L’Afrique du Sud utilise le remdésivir pour traiter la Covid-19

Le remdésivir, médicament très prisé pour le traitement du coronavirus, est maintenant disponible en Afrique du Sud, a annoncé mercredi une société pharmaceutique locale.Le fabricant local, CIPLA Afrique du Sud, a déclaré que le médicament qui est réputé être efficace dans la prise en charge des patients gravement atteints de Covid-19, était maintenant disponible dans le pays. 

L’annonce de CIPLA intervient après que l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé a donné son feu vert à l’utilisation du remdesivir dans les hôpitaux du pays. 

L’entreprise locale a commencé à fabriquer le médicament suite à un accord avec Gilead Sciences Incorporated, qui possède la marque déposée du médicament. L’accord a conduit Gilead à accorder à CIPLA une licence de fabrication et de distribution de ce médicament antiviral dans 127 pays, dont l’Afrique du Sud. 

Le médicament a été délivré pour la première fois par la Food and Drug Administration américaine en mai après qu’une étude ait montré qu’il réduit le temps de guérison chez les patients atteints de la Covid-19.

Economie, social et enseignement au menu des quotidiens marocains

La sortie de la société des Autoroutes du Maroc sur le marché obligataire, le nouveau contrat social, la prochaine rentrée scolaire et les investissements directs des Marocains à l’étranger sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la période actuelle et sa conjoncture ne sont pas particulièrement rassurantes ni propices à l’investissement et encore moins quand il s’agit de montants volumineux, notant toutefois que, dans sa récente sortie sur le marché obligataire, la société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a pu lever sans grande difficulté quelques 2,2 milliards de DH sous forme d’emprunt obligataire et a même dû refuser un volume égal de demande.

Cette opération souscrite en masse et exclusivement par des investisseurs institutionnels marocains démontre d’abord qu’en dépit de toutes les contraintes et de l’adversité actuelle, ces investisseurs gardent totalement confiance dans l’avenir et la solidité de l’économie marocaine, explique l’auteur, relevant que cela devrait constituer un signal très positif et rassurant pour l’ensemble des opérateurs économiques et de la communauté des affaires en cette période de forte turbulence.

Pour sa part +L’Economiste+ fait savoir que le Conseil national des droits de l’Homme vient de rendre public un mémorandum contenant une série de recommandations pour garantir l’effectivité des droits et des libertés.

Des propositions versées au chantier de refonte du modèle de développement, selon le quotidien, qui soutient que la crise actuelle liée à la pandémie offre des fenêtres et des opportunités historiques qu’il s’agit de ne pas rater.

Pas de croissance économique sans un projet social, humain et inclusif, estime-t-il, ajoutant que « nous ne devons pas être uniquement de simples consommateurs, mais soyons producteurs d’idées, de conviction, de solidarité et d’engagements, c’est tout cela qui déterminera demain le nouveau contrat social que le Maroc veut mettre en place ».

+Al Bayane+ écrit que l’année scolaire 2019-2020 est à peine écoulée que les interrogations planent déjà sur la prochaine rentrée et ses scénarios possibles, compte tenu de la situation actuelle que connaît le Royaume comme partout dans le monde pour cause de propagation du nouveau Coronavirus.

En effet, les familles confrontées aux répercussions de la crise sanitaire s’interrogent sur les conditions de la prochaine rentrée et les scénarios possibles à même d’assurer la continuité pédagogique.

Si l’amélioration des conditions d’apprentissage, la réforme pédagogique et le contenu des cours s’accaparent l’essentiel des conversations familiales à l’approche de chaque nouvelle rentrée, cette année l’accent est mis sur la gestion de la rentrée et l’éventuelle poursuite de l’enseignement à distance, souligne la publication.

+Bayane Al Yaoum+ relève que le flux des investissements directs des Marocains à l’étranger (IDME) est passé de 3,8 milliards de dirhams (1 euro =10,8 DH) en 2009 à plus de 10,9 milliards DH en 2019, selon la Banque centrale.

« Depuis le début des années 2000, les IDME ont connu une hausse importante, leur volume annuel moyen étant passé, selon les données de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (CNUCED), de 232,3 millions de dollars entre 2000 et 2009 à 540,2 millions de dollars au cours de la décennie suivante », souligne la Banque centrale.

En comparaison régionale, le Maroc se classe sur les dix dernières années comme 5ème investisseur africain à l’étranger, fait savoir la même source, notant qu’en pourcentage du PIB, le volume des IDME ne représente que 0,5%, une proportion faible en comparaison avec la moyenne des pays émergents et en développement (PEMD) qui atteint 1,5%.

Réconciliation nationale : Jean Ping chez Louis-Gaston Mayila

Réconcilier le pays suppose mettre fin à la culture de l’impunité et poser les fondements d’un véritable État de droit.  En se gardant d’analyser les aspects pratiques, les leaders de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) et de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) s’exposent aux railleries.

