Kenya Airways suspend ses opérations à la bourse de Nairobi

Kenya Airways a annoncé qu’elle suspendait ses activités à la Bourse de Nairobi pour une période de quatre-vingt-dix jours à compter du 3 juillet.La compagnie aérienne nationale en difficulté avait demandé une suspension de ses stocks à la NSE, une décision qui a été approuvée par la Capital Markets Authority.

« La restructuration opérationnelle et corporative de l’entreprise et le rachat par le gouvernement sont maintenant imminents après la publication du Projet de loi 2020 sur la gestion de l’aviation dans le pays (National Management Aviation Bill 2020) le mois dernier », a déclaré un communiqué de Nairobi Securities Exchange Plc.

La suspension des actions de Kenyan Airways à la NSE intervient alors que son avenir est en jeu, un an exactement après que le Parlement du pays a approuvé un projet de loi pour la nationalisation de la compagnie.

Cette solution a été envisagée comme un moyen pour Kenya Airways d’éviter ses dettes croissantes.

Le gouvernement kenyan détient une participation de 48,9% dans la société, KLM-France représentant 7,8%.

Les multiples plans de sauvetage pour sauver la compagnie de l’effondrement ont tous échoués, ce qui a poussé le National Aviation Management Bill, 2020 à élaborer un Conseil national de l’aviation civile.

Le Conseil sera chargé de créer un projet de Kenya Aviation Corporation (KAC), pour gérer la société.

La KAC sera également mandatée pour contrôler les actions appartenant à Kenya Airways, Kenya Airports Authority et Aviation Investment Corporation.

Af’Sud: AI appelle à la fin de l’impunité des violences basées sur le genre

La section sud-africaine d’Amnesty International a exhorté le gouvernement et le peuple à mettre fin à l’impunité généralisée qui entoure les violences basées sur le genre (VBG) dans le pays.L’Afriqe du Sud a vu un nombre accru de cas de VBG signalés depuis le début du confinement lié au coronavirus de niveau 3 en juin. L’un des incidents choquants a été celui d’une femme enceinte de Soweto qui a été retrouvée pendue à un arbre. Son corps avait reçu plusieurs coups de couteau.

« Le gouvernement et le peuple doivent lutter contre la violence basée sur le genre avec le même zèle et les mêmes efforts coordonnés qu’ils ont démontrés avec la pandémie de coronavirus », a déclaré, hier jeudi, la Directrice générale d’Amnesty International en Afrique du Sud, Shenilla Mohamed.

Elle a ajouté : « Il est temps de briser le silence. Pas seulement le silence du gouvernement – mais aussi le silence de la société. Chacun de nous se doit de sonner l’alerte sur les abus, d’arrêter les agresseurs et refuser de prendre du recul, et permettre à cette ombre pandémique de violence de se poursuivre ».

L’organisation a réitéré son appel au gouvernement pour qu’il redouble d’efforts pour garantir le respect et la protection des droits des femmes et des filles.

« Le gouvernement sud-africain doit tenir sa promesse d’introduire et de mettre en œuvre sans plus tarder, une législation sur la VBG. Seule une action urgente, décisive et concrète apportera le changement crucial nécessaire pour arrêter la guerre de l’Afrique du Sud contre les femmes et les filles », a-t-elle déclaré.

L’organisation de défense des droits de l’homme réagissait à un débat au Parlement sur la violence basée sur le genre (VBG), organisé cette semaine, sur fond de manifestations devant la Chambre au Cap.

La Tanzanie rejoint le cercle des pays à revenu intermédiaire

La Tanzanie a acquis le statut de pays à revenu intermédiaire, selon la dernière classification de l’économie de cette nation par la Banque mondiale.Les analystes de la Banque mondiale affirment que la Tanzanie est devenue un nouveau membre de ce club exclusif avec des économies très prometteuses grâce à un revenu national brut (RNB) compris entre 1.006 et 3.955 $US.

Utilisé pour suivre la richesse collective d’une nation sur une base annuelle, le RNB est généralement une estimation de l’argent gagné par les particuliers et les entreprises dans un pays.

