Le Maroc participe à la 5-ème exposition Chine- Pays Arabes

L’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) co-organise la participation du Maroc à la 5ème Exposition Chine Pays-Arabes tenue du 19 au 22 août à Ningxia en Chine.Pays à l’honneur de cette édition, le Maroc y prend part dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales sino-marocaines et le renforcement des actions de promotion économiques du Maroc sur le marché chinois, indique un communiqué de l’AMDIE.

Le Royaume est de ce fait présent à travers un pavillon de 200 m² entièrement digitalisé pour mettre en avant l’offre Maroc dans différents secteurs. Le pavillon est animé par les outils promotionnels digitaux de l’ONMT, TMSA, et la Maison de l’Artisan.

Notons qu’en marge de cette exposition, le Maroc co-organise en collaboration avec le Conseil Chinois pour le Développement du Commerce International (CCPIT) une conférence dédiée à la promotion des investissements et du commerce en format hybride, en présentiel pour les participants chinois et en ligne pour les participants marocains.

La conférence verra l’intervention d’imminents speakers à savoir MM. Xu Ning, Vice-Chairman de Ningxia Hui Autonomous Region, Ali Seddiki, Directeur Général de l’Industrie au ministère marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, Reda Ouadghiri Idrissi, conseiller économique de l’Ambassade du Maroc en Chine, Mehdi Laraki, Président du conseil d’affaire Maroc- Chine, Badr Lahmoudi, DG, Dicastal Maroc, Jerry Cui, Directeur Général de Huawei Maroc ainsi que Said Arden, Directeur Général de Bank Of Africa (succursale à Shanghai), Mme Cai Jai, DG, Oméga Textile Maroc, et Mme Wang Lu, Directrice, Industrial service Department, CRBC.

S’agissant des secteurs clés d’échanges Marocco-chinois, on compte entre autres le secteur manufacturier, l’Industrie automobile, les technologies de l’information et de la communication, l’aéronautique, l’énergie (dont le nucléaire), les services, la finance, la construction, le tourisme, la santé, l’agriculture, les infrastructures de transport ou encore la vente en ligne (premier marché mondial).

D’autres secteurs sont aujourd’hui identifiés comme présentant un fort potentiel dans le développement des échanges commerciaux entre les deux pays pour ne citer que l’industrie chimique, l’assurance et banque, la haute technologie, les énergies renouvelables, l’environnement et traitement des déchets, les franchises ou encore les dispositifs médicaux.

Premier partenaire asiatique du Maroc avec une part de 46% des échanges, la Chine a affiché une croissance de ses échanges commerciaux avec le Royaume de l’ordre de 2,7% en 2020, soit plus de 1,4 milliard de dirhams, selon le dernier rapport de l’Office des changes.

Sénégal : le Khalife général des Tidianes se paie la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, relaient, pour l’essentiel, le sermon du guide de la confrérie soufie des Tidianes à l’occasion de la célébration de l’Achoura, qui a lieu le 10ᵉ jour de muharram, le premier mois de l’année dans le calendrier musulman.« Le sermon du Khalife général des Tidianes », « Le sermon de Serigne Babacar Sy », « La Fatwa de Serigne Babacar », « Le sermon plein de sagesse de Serigne Babacar Sy Mansour », « Les vérités crues du Khalife… », titrent en chœur Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien, Les Echos et Vox Populi. Dans le premier journal, « le Khalife général des Tidianes appelle les Sénégalais à aller se faire vacciner pour endiguer la troisième vague de Covid-19 qui fait des ravages. »

« Serigne Babacar Sy Mansour, dans une déclaration aux allures de diagnostic de la société sénégalaise, a abordé plusieurs autres sujets », souligne le quotidien national. « Hommes politiques, fauteurs de troubles sur les réseaux sociaux, disciples des confréries, patrons de presse, chacun a reçu sa dose » lors de « la fatwa sans complaisance » de Serigne Babacar Sy Mansour, notent nos confrères de WalfQuotidien.

