Média: le journaliste Abou Traoré désigné président de la section ivoirienne de l’UJPLA

Le président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Noël Yao, a procédé à la désignation du journaliste Abou Traoré en qualité de président de la section ivoirienne de l’organisation continentale UJPLA.

Nommé, lundi, M. Abou Traoré qui a fait une bonne partie de sa carrière à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) devra constituer dans les prochains jours une équipe avec les membres de l’UJPLA Côte d’Ivoire qui servira à exécuter les actions de l’organisation.

Journaliste d’expériences, Abou Traoré, dont le parcours est reconnu par ses pairs dans le secteur de la presse ivoirienne, devra travailler à consolider les objectifs de l’union au plan local.

L’UJPLA, créé en août 2020 à Abidjan par des journalistes africains, a pour but de « défendre la liberté, la sécurité physique, morale, matérielle, sociale,  économique et l’intérêt des journalistes » sur le continent. Elle a pour président l’Ivoirien Noël Yao, élu pour un mandat de six ans.  

L’Assemblée nationale et Diary Sow en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de l’adoption de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège et des nouvelles de Diary Sow, l’étudiante sénégalaise disparue en France.Le Quotidien indique que « le Oui clôt le débat » sur l’adoption de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège. Venu défendre le projet de modification de cette loi au parlement, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, soutient que « la constitutionnalité ne se pose pas ».

Poursuivant dans EnQuête, qui titre par ailleurs que « Macky tient ses pouvoirs », M. Diome estime que le nouveau régime « assouplit » les pouvoirs de l’Exécutif et des Forces de défense et de sécurité.

Arborant la photo du ministre de l’Intérieur en Une, le quotidien national Le Soleil constate que le champ d’application de ladite loi est « étendu ».

Cependant, Sud Quotidien note que « l’Assemblée capitule » là où Walf Quotidien voit que « Macky muscle ses pouvoirs », la modification de cette loi ayant passé « au forceps » vu que le pouvoir détient la majorité des députés. « Macky plus puissant que jamais », indique de ce fait Vox Populi.

Le député de l’opposition, Bara Doly Mbacké, prévient que « lorsque Macky Sall voudra se représenter pour un 3e mandat, il pourra déclarer l’état d’urgence à sa guise ».

De son côté, l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye, devenu opposant, note que « le recul démocratique organisé par Macky Sall achemine vers une dictature ».

Sur un autre sujet, Libération s’interroge à propos de Diary Sow, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019, disparue il y a huit jours en France : « Où es-tu ? ».

L’Observateur tente de donner une réponse en avançant la piste de la ville de Toulouse, au sud de la France, même si c’est « une information non encore authentifiée ». Vox Populi la précise toutefois en retenant « la piste des vacances à Toulouse », l’étudiante du lycée Louis le Grand ayant été « vue la dernière fois dans la ville Rose ».

Le consul du Sénégal à Paris, Amadou Diallo, rassure dans le journal : « Il n’y a pas encore de danger sur sa vie au stade où nous parlons ».

En football, David Guion, entraîneur de Boulaye Dia à Reims, déclare à la Une de Record que son équipe « est beaucoup plus forte » avec l’attaquant international sénégalais, co-meilleur buteur de la Ligue 1 française avec douze buts après 19 journées.

« Imaginez ce qu’il peut faire pour la suite », a entrouvert le technicien, visiblement sous le charme de Dia, convoité en ce début de mercato hivernal par des clubs plus huppés tels que West Ham, en Premier League anglaise.

Cependant, Boulaye Dia n’est pas le seul Lion à « cracher du feu » en ce moment d’après Stades. « Hors de leurs bases », Sadio Mané, Mbaye Diagne, Habib Diallo et Krépin Diatta aussi s’illustrent avec leurs clubs, fait remarquer le quotidien sportif.

