Le gouvernement entend multiplier les centres d’accueils pour les victimes de violence

La première ministre Rose Christiane Raponda, dans un entretien au quotidien l’Union publié ce lundi 28 novembre, a annoncé la construction des centres d’accueil  dans les provinces du Gabon.

 

Lutter contre les violences faites aux femmes est un grand engagement pour le gouvernement qui a décidé de mettre à la disposition des victimes de violence des centres d’accueils dans toutes les provinces.

Dans le journal l’Union, Rose Raponda Ossouka a informé que : « «Le programme Gabon Égalité s’étend à toutes les provinces. À cet effet, le gouvernement y a déjà planifié la création de centres d’accueil similaires à celui de Libreville. Car, vous convenez bien que les personnes victimes de violences résident aussi bien à Libreville que dans d’autres localités du pays», a confié à nos confrères la Première ministre indiquant qu’il s’agit,  d’une volonté manifestée par le chef de l’État qui, a-t-elle rappelé, «a toujours veillé à ce que toutes les provinces du Gabon reçoivent la même attention et le même traitement». Il sera donc question pour le gouvernement, comme l’a souligné la première ministre d’évaluer l’impact des projets pilotes, et, le cas échéant, faire les ajustements ou les corrections nécessaires avant de passer à l’échelle nationale.

Rappelons que la semaine dernière, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a inauguré le premier centre d’accueils pour les personnes victimes de violence à Azeng Ayong dans le 6ème arrondissement à Libreville.

Le Gabon invité au sommet de l’union africaine au Niger

La première ministre a reçu mercredi 26 octobre 2022, une invitation du ministre du commerce du Niger Alkache Alhada pour le sommet de l’Union africaine (UA) qui aura lieu à Niamey au Niger le mois de novembre prochain.

 

C’est au cours d’une audience que  le ministre nigérien du commerce Alkache Alhada a bien voulu transmettre son invitation à la première ministre Rose Christianne Raponda. Le sommet qui sera organisé du 20 au 25 novembre 2022 au Niger dans la ville de Niamey sera centré sur  l’industrialisation et la diversification économique. Comme l’a souligné le ministre nigerien du commerce à la sortie de son audience : « Je suis porteur d’un message de la part du président Mohamed Bazoum auprès de son frère Ali Bongo Ondimba, président de la République du Gabon afin de le convier au prochain sommet de l’UA qui se tient à Niamey le 25 novembre prochain. Un sommet relatif à l’industrialisation de l’Afrique », a déclaré Alkache Alhada.

En effet, cette rencontre intervient alors que le ministre du commerce du Niger est au Gabon où il assiste à la 11ème réunion de des ministres du Commerce des pays membres de la Zone du libre-échange continentale africaine (Zlecaf). la premiere ministre a indiqué à travers son compte Facebook que: « Le Gabon est convaincu que le développement économique de l’Afrique passe par davantage de diversification sectorielle, plus de création de valeur ajoutée sur le continent et par l’augmentation du commerce intra-africain« .

Les ministres du commerce sont réunis pour conclure les protocoles relatifs à la phase II de la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale. Rappelons que le ministre du commerce Gabonais Yves Fernand Manfoumbi, a été élu président de la Zlecaf pour un mandat d’un an en juillet dernier.

Le Japon en mission d’investissement au Gabon dès ce mois d’octobre

L’annonce de la visite a été faite le 26 septembre, au cours d’une rencontre entre le directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’investissement (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, et Shuji Nogushi, ambassadeur du Japon au Gabon.

 

Après avoir concentré plusieurs investissements dans le pays, à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), dans des secteurs tels que la santé, l’éducation, la pêche… Le Gabon entend  renforcer divers autres secteurs, notamment sur l’économie.

Au cours de la rencontre tenue,  entre Ghislain Moandza Mboma  et Shuji Nogushi, il était question de discuter sur les différentes articulations de la visite qui,  aura lieu ce mois d’octobre 2022. Les deux parties souhaitent que cette rencontre,  soit bénéfique entre leur deux pays. En effet, intervient au moment où le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, séjourne à Tokyo au Japon pour les obsèques de l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abe.

Elle a d’ailleurs appelé au renforcement de la présence japonaise au Gabon à travers des investissements dans des secteurs clés comme les TIC, la santé, l’environnement, les énergies renouvelables, les infrastructures ou encore l’agriculture.

Coopération Gabon-Inde : vers un partenariat Gagnant-Gagnant

Depuis son arrivée au Gabon lundi 30 mai 2022, le vice-président indien a été reçu en audience par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et s’est entretenu avec le premier ministre,   en vue de renforcer les relations bilatérales qui existent  entre les deux Etats.

 

 

C’est dans le cadre d’une visite de prospection économique de la Confédération de l’industrie de l’Inde qu’effectue depuis lundi 30 mai 2022 la délégation indienne dirigée du vice-premier ministre indien Venkaiah Naidu au Gabon, qu’un entretien tête à tête avec le chef de l’Etat a été fait.

Au cours de leur entretien, le vice-président indien a exprimé la volonté des autorités de son pays de  développer davantage les partenariats entre les deux pays. L’exploration  des pistes de coopération notamment dans les secteurs de la Formation,  de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Santé, de l’Industrie  pharmaceutique, des Mines, de l’Energie solaire, des Nouvelles Technologies,  des Transports et de l’Agro-alimentaire ont également été à l’ordre du jour.

