Covid-19: examen de la réouverture de la frontière Côte d’Ivoire-Burkina

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso échangent sur la réouverture de leur frontière terrestre dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19 et de la menace terroriste.

Ces discussions ont lieu dans le cadre de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, qui se  tient dans la capitale économique ivoirienne du 24 au 27 juillet 2021.

Après les travaux des experts des deux pays, du 24 au 25 juillet, s’est tenue le lundi 26 juillet 2021 une session des ministres des Affaires étrangères pour la validation des rapports des experts sur les différentes thématiques à l’ordre du jour. 

Interrogé en marge de cette réunion, M. Nombré Abasse, le directeur de la législation et de la  coopération judiciaire au ministère burkinabè de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, a indiqué que les parties ont évoqué la question des frontières. 

Au sein de la Commission en chargée des frontières « nous avons recommandé aux autorités politiques qu’il était important que les frontières soient ouvertes dans le stricte respect des conditions de sécurité et de santé », a dit M. Nombré Abasse. 

Il a ajouté que « ce sont les politiques qui vont décider en temps opportun de la réouverture » des frontières entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ces derniers mois, des attaques terroristes ont été menées dans l’extrême nord ivoirien. 

L’ordre du jour de ce 9e TAC comprend « l’annexion de 13 localités de Doropo et Téhini (nord-est ivoirien) ». Selon M. Nombré « c’est un point qui a été proposé par la partie ivoirienne et qui a été accepté par la partie burkinabè ». 

« Il s’agit de travailler à faire en sorte que les populations puissent effectivement circuler librement de part et d’autre en évitant toute les tracasseries qui sont vécues par les populations », a poursuivi M. Nombré.

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora de Côte d’Ivoire, Mme Kandia Camara, a soutenu que les politiques communautaires doivent prendre en compte les enjeux de la sécurisation des deux pays. 

Mme Kandia Camara a fait savoir qu’une rencontre entre les deux chefs d’Etat est prévue à une date ultérieure pour adresser les différentes questions soulevées par les gouvernements ivoirien et burkinabè. 

« Quand on parle de communauté de destin, on parle forcément de défis communs. Et aujourd’hui, ces défis sont avant tout la sécurité à notre frontière commune, l’approvisionnement à moindre coût de nos marchés, la pandémie de Covid-19 », a  dit le chef de la diplomatie burkinabé, Alpha Barry. 

Concernant l’annexion de 13 localités de Doropo et Téhini, « c’est une question qui dépasse en réalité les compétences des experts et qui a été reversée aux politiques de sorte à ce qu’un point de vue diplomatique de cette question soit traitée de la meilleure manière pour aboutir à une solution consensuelle », a relevé M. Nombré Abasse.  

Les travaux des ministres des Affaires étrangères de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, visent à préparer un Conseil conjoint de gouvernement des deux pays, mardi à Abidjan.  

Les ministres en charge des Affaires étrangères et de l’intégration africaine de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont en outre examiné la question du Mont Péko (ouest ivoirien) et des ex-évacués; l’orpaillage illégal et la question de la traite et du travail des enfants ».

Le Conseil conjoint de gouvernement qui se tiendra mardi, sera ponctué des allocutions des chefs de gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Pour cette édition du TAC, il n’est pas prévu de Conseil des ministres. 

La 8e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est tenue fin juillet 2019 à Ouagadougou. Au cours de ce Sommet, les deux États ont évalué leurs relations de coopération.

Covid-19 : La vaccination des femmes enceintes autorisée au Maroc

Les femmes enceintes ayant bouclé leur troisième mois de grossesse pourront se faire vacciner, selon le Comité scientifique et technique marocain chargé de la vaccination anti-Covid-19.Lors d’une réunion extraordinaire tenue par le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb avec les membres dudit Comité, l’accent a mis sur certains changements à apporter à la stratégie nationale de vaccination.

Selon des sources au sein du Comité, la discussion a porté sur certaines catégories interdites de vaccination au Maroc, spécifiquement les femmes enceintes et allaitantes, rapporte la presse locale.

Le ministère envisage ainsi d’intégrer cette frange dans la liste des éligibles à la vaccination contre le virus après avoir constaté une hausse notable des contaminations parmi les femmes enceintes, dont plusieurs cas graves.

Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre de la volonté du Maroc d’accélérer le rythme de vaccination au niveau national en élargissant la base des bénéficiaires et en assurant des quantités suffisantes de vaccins de sources diversifiées.

Le Maroc se prépare d’ailleurs à recevoir ce mardi un million de dose du vaccin chinois Sinopharm qui viendra ainsi s’ajouter à celles du vaccin Janssen de Johnson & Johnson déjà réceptionnés.