Intempéries, santé et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les inondations qu’a connues la ville de Casablanca, le retard de la campagne de vaccination anti-Covid et la saisie d’une importante quantité de drogue à Kénitra.+Assabah+ rapporte que les dernières intempéries, à Casablanca, ont fait plus de dégâts chez les morts que chez les vivants. Le cimetière d’Al Ghofrane a été tellement submergé par les eaux que les tombes se sont affaissées et que plusieurs linceuls sont remontés à la surface. Une scène chaotique.

Selon le quotidien, les Casablancais se sont rendus en masse, dimanche, dans les cimetières de la ville, non pas pour visiter les tombes de leurs proches et y lire des invocations mais aussi pour rechercher les corps des défunts dans les mares d’eau, après la destruction des sépultures suite aux dernières intempéries. Une scène chaotique qui a sidéré les femmes en pleurs qui voyaient réapparaître les linceuls des défunts récemment enterrés.

Le journal fait savoir que plusieurs familles se sont précipitées vers le cimetière Al Ghofrane pour s’enquérir de l’état des tombes de leurs proches. Certains recherchaient les sépultures des leurs, d’autres remettaient les stèles à leur place, et d’autres encore s’assuraient que les corps étaient toujours enterrés, de peur qu’ils ne tombent entre les mains de charlatans. Quant aux femmes, elles étaient tout aussi choquées et en colère contre les responsables de la ville qui, disent-elles, ne respectent même pas les morts.

+Al Alam+ se fait l’écho d’une déclaration de Azeddine Ibrahimi, membre de la commission scientifique et technique sur la pandémie de Covid-19, qui a souligné que l’achat de millions de doses de vaccin anti-Covid ne signifie pas forcément la réception de ces doses et le lancement de l’opération de vaccination.

Il expliqué que l’acheminement des vaccins et la mise en place d’un plan de vaccination massive reste tributaire de la situation sur le plan international et les spéculations sur ces produits.

Si le Maroc n’a pas encore reçu les vaccins, c’est notamment en raison de la capacité de production limitée au niveau mondial car toutes les entreprises impliquées dans ce domaine ne pourront produire les 10 milliards de doses nécessaires pour assurer une immunité collective, a-t-il ajouté, notant que les pays ayant développé les vaccins ont acheté toutes les doses, à l’image des USA et des pays européens.

D’autres part, ces vaccins et toutes les matières premières nécessaires à leur fabrication sont produits en Inde et en Chine, a noté M. Ibrahimi, faisant observer qu’il est, de facto, difficile de recevoir un quelconque vaccin avant que ces deux pays ne vaccinent leurs populations.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le service préfectoral de la police judiciaire de Kénitra a mis en échec, lundi, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, une opération de trafic de 1,120 tonne de résine de cannabis à bord d’un camion de transport international routier de marchandises.

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué, dans un communiqué, cité par la publication, que le véhicule, en provenance d’une ville du nord du Royaume, a été intercepté à l’entrée de la ville de Kénitra, faisant savoir que les fouilles effectuées à bord du camion ont permis la saisie de 36 colis d’un poids total d’une tonne et 120 kg de drogue, soigneusement emballés dans des fûts en plastique vides, ainsi que l’interpellation du conducteur du camion.

Le Raja de Casablanca qualifié pour la finale de la Coupe arabe

Le club marocain du Raja Casablanca a battu, lundi soir à Marrakech, le club égyptien d’Al Ismaily sur le score de 3 à 0, en match comptant pour les demi-finales de la Coupe arabe Mohammed VI.Les Marocains ont attendu jusqu’à la 61ème pour inscrire leur premier but sur penalty marquée par Mohcine Moulouali. Cinq plus tard, l’attaquant congolais du Raja de Casablanca, Ben Malango (66e) loge le cuire dans les cages après un tête majestueuse. La troisième réalisation a été l’œuvre de Mahmoud Benhalib à la 86ème minute du jeu.

Grâce à cette victoire, le Raja de Casablanca se qualifie pour la finale de cette prestigieuse compétition pour affronter l’équipe saoudienne d’Al Ittihad.