Depuis leur arrivée au Gabon, les deux pays sont passés à la signature des accords portant sur l’établissement d’une Commission  Mixte,  l’exemption des Visas pour les détenteurs de passeports  diplomatiques et de service. Et des  mémorandums d’Ententes  pour la  formation des diplomates gabonais. Il a également signé deux mémorandums avec le premier ministre Rose Christiane Raponda, il s’agit entre autre de la mise en place d’une grande commission mixte entre nos deux gouvernements et le second sur la formation des personnels des Affaires étrangères

Rappelons que , cette visite constitue une véritable opportunité pour l’économie gabonaise. Des hommes d’affaires indiens ont également pris part a un forum économique organisé au Gabon en compagnie des hommes d’affaires gabonais.

UA : Le Premier Ministre Rose Ossouka a fait le point de sa mission en Ethiopie à au chef de l’Etat Ali Bongo

Le chef du gouvernement madame Rose Christiane Ossouka Raponda,  a fait le point de sa  mission à la  35ème session de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine  qui a eu lieu à Addis Abeba en Éthiopie au Président Ali Bongo Ondimba qui lui a accordé ce lundi  07 février une audience au Palais Rénovation de Libreville.

 

 

« Le Chef du gouvernement a présenté au Chef de l’État, la situation des principaux dossiers nationaux en cours, avant de lui faire un point de sa mission à Addis-Abeba », a indiqué la communication présidentielle.

Rose Christiane Ossouka Raponda a représenté Ali Bongo à  la 35e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine  qui s’est déroulée au 05 au 06 février 2022 à  Addis Abeba, la capitale éthiopienne.

 

Gabon : « Parenco va produire 15 000 tonnes de gaz butane par an à partir de début 2023 » ( Adrien Broche)

Adrien Broche Directeur général de Perenco,  a dit au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, qu’il investira plus de 260 milliards de FCFA en 2022 afin d’augmenter sa production pétrolière et développer l’activité gazière au Gabon.

 

 

« Nous avons lancé les commandes des équipements pour construire une usine de gaz butane à Batanga qui va permettre de produire 15 000 tonnes de gaz butane par an à partir de début 2023 », a indiqué Adrien Broche, au sortir d’une audience avec le chef du gouvernement madame Rose Christiane Ossouka Raponda.

Le patron de Perenco  Adrien Broche, compte également utiliser cette enveloppe pour le développement et la modernisation du terminal pétrolier de Cap Lopez, racheté à Total Energies pour un montant compris entre 290 et 350 millions de dollars.

D’après le DG de Perenco, les investissements prévus dans ce terminal en 2022 ont pour but de « moderniser ce terminal et mutualiser l’activité de stockage et d’export du brut au Gabon »

Pour rappel, les activités de production de Perenco au Gabon ont commencé en 1992 avec l’acquisition de champs matures au large de Port-Gentil avec 8 000 barils de pétrole produits quotidiennement. 26 ans plus tard, la production moyenne annuelle atteint 90 000 boepd et 50 millions de pieds cubes de gaz naturel en 2017. Cette croissance a été soutenue par le développement continu de champs matures, une stratégie d’acquisition équilibrée et plusieurs succès d’exploration.

 

 

 

Libreville : Rose-Christiane Ossouka Raponda a accordé une audience à Ndemézo’o Obiang

A quelques jours  de l’ouverture de la 1e session ordinaire du Conseil économique social et environnemental (CESE), René Ndémezo’o Obiang a été reçu par le premier Madame Rose-Christiane Ossouka Raponda.

 

 

 

«Nous voulons faire de l’année 2022, une année pleine d’initiatives, pleine de constructions, de réalisations au bénéfice de notre pays», a déclaré René Ndemézo’o Obiang.

René Ndemézo’o Obiang a en sa qualité de président du Conseil économique social et environnemental (CESE), a été reçu en audience par le Premier ministre Rose-Christiane Ossouka Raponda. «L’ordre du jour de cette session qui va débuter dans quelques semaines, a été passé en revue avec Mme le Premier ministre chef du gouvernement», a-t-il dit à l’issue de cette rencontre avec le chef du gouvernement.

Assurant que Rose Christiane Ossouka Raponda lui a donné des instructions relatives au déroulé de la session attendue, il a laissé entendre que la situation du pays a également été l’objet de leurs échanges. «Mme le Premier ministre m’a indiqué toutes les dispositions qu’elle est en train de prendre au niveau du gouvernement pour faire en sorte que notre pays sur les hautes instructions du chef de l’Etat aille toujours de l’avant», a-t-il fait savoir.

Pour rappel, l’année dernière, le CESE s’est particulièrement intéressé à la question du conflit homme-faune. Les membres de l’institution avaient d’ailleurs organisé une tournée provinciale. Après avoir sillonné durant deux mois les régions impactées par ce conflit, ils avaient proposé des pistes de solution consignées dans un rapport que René Ndemézo’o Obiang avait remis au premier ministre  Rose Christiane Ossouka Raponda.

Les grèves dans les l’administration publique, Raponda appelée à prendre ses responsabilités

Victor Missanda, président de l’Union démocratique et républicaine (UDERE), a attiré l’attention Chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda sur la nécessité d’apaiser le climat social explosif  dans le pays, caractérisé par des grèves tous azimuts dans plusieurs secteurs de l’administration publique.

 

« UDERE invite  le chef du gouvernement à se saisir de l’ensemble des dossiers concernant singulièrement les grèves dans les secteurs de l’Éducation, des régies financières, de la magistrature et des Eaux et Forêts à l’effet d’y trouver des solutions idoines, acceptables et durables», a déclaré M. Missanda président de l’UDERE dans un point de presse à Libreville.

Pour Victor Missanda, le manque de dialogue social, entre gouvernants et partenaires sociaux, pourtant prôné par le Chef de l’Etat, Ali Bongo, engendrent  la radicalisation  des mouvements de grève, préjudiciables pour l’économie et le vivre-ensemble.

