Covid-19: de nouveaux variants du virus notés en Afrique

Le continent africain a enregistré de nouveaux variants du coronavirus, informe l’Organisation mondiale de la santé (OMS).L’agence onusienne confirme qu’un nouveau variant du virus appelé « 501Y.V2 » circule largement en Afrique du Sud, ce qui explique la majorité des nouvelles infections au cours de la deuxième vague dans ce pays. Ce variant est présent au Botswana, en Gambie et en Zambie. De son côté, le Nigéria mène également d’autres enquêtes sur un variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre

« Alors que l’Afrique a dépassé le cap des trois millions d’infections et que le nombre de cas quotidiens surpasse le pic de la première vague, le continent est désormais confronté à de nouveaux variants du virus », écrit l’OMS dans son dernier bulletin.

Elle estime que des mesures de santé publique renforcées sont plus que jamais nécessaires « pour éviter une flambée d’infections qui pourrait conduire les structures de santé jusqu’au point de rupture ».

Selon Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, en moyenne, plus de 25.000 cas ont été signalés chaque jour entre le 28 décembre 2020 et le 10 janvier 2021. Il s’agit d’une hausse de près de 40% en comparaison au pic des 18.000 cas quotidiens recensés sur deux semaines en juillet 2020. Ces chiffres pourraient encore augmenter dans les jours à venir en raison des voyages, des rassemblements et des festivités qui ont eu lieu pendant les vacances de Noël et du nouvel an.

Ces dernières données « sont un rappel brutal que le virus est implacable, qu’il représente toujours une menace manifeste et que notre combat est loin d’être gagné », a déclaré la docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Gabon : l’optimiste prudentiel du Fonds monétaire international

Le choc économique au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), associé à la crise sanitaire du Covid-19, a entraîné une forte détérioration des soldes budgétaires et extérieurs en 2020.

Cette situation rend incertaines les perspectives économiques régionales pour l’exercice 2021. Pour le Fonds monétaire international (FMI), bien que la pandémie semble être sous contrôle dans la région pour le moment, des efforts équilibrés d’assainissement budgétaire au sein des États demeurent une piste sûre.

«Avec la baisse des prix du pétrole à moyen terme, les perspectives prévoient que les ajustements budgétaires et externes de la Cemac seront plus lents que prévu précédemment, et les risques sont orientés à la baisse. La croissance devrait rebondir en 2021 pour s’établir à 2,7% et continuer de s’accélérer progressivement jusqu’à environ 3,5% à moyen terme, car les réformes visant à améliorer la gouvernance et le climat des affaires devraient lentement s’implanter », estiment les administrateurs du FMI.

En effet, selon ces derniers, des efforts équilibrés d’assainissement budgétaire augmenteraient les recettes non pétrolières et contiendraient les dépenses. «Les réserves devraient être reconstruites à un rythme plus lent que prévu précédemment, mais devraient atteindre l’équivalent de 5 mois d’importations d’ici 2025. L’inflation devrait se maintenir à environ 2,5% à moyen terme, en dessous du critère de convergence régionale, car la politique monétaire resterait suffisamment serrée » prévoient-ils.

Toutefois, ces perspectives sont très incertaines et dépendent de l’évolution de la pandémie et de son impact sur les prix du pétrole selon le FMI. Ce dernier invite les autorités nationales à initier des programmes de transformation radicale de la région, en mettant en œuvre des réformes de gouvernance, de transparence et de climat des affaires qui jetteront les bases d’une croissance diversifiée, inclusive et durable.

 

 

 

 

 

Ghana: L’inflation passe à 10,4%

L’inflation de l’économie ghanéenne est passée à 10,4% en décembre 2020.Le statisticien du gouvernement, le professeur Samuel Kobina Annim, a expliqué que le taux d’inflation du pays pour le dernier mois de 2020 est passé à 10,4%, contre 9,6% enregistré en novembre de la même année.