Cette finale se déroulera au Complexe de Rabat.

Covide-19 : le gouvernement gabonais prépare une campagne nationale de vaccination

La détection de nouveaux variants du Covid-19 plus contagieux inquiète le Gabon,  le président de la République Ali Bongo a réuni ce 11 janvier  dernier, un conseil présidentiel, qui a pour objectif de parer à toute éventualité, grâce à une campagne nationale de vaccination.

L’émergence de variants variants du Covid-19, plus transmissibles selon les premières estimations, inquiète le président de la République. Face à cette mutation, le président Ali Bongo a réuni ce 11 janvier un conseil présidentiel. L’objectif, a-t-il fait savoir sur sa page Facebook, est de «réfléchir, en amont, dans l’hypothèse où le Gabon serait à son tour concerné, à l’adaptation de notre riposte et aux mesures supplémentaires de protection susceptibles d’être adoptées».

Depuis l’apparition de la pandémie de la covid-19, le monde entier parle de nombreuses mutations du virus. Et si la grande majorité est dite sans conséquence, les nouvelles souches ont une plus grande transmissibilité.

Si les vurus sont détectées dans le pays, elles pourraient faire remonter la courbe de transmission. «Pour parer à toute éventualité, le Gabon continuera à faire preuve d’anticipation et à appliquer le principe de précaution tout en travaillant activement à la campagne nationale de vaccination», a tweeté  le chef de l’Etat Ali Bongo Ondomba.

Le président de la République estime que, l’anticipation et la précaution sont des principes qui font la réussite de la riposte sanitaire du pays jusqu’à ce jour. Et d’ajoute : «j’ai demandé à ce que l’élaboration du plan national de vaccination soit accélérée».

 

Gabon : le règlement de la dette extérieure s’est chiffré à 714,1 milliards de FCFA au 3è trimestre 2020

 La Note de Conjoncture sectorielle, publiée début janvier 2021, indique que, le règlement de la dette s’est situé à 714,1 milliards de FCFA à la fin du troisième trimestre 2020. Ce règlement est en  hausse de 77,7% par rapport à la même période en 2019.

Il sied de noter qu’au troisième trimestre 2020, la Note de Conjoncture sectorielle du ministère de l’Economie et de la Relance relève que le règlement de la dette s’est situé à 991,8 milliards de francs CFA. Ce qui représente un règlement en hausse de 77,7% comparativement à 2019. «Ces efforts de paiement ont été particulièrement observés sur la dette extérieure (714,1 milliards de francs CFA) qui représente 72,0% des règlements de la période».

En hausse de 107,6% par rapport à 2019, le règlement de la dette extérieure, se chiffrant à 714,1 milliards de francs CFA, a été essentiellement effectué sur les marchés financiers internationaux. Le document fait savoir que ce règlement intègre  «le paiement d’arriérés à hauteur de 45,4 milliards de francs CFA, dont 34,3 milliards de francs CFA auprès des multilatéraux, 5,9 milliards de francs CFA auprès des bilatéraux et 5,2 milliards de francs CFA auprès des commerciaux».

Quant au paiement de la dette intérieure à la fin septembre, il s’est élevé à 277,7 milliards de francs CFA, soit une augmentation de plus 29,7% par rapport à la même période en 2019. Il tient  donc compte d’un paiement des arriérés à hauteur de 39,7 milliards de francs CFA au profit des postes moratoires (38,7 milliards de francs CFA) et divers intérieur (1 milliard de francs CFA).

Source : gabonreview

Côte d’Ivoire: le dialogue, « seule arme de combat » politique de Bédié

Le diplomate ivoirien, Gnamien Yao, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a dit lundi que le dialogue reste pour Henri Konan Bédié, chef de cette formation, la « seule arme de combat » politique pour sortir le pays du « bourbier lié à la démocratie ».