Coopération : Victoire Tomegah cheffe du gouvernement togolais en visite au Gabon

La Première ministre du Togo, Victoire Tomegah Dogbé a effectué mercredi une visite de travail et d’amitié au Gabon où elle a eu une longue séance de travail avec son homologue gabonaise, Rose Christiane Ossouka Raponda.

 

« Avec la délégation togolaise, nous avons examiné les opportunités pouvant contribuer au renforcement et à la diversification de la coopération entre nos deux nations. Tout ceci en droite ligne avec la vision et le volontarisme de Leurs Excellences, Messieurs les Présidents Ali Bongo Ondimba et Faure Essozimna Gnassingbé », a dit Mme Ossouka Raponda cheffe du gouvernement gabonais.

Le Gabon et le Togo entretiennent d’excellentes relations de coopération bilatérale. Faure Essozimna Gnassingbé est le chef d’Etat qui a effectué le plus grand nombre de visites au Gabon ces deux dernières années.

Libreville : un mouvement d’humeur des stagiaires de la 29 ème promotion de l’EPCA annoncé ce 3 septembre au Ministère de la fonction publique

Plus de 500 stagiaires de la 29ème promotion de l’École de préparation aux carrières administratives (EPCA), agacés par l’énorme retard (3 ans) accusé par la Direction générale de la fonction publique (DGFP) pour acter leur recrutement à la fonction publique.

 

Malgré les instructions fermes du Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, sur le recrutement de 600 stagiaires de la 29ème promotion, ces derniers, pourraient lancer un mouvement d’humeur ce 3 septembre au Ministère de la fonction publique pour se faire entendre.

Il sied de noter que, ces stagiaires dénoncent qu’Il y aurait des magouilles et les inégalités dans le traitement du dossier d’intégration de la 29ème promotion de l’EPCA. Le recrutement de cette cuvée, fait partie des recommandations du Forum de la Fonction publique. Neuf mois après, aucun d’entre eux n’aurait été recruté.

« Au mois de juin dernier, le DGFP nous disait qu’à partir du 25 juillet une 1ère vague serait sous bon de caisse mais toujours rien », a déploré un stagiaire de la 29ème promotion de l’EPCA, visiblement remonté.

Ces anciens étudiants d’EPCA accusent le Directeur général de la fonction publique de faire dans la rétention des fiches bleues, document essentiel consacré au recrutement d’un futur fonctionnaire.

Les Ministères sectoriels appelés à accueillir lesdits stagiaires, ne sont pas encore en possession de ces fiches bleues, au grand désarroi de ces derniers.

 

Gabon : l’honorable Séraphin Akure Davin annonce sa candidature à la présidentielle de 2023

Le député national de Lambaréné, Séraphin Akure Davin a dit mardi 03 août  lors d’une conférence de presse qu’il est l’un des possibles candidats à l’élection présidentielle de 2023.

 

« Je suis gabonais, je suis éligible puisque je remplie toutes les conditions d’éligibilité à la présidence de la République donc à titre personnel je peux être candidat », a répondu le député à une question d’un confrère journaliste.

Le Dr Séraphin Akure Davin médecin spécialité en  chirurgie a tout de suite nuancé sa réponse : « J’appartiens à un parti qui a des statuts, qui a des lois et règlements, qui a codifié la participation à l’élection présidentielle ».

Et d’ajoute : « J’appartiens aussi à une famille politique, celle de l’opposition… donc je pense que le moment venu nous regarderons qui est la personne la mieux placée pour défendre l’opposition. Qu’elle est la personne qui a le plus de chance de gagner l’élection présidentielle ».

Rappelons tout de même que la cote de popularité de cet ancien maire de Lambaréné est montée d’un cran dans l’opinion au Gabon lorsqu’il y a un an il a lancé une diatribe devenue célèbre contre l’actuel Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. Venue présenter son programme de politique générale devant les députés et sénateurs réunis en congrès.

 

 

Primature : Christine Mba reçu par la cheffe du gouvernement Rose Christiane Raponda

Le nouveau maire de Libreville, Christine Mba a, une semaine après sa prise de fonction,  réservé sa première visite officielle au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

« Echange très chaleureux ce jeudi à la Primature avec le nouveau maire de #Libreville, Mme Marie Christine Mba Ndutume. Je l’ai félicitée pour son élection, lui ai témoigné mon entier soutien et lui ai dispensé quelques conseils tirés de mon expérience à ce poste de 2014 à 2019 », a tweeté le Premier mistre cheffe du gouvernement gabonais.

S’agissant de l’élection de Mme Mba Ndutume épouse Mihindou à la direction de la mairie de Libreville, plusieurs analystes ont soupçonné la formation politique d’Ali bongo, d’avoir favorisé cette dame inexpérimentée pour préparer le retour d’Ossouka Raponda à la mairie de Libreville dans la perspective de son limogeage « envisagé » de la primature.

Bien que contrôlé par les élus PDG, le conseil municipal de Libreville connait un grand tourment d’instabilité.

En une année,  seulement Mme Marie Christine Mba Ndutume est le 3ème maire de Libreville après la destitution de Léandre Nzue et la démission en cascade  d’Eugène Mba dans un intervalle de 6 mois seulement.

Gabon-crise politique : Rose Christiane Ossouka Raponda a échangé avec les acteurs politiques du pays

Le chef du gouvernement  Rose Christiane Ossouka Raponda a entamé mardi 01 juin dernier, une série des consultations des acteurs politiques de la Majorité comme ceux de l’opposition pour décrisper la crise politique au pays.

Les premiers acteurs politiques reçus par le premier ministre  sont notamment Guy Christian Mavioga, Maître Louis Gaston Mayila et Pierre Clavier Maganga Moussavou, respectivement Secrétaire général exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), membre de la majorité présidentielle, président de l’Union pour la nouvelle république (UPNR), ici de l’opposition et leader Parti Social-Démocrate (PSD) aussi de l’opposition.

