Palestine : Les pays arabes décident de constituer un comité ministériel

Les ministres arabes des Affaires étrangères ont décidé de former un comité ministériel comprenant le Maroc, la Palestine, la Jordanie, l’Égypte, l’Arabie saoudite et le Qatar, pour communiquer avec les membres permanents du Conseil de sécurité et d’autres pays influents, pour les exhorter à prendre des mesures concrètes pratiques vidant à mettre fin aux politiques et mesures illégales menées par Israël dans la ville occupée d’Al-Qods. Le comité, qui comprend également la présidence du sommet arabe, le membre arabe du Conseil de sécurité et le secrétaire général de la Ligue arabe, va soumettre un rapport sur les résultats de ses démarches à une session extraordinaire du Conseil de la Ligue dédiée à cette question.

Réunis, mardi en visioconférence, les ministres arabes des Affaires étrangères ont appelé la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête pénale sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par Israël contre le peuple palestinien désarmé, y compris le déplacement des Palestiniens de leurs foyers dans le quartier de Cheikh Jarrah et le reste des territoires et quartiers palestiniens occupés.

Ils ont également demandé à la Cour de fournir toutes les ressources matérielles et humaines pour cette enquête et de lui accorder une attention particulière.

Les ministres arabes ont affirmé leur détermination à prendre les mesures nécessaires à tous les niveaux, y compris le lancement d’un mouvement diplomatique intense, par le biais de lettres, de contacts et de réunions bilatérales, afin de protéger la ville de Jérusalem, de défendre ses saintes chrétiennes et soutiennent les droits politiques, sociaux, économiques et humanitaires du peuple palestinien.

Le Parlement arabe a appelé à une action urgente avec les parlements des pays influents pour atteindre les objectifs de cette initiative.

Il a également chargé les missions de la Ligue des États arabes et les conseils des ambassadeurs arabes de lancer un intense effort diplomatique pour transmettre le contenu de cette résolution aux capitales des pays influents du monde entier, ainsi que de charger le groupe arabe à l’ONU à New York pour engager des consultations et des procédures avec le Président du Conseil de sécurité et le Président de l’Assemblée générale, y compris l’examen de l’option de tenir la dixième session extraordinaire d’urgence sur les actions illégales israéliennes à Al-Qods Est occupée et dans le reste de la territoires palestiniens occupés.

La réunion a également décidé de charger le groupe arabe de Genève et de Paris d’engager les consultations et procédures nécessaires au Conseil des droits de l’Homme et à l’UNESCO en vue de faire cesser les agressions israéliennes systématiques dans la ville occupée d’Al Qods.

La Gambie réaffirme son soutien « indéfectible » et « constant » à l’intégrité territoriale du Maroc

La Gambie par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mamadou Tangara a réitéré son soutien « indéfectible » et « constant » à l’intégrité territoriale du Maroc et a salué les efforts entrepris par le Maroc pour trouver une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Lors de ses entretiens, mardi, par visioconférence avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie gambienne a salué la crédibilité et la primauté de l’Initiative marocaine d’Autonomie comme base pour régler cette question, tout en réitérant le plein soutien de son pays au rôle joué par l’ONU en tant que cadre exclusif et consensuel pour parvenir à une solution durable à ce différend régional et à la Décision 693 de l’Union africaine adoptée par le 31è Sommet tenu en juillet 2018, soutenant officiellement le processus onusien à cet égard.

Les deux parties se sont félicitées de l’ouverture par la Gambie de son Consulat Général à Dakhla le 07 janvier 2020, tandis que M. Bourita a assuré M. Tangara de la volonté du Maroc de mettre à profit son expérience et son expertise dans les domaines du développement économique et social à la disposition de la République de Gambie pour la réalisation de son plan de développement 2018-2021, indique un communiqué du ministère.

Les deux ministres ont exprimé le souhait de développer davantage la coopération bilatérale entre les deux pays dans plusieurs domaines tels que l’énergie et les énergies renouvelables, l’agriculture, les infrastructures, la formation, l’eau, l’éducation et l’échange d’expériences dans le domaine de la gestion de l’eau et la construction de barrages.

