateurs constituent le coeur du processus d’attribution.

L’évaluation du Comité d’éthique porte notamment sur la qualité perçue des produits ou services, l’innovation, le rapport qualité-prix. Les consommateurs, eux, votent leurs services préférés sur La plateforme de vote en ligne. La moyenne générale admise est au moins 16/20 (à l’instar des standards internationaux).

Af’Sud : l’unique centrale nucléaire épargnée par le séisme (Officiel)

L’unique centrale nucléaire d’Afrique du Sud n’a pas été touchée par le tremblement de terre de magnitude 6,2 du week-end, dont l’épicentre se trouvait dans le nord de l’Antarctique, a confirmé lundi un responsable local.Le ministre provincial de l’Environnement du Cap Occidental, Anton Bredell, a assuré que la centrale nucléaire de Koeberg avait été construite pour résister à l’activité sismique et qu’elle n’était pas affectée par les secousses.

On craignait que la centrale ne soit endommagée à la suite du tremblement de terre qui s’est produit en mer à près de 2.000 km au sud-est de l’Afrique du Sud dans l’océan.

Les responsables de la centrale nucléaire, construite à l’extérieur de la ville du Cap sur la côte atlantique, avaient auparavant assuré les habitants qu’ils n’avaient pas besoin de quitter les lieux. 

Nigeria : La grève nationale suspendue

Le Congrès du travail du Nigeria (NLC) et le Congrès syndical (TUC) ont suspendu pour deux semaines la grève prévue lundi à l’issue de la réunion entre les dirigeants des centrales syndicales et le gouvernement nigérian.Selon un communiqué lu par le ministre nigérian du Travail et de l’emploi, Le Dr Chris Ngige, à l’issue d’une session technique qui a débuté tard dimanche et qui a duré jusqu’à 2h30 du matin lundi à Abuja, la décision de suspendre la grève fait suite à un accord conclu entre les deux parties pour éviter une grève nationale qui aurait mis à terre les activités économiques dans le pays.

La réunion a décidé que le gouvernement nigérian allait suspendre la hausse des tarifs de l’électricité et mettre en place un comité chargé d’examiner les rapports contradictoires sur le terrain qui justifiaient la hausse des tarifs de l’électricité.

La réunion a également convenu que la suspension de la hausse des tarifs de l’électricité se ferait pour une période de deux semaines au cours de laquelle le comité devra mener ses enquêtes et présentera son rapport.

Selon le communiqué, le nouveau prix du carburant restera cependant en place, mais le gouvernement a promis d’en faire plus pour améliorer la capacité de raffinage locale, réhabiliter les raffineries nigérianes et poursuivre l’alternative gazière de manière agressive, en fournissant des bus de transport en commun de gaz à travers le pays.

S’exprimant sur les résultats de la réunion, le Président de la CNL, M. Ayuba Wabba, s’est félicité du dialogue avec le gouvernement et des résolutions adoptées.

Il a confirmé que la grève prévue avait été suspendue et qu’il attendait avec impatience les mesures palliatives promises aux Nigérians par le gouvernement, au cours de la réunion.

Il a toutefois averti que même si la grève a été suspendue, les syndicats pourraient la remettre au goût du jour, si le gouvernement ne respecte pas sa propre partie de l’accord dans les deux prochaines semaines.

Affaire « désobéissance civile »: s’il y a des « destructions de biens » on apportera « la note » aux auteurs (PM)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a prévenu samedi que les auteurs de l’appel à la « désobéissance civile » relativement à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, payeront « la note », à l’occasion d’une visite du chef de l’Etat à Bouaflé, dans le centre-ouest du pays. »Si vous lancez un appel et qu’ à la fin de la journée, il y a des destructions de biens privés ou publics, le soir on sera devant votre domicile pour vous apporter la note », a déclaré M. Hamed Bakayoko à Bouaflé, lors d’un meeting de clôture d’une visite d’Etat de Alassane Ouattara dans la Région de la Marahoué.  

Selon le Premier ministre ivoirien, les opposants, via l’appel à la désobéissance civile, « incitent à la violence, à la rébellion (…) et souvent, c’est des biens publics achetés chèrement qui sont détruits ». 

« M. le président, nous n’allons plus accepter », a-t-il lancé, faisant observer que certains leaders de l’opposition « habitent encore, sont logés, blanchis et nourris grâce à l’Etat (et ne vont) pas détruire les biens des autres et dormir tranquillement dans la maison de l’Etat, c’est fini, c’est terminé ».