L’année dernière, la Tanzanie a enregistré l’une des croissances économiques les plus rapides au monde après une amélioration de son économie de 6,8%, une baisse de quelques points de pourcentage par rapport aux 7% de 2018. Cette tendance à la croissance remonte à 2010, selon la Banque mondiale.

La Tanzanie est la deuxième plus grande économie d’Afrique de l’est, après le Kenya.

Le président John Magufuli est largement salué, notamment en Afrique pour la discipline budgétaire efficace de son gouvernement, un facteur qui semble freiner la corruption et le gaspillage des fonds publics.

Les autres pays africains à revenu intermédiaire sont l’Angola, le Botswana, l’Afrique du Sud, le Gabon, Maurice et la Guinée équatoriale.

Enseignement, politique et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires aux examens du baccalauréat, à la question des scandales politiques et aux nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée au Suède pour les Marocains.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les épreuves du baccalauréat se déroulent cette année dans des conditions pour le moins exceptionnelles. « La pandémie du coronavirus a complètement chamboulé les programmes ».

Le ministère de l’Éducation nationale a déployé des mesures logistiques importantes pour permettre le déroulement des épreuves sous de bons auspices, fait savoir la publication, soulignant que le plus important pour le moment est la santé et la protection des candidats.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le Maroc, comme tous les pays du monde, n’échappe pas à la malédiction des scandales politiques, ces esclandres avilissants répercutés dans une certaine presse qui en est très friande à coups de manchettes et de surtitres racoleurs.

 L’actuelle pandémie où les sujets d’intérêt général, plus croustillants les uns que les autres, sont pourtant loin de manquer, n’y a rien changé, souligne la publication, faisant remarquer qu’après une brève période de grâce et de communion autour de la lutte contre le Coronavirus, la nature humaine a repris le dessus et, avec elle, l’attrait des scandales a repris ses droits.

Déplorant l’inefficience des filtres et des procédures actuellement en vigueur en matière de nomination de hauts commis de l’Etat, la publication relève que des failles existent et il est plus que temps de les corriger pour éviter la réédition de ces scandales énergivores et contreproductifs en termes de temps, d’action et d’image de marque.

+Maroc Le Jour+ rapporte que la Suède a annoncé jeudi de nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée, à partir du 14 juillet, pour les voyageurs de 14 pays non européens, dont le Maroc.

La liste des ressortissants des pays hors UE désormais autorisés d’accès comprend outre le Maroc, l’Algérie, l’Australie, la Géorgie, le Japon, le Canada, Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay.

Les citoyens de ces pays seront autorisés à se rendre en Suède à toutes fins, y compris le tourisme, le pays scandinave n’ayant pas de règles de quarantaine en place pour les visiteurs étrangers et aucune preuve d’un test négatif de coronavirus n’est requise.

Côte d’Ivoire: une solution prometteuse permet d’économiser au moins 30% d’énergie

Une solution qui permet d’économiser au moins 30% de la consommation d’énergie s’avère très prometteuse pour la Côte d’Ivoire où à l’horizon 2040, les projections indiquent que le pays aura besoin de trois à quatre fois plus d’énergie électrique qu’aujourd’hui, a constaté APA, jeudi, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Cette solution trouvée par la Petite et moyenne entreprise (PME) Lynays a été présentée au ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, en visite au siège de cette entreprise.

A cette occasion, le ministre Cissé a signé un contrat avec Lynays, qui devrait lui fournir des solutions en vue de réaliser des économies sur ses factures d’électricité à domicile.

« Nous avons signé aujourd’hui un contrat entre M. Cissé Abdourahmane que je suis et l’entreprise Lynays pour voir comment est-ce que je peux économiser sur mes factures d’électricité à domicile », a indiqué à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables lors d’une rencontre avec l’équipe de Lynays. 

Le faisant, le ministre  Abdourahmane Cissé, veut encourager cette jeune entreprise à devenir une entreprise forte. C’est pourquoi, il a déclaré que « nous allons voir à travers sa solution ce qu’ il est possible de faire ».  

Emmanuel Yéo, le promoteur de cette solution, assure que son invention permet d’économiser au moins 30% d’énergie, soit un tiers des charges d’électricité. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de cette PME connaît une bonne progression. Il est passé de 500 millions FCFA         en 2018 à 750 millions FCFA en 2019.