Le professeur Annim a indiqué, lors d’une conférence de presse à Accra, que la hausse est due à l’augmentation de l’inflation alimentaire, qui est passée de 5,3% en novembre à 59,1% en décembre.

Selon lui, les sous-classes de légumes et de poissons et autres fruits de mer ont conduit à la hausse du taux d’inflation alimentaire avec une augmentation de 24,2 et 22,9% respectivement.

« L’augmentation du taux d’inflation alimentaire est la principale raison de l’augmentation de l’inflation globale, car sans cette augmentation, l’inflation d’une année sur l’autre aurait été inférieure à celle du mois dernier », a déclaré vendredi le statisticien du gouvernement, cité par les médias locaux.

Il a ajouté que la hausse de l’inflation alimentaire est la plus élevée depuis avril 2020, lorsque l’impact du coronavirus (Covid-19) était perceptible dans le pays.

Le professeur Annim a expliqué que l’inflation non alimentaire est passée de 8,3% en novembre à 7,7% en décembre de l’année dernière, avec une augmentation moyenne de 8,5% en 2020.

Un ministre zimbabwéen décède de la Covid-19

La ministre provinciale de la province du Manicaland au Zimbabwe, Ellen Gwaradzimba, est décédée vendredi de la Covid-19.Elle devient ainsi la dernière victime très médiatisée d’une pandémie qui a jusqu’à présent fait plus de 636 morts depuis avril 2020 au Zimbabwe.

La vice-ministre des Sports, Tinoda Machakaire, a confirmé que Gwaradzimba, 60 ans, est décédée de la Covid-19.

« C’est avec un cœur très triste que je vous informe du décès du ministre d’Etat aux Affaires provinciales du Manicaland », a déclaré la vice-ministre des Sports, Tinoda Machakaire, dans un message sur Facebook.

Selon des sources au pouvoir de la ZANU PF, la ministre provinciale est décédée dans un hôpital de Harare, où elle recevait des soins après avoir été transférée de Mutare, la capitale provinciale du Manicaland.

Gwaradzimba, qui était ministre provinciale de Manicaland depuis 2019, devient le deuxième ministre zimbabwéen à succomber à la Covid-19 après le décès de l’ancien ministre de l’Agriculture, Perrance Shiri, l’année dernière.

Sa mort survient dans un contexte d’augmentation du nombre d’infections à la Covid-19, le ministère de la Santé annonçant vendredi que le Zimbabwe a enregistré un record de 1112 cas dont 47 décès au cours des dernières 24 heures.

Le nombre cumulé de cas s’élève à 25.368 et 636 décès à la date de ce vendredi 15 janvier 2021.

La Côte d’Ivoire élue à la tête du comité de validation des membres affiliés de l’OMT

La Côte d’Ivoire a été élue à la tête du comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’Organisation mondiale du tourisme ( OMT) au terme de la seconde réunion statutaire de cet organe à Madrid en Espagne.Selon une note d’information transmise vendredi à APA, la Côte d’Ivoire a été choisie pour présider cet organe au détriment de l’Iran qui en est devenu le vice-président.

« Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs présidera donc cette instance qui étudiera les dossiers des organisations professionnelles, entreprises, offices administratifs et Groupements d’intérêts  qui désireront s’affilier à l’agence spécialisée des Nations-Unies, aux côtés de ses pairs de Chine, de l’Arabie Saoudite, de l’Azerbaïdjan, du Honduras et de l’Iran »,  souligne la note.

Lors de sa première séance de travail après cette élection de la  Côte d’Ivoire à la tête de cet organe, précise également le texte, sept candidatures de membres affiliés ont été validées. La 24ème Assemblée générale de l’OMT est prévue en octobre prochain au Maroc.

Mais avant cette assemblé générale, a conclu la note, le ministre ivoirien du Tourisme Siandou Fofana portera la voix de la Côte d’Ivoire les 18 et 19 janvier prochains  en Espagne lors de la Réunion d’avant Assemblée générale au cours de laquelle seront abordées les questions de renouvellement d’une partie des membres du Conseil exécutif de l’OMT.

