Foot sénégalais : un Malien pour superviser l’AG de la FSF

La Confédération africaine de football (CAF) a désigné le dirigeant sportif malien pour superviser l’assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football (FSF), prévue samedi 7 août à Dakar.La CAF n’a pas cherché loin pour trouver un superviseur au scrutin à la tête de l’instance du football sénégalais. Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fédération malienne de football (Femafoot), a été choisi pour cette mission, selon l’Agence de presse sénégalaise.

Devenu membre du Comité exécutif de la CAF depuis le 12 mars dernier, M. Touré fait également partie des représentants africains à la FIFA.

L’AG élective de la FSF aura lieu ce samedi et le président sortant Augustin Senghor, qui dirige l’entité depuis 2009, sera opposé au président de Génération Foot, Mady Touré. Déjà candidat en 2013, ce dernier mène une campagne féroce contre son adversaire qu’il accuse de s’être dédit.

Me Augustin Senghor avait promis en 2007 qu’il ne se représenterait pas après son troisième mandat. Mais il estime aujourd’hui que sa candidature est portée par les acteurs dont Louis Lamotte, ancien président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP).

Ce dernier pilote en effet le comité chargé du consensus qui n’a pas réussi à convaincre Mady Touré de retirer sa candidature au profit de Me Senghor, par ailleurs premier vice-président de la CAF. Mady Touré présente un programme qui prône le « le Renouveau du football sénégalais ».

Quatre candidats au départ, Mbaye Diouf Dia (ancien chargé des petites catégories) et Saër Seck (ex-patron de la LSFP) avaient accepté de se ranger derrière le président sortant. Mais M. Seck, ancien premier vice-président de la Fédération, a par la suite décidé de jeter l’éponge en s’écartant des instances dirigeantes pour se consacrer à l’institut Diambars, le centre de formation qu’il dirige à Saly-Portudal, sur la Petite-Côte sénégalaise.

Ethiopie : l’offensive du TPLF entraîne 300.000 déplacés

Cette offensive des troupes du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) touche les régions d’Afar et d’Amhara dans le nord du pays.Cette vague de déplacés s’explique par l’incursion des combattants du TPLF dans les régions d’Afar et d’Amhara (nord du pays) selon le gouvernement fédéral.

Selon plusieurs habitants, les rebelles tigréens ont pris jeudi, le contrôle de Lalibela, dans la région d’Ahmara. Un site classé au patrimoine de l’UNESCO où se trouvent plus de 12 églises creusées dans la roche (creusées dans le sol) et construites au 12ème siècle.

Un site qui renferme le « testament de la civilisation éthiopienne » et dont les Etats-Unis demandent la préservation.

Devant la presse, le Secrétaire à l’information de la Primature, Billene Seyoum, a déclaré que les forces rebelles ont bloqué les voies d’acheminement de l’aide de l’Afar à Djibouti avant d’en imputer la responsabilité au gouvernement éthiopien.

Cette avancée des rebelles du TPFL souligne l’autorité gouvernemental, a entrainé la mort de plusieurs civils et provoqué le déplacement de plus de 300.000 civils, principalement des agriculteurs.

Malgré l’aggravation de la situation dans les régions voisines, le gouvernement fédéral n’a pas encore mis fin au cessez-le-feu humanitaire unilatéral qu’il a déclaré à la fin du mois de juin 2021.

Selon M. Billene, le gouvernement s’est attaché à garantir un accès sans entrave à la région du Tigré pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Pendant ce temps, le TPLF mène une campagne médiatique de tromperie sur la situation dans le nord.

Afrique du Sud : Ramaphosa remanie à fond son gouvernement

Le président sud-africain a supprimé jeudi soir le ministère de la Sécurité de l’Etat, annonçant du coup un important remaniement touchant dix postes ministériels.Cyril Ramaphosa fait le ménage. Après les émeutes de juillet consécutives à l’arrestation de son prédécesseur Jacob Zuma, il vient d’opérer d’importants changements dans son gouvernement. L’une des mesures phares est la suppression du ministère de la Sécurité de l’Etat et le rattachement des Services de renseignement à la présidence.

Le chef de l’Etat sud-africain entend ainsi resserrer son emprise sur le groupe en charge de la sécurité du pays après les troubles civils du mois dernier. Il a dans ce cadre relevé de leurs fonctions Ayanda Dlodlo, ministre du Renseignement et Nosiviwe Mapisa-Nqakula, ministre de la Défense.

Cette dernière a récemment fait les gros titres lorsqu’elle a contredit Ramaphosa qui avait qualifié les troubles d’« insurrection ratée ». Mme Mapisa-Nqakula avait affirmé alors aux journalistes qu’il n’y avait aucune preuve d’une insurrection. Elle est remplacée dans le nouveau gouvernement par la présidente de l’Assemblée nationale, Thandi Modise.