Sud Quotidien fait le focus sur le volet politique abordé par le guide des Tidianes et informe que ce dernier « invite Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, et ses collègues députés à revoir leur comportement dans l’hémicycle. »

« Serigne Babacar Sy, estimant que les députés ont failli à leur mission de défendre les intérêts des Sénégalais, a dénoncé avec vigueur le spectacle des disputes, insultes et insanités que donnent très souvent les députés de la 13ème législature », poursuit le journal.   

« Serigne Babacar Sy Mansour sermone pouvoir et opposition, appelle l’Etat à sévir et à juguler les réseaux sociaux et incite à la vaccination contre la Covid-19 », résume Les Echos.

Vox Populi fait savoir que « le Khalife général des Tidianes appelle à la résilience face à delta, à l’harmonie sociale et au respect de la morale politique. »

Le Quotidien, comme à l’accoutumé, fait recours aux jeux de mots pour ressortir le faussé qui sépare le discours de Serigne Babacar Sy Mansour et celui de Serigne Moustapha Sy, guide d’une partie des Tidianes, et titre : « Discours sy différents. »

Si le premier a choisi de faire un tour d’horizon sur les questions sociétales, le second a lui préféré faire le focus sur l’aspect politique. « Tivaouane donne une idée des couleurs de la coalition annoncée de l’opposition. Serigne Moustapha Sy a annoncé que le Pur (son parti) ira aux Locales avec, entre autres, Pastef, Taxawu Senegaal et le PDS. Et le guide religieux se dit déterminé à prendre la mairie de Tivaouane des mains de la majorité présidentielle », écrit Le Quotidien.

Cela fait dire à Les Echos que « Serigne Moustapha Sy déballe et menace ». Dans les colonnes de Tribune, il déclare en effet que si Macky s’aventure à chercher un 3ème mandat, il « me trouvera sur son chemin. »

Covid-19: l’UJPLA lance la réflexion sur la résilience des médias

L’Union de la presse libre africaine (UJPLA) a lancé, jeudi, à Abidjan la réflexion sur la résilience des médias africains face à la pandémie de la covid-19, lors de la célébration de l’an 1 de l’Union.

Cette réflexion a été menée dans un panel autour du thème « Résilience des médias face aux crises: cas de la crise sanitaire de la Covid-19 ». Selon M. Alafé Wakili, directeur général du journal L’Intelligent d’Abidjan, la Covid-19 a affecté les entreprises de presse.

Les ventes de la presse imprimée, dira-t-il, ont baissé. En Côte d’Ivoire, le secteur des médias a bénéficié d’une aide exceptionnelle de 200 millions Fcfa, mais il estime que « beaucoup d’efforts pourraient être faits par le gouvernement ».

La Covid-19 « nous a créé plus de problèmes que d’habitude, (mais) cette crise a donné l’opportunité d’une résilience aux médias qui augure qu’au sortir de cette pandémie, la presse peut continuer à se réinventer », a-t-il poursuivi.

Mme Bernise Nguessan, directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, public), a relevé que les médias devraient élaborer une cartographie des risques, ce qui devrait permettre d’ériger des formes de résiliences et de se reconstruire après une perturbation.

Quant à M. Maixent Degny, représentant du directeur général de la RTI, la télévision publique, un organise de presse est tout comme toute entreprise qui est soumise aux aléas d’une entreprise de production. De ce fait, elle doit « anticiper » sur les événements avec des solutions.

Il a exhorté les entreprises de presse à protéger leurs agents et les professionnels des médias à respecter les mesures barrières. En outre, les médias devront réorganiser leur espace de working avec le digital et le télétravail.

M. Degny a par ailleurs invité l’organisation panafricaine à organiser un colloque international qui pourrait poser les « vrais problèmes » auxquels les journalistes en Afrique sont confrontés pour mieux adresser leurs besoins de sécurités.