Maroc : Le système de santé toujours résilient face à la rechute épidémiologique actuelle (responsable)

Le système national de santé est toujours résilient face à la rechute épidémiologique actuelle, a assuré le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, soulignant que les récentes mesures préventives annoncées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie porteront leurs fruits dans deux semaines.Le responsable sanitaire a estimé que le gouvernement sera appelé de prendre des mesures plus strictes si la situation continue de s’aggraver en raison du non-respect de la part des citoyennes et citoyens des mesures de prévention, notant que le Maroc fait face à une nouvelle vague de propagation du virus, qui en est à sa cinquième semaine.

Il a averti que la propagation rapide du virus risque de compromettre tous les progrès réalisés par le Maroc en matière de lutte contre la pandémie, expliquant que le nombre quotidien des cas s’élève désormais à « 4.000 avec plus de 100 nouveaux cas par jour en réanimation et les services de soins intensifs, alors que le nombre de décès atteint 20 cas quotidiennement ».

Parmi les indicateurs importants de cette rechute figure la recrudescence des cas critiques, notamment à Casablanca et Marrakech, a-t-il relevé, appelant à ce titre les citoyens à poursuivre leur plein engagement et le strict respect de toutes les mesures de prévention annoncées, y compris la distanciation physique, les règles générales d’hygiène et le port correct du masque sanitaire.

S’agissant de la campagne de vaccination, M. Mrabet a affirmé qu’elle se poursuit à un rythme régulier, notamment après la décision du ministère de la Santé de maintenir les centres de vaccination ouverts jusqu’à 20H, 7j/7, appelant les citoyens à respecter les dates de la vaccination et de ne pas tenir compte des fausses informations véhiculées dans les réseaux sociaux et visant à remettre en cause l’efficacité des vaccins.

Il a ensuite expliqué que les mesures barrières sont un ensemble de dispositions individuelles ou collectives qui freinent la propagation du virus et qui se manifestent par le port correct du masque sanitaire, le lavage des mains avec de l’eau et du savon, l’utilisation des désinfectants à base d’alcool et l’observation de la distanciation physique.

Tunisie : Kaïs Saïed s’accapare tous les pouvoirs

Le président tunisien Kaïs Saïed, s’appuyant sur l’article 80 de la Constitution, a limogé dimanche son Premier ministre et suspendu le Parlement.Ces mesures sont la conséquence de la crise politique entre le président tunisien et Ennahdha, principal parti majoritaire au parlement.

Face au « danger imminent », le candidat indépendant, élu à la dernière présidentielle d’octobre 2019, a usé de l’article 80 de la Constitution pour prendre le contrôle des institutions du pays.

Le Parti islamiste Ennahdha dans un communiqué publié sur Facebook a condamné un « coup d’Etat contre la révolution et la Constitution » de Kaïs Saïed.

Des accusations réfutées par le président tunisien entouré par l’armée et la police. « Ce n’est ni une suspension de la Constitution ni une sortie de la légitimité constitutionnelle, nous travaillons dans le cadre de la loi », dit-il.

Cette crise politique vient s’ajouter aux effets dévastateurs de la pandémie du coronavirus, qui frappent le pays depuis l’annonce de la quatrième vague.

La Tunisie est le pays africain le plus touché par le variant Delta avec 550.000 cas de contaminations et plus de 18.000 décès. Le pays peine à prendre en charge ses malades et doit faire face à une inquiétante pénurie d’oxygène et de respirateurs.

Face à la gravité de la situation dans les hôpitaux tunisiens, un élan de solidarité s’est vite constitué au plan international pour sauver le pays. L’Organisation mondiale de la santé (Oms) juge la situation sanitaire de la Tunisie « préoccupante » avec 8000 à 9500 nouvelles contaminations et plus d’une centaine de décès chaque jour.

De quoi pousser Kaïs Saïed a annoncer d’autres « mesures exceptionnelles » pour sauver le pays de la « catastrophe ».

Ramaphosa déplore l’impact des violences sur les communautés

Les destructions et les violences au KwaZulu-Natal et au Gauteng ont endommagé des biens et des moyens de subsistance des populations, a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.« Pendant les pires troubles de notre démocratie, et dans un climat déjà chargé de suspicion et de paranoïa, des gens qui avaient vécu côte à côte dans une paix relative se sont retournés les uns contre les autres », a déclaré M. Ramaphosa dans son message hebdomadaire à la nation.

Cela a eu un impact énorme sur la « cohésion des communautés » qui avaient vécu ensemble pendant des années, a-t-il ajouté.

Il a cité en exemple les événements tragiques qui se sont déroulés à Phoenix et dans ses environs, à Durban, où plusieurs personnes ont été tuées lors d’attaques raciales présumées.