Le chef du gouvernement qui a fait une entorse au programme pour faire des éloges du chef de l’Etat, a soutenu que « le travail du président Alassane Ouattara, c’est un travail qui est concret », tout en invitant les populations à retenir que vous « le monde entier en parle ». 

« Hier encore, les instances des évaluations des États disaient que la Côte d’Ivoire est devenue le pays le plus attractif, et que l’Ivoirien est devenu l’homme le plus riche au PIB par habitant dans la sous-région; et ce ne sont pas des gens qui peuvent tricher avec ces indicateurs », a-t-il poursuivi.

M. Ouattara effectue dans la région de la Marahoué la dernière visite d’Etat des 31 régions que compte le pays depuis son accession au pouvoir en 2011. Ces visites d’Etat sont l’occasion pour le chef de l’Etat de toucher les réalités des populations et apporter le développement.

Dimanche dernier, les partis de l’opposition ont annoncé une désobéissance civile pour selon eux dire « non » à un « troisième mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de faire un « troisième mandat ». Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient qu’ il s’agit du premier mandat de la 3e République. 

Le Conseil constitutionnel ivoirien a retenu le 14 septembre 2020 quatre candidats sur 44 candidatures dont celle de M. Alassane Ouattara. Les juges ont tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, ce qui lui permet de se représenter à ces joutes électorales.  

En dépit de la décision du Conseil constitutionnel, l’opposition qualifie sa candidature d' »anticonstitutionnelle ». Samedi, l’opposition a convoqué ses militants à participer à trois meetings à Abidjan pour dire « non à un troisième mandat » de Alassane Ouattara. 

Covid-19: les compagnies aériennes africaines pourraient perdre 4 900 milliards Fcfa de revenus passagers en 2020 (AFRAA)

La pandémie de Covid-19 a affecté le portefeuille des sociétés aériennes africaines, qui pourraient perdre en 2020, 4 933 milliards de Fcfa (8,8 milliards de dollars) de revenus passagers, selon le secrétaire général de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), Abderahmane Berthé, dans un entretien à APA. »L’AFRAA estime que pour l’année 2020, les compagnies aériennes africaines pourraient perdre 8,8 milliards de dollars (4 933 milliards Fcfa) de revenus passagers par rapport à 2019″, tandis que les « pertes d’emplois dans l’aviation et les industries connexes pourraient atteindre 3,1 millions », indique M. Abderahmane Berthé.

La Covid-19, déclarée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une pandémie en mars 2020, a fortement impacté le transport aérien international. En Afrique, de nombreux pays ont immédiatement adopté des mesures de fermeture des frontières aériennes et terrestres.

Selon le secrétaire général de l’AFRAA, « plus de 95% de la flotte aérienne était effectivement clouée au sol ». Seulement des vols de fret aériens ont opéré pour satisfaire la demande de transport des équipements médicaux et des biens essentiels.

En dépit de cette situation, certaines compagnies ont pu opérer avec des vols fret qui ont généré des revenus sans pour autant atténuer substantiellement l’impact de la crise sur ces sociétés aériennes (Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Egyptair, Rwandair …).

L’enjeu aujourd’hui pour l’AFRAA demeure avant tout le redémarrage des vols et la restauration des activités des compagnies aériennes africaines. Mais pour une reprise efficiente, « les compagnies ont besoin du soutien et de l’accompagnement des acteurs du secteur », fait observer M. Abderahmane Berthé.

Sur le terrain, dit-il, « la reprise est encore partielle ». La reprise des vols a ostensiblement commencé aux mois de « juillet, août et septembre », cependant, « le niveau d’activité reste encore faible (30-40%) » ainsi que les taux de remplissages des vols.

Pour contenir la crise sanitaire de la Covid-19, le Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a adopté en juin 2020 le « CART », un document contenant les recommandations pour la reprise des vols sans risque de propagation du Coronavirus (Covid-19) et visant à ramener la confiance des voyageurs aériens.

Soutiens financiers 

La Covid-19 a grevé la bourse de la plupart des compagnies aériennes sur le continent. Le problème immédiat pour ces compagnies aériennes, est selon M. Berthé le manque de liquidité; et pour minimiser l’impact de la Covid-19, il est essentiel que les gouvernements intensifient leurs efforts pour soutenir l’industrie du transport aérien africain. 

Dans l’optique de l’accompagnement, l’AFRAA a lancé dès le 18 mars 2020, un appel aux gouvernements africains pour soutenir les compagnies aériennes, tout en exhortant à la discussion pour adapter ces différents appuis sous forme de « prêts, garanties sur prêts, allègement ou report de charges ».

