Crise malienne: trois chefs d’État en médiateurs après l’échec de la Cedeao

Plusieurs chefs d’État ouest-africains se rendent jeudi à Bamako pour tenter de trouver une issue à la crise sociopolitique qui secoue le Mali.En exclusivité, APA a appris qu’une délégation de chefs d’État membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) se déplace jeudi à Bamako pour chercher une solution à la grave crise politique qui oppose le président Ibrahim Boubacar Keïta et ses opposants. Ces derniers réclament son départ immédiat.

La délégation présidentielle, composée notamment de l’Ivoirien Alassane Ouattara, du Nigérien Mahamadou Issoufou et du Sénégalais Macky Sall, se déplace au Mali suite à l’échec d’une première tentative de médiation de la Cedeao dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui a achevé dimanche une visite débutée mercredi dernier.

« Nous avons rencontré le M5-RFP quatre fois et nous n’avons pu rapprocher nos divergences », a reconnu Goodluck Jonathan lors d’une conférence de presse.

Le chef de l’État malien est acculé depuis plus d’un mois par le Mouvement du 5 Juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) qui exige sa démission. Ce collectif, dirigé par l’influent imam Mahmoud Dicko, regroupe des chefs religieux et des personnalités du monde politique et de la société civile.

À l’issue de ses nombreuses consultations, la médiation ouest-africaine a émis une série de propositions pour l’essentiel identiques à celles rejetées la veille par le mouvement.

Les médiateurs ont demandé la nomination, « de toute urgence, d’un gouvernement d’union nationale, sur la base du consensus » avec 50 % des membres issus de la coalition au pouvoir, 30 % de l’opposition et 20 % de la société civile.

Les émissaires de la Cedeao ont recommandé également la nomination, via un mécanisme complexe, d’une nouvelle Cour constitutionnelle chargée d’examiner en priorité le litige sur les résultats des élections législatives de mars-avril 2020.

Cependant, le mouvement contestataire estime que les solutions proposées par la Mission de médiation « ne correspondent absolument pas aux aspirations et attentes exprimées par le M5-RFP et portées par l’écrasante majorité du peuple malien ». En réalité, les négociations butent sur le maintien au pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keïta prôné par la Cedeao.

Mais la Mission de médiation de l’organisation régionale a souligné, dans sa déclaration finale, qu’« aucune forme de changement non constitutionnel d’accession au pouvoir ne sera acceptée ».

Pour faire céder le régime d’IBK, le M5-RFP a tenu, chaque vendredi, une grande manifestation à la Place de l’Indépendance de Bamako. Celle du 10 juillet a dégénéré en trois jours de troubles. Les pires dans la capitale depuis 2012. Officiellement, les violences ont causé onze morts et fait plus d’une centaine de blessés.

F J J. Evouna président du Conseil Gabonais du Patronat demande au gouvernement Ossouka Raponda de baisser la pression fiscale

Francis Jean Jacques Evouna président du Conseil Gabonais du Patronat, par ailleurs économiste et chef d’entreprise, a exhorté le Rose Christiane Ossouka, de baisser la pression fiscale pour relancer l’économie soumise à rude épreuve par la pandémie de la Covid-19.

« Le gouvernement doit définir une fiscalité juste et socialement équitable », a exhorté le représentant des PME gabonaises dans un tweet. « La loi de finances rectificative 2020 au Gabon s’acharne fiscalement sur les entreprises qui créent de la richesse, par la multiplicité des taxes », rappelle-t-il.

Il sied de noter qu’actuellement,  les impôts et taxes applicables aux entreprises au Gabon sont au nombre de 17, selon la Direction générale des impôts.

Présidentielle ivoirienne: Ouattara est le mieux placé au RHDP pour battre Bédié au premier tour (Bictogo)

Le président ivoirien Alassane Ouattara est le candidat « le mieux placé » au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel) «en l’état actuel des choses » pour battre Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) à l’élection présidentielle d’octobre prochain, a affirmé lundi Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP dans un entretien diffusé sur Radio France Internationale (RFI).« En l’état actuel,  oui, il ( Ouattara) est le bon candidat, le mieux placé pour battre le candidat Bédié au premier tour. Aujourd’hui, il est non seulement le ciment de notre unité et au sein du RHDP, mais  il est notre refuge. Il est en même temps le catalyseur de toutes nos ambitions», a soutenu M. Bictogo.

Pour lui,  M. Ouattara est aujourd’hui la « solution» du RHDP pour la présidentielle prochaine après le décès de l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné pour porter les couleurs du parti au pouvoir à cette élection.