D’après le premier ministre, « nous avons échangé sur de nombreux sujets relatifs au quotidien de nos compatriotes et sur la vitalité de la démocratie dans notre pays ».

I sied de noter que, la démarche du gouvernement vise à prendre en compte les avis de la classe politique sur certaines questions de gouvernance pour renforcer la cohésion sociale dans le pays.

 

 

 

Libreville-Fête du travail : le gouvernement prend acte des inquiétudes des travailleurs gabonais

Placé sous le thème « Le Dialogue social, levier indispensable pour la préservation de l’emploi et la relance de l’économie en période de Covid-19 », le Gabon a célébré le 1er mai, la 135e édition de la fête du travail.

Si seulement 8 personnes ont été décorées, l’occasion a été donnée aux partenaires sociaux de remettre au chef du gouvernement un manifeste contenant, entre autres, leurs revendications. Rose Christiane Ossouka Raponda cheffe du gouvernement  a dit en prendre acte.

 » Le Dialogue social, levier indispensable pour la préservation de l’emploi et la relance de l’économie en période de Covid-19« . C’est sous ce thème qu’a été célébrée le 1er mai au Gabon, la fête du travail.

Loin des festivités habituelles, Covid-19 oblige, aucune manifestation d’envergure ni décoration de masse n’a été organisée. Seuls 8 travailleurs ont été décorés par le chef du gouvernement, pour leur ancienneté au service de l’Etat et de leurs administrations respectives.

Au nombre des récipiendaires, trois médaillés de bronze, trois d’argent et deux d’or. S’ils se sont dits honorés, les partenaires sociaux ont pour leur part remis au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, un manifeste contenant, les inquiétudes des travailleurs en cette période de crise sanitaire.

Libreville : Rose Christiane Raponda a lancé les travaux d’accès à l’eau potable dans 40 quartiers de la ville et ses environs

La cheffe du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda, a lancé mercredi à l’échangeur du PK5 à Libreville les travaux de renouvellement et d’extension du réseau d’eau des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum qui profiteront à environ 300 000 personnes vivant dans 40 quartiers.

Au terme des travaux qui vont durer entre 20 et 32 mois selon les lots, les populations de la capitale gabonaise, verront leur accès à l’eau potable s’améliorer de manière significative.

« Prévus pour améliorer la desserte en eau de plus de 40 quartiers, ce sont environ 300.000 qui devraient bénéficier de cet important projet », a indiqué le ministre de l’Energie et de l’eau, Alain Claude Bilie By Nze.

.Il sied de préciser que, ces travaux sont financés grâce à un financement de la Banque africaine de développement (BAB), dont le représentant au Gabon, Robert Masumbuko était l’un des invités de marque à la cérémonie. La BAD a notamment accordé au Gabon un prêt de 77 milliards de FCFA, soit 118 millions d’euros pour le projet qui permettra de tirer 300 km de conduite d’eau potable.

Durant les travaux, quelques 2000 emplois seront créés. Le recours aux PME gabonaises est prioritaire.

Libreville qui concentre près de la moitié de la population gabonaise estimée à 1,8 million d’habitants connaît un important stress hydrique. Plusieurs populations de la capitale n’ont pas accès à l’eau potable.

 

Coopération : l’émissaire Sri Lankais chez Rose Christiane Ossouka Raponda

La cheffe du gouvernement gabonais madame Rose Christiane Ossouka Raponda, s’est entretenue mardi 9 février avec Veluppillai Kananathan, Haut-Commissaire du Sri Lanka à Nairobi et Envoyé Spécial du Président de la République du Sri Lanka pour l’Afrique.

Au cours de cette entrevue entre le Premier Ministre et son hôte, en présence du Ministre des Affaires Étrangères, les questions d’actualité internationale et régionale, et celles relatives au renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre les deux pays ont été évoquées.

Au terme de ces échanges, l’émissaire Sri Lankais en visite pour la première fois au Gabon, s’est réjoui de l’accueil qui lui a été réservé par le gouvernement gabonais  lors de son séjour au pays d’Ali Bongo Ondimba.

Il sied de noter que, le Premier Ministre et son Gouvernement travaillent à l’accélération de la diversification en vue de la relance de l’économie prônée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Rappelons tout de même que, le Sri Lanka est un État insulaire de 65 610 km2 du sous-continent indien, situé au sud-est de l’Inde, et peuplé d’environ vingt-deux millions de personnes.

 

Gabon-Révision de la constitution : les députés de l’opposition disent non

Les  députés de l’opposition gabonaise à l’Assemblée nationale ont observé ce mercredi 23 décembre, un mouvement d’humeur à l’entrée du siège de l’Assemblée nationale pour dire non à la modification de la constitution.

« Nous avons choisi de nous exprimer dans la rue pour faire entendre notre désapprobation au peuple gabonais », a expliqué Serge Maurice Mabiala, porte-parole des protestataires. « Nous disons non à la modification de la constitution. Nous n’accepterons pas cette énième modification », a-t-il indiqué.

Dans une brève déclaration, les députés qui se réclament être l’opposition parlementaire « s’étonne et regrette que ledit projet n’ait pas été soumis à l’approbation du peuple gabonais par la procédure référendaire ».Le référendum, argumentent-ils, donnerait « une incontestable assise démocratique ».

La bouderie de ces députés intervient la matinée même où le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda est arrivée dans les locaux de l’Assemblée nationale pour être auditionné par la commission des lois.

Le speaker de la chambre basse du parlement gabonais, Faustin Boukoubi est descendu de son bureau pour venir inviter ses collègues à entrer dans la concession pour des raisons de sécurité.

