Guinée : premier cas du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest

La Guinée a enregistré le tout premier cas de virus de Marburg, une maladie hautement dangereuse qui provoque une fièvre hémorragique.La Guinée qui vient de vaincre Ebola, doit désormais faire face à un autre virus bien plus dangereux. En effet, les autorités sanitaires guinéennes ont confirmé lundi un cas de maladie à virus Marburg dans la préfecture de Guéckédou (sud).

C’est la première fois que Marburg ou marburgvirus (en référence à la ville allemande où il est apparu pour la première fois en Europe), est identifiée dans le pays, et en Afrique de l’Ouest, souligne l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).

Des échantillons prélevés sur un patient décédé et testés par un laboratoire de terrain à Guéckédou ainsi que par le laboratoire national de la fièvre hémorragique de Guinée, se sont révélés positifs pour le virus de Marburg. Une analyse plus poussée par l’Institut Pasteur du Sénégal a confirmé le résultat.

Le patient avait cherché à se faire soigner dans une clinique locale de la localité de Koundou à Guéckédou, où une équipe d’enquête médicale avait été dépêchée pour sonder l’aggravation de ses symptômes.

« Nous applaudissons la vigilance et l’action d’enquête rapide des agents de santé guinéens. Le potentiel de propagation du virus de Marburg signifie que nous devons l’arrêter net », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique.

« Nous travaillons avec les autorités sanitaires pour mettre en œuvre une réponse rapide qui s’appuie sur l’expérience et l’expertise passées de la Guinée dans la gestion d’Ebola, qui se transmet de manière similaire », a fait savoir Mme Moeti.

Marburg appartient en effet à la même famille du virus qui cause Ebola. Et Marburg a été détecté moins de deux mois après que la Guinée a déclaré la fin d’une épidémie d’Ebola qui a éclaté plus tôt cette année.

Selon l’Oms, des efforts sont en cours pour retrouver les personnes qui auraient pu être en contact avec le patient. Une première équipe de 10 experts de l’Oms, comprenant des épidémiologistes et des socio-anthropologues, est sur le terrain pour aider à enquêter sur le cas et aider les autorités sanitaires nationales à intensifier rapidement la réponse d’urgence, y compris l’évaluation des risques, la surveillance des maladies, la mobilisation communautaire, les tests, les soins cliniques, la prévention des infections ainsi que le soutien logistique.

La surveillance transfrontalière est également renforcée pour détecter rapidement tout cas, les pays voisins étant en alerte. Les systèmes de contrôle d’Ebola en place en Guinée et dans les pays voisins s’avèrent essentiels à la réponse d’urgence au virus de Marburg.

Marburg est transmis aux humains par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, des surfaces et des matériaux infectés.

La maladie débute brutalement, avec une forte fièvre, des maux de tête sévères et un malaise. De nombreux patients développent des signes hémorragiques sévères dans les sept jours. Les taux de létalité ont varié de 24 % à 88 % lors des épidémies passées, en fonction de la souche virale et de la prise en charge des cas.

Bien qu’il n’y ait pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus, les soins de soutien – réhydratation avec des fluides oraux ou intraveineux – et le traitement de symptômes spécifiques améliorent la survie. Une gamme de traitements potentiels, y compris les produits sanguins, les thérapies immunitaires et les thérapies médicamenteuses, sont en cours d’évaluation.

En Afrique, des flambées épidémiques et des cas sporadiques ont été signalés en Angola, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda.

Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le développement du secteur aéronautique, la recrudescence des cas d’infection à la Covid-19 et la croissance économique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « c’était une marque de reconnaissance, quand le leader mondial de l’aéronautique Boeing a décidé, il y a quelques années, de faire du Maroc l’une de ses plateformes industrielles mondiales ».

« C’était aussi et en même temps une sorte de certificat, un label, attestant du savoir-faire de l’industrie aéronautique et des compétences marocaines », soutient le journal, notant que dans l’aéronautique comme dans d’autres secteurs tels que l’automobile, l’électronique, l’offshoring, les retours d’expériences des leaders mondiaux et leurs témoignages sont la meilleure carte de visite du Maroc.

A l’image de la tournée actuelle du ministre de l’industrie aux USA, la fidélisation de ces prescripteurs précieux passe aussi par des initiatives qui les valorisent dans leur propre marché, souligne-t-il, appelant à vulgariser leurs expériences auprès de nouveaux et autres prospects intéressants.

