Côte d’Ivoire: la SFI lance un Programme pour l’accès aux équipements médicaux

Le directeur général de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, a lancé vendredi à Abidjan le Programme pour faciliter l’accès aux équipements médicaux pour la Côte d’Ivoire, en présence du Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Le Programme pour l’accès aux équipements médicaux en Afrique (AMEF) pour la Côte d’Ivoire vise à répondre à aider les hôpitaux, les cliniques, les laboratoires et les centres d’imagerie médicale à acquérir du matériel de pointe. 

La SFI partage le risque avec l’établissement bancaire. Un mécanisme qui vient soutenir le portefeuille de la banque afin d’octroyer du crédit aux PME du secteur de la santé qui peinent à obtenir des prêts bancaires pour acheter ou louer des équipements médicaux essentiels. 

M. Makthar Diop a fait savoir que « les investisseurs veulent utiliser le secteur de la santé comme étant un secteur qui permettra de créer les emplois, de la richesse mais également de satisfaire à la demande sociale ».

Les besoins en matière de santé deviennent de plus en plus importants avec l’allongement du cycle de vie active et l’espérance de vie qui s’accroît dans les pays. De ce fait, la SFI veut accompagner le secteur de la santé pour s’équiper en matériels de pointe.

Le directeur général de la SFI, la branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé, a fait observer que « le secteur bancaire n’est pas familier avec l’appréciation du risque dans le secteur de la santé ».

Ce programme « permettra au secteur bancaire en général de se familiariser à l’appréciation du risque dans le secteur des services qui à mon avis augmente de façon exponentielle dans les pays africains », a-t-il ajouté.

Ensuite, dira-t-il, « on se rend compte que quand on va dans les services de santé (en Afrique) on constate qu’il y a un équipement de qualité qui a été utilisé pour une année ou deux et qui est maintenant dans une arrière cour, qui n’est pas maintenue et qui ne sert plus à rien ».

Le Premier ministre Patrick Achi a souligné l’importance pour les acteurs du secteur de la santé de traiter directement avec les équipementiers médicaux pour assurer une maintenance continue de leurs appareils, voire installer une succursale dans le pays. 

M. Patrick Achi a relevé que les difficultés pour les PME pour croître sont « réels », assurant que l’Etat est disposé à apporter « des solutions rapides », entre autre, un fonds de garantie pour accompagner ce programme. Toute chose qui permettra de créer des champions nationaux.

Le directeur général de Nsia Banque Côte d’Ivoire, Léonce Yacé, a admis que les banques ont des difficultés à accompagner les PME quand il y a un problème de gouvernance ou une asymétrie de l’information financière. C’est pourquoi les banques exigent le visa comptable. 

« Le Premier ministre à tenu des propos qui nous rassurent », a déclaré le président de la Fédération des PME ivoiriennes (FIPME), Dr Joseph Boguifo, également président de l’Association des cliniques privées en Côte d’Ivoire. 

L’AMEF est une plateforme conçue par la SFI pour mettre en relation des entreprises du secteur de la santé qui ont besoin d’équipements médicaux avec des fabricants d’équipements et des institutions financières. 

L’objectif est d’améliorer la qualité des soins dans le secteur médical privé et d’aider les petits acteurs du secteur à renforcer leur capacité d’action face à la pandémie de Covid-19 et aux autres défis sanitaires majeurs. 

Côte d’Ivoire: Sidonie Amoakon quitte l’ANP pour les Nations-Unies

L’Ivoirienne Armelle Sidonie Amoakon, secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP), quitte cet organe de régulation de la presse imprimée et numérique pour intégrer une mission de l’Organisation des Nations Unies.

Mme Armelle Sidonie Amoakon quitte l’ANP, l’ex-Conseil national de la presse (CNP), après 15 ans de service pour entamer une carrière internationale au sein des Nations-Unies. Une cérémonie d’au revoir a été organisée, vendredi après-midi, à son honneur au siège de l’organe de régulation.

Au cours de cette cérémonie empreinte d’émotion, les différentes entités de l’ANP ont salué à l’unanimité « l’abnégation, la rigueur » avec laquelle elle a conduit l’administration de cette instance de régulation de la presse.

Présent à cette cérémonie, le président de l’Autorité nationale de la presse, Samba Koné, a félicité Mme Sidonie Amoakon, lui souhaitant le succès dans sa nouvelle fonction. M. Koné était à la fois content et triste de voir partir cette dernière qui a assuré avec dextérité ce poste.