« Bédié dit de vous dire qu’il n’a pas d’autres armes que le dialogue politique », a déclaré le vice-président du Pdci, Gnamien Yao, chargé des Grandes conférences publiques, face à des militants, au siège du Pdci à Abidjan.

Il a soutenu, au cours de cette conférence publique dédiée à la remobilisation des militants, que « le dialogue politique engagé par Henri Konan Bédié est la voie pour sortir de cet énième bourbier lié à la démocratie (en Côte d’Ivoire et), il n’y en a pas d’autres ».

« Tout ce qui reste à faire, c’est de nous mobiliser pour soutenir le président Henri Konan Bédié qui a pour seule arme de combat, le dialogue et enfin et toujours le dialogue », a-t-il lancé, souhaitant plein succès au dialogue politique en cours entre l’opposition et le pouvoir.

Un tête-à-tête entre MM. Bédié et le président réélu, Alassane Ouattara, en novembre 2020, après la farouche bataille autour du scrutin présidentiel, a brisé la glace de méfiance et fait chuter la tension dans le pays. 

« Pour Bédié, la victoire est certaine, pour peu que tous, nous adhérions à l’esprit du dialogue qui permet de bâtir ensemble un compromis qui est loin de signifier la victoire d’un camp sur un autre, mais bien plus, la victoire de tous et de chacun », a-t-il ajouté.

En août 2020, des heurts ont éclaté dans le pays à la suite de protestations de partisans de l’opposition qui estiment que M. Ouattara ne peut briguer un troisième mandat. Le Conseil constitutionnel a tranché insinuant qu’il s’agit de son premier mandat de la llle République.

« Le dialogue ne doit en aucune manière faire bon ménage avec les préalables. Il nous faut faire le cœur nu », a-t-il poursuivi, relevant que pour Bédié, le dialogue est difficile certes, mais est la voie la plus sûre et moins coûteuse pour régler les différends. 

M. Bédié et le chef du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, se sont abstenus de participer à la présidentielle du 31 octobre 2020. Par la suite l’opposition appellera à la désobéissance civile et mettra en place le Conseil national de transition (CNT).

Le CNT, plus tard va être abandonné, ainsi que la désobéissance civile. M. Gnamien Yao a fait observer que le Pdci, dans la quête du pouvoir d’Etat, « n’est pas un parti politique opportuniste », mais qui est basé sur des valeurs et le dialogue.

Il a rappelé qu’en décembre 93, au Conseil économique et social, Philippe Grégoire Yacé, a demandé qu’il soit créé un Conseil d’Etat dans lequel se trouverait Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et M. Yacé, mais la succession de Houphouët-Boigny s’est faite sans heurts. 

Selon le Grand conférencier du Pdci, Gnamien Yao, le Conseil national de transition (CNT) est « un argument » et une « créativité intellectuelle ». Pour la justice ivoirienne, cet organe visait à se substituer aux institutions de la République. 

M. Yao a insinué tout au long de sa conférence publique que M. Bédié s’est régulièrement inscrit dans l’idéologie où on enseigne qu’en politique la paix se construit par le dialogue et dans le dialogue. 

Signature d’une convention pour digitaliser l’économie agricole en Côte d’Ivoire

Une convention dont l’un des objectifs est de digitaliser l’économie agricole en Côte d’Ivoire a été signée, lundi à Abidjan par la Fédération des sociétés coopératives du vivrier de Côte d’Ivoire ( FENASCOVICI) et une compagnie de téléphonie mobile.

« Nous avons compris très tôt la nécessité de s’engager dans la voie de l’autonomisation de la femme et ce, dans un contexte où elles constituent la cheville ouvrière et le socle des familles. Nous avons décidé de tisser des partenariats solides avec le monde agricole afin de digitaliser l’économie agricole», a expliqué Djibril Ouattara, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire.

 Par ailleurs, il a indiqué qu’à travers ce partenariat, sa société va aider cette fédération du secteur du vivrier à automatiser les modes de paiement et permettre aux bénéficiaires de bénéficier de  «services financiers adaptés  ».