Dossier à suivre

Rose Christiane Raponda représente le président Ali Bongo à l’investiture du président Alpha Condé

La cheffe du gouvernement gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, a représenté le président Ali Bong à l’investiture du président Ivoirien Alassane Ouattara hier. Le premier ministre sera ce mardi à Conakry en Guinée.

Le premier ministre  représente ce mardi le président de la République , Ali Bongo Ondimba à l’investiture du président Alpha Condé réélu fin octobre dernier avec 59,49 % des suffrages universel, devant Cellou Dalein Diallo, crédité de 33,5 % des voix.

Rappelons tout de même que, lundi  14 décembre dernier, Mme Ossouka Raponda était à Abidjan où elle a assisté à une situation similaire avec la prestation de serment du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara. Le président ivoirien a été réélu avec 94,27 % des voix.

Budget 2021 : Transgabonaise, exonération, salaires : les élus nationaux veulent y voir clair

La chambre basse du parlement gabonais, a exprimé au premier ministre Rose Christiane Raponda, sa volonté de le voir lui présenter dans le détail le projet relatif à la construction de la nouvelle route économique baptisée «Transgabonaise» dont le lancement des travaux a eu lieu en septembre dernier.

Il sied de noter que la vision politique de madame Raponda, avait obtenu le vote de la majorité des députés au terme de son discours de politique générale en septembre dernier, Rose Christiane Ossouka Raponda n’en a visiblement pas encore fini avec les élus.

Il faut dire que si certains d’entre eux avaient déjà exprimé de forts doutes quant à la matérialisation de la promesse des autorités relative à la construction de la nouvelle route économique baptisée «Transgabonaise», le 25 novembre dernier, l’Assemblée nationale a exprimé le souhait que lui soit présenté dans le détail ce projet dont l’aboutissement est censé intervenir en 2023.

D’après la presse gabonaise, cette demande apparaît explicitement parmi les recommandations accolées au vote de la Loi des finances 2021 que les élus ont adoptée en des termes identiques à ceux du Conseil des ministres du 13 octobre 2020 (2681,5 milliards de FCFA).

Pour rappel, l’Assemblée nationale souhaite particulièrement être édifiés sur le budget global prévu pour la réalisation de ce projet, les mécanismes de financement, le chronogramme, l’avancée des travaux ayant été lancés le 25 octobre dernier par la Première ministre au PK50. Une première phase qui concerne 81 km de route allant du PK 24 au PK 105.

 

Secteur bois : Raponda satisfaite de la désignation de la ZERP de Nkok comme Zone franche mondiale de l’année

La cheffe du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda a dans un tweet manifesté sa joie découlant de la désignation de la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok comme la meilleure zone franche mondiale de l’année 2020 dans la catégorie produits bois.

« La ZES de Nkok désignée ‘’Global Free Zone of the year’’ dans la catégorie ‘’produits du bois’’ ! Consécration pour le Gabon due aux décisions prises par le Président Ali Bongo Ondimba pour faire de l’exploitation durable du bois et sa transformation sur place l’un des axes forts de notre économie », a tweeté la première ministre gabonaise Rose Christiane Ossouka Raponda.

Il sied de rappeler que, cette distinction de la ZERP de Nkok n’est pas la première du genre. En 2016, la ZERP de Nkok avait été élue par FDI Magazine « meilleure zone franche pour les PME d’Afrique subsaharienne 2016 ».

Il faut dire que le FDI Magazine est considéré comme la première publication mondiale en matière de classement des zones franches. Il identifie chaque année les meilleurs acteurs en se basant sur des critères tels que la haute performance en glissement annuel, les plans d’expansion, et la présence d’industries à forte croissance.

 

Covid-19 : sur la décision du président Ali Bongo, Ossouka Raponda va annoncer l’allègement des mesures barrières ce jeudi

La cheffe du gouvernement gabonais Rose Christiane Ossouka Raponda, annoncera ce 16 octobre 2020, l’allègement des mesures barrières contre la propagation de la  Covid-19 au Gabon.

Sur sa page facebook ce même jour, le chef de l’Etat Ali Bongo qui estime que le Gabon a gagné une bataille, a dit avoir décidé d’assouplir certaines des dispositions prises dans le cadre de l’état d’urgence car les Gabonais ont largement respecté les mesures et gestes barrières.

Rose Christiane Ossouka Raponda, annoncera l’allègement de nouvelles mesures imposées dans le cadre de la riposte contre le Covid-19 au Gabon. Si les spéculations sur les mesures allégées vont bon train, sans les citer, le président Ali Bongo a indiqué sur les réseaux sociaux qu’il a «décidé d’assouplir certaines des dispositions prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire».

Alors que pour une bonne partie de l’opinion l’annonce de cette deuxième phase d’allègement, qui s’impose dans un contexte de prorogation des mesures de riposte, a été motivée par la pression sociale et ceux que d’aucuns appellent «l’entêtement du clergé», le chef de l’Etat gabonais semble affirmer le contraire.

Le président de la République Ali Bongo estime que, le fait d’avoir pris très tôt les bonnes mesures pour freiner la circulation de la Covid-19 a permis de contenir la pandémie dans le pays

 

Franceville : « le chantier du marché moderne de Potos va reprendre » (Noureddin Bongo Valentin)

Abandonné depuis  le dernier passage de Brice Laccruche Alhianga il y a une année, le futur marché de Franceville a reçu la visite de Noureddin Bongo Valentin qui a promis la reprise imminente des travaux de ce chantier à l’abandon depuis plusieurs mois.