« Il s’agit de faire en sorte que les services de renseignement nationaux et étrangers du pays permettent plus efficacement au président d’exercer sa responsabilité de préserver la sécurité et l’intégrité de la nation », a déclaré M. Ramaphosa.

Les Services de renseignement sud-africains sont accusés notamment d’avoir fait preuve de lenteur pour alerter l’Exécutif au sujet des événements qui ont conduit aux troubles dévastateurs de juillet dernier. Ils ont fait plus de 300 morts et entraîné des actes de pillage et de vandalisme à l’égard de commerces.

Cyril Ramaphosa a aussi accepté les démissions de Zweli Mkhize, ministre de la Santé et de Tito Mboweni, ministre des Finances. Celui-ci, remplacé par Enoch Godongwana, avait formulé « une demande de longue date » de quitter ses fonctions, selon le chef de l’Etat.

Le départ du ministre de la Santé Zweli Mkhize, suspendu depuis le début de juin du gouvernement, est lié aux accusations de malversations. Il est visé par une enquête pour corruption, en compagnie de deux de ses proches au ministère, dans le cadre d’un contrat public pour lutter contre la Covid-19. L’ancien vice-ministre de la Santé, Joe Phaahla, est promu à son poste.

En outre, le président Ramaphosa, auquel beaucoup reprochaient l’inertie après les derniers événements vécus par le pays, a réaménagé plusieurs ministères. Les départements des Etablissements humains, de l’Eau et de l’Assainissement sont désormais séparés.

Côte d’Ivoire: un bus électrique va relier Yopougon à Bingerville

Le ministère ivoirien des Transports prépare actuellement un appel d’offre en vue de la mise en oeuvre d’un projet de « Bus rapid transit (BRT) », un bus électrique devant relier Yopougon à Bingerville, une ligne qui s’étend de l’Ouest à l’Est d’Abidjan.

Ce projet est conduit par un Comité de suivi et de pilotage du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA), qui a tenu jeudi une session dans les locaux du Cabinet du ministère des Transports afin de réajuster le Plan de travail et le budget annuel (PTBA). 

Il intervient dans le cadre du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA) qui est à sa première année d’exécution depuis sa mise en vigueur le 13 février 2020. Dix-huit activités sur 37 prévus dans le PTBA avaient été entamés, mais les 19 autres n’avaient pas connu un début d’exécution.

Un peu plus de 18 mois après la première session, le Comité de suivi et de pilotage tient cette séance pour « réviser ses objectifs et avoir un PTBA qui soit calé en fonction » des contraintes budgétaires et de la réalisation des délais.   

Le Comité avait soutenu qu’un coup d’accélérateur devrait être mis en oeuvre au niveau des différentes composantes techniques. Et ce, afin d’être dans les délais de travaux programmés au profit des populations. 

Le projet bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, qui lors de sa dernière mission a relevé que l’avancement des activités étaient « globalement satisfaisant malgré quelques contraintes majeures qui ont agi sur les délais ».  

Les activités connaissent une « bonne progression » selon le Comité de suivi dont les spécialistes travaillent avec diligence pour lancer l’appel d’offre des travaux du Corridor du « bus rapid transit » ainsi que le recrutement de l’opérateur qui aura la charge d’exploiter ce BRT. 

Ce projet dont certaines études préparatoires sont terminées, consiste par ailleurs à « renforcer » la Société des Transports abidjanais (SOTRA, publique), à professionnaliser le transport artisanal et à développer le capital humain.  

Quelques modifications devraient avoir lieu, selon le Comité qui mentionne que ce projet prévoit une flotte de 2.000 taxis et 1.000 « gbakas (mini-cars) ». Une « révision » de la convention de la SOTRA est aussi envisagée pour l’adapter à l’avènement du BRT et du métro d’Abidjan. 

La finalisation du Projet du bus électrique et le recrutement du Conseil en transaction relatif au partenariat public privé sont en cours. Le Comité assure être avancé sur le Code du projet, les études de base et les études techniques en vue de soutenir le projet. 

M. Romain Kouakou, directeur général de l’Autorité de la mobilité urbaine d’Abidjan et coordonnateur du PMUA, a indiqué  à la presse que les objectifs prévoyaient un budget de 11,6 milliards Fcfa dans le budget de pilotage 2021.

Il a insinué que le projet vient de démarrer et en 2022, les grands travaux devraient être engagés d’où le budget a connu une baisse d’environ 6 milliards Fcfa parce que des études clés seront reportées en 2022, mais « cela n’enlève en rien la progression » du PMUA. 