Jean Ping chez Louis-Gaston Mayila. Ces images circulent depuis le début de la semaine. Personne n’aura l’outrecuidance de choisir les fréquentations du leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR). Nul n’oserait lui contester le droit de s’exprimer ou d’aborder les questions de son choix. Mais avant de soutenir une thématique, il doit en évaluer la pertinence. Mieux, il doit s’efforcer d’en esquisser les aspects pratiques. En se gardant de le faire, il peut se surprendre à valider tout et rien voire à s’exposer aux railleries.

La réconciliation nationale ? Il en a récemment parlé avec le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR). Pouvant se définir comme le «processus d’acceptation et de déculpabilisation d’une nation, après un épisode honteux de son histoire récente», cette notion est bien connue. Avant de s’en saisir, il faut en faire le tour. Sur les objectifs, comme sur les prérequis ou la démarche, il faut être au clair. Autrement, il y a risque de tomber dans la mystification ou la rouerie politicienne.

Source: gabonreview

 

Coronavirus : le Gabon a enregistré 141 nouveaux cas positifs contre 201 guérisons en 24h

Le Comité de pilotage du plan de veille et de Riposte contre l’épidémie à Covid-19 au Gabon (COPIL), a indiqué mercredi que le Gabon a enregistré 141 nouveaux cas positifs contre 201 guérisons en 24h.

« En matière de surveillance épidémiologique, sur les 4 003 prélèvements effectués, nous avons enregistré 141 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 3,5% », indique le communiqué

– Estuaire enregistre 117 nouveaux cas positifs sur 3 896 prélèvements à Libreville, soit un total de 5 567 cas confirmés ;

– Haut Ogooué : 23 nouveaux cas positifs sur 89 prélèvements dont 17 à Franceville, 5 à Moanda et 1 à Okondja, soit un total de 1 036 cas confirmés ;

Moyen Ogooué : 1 nouveau cas positif sur 18 prélèvements à Lambaréné soit un total de 397 cas confirmés. Concernant la prise en charge : – 27 personnes hospitalisées ;

– 4 personnes en réanimation ; – 201 guérisons soit un total de 5 609 personnes guéries ; – 0 décès.

Au total, sur 85 369 prélèvements, le Gabon enregistre 7 787 cas testés positifs (9,1%) dont 5 609 guéris (72%) et 51 décès ; 27 personnes hospitalisées dont 4 en réanimation.

 

 

Visite d’Etat dans le Moronou: Affi assure impliquer le Pdci, fortement implanté dans la région

Pour une réussite de la visite d’Etat de Alassane Ouattara dans le Moronou (Est), le président du Conseil régional de cette région, Affi N’Guessan, par ailleurs président du Front populaire ivoirien (FPI), a assuré mercredi impliquer le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, fortement implanté dans la région.M. Affi s’exprimait lors d’une rencontre du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation Sidiki Diakité, avec des élus, des cadres et des populations originaires de la région du Moronou, à l’Hôtel du District d’Abidjan, dans le cadre du lancement des préparatifs de cette visite d’Etat. 

« Dans le Moronou, les partis les plus importants, le Pdci et le Fpi sont là (…) Je vais approcher les autres leaders de l’opposition pour que nous soyons ensemble, que nous puissions démontrer notre esprit républicain », a dit M. Affi N’Guessan, dans un discours.

Pour lui, « le débat politique doit être apaisé, transparent et fraternel », car le chef de l’Etat ne vient pas pour faire campagne électorale, même si cette visite se tient à deux semaines de l’élection présidentielle, il vient rendre visite aux populations de la région et « nous allons tous nous mobiliser».

Cela, ajoutera-t-il, « permettra aux populations du Moronou d’entendre le message que nous attendions depuis plusieurs années ». Depuis 2012, le chef de l’Etat a effectué 29 visites d’Etat, l’étape du Moronou est la 30e. La Marahoué (Centre-Ouest)  reste la seule région où il n’y a pas eu de visite d’Etat.

Le président du FPI a rassuré les membres du gouvernement présents de la mobilisation dont ils ne doivent pas douter parce qu’il s’agit d’une visite d’Etat. Et, les peuples autochtones de la région sont des « républicains et attachés aux valeurs de la République ». 

 « Si le chef de l’Etat venait même les mains vides, nous l’aurions accueilli avec chaleur et enthousiasme parce qu’ il est le président de la République ; si au surplus il venait avec les bras chargés,  il n’y a donc pas de doute que c’est tout le Moronou qui sera rassemblé pour aider le chef de l’Etat à décharger ses bras », a-t-il ironisé.