Mme Agnès Kraidy, la représentante du ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, parrain de la cérémonie, a félicité les membres fondateurs de l’UJPLA pour cette initiative.

Elle a fait observer que l’an un devrait permettre de questionner la pratique professionnelle afin de professionnaliser davantage le secteur et répondre aux défis, afin de travailler dans un environnement plus sécurisé.

Le président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Noël Yao, a annoncé à cette occasion que le Ghana était prêt à abriter le siège de l’organisation.

« En un an, nous avons le plaisir de dire que nos membres inscrits vont du Maroc jusqu’en Afrique du Sud avec près de 30 pays africains sur les 54 de l’Union africaine », a indiqué M. Noël Yao, au cours de ce panel organisé à la Maison de la presse d’Abidjan.

Il a fait savoir qu’en ce qui concerne les membres, l’UJPLA enregistre aujourd’hui « plus de 100 membres répartis sur le continent », annonçant que dans les prochains jours, il a été « invité par les autorités ghanéennes (à Accra) pour l’accord de siège de l’organisation à Accra ».

« Au départ, nous avons mis le siège au Bénin, mais compte tenu de quelque difficultés post-électorales, les autorités nous ont demandé d’attendre, nous avons attendu et aujourd’hui le Ghana à travers les autorités (veut abriter le siège), je vais rencontrer le ministre de la Communication à la fin de ce mois et probablement le chef de l’Etat ghanéen pour finaliser l’accord de siège », a-t-il expliqué.

« Étant Ivoirien, en tant que président, pour une question d’usage diplomatique, le siège ne peut pas être à Abidjan », a-t-il ajouté, mentionnant qu’une organisation, se construit année après année, c’est le cas de l’UNJCI, la faîtière de la presse ivoirienne, créée en 91 par trois personnes.

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a été portée le 18 août 2020, à Abidjan, sur les fonds baptismaux, à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, à la Maison de la presse.  

Les membres ont adopté à l’unanimité les statuts de l’association, régie par la loi de septembre 1960 du droit ivoirien, et fixé le siège social à Cotonou, au Benin, indiquant qu’il pouvait être transféré en cas de besoin en tout autre lieu du continent africain par décision de l’Assemblée générale.

Le journaliste ivoirien, Noël Yao, a été élu président de l’UJPLA pour un mandat de six ans à la tête de l’association dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes ».

Enseignement supérieur ivoirien: homologation de diplômes de 19 établissements

Quelque 19 établissements supérieurs ont reçu, jeudi à Abidjan, des arrêtés d’homologation de diplômes, au cours d’une cérémonie présidée à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers (CREQ) présidée par le Prof Vafi Doumbia, également Directeur général de l’Enseignement supérieur, a reçu les dossiers de 23 établissements dont 22 établissements privés et un établissement public hors tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Sur les 23, il y avait 10 établissements pour l’attribution, 8 pour la régularisation et 5 pour le renouvellement », a déclaré Prof Doumbia, ajoutant qu’après les travaux de la Commission, « 19 établissements ont reçu l’avis favorable », tandis que « 4 ont été ajournés ».

Poursuivant, le directeur général de l’Enseignement supérieur « a invité tous les établissements à s’engager dans la voie de la reconnaissance nationale ».

Les bénéficiaires ont par la voix de Prof Séraphin Yao Prao, salué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, car selon eux, cette cérémonie de remise d’arrêtés d’homologation de diplômes « va rassurer les étudiants et leurs parents » sur « la crédibilité et la fiabilité des parcours que nous proposons ».

Le ministre Adama Diawara, a souligné l’importance des établissements privés  dans le système de l’enseignement supérieur ivoirien. Ces établissements privés absorbent plus de 45% des étudiants ivoiriens, selon l’annuaire 2019 qui compte 249 420 étudiants.

