Marie-Rose Guiraud sera inhumée le 28 août prochain à Abidjan

Initialement prévue fin juillet prochain, l’inhumation de la célèbre danseuse et chorégraphe ivoirienne Marie-Rose Guiraud est prévue le 28 août prochain au cimetière de Williamsville au Centre d’Abidjan, a appris APA vendredi auprès du Comité d’organisation de ses obsèques.Selon cette même source, le gouvernement ivoirien a décidé de prendre en charge les obsèques de l’illustre disparue. Des hommages des acteurs du milieu artistique ivoirien sont également prévus pour honorer la mémoire de la fondatrice de l’Ecole de danse et d’échanges culturels ( EDEC). 

Marie-Rose Guiraud est décédée en avril dernier à Abidjan à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie. Née en 1944 à Kouibly dans l’extrême ouest ivoirien, Marie-Rose Guiraud a débuté sa carrière artistique de danseuse traditionnelle africaine depuis son enfance.

Soudan : découverte d’une « fosse commune des putschistes de 1990 »

Une fosse commune contenant les restes de 28 officiers de l’armée accusés d’avoir exécuté un coup d’Etat avorté contre l’ancien président Omar el-Béchir il y a trente ans a été découvert, ont indiqué les autorités soudanaises.Selon un communiqué du procureur général, le site a été sécurisé par les forces de l’ordre alors qu’une enquête est en cours pour découvrir les circonstances exactes qui ont mené à cette découverte macabre.

 L’ancien président Omar el-Béchir avait écrasé une révolte militaire qui s’était transformée en coup d’État avorté en 1990, et certains de ses architectes auraient été tués après avoir été arrêtés.

 Il était au pouvoir depuis un an après avoir réussi son propre coup d’État en 1989.

Agé de 76 ans, il a continué à diriger le Soudan jusqu’à ce que des officiers militaires le chasse à son tour l’année dernière. Il est accusé de trahison pour son coup d’État de 1989 et risque la peine de mort s’il est reconnu coupable.

 La Cour pénale internationale a inculpé M. el-Béchir en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la région du Darfour, au Soudan.

 Les nouvelles autorités soudanaises affirment qu’il est peu probable qu’il soit remis à la CPI étant donné la compétence de leurs tribunaux pour juger l’ancien chef militaire.

Maroc : Pas de prière de l’Aid Al Adha dans les mosquées et les moussalas

La prière de l’Aid Al Adha n’aura pas lieu dans les mosquées et les moussalas et ce pour limiter la propagation de la Covid-19, a annoncé vendredi le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère rappelle aux citoyens que la prévention contre le nouveau coronavirus ne permet pas l’accomplissement de la prière de l’Aid Al Adha dans les moussalas et les mosquées, que cette prière peut être accomplie à domicile et que le prêche n’est pas une condition.

Le temps de la prière commence une demi-heure après le lever du soleil jusqu’à midi, a ajouté la même source.

A ce jour, le Maroc enregistre 18.834 cas confirmés au Covid-19, dont 299 décès et 16.100 patients guéris de la maladie.

Maroc : Explosion des cas de coronavirus avec un total record de 570 nouvelles contaminations

Le Maroc a enregistré, ce vendredi, un nombre record de nouvelles contaminations avec 570 cas en 24 heures, portant ainsi le bilan à 18.834 cas confirmés au coronavirus, selon le ministère de la Santé.La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima arrive en tête en terme du nombre des cas enregistré aujourd’hui avec 207 cas, suivie de Casablanca-Settat (206), Fès-Meknès (80), Rabat-Salé-Kénitra (24 cas), Marrakech-Safi (21 cas), l’Oriental (23), Dakhla-Oued Eddahab (5 cas), Drâa-Tafilalet (2 cas), Souss-Massa (1 cas) et Laâyoune-Sakia El Hamra (1 cas).

Selon le ministère, 484 nouveaux cas sur les 570 (85%) ont été détectés à travers le suivi des cas contacts et des clusters, ajoutant que 13.215 cas contacts sont toujours sous surveillance médicale.