A ce titre, M. Bourita et Tangara ont exprimé leur volonté de programmer la 3ème session de la Commission mixte de coopération et d’organiser un forum économique à Banjul, poursuit la même source, précisant que les deux ministres ont évoqué dans ce cadre plusieurs projets d’accords de coopération qui sont en cours de finalisation, couvrant les domaines de l’énergie, le commerce, l’industrie, la double imposition, l’agriculture, la jeunesse et les sports, les affaires religieuses, la promotion des investissements, le tourisme et les affaires culturelles.

 M. Tangara a remercié son homologue marocain pour l’octroi par le Maroc de bourses aux étudiants gambiens, contribuant ainsi au développement de leurs capacités, exprimant le souhait d’augmenter le quota et de l’élargir aux futurs techniciens d’entre eux.

MM. Bourita et Tangara se sont engagés à se soutenir mutuellement sur les questions liées aux intérêts fondamentaux des deux pays, note le communiqué. 

Lors de cet entretien, les deux ministres ont également exprimé leur volonté de renforcer davantage la communication stratégique et la coordination entre les deux pays dans le cadre des différents foras régionaux et multilatéraux, tels que l’UA et l’ONU, convenant ainsi de coordonner, à travers leurs représentants permanents à New York, Genève et à l’UA, leurs actions et décisions concernant les questions d’intérêt commun.

Ils ont également discuté de la nécessité de se soutenir mutuellement s’agissant des candidatures en lice pour divers postes au sein des institutions continentales et internationales, conclut la même source.

Kigali et Varsovie signent plusieurs accords

Le Rwanda et la Pologne ont signé, ce mardi, plusieurs accords de coopération technique portant sur l’enseignement supérieur, les consultations politiques et la cybersécurité.Ils ont été paraphés à Varsovie au cours d’une visite de travail du ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération, Vincent Biruta.

Par cet accord, la Pologne cherche à stimuler la coopération commerciale avec le Rwanda en raison de son bon climat des affaires.

Cette initiative vise à améliorer la coopération bilatérale en matière de commerce et d’investissement entre les deux pays.

Le gouvernement polonais a compris que l’Afrique devient un partenaire plus productif sur le plan commercial et a voulu saisir cette opportunité à travers un programme d’investissement.

Le rôle principal du « programme Go Africa » est de forger des partenariats commerciaux entre les investisseurs polonais et les entrepreneurs africains afin de promouvoir la croissance du continent. Un fonds de 500 milliards de dollars a été créé pour soutenir cette initiative sur l’ensemble du continent.

CAF- Affaire Guelor Kanga : la DGM apporte un coup de pouce à la FECOFA

La Direction Générale des Migrations (DGM) de Kinshasa, vient  appuie à la Fédération congolaise de football (FECOFA), avec de nouveaux éléments y compris le numéro de la carte d’électeur du joueur Guelor Kanga.

A en croire une source proche de la confédération Africaine de Football (CAF), le renvoi du traitement de la plainte de la FECOFA, à propos du joueur Guelor Kanga né Kiaku Kiaku Kiangani, serait dû à l’abondance des éléments à charge du joueur fournis par la FECOFA.

Il sied de noter que,  la FECOFA a présenté plusieurs éléments contre le joueur Kanga. La commission jury disciplinaire de la CAF a demandé le temps pour mieux examiner le dossier. Rendez-vous est donc pris pour le dimanche 16 mai prochain.

Une source  proche du président Constant Omari, affirme que parmi les documents ajoutés en appui avec les accusations de la FECOFA figure notamment le numéro de la carte d’électeur de Guelor Kanga obtenu en 2006 à Kinshasa. La Direction générale de migration (DGM), aurait ainsi apporté un coup de pouce à la FECOFA en apportant les documents prouvant des allers-retours effectués par le joueur inculpé.

Signalons tout de même que, des éléments susceptibles  fournis par la FECOFA,  contredit le joueur Guelor Kanga qui a toujours nié avoir mis les pieds sur le sol congolais et même ne disposant pas d’un document officiel délivré par la République Démocratique du Congo.