M. Abdourahmane Cissé se félicite de ce résultat, impulsé par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables qui a lancé un Prix de l’innovation en décembre dernier, à l’issue duquel, ont été enregistrées 401 candidatures dont deux candidatures sélectionnées :  l’une  dans le secteur de l’énergie et l’autre dans le secteur des hydrocarbures.

Dans le secteur de l’énergie,  c’est l’entreprise Lynays qui a remporté le Prix de l’innovation, avec une solution de maîtrise de l’énergie permettant de réduire les factures d’électricité.

Le Prix de l’innovation  a été doté de 10 millions Fcfa et « nous avions pris l’engagement de pouvoir donner un accompagnement pour permettre à l’entreprise de pouvoir bien se développer », a indiqué M. Abdourahmane Cissé, qui suit le projet afin de le porter à maturité.

« Six mois après, on est venu voir comment les choses ont évolué et quelles sont les perspectives. Nous voyons que l’entreprise se développe bien, ces 10 millions de Fcfa ont servi à acquérir des équipements qui permettent d’avoir de nouveaux clients », s’est-il réjoui. 

Pour M. Cissé « c’est une entreprise très innovante », d’ailleurs dirigée par un jeune Ivoirien, brillant ingénieur diplômé de l’École supérieure d’électricité de Bingerville (située à l’Est d’Abidjan).

« Il a décidé d’être entrepreneur et ça fait partie de la vision du chef de l’Etat et du Premier ministre de permettre aux jeunes de pouvoir monter des entreprises »,  a poursuivi le ministre, mentionnant qu’il emploie 30 jeunes ayant une moyenne d’âge de 25 ans.

Avec cette solution d’économie d’énergie les clients peuvent réduire leurs factures jusqu’à 30% d’économie. M. Cissé fait observer que non seulement il y a un impact positif sur chacun des ménages mais aussi un impact bénéfique sur l’ensemble du pays.

Le ministère du Pétrole, de l’Énergie et des énergies renouvelables, a-t-il  annoncé, va lancer dans quelques jours une campagne de maîtrise d’énergie. Cette jeune entreprise pourrait devenir une entreprise majeure en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. 

Selon Emmanuel Yeo, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est auto suffisante en matière d’énergie, compte tenu du développement économique du pays qui est très rapide. Dans ce fait, « il faut maintenir cette autosuffisance en énergie ».

« Économiser au moins 30%, soit un tiers de l’énergie qu’on utilise actuellement, si on arrive à cela, on va non seulement augmenter le pouvoir d’achat des uns et des autres, les ménages auront un peu plus d’argent et les entreprises seront plus compétitives du point de vue dépense énergétique », a soutenu M. Yeo. 

Cela devrait aider à électrifier les zones non électrifiées sans avoir besoin de créer de nouveaux barrages et de nouvelles centrales,  a fait remarquer M. Yéo pour qui « c’est la solution la plus moins chère pour amener un pays vers l’autosuffisance en énergie à moindre coût et réduire les coûts d’énergie pour tout le monde ».

« Nous avons des coffrets intelligents d’une gamme assez variée en fonction du besoin. On a même une solution à travers le portable économiseur d’énergie, et nous allons encore plus loin en utilisant les gestions d’énergie des mouvements d’eau potable visant à aider à régler les problèmes de pénuries d’eau », a fait savoir M. Yéo. 

L’entreprise, lauréate du Prix d’excellence 2018 de la meilleure PME,  affirme en outre pouvoir passer également installer son dispositif à un niveau des systèmes d’énergie solaire.

Après Lynays à Cocody-Angré, le ministre a mis le cap sur la société Polynova Green & Industry, vainqueur dans la catégorie Hydrocarbures, située à Yopougon Kouté Extension Petit Toits Rouges, dans l’Ouest d’Abidjan.

Dirigée par Lambert Asman Kouadio, cette entreprise est la porteuse du projet FlexiFirelight qui a été primé à hauteur de 10 millions FCFA également. FlexiFirelight est un projet relatif à une cuisinière éco-énergétique à combustible liquide avec brûleur sans mèche.

Dans cette structure, le ministre Abdourahmane Cissé a également fait le bilan de ce projet avec le promoteur, avant de passer en revue ses différents produits et les perspectives.