Sept nouveaux décès ont été enregistrés, portant le cumul à 299 décès et le taux de létalité à 1,6%. Pour ce qui est des patients rétablis, ils sont au nombre de 228 nouvelles guérisons ont été annoncées, soit un total de 16.100 guérisons et un taux de rémission de 85,5%.

Le nombre de cas actifs grimpe à 2.435 cas, dont 46 cas actifs sont dans un état grave ou critique.

Covid-19: l’Af’Sud va enquêter sur des détournements de fonds (Ramaphosa)

Les Sud-Africains, notamment les employés du gouvernement, qui auraient détourné des fonds destinés à faciliter le travail d’endiguement de la pandémie de coronavirus feront l’objet d’une enquête et seront poursuivis, a ordonné le président Cyril Ramaphosa.Lors d’une allocution télévisée jeudi soir sur les stratégies du gouvernement pour gérer la pandémie de Covid-19, le président Ramaphosa a déclaré qu’une unité d’enquête a été mise en place pour enquêter sur toutes les allégations de corruption liées aux fonds Covid-19 que le gouvernement a alloués à diverses organisations.

 « Afin d’accélérer et de renforcer le processus de lutte contre la corruption, j’ai signé une proclamation autorisant l’Unité spéciale d’enquête (SIU) à enquêter sur toute pratique illégale ou inappropriée dans l’acquisition de biens, de travaux et de services pendant ou en rapport avec l’état de catastrophe nationale dans toute institution publique », a déclaré M. Ramaphosa.

 A cet égard, la SIU et d’autres organes de l’Etat tels que le Centre de renseignement financier, l’unité de police spécialisée, les Hawks, et l’Autorité nationale de poursuite travailleront ensemble sur cette affaire », a-t-il ajouté.

 Le président a déclaré que les enquêtes sur la distribution de fournitures alimentaires, les subventions d’aide sociale, l’achat d’équipements de protection personnelle et d’autres fournitures médicales, et les fonds utilisés dans le cadre du programme spécial Covid-19 ont déjà commencé.

 « Nous sommes déterminés à ce que chaque cas de corruption présumée fasse l’objet d’une enquête minutieuse, à ce que les responsables d’actes répréhensibles soient poursuivis et à ce que tous les fonds publics volés ou surévalués soient récupérés », a déclaré M. Ramaphosa. 

 Bien qu’aucun chiffre précis n’ait été dévoilé par le président, on estime que des millions de dollars ont été dépensés pour lutter contre la Covid-19 depuis le début de la pandémie dans le pays en mars 2020.

Sénégal: pour un appui financier au centre des opérations d’urgence sanitaire

Le Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (COUS) doit être doté de ressources financières conséquentes lui permettant de mieux organiser la riposte contre les épidémies, plaide son Directeur, Dr Abdoulaye Bousso.« Si on n’avait pas l’appui des partenaires, on allait fermer le COUS. Les 50 millions f cfa qui lui sont alloués, c’est pour le fonctionnement. On ne peut absolument rien faire sans des ressources. Il y a vraiment urgence à pouvoir disposer de fonds nécessaires. Aujourd’hui nous sommes capables de nous déployer un peu partout dans le pays parce qu’il y a des partenaires », a dit Dr Bousso.

Il prenait part à un webinaire organisé par l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV), en partenariat avec Enda Santé et « Open Society Initiative for West Africa » (OSIWA) sur le thème : « Financement pérenne de la santé face à une crise sanitaire ».

Poursuivant, le Directeur du COUS a estimé qu’il est important de disposer de ressources financières capables de riposter contre toutes les épidémies. Car, a-t-il dit, « nous devons être en mesure d’avoir ces fonds. Donc, j’insiste sur le financement de la prévention. Parce que cela nous permet d’être plus efficace et plus performant au moment de la riposte ».

Il a rappelé que les ressources du COUS sont passées de 75 millions à 51 millions entre 2017 et 2020.

Pour le Dr Youssoupha Ndiaye, Directeur de la Planification de la recherche et des statistiques (DPRS) du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), il y aura toujours des urgences sanitaires, d’où la nécessité, à son avis, « d’avoir une planification et des ressources financières », de « prioriser les ressources de l’État » et de mettre en place « une ligne budgétaire » permettant de mener des « ripostes rapides contre les épidémies ».