« Dans l’esprit de nos militants,  dès que le drame est survenu, tout de suite la majorité des militants s’est retournée vers le président Alassane Ouattara. Il est la solution aujourd’hui», a-t-il insisté, indiquant cependant que si ce dernier refuse de se porter candidat « nous aviserons».

Selon M. Bictogo, en briguant un troisième mandat, le chef de l’État ivoirien qui avait déjà annoncé  officiellement son intention de « transférer le pouvoir à une nouvelle génération»,   ne remet pas en cause son honneur et sa parole. Mieux, de son avis, M. Ouattara  est constitutionnellement apte pour briguer un autre mandat. 

« Depuis l’adoption de la nouvelle constitution, c’est une autre République. Ça ne va pas ternir son image. Il faut qu’on sorte de certaines considérations. Et pour nous,  sa candidature est une candidature qui obéit à un certain principe de devoir ne remet pas en cause son honneur et sa parole. Aujourd’hui son pays l’appelle une fois de plus », a poursuivi M. Bictogo.

« Il ne renie pas sa parole, il est face à une situation exceptionnelle née d’un contexte nouveau », a souligné M. Bictogo.

Réagissant aux choix éventuels du ministre de la défense Hamed Bakayoko ou du secrétaire général de la présidence Patrick Achi pour être les candidats du parti au pouvoir à ce scrutin présidentiel, M. Bictogo qui a du respect pour ces derniers, a souligné que « pour cet enjeu du 31 octobre prochain, ils n’apparaissent pas comme le choix de la majorité de la base militante RHDP ».

« Pourquoi voulez-vous qu’à trois mois des élections, nous prenions un risque alors que nous avons une certitude qui est établie du fait de ce que représente Alassane Ouattara… Il nous est difficile aujourd’hui de sortir tout de suite un leader et le président Ouattara reste le grand rassembleur», a dit M. Bictogo assurant que le candidat du parti au pouvoir sera connu dans les jours à venir.

 Le RHDP, le parti présidentiel ivoirien est à la recherche d’un nouveau candidat pour le scrutin présidentiel d’octobre prochain après le décès brusque le 08 juillet dernier de l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné officiellement comme le candidat de cette formation politique pour cette élection.

Face à ce contexte nouveau, certains militants du parti présidentiel appellent le président Alassane Ouattara à briguer un troisième mandat alors que d’autres ne sont favorables à cette option estimant que ce dernier doit passer  la main à d’autres cadres plus jeunes de son parti comme il l’avait promis.

Le PDG Louis Barrys Ogoula élu président du Conseil départemental de Bendjé

Le candidat de la formation politique Parti démocratique gabonais (PDG), a remporté samedi à Port-Gentil l’élection du président du Conseil départemental de Bendjé.

Louis Barrys Ogoula Olingo aura pour 2ème Vice-président, André Meye Nguema. M. Obame qui conduisait la coalition de l’opposition a finalement été élu 1er Vice-Président. Ce qui laisse penser à un arrangement politique. Le bureau du Conseil départemental est élu au suffrage indirect.

Bendjé est un des trois départements de la province de l’Ogooué-Maritime. Sa préfecture est la ville de Port-Gentil. Sa population était estimée à 140 747 habitants en 2013 ce qui en fait le deuxième département le plus peuplé après Libreville. L’industrie pétrolière constitue la principale activité économique du département.

Gabon : déclaration du Ministère de l’Éducation nationale sur la reprise des cours

Théodore Koumba secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, a au nom du ministre de tutelle, Pr Patrick Mouguiama Daouda fait une déclaration dont pour rassurer les parents d’élèves et le monde enseignant de la mise en place dans les établissements scolaires d’excellentes conditions de reprise de cours sur l’ensemble du territoire national.

Ci-dessous l’intégralité de  son discours   

« Chers élèves,

Chers parents d’élèves,

Chers membres de la communauté éducative,

Mesdames et Messieurs

Nous nous réjouissons de ce que nous sommes à la veille de la reprise des activités pédagogiques.

Le lundi 20 juillet 2020, les élèves des classes de terminale et ceux préparant les examens professionnels retrouveront leur classe après quatre mois d’interruption suite à la décision courageuse prise par le gouvernement le 14 mars, afin de lutter contre la propagation de cet ennemi invisible qu’est la Covid-19.

Il s’agit là, incontestablement, d’un acte politique majeur, assumé en toute responsabilité par les plus hautes autorités du pays, et partagé en toute solidarité par l’ensemble des acteurs consciencieux de la communauté éducative.

Pour le gouvernement, il fallait éviter une contamination massive et une propagation de cette pandémie, aux conséquences négatives et multisectorielles, sur les populations manifestement vulnérables.