Selon M. Ramaphosa, il reste encore beaucoup à découvrir sur les événements qui se sont déroulés au cours des deux dernières semaines dans les deux provinces.

« Toutefois, la prolifération de fake news, d’images trafiquées et d’informations erronées a n’a pas aidé à faire la distinction entre les faits de la fiction », a-t-il poursuivi.

JO Tokyo 2021: Ruth Gbagbi offre à la Côte d’Ivoire sa première médaille

La taekwondo-in ivoirienne Ruth Marie Christelle Gbagbi a offert, lundi, à la Côte d’Ivoire sa première médaille en décrochant le bronze.

Elle a conservé sa médaille de bronze, à l’issue des combats de classement dans la catégorie des moins de 67 kg disputés lundi à Tokyo au Japon dans le cadre de la 32è édition des Jeux olympiques d’été.

Ruth Gbagbi a gagné au score (12-8) face à la Brésilienne Milena Titoneli. L’ivoirienne de 27 ans conserve ainsi son titre de médaillée de bronze olympique pour la 2è édition consécutive. En 2016, à Rio de Janeiro au Brésil elle avait battu l’Azerbaïdjanaise Farida Azizoua par 7 points à 1 en match de classement pour se hisser sur la 3è marche du podium.

Tout au long de cette journée marathon consacrée au taekwondo depuis 2h 00 du matin Gmt et heure locale, la championne du monde en titre dans sa catégorie a d’abord remporté son premier combat en 8è de finale après la disqualification de son adversaire Naomie Katoka de la République démocratique du Congo.

Ruth Gbagbi s’est ensuite imposée dans les quarts de finale par une victoire au score 21 contre 9 face à la chinoise Mengyu Zhang avant de perdre son combat en demi-finale face à la Britannique Lauren Williams.

L’histoire des JO Rio 2016 se répète donc pour cette désormais double médaillée de bronze olympique.

Cette victoire de Gbagbi vient ainsi mettre un terme à la traversée du désert vécue par la sélection ivoirienne depuis l’ouverture des JO Tokyo 2021. Dans la nuit de dimanche à lundi, le premier espoir de médaille d’or de cette équipe notamment le champion olympique Cheick Cissé a été éliminé dès sa première sortie en 8è de finale au taekwondo dans la catégorie des -80 kg.

Avant lui, ce sont 4 autres athlètes ivoiriens qui ont été sortis de la course aux médailles. Le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à dépasser les séries éliminatoires au Skiff hommes en Aviron. Même son de cloche pour la nageuse Talita Te Flan qui a calé également en série du 400 m nage libre féminine. Quant à la judokate Zouleiha Abzetta Dabonné, elle est tombée à son tour dès les 16è de finale.

La Côte d’Ivoire totalise donc à ce jour, une médaille de bronze depuis l’ouverture des jeux, en attendant, l’entrée en scène de deux autres taekwondo-ins, de 3 sprinteurs et de l’équipe de football ivoirienne encore en lice pour les JO Tokyo 2021.

Mali : le gouvernement sur le chantier où des étrangers ont été enlevés

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, colonel Sadio Camara et son homologue des Transports et des Infrastructures, Médina Sissoko Dembélé, se sont rendus à Kwala (Sud-Ouest) pour constater les dégâts causés par l’attaque terroriste du 17 juillet dernier.Sur le site, les engins de génie civil calcinés renseignent sur la violence de l’assaut au cours de laquelle trois Chinois et deux Mauritaniens ont été kidnappés. L’entreprise chinoise Covec-Mali et ATTMSA de la Mauritanie sont chargées de la construction et du bitumage de la route Kwala-Mourdiah-Nara.

Lors d’une visite effectuée le 25 juillet, le colonel Sadio Camara, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, a affirmé que les Forces armées maliennes (Fama) « sont à la poursuite de ces groupes terroristes afin de libérer les otages ».

Ambassadeur de la Chine au Mali, Wan Lei, a quant à lui déclaré que « les efforts seront conjugués » pour l’atteinte de cet objectif. De son côté, le diplomate mauritanien, Ahmedou Ould Ahmedou, a exprimé son inquiétude par rapport à « la sécurité de ses compatriotes enlevés », non sans souligner tout de même que « la mobilisation du gouvernement malien est rassurante ».

Enfin, Médina Sissoko Dembélé, la ministre des Transports et des Infrastructures, a plaidé pour que « les travaux reprennent dans un bref délai ». Démarrés en novembre 2019, les travaux de construction de cette route sont à un taux d’exécution de 35%.

Bénin : décès de Rosine Soglo, l’ex-première dame

Rose-Marie Honorine Vieyra s’est éteinte à l’âge de 87 ans, dimanche 25 juillet, dans sa résidence à Cotonou.L’ancienne première dame souffrait de problèmes cardiovasculaires et avait été admise dans une clinique de Cotonou depuis plusieurs jours. Alors que son état de santé s’était dégradé, elle a demandé à rentrer chez elle à Cotonou où elle est décédée dimanche vers 16 heures selon son entourage.

