Le Gabon reçoit un don de médicaments d’antirétroviraux des USA

Le ministre de la Santé a reçu des mains de la chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis à Libreville un don de médicaments d’antirétroviraux pouvant prendre en charge 27000 personnes vivant avec le VIH / Sida.

 

La cérémonie de remise du don a été faite ce mercredi 21 juin 2023,  en présence des représentants de l’Organisation mondiale de la santé, du Programme de Prévention du VIH/SIDA du Département de la Défense américain, ainsi que du Directeur général adjoint du Service de Santé Militaire. Il est question pour les USA de soutenir le Gabon dans sa lutte contre le Sida.

Dans son discours, la Chargé d’affaires Ellen Thorburn, a témoigné  de l’engagement des États-Unis à accompagner le Gabon dans sa lutte contre ce virus, et de l’importance de la coopération internationale pour atteindre les objectifs de l’ONUSIDA. Elle par la suite ajouté qu’ « A travers ce geste, il s’agit pour les Etats-Unis d’Amérique de soutenir le renforcement des capacités du Gabon dans l’offre des soins de santé efficaces et durables dans la riposte au VIH », a déclaré Ellen Thorburn.

Le Gabon connait souvent des ruptures en stock d’antirétroviraux. Ce nouveau don va donc permettre la prise en charge de 27000 personnes souffrant de Vih/Sida. Notons qu’au Gabon le traitement en antirétroviraux est gratuit.

 

Gabon: Scandale des antirétroviraux périmés : la société civile exige une enquête

Plusieurs membres de la société civile gabonaise ont exigé lundi l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur le scandale des antirétroviraux périmés distribués depuis juillet aux personnes vivant avec le VIH/SIDA au Gabon.

 

Réunis à Libreville, les membres de la société civile dont des personnes vivant avec le VIH/SIDA ont décidé d’adresser une correspondance au ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong. La correspondance vise à notifier la décision de la société civile de réaliser cette enquête indépendante en sus de celle ouverte pour le ministère de la santé.

Le scandale a été révélé mercredi par la présidente du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (REGAP+), Mariame Fatou Moussounda Nzamba lors de l’émission « Ligne directe » sur Gabonactu.com

Mme Moussounda Nzamba a notamment affirmé que des antirétroviraux périmés depuis juillet sont actuellement distribués aux personnes vivant avec le VIH/SIDA. Chaque patient reçoit une quantité à consommer durant 3 mois. Ceci veut dire que le patient qui a reçu ses comprimés en septembre consommera ces médicaments périmés depuis juillet jusqu’en décembre.

« Le Ministre de la Santé exprime sa consternation à cet effet et a diligenté en urgence une enquête interne au sein de l’ensemble des Centres de traitement ambulatoire (CTA) de Libreville et de l’Office pharmaceutique national (OPN), sur le stockage et la dispensation de ces antirétroviraux », a réagi le ministère de la Santé dans un communiqué.

Selon une source proche du ministère de la Santé, le ministre Obiang Ndong a reçu ce lundi la présidente du REGAP+ en présence d’autres personnes vivant avec le VIH/SIDA.

« La présidente et sa délégation nous ont donné des informations précieuses durant cette rencontre », a précisé la source ayant préféré l’anonymat.

Les premières conclusions de l’enquête du ministère de la Santé pourront être publiées ce mercredi ou jeudi.

Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA : le dépistage, un véritable geste barrière contre cette pandémie

La Direction de la communication de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétrolier (SGEPP) a mentionné dans les dépliants distribués aux participants de faire le dépistage qui constitue un véritable geste barrière contre le VIH/SIDA, dont la séroprévalence est de 4,1% au Gabon.

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, célébrée ce 1er décembre, la SGEPP a tenu à sensibiliser ses employés.  Une équipe de la Direction générale de la prévention du sida (DGPS) a été mise à contribution pour informer les agents sur l’impérieuse nécessité de se faire dépister et d’adopter des comportements responsables partagés dans le couple pour une vie seine.    

« Les dangers liés à cette pandémie sont énormes, au-delà de l’utilisation du préservatif, nous conseillons l’abstinence et la fidélité », a indiqué au terme de sa conférence, Emmanuel Allogo, administrateur de santé de la DGPS.

La campagne de sensibilisation s’est organisée sous forme de conférence débat dans les locaux de la SGEPP. Chaque agent posait des questions selon ses préoccupations. Il ressort de ces échanges que la discrimination des Personnes vivant avec les VIH/SIDA (PVVIH) est toxique à leur santé.

 

 

Le sondage sur le VIH Gabon : 59% des élèves ignorent ce qu’est le VIH/Sida

Le Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (PNLIST) a restitué, le 27 novembre à Libreville, les résultats d’une enquête sur le VIH/Sida en milieu scolaire.

De ce sondage, qui vise à mettre en place un projet pilote de sensibilisation-dépistage contre cette pathologie, il ressort que 59% des élèves ignorent ce qu’est le VIH/Sida.

Les résultats d’un sondage sur le VIH/Sida en milieu scolaire, organisé par le Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (PNLIST), ont été restitués, le 27 novembre à Libreville. Réalisé sur un échantillon de 1150 élèves, le sondage vise à mettre en place des points de dépistage anonyme et volontaire du VIH/Sida en milieu scolaire.

«Le ministère de l’Éducation nationale a un premier problème au départ», a reconnu la coordonnatrice du Comité de lutte contre le sida du ministère de l’Éducation nationale (Colusimen). «Il y a un vide juridique parce que nous avons des textes qui ne permettent pas de dépister nos jeunes. Les choses sont en train de se formaliser et avec le PLIST, nous pensons que beaucoup de choses vont se faire», a espéré Marie Laure Eliwa, relayée par la télévision Gabon 1ère .

Le sondage a touché 11 établissements d’enseignement secondaire de Libreville, dont sept du secteur public, deux du secteur privé d’utilité publique et deux du secteur privé confessionnel. L’enquête a notamment démontré que 99,5% des élèves ont entendu parler du VIH/Sida, dont 18,11% ont pu définir le VIH, alors que 59% n’ont aucune connaissance sur le sujet.

«Nous nous sommes rendu compte que les adolescents étaient de plus en plus vulnérables aux infections sexuellement transmissibles en général, au VIH en particulier», a souligné la coordinatrice du projet de sensibilisation/dépistage du VIH/Sida en milieu scolaire. «On s’est alors demandé comment faire pour atteindre cette cible. Pour y arriver, il faut aller à l’endroit où elle est en permanence, si possible, aller au sein des établissements pour y prodiguer des conseils, sensibiliser et dépister si nécessaire», a indiqué Diop Barry.

Ce projet pilote, qui permettra aux jeunes et adolescents d’accéder aux conseils, dépistages et soins liés au VIH/Sida, mérite d’être étendu à l’intérieur du pays pour de meilleurs résultats.

Source: Gabonreview