Abordant la recrudescence des cas d’infection à la Covid-19, +L’Opinion+ souligne que depuis le début du mois de juillet, le Maroc est pris de court par une 4ème vague de la pandémie, portée par ce variant dont le traitement requiert une hospitalisation doublement plus intense que l’Alpha.

Les maux de la pression sur le système de santé se font largement ressentir à Casablanca et Marrakech où les lits de réanimation sont presque saturés, poursuit la publication, relevant qu’au niveau de Tanger, le taux d’occupation des services de soins intensifs dépasse les 54%.

Selon le quotidien, la responsabilité est partagée et la fédération des efforts est une condition sine qua non pour sortir de la crise. « Nos valeurs de civisme et de patriotisme sont donc à l’épreuve », observe-t-il.

+Al Massae+ rapporte que les pharmaciens revendiquent la vente des tests rapides et la participation à la vaccination. Ils ont écrit à Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé, lui demandant de leur permettre de dispenser des tests rapides antigéniques et de les associer au processus de vaccination dans les pharmacies afin de renforcer les efforts de lutte contre la propagation du coronavirus.

Tout en faisant remarquer que les tests rapides ne remplacent pas les tests PCR, les pharmaciens estiment que le fait d’effectuer ce genre de tests dans les officines leur permettrait sans doute de prêter leur concours aux efforts de lutte contre cette pandémie, indique le journal.

+Al Yaoum Al Maghribi+ se fait l’écho du rapport de Global Data, une société internationale de conseil et d’analyse de données, qui a souligné que le Maroc, « qui progresse à des pas de géant », figure en tête des cinq économies qui connaîtront les taux de croissance les plus rapides en Afrique en 2021.

Global Data table sur une croissance de 5,19% pour le Royaume, soit le taux le plus élevé à l’échelle continentale en 2021.

Éliminatoires mondial Qatar 2022 : les pharaons au Gabon pour préparer le match du 7 septembre

La délégation des techniciens de la Fédération égyptienne de football est arrivée au Gabon pour préparer le match  qui opposera les Pharaons d’Égypte aux Panthères du Gabon le 7 septembre prochain au stade de Franceville, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde, groupe F.

Il sied de noter que,  cette délégation égyptienne est venue en prospection. Visite des stades, des hôtels et des structures sanitaires. Aucun détail ne sera négligé. Il est prévu une rencontre avec la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) pour s’informer des dispositions sur les tests Covid-19, le transport et autres problèmes logistiques, question d’éviter toute surprise comme ce que le Gabon avait subi en Gambie lors des éliminatoires de la CAN 2020.

Les Pharaons qui ont déjà participé à plusieurs phases finales de la Coupe du monde ne veulent pas rater la prochaine édition prévue au Qatar.

Signalons que les Panthères du Gabon sont logées dans le groupe F des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022 en compagnie de l’Égypte, la Libye et l’Angola.

S’agissant de préparatif pour les panthères, le sélectionneur national Patrice Neveu a entamé le 26 juillet dernier,  une tournée européenne pour mobiliser les cadres des Panthères.

 

 

Côte d’Ivoire: le coût des accidents de la route estimés à 3% du PIB

Le coût économique des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire est estimé à 3% du Produit intérieur brut (PIB) sur les cinq dernières années, selon le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné.

« Au cours des 5 dernières années, on a pu dénombrer en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, 1200 tués et plus de 21 000 blessés pour un coût économique estimé à 3% du PIB », a indiqué M. Amadou Koné, à l’ouverture d’un atelier sur la sécurité routière.

Cet atelier impliquant les acteurs du secteur des transports, intervient à la veille d’une grande campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, qui devrait être lancée officiellement mardi par le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Sur la période allant de 2013 à 2019, l’on observe un accroissement de 21% pour les accidents ; 37% pour les blessés et 79% pour les tués, a fait observer M. Amadou Koné, mentionnant que les piétons et les usagers des motos et tricycles représentent 60% des tués contre 40% pour les passagers des autres véhicules.

Concernant les causes, il a relevé faut que trois types de véhicules totalisent 72 % des décès. Les 2 et 3 roues sont responsables de 25% des tués, les véhicules particuliers 24% des tués, les minicars et autocars 23% des tués.

L’analyse des causes des accidents récents fait ressortir les zones les plus accidentogènes. Elles concernent quatre principaux tronçons, notamment les axes Abidjan-Ouangolodougou, Abidjan–Abengourou, Abidjan–Bonoua–Noé, Daloa-Bouaflé-Yamoussoukro.