RDC : 20.000 civils ont fui les violences au Nord-Kivu

La province, située à l’Est du pays, subit les « attaques répétées » d’un groupe armé selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).Face à la gravité de la situation, l’agence onusienne a organisé, le 16 juillet au Palais des Nations à Genève (Suisse), une conférence de presse. Dans un communiqué reçu à APA, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) appelle à « des mesures urgentes et renforcées pour protéger les civils ».

Malgré l’état d’urgence décrété le 6 mai dernier dans cette partie de la République démocratique du Congo (RDC), souligne le HCR,  les groupes armés poursuivent leur sinistre entreprise dans le Nord-Kivu et la province voisine de l’Ituri.

Depuis le 22 juin, déclare Babar Baloch, porte-parole du HCR,  les Forces démocratiques alliées (ADF, sigle en anglais) auraient causé la mort d’au moins 14 personnes et en auraient blessé de nombreuses autres dans la ville de Beni et ses environs.

Dans ces attaques, précise le HCR, des habitations ont été pillées voire incendiées. A en croire  M. Baloch, la résurgence de ce groupe rebelle, originaire d’Ouganda et affilié à l’Etat islamique, « terrorise la vie des habitants ».

Investi d’une mission d’assistance humanitaire, le HCR dit faire face à de « multiples situations d’urgence » découlant notamment de l’éruption du volcan Nyiragongo à Goma le 22 mai dernier.

Au cours des deux dernières années, affirme le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, près de deux millions de personnes ont été déracinées par l’insécurité et la violence dans la seule province du Nord-Kivu.

En 2020, l’agence des Nations Unies a distribué des abris d’urgence à « plus de 100.000 personnes déplacées » contre près de 14.000 depuis début 2021. Le HCR, qui estime que les femmes et les enfants ont des besoins particulièrement aigus, leur fournit aussi « des articles de secours et des allocations d’aide en espèces ».

Mais les « besoins demeurent élevés » car les attaques génèrent des déplacés internes. Ainsi, le HCR lance un appel pour la mobilisation des fonds supplémentaires nécessaires à la bonne exécution de son travail en RDC. Sur les 205 millions de dollars que le HCR a demandés, seuls 73 millions ont été décaissés. C’est 36 % du montant global.

Energie : appel à candidatures pour les start-up africaines

Les jeunes entreprises du continent peuvent bénéficier d’un financement en participant au concours « Salon de l’énergie et du développement durable (SEDD for Innovation) » organisé par l’association Light On.Deux semaines. C’est le temps qu’il reste aux start-up africaines pour soumettre leur projet. En effet, la réception des candidatures sera close le 31 juillet prochain. Pour espérer décrocher l’un des prix mis en jeu par Light On, les innovateurs devront proposer des solutions énergétiques hors-réseaux innovantes. La finalité étant d’améliorer les conditions de vie des populations du continent noir.

Cette compétition vise donc à promouvoir l’inventivité et la créativité « made in Africa » dans les domaines du développement durable et de l’énergie par la mise en place de formations et de financements de projets innovants.

Elle cible les start-up proposant des solutions pour éclairer durablement les ménages non raccordés au réseau électrique national ou développant des solutions pour l’efficacité énergétique.

Cinq pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo) sont concernés par le concours. Le prix décerné dans chaque catégorie est doté d’une enveloppe de trois millions F CFA, plus des formations, de la visibilité et des contacts avec des professionnels et de potentiels investisseurs. Les étudiants peuvent également y participer pour tenter de remporter jusqu’à un million F CFA.

Coupe Cosafa : le Sénégal qualifié en finale

Les Lions ont éliminé, ce vendredi au Nelson Mandela Bay Stadium de Port Elizabeth (Afrique du Sud), l’Eswatini à l’issue des tirs au but (3-0).Dans cette épreuve, le Sénégal n’a pas du tout tremblé. Les trois premiers Lions à se lancer, Mohamed Rassoul Ba, Albert Lamane Diène et El Hadj Madické Kane, ont mis la balle au fond des filets.

Par contre, l’Eswatini a complètement perdu pied avec trois ratés en autant de tentatives. Pape Seydou Ndiaye, le gardien sénégalais, s’est dressé comme une muraille. Et le Bouclier du roi, surnom de cette sélection, avait le moral dans les chaussettes. 

C’est parce que l’Eswatini tenait le bon bout en ouvrant la marque grâce à Sifiso Samu Matse (15′, 1-0) puis en doublant la mise par l’intermédiaire de Sabelo Ndzinisa (20′, 2-0). 

En seconde période, la réduction du score de Pape Massar Djitté (58′, 2-1) a permis au Sénégal d’entretenir l’espoir. L’expulsion du milieu eswatinien Fanelo Mamba, après un second carton jaune (67′), a rendu plus facile la tâche des Lions. 

