Procès de la Young Team : reprise de l’audience ce lundi

L’audience prévue dimanche 16 novembre 2025, a été reporté pour ce lundi 17 novembre 2025 par la Cour criminelle spéciale pour des « des raisons indépendantes de sa volonté ».

 

Entamé le 10 novembre 2025, le procès qui a lieu dans le cadre  d’une session criminelle sur des accusations graves à l’encontre de dix co-accusés, dont les figures centrales : Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddine Bongo Valentin, désignés comme les leaders de la « Young Team », se poursuit ce lundi.

Il s’agit en effet, d’un groupe soupçonné d’avoir orchestré un vaste système de détournement de fonds publics, de corruption active et passive, ainsi que d’autres infractions financières connexes. Rappelons que, dans une décision antérieure rendue par contumace, Sylvia Bongo Ondimba et Noureddine Bongo Valentin ont été déclarés coupables de ces chefs d’accusation.

Il s ont également été condamnés à une peine de 20 ans de réclusion criminelle chacun, assortie d’une amende de 100 millions de francs CFA. À ces sanctions pénales s’ajoute la confiscation intégrale de leurs biens.

Détournements de fonds : Sylvia Bongo et Noureddin Bongo condamnés à 20 ans de prison

L’ancienne première dame du Gabon, Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin ont été condamnés ce mardi à une peine de 20 ans de prison pour détournement de biens publics par la cour criminelle spécialisée.

 

Sylvia Bongo Ondimba est coupable de « recel et de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, usurpation de fonds et d’instigation au faux », selon la décision lue par le président de la cour criminelle spéciale, Jean Mexant Essa Assoumou.  Noureddin Bongo Valentin quand-à lui  est reconnu coupable de « détournement de deniers publics, de concussion, d’usurpation des titres et de fonction, de blanchiment aggravé de capitaux et d’association de malfaiteurs ».

Ce dernier va également  payer à l’Etat gabonais la somme de 1 201 milliards de francs CFA. La justice a condamné l’épouse et le fils d’Ali Bongo également à verser 100 millions de FCFA d’amande à l’Etat. Dans son réquisitoire le procureur général près la cour d’appel de Libreville, Eddy Minang avait également requis la confiscation au profit de l’État de tous leurs avoirs : comptes bancaires, hôtels particuliers, actifs pétroliers et miniers et plus d’une cinquantaine d’entreprises. Et  le remboursement à l’État de 4,4 milliards de francs CFA.  Le procureur a durant le procès partagé des images des jets privés acquis, selon lui, par de l’argent blanchi ; listé des propriétés foncières dont leur hôtel particulier londonien ou leur palais de Marrakech.

Il faut noter que les deux ont été jugés par contumace. Arrêtées depuis le coup d’Etat en 2023, Sylvia et son fils Nourredin Bongo ont été libérés provisoirement  en mai 2025. Et sont pour l’heure à Londres.