Pour apporter une solution globale à toutes ces problématiques, le gouvernement ivoirien a mis en place un Plan stratégique élaboré pour 2021-2025, avec comme axes prioritaires l’amélioration du cadre institutionnel de gestion et de coordination de la sécurité routière.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’on enregistre chaque année dans le monde près 1,3 million de morts dans les accidents de la circulation routière et plus de 50 millions de blessés ou invalides en sus des pertes économiques.

La région africaine, avec seulement 2% du parc automobile mondial, enregistre un taux de décès de 26,6 pour 100 000 habitants alors que la moyenne mondiale se situe autour de 17,4%.

La Côte d’Ivoire, toujours selon l’OMS, enregistre chaque année un taux de 24 décès pour 100 000 habitants. Même si ce chiffre est en dessous de la moyenne africaine, la situation de la sécurité routière y demeure préoccupante.

Côte d’Ivoire: une réforme du BTS pour identifier les filières porteuses d’emploi

Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) est annoncée en Côte d’Ivoire pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme.

L’information a été donnée, lundi, à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara à la faveur du lancement des épreuves écrites de la session 2021 du BTS.

Selon le ministre Adama Diawara, cette réforme du BTS sera possible grâce à un financement de la Banque mondiale.

Cette réforme, a-t-il expliqué, «consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS ».  « Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a annoncé professeur Diawara.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ».

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Promotion aux Etats-Unis du potentiel du secteur aéronautique marocain auprès d’investisseurs américains

Le ministre marocain de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a entamé ce lundi une visite de travail aux Etats-Unis visant à promouvoir le potentiel du secteur aéronautique marocain auprès d’investisseurs américains, rapporte un communiqué du ministère, parvenu à APA.Selon le communiqué, cette visite a pour objectif de faire connaitre les atouts de la plateforme industrielle nationale et, plus particulièrement, l’écosystème Boeing auprès des fournisseurs de l’avionneur américain dans la perspective de renforcer la supply-chain locale par l’implantation de nouveaux projets d’investissement.

Au programme de sa visite de travail, le ministre s’entretiendra avec le vice- Président exécutif de la Société Boeing et Président Directeur Général de la filiale Boeing Commercial Airplanes (BCA), M. Stanley A. Deal, sur les avancées de l’écosystème et les perspectives de sa propulsion.

Accompagné de représentants du Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS) et de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), le ministre marocain tiendra, également, durant ce roadshow, une série de rencontres B2B avec des responsables de haut niveau représentant notamment des fournisseurs de Boeing dans les deux pôles aéronautiques américains de Seattle et Wichita, précise la même source.

Maroc : Mardi, 1er jour de la nouvelle année de l’Hégire 1443

La nouvelle année de l’Hégire 1443 au Maroc correspondra au mardi 10 août 2021, a annoncé, lundi soir, le ministère des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère a confirmé l’observation du croissant lunaire du mois de Moharram au coucher du soleil du lundi 29 Dou El Hijja 1442 (correspondant au 09 août 2021).

De ce fait, le 1er Moharram de la nouvelle année de l’Hégire 1443 correspondra au mardi 10 août 2020, selon la même source.

L’année de l’Hégire est le système de numérotation des années utilisé dans le calendrier musulman. Dans ce système, l’année compte 354 ou 355 jours, et compte donc environ onze jours de moins qu’une année solaire.

Le premier jour de l’an 1 de l’Hégire correspond au 16 juillet 622, noté « 1er mouharram » tandis que l’Hégire aurait eu lieu, selon les traditionnistes musulmans, quelque deux mois plus tard, le 8 de rabï al Awal (22 septembre 622).

Gbagbo décide de créer « un nouvel instrument de lutte » politique

L’ex-président Laurent Gbagbo et des membres de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), ont décidé lundi de créer « un nouvel instrument de lutte » politique, au palais de la culture de Treichville.

M. Gbagbo avait à ses côtés des membres du FPI dont Simone Ehivet. Ils ont débattu de l’avenir de la formation politique, créée il y a des décennies, lors d’un Comité central extraordinaire au palais de la culture à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Dans un communiqué final, le Comité central a annoncé « la création d’un nouvel instrument de lutte » politique et « la mise en place d’un comité de préparation du Congrès Constitutif ».

Interrogé en marge de la réunion du Comité central, Baudelaire Madou, secrétaire national chargé de la mobilisation des structures du FPI, dit que M. Gbagbo « en tant qu’ un visionnaire, a proposé de créer un nouvel instrument de combat ».