Dans cette même veine, les organisations du secteur (AFRAA/IATA/AASA/OMT/WTTC) ont lancé le 6 mai 2020 un appel conjoint aux institutions financières internationales et de développement, ainsi qu’aux donateurs pour mettre en place une enveloppe d’aide de 10 milliards de dollars, soit 5 599 milliards de Fcfa.

Un soutien financier à l’industrie aérienne africaine dans le contexte de la pandémie de Covid-19, n’est pas facile pour les États. Pour ce faire, le secteur tente de se prendre en charge avec l’organisation de webinaire ou la sensibilisation des compagnies sur les opportunités et les mécanismes de financement offerts par des établissements de crédits.

Sous les auspices de la Commission de l’Union Africaine, le Groupe de travail africain de haut niveau sur la Covid-19 a formulé des recommandations pour les Etats et créé un fonds continental de relance estimé à 25 milliards USD pour soutenir les plans de relance à court, moyen et à long terme pour le secteur de l’aviation afin de favoriser le développement d’une connectivité aérienne durable et résiliente.  

Plusieurs pays africains ont déjà apporté un certain soutien à leur secteur du transport aérien. Cependant, « ces efforts doivent être amplifiés », soutient le secrétaire général de l’AFRAA, Abderahmane Berthé.

« Au niveau de l’AFRAA, nous avons élaboré un plan de relance à l’attention de nos membres, basé sur neuf piliers d’actions: Gouvernements et Etats, autorités de régulation, fournisseurs, clients/passagers, maintenance, réduction des coûts, cargo, personnel et les stratégies pour assurer la continuité des activités », assure M. Abderahmane Berthé.

Toutefois, estime-il que la coopération entre les compagnies aériennes africaines est aussi nécessaire pour atteindre une connectivité renforcée où elles seront économiquement plus performantes et contribueraient à l’intégration économique du continent.

Gestion post Covid-19

Selon M. Abderahmane Berthé, la gestion post Covid-19 de la situation commande que les compagnies aériennes concluent  des accords de coopération, y compris des fusions en tant que stratégie de survie.

L’AFRAA a également engagé dans cet élan de nouveaux projets en vue de réduire les coûts d’exploitation et accroître les revenus des compagnies aériennes africaines. Mais, pour l’organisation la coopération entre les compagnies sera essentielle pour améliorer la connectivité intra-africaine.

L’Association des compagnies aériennes africaines qui constate « beaucoup de disparités », lance aux autorités de régulation un appel pour l’harmonisation des mesures appliquées par les Etats, ce qui pourrait assurer  une pérennité des activités.

L’avènement de la Covid-19 montre que les technologies innovatrices et l’automatisation joueront un rôle essentiel dans l’avenir du transport aérien. La nécessité de réduire les points de contact dans les aéroports a révélé la portée de l’utilisation des technologies biométriques pour éviter les risques de contamination.

En vue de détecter et contenir la Covid-19, les États ont mis en place dans les aéroports des dispositifs de bio surveillance numérique. Et ce, pour rassurer les passagers. Le protocole de l’OACI édicte les mesures incluant le port du masque, la mise en place de technologies sans contact dans le processus de voyage et les mesures de contrôle.

Lancé par l’UA, le projet de Marché unique du transport aérien africain (MUTAA), devrait être rendu plus performant pour une meilleure connectivité aérienne, en termes de temps de trajet réduit, de tarifs réduits en vue d’une compétitivité des compagnies aériennes africaines.   

Le MUTAA, commente M. Berthé, contribuera « grandement à faciliter le rebondissement du transport aérien en Afrique pendant et après la période de reprise ». Car, le protocole de libre circulation des personnes complète le MUTAA en levant les restrictions sur les visas.

L’AFRAA a été créé il y a 52 ans et comprend aujourd’hui 45 compagnies membres. Elle revendique 35 partenaires de l’industrie. Mi 2020, le niveau de trafic enregistre un taux « très faible de l’ordre de 30% » par rapport au niveau habituel. Le niveau devrait atteindre 60% d’ici la fin de l’année 2020.

Côte d’Ivoire: 15 pro-Soro en détention seront libérés (avocat)

Quinze proches de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, incarcérés depuis décembre 2019, seront libérés, a indiqué mercredi à APA Me Lamine Diarrassouba, l’un des avocats des pro-Soro détenus.Me Diarassouba qui affirme avoir appris cette décision de justice, dit toutefois attendre l’acte du parquet. Il évoque trois députés qui devraient recouvrer également la liberté parmi ces pro-Soro en détention.