En outre, a ajouté M. Ouattara, cette convention permettra aux membres de cette fédération de bénéficier des offres téléphoniques (appels, SMS) adaptées. En retour, Colette Irié Lou, la présidente de la FENASCOVICI a dit sa gratitude à cet opérateur de téléphonie mobile.

 « C’est un mariage qui est scellé. Nous allons honorer cet engagement avec vous », a promis Mme Irié Lou, appelant à une modernisation du secteur du vivrier en Côte d’Ivoire. Créée en 1998, la FENASCOVICI qui regroupe des acteurs  du secteur vivrier en Côte d’Ivoire, revendique environ 400 000 membres.

Affi, libéré et mis sous contrôle judiciaire, se présentera aux législatives à Bongouanou (proche)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’guessan, libéré par la justice et mis sous contrôle judiciaire, se présentera aux législatives de mars 2021 à Bongouanou (centre-est), selon son entourage.Joint au téléphone, Me Godé Dagbo, l’un des avocats de M. Affi Nguessan, a fait savoir qu’en dépit des poursuites à son encontre pour atteinte à l’autorité de l’Etat dans le cadre du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, il peut se présenter pour ces joutes électorales.Pour Me Godé Dagbo, le président du FPI, actuellement en liberté conditionnelle, est éligible parce que bénéficiant de la présomption d’innocence et n’a pas été encore été condamné.      M. Affi a remporté le siège de la circonscription de Bongouanou à l’issue des législatives de décembre 2016 avec 59,7% devant le candidat du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Assoumou Méa (39,18%).L’ancien Premier ministre ivoirien, Affi Nguessan, fait face à une fronde au sein du FPI, parti fondé par Laurent Gbagbo. Une frange du parti avait refusé de participer aux législatives passées. Mais, pour les prochaines législatives, l’opposition a décidé d’aller en rang serré avec une « stratégie commune ».Le gouvernement a adopté la date du 6 mars 2021 pour la tenue des prochaines législatives afin de respecter les dispositions de la Constitution. L’opposition demande un report de l’élection pour une meilleure organisation du scrutin.

Sahel: 6 milliards $ de la Bad pour la Grande muraille verte

La Banque africaine de développement (Bad) va mobiliser 6,5 milliards de dollars américains pour l’Initiative de la Grande muraille verte.Les ressources permettront de mettre en œuvre une série de programmes de soutien à la Grande muraille verte, en s’appuyant sur des sources de financement internes et externes, entre autres, le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA), le Fonds vert pour le climat (FVC) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

« Au moment où nous remontons la pente face au coronavirus et à ses répercussions sur notre monde, nous devons réajuster notre modèle de croissance. Nous devons prioriser la croissance qui protège l’environnement et la biodiversité, et cesser de privilégier celle qui compromet notre bien commun », a déclaré le président de la Bad, Akinwumi A. Adesina cité dans un communiqué de presse.

Le plan de la Grande muraille verte consiste à planter une mosaïque d’arbres, de prairies, de végétation et de plantes sur 8000 kilomètres de long et 15 kilomètres de large à travers le Sahara et le Sahel.

Ce qui fait dire au président de la Bad que « la Grande muraille verte fait partie du système de défense de l’environnement en Afrique » et constitue « un bouclier contre les assauts de la désertification et de la dégradation de l’environnement ».

« L’avenir de la région du Sahel dépend de la Grande muraille verte. Sans elle, le Sahel risque de disparaître sous l’effet du changement climatique et de la désertification », a indiqué Akinwumi A. Adesina.

Il a ajouté : « La Grande muraille verte est un mur qui vaut la peine d’être construit. Un mur qui rassemble les populations, et non un mur qui les sépare. Un mur qui met à l’abri, et non un mur qui isole. Un mur qui protège notre existence collective. Un mur pour l’environnement, un mur pour la planète ».