Lutte contre le terrorisme: le Portugal appuie le Mozambique

Le Portugal a proposé d’envoyer 60 soldats supplémentaires pour former les troupes mozambicaines à la lutte contre l’insurrection de l’Etat islamique dans le nord du pays.Le ministre portugais de la Défense, Joao Cravinho, a déclaré que l’envoi de ces troupes faisait partie d’un accord conclu entre Lisbonne et Maputo visant à aider le pays d’Afrique australe à lutter contre l’insurrection dans la province de Cabo Delgado.

« Un projet important a été ajouté pour former le personnel militaire mozambicain et le résultat est que le programme verra quatre fois plus de troupes portugaises travailler avec leurs homologues mozambicains », a déclaré M. Cravinho.

En vertu de l’accord, le Portugal assurera la formation jusqu’en 2026, ce qui permettra aux deux pays de partager des renseignements et de s’entraider grâce à l’utilisation de drones pour suivre les mouvements des terroristes.

Ces troupes s’ajoutent aux 60 membres des forces spéciales portugaises déjà envoyés pour former des soldats au Mozambique, une ancienne colonie portugaise, à la suite d’une attaque majeure contre la ville de Palma, dans le nord du pays, en mars dernier.

L’accord intervient à la suite d’une récurrence des attaques menées par la milice liée à l’Etat islamique dans la province de Cabo Delgado depuis 2017.

Gabon: un nouveau dispositif pour sauver les éléphants d’Afrique du braconnage

Une nouvelle méthode permettant de recenser les populations d’éléphants de forêt d’Afrique en vue d’informer des stratégies et des actions pour leur préservation a récemment été développée.

Cette dernière, réalisée au Gabon par une équipe de scientifiques de la Wildlife Conservation Society (WCS) et en étroite collaboration avec des experts de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), vise à mettre en évidence le déclin du nombre d’éléphants de forêt d’Afrique (Loxodonta cyclotis) qui ont récemment été classés comme « en danger critique d’extinction » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Cette méthode est axée essentiellement sur des techniques de capture – recapture spatiale (CRS). Elle utilise à la fois des pièges photographiques et l’analyse de l’ADN des excréments.

Par conséquent, elle permet aux chercheurs de mieux comprendre combien il reste d’éléphants de forêt et leur localisation.

La détection des éléphants de forêt d’Afrique par ADN a été rendue possible grâce au développement récent de techniques génétiques innovantes développées par l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) et à la création d’un nouveau laboratoire permettant ainsi de réaliser toutes les analyses ADN au Gabon.

Cette étude, dont les résultats seront publiés en fin d’année, fait partie d’une initiative plus vaste menée par le Gabon en partenariat avec Vulcan Inc. et qui a pour objectif d’établir le premier recensement national des populations d’éléphants depuis 30 ans.

Elle permettra d’améliorer la protection des éléphants. Abritant plus de 50% de la population mondiale restante des éléphants, la forêt gabonaise est une ressource vitale à la fois pour la conservation des éléphants, la réduction d’émissions et l’absorption de carbone.

Pour le ministre Lee White, « tant que le trafic d’ivoire sera une activité lucrative, les éléphants seront en danger. En Afrique, il existe un lien évident entre l’environnement, la paix et la sécurité. Grâce aux résultats de cette étude, nous espérons obtenir des données plus précises sur les populations d’éléphants et le braconnage à travers le Gabon»

Source: Directinfosgabon

 

Libreville-affaire Brice Laccruche : le procès est reporté au 15 juin 2021

Le procès de Brice Laccruche Alihanga,  ancien Directeur de cabinet du chef de l’État  Ali Bongo, qui devrait se tenir ce mardi 11 mai devant la Cour d’appel de Libreville, a été renvoyé au 15 juin prochain.

Il sied de noter que, cet ancien collaborateur du président de la République Ali Bongo Ondimba,  est poursuivi pour « obtention d’un document administratif sur la base d’une déclaration frauduleuse ».

Le tout puissant Brice Laccruche, comparaîtra devant la Chambre correctionnelle des Appels de la Cour judiciaire de Libreville le 15 juin prochain. Laccruche doit justifier  à la justice gabonaise comment il est devenu gabonais lui qui est né français (père et mère) à Marseille en France.