Poursuivant, il a expliqué que cette remise des arrêtés s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un « enseignement supérieur de qualité sur toute la ligne, c’est-à-dire au niveau des infrastructures, des équipements, de l’offre des formations, de la qualité des enseignants, du personnel d’encadrement…».

Dans cette perspective, le ministre a annoncé la notation et le classement prochains des établissements supérieurs privés et publics. Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) grâce à un financement de la Banque mondiale pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme, est également prévue.

Cette réforme consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront « supprimées », a annoncé Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers  (CREQ) a été créée en 1997. C’est un organe habilité à se prononcer sur la reconnaissance et sur l’équivalence des diplômes nationaux et étrangers soumis à son appréciation par les établissements d’enseignement supérieur ou par des tiers. 

Elle donne également son avis sur l’habilitation des établissements à délivrer des diplômes nationaux post-bac. La CREQ est constituée de membres statutaires nommés et désignés par le ministre de l’Enseignement supérieur. Elle reçoit les dossiers d’établissements qui sont soumis à examen.

Côte d’Ivoire: l’opposant Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié, démissionne

L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), a déposé jeudi une lettre de démission auprès du préfet de la Région de l’Agneby-Tiassa, selon des sources concordantes.

M. Mamadou Koulibaly, fondateur de Liberté pour la démocratie et la République (Lider, opposition), a annoncé sa démission lors d’un conseil municipal extraordinaire tenu dans la salle de mariage de la Mairie d’Azaguié.

Le professeur agrégé en économie, Mamadou Koulibaly, a expliqué aux conseillers municipaux et aux représentants de la population, les raisons de sa démission à la tête de la commune.

Cette décision intervient après un courrier qu’il a reçu, en provenance de la Primature, insinuant qu’il lui sera « prélevé une somme de 4 millions de Fcfa chaque mois sur sa pension viagère en sa qualité d’ancien président d’institution ».

Et ce, parce qu’il « exerce toujours comme maire et que l’Etat lui verse des indemnités liées à cette fonction ». Suite à cela, il a adressé un courrier au préfet de région qui, lui fera parvenir à la Primature cet acte de démission. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale entend toutefois saisir la justice pour dénoncer cette situation et faire rétablir ses droits.  

Prison d’Abidjan: 22 agents pénitentiaires grévistes dont 2 femmes arrêtés

Vingt-deux agents de la garde pénitentiaires dont deux femmes ont été arrêtés mercredi lors d’une grève à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), selon une note sécuritaire établissant le bilan des interpellations, consultée jeudi par APA.

Ces agents  arrêtés devaient être libérés dans les heures qui suivent après une rencontre avec le ministre ivoirien de la Justice qui s’est achevée jeudi soir.

Les grévistes annoncent la suspension de leur mot d’ordre de grève après avoir obtenu cinq points d’accord sur neuf de leurs revendications, selon des sources concordantes.

Un fort détachement de forces de l’ordre était déployé à la Maca, la plus grande prison du pays, de 7h30 à 13h (GMT, heure locale) suite à la grève des agents de la garde pénitentiaire. Ils ont été « interpellés et conduits par la gendarmerie et la police pour troubles à l’ordre public ». 

 Sur ces 22 agents interpellés, l’on compte 20 hommes et deux femmes. Parmi eux, treize agents mis à la disposition de la gendarmerie ont été conduits à Agban et neuf autres mis à la disposition de la police nationale ont été conduits à la préfecture de police. 

Les individus interpellés ont été conduits, selon la note, « sous bonne escorte par différentes forces en présence ». En outre, la situation est actuellement calme au niveau de la Maca et le  procureur de Yopougon (Ouest Abidjan) est « informé ».

Une « enquête est en cours » et devrait situer les responsabilités de ces agents grévistes de la garde pénitentiaire qui revendiquent, entre autres, un arrêté ministériel pour que leur tenue s’accompagne par le galonage, car chacun s’habille dans le « billard » avec des grades qu’il s’octroie.