A la suite d’un retour avorté de M. Soro à l’aéroport d’Abidjan, en provenance de Paris Le Bourget le 23 décembre 2019, un mandat d’arrêt avait été requis contre lui pour complot contre l’autorité de l’Etat. Et dans la foulée, 17 de ses proches dont cinq députés ont été arrêtés.   

M. Soro, condamné le 28 avril 2020 à 20 ans de prison ferme, avec 4,5 milliards Fcfa d’amende et à 5 ans de privation de droits civiques pour complicité de détournement de deniers publics, a eu son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 rejeté le 14 septembre 2020 par le Conseil constitution. 

Il était était également poursuivi pour atteinte à l’autorité de l’Etat. Dans ce contexte, des proches de l’ex-chef de l’Assemblée nationale dont des députés ont été arrêtés en décembre 2019 pour « trouble à l’ordre public, diffusion de nouvelle fausse et atteinte à l’autorité de l’Etat ». 

 La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples avait ordonné le 22 avril 2020 à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat contre M. Soro et les mandats de dépôt décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt.  

Cette juridiction a à nouveau ordonné mi-septembre 2020 à l’Etat ivoirien de « surseoir à l’exécution de tous les actes pris à l’encontre de Guillaume Soro », afin de lui permettre de se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dont le processus est très engagé. 

Le Botswana lève temporairement l’interdiction d’exportation de bétail

Le Botswana a temporairement levé l’interdiction d’exporter du bétail sur pied, ce qui permettra aux éleveurs locaux de vendre leurs animaux pour l’abattage dans les pays voisins, a appris APA mercredi.Le porte-parole du ministère du Développement agricole et de la sécurité alimentaire, Boikhutso Rabasha, a déclaré que le gouvernement avait décidé d’autoriser les exportations de bétail vivant pour les trois prochains mois.

 « Le ministère du Développement agricole et de la sécurité alimentaire souhaite informer les agriculteurs et le grand public que le gouvernement a autorisé l’exportation de bétail vivants destinés à l’abattage du 1er octobre au 31 décembre 2020 », a déclaré Rabasha dans un communiqué mercredi.

 Le ministère a déclaré que cette mesure fait partie des efforts visant à libéraliser le secteur de la viande bovine et à mettre fin au monopole dont bénéficiait jusqu’à présent la Commission de la viande du Botswana, qui est le seul exportateur de viande bovine du pays.

 Cette décision intervient également alors que ce pays d’Afrique australe lutte contre les effets d’une sécheresse dévastatrice qui a sévi en 2019/20 et qui a entraîné une diminution des pâturages pour l’élevage.

 Au cours des trois prochains mois, les abattoirs privés intéressés par l’exportation de viande bovine seront autorisés à vendre leur bétail à d’autres pays.

Ouverture à Bassam d’un atelier pour la certification des compétences des travailleurs du secteur informel ivoirien

Un atelier pour valider un dispositif de certification des apprentissages dans le secteur informel en Côte d’Ivoire par la validation des acquis de l’expérimentation (VAE) s’est ouvert, mardi, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, dans le Sud-Est ivoirien.Cet atelier initié par le secrétariat d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle réunit des organisations patronales, des représentants des collectivités territoriales, des organisations syndicales de travailleurs et des associations professionnelles d’artisans.

 « Ce dispositif qui permet la certification des apprentissages dans le secteur informel constitue le maillon essentiel à l’achèvement de la réforme de la formation par apprentissage. Ce mode de certification contribuera à offrir aux travailleurs du secteur informel une meilleure voie de reconnaissance sociale et d’insertion socioprofessionnelle », a indiqué dans une allocution d’ouverture de ces assises,  Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Poursuivant, le représentant du secrétaire d’État Dr Brice Kouassi, a expliqué que les communications qui seront faites pendant ce séminaire exposeront les détails sur les modalités pratiques de mise en œuvre de ce dispositif de certification  à mettre en place, et qui va tenir compte des particularités de l’économie et du système éducatif de la Côte d’Ivoire.

« Le secteur informel est le premier pourvoyeur d’emplois en Côte d’Ivoire», a par ailleurs, souligné M. Djedj Mel estimant que « ces acteurs ont donc besoin d’une valorisation de leurs compétences ». De son côté, Frédéric Lapeyre, le directeur-pays du Bureau international du travail (BIT) en Côte d’Ivoire a soutenu que la certification des acteurs du secteur informel est essentielle.

 « En Côte d’Ivoire, plus de 80% de la force de travail est dans l’économie informelle. Et la plupart des gens sont dans le secteur informel parce qu’ils n’ont pas accès à l’économie formelle », a dit M. Lapeyre.