La région du Moronou  est un bastion de l’opposition ivoirienne. M. Affi s’est voulu rassurant, dissipant les appréhensions des membres du gouvernement présents sur « le risque que pour des raisons partisanes, politiques et autres, certaines composantes de la région bourdent cette visite, voire travaillent à son échec ». 

Le débat politique est une chose, mais l’intérêt national et régional est une autre chose. Et lorsque l’intérêt national ou régional est en jeu, c‘est mobilisés que les fils et les filles de Moronou se rassemblent pour défendre l’intérêt régional » a-t-il poursuivi. 

Toutefois, a-t-il fait observer que ça fait longtemps que le Moronou attend sa part de développement.  Il a dit avoir le sentiment que le Moronou, à l’heure actuelle, « a été oublié, marginalisé (…) et ce que nous percevons comme une injustice sera réparé à l’occasion de cette visite d’Etat ».

M. Sidiki Diakité a souligné que les visites d’Etat sont « l’occasion pour le chef de l’Etat de toucher du doigt les réalités profondes de chaque localité, partager pendant quelques jours le quotidien des populations, échanger avec elles directement sans intermédiaire et s’imprégner de leurs préoccupations profondes afin d’y apporter plus efficacement les solutions idoines ».

De 2012 à 2019, M. Alassane Ouattara a parcouru 29 régions sur les 31 que compte le pays. A ce jour, il ne reste plus que les régions du Moronou et de la Marahoué, deux régions qui sont aussi chères au chef de l’Etat, a fait savoir M. Sidiki Diakité.

L’inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua Ndoli, un fils de la région, a appelé à « une grande fête d’union et de fraternité » de toute les populations de la région du Moronou. Politiquement opposé, M. Affi, est le président du Conseil régional du Moronou.

A cette réunion marquant le lancement de cette visite d’Etat qui se déroulera du 9 au 12 septembre 2020, avant l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020, étaient présents le ministre de l’Économie et des finances Adama Coulibaly, et celui de l’Équipement et de l’entretien routier, Amédé Koffi Kouakou.

Le gouvernement ivoirien entérine le choix de Bamba Siaka comme représentant de l’opposition à la CEI

Le gouvernement ivoirien a donné son accord mercredi en vue de la nomination de M. Bamba Siaka en qualité de membre de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) au titre des partis de l’opposition.« Le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de M. Bamba Siaka en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI au titre des partis de l’opposition», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

 Selon M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias, avec cette nomination de M. Bamba, l’opposition ivoirienne est « engagée dans le processus électoral et le gouvernement pour sa part, jouera sa partition». 

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition ) Henri Konan Bédié a désigné il y a quelques jours, M. Bamba Siaka comme le représentant de son parti à la Commission centrale de la CEI. 

 Cette entrée du Pdci à la Commission centrale de la CEI intervient après une ordonnance du chef de l’Etat modifiant la loi sur la CEI en vue de permettre l’attribution des sièges dans cette commission aux partis de l’opposition dont la représentation au parlement est la plus significative.  

Ainsi, la Commission centrale de la CEI compte désormais 16 membres au lieu de 15 dont trois personnalités proposées par le pouvoir et quatre  proposées par l’opposition.

Coronavirus et faits divers au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise, reçue ce jeudi à APA, traite du coronavirus avec le durcissement annoncé des mesures barrières dans le pays et des faits de société. »Masque obligatoire: Macky brandit la cravache », titre L’As. Sur ce même sujet, Le Quotidien écrit: « Covid-19-Nouvelles mesures de restriction: Macky remet les barrières. Port du masque sous peine d’amende. Remobilisation de la police et de la gendarmerie sur les places publiques ».

« Contre le relâchement dans l’observation des mesures barrières: Aly Ngouille Ndiaye (ministre de l’Intérieur ) et Sidiki Kaba (ministre des Forces armées) au front », renchérit Sud Quotidien, faisant dire à Lii Quotidien que « l’armée en renfort pour casser les récalcitrants » des mesures barrières.

Pour La Tribune, « Macky sort la cravache » pour le port du masque dans les transports et les lieux recevant du public.

Walf Quotidien s’intéresse à l’économie et titre: « Brouille sur le réseau: Akkilee fait bloquer les comptes de Senelec. En cause, une ardoise impayéede 2,6 milliards ». La distribution de l’eau à Dakar fait la Une de L’Info qui fait état de « 5 milliards de Sen’Eau pour juguler la pénurie ».

« Aphone face aux problèmes sociaux multiformes, crises sectorielles et tâtonnement au plus haut sommet: Quand l’opposition s’oppose au peuple », titre La Tribune. À propos des élections locales de 2021, Sud Quotidien souligne que « le report se précise ».

Ce journal revient également sur ce drame aux États-Unis où un incendie a décimé une famille sénégalaise de cinq membres. « Victime d’un incendie criminel aux États-Unis: Une famille sénégalaise décimée à Denver », informe Vox Populi à sa Une. 