Convention d’investiture du Pdci: Bédié déclaré éligible, le dossier de KKB rejeté

Le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié a été déclaré jeudi éligible à la Convention d’investiture de sa formation pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, face à Kouadio Konan Bertin dit « KKB », un cadre du parti, dont le dossier a été jugé irrecevable par le Comité des candidatures.Selon le Comité des candidatures, chargé de recueillir les dossiers des militants du parti pour la Convention d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, seules deux candidatures ont été enregistrées, celles de Henri Konan Bédié et de Kouadio Konan Bertin « KKB ». 

Rendant publiques les délibérations face à la presse, au siège du Pdci, Mme Elisabeth Atoubé, vice-présidente du Comité des candidatures, a dit que l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, a satisfait tous les critères requis par le bureau politique, réuni en sa session extraordinaire les 4 et 5 juin 2020.

Le Comité des candidatures, a décidé à l’unanimité que M. Henri Konan Bédié qui remplit toutes les exigences, est « éligible » à la Convention de désignation du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle d’octobre 2020. 

Dans son intention de candidature, M. Bédié a livré les raisons motivant cette candidature, indiquant qu’ elle a été sollicitée par des militants de base du Pdci des six zones politiques et il se devait d’y répondre favorable, fortifié par son esprit citoyen à servir sa nation.   

Militant du Pdci depuis 1949, il devient membre du Bureau politique en 1965. Ancien chef de l’Etat de 1993 à 1999, son élan est écourté suite à un coup d’Etat en 1999. Il contribue à un retour à la paix après la crise post-électorale de 2010-2011, et se veut un catalyseur de la réconciliation nationale.  

Cette candidature, déclare M. Bédié, se veut « comme garante de la sauvegarde de l’héritage de feu Felix Houphouët-Boigny (premier président ivoirien) en lui renouvelant son infini remerciement pour ses hauts sacrifices pour son pays». Il a déposé son dossier le 23 juin 2020. 

Concernant KKB, la cellule électorale de candidatures a fait observer que pour la mise à jour de ses cotisations annuelles, il fait l’achat d’une carte de membre de militant et acquitté le paiement de sa cotisation pour 2019 et 2020.   

Cependant, « il n’a pas servi au Comité des candidatures, ni l’ensemble des cartes de militant des cinq dernières années, ni une attestation délivrée par le secrétaire exécutif en chef du Pdci », ce que la cellule électorale n’a pas négligé, a dit Mme Blessy Chrysostome, l’un des membres ayant délibéré.   

En sa présence, la cellule électorale des candidatures, lui avait notifié qu’il manquait aux pièces servies, en mentionnant sur le récépissé de candidature, le défaut de cotisation au titre des années 2016, 2017 et 2018. Toutefois, la direction financière a fait savoir qu’il est à jour de ses cotisations.

Le Comité des candidatures a relevé que M. Kouadio Konan Bertin ne s’est pas engagée sur l’honneur de ne point être candidat indépendant s’il n’est pas élu comme candidat du Pdci, et ne s’est pas engagé sur l’honneur de ne pas quitter le Pdci s’il n’est pas élu comme candidat du parti.

Pour la cellule électorale des candidatures, la déclaration sur l’honneur n’est pas un engagement qui résulte d’un texte de loi, seulement il procède d’un acte d’une portée hautement moral qui engage l’honneur et la probité de celui qui le prend. 

Pour ce faire, le Comité des candidatures a considéré l’absence de l’engagement sur l’honneur comme « un défaut substantiel » dans les conditions  de candidature prescrites. En plus, il dit militer depuis 2019 dans la délégation de Bocanda 3, des affirmations contradictoires avec les inscriptions contenues sur la quittance de 25 millions Fcfa qui indique qu’il est militant de la délégation de Port-Bouët. 

Le Comité des candidatures qui dénonce des « pièces fausses » et des « informations fausses », a jugé irrecevable le dossier de candidature de M. Kouadio Konan Bertin, ancien leader de la jeunesse du Pdci qui s’était rapproché ces derniers mois de M. Bédié. 

Selon le calendrier du déroulement du choix du candidat pour l’investiture du Pdci, il est prévu le 3 juillet, la publication de la liste provisoire des candidats retenus, suivie le 4 juillet de la réception des dossiers de contentieux.