La justice du pays d’Ali Bongo Ondimba, veut des éclaircissements sur le certificat de nationalité gabonaise de monsieur Brice Laccruche Alihanga alias Bla établi en 2004.

Il faut dire que, sur ce certificat, à la place du nom du père, il est mentionné (article 11). Cette mention signifie que le bénéficiaire du certificat de nationalité est un gabonais d’origine. Ce qui est le contraire de l’article 9 qui signifie que le bénéficiaire a acquis la nationalité gabonaise. Signalons qu’en 2019, une enquête avait été ouverte au B2 (renseignements militaires) sur ce sujet. L’enquêteur aurait conclu que monsieur Brice Laccruche Alihanga n’était pas coupable de fraude.

Né à Marseille en France en 1980. C’est en 1984 que Laccruch acquiert la nationalité gabonaise lorsque sa maman de nationalité française s’est naturalisée gabonaise, alors que Laccruch Brice n’avait que 4 ans.

Plaidoyer pour des états généraux de l’économie sénégalaise

Dans un entretien avec APA, l’opérateur économique Moustapha Tall, président du Mouvement des industriels et commerçants des denrées de première nécessité, plaide pour des états généraux de l’économie sénégalaise.Pourquoi votre mouvement plaide pour la tenue d’états généraux de l’économie nationale ?

Nous sommes des acteurs de l’économie sénégalaise et avons de l’expérience. Donc nous devons être impliqués dans l’élaboration des politiques économiques. Depuis l’indépendance, ce sont les dirigeants qui définissent les politiques économiques du pays. Ces initiatives ont d’ailleurs montré leurs limites.

Or, nous savons ce qu’il faut faire pour que l’économie marche. Depuis 60 ans, c’est comme si on est à la case de départ. Ce n’est pas normal. On régresse, on recule. On a essayé toute sorte de politiques économiques qui ne marchent pas. C’est pourquoi, il est temps que ceux qui ont une expérience économique se réunissent et parlent de l’économie autour d’états généraux. Nous connaissons mieux l’économie que les hommes politiques. Donc, ils doivent nous écouter.

Est-ce que vous avez fait la proposition à l’Etat ?

On a écrit au chef de l’Etat pour une audience. Parce qu’on ne peut rien faire sans passer par l’Etat. Mais nous voulons le rencontrer pour lui dire ce que nous voulons à travers ces états généraux de l’économie. Mais peut-être qu’il n’a pas encore le temps de nous recevoir.

Avec ces états généraux, nous voulons aussi alerter l’Etat sur les freins à l’économie nationale. L’opérateur économique est en contact avec la population, il a de la sensibilité, il sait ce qui ne marche pas. Donc celui-là, on doit l’écouter.

Mais malheureusement, ceux qui parlent au nom des opérateurs économiques ne le sont pas. Ils sont propulsés devant à cause de leur appartenance politique. Ce sont des gens qui sont avec le pouvoir et créent une sorte de mouvements de soutien.

Voulez-vous dire que les états généraux de l’économie doivent aussi permettre de mettre de l’ordre dans le milieu des opérateurs économiques ?

Oui c’est cela effectivement. On va proposer des solutions qui vont nettoyer notre milieu. On doit organiser notre secteur et donner des moyens aux opérateurs économiques. Nous ferons des propositions à l’Etat qui doit lui-même nous encadrer. L’Etat ne doit pas être acteur, il doit être arbitre pour que chacun fasse ce qu’il doit faire. Mais l’Etat doit être juste avec tout le monde.

En tant qu’importateur de riz, comment analysez-vous le marché de cette denrée ?

Le riz est un marché ouvert et libéralisé. Ce qui n’est pas normal. Économiquement, ce n’est pas viable. On ne doit pas transformer le pays en dépotoir de riz brisé. Ce riz est consommé de cette façon qu’au Sénégal. Beaucoup de pays consomment le riz entier.

Il faut réorganiser le marché du riz. Il faut revoir sa libéralisation qui est devenue anarchique. C’est un secteur stratégique. Au temps du régime socialiste, c’est l’Etat qui gérait le marché du riz. Les commerçants n’avaient que des quotas.