 Selon lui, il faut trois choses pour faire passer les acteurs du secteur informel au secteur formel. De son avis,  il s’agit entre autres d’augmenter l’employablité des jeunes dans l’économie formelle.

 Avant lui, Christophe Koueyou, le représentant de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire a relevé l’importance de cet atelier « qui va adresser le processus de certification des acteurs de l’artisanat et de l’informel ».

 « Ce séminaire vient à point-nommé car il permettra de donner aux acteurs de l’artisanat un véritable parchemin et valorisera  les métiers de l’artisanat et de l’informel », s’est-il félicité.

Auparavant, M. Koueyou a fait savoir que l’artisanat représente plus de 40% de l’économie ivoirienne et est le second pourvoyeur d’emplois dans le pays après l’agriculture. Cet atelier qui s’achèvera jeudi, permettra de planifier la mise en œuvre d’une phase pilote de certification des compétences acquises en matière d’apprentissage par une première cohorte de travailleurs dans le secteur informel et artisanal en Côte d’Ivoire.

Expo 2020 : à Dubaï, un bouquet d’hôtels réservés aux visiteurs de l’Afrique et du Moyen-Orient

Un accord conclu entre deux entreprises prévoit la construction et la sécurisation d’une chaîne d’hôtels pour les visiteurs provenant de l’Afrique et du Moyen-Orient.L’offre est « exclusivement » destinée aux hôtes de ces deux zones, dont la population est estimée à 1,6 milliards d’habitants. AS World Group et son partenaire « IMAR pour l’hospitalité » ont retenu, au terme de la signature de leur accord, la construction et la sécurisation d’un bouquet d’hôtels.

AS World Group, présente au Centre financier international à Dubaï, s’occupe de la distribution des billets pour l’exposition. Pour sa part, « IMAR pour l’hospitalité », filiale de « IMAR pour l’immobilier », est spécialisée dans l’accueil et le divertissement. Les visiteurs d’Afrique et du Moyen Orient se verront ainsi offrir des promotions de qualité dans 18 hôtels doubaïotes.

La première ville des Émirats arabes unis va accueillir cette exposition universelle du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, soit sur une durée de six mois. Initialement prévue du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, elle avait vu la pandémie de Covid-19 imposer son report aux organisateurs. Avant la survenue de cette crise, l’Expo 2020 Dubaï disait attendre pas moins de 25 millions de visiteurs du monde entier.

Toutefois, la société AS World Group entreprendra une campagne de promotion de « IMAR pour l’hospitalité » durant la période préparatoire. Des propositions seront ainsi faites aux gouvernements fédéraux, aux fédérations, aux missions commerciales, aux chambres de commerce et d’industrie, aux sociétés des secteurs publics et privés mais aussi aux particuliers.

La société civile ivoirienne outillée pour le plaidoyer sur l’APE intérimaire Côte d’Ivoire-UE

Un atelier de formation visant à renforcer les capacités de la société civile ivoirienne sur le contrôle citoyen et le plaidoyer relativement à l’Accord de partenariat économique intérimaire (APEI) s’est ouvert lundi à Dabou, à l’Ouest d’Abidjan.Cette session, organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), est prévue pour durer cinq jours et regroupe des organes du projet, le Comité de pilotage de la CSCI et des partenaires techniques.

« Il s’agit pour nous d’évaluer cet accord de partenariat économique intérimaire », a indiqué à la presse le président de la Convention de la société civile ivoirienne, Mahamadou Kouma, qui se félicite de ce que ce projet ait ouvert les produits ivoiriens au marché européen.

A ce niveau, il existe toutefois des débats. Si « d’autres estiment que cela crée une forme de servitude, ce n’est pas notre façon de voir », a dit M. Kouma qui note que depuis l’ex-président Laurent Gbagbo, l’APE est adopté par l’Etat ivoirien.

L’Accord de partenariat économique intérimaire, explique-t-il, « permet à la Côte d’Ivoire d’accéder au marché européen, notamment à un certain nombre et vice-versa, sans taxe ». Toute chose qui rend les entreprises locales compétitives.

Laurent Levard de l’ONG française GRET (Groupe de recherche et d’échanges technologiques), dont la structure est partenaire à cet atelier, a fait savoir qu’il s’agit de donner des outils aux acteurs de la société civile pour mieux défendre auprès du gouvernement des politiques qui répondent aux intérêts des secteurs économiques et des populations vulnérables. 

Pour sa part, Rachel Gogoua, présidente du groupe thématique développement durable au niveau du Comité national de suivi de l’APEI, a salué cette initiative qui vient combler les insuffisances des acteurs de la société civile en matière de suivi citoyen de l’action publique.