Covid-19: la Gambie confirme deux cas du variant britannique

Deux cas du variant britannique du coronavirus ont été détectés en Gambie selon le ministre de la Santé du pays, rapporte APA vendredi.S’adressant aux membres de l’Assemblée nationale, le ministre de la Santé, Ahmadou Samateh a déclaré que cette variante du coronavirus avait été découverte chez deux personnes rentrées récemment dans le pays.

Un homme est rentré au pays en provenance du Royaume-Uni, avec le variant de la Covid-19. L’autre cas concerne une femme.

3.983 cas de Covid-19 ont été confirmés depuis que le premier cas de virus a été signalé dans le pays en mars 2020. 126 personnes sont mortes de la maladie tandis que 3.689 autres s’en sont remises à ce jour.

Le ministère de la Santé a déclaré qu’il enquêtait sur la manière dont les deux personnes ont contracté la dernière souche du virus.  Aucun pays africain ne figure sur la liste mise à jour par l’OMS des pays où la nouvelle variante a été trouvée.

Ouganda : des soldats encerclent la maison de Bobi Wine

Le domicile à Kampala du principal candidat de l’opposition à l’élection présidentielle ougandaise a été encerclé par les forces de sécurité, au lendemain des élections cruciales.Des soldats ont été repérés autour du domicile de Bobi Wine dans une banlieue de Kampala, après que le musicien devenu politicien a rejeté les résultats provisoires des élections de jeudi qui annonçaient le président Yoweri Museveni en tête dans le décompte des voix.

Wine, dont le nom d’origine est Robert Kyagulanyi, s’est déclaré président élu et a dénoncé qu’il y avait une fraude électorale généralisée. Une allégation, qui, selon les responsables de la Commission électorale, devrait être étayée par des preuves.

Cette Commission a publié les résultats provisoires de 8.310 bureaux de vote qui donnent à M. Museveni 1.536.205 voix, représentant 65,02% des votes, contre 647.146 voix, soit 27,39% des voix pour Bobi Wine.

L’Ouganda compte un total de 34.684 bureaux de vote pour les élections générales de 2021.

Dans l’ensemble, les élections se sont déroulées pacifiquement, malgré les violences qui ont précédé le scrutin, au cours duquel une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des affrontements avec les forces de sécurité.

Elections ougandaises : Museveni provisoirement en tête

La Commission électorale ougandaise, place le président sortant Yoweri Museveni en tête du scrutin selon des résultats provisoires devant son principal challenger Bobi Wine dans la course à la présidence.La commission a publié les chiffres de 8.310 bureaux de vote qui donnent à M. Museveni 1.536.205 voix, soit  65,02%.

Wine, également connu sous le nom de Robert Kyagulanyi, a recueilli 647.146 voix, soit 27,39% des suffrages.

L’Ouganda compte un total de 34.684 bureaux de vote pour les élections générales de 2021.

Les élections se sont généralement déroulées dans le calme, malgré les violences qui ont précédé le vote et au cours duquel, une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des affrontements avec les forces de sécurité.

Bobi Wine a signalé une fraude électorale généralisée le jour du scrutin.

Economie, société et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont les plus visibles portent sur les conséquences de la Covid-19 sur l’économie nationale.Le Témoin se demande « pourquoi le télétravail peine à s’imposer au Sénégal » alors qu’il est favorisé dans le monde par la pandémie du coronavirus. L’économiste Meissa Babou répond que « ce ne sont pas toutes les entreprises qui peuvent adopter le télétravail ».

De même, « certaines mutations préalables sont nécessaires », confie un inspecteur du travail au journal, qui constate que les secteurs de la santé et de l’éducation ne sont « pas prêts à sauter le pas ».

Walf Quotidien note que « le compte n’est pas bon » vu que l’économie est en période de restrictions. Le journal indique que la présence réduite dans les bureaux et la réglementation des horaires des marchés « achèvent un secteur dans l’agonie ».