Lors du dernier passage, en août 2019, de Brice Laccruche Alhianga, alors directeur de cabinet du président de la République, les travaux du futur marché moderne étaient censés avoir été réalisés à 85%. La livraison du chantier avait donc été prévue avant la fin de cette année-là. Mais rien ne s’est pas passé comme espéré et le chantier avait été presque aussitôt stoppé.

En visite dans la province du Haut-Ogooué le week-end dernier, Noureddin Bongo Valentin s’est rendu vendredi 18 septembre sur le site où il a constaté l’abandon des travaux. Le Coordinateur général des Affaires présidentielles a toutefois annoncé que ceux-ci «reprendront très rapidement», sans en préciser la date.

Pour le fils et collaborateur du président Ali Bongo, ce marché, présenté comme le futur «centre névralgique de l’activité économique» de la province du Haut-Ogooué, fait désormais partie des outils de la relance économique, principal chantier du gouvernement conduit par Rose Christiane Ossouka Raponda. D’autant que le futur marché devrait permettre d’accueillir plus de commerçants et de créer quelques centaines d’emplois.

 

 

Gabon : «Notre mission est de relancer l’économie du pays » (Rose Christiane Ossouka Raponda )

Rose Christiane Ossouka Raponda est la première femme Première ministre Gabon. Nommée en juillet dernier, cette économiste de formation de 56 ans, qui avait été auparavant ministre du Budget et de la Défense, a présenté vendredi dernier son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. Elle a annoncé son intention de stimuler les partenariats public-privé pour relancer l’économie en cette période de Covid-19. Elle compte aussi améliorer le climat des affaires.

RFI : Quelle est la principale action qui caractérisera votre mandature ?

Rose Christiane Ossouka Raponda Notre mission est claire et a été définie par le chef de l’État, c’est celle de relancer l’économie et améliorer les conditions de vie des populations gabonaises. Nous allons nous atteler à remplir ces missions-là de manière progressive, tout en mettant le contrôle dans tout ce qui sera fait sur un chronogramme qui sera défini dans les prochains jours.

Avec un pétrole bas, la dette publique se creuse. Quelle est votre marge de manœuvre ?

Le taux d’endettement, vous vous dites qu’il est très élevé, mais l’endettement, il est fait justement pour donner une bouffée d’oxygène aux entreprises et créer des emplois. Et cet endettement a été justement regardé dans le cas d’une stratégie afin d’apurer la dette et nous allons voir au fur et à mesure comment la rendre un peu plus supportable pour notre économie.

Le Gabon ne parvient toujours pas à diversifier véritablement son économie, à sortir du tout pétrole ?

Ah, non. Je ne vous permets pas de le dire, Madame. Le Gabon  a commencé sa diversification de l’économie. Il y a des secteurs-clé quand même, des secteurs porteurs de croissance et de résilience économique tels que l’agriculture, la pêche, le numérique, la forêt.

Mais le secteur pétrolier représente encore environ un tiers du PIB…

Mais, c’est tout à fait normal. Une diversification se fait dans le temps. Aujourd’hui, le rôle pour nous, c’est de faire en sorte que les activités économiques reprennent et que les réalisations des projets qui ont déjà été entamés depuis plusieurs années donnent des résultats qui soient des résultats satisfaisants.

C’est la première fois qu’une femme est nommée au poste de Premier ministre au Gabon. Mais dans votre pays, il y a des femmes très influentes, des femmes comme Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente du Conseil constitutionnel, Sylvia Bongo Ondimba, la Première dame…

Oui. Mais vous savez qu’il ne faut pas voir cette nomination de femmes dans le prisme de la femme avec un grand F. Il s’agit de talents, de compétences. Il s’agit d’efficacité collective, comme nous dit le chef de l’État.

Vous les avez remerciées dans votre discours. Pourquoi ?

C’est très important parce que la Première dame du Gabon, madame Sylvia Bongo Ondimba, pose des actions en faveur justement de l’épanouissement de la condition féminine ; madame Mborantsuo, présidente du Conseil constitutionnel, a joué un rôle important lors de la phase transitoire et de la mise en place du multipartisme dans notre pays. Donc, ce sont des rôles très importants, elles le jouent en tant que compétentes en la matière et non en tant que femmes.

Cela fait bientôt deux ans que le président Ali Bongo a été victime d’un AVC. Et l’opposition continue de parler de vacance du pouvoir. Dans une tribune qu’il vient de publier, l’opposant Jean Gaspard Ntoutoume Ayi s’interroge : « Qui dirige le Gabon ? Qui nomme les ministres et les Premiers ministres ? ». Que lui répondez-vous ?

Le président Ali Bongo Odimba est le président du Gabon. Le président Ali Bongo Odimba dirige le Gabon. Le président Ali Bongo Odimba donne des instructions au gouvernement. Le chef d’État se porte bien.

Et que répondez-vous à ceux qui affirment que la Première dame a trop d’influence justement ?

La Première dame du Gabon est la Première dame du Gabon. Elle est aux côtés de son époux. Il joue son rôle de président de la République. Et le Première dame joue son rôle de Première dame.

En ce qui concerne la pandémie du Covid, le Gabon enregistre finalement peu de décès, 53 décès. Est-ce que le plus dur est passé ?

C’est le fruit justement de toutes les mesures qui ont été mises en place pour freiner la propagation de la Covid-19 qui font en sorte que nous avons un taux de létalité qui soit faible et que les guéris également sont très importants par rapport aux 8 500 qui ont été déclarés positifs.

Qu’est-ce qui justifie aujourd’hui encore le maintien du couvre-feu et les interdictions de manifester ?

Le couvre-feu doit permettre de limiter justement l’activité nocturne non essentielle et cela a donné les résultats que l’on connait aujourd’hui.

Les réunions de plus de dix personnes restent interdites. Les partis politiques ne se réunissent plus. Ce sont des libertés fondamentales ?