Critiquer, c’est important, mais la société civile ivoirienne veut davantage être « une force de proposition » afin d’apporter des pistes de solutions aux dirigeants, a déclaré Mme Rachel Gogoua, une actrice de la société civile très engagée sur les sujets relatifs au genre.

La Convention de la société civile ivoirienne fait déjà le suivi citoyen sur plusieurs projets impliquant l’Etat ivoirien, entre autres la dette espagnole, le Contrat de développement et de désendettement (C2D) entre Paris et Abidjan.

Le suivi citoyen de l’action publique est un exercice de la société civile visant à apprécier les risques et les opportunités des projets engagés par le gouvernement. A terme, la CSCI formule des recommandations en vue de changements qualitatifs des projets au profit des populations.

Déficits pluviométriques: un transfert monétaire de plus de 335 millions Fcfa annoncé au profit de 6 498 ménages ivoiriens

Des ménages ivoiriens, au nombre de 6 498, victimes de déficits pluviométriques, bénéficieront dans quelques jours d’un transfert monétaire global, via mobile money, de plus de 335 millions Fcfa.Il sera notamment transféré à 6498 ménages vulnérables identifiés, soit 32 496 personnes,  la somme  totale de 335 296 800 Fcfa, à travers un mécanisme  d’assurance contre les phénomènes météorologiques extrêmes.

Ce mécanisme d’assurance est géré par le Groupe de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC Groupe), conçu pour aider les États membres de l’Union Africaine à réduire les risques de pertes et de dommages causés par des phénomènes météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles.

La Côte d’Ivoire est membre de cette institution depuis 2014. En 2019, le pays a souscrit pour la première fois à deux contrats d’assurance contre les déficits pluviométriques pour les régions du Nord et du Centre ivoirien auprès de la mutuelle d’assurance ARC.

Et ce, en raison d’un déficit pluviométrique prononcé dans le Centre de la Côte d’Ivoire, qui a touché 406 000 personnes principalement localisées dans les cinq régions du pays.

Le gouvernement ivoirien, par l’entremise d’un opérateur de téléphonie mobile,  procédera selon un protocole, au lancement des transferts monétaires à des personnes localisées dans ces cinq régions du pays. 

Ces régions sont le Hambol, le Gbêkè, la Marahoué, l’Iffou, le Gontougo, touchés par un déficit pluviométrique en 2019. Une somme de 50 000 FCFA sera transférée à chacun des ménages pour leur permettre de réaliser une activité génératrice de revenus.

La cérémonie pour le lancement de ces transferts monétaires est prévue le jeudi 1er octobre 2020 au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan,  précisément au 20ème étage de l’Immeuble SCIAM, abritant le ministère de l’Économie et des finances.

Selon l’agenda de l’événement, le ministre de l’Économie et des finances, ministre de tutelle du Programme de l’ARC en Côte d’Ivoire, procédera au lancement de ces transferts, assisté par le ministre de la Solidarité et celui de l’Agriculture.

Le gouvernement entend par cet acte jouer pleinement son rôle d’assistance aux populations vulnérables, en collaboration avec l’ARC dans leur appui aux Etats relativement à la préparation de la réponse aux évènements climatiques extrêmes.

Le Groupe de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC Group) est un régime novateur d’assurance contre les phénomènes météorologiques extrêmes. L’ARC, elle, est une entité financière africaine qui permet de déclencher l’envoi rapide de fonds aux pays africains touchés par des épisodes climatiques extrêmes.

Condamné à 5 ans de prison en France, Papa Massata Diack va interjeter appel

Papa Massata Diack, fils de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, va interjeter appel suite à sa condamnation à 5 ans de prison ferme dans l’affaire portant sur « un réseau de corruption » destiné à cacher des cas de dopage en Russie.« J’ai décidé, avec mes avocats, d’interjeter appel contre la décision du tribunal correctionnel devant la Cour d’appel, la Cour de cassation, la Cour européenne des droits de l’homme et devant la Cour pénale internationale si besoin », a déclaré Papa Massata Diack, lors d’une conférence de presse organisée ce lundi à Dakar.

La 32ème Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris, rendant son verdict le 16 septembre dernier dans cette affaire portant sur « un réseau de corruption » destiné à cacher des cas de dopage, a reconnu Lamine Diack, 87 ans, coupable de corruption active et passive et d’abus de confiance. Il a été également condamné à une amende maximale de 500 000 euros. 

La peine la plus lourde a été prononcée contre son fils, Papa Massata Diack, qui n’a pas comparu devant le tribunal français. Il a été condamné à cinq ans de prison ferme et un million d’euros d’amende et le tribunal a maintenu le mandat d’arrêt à son encontre.