Du 6 juillet au 7 juillet 2020, a lieu le traitement du contentieux par le Comité des candidatures. Le lendemain, 8 juillet, il sera publié la liste définitive des candidats, avant la campagne électorale qui se déroule du 10 au 24 juillet.

Les conventions locales, elles, se tiennent du 25 au 26 juillet. Et, le 29 juillet, la Comité des candidatures fait la proclamation des résultats définitifs. 

Les 14 soldats ivoiriens tués dans une attaque terroriste décorés à titre posthume

Quatorze soldats ivoiriens tués le 10 juin dernier à Kafolo dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire lors d’une « attaque terroriste», ont été faits chevaliers dans l’Ordre national jeudi à Abidjan au cours d’une cérémonie d’hommage national en présence de plusieurs personnalités dont le chef de l’État Alassane Ouattara, a constaté APA sur place.Cet ultime hommage de l’armée et de la nation à ces soldats dont les dépouilles ont été exposées pour l’occasion à la place d’armes Ouattara Thomas d’Acquin du camp Gallieni d’Abidjan, s’est fait dans la sobriété en présence de leurs familles respectives ainsi que de leurs amis et collègues.

«Ils ont consenti le sacrifice suprême de leur vie pour sauver la Côte d’Ivoire de la barbarie. Mourir pour la Côte d’Ivoire, c’est vivre à jamais dans le coeur des ivoiriens et des ivoiriennes», a dit dans une oraison funèbre, le Général de brigade, Dem Aly Justin.

 « Héros de Kafolo, la République gardera de vous des hommes de conviction. Votre mort n’aura pas été inutile. Elle suscite en chacun de nous une introspection », a ajouté l’officier supérieur appelant ses « frères d’arme « à faire barrage à tous ceux qui terrorisent cette nation».

 La pose d’une gerbe de fleur par la président ivoirien Alassane Ouattara sur la stèle aux morts du camp Gallieni a clôturé cette cérémonie d’hommage national. Dans la nuit du 10 au 11 juin dernier, une position de l’armée ivoirienne a été attaquée par des «terroristes» à Kafolo dans le Nord-Est du pays, faisant 14 morts (13 militaires et 1 gendarme) et 05 blessés. 

La semaine dernière, les autorités ivoiriennes  ont annoncé l’arrestation de plusieurs terroristes impliqués dans cette attaque dont le burkinabé Ali Sidibé dit Sofiane, le «coordonnateur» de l’attaque.

Libreville : un cessez-le-feu entre Jean Remy Yama et Madeleine Berre

Le président de la puissante centrale syndicale Dynamique unitaire (DU) Jean Remy Yama et avec son staff,  ont tenu  une séance de travail avec le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre.

Connu pour sa position très tranchante digne d’un opposant radical, le bulldozer

du mouvement syndical au Gabon, Jean Remy Yama a évoqué avec le ministre de la Fonction publique les conclusions du dernier forum de la fonction publique.

« Échanges constructifs et responsables axés sur les recommandations du Forum de la Fonction Publique », peut-on lire dans un tweet via le compte du ministère de la fonction publique.

Le syndicaliste et son staff n’ont pas encore publiquement communiqué sur les conclusions de cette rencontre aux allures d’un Cessez-le-feu.

Dépénalisation de l’homosexualité : un collectif des prêtes du Gabon écrit une lettre ouverte au Président Ali Bongo

Un collectif de 12 prêtes de l’Eglise catholique du Gabon baptisé : «  Collectif sacerdotal pour la réappropriation du Gabon », très en colère contre la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon adopté récemment par le parlement.

Collectif sacerdotal pour la réappropriation du Gabon a écrit au Président Ali Bongo Ondimba  pour manifester son indignation par rapport à la dépénalisation des homosexuels.