Il s’agit de santé. Il s’agit de la santé des hommes. Je crois que tous les pays du monde l’ont fait également à un moment donné et lorsqu’ils ont relâché, on voit des exemples qui se passent à travers le monde, la résurgence exponentielle des cas de Covid-19. Il faut que nous continuons, que nous continuons à être prudents et regarder cas par cas comment alléger certaines mesures pour que les activités normales reprennent.

« Mais où est passé l’argent promis ? Qu’est-ce qui a été fait pour améliorer les structures sanitaires au Gabon », s’interroge par exemple Marc Ona Essangui de Tournons la page, association de défense des droits humains, qui parle de « corona business ». Est-ce que c’est une réalité ?

Les comptes sont clairs. Donc, il n’est pas question d’affaires qui ont été réalisées sur le dos des prises en charge des personnes qui sont contaminées par le Covid-19. Des enquêtes parlementaires ont débuté déjà au mois de juin, juillet. Essayez d’interroger les députés qui sont dédiés à la tâche. Ils vont au fond des questions. Et tout est clair et transparent.

Source : rfi.fr

 

« N’en déplaise à Raponda…je vais affirmer avec force qu’il y a bel et bien des prisonniers politiques au Gabon » (L. Ndong)

L’activiste Laurence Ndong, a affirmé mardi soir dans un live diffusé sur les réseaux sociaux qu’il y a bel et bien des prisonniers politiques au Gabon contrairement à ce qu’a soutenu vendredi le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda lors de la présentation de son programme de politique générale devant les parlementaires.

« N’en déplaise à Madame Ossouka Raponda … je vais affirmer avec force et vigueur qu’il y a bel et bien des prisonniers politiques au Gabon », a enfoncé Laurence Ndong connue comme l’un des principaux attaquants du pour de Libreville.

L’activiste a dressé sa liste des détenus qu’elle considère comme des prisonniers politiques. Il s’agit de Bertrand Zibi Abeghe, Pascal Oyougou, Ballack Obame, Costy Mezui, Gerald Ayaya, Merlin Ella, Jean Bosco Boungoumou Boulanga, Anathole Nnang Mezui et Armel M. Mouendé.

« Ils sont détenus pour les opinions politiques. Nous exigeons leur libération sans conditions », a-t-elle  exigé.

Pour rappel, vendredi 4 septembre dernier, Mme Ossouka Raponda, répondant à un député qui lui demandait de libérer les prisonniers politiques pour un apaisement du climat politique dans le pays, elle avait affirmé qu’il n’y a pas de prisonniers politiques au Gabon.

 

Gabon : l’opposante Laurence Ndong va décrypter le programme de politique générale de Raponda ce mardi

Laurence Ndong, a annoncé sur son compte twitter qu’elle réagira ce mardi à 20 heures (au Gabon), sur la déclaration de politique générale présentée au Parlement par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

« Je vous invite à un rendez-vous citoyen ce mardi 08 Septembre 2020 à 20h00 au Gabon et 21h00 en France », a-t-elle écrit. « Il s’agira de réagir à la déclaration de politique générale présentée devant le Parlement par le régime au pouvoir au Gabon », a-t-elle précisé.

Sont les cris de ralliement de cette activiste installée en France et dont les interventions ont l’allure de réquisitoires contre le régime.

Pour rappel, le vendredi dernier Rose Christiane Ossouka Raponda a présenté son programme de politique générale devant les députés. Ce programme est axé sur l’amélioration des conditions de vie des gabonais. Sur 137 votants, 124 ont voté en sa faveur, 13 ont voté contre.

 

Rentrée scolaire 2020-2021 : le sénat préoccupé par la situation de l’enseignement au Gabon

À quelques mois de la prochaine rentrée de la rentrée scolaire 2020-2021, les sénateurs invitent le gouvernement et ses partenaires du secteur de l’éducation au Gabon, à se pencher sur la situation de l’enseignement qu’ils jugent «préoccupante», du primaire à l’université.

Si les sénateurs félicitent le gouvernement pour avoir organisé l’examen du baccalauréat cette année en dépit du contexte de crise sanitaire lié à la pandémie du Covid-19, les élus de la chambre haute du Parlement gabonais ne sont pas moins inquiets sur la question de l’enseignement dont ils jugent la situation «préoccupante».

Lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e session ordinaire de l’année 2020 à laquelle ont pris part la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et certains membres du gouvernement, Lucie Milebou Mboussou a affirmé que «trop de disparités persistent et accentuent les inégalités en matière de formation» dans le pays.

À trois mois de la prochaine rentrée des classes annoncée pour le 9 novembre, Lucie Milebou Mboussou estime que la situation de l’enseignement au Gabon «mérite une attention particulière et soutenue», de la part des autorités. Aussi, préconise-t-elle qu’une «concertation» soit menée avec les partenaires sociaux, qui permettrait «de trouver des solutions adaptées, pour améliorer et garantir la qualité des acquisitions de nos apprenants, du pré primaire à l’université».a dit  Lucie Milebou Mboussou la speaker de la chambre haute du parlement gabonais.

 

Rose Christiane Ossouka attendue à l’Assemblée nationale pour la déclaration de sa politique générale

Faustin  Boukoubi président de l’Assemblée nationale a ouvert, ce 1er septembre, la 2e session ordinaire de la chambre basse du Parlement gabonais, dite session budgétaire, le Premier ministre présentera son programme de politique générale le vendredi 4 septembre prochain à 14h.

A demi-mots, le speaker  de la chambre basse Faustin Boukoubi a d’ailleurs donné son quitus à Rose Christiane Ossouka Raponda qui n’a pourtant pas encore présenté sa feuille de route.