« Je pense que ça vient à point nommé parce que je pense que notre ancien camarade Affi Nguessan s’agrippe sur le Front populaire ivoirien pour nous créer tous les problèmes, or nous avons pour ambition de conquérir le pouvoir », a-t-il ajouté.

Le Comité Central exhorte les militants et sympathisants du parti et de M. Gbagbo « à s’inspirer de ce dépassement afin d’œuvrer à l’édification, dans la paix, d’une Côte d’Ivoire stable et prospère ».

Cette réunion du Comité central intervient suite à une convocation du secrétariat général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI), notamment en sa deuxième session extraordinaire de l’année 2021.

Le FPI connaît une dissension avec une frange dirigée par l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan en tant que président statutaire et une autre conduite par Assoa Adou qui considère M. Gbagbo comme le président du parti.

M. Affi a produit un communiqué à la suite de la convocation de ce Comité central pour insinuer qu’il est le président du FPI et que sa frange, seule, avait le droit de permettre une session du Comité central.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est le père du Front populaire ivoirien qu’il a créé avec des camarades de lutte politique. Son retrait de ce parti vise à isoler M. Affi, soulignent plusieurs observateurs.

Ouverture officielle du 27e Congrès de l’UPU à Abidjan

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé lundi à l’ouverture des travaux du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), qui devrait consacrer « la Stratégie d’Abidjan » et le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation.

Cette « Stratégie d’Abidjan » doit tirer les leçons de la crise sanitaire de Covid-19 qui a impacté le secteur postal et plombé les économies à travers le monde, a dit M. Patrick Achi, relevant que cela exige « un réajustement » des services aux citoyens, aux administrations et aux entreprises.

Le secteur postal ne saurait se concevoir à l’ère du numérique sans une digitalisation des services, a-t-il ajouté, soutenant que le digital sera le moyen de réduire la fracture postale et de garantir la pérennité du secteur dans un monde où le digital est devenu le mode de vie permanent.

Le directeur général du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein Abdirahman, qui achève son second mandat à la tête de l’organisation, s’est félicité de ce que des changements notables ont lieu dans les services postaux via le digital dans l’ensemble des pays membres.

Selon le président du 27e Congrès de l’UPU, l’Ivoirien Coty Diakité, cette session qui se déroulera sur trois semaines, verra le renouvellement des équipes dirigeantes de l’Union, la réforme applicable aux pays membres et l’intégration de nouveaux produits. 

M. Coty Diakité a exhorté les membres à privilégier le consensus afin que les résolutions soient faciles à adopter. Cette session se tient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a conduit à la tenue du congrès dans un format hybride, en présidentiel et par visioconférence.

L’Union postale universelle, basée à Berne, en Suisse, a été créée en 1874. Elle a tenu sa première session en Afrique en 1934 en Égypte. La Côte d’Ivoire est le deuxième pays à abriter ce congrès sur le continent. La stratégie d’Abidjan va gouverner l’Union postale universelle durant les quatre prochaines années. 

Journée nationale du Drapeau : le chef de l’État Ali Bongo a reçu en audience les gouverneurs des provinces

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu ce lundi  9 août en audience, les Gouverneurs de neuf  provinces du pays en marge de la Journée nationale du Drapeau célébrée le 09 août de chaque année.

Au cours de cette audience, le président de la République a instruit les gouverneurs sur des actions de terrain à mener dans leurs administrations territoriales. « A cet effet, un       don en matériel a été fait par le chef de l’État Ali Bongo Ondimba aux Gouverneurs pour une  meilleure autonomie », a souligné la communication présidentielle qui a sanctionné cette rencontre.

Le chef de l’Etat a au terme de cet entretien,  félicité ses hôtes pour leur  implication dans la riposte contre la covid-19, tout en les exhortant à redoubler d’efforts dans leurs circonscriptions respectives.

Ali Bongo a aussi recommandé à ces représentants dans les provinces de s’impliquer dans le cadre de la mise en place    du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT).

Lancé en janvier 2021, le PAT vise l’accélération des investissements dans les secteurs dits prioritaires à savoir entre autres, l’énergie, l’eau et la route. Rose Christiane Ossouka Raponda et Lambert Noël Matha, respectivement Premier Ministre et Ministre d’Etat en charge de l’Intérieur ont pris part à cette audience.

Pour rappel, la Journée nationale du Drapeau a été instituée en 2009 par le Président Ali Bongo Ondimba pour renforcer l’esprit patriotique et approfondir  le sentiment d’appartenance à un même pays, une même nation et une même communauté.