À Linguère (nord), Le Témoin informe qu’un pisteur des Eaux et Forêts est tué par des trafiquants. Au même moment, Libération revient sur le saccage du journal Les Échos et révèle que « le transporteur des braqueurs est un journaliste ».

Renforcement du contrôle dans les aéroports ivoiriens pour prévenir une nouvelle vague de contamination à la Covid-19

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi à l’issue d’un Conseil des ministres, le renforcement du dispositif de contrôle dans les aéroports de la Côte d’Ivoire en vue de prévenir une nouvelle vague de contamination à la Covid-19.« Compte tenu de la reprise des vols internationaux, le Conseil a adopté un dispositif strict de contrôle sanitaire à l’arrivée et du départ des aéroports ivoiriens en vue de prévenir une nouvelle vague de contamination à la Covid-19 venant de l’extérieur», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement. 

« Les voyageurs au départ ou à l’arrivée de la Côte d’Ivoire doivent se soumette au dépistage de la maladie à Covid-19. Le test devra être réalisé dans un délai de trois à sept jours avant le départ… Pour les passagers à l’arrivée en Côte d’Ivoire, tout voyageur arrivant doit justifier de l’absence d’une infection à la Covid-19», a entre autres expliqué M. Touré.

« Ce dispositif renforce les capacités opérationnelles des aéroports nationaux en tenant compte de la nécessité de maintenir un équilibre plus grand entre le risque épidémiologique et la reprise de activités de la vie économique et sociale», a-t-il ajouté. 

Le gouvernement ivoirien a autorisé la  reprise des vols internationaux depuis le 1er juillet dernier suivant le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19.

Le Maroc enregistre un lourd bilan de 1.283 nouveaux cas en 24 heures

Le Maroc a enregistré un lourd bilan épidémiologique ce mercredi avec un total de 1.283 nouveaux cas d’infection à la Covid-19, ce qui porte à 28.500 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier.Avec ces nouveaux chiffres, le taux de contamination cumulé s’est établi aujourd’hui à 78,5 pour 100.000 habitants, selon le ministère de la Santé.

Le nombre des guérisons s’est élevé, pour sa part, à 365 rémissions pour un total de 19.994, soit un taux de guérison de 70%. Le nombre des morts est passé, quant à lui, à 435 décès dont 18 nouveaux enregistrés au cours des dernières 24h.

Selon les données du ministère, cinq régions ont accaparé 94% des nouveaux cas, à savoir : Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (322 cas), Marrakech-Safi (296 cas), Casablanca-Settat (249 cas), Fès-Meknès (165 cas) et Rabat-Salé-Kénitra (136 cas), tandis que 4 villes ont totalisé un peu plus que les deux tiers des nouvelles infections : Tanger (296), Marrakech (262), Casablanca (203) et Fès (110).

Sur les 1.283 nouveaux cas, 1.001 (78%) ont été identifiés dans le cadre du système de suivi des personnes contacts et des foyers épidémiques qui a concerné jusqu’à aujourd’hui pas moins de 126.487 personnes, dont 17.865 sont toujours sous surveillance médicale.

En outre, le ministère a fait état de quelque 21.278 cas exclus durant les dernières 24 heures suite aux analyses effectuées au laboratoire, portant à 1.333.050 le total des cas exclus à ce jour dans le Royaume.

Pour sa part, le nombre des cas actifs s’est établi à 8.071 personnes. Sur ces 8.071 cas actifs, 108 sont pris en charge dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 19 sont mis sous respirateur artificiel.

Côte d’Ivoire: institution d’une journée nationale du pardon et du souvenir

Le gouvernement ivoirien a institué une journée nationale du pardon et du souvenir qui se déroulera le 16 décembre de chaque année en souvenir des victimes des violences post-électorales du 16 décembre 2010.L’information a été donnée mercredi par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. 

« Le Conseil a adopté un décret instituant la journée nationale du pardon et du souvenir. La commémoration de la journée nationale du pardon et du souvenir se déroulera le 16 décembre de chaque année», a dit M. Touré à la presse à l’issue de cette réunion hebdomadaire de l’exécutif ivoirien. 

Poursuivant, M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias a souligné que cette journée est instituée en souvenir de la journée du 16 décembre 2010 au cours de laquelle des affrontements ont eu lieu entre militants et sympathisants des deux candidats du deuxième tour de l’élection présidentielle qui ont fait de nombreuses victimes devant le siège de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI). 

« L’institution de cette journée spéciale est une exhortation de l’ensemble des ivoiriens et des habitants de la Côte d’Ivoire au pardon réciproque afin d’honorer sans discrimination la mémoire de toutes les victimes», a conclu sur ce chapitre, le porte-parole du gouvernement ivoirien.