Plus qu’une première dame, cette avocate issue d’une famille afro-brésilienne, a été de tous les combats politiques auprès de son mari Nicéphore Soglo, premier président démocratiquement élu président du Bénin entre 1991 et 1996.

Celle qui était affectueusement appelée « Maman » par ses proches, a fondé le 24 mars 1992, la Renaissance du Bénin (RB), un parti politique pour accompagner son mari Nicéphore Soglo à la tête du pays. L’ancien président béninois, en séjour médical à Paris, a rendu hommage à une « battante ». « C’est cette femme-là qui m’a permis d’être solide », a-t-il témoigné.

Le président béninois Patrice Talon, qui entretient des relations très tendues avec la famille politique de Rosine Soglo, a salué la mémoire de la défunte. « Nous garderons d’elle l’image d’une femme brave et exceptionnelle. Au nom de la Nation, je présente mes condoléances attristées au Président Soglo, aux enfants Léhady et Galiou, ainsi qu’aux familles Vieyra et Soglo » a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Constamment élue députée depuis la création de son parti, cette dame de fer, réputée pour son franc parler, avait annoncé son retrait de la vie politique à cause des problèmes de santé et notamment la perte de la vue en janvier 2019.

Mali : l’agresseur d’Assimi Goïta mort en détention

L’homme qui a tenté d’assassiner le président de la transition malienne est décédé dimanche au cours de sa garde à vue.L’auteur de l’agression contre le colonel Assimi Goïta est « malheureusement décédé », informe un communiqué du gouvernement malien. L’assaillant, d’apparence jeune et dont l’identité n’a pas été dévoilée, a été rapidement appréhendé mardi par les services de sécurité après la prière de la fête du Sacrifice dans la Grande mosquée de Bamako. Il avait tenté d’égorger le chef de l’Etat de transition.

Au cours des investigations « qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs », son état de santé « s’est dégradé » après son admission au centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré puis au CHU du Point G, situés dans la capitale malienne. « Une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès », ajoute le document.

Par ailleurs, le gouvernement rassure « que son décès ne fait pas obstacle à la poursuite de l’enquête déjà en cours au niveau du Parquet de la commune II (de Bamako), surtout que les premiers indices collectés et les informations recueillies indiquent qu’il ne s’agissait pas d’un élément isolé ». Ce qui voudrait dire que d’autres personnes seraient impliquées.

Le Mali se trouve dans un cycle d’incertitude politique depuis le renversement, dans la nuit du 18 au 19 août 2020, du président élu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) par des militaires qui avaient à leur tête le colonel Assimi Goïta.

Jusque-là vice-président de la transition, cet officier de l’Armée a poussé le 26 mai 2021, président intérimaire Bah N’Daw à la démission.

Avec son ex-Premier ministre Moctar Ouane et d’autres personnalités, ils sont toujours placés en résidence surveillée par les autorités militaires. Récemment, le colonel Assimi Goïta a promis à l’Union africaine (UA) de lever les restrictions qui pèsent sur eux.

Lors de leur mission effectuée en mi-juillet à Bamako, les émissaires du Conseil Paix et Sécurité de l’UA ont salué les « avancées » de la situation politique au Mali. Au terme de leur visite, le nouvel homme fort de Bamako a réitéré son engagement à respecter la transition de dix-huit mois qui doit déboucher sur l’organisation d’élections générales en février 2022.

JO Tokyo/Taekwondo: l’Ivoirien Cheick Cissé éliminé

Le médaillé d’or olympique, le taekwondo-in ivoirien Cheick Sallah Cissé a été éliminé, lundi, à Tokyo après sa défaite contre le Marocain Achraf Mahboubi.

M. Cissé était à sa première sortie dans la catégorie des moins de 80 kg comptant pour les Jeux olympiques Tokyo 2021.

Il a perdu son combat en 8è de finale avec une différence de 10 points d’écart. Le champion olympique en titre et triple champion d’Afrique est tombé sans gloire à Tokyo. Son adversaire, le marocain Mahboubi a gagné au score 21 points contre 11 pour l’ivoirien.

Cette défaite de Cissé est perçue par plusieurs observateurs comme la fin d’un rêve de médaille d’or pour la Côte d’Ivoire.

En attendant l’entrée en scène dans quelques jours des sprinteurs ivoiriens, notamment Muriel Ahouré et Marie-Josée Ta Lou, la taekwondo-in Ruth Gbagbi reste encore en lice pour une chance de médaille de bronze pour la Côte d’Ivoire.