A force de pousser, El Hadj Madické Kane a effacé l’ardoise (80′, 2-2). En supériorité numérique, le Sénégal n’est pas parvenu à prendre l’avantage sur son adversaire. Il a donc fallu la séance fatidique des tirs au but pour départager les deux équipes.

Le Sénégal jouera, dimanche prochain, la finale de la 20e édition de la Coupe Cosafa. Les Lions ont été invités à prendre part à cette compétition des fédérations de l’Afrique australe. L’autre demi-finale du tournoi oppose à l’instant le pays hôte, l’Afrique du Sud, au Mozambique.

Rabat et Abidjan déterminés à promouvoir la coopération dans le domaine militaire

Le ministre d’État, ministre de la Défense de la République de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a été reçu, vendredi à Rabat, respectivement par le ministre délégué marocain chargé de l’Administration de la Défense Nationale et le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des Forces Armées Royales (FAR).Au cours de cet entretien, les deux parties ont passé en revue diverses questions dans le domaine militaire visant à promouvoir les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire et à consolider les liens d’amitié et de coopération militaire entre les deux pays, indique un communiqué de l’État-Major général des FAR

Les deux ministres ont exprimé leur satisfaction quant au niveau atteint par les relations de coopération bilatérale dans le domaine militaire, particulièrement par les diverses actions de formation et d’échanges d’expériences et d’expertises, précise la même source.

Le ministre d’État ivoirien a salué la pertinence de la stratégie multidimensionnelle sous l’impulsion du Roi Mohammed VI pour faire face aux défis sécuritaires de la région privilégiant la coopération sud-sud et le lancement de projets d’intégration régionale et de construction progressive de la sécurité sanitaire de notre continent, souligne le communiqué.

Dans la même journée, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR, a reçu M. Ouattara, accompagné d’une délégation, au niveau de l’État-Major Général des FAR.

Les entretiens ont porté sur le bilan de la coopération militaire bilatérale. Une coopération qui englobe l’échange de visites d’information et la participation aux différents entraînements et stages de formation, conclut le communiqué.

Afrique du Sud: les violences ont été planifiées (Ramaphosa)

Les scènes de violences et de pillages en Afrique du Sud ont été planifiées et fomentées par des personnes anonymes, selon le président Cyril Ramaphosa.« Les instigateurs de ce chaos avaient été identifiés et seraient bientôt arrêtés », a-t-il promis.

Cyril Ramaphosa s’exprimait ce vendredi 16 juillet 2021 lors d’une visite à Durban, dans le KwaZulu-Natal, afin d’évaluer l’impact des récentes violences et du déploiement des forces de sécurité, notamment 25.000 soldats.

« Il est tout à fait clair que tous ces incidents de troubles et de pillage ont été fomentés. Des personnes ont planifié et coordonné tout cela », a poursuivi M. Ramaphosa, estimant que les agents de sécurité du pays auraient pu mieux faire face aux violences et aux pillages qui ont entraîné l’arrestation de 1478 personnes et la mort de 117 autres dont 95 dans le seul KwaZulu-Natal.

Selon lui, ceux qui sont à l’origine du chaos seront poursuivis et que le gouvernement « ne laissera pas l’anarchie et la pagaille s’installer dans notre pays ».

Le Chef de l’Etat sud-africain a indiqué que de nombreuses entreprises sont fermées et que les gens font la queue pour obtenir des produits de première nécessité.

Afrique: « les décès liés à la Covid-19 augmentent de plus de 40 % en l’espace d’une semaine  » (OMS)

L’Afrique a enregistré d’une semaine à l’autre une progression de 43 % du nombre de décès liés à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), alors que les taux d’hospitalisation sont en augmentation rapide et que les pays sont confrontés à des pénuries d’oxygène et de lits de soins intensifs.

A la date du 11 juillet 2021, en tout 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente. L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 %.

Les cas de COVID-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

« Le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie », a déclaré Dr Moeti. « Le dernier rempart dans la lutte contre la COVID-19, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder », a-t-elle indiqué.

Le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Une enquête réalisée par l’OMS et prenant en compte 30 pays africains a révélé que 18 pays seulement avaient inclus les corticostéroïdes dans les lignes directrices nationales de traitement, comme cela est recommandé l’OMS. Neuf pays utilisent des produits non recommandés tels que l’hydroxychloroquine et le lopinavir dans le traitement de la COVID-19.

En vue de renforcer le traitement contre la COVID-19 et les capacités d’administration de soins critiques, l’Organisation mondiale de la Santé travaille avec les pays et fournit des orientations sur la prise en charge clinique, en leur offrant parallèlement un appui afin d’assurer la mise à jour des protocoles et la formation des agents de santé. Avec l’aide des partenaires, l’Organisation met également à disposition des fournitures médicales essentielles, telles que des bouteilles d’oxygène, et accompagne la mise en place et la réfection de structures de production d’oxygène.