Qualifiant d’injuste et d’inéquitable le procès de Paris, l’ancien conseiller marketing de l’IAAF a indiqué que « c’est un marathon judiciaire qui vient de commencer. On est prêt à l’affronter et on ira jusqu’au bout ».

Derrière une pile de dossiers apportée pour prouver son innocence et battre en brèche les accusations de la justice française, Papa Massata a virulemment dénoncé l’autre condamnation lui interdisant d’exercer toute activité en lien avec le sport pendant une période de 10 ans.

« C’est une atteinte à mes droits humains. Je n’ai maintenant plus peur de dire qu’il y a du racisme dans cette histoire-là. Il y a une volonté de faire de la morale. Ce n’est pas un procès juridique, c’est un procès de la morale », a-t-il soutenu.

Martelant que ce jugement est « dépourvu de toute logique », il estime « absolument aberrant ce que la justice française vient de faire. Ce qu’on a vu à Paris est un déni de justice, c’est une farce. Il n’y a aucune logique ». Pour lui, il n’y a donc aucun doute que « toute l’enquête pénale française a été construite pour une condamnation annoncée ».

Lancement d’un fonds d’aide pour 1000 jeunes et femmes d’Abidjan Port-Bouët

Un fonds d’aide pour répondre à la problématique de financement de projets de 1000 jeunes et femmes de Port-Bouët a été lancé dans cette commune située dans le sud d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a appris APA dimanche de bonne source.Dénommé Fonds d’aide Cissé pour la jeunesse et les femmes de Port-Bouët (FACJEF), ce fonds, une initiative du ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a été lancé, vendredi, au siège de la Fondation Abdourahmane Cissé, au quartier Kremlin de cette commune, rapporte une note d’information reçue à APA, dimanche.

Fils de Port-Bouët, M. Cissé explique que la création de ce fonds est partie du constat selon lequel, lors de ses différents échanges avec les populations (jeunes et femmes), celles-ci lui ont fait part du manque d’emploi et de financement de projets.

« J’ai posé des actes au niveau de l’emploi en m’appuyant sur les CV des personnes les plus méritantes. Mais cela ne peut pas suffire. Raison pour laquelle je lance ce fonds pour aider 1000 jeunes et femmes de Port-Bouët à se prendre en charge. C’est un fonds apolitique qui doit permettre d’aider ceux qui ont des projets porteurs, des projets crédibles mais qui manquent de financement », a-t-il expliqué.

 Selon lui, le FACJEF qui sera complémentaire des autres fonds déjà existants, est un financement à taux d’intérêt de 0%. Cependant a-t-il précisé, «vous devez rembourser sur une certaine période ce que vous avez obtenu, afin que d’autres personnes puissent bénéficier également de financement».

Ce fonds doté de plusieurs dizaines de millions de FCFA fait partie des activités de la Fondation Abdourahmane Cissé (FAC) et sera géré par des jeunes de Port-Bouët, avec comme coordonnateur général, Lassana Coulibaly.

« Vous pouvez vous mettre en association, en groupe ou individuellement pour vos demandes de financement. », a ajouté Abdourahmane Cissé, indiquant que les personnes bénéficiaires de ce fonds seront outillées, à travers une formation, à l’effet de les aider à mieux gérer leur financement et éviter qu’elles confondent bénéfice et chiffre d’affaires.

Côte d’Ivoire: Mamadou Soro réélu SG de la Centrale Syndicale Humanisme pour 6 ans

Mamadou Soro, le secrétaire général de la Centrale Syndicale Humanisme (CSH) a été reconduit à ce poste pour un nouveau mandat de six ans à l’issue du premier congrès ordinaire de cette organisation syndicale qui s’est achevé samedi à Abidjan.Ces assises qui ont adopté le plan stratégique de développement 2020-2030 de la CSH,  ont été également marquées par le renouvellement du bureau du Conseil syndical et le Commissariat aux comptes de cette organisation. 

Ce plan de développement stratégique de la CSH, l’une des principales organisations des travailleurs ivoiriens, se décline en quatre axes majeurs.

Il s’agit notamment de l’intensification des activités de la centrale afin d’offrir plus de prestations aux travailleurs de Côte d’Ivoire et du développement institutionnel et organisationnel pour une bonne gouvernance de la CSH.