Le 30 juin dernier, le gouvernement a annoncé solennellement la reprise des cours pour le 20 juillet, précédée de la préparation des établissements par une vaste opération d’assainissement et de désinfection, suivi de la reprise des activités administratives sur l’ensemble du territoire national en date du 13 juillet 2020.

D’ici, nous entendons une interrogation légitime que se posent particulièrement les parents, à savoir :

Est-ce que le coronavirus a été vaincu au point de rouvrir les établissements scolaires ?

Au nom du Ministre en charge de l’Education Nationale, je vous dis, chers parents, chers enseignants, chers élèves, le coronavirus est encore là. Toutefois, il nous faut intégrer de nouvelles habitudes.

Pour cette reprise de cours, des dispositifs de sécurité sanitaire ont été mis en place pour la communauté éducative.

Chers élèves,

Chers parents d’élèves,

Chers membres de la communauté éducative,

Mesdames et Messieurs

Cette reprise se fait dans un contexte particulier.

Particulier du fait de la covid-19, qui nous contraint à changer nos habitudes, par le port obligatoire du masque, le contrôle régulier de la température corporelle, le lavage systématique et régulier des mains et le strict respect de la distanciation sociale, communément appelé gestes barrières. Ce sont aujourd’hui, des réflexes qui régentent notre vie. A cet effet, un protocole sanitaire a été réalisé.

Particulier aussi, du fait qu’en raison de la crise sanitaire mondiale, marquée dans de nombreux pays, y compris les plus développés, certains ont opté pour l’année blanche, d’autres, ont tenu compte des contrôles continus.

Mais pour Monsieur le Président de la République Chef de l’État, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, ainsi que pour son Gouvernement, l’option d’une année blanche qui est lourde de conséquences, n’a jamais été envisagé.

Chers élèves,

Chers parents d’élèves,

Chers membres de la communauté éducative,

Mesdames et Messieurs

Durant cette période de confinement, le gouvernement a bénéficié de l’appui technique des partenaires au Développement (Banque Mondiale, l’UNICEF, l’UNESCO, l’AFD..) et ONG nationales (Top Sciences, l’incubateur scientifique, blanc cristal …), pour la mise en œuvre de l’enseignement à distance. C’est pourquoi, au nom du Gouvernement de la République, le Ministre de l’Éducation Nationale, chargé de la Formation Civique tient à remercier sincèrement l’ensemble de ces partenaires pour la sensibilité dont ils ont fait montre et qui s’est traduite par une réaction diligente de leur part.

Monsieur le Ministre tient également, à exprimer toute sa reconnaissance à l’apport multiforme des différents départements ministériels.

A ce jour, les informations reçues de l’OMS et du COPIL révèlent une tendance baissière des cas de contamination à la mi-juillet. Mais le COPIL reste exigeant sur l’observation stricte des mesures barrières.

C’est pourquoi pour minimiser les risques, Le Ministère de l’Education Nationale, Chargé de la Formation Civique a opéré des choix en faisant revenir les seuls niveaux de terminales afin d’obtenir des classes de vingt élèves, maximum.

Les examens professionnels et les Baccalauréats Général, Technologique et Professionnel ont été retenus pour permettre aux futurs lauréats, de prétendre s’inscrire aux grandes écoles et universités pour l’année académique 2020-2021. Quant aux autres niveaux, le passage en classe supérieure pour le secondaire prend en compte les deux trimestres sur trois et trois paliers sur cinq pour le primaire.

Concernant les déplacements des apprenants, des bus seront affrétés gratuitement leur transport exclusif.  Évidemment, dans le respect strict et scrupuleux des mesures de sécurisation sanitaire. De même, la sécurité des établissements scolaires et centres d’examens est pleinement garantie.

Chers élèves,

Chers parents d’élèves,

Chers membres de la communauté éducative,

Mesdames et Messieurs

La réussite de la reprise des activités pédagogiques et l’organisation des examens est un défi majeur.

Liés par un intérêt commun, nous devons préserver et garantir l’avenir de nos enfants, et crédibiliser les examens.

Le Ministère de l’Education Nationale Chargé de la Formation Civique appelle au patriotisme de la communauté éducative nationale et à une nouvelle ère de responsabilité partagée pour promouvoir un nouveau sens de la citoyenneté.

Bonne reprise des cours à toute la communauté éducative !

Bonne chance à tous les candidats aux examens !