Le Collectif des syndicats revendique un bail plus conséquent, parce que les taux actuels dont « le plus bas est à 70.000 Fcfa et de façon graduelle à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa et 170.000 Fcfa « ne sont plus concurrentiels sur le terrain ».

L’Etat ivoirien édicte des mesures pour contenir la grippe aviaire

Le gouvernement ivoirien, « en alerte », face à la résurgence de la grippe aviaire dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, a érigé des mesures pour contenir cette épizootie.

Dans une note, le ministère des Ressources animales et halieutiques, annonce officiellement que « depuis le 20 juillet 2021, une forte mortalité de volailles a été constatée dans les élevages traditionnels et modernes à Mondoukou, dans la cité de Grand-Bassam ». 

Les analyses effectuées dans un laboratoire de référence ont « confirmé la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1 », souligne la note du ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques. 

Le ministère des Ressources animales et halieutiques indique avoir pris des mesures en termes de renforcement du contrôle des mouvements des volailles, de ses produits et sous-produits dans le département de Grand-Bassam.

Il a été de ce fait imposé l’abattage sanitaire d’urgence de toutes les volailles présentes dans la zone du foyer, entrepris depuis le 14 août 2021, ainsi que la destruction des cadavres de volailles et de tous les déchets, suivis du nettoyage.

Des équipes dédiées procèdent à la désinfection des élevages et des environs souillés. Elles assureront la surveillance épidémiologique dans la zone du foyer et dans tout le département de Grand-Bassam.

Le ministère des Ressources animales et halieutiques annonce en outre l’interdiction d’importation de produits et sous-produits avicoles en provenance des pays infectés et le renforcement de la surveillance aux frontières.

Le gouvernement qui est à pied d’oeuvre pour éradiquer cette épizootie, appelle à la vigilance et à une franche collaboration avec les services vétérinaires mis en état d’alerte depuis la suspicion et la confirmation de la grippe aviaire sur le territoire ivoirien. 

Face à cette résurgence de la grippe aviaire en Côte d’Ivoire après les crises de 2006 et 2015, parfaitement maîtrisées, l’Etat ivoirien a pris des mesures vigoureuses conformément à la législation en vigueur et au plan de contingence de lutte afin de circonscrire l’épizootie.

La grippe aviaire est une maladie infectieuse très contagieuse pour les volailles, à déclaration obligatoire. Cette épizootie a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest en janvier 2021 notamment au Sénégal, en Mauritanie, au Mali, au Togo et au Ghana.

Les dirigeants de la CEMAC acceptent « l’hégémonie » du FMI pour relancer son économie

Selon le communiqué final du sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), réunis mercredi 17 août en par visioconférence, les dirigeants ont accepté « l’hégémonie » du FMI, de la Banque mondiale, la BAD et autres bailleurs de fonds pour relancer les économies de la région cassées par la pandémie du Covid-19.

 

Les chefs d’Etat de la CEMAC ont affirmé leur volonté « d’impulser une nouvelle et forte dynamique à la stratégie régionale de redressement économique et financier, à travers les programmes économiques et financiers de deuxième génération à conclure avec le Fonds Monétaire International (FMI), appuyés entre autres par la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la France ».

Les dirigeants de la CEMAC, estime que la coordination accrue des interventions des partenaires multilatéraux et régionaux sera de nature à assurer une plus grande mobilisation des financements et un meilleur impact économique, financier et social.

Le sommet a exhorté les Etats membres concernés à « finaliser et à conclure des programmes avec le FMI, en vue de conférer à la stratégie régionale de relance son caractère communautaire et solidaire, lui garantir le plus grand succès avec le soutien du FMI, de la BM, de la BAD, de la France et des autres Partenaires Techniques et Financiers ».