L’augmentation des cas survient à un moment où les stocks de vaccins sont insuffisants. En tout, 52 millions de personnes ont été vaccinées sur le continent depuis l’entame des opérations de déploiement de vaccins en mars de cette année. Ce chiffre représente en valeur relative seulement 1,6 % des 3,5 milliards de personnes vaccinées dans le monde entier. À peine 18 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, ce qui représente 1,5 % de la population sur le continent, contre plus de 50 % dans certains pays à revenu élevé.

« Le double obstacle marqué par la pénurie de vaccins et les difficultés liées au traitement compromet sérieusement l’efficacité de la riposte à la pandémie qui ne cesse de s’accélérer », explique Dr Moeti. « Néanmoins, grâce aux nouvelles expéditions de vaccins attendues et aux mesures clés de prévention en place, la tendance peut encore être inversée en notre faveur ».

Les expéditions supplémentaires de vaccins attendues dans les semaines et les mois à venir permettront de renforcer les taux de vaccination. Environ 190 millions de doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19 seront nécessaires pour vacciner entièrement 10 % de la population africaine avant le mois de septembre 2021. En outre, 750 millions de doses supplémentaires seront nécessaires pour vacciner entièrement 30 % de la population du continent africain avant la fin de l’année 2021.

Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par l’Honorable Dr Jean Jacques Mbungani Mbanda, Ministre de la santé publique, hygiène et prévention de la République démocratique du Congo, ainsi que le Dr Kaveto Sikuvi, Chef du département de la gestion des cas et spécialiste des urgences, hôpital intermédiaire de Katutura et hôpital central de la Namibie.

Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, chef de l’équipe de partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, ainsi que Dr Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue régionale au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Source : OMS

Politique, culture et migration au menu des quotidiens marocains

La solidarité du Maroc avec les pays en difficulté, la reprise du secteur culturel et la migration clandestine, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Ainsi, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la solidarité avec les peuples frères et amis est devenue un “leitmotiv” dans l’action du Royaume sous la conduite de du Roi Mohammed VI, notant que dans le monde arabe ou bien à l’échelle continentale, les multiples initiatives royales font du Maroc « un symbole de la solidarité et de l’action humanitaire ».

Aujourd’hui, l’envoi sur décision royale d’une aide médicale d’urgence à la République tunisienne, après la détérioration de la situation épidémiologique dans ce pays maghrébin frère, reflète les valeurs de solidarité, ancrées à jamais dans l’ADN d’un peuple et de son Roi, souligne-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ indique qu’après les librairies ouvertes au public depuis quelques mois déjà, les cinémas reviennent peu à peu à la vie et les salles de théâtre commencent à résonner des trois coups du brigadier qui annoncent le début du spectacle.

Certes, les rencontres ne font pas encore le plein, mais l’espoir est au rendez-vous d’une vie culturelle « normale », sans restriction de fréquentation ni mesures particulières de protection et de prévention des risques de propagation du virus, nuance le journal, constatant que les débats littéraires reprennent timidement autour des nouvelles parutions.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que des garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance durant la période allant du 10 au 14 juillet 2021, à un total de 344 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.

Selon une source militaire, les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on de même source.

Lutte contre la covid-19 : Total Gabon oblige son personnel à se faire vacciner

Stéphane Bassene Directeur général de Total Gabon, a dans une note de service, obligé à tous les employés de Total Gabon, de se faire vacciner avant le 15 septembre 2021.

« Nous envisageons ainsi l’arrêt des confinements avant accès aux sites à partir du 15 septembre 2021 », a notamment annoncé M. Bassene. Et d’ajoute : « Il est donc impératif que toutes les personnes concernées puissent avoir été vaccinées à cette date ».

Le Directeur général de Total Gabon, explique que le confinement coûte très cher à l’entreprise. Il est par ailleurs très éprouvant pour les agents contraints à cet isolement forcé avant de rejoindre leur poste de travail.

Stéphane Bassene recommande fortement les personnels de son entreprise Total Gabon,   à se faire vacciner selon le « protocole approuvé au Gabon ». La société s’engage même à faciliter « la prise de rendez-vous pour la vaccination à l’hôpital de Ntchenguè  (Port-Gentil ».

Il sied de noter que ce communique, suscite la réaction de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP). L’organisation soutient que Total Gabon outrepasse le caractère volontaire de la vaccination. La compagnie violerait la liberté de choix dans le cas d’espèce.