Je vous remercie »

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Décès de Momodou Njie « Biri-Biri », légende du football gambien

La légende du footballeur gambien, Momodou Njie dit « Biri-Biri » est décédé à Dakar, la capitale sénégalaise, à l’âge de 72 ans, a confirmé dimanche son ancien club espagnol, Séville.Selon un communiqué publié sur le site web du club où il a passé cinq ans, « Biri-Biri » est décédé des suites d’une opération chirurgicale dans un hôpital de Dakar.

En signe de respect pour sa mémoire, les joueurs de Séville et de Valence portaient des brassards noirs lors de leur match de La Liga hier dimanche. 

« Biri-Biri » était choyé par les fans de Séville, où il est arrivé en provenance du Danemark en 1973. Ses 14 buts pour le club ont été déterminants pour la promotion du club en première division espagnole deux ans plus tard. Il compte 109 sélections avec le club, inscrivant 34 buts.

« De nombreux joueurs ont un meilleur palmarès dans l’histoire du club, mais peu ont laissé une telle marque pour les supporters. Ces cinq années ont permis à l’international gambien de laisser dans le cœur des fans de Séville un héritage qui ne sera jamais oublié, à la fois comme légende et comme idole. Il recevra l’insigne d’or du club devant un Ramón Sánchez-Pizjuán comble en 2017 », a déclaré le club.

En tant qu’international gambien, « Biri-Biri » a représenté son pays plus de 50 fois avant de prendre sa retraite au milieu des années 1980, mais il a continué à jouer au football de club avec Wallidan. Il a finalement rangé ses crampons en 1987. Plus tard, il deviendra adjoint du maire de Banjul entre 1994 et 2005 et directeur du marché Royal Albert de la ville. En 2000, le président de l’époque, Yahya Jammeh, lui a décerné l’ordre national du mérite en reconnaissance des services rendus au pays. Il fut élu, il y a six ans, « footballeur gambien du millénaire et de tous les temps ».

Crise malienne: Ouattara, Issoufou et Sall à Bamako (exclusif)

Des chefs d’État de la Cedeao dont le Sénégalais Macky Sall, l’Ivoirien Alassane Ouattara et le Nigérien Mahamadou Issoufou se rendent, jeudi à Bamako, pour tenter une médiation entre le président Ibrahim Boubacar Keita et la coalition d’opposants qui réclame son départ.

Economie et éducation au menu des quotidiens marocains

Le passage à la 3ème phase de la levée du confinement, le taux d’inflation et la déperdition scolaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Maroc passe ce lundi à la 3ème phase de la levée progressive du confinement. Le quotidien ajoute que c’est sur la base de données objectives sur la situation sanitaire au Maroc que le gouvernement a décidé un retour à une vie normale et la mise en marche de la roue de l’économie du pays. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le feu vert donné aux établissements touristiques en vue de fonctionner à 100% de leurs capacités, au même titre que les sociétés de transport en commun (75% de leurs capacités). Pour les bibliothèques et les musées, la reprise sera fixé à 50% comme taux d’accueil.

Mais cette 3e phase d’assouplissement ne signifie pas que toutes les activités doivent reprendre, puisque les fêtes de mariage, les salles de cinéma et les baignades en piscine, par exemple, restent strictement interdites.

+Assabah+ estime que c’est de la responsabilité et du civisme des citoyens que dépendra la réussite de cette nouvelle mesure. Les craintes du journal résident dans la proximité de la fête de l’Aïd El-Kébir (fête du sacrifice), occasion de grandes retrouvailles, mais aussi de la période d’été où un relâchement en matière de mesures de protection peut faire le lit à une nouvelle explosion des contaminations au Covid-19.

Dans ces conditions, les quotidiens +Al Akhbar+ et +Al Massae+ ajoutent, pour leur part, que le gouvernement a fait planer des mesures dissuasives, comme le retour au confinement total, jusqu’à nouvel ordre, dans tous les quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers de contamination à cause du non-respect des règles sanitaires en vigueur.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que dans le projet de loi de Finances rectificative, il n’est nulle part indiqué ce qui est prévu par le gouvernement en matière d’inflation.

« S’il s’agit d’un oubli, il est de taille. Si, en revanche, le ministère des finances a préféré ne pas faire de prévisions en termes d’inflation, cela laisse la porte ouverte à de réelles inquiétudes », s’étonne le journal, notant que l’inflation fait partie des indicateurs importants dans la construction d’un budget pour plusieurs raisons.

La première est qu’il est en relation directe avec les prix, eux-mêmes en lien direct avec le pouvoir d’achat du citoyen, souligne-t-il, ajoutant que l’évolution des prix impacte également l’évolution de la demande sur la monnaie et donc indirectement les taux bancaires. Tout est lié et c’est pour cela que les économistes et experts en finances publiques et en économie monétaire gardent toujours un œil sur ce thermomètre qu’est l’évolution des prix et l’inflation, explique la publication.