Lettre ouverte à Monsieur Ali Bongo-Ondimba, Président de la République, Chef de l’Etat

Monsieur le Président de la République,

 

De façon symbolique, nous avons constitué un groupe de 12 prêtres des différents diocèses du Gabon et sommes en lien avec des centaines d’autres ministres du culte dans le pays. Parce que citoyens, parce que chrétiens, pasteurs du peuple de Dieu et à la suite des interventions de différents leadeurs religieux, nous avons pris l’initiative de vous adresser cette lettre et sous cette forme au regard de l’actualité brûlante et gênante de notre pays relative à la dépénalisation de l’homosexualité. Notre démarche vise essentiellement à consolider le vivre-ensemble, la protection de nos valeurs communes et limiter la fracture sans cesse grandissante entre nos institutions et le Peuple qu’elles devraient représenter.

Le projet de loi querellé voté le 24 juin 2020 par 48 députés sur un parlement de 143 membres et confirmé le 29 juin 2020 par le Sénat met particulièrement en lumière l’incohérence et l’improvisation totale dans laquelle s’enfonce inlassablement l’État Gabonais, particulièrement depuis l’aggravation de vos problèmes de santé. En effet, le 5 juillet 2018, vous avez promulgué la loi 042/2018 pénalisant l’homosexualité au Gabon. Les observateurs de la vie politique gabonaise furent surpris car cette loi prise dans la « précipitation » sortie de nulle part était totalement déconnectée des préoccupations majeures des Gabonaises et des Gabonais. Mais cette position exprimée par l’ensemble de la majorité au Parlement ne posait aucun problème a priori : elle correspondait à nos différentes cultures, à nos valeurs communes.

Quelques mois plus tard, toujours déconnecté des préoccupations des compatriotes, de votre projet de société et de l’actualité du moment, votre gouvernement effectue un rétropédalage en introduisant une modification de la loi susmentionnée par la suppression de l’alinéa 5 actant de fait la dépénalisation de l’homosexualité dans notre pays et, faisant du Gabon un des rares pays africains à prendre cette position à l’encontre de nos mœurs, us et coutumes. Vis-à-vis des peuples frères et amis, vous mettez les Gabonais dans l’embarras ! Sortant du jeu de mots, il convient de préciser que cette dépénalisation ouvre une voie de fait à la reconnaissance tacite de l’homosexualité au Gabon.

Dans ce contexte, cette initiative politique qu’on l’approuve ou non apparaît surtout sidérante tant elle est incompréhensible, vicieuse pour le commun des compatriotes et hors sujet dans notre contexte national. A ce sujet, l’activisme de votre épouse, Mme Sylvia Bongo, pour défendre ce projet de loi controversé sur les réseaux sociaux interroge sur qui en est réellement l’initiateur : une simple lubie du couple présidentiel ou des amis au mépris des valeurs fondamentales de tout un peuple ? Pour elle, le Gabon vient de réaliser un énorme progrès par la reconnaissance du « droit à l’amour ».

Aujourd’hui c’est la célébration de l’amour des personnes de même sexe et demain la pédophilie, la zoophilie et amoureux du sang humain seront aussi célébrés dans notre République ? Avant de vouloir élargir le noyau dur des droits de l’homme, faudrait-il rappeler que les progrès attendus aujourd’hui sur cette question sont plutôt liés à la reconnaissance du droit à la vie, le droit à une vie digne (santé, éducation, alimentation, environnement sain etc.) et la reconnaissance de libertés fondamentales (liberté d’expression, de manifestation, droit aux médias publics pour tous, etc.). Un simple tour dans nos écoles, hôpitaux, prisons, casernes, quartiers, les morgues et cimetières permettra de réaliser l’ampleur des dégâts et du chantier à mettre en place !

Au commencement Dieu créa l’homme et la femme » (Gn 1, 27). Cette différenciation de base, naturelle est la seule capable de rendre la vie possible car, l’Homme est le fruit de l’union entre les sexes opposés. C’est cette option anthropologique qui garantit la pérennisation de l’espèce et des générations. C’est ce que nos ancêtres ont toujours célébré et soutenus car c’est le fondement de nos valeurs culturelles d’hier et d’aujourd’hui. C’est aussi l’option de notre mère patrie qui prône une politique nataliste ayant pour sceau « la maternité allaitant ».

Conscients que des personnes homosexuelles ne peuvent assumer cette vocation ne fait porter aucun jugement sur leur vie privée, et ne fait donc pas de nous des homophobes. Ainsi, les églises dans leur variété ne combattent nullement les homosexuels. Elles considèrent que cette pratique sexuelle n’est pas un choix volontaire des personnes mais le fruit de circonstances malheureuses souvent liées aux blessures de l’enfance, à l’environnement et aux pressions extérieures des lobbies.