Suffisant pour qu’il plaide pour « un fonds d’urgence dans la Loi de finances initiale (LFI) ».

Ultime hommage de la Nation ivoirienne à l’ex-PM Seydou Diarra avant son inhumation

La Nation ivoirienne a rendu vendredi un ultime hommage à feu Seydou Elimane Diarra, l’ancien premier ministre avant son inhumation au cours d’une cérémonie sobre à la Primature à Abidjan en présence du chef de l’État Alassane Ouattara, des présidents d’institutions, des parents et amis de l’illustre disparu. Dans une oraison funèbre, le ministre ivoirien des Affaires Étrangères Ally Coulibaly, a relevé les qualités humaines et intellectuelles de l’ancien premier ministre. « Il a répondu à tous les appels de la Nation et du destin. Premier ministre, Seydou Diarra était un homme de consensus. C’était un homme sans attache politique. Il ne représentait personne, mais connaissait tout le monde », a dit M. Coulibaly. 

Selon lui, l’ex-premier ministre était un « homme de devoir  qui a contribué à humaniser la scène politique » en Côte d’Ivoire. Avant lui, Maître Adama Camara, un ancien collaborateur de l’illustre disparu, a dit dans un témoignage qu’il était un « trait-d’union» entre les différentes chapelles politiques en Côte d’Ivoire. 

« Celui qui nous quitte, était un homme généreux. Il avait à coeur le désir de réconcilier les ivoiriens. Celui que nous pleurons aujourd’hui était un humaniste accompli, réservé et discret qui parlait peu», a fait savoir M. Camara. 

Après ces témoignages et des honneurs militaires, le président Alassane Ouattara a remis le drapeau national à Josiane Diarra, l’épouse de l’ex-premier ministre, pour lui témoigner la reconnaissance de la Nation pour les services rendus par son époux. La remise de la dépouille de l’illustre disparu à sa famille a clôturé cette cérémonie qui est le dernier hommage de la Côte d’Ivoire à feu Seydou Diarra dont l’inhumation est prévue ce vendredi après-midi à Abidjan  dans la « stricte intimité familiale ». 

L’ancien Premier ministre ivoirien Seydou Elimane Diarra est décédé le 19 juillet dernier dans une clinique d’Abidjan Cocody à l’âge de 86 ans. Ingénieur agronome de formation et diplomate, feu Seydou Diarra a été pour la première fois premier ministre en 2000 sous la transition militaire du général Robert Guéi et pour la deuxième fois en 2003 après les accords politiques de Linas Marcoussis jusqu’en 2005 où il a quitté la primature. 

Dans sa longue et riche carrière, feu Seydou Elimane  Diarra a  reçu plusieurs distinctions en Côte d’Ivoire dont celle de Grand-croix de l’ordre national de la République de Côte d’Ivoire, l’ordre le plus élevé du pays.

Décès de l’ancien président tanzanien, Benjamin Nkapa

La Tanzanie est en deuil après la décès, hier jeudi, de l’ancien président Benjamin Nkapa à l’âge de 81 ans, a appris APA vendredi.Nkapa, qui a dirigé la Tanzanie pendant dix ans après les premières élections multipartites du pays en 1995, est décédé dans un hôpital de Dar es-Salaam. Sa mort survient huit mois après la publication de son autobiographie « My Life, My Purpose ». 

Nkapa fut à l’origine de réformes qui ont finalement amené son pays au libéralisme économique après des décennies de politiques socialistes remontant à l’époque du leader de l’indépendance, Julius Nyerere. 

Troisième président de la Tanzanie de 1995 à 2005, il a succédé à Ali Hassan Mwinyi qui a poursuivi les doctrines du socialisme économique de Nyerere. 

Cet ancien diplomate a reçu les éloges de la Banque mondiale pour l’efficacité du régime de recouvrement des impôts de son gouvernement et pour les mesures d’austérité qui ont incité les bailleurs de fonds à annuler une grande partie de la dette extérieure du pays. 

Cependant, son gouvernement a été vivement critiqué pour son approche autoritaire, surtout après la mort par balles de manifestants sur l’île de Pemba en 2001. Il a admis dans son autobiographie que cet incident pourrait être la seule tache de son mandat présidentiel. 