+L’Opinion+ se demande sur les les raisons qui ont poussé des élèves à abandonner l’école. Le quotidien indique que l’abandon scolaire, surtout dans le monde rural, menace des milliers d’élèves marocains. Ces derniers, poursuit-il, sont obligés de quitter les bancs de l’école avant l’obtention d’un certificat d’études ni même l’achèvement des cycles de l’enseignement obligatoire (primaire et secondaire collégial).

A vrai dire, le décrochage scolaire n’est pas la seule raison, mais il y a d’autres lacunes et défaillances qui font que les déperditions scolaire et universitaire affichent des chiffres à vous faire douter de la fiabilité de notre système éducatif, estime le journal. « Un système qu’il faut revoir de fond en comble, à commencer par la base qu’est le primaire », écrit-il.

Réouverture le 1er août de l’aéroport international de Kigali

Le Rwanda reprendra ses vols commerciaux à l’aéroport international de Kigali à partir du 1er août, a révélé dimanche un haut responsable de l’aviation.Le Directeur général de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, Silas Udahemuka, a indiqué que les huit compagnies aériennes étrangères qui desservent Kigali ont demandé à reprendre leurs activités.

Il s’agit de Qatar Airways, Brussels Airlines, KLM, Kenya Airways, Ethiopian Airlines, Turkish Airways et la compagnie kenyane JamboJet, ainsi que le transporteur national RwandAir.

Le Rwanda a suspendu tous ses vols commerciaux en mars de cette année dans le cadre des efforts visant à freiner la rapide propagation du coronavirus.

Au Rwanda, les opérateurs aéroportuaires ont mis en place des systèmes d’auto-vérification dans des comptoirs d’enregistrement qui permettent aux passagers de s’enregistrer eux-mêmes sans avoir à rencontrer physiquement les agents de billetterie. Chaque comptoir est équipé d’un désinfectant afin d’éviter toute contamination lors de la manipulation des documents, et les comptoirs sont protégés par des visières. 

Les sièges de la zone d’attente seront marqués pour indiquer aux passagers de s’asseoir à un mètre de distance entre eux, ce qui leur permettra de respecter les gestes barrières. 

Les passagers à l’arrivée respecteront les mêmes mesures de sécurité sanitaire. 

Le processus d’embarquement sera mené dans le respect des mesures de sécurité contre la Covid-19, et il se déroulera en petits groupes, en commençant à l’arrière de l’avion vers l’avant.

Les décès de Seydou Diarra et de Mgr Pierre Marie Coty à la Une de la presse ivoirienne

Le décès de l’ancien premier ministre ivoirien Seydou Elimane Diarra et celui de Mgr Pierre-Marie Coty, l’évêque de Daloa (Centre-ouest ivoirien) et co-auteur de l’Abidjanaise (Hymne national ivoirien) survenus respectivement dimanche et vendredi, sont les principaux sujets qui alimentent la presse ivoirienne parue lundi sur l’ensemble du territoire.«Deuil/Décès de Seydou Diarra et de Mgr Pierre-Marie Coty», affiche le quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin. De son côté, Le Patriote, un journal proche du pouvoir barre à sa Une que «l’ancien premier ministre Seydou Diarra n’est plus » et « Mgr Pierre-Marie Coty rappelé à Dieu».

Dans la même veine, Le Nouveau Réveil, un quotidien proche de l’opposition annonce que «La Côte d’Ivoire est en deuil » avec le décès l’ancien premier ministre Seydou Elimane Diarra, survenu hier.

Quant au Quotidien d’Abidjan, un autre journal de l’opposition, il s’intéresse au parcours de Mgr Pierre-Marie Coty. « La Côte d’Ivoire est encore en deuil»,  estime pour sa part « l’Héritage» rapportant que « Pierre-Marie Coty et Seydou Diarra sont décédés ».

Le quotidien Soir Info parle de l’Église catholique qui est en deuil avec le décès de Mgr Marie-Coty, quand le journal Dernière Heure renchérit que Seydou Diarra est mort hier. Selon  L’Expression, un autre média proche du parti au pouvoir, la Côte d’Ivoire est à nouveau en deuil. « Seydou Elimane Diarra s’en est allé », ajoute le confrère.

Le Matin, proche également du parti d’Alassane Ouattara conclut que la Côte d’Ivoire est encore en deuil ave le l’ex-premier ministre Seydou Elimane Diarra qui «n’est plus».