Dans notre pays, par exemple, beaucoup le sont devenus pour intégrer des cercles ésotériques qui offrent une ascension sociale et matérielle coupée du mérite et sont souvent obligés de mener une double vie. Ces personnes n’ont jamais été inquiétées par nos institutions et par nos populations car elles sont filles et fils de la République. C’est donc une peine et une douleur pour beaucoup de ces personnes et leur famille davantage stigmatisées aujourd’hui du fait de cette loi totalement déconnectée de nos valeurs, de nos aspirations et des urgences du moment.

Monsieur le Président de la République,

La crise sanitaire actuelle et les évènements bouleversants que nous rencontrons au quotidien nous invitent à réaliser au mieux le caractère fragile, éphémère et plein d’illusions de la vie. Un petit virus vient de bousculer et mettre à genoux des nations entières malgré les agendas des maîtres du monde. Les virus sont déjà assez nombreux dans la société gabonaise. En ajouter de nouveaux serait prendre des risques inutiles mais surtout redoutables. Les Saintes Ecritures posent cette question aux dirigeants de la nation aujourd’hui : « Quel père parmi vous, si son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu d’un poisson ? Ou bien, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? » (Lc 11,11-12). Restant dans la quête de ce qui rassemble et de ce qui pourrait apporter des réponses concrètes aux soifs et aspirations profondes du Peuple gabonais, nous vous invitons solennellement d’écouter la voix de la sagesse et renoncer à la promulgation de cette loi inique et stigmatisante.

Les cultures envahissantes, bon marchées, hédonistes et pouvant déraciner notre identité ne sont pas les meilleures importations pour notre chère patrie. Mieux, cette loi qui pose un sérieux problème de légitimité (votée par 33,5% de députés) heurte la conscience collective des compatriotes et expose davantage les homosexuels qui ont toujours vécu sans inquiétude dans nos cités. Inutile d’ajouter un fardeau supplémentaire à nos concitoyens déjà accablés par la misère, la précarité, le chômage, la vie de plus en  plus chère, l’abandon de l’Etat et l’insécurité.

Que Dieu bénisse le Gabon, soutienne les nobles combats de son Peuple et nous préserve de toute abomination !

Très respectueusement,

Le Collectif

Jean-Bernard Asseko (Vicaire Général émérite d’Oyem), Bruno Ondo (Prêtre – France), Félicien Ndong (Prêtre formateur Oyem), Fidney Minko (Prêtre Makokou), Rodrigue Mounguengui (Prêtre Mouila), Alexandre Ndong (Prêtre Libreville), Dominique Evouna (Prêtre Medouneu), Gaël Nze (Prêtre éducateur), Giscard Ovono (Prêtre Minvoul), Paul-Marie Mba (Prêtre religieux), Stéphane Andoua (Prêtre Rome), Emmanuel Mewourou (Prêtre Bitam).

Fait à Libreville, le 30/06/2019

Contact local : 066321133 – International : +33780862746 E-mail : ondomib@yahoo.fr»

 

Une statue de Haile Selassie détruite à Londres

Une statue de feu l’empereur d’Ethiopie, Haile Selassie, a été saccagée dans le centre de Londres.Selon des témoins, l’incident a eu lieu mardi dernier dans le parc de Cannizaro. Le saccage est l’oeuvre d’un groupe de personnes qui seraient originaires d’Éthiopie et qui, apparemment, sympathisent avec le mouvement de protestation dans leur pays depuis l’assassinat du célèbre chanteur Hachalu Hundessa lundi dernier. 

Des manifestations ont éclaté dans les rues de la région d’Oromia en Éthiopie contre l’assassinat de Hundessa, dont le motif est encore inconnu. 

Le buste de l’empereur éthiopien était érigé à Wimbledon où il avait vécu en exil suite à l’occupation de l’Ethiopie par l’Italie au milieu des années 30. 

En Éthiopie, une statue du père de Sélassié, le prince Ras Makonnen Wolde Mikael, dans la ville de Harar, à l’est du pays, a récemment été détruite par des manifestants.