Nommée le 16 juillet 2020 au poste de Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda aurait dû, selon l’opinion, présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale le 30 août au plus tard, conformément à l’article 28 a de la Constitution gabonaise qui stipule : «dans un délai de 45 jours au plus, après sa nomination et après délibération du Conseil des ministres, le Premier ministre présente devant l’Assemblée nationale son programme de politique générale qui donne lieu à un débat, suivi d’un vote de confiance». Faux ! A semblé rétorquer, ce 1er septembre, le président de l’Assemblée national ouvrant la 2e session ordinaire 2020 de l’institution qu’il dirige.

Le président de la Cour Constitutionnelle a fixé un nouveau délai

Faustin Boukoubi qui a assuré qu’il n’y a aucun préjudice de l’article 28 a, a indiqué que sur saisine du gouvernement, la Cour constitutionnelle a pris un avis fixant le dernier délai de cette étape obligatoire. Ainsi, si l’article 28 de la Constitution parle bien de 45 jours à compter de la «nomination», l’avis n°0048/CC du 4 août 2020 de la Cour, lui, penche plutôt pour la date de «prestation de serment du gouvernement». Dans cette optique, a fait savoir le speaker  au Premier ministre qui prenait part à la cérémonie, la Cour constitutionnelle «en a fixé le dernier délai au 6 septembre 2020, indiquant que la date de prestation de serment par votre gouvernement constituait le point de départ du délai de 45 jours dans lequel vous avez l’obligation constitutionnelle de passer devant la représentation nationale». «De ce fait, sous réserve de l’approbation par la Conférence des présidents, les députés vous recevraient vendredi 4 septembre 2020 à 14h», a poursuivi Faustin Boukoubi.

Le président de la République Ali Bongo préside ce vendredi un conseil des ministres

Le chef de l’Etat Ali bongo Ondimba préside ce vendredi une réunion du conseil des ministres, a annoncé la télévision nationale gabonaise.

La dernière réunion du conseil a eu lieu le 22 juillet dernier. C’était la toute première réunion du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda nommée Premier ministre le 16 juillet 2020.

Convocation au B 2 « c’est quoi cette histoire. Heureusement que je suis tranquillement installé chez moi à Ntoum »( J. Nkoghe Bekalé)

Julien Nkoghe Bekalé est tranquillement installé chez lui à Ntoum (environ 40 km de Libreville), où il s’est retranché depuis son limogeage de la Primature, a confié un proche de l’ex chef du gouvernement réagissant à une rumeur sur une prétendue convocation au B 2.

« Il a dit c’est quoi cette histoire. Heureusement que je suis tranquillement installé chez moi ici à Ntoum », a confié le proche rapportant les propos de l’ancien Premier ministre. « Il s’agit d’une fake news », a insisté la source préférant l’anonymat.

Une prétendue convocation à l’intention de l’ancien Premier ministre Julien Nkoghe Bekalé l’invitant à se rendre dans les locaux des services de la Contre ingérence circule dans les réseaux sociaux depuis mardi 28 juillet dernier.

Ce document déchaîne les passions dans les réseaux sociaux  « Il n’est pas impliqué dans une tentative de déstabilisation de l’Etat. Pourquoi serait-il convoqué par ces services », s’est interrogé ce proche qui a occupé des hautes fonctions à la primature sous Julien Nkogé Békalé.

Agé de 58 ans, Julien Nkoghé Békalé a été limogé de son poste le 16 juillet du poste qu’il occupait depuis janvier 2019. Il a été remplacé par Rose Christiane Ossouka Raponda.

L’ancien premier ministre gabonais Julien Nkoghé Békalé n’est plus apparu en public depuis ce limogeage. Son unique point de vue connu il l’a publié dans les réseaux sociaux. Il a remercié le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et a dit s’être mis à la disposition de la République.

 

 

La passation de charges entre Julien Nkogue Bekale et Rose Christiane Ossouka Raponda

Julien Nkogue Bekale a passé le témoin à Rose Christiane Ossouka Raponda, le 22 juillet à Libreville, nommé au poste de Premier ministre le 16 juillet.

A cette occasion, l’ancien locataire du l’immeuble du 2 décembre a dressé un bilan non exhaustif de l’action du gouvernement au cours des derniers mois.

Contexte oblige, Julien Nkogue Bekale s’est avant tout félicité des résultats obtenus dans le domaine de la santé, durant la crise du Covid-19«Nous avons obtenu une baisse tendancielle de la courbe évolutive de la pandémie du Coronavirus. Il reste à consolider les acquis actuels et éviter une deuxième vague de la pandémie, en particulier à l’intérieur du pays», a-t-il affirmé.

Dans le domaine de l’eau, l’ancien chef du gouvernement s’est réjoui que le projet intégré d’assainissement et d’adduction d’eau potable de Libreville (PIAEPAL) ait été lancé pour «réduire le stress hydrique auquel est confrontée notre capitale» ; tandis que dans le secteur de l’Education nationale et l’Enseignement supérieur, le Programme d’Investissement du secteur éducation (PISE) est en cours d’exécution et le projet de réhabilitation des universités gabonaises ont pris son envol.

Julien Nkogue Bekale a également évoqué des avancées sur le plan des réformes structurelles, avec le recensement des agents de l’Etat qui est en voie d’achèvement.

Au rang de ses glorieuses réalisations, le Premier ministre sortant a mentionné l’adoption d’un nouveau Code pénal, progressiste, «qui protège les droits des minorités et renforce l’encrage de notre pays dans la communauté des nations qui défendent les valeurs universelles». Un bilan tronqué qui, naturellement, ne fait état d’aucun échec.

En tout cas, Julien Nkogue Bekale a souhaité bon vent à son successeur madame Rose Christiane Ossouka Raponda.