Côte d’Ivoire/Covid-19: la Centrale syndicale Humanisme exige la réintégration des travailleurs licenciés

La Centrale syndicale Humanisme, l’une des principales organisations des travailleurs ivoiriens, a exigé samedi à Abidjan, la réintégration de tous les travailleurs licenciés pour motifs économiques en Côte d’Ivoire pendant la période de la Covid-19. « Nous exigeons la réintégration de tous les travailleurs licenciés pour motifs économiques durant cette période (de la Covid-19). Il faut qu’ils soient réintégrés », a déclaré Mamadou Soro, le secrétaire général de la Centrale syndicale Humanisme peu avant la fin des travaux du premier congrès ordinaire de cette centrale avec à son ordre du jour le renouvellement des instances.

« Nous  ouvrons le dialogue social sur le salaire minimum agricole garanti (SMAG) qui est de 22 000 FCFA dans notre pays. Il faut le relever pour atteindre le même niveau que le  SMIG à 60 000 FCFA», a poursuivi M. Soro, candidat à sa propre succession. 

 Ces assises qui se sont ouvertes la semaine dernière autour du thème : « les travailleurs face à la crise de l’emploi causée par la Covid-19 : quelle riposte?» ont permis d’élaborer le plan d’actions stratégiques 2020-2030 de cette centrale syndicale.

Selon Mamadou Soro, environ 27 000 travailleurs ont été licenciés abusivement en Côte d’Ivoire pendant la crise sanitaire de la Covid-19 et pour le secteur informel, 1 200 000 unités de production informelles sont aux arrêts.

«C’est la reprise de toutes ces activités que nous demandons par des appuis publics conséquents et rapide», a plaidé M. Soro. Par ailleurs, il a demandé aux autorités ivoiriennes d’assouplir les conditions d’éligibilité des entreprises au fonds de soutien Covid-19 mis en place par le gouvernement.

« Nous avons proposé qu’effectivement le gouvernement aille plus loin en assouplissant les conditions d’accès aux fonds Covid-19 destinés aux entreprises de Côte d’Ivoire. Parce que le point que le ministre de l’économie et des finances a fait, indique clairement que seules  29 entreprises ont pu bénéficier de 10 milliards FCFA. Cela veut dire que nous avons constaté ensemble que les conditions d’éligibilité à ces fonds sont trop sélectives», a soutenu M. Soro.

 Dans la foulée, le secrétaire général sortant de la Centrale syndicale Humanisme a appelé à une élection présidentielle apaisée en Côte d’Ivoire estimant que la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 a été « très éprouvante » pour les travailleurs de Côte d’Ivoire.

Uemoa : 21 administrateurs certifiés reçoivent leurs parchemins à Abidjan

Vingt et un cadres de haut niveau d’entreprises publiques et privées de l’espace Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) ont reçu vendredi à Abidjan le Certificat des administrateurs certifiés de sociétés, lors d’une cérémonie.Ces lauréats représentent la première promotion des auditeurs du Certificat des administrateurs de sociétés de l’Uemoa (CAS-Uemoa), une formation organisée par l’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (INAD-CI). 

Viviane Zunon Kipré, la présidente de l’INAD-CI, a déclaré que ce programme de formation de ces cadres des directions générales et techniques vise à faire « le deuil de la médiocrité en écrivant les pages de l’excellence, de la qualité, du mérite, du travail bien fait et surtout du savoir-faire ». 

Le président de cette cérémonie de remise des certificats, N’Golo Coulibaly, le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance de Côte d’Ivoire, indiqué à ses filleuls que outre l’expérience et les techniques acquises, ils devront faire preuve d’un « comportement éthique ». 

Pour réaliser ce programme, l’INADCI s’est associé au collège des administrateurs crée par l’Université Laval, au Canada, à des partenaires au Maroc et des organismes spécialisés locaux pour administrer les modules estimés à six, en 160 heures (sur six mois). 

L’objectif de cette formation est de garantir le recrutement d’administrateurs compétents. Mamadou Ouattara, le porte-parole des récipiendaires, a assuré que ces premiers administrateurs certifiés de l’Uemoa, travailleront aux fins de relever les défis des entités qu’ils dirigent.

Le directeur de Cabinet du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, représentant le ministre, a fait observer que cette cérémonie de remise de parchemins marque une nouvelle ère, invitant les administrateurs certifiés à des actions utiles et à un engagement personnel.

La première promotion des auditeurs du Certificat des administrateurs de société CAS-Uemoa comprend 21 membres. Il s’agit d’un Camerounais, un Malien,  un Togolais, un Béninois, un Français et 16 Ivoiriens.

L’Ivoirien Daouda Coulibaly, directeur  général de la Société ivoirienne de banque (SIB), une banque privée à capitaux majoritairement marocains, est le major de cette première promotion. Il est diplômé de HEC Paris.