Des accusations de corruption et de népotisme ont pesé sur sa vie de retraité en relation avec une mine de charbon dans les hautes terres du sud de la Tanzanie dont il se serait « indûment approprié », lui et son ministre des Finances de l’époque, Daniel Yona, sans les procédures adéquates.

Covid-19: le port du masque désormais obligatoire en Gambie

Les autorités en Gambie ont rendu le port du masque obligatoire en public à partir de ce vendredi 24 juillet, alors que le pays connaît une recrudescence des cas de coronavirus.Les cas de coronavirus en Gambie ont grimpé pour atteindre 146 infections depuis que le premier porteur du virus a été signalé en mars dernier. Depuis, le pays compte 5 morts et 57 guérisons.

Le gouvernement, qui a instauré l’état d’urgence plus de trois fois au cours des trois derniers mois, a déclaré que le port du masque est désormais obligatoire pour se protéger et protéger les autres membres du public d’une éventuelle contamination. Les autorités sanitaires ont averti qu’une amende de 500 dalasis sera appliquée aux contrevenants de cette mesure.

Outre les masques chirurgicaux importés, des masques de fabrication artisanale en tissu sont déjà en vente pour 50 dalasis par des particuliers qui profitent de la situation pour faire des affaires.

Au cours des premiers jours qui ont suivi l’annonce du premier cas de Covid-19 en Gambie, il y a eu une ruée folle vers les masques faciaux, mais cet enthousiasme s’est vite dissipé car les cas de coronavirus étaient restés peu nombreux.

Quatre mois plus tard, le taux de contamination du virus s’est accéléré, les travailleurs de la santé et les journalistes étant pris dans les dernières vagues d’infectios, d’où la demande des autorités sanitaires de porter des masques.

Alors que la croisade du gouvernement contre le taux d’infection locale s’intensifie, un avion-cargo Antonov est arrivé avec 10 ambulances bien équipées qui seront utilisées pour les soins intensifs (ICU) et le travail médical vital sur les patients atteints de Covid-19.

Par ailleurs, la Turquie a envoyé un petit avion-ambulance pour évacuer un de ses citoyens gravement malade de la Covid-19.

La passation de charges entre Julien Nkogue Bekale et Rose Christiane Ossouka Raponda

Julien Nkogue Bekale a passé le témoin à Rose Christiane Ossouka Raponda, le 22 juillet à Libreville, nommé au poste de Premier ministre le 16 juillet.

A cette occasion, l’ancien locataire du l’immeuble du 2 décembre a dressé un bilan non exhaustif de l’action du gouvernement au cours des derniers mois.

Contexte oblige, Julien Nkogue Bekale s’est avant tout félicité des résultats obtenus dans le domaine de la santé, durant la crise du Covid-19«Nous avons obtenu une baisse tendancielle de la courbe évolutive de la pandémie du Coronavirus. Il reste à consolider les acquis actuels et éviter une deuxième vague de la pandémie, en particulier à l’intérieur du pays», a-t-il affirmé.

Dans le domaine de l’eau, l’ancien chef du gouvernement s’est réjoui que le projet intégré d’assainissement et d’adduction d’eau potable de Libreville (PIAEPAL) ait été lancé pour «réduire le stress hydrique auquel est confrontée notre capitale» ; tandis que dans le secteur de l’Education nationale et l’Enseignement supérieur, le Programme d’Investissement du secteur éducation (PISE) est en cours d’exécution et le projet de réhabilitation des universités gabonaises ont pris son envol.

Julien Nkogue Bekale a également évoqué des avancées sur le plan des réformes structurelles, avec le recensement des agents de l’Etat qui est en voie d’achèvement.

Au rang de ses glorieuses réalisations, le Premier ministre sortant a mentionné l’adoption d’un nouveau Code pénal, progressiste, «qui protège les droits des minorités et renforce l’encrage de notre pays dans la communauté des nations qui défendent les valeurs universelles». Un bilan tronqué qui, naturellement, ne fait état d’aucun échec.

En tout cas, Julien Nkogue Bekale a souhaité bon vent à son successeur madame Rose Christiane Ossouka Raponda.