La CEMAC a accepté l’offre de ces partenaires au développement pour faire efficacement face aux « effets néfastes persistants des crises sécuritaire, sanitaire et économique sur les conditions de vie des populations ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Militaire, politique et migration au menu des quotidiens marocains

Le développement de l’industrie militaire marocaine, les enjeux des prochaines élections et la migration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde l’industrie militaire marocaine, qui sera développée après la publication au Bulletin officiel du décret portant application de la loi relative aux matériels et équipement de défense et de sécurité, des armes et des munitions, écrit qu’aujourd’hui, parler d’une industrie militaire et d’armement au Maroc « peut étonner, voire faire sourire certains », comme en 2004, quand les ambitions déclarées officiellement de devenir un champion régional et mondial de la voiture étaient confrontées au scepticisme de certains milieux, y compris au Maroc même.

Mais, à l’instar de l’industrie automobile au Maroc, dont la capacité de production est actuellement de 700.000 véhicules par an, “quand la vision et la volonté y sont, les moyens et les investissements suivent mécaniquement”, constate le journal.

Aujourd’hui, le positionnement du Maroc dans le cercle fermé des plateformes les plus en vue de la région est “la preuve qu’un écosystème qui peut sembler a priori compliqué et complexe à monter est réalisable”, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux des prochaines élections, écrit que l’attente d’un changement au niveau du gouvernement, au niveau des communes et des régions est tout aussi grande que l’ambition du peuple marocain de vivre dans la paix, la concorde, la cohésion sociale, l’essor économique, la justice sociale et le développement durable de l’ensemble de son territoire.

Mais, bien que les femmes pourvoient 90 sièges dans la nouvelle Chambre des Représentants, “cela reste peu, eu égard aux nombreuses potentialités que présente cette partie majoritaire de la population”, note la publication.

De même, la discrimination positive envers les jeunes pour accéder à la Chambre des représentants a permis une avancée sans pour autant convaincre, car la question de la participation, notamment des jeunes, reste entière, relève-t-il, appelant à s’ingénier pour les amener à voter afin notamment de barrer la route à l’achat des voix par les mercantilistes des élections.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les autorités locales et les services de sécurité de Tarfaya ont mis en échec trois tentatives de migration clandestine vers les îles Canaries au cours des dernières 24 heures.

Selon les autorités locales, une embarcation avec à bord 38 candidats à l’émigration clandestine, tous des citoyens marocains dont deux femmes, a été interceptée sur la plage d’Amgriou, dans la province de Tarfaya.

Une tentative de migration clandestine a été également déjouée sur la plage Naila à Tarfaya, impliquant 17 Subsahariens, et une autre sur la plage de Tarfaya mettant en cause 38 Subsahariens dont 09 femmes et 04 enfants, selon les mêmes sources, citées par le quotidien.

DGI : le début du paiement de la redevance passager fixé dès 24 août prochain

La Direction générale des impôts (DGI), a dans un communiqué dont une copie est atterrie à notre rédaction, fixé au 24 août prochain le début du paiement de la « redevance passager », la nouvelle taxe qui entraînera à la hausse les billets d’avion au Gabon.

Dès le 24 août les billets connaîtront une hausse selon le plan tarifaire suivant : pour les vols d’une durée excédant 2 heures, à 32 798 FCFA par passager en classe économique, 39 357 FCFA en classes affaires et 65 596 FCFA en première classe. Quant aux vols de moins de 2 heures, les redevances sont fixées à 26 239 FCFA par passager en classe économique, 32 798 FCFA en classe affairent et 42 638 FCFA en première classe.

Il sied de préciser que, l’argent collecté doit servir à financer les investissements nécessaires dans et aux alentours de l’aéroport international de Libreville.

La DGI n’a pas précisée la durée de la perception de cette taxe. Les spécialistes du transport aérien dénoncent une nouvelle taxe qui alourdira le prix du billet d’avion au Gabon et détournera certains passagers.