Cameroun : cinq portiques de parc pour le port de Kribi

Kribi Conteneurs Terminal (KCT) a reçu cinq nouveaux portiques de parc, rapporte un communiqué de Bolloré Transport & Logistics.Avec une capacité de levage de 50 tonnes, ces nouveaux équipements réceptionnés le 6 mai dernier vont contribuer à accélérer la dynamique de croissance des trafics au Port de Kribi, poursuit le texte. Il souligne qu’en 2020, KCT avait enregistré un taux de progression des volumes manutentionnés de 56,27%.

Les cinq portiques de marque Konecranes permettent en effet à KCT de disposer de capacités complémentaires de manutention sur le terminal à conteneurs de Kribi. Ils vont permettre d’optimiser l’utilisation du parc de stockage des conteneurs et d’améliorer le délai de traitement des camions déposant et réceptionnant les conteneurs. Ces équipements renforcent la démarche d’excellence opérationnelle de KCT au bénéfice des partenaires, armateurs, transporteurs routiers et usagers du port de Kribi.

Après la réception le 11 avril 2021 d’une grue mobile Gottwald, Kribi Conteneurs Terminal poursuit grâce à ces portiques de parc son plan d’investissements. L’entreprise se mobilise aux côtés du Port Autonome pour développer l’attractivité de la place portuaire de Kribi pour le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique.

« Malgré le contexte de la pandémie de Covid-19, KCT poursuit son programme d’investissements. Grâce à ces nouveaux équipements, nous allons contribuer à améliorer la productivité et à réduire significativement les temps d’attente des camions. L’objectif est de pouvoir servir nos clients chargeurs ou réceptionnaires dans les meilleurs délais. Nous avons l’ambition en synergie avec l’autorité portuaire de renforcer la compétitivité du Port de Kribi », a indiqué Eric Lavenu, Directeur Général de Kribi Conteneurs Terminal.

Maroc : les exportations des produits d’artisanat augmentent de 12% au cours du 1er trimestre 2021

Après une année marquée par les répercussions sévères de la crise de la pandémie COVID-19, les exportations des produits d’artisanat marocains affichent, durant le 1er trimestre 2021, les prémices d’une reprise, enregistrant ainsi un taux d’accroissement à deux chiffres, soit 12 % par rapport à la même période de 2020, a indiqué le ministère marocain du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale.Au cours du 1er trimestre 2021, la majorité des produits d’artisanat ont enregistré de très bonnes évolutions, relève le ministère dans communiqué, ajoutant que les produits de la famille dinanderie viennent en tête. Elles ont connu une très forte demande à l’étranger, avec un chiffre d’affaires à l’export multiplié par 4 par rapport à la même période de 2020.

Cette forte progression a touché aussi le fer forgé et les couvertures qui ont marqué des évolutions respectives de 82% et 81%, suivis par la maroquinerie (53%) et la vannerie (47%), note-t-il.

En termes de contributions au chiffre d’affaires à l’export, et en dehors de la poterie et pierre habituellement classée en tête avec une part de 26%, les familles vannerie et couvertures ont marqué des gains en termes de parts, avec des contributions respectives de 20%, 11% et 10%.

Au cours du 1er trimestre 2021, les exportations des produits artisanaux marocains vers l’Australie ont marqué une très forte progression, en enregistrant une évolution 3 fois supérieure à la même période de 2020. La Belgique s’est également démarquée à travers une progression 2 fois plus importante.

Le continent européen affiche un bon comportement (35%) avec la plupart des pays de l’Europe dénotant d’une évolution positive, tels que la France en tête de liste (66%), l’Espagne (42%), l’Allemagne (35%), et dans une moindre mesure la Hollande (18%) et l’Italie (10%), précise-t-on de même source.

De même, les exportations vers le Japon manifestent une progression de 65% par rapport au 1er trimestre 2020, suivi par le Canada (49%).

Aussi, Il y a lieu de signaler que bien qu’enregistrant une régression de 13%, les exportations vers les USA continuent d’occuper le 2ème rang en termes de part au chiffre d’affaires total à l’export (25%) et ce, à la suite de l’Europe (46%). Les pays arabes viennent en 3ème position avec une part de 18%.