Toutefois, Le Soleil rapporte que les bénéficiaires de l’aide alimentaire d’urgence sont « satisfaits à 93,8% », citant une enquête réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

En manchette, le quotidien national note que le président tchadien « Idriss Déby se lave à grande eau » après avoir été accusé de s’immiscer dans la crise centrafricaine.

L’AS titre sur la gratuité de la prise en charge des hémodialysés et souligne que c’est « un slogan politicien ».

Sud Quotidien note que « le refus de l’Etat » de réformer les Conseil supérieur de la magistrature cause « le désaveu des droits-de-l’hommiste ».

En politique, L’Observateur fait un tour d’horizon sur « la nouvelle vie des ex de Macky », à savoir des ministres, pas des moindres, limogés du dernier gouvernement. Il s’agit entre autres d’Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur), Amadou Bâ (Affaires étrangères) et Makhtar Cissé (Pétrole).

EnQuête revient sur la disparition en France de Diary Sow, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019. Le quotidien fait focus cette fois sur la personne de « Diary, le mystère ».

En football, Record informe que « West Ham est prêt pour les 9,7 milliards FCFA » réclamés par le Stade de Reims pour son attaquant international sénégalais, Boulaye Dia.

Pendant ce temps, Stades titre sur le « calendrier de feu pour Sadio (Mané) et Liverpool ». Le champion en titre de la Premier League doit rencontrer prochainement les deux Manchester, Tottenham, Leicester et Leipzig, entre autres.

Le journal sportif titre également sur le choc de la troisième journée de la Ligue 1 sénégalaise : Diambars – Jaraaf. Stades est convaincu que « le régal (est) attendu ».

Economie et environnement au menu des quotidiens marocains

Le taux d’inflation, la croissance économique et la problématique de l’eau sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ rappelle que depuis de longues années, le taux d’inflation national dépasse rarement 1,5%, ajoutant que les trois dernières années ont été marquées par un débat assez contradictoire mais très bénéfique sur le niveau de l’inflation dans notre pays.

Un premier camp est clairement pour une poursuite de la politique actuelle basée notamment sur la maîtrise de l’inflation, indique le quotidien, notant que le deuxième groupe est pour laisser filer le taux d’inflation à des taux beaucoup plus importants pour faciliter l’enclenchement d’une nouvelle dynamique économique où l’accès au financement devient nettement plus facile.

« Pour le moment, les deux camps ont des arguments solides, ce qui explique qu’un certain statu quo soit toujours en vigueur concernant l’inflation », fait-il remarquer.

+Akhbar Al Yaoum+ se fait l’écho d’un rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui prévoit que l’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 4,6% en 2021, après une récession de 7% au cours de l’année écoulée.

« Tenant compte d’une évolution de 4,7% prévue des impôts et taxes sur produits nets de subventions, le produit intérieur brut (PIB) devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 4,6% en 2021 », indique le HCP qui vient de publier le Budget économique prévisionnel 2021.

En valeur, le PIB devrait progresser de 5,8%, précise la même source, notant que cette évolution fait ressortir une légère hausse de l’inflation, mesurée par l’indice implicite du PIB, de 1,1% au lieu de -0,1% en 2020.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que « si les experts climatiques s’accordent sur le fait que les impacts des changements climatiques peuvent déjà être constatés sur le climat et l’évolution des ressources hydriques du Royaume, ils sont unanimes aussi à affirmer que le phénomène continuera à s’exacerber d’année en année ».

Le Maroc fait partie des « points chauds » où ces répercussions prendront la forme d’une augmentation des températures et d’une diminution des précipitations, prévient la publication, faisant savoir que cet état de fait risque de décapitaliser les actifs écologiques agricoles et forestiers.

Si le Maroc a tenté de jouer un rôle de mobilisation en organisant la Cop22 en 2016, il se doit de « préparer les décennies à venir en mettant toutes les chances de son côté pour mitiger les impacts climatiques négatifs et augmenter les chances de résilience de ses écosystèmes et de son cycle de l’eau ».