Le Projet de mobilité urbaine d’Abidjan a également en charge le suivi et le pilotage du Projet du Métro d’Abidjan. La dernière session du Comité de suivi et de pilotage du PMUA s’est tenue le 20 novembre 2020. 

Afrique du Sud : Jacob Zuma hospitalisé

L’ancien président sud-africain en détention au centre correctionnel d’Estcourt dans le KwaZulu-Natal, a été admis à l’hôpital.Zuma, âgé de 79 ans purge une peine de quinze mois de prison pour « outrage à la justice » qui enquêtait sur la corruption à grande échelle pendant ses neuf années au pouvoir (2009-2018). Il s’était rendu le 8 juillet dernier à la police après sa condamnation le 29 juin dernier par la justice sud-africaine.

« En tant qu’ancien président, les besoins en soins de santé de M. Jacob Zuma nécessitent l’intervention des services de santé militaires sud-africains », a indiqué ce vendredi le ministère des Services correctionnels.

« Cela a été le cas depuis son admission au centre correctionnel d’Estcourt. Une observation de routine a conduit à l’hospitalisation de M. Zuma », a ajouté le ministre qui n’a pas précisé la durée de cette hospitalisation.

Le centre correctionnel d’Estcourt est un établissement de catégorie moyenne B, qui accueille des détenus jeunes et adultes, le centre dispose d’une section hospitalière.

Libreville : « le Gabon importe le bitume de la Grèce » (ministre Armel Bounda)

Armel Bounda Balondzi, ministre des Travaux publics, a indiqué au cours d’une interview  qu’i a cordée à nos confrères de la Radio Gabon diffusée ce vendredi, que le Gabon importe actuellement le bitume de la Grèce .

« Parce que nous ne produisons plus le bitume depuis 15 à 20 ans, nous importons le bitume de la Grèce et d’autres pays encore », a notamment déclaré le ministre au terme d’une visite du chantier de la route nationale N°1 qui n’avance pas malgré un lancement en toute pompe par la cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda en septembre 2020.

Il sied de préciser que, le Gabon est un pays producteur de pétrole. Il est l’un des principaux émirats pétroliers du golfe de Guinée. La Grèce n’est pas reconnue comme un État pétrolier.

D’après des anciennes estimations, le prix du kilomètre d’une route bitumée au Gabon est d’un milliard de FCFA.

Loi des finances 2022 : le ministre Sosthène a donné le go des conférences budgétaires

Sosthène Ossoungou Dibangoye, ministre gabonais du budget et des comptes publics, a officiellement donné le coup d’envoi des conférences budgétaires en vue d’élaborer le projet de la loi des finances 2022.

Démarrées jeudi 5 août, les conférences budgétaires vont se tenir jusqu’au 12 août prochain. Une seconde phase plus technique suivra. Elle concernera les services de la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) et les administrations sectorielles.

Il sied de signaler que cette loi des  finances 2022, sera naturellement influencée par le nouveau programme économique conclu avec le FMI pour les trois prochaines années. « Investissement et performance », c’est la consigne donnée à tous les ministres dans leur projet de budget pour 2022.

Selon Marcos Poplawski Ribeiro Représentant résident du FMI au Gabon, le nouveau programme de 3 ans conclu avec le Gabon doit permettre au pays de poursuivre la riposte contre la pandémie du Covid-19 et de relancer l’économie avec pour principaux indicateurs la diversification de l’économie, la réduction de la dette publique et la lutte contre la pauvreté.

La présence des ministres Pacôme Moubelet Boubeya (Affaires étrangères) et Francis Nkéa Ndzigue (Lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite) lors du lancement de ces conférences n’était pas fortuite.

En juin 2021, tenant compte de la persistance de la pandémie du Covid-19 avec son lot de conséquences, le gouvernement gabonais a été contraint de mettre sur pied une nouvelle loi de finances rectificative.  Celle-ci a affiché une hausse de 362,2 milliards de FCFA par rapport à la loi des finances initiale 2021.

Le budget de l’État en 2021 est finalement de 3043,7 milliards de FCFA contre 2681,5 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale. L’augmentation de 362,2 milliards de FCFA est imputable principalement à l’émission de titres publics d’un montant de 495 milliards de FCFA sur le marché financier international.

L’on ne sait pas encore si le Budget 2022 sera en hausse ou en baisse par rapport à celui de l’année 2021.

 

Sénégal : politique, éducation et Covid-19 à la Une

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets en lien avec la politique et l’éducation sans oublier l’actualité relative à la pandémie du Coronavirus.« Fin de mandat pour Alioune Badara Cissé » à la tête de la Médiature de la République, annonce Le Témoin, précisant que l’avocat « a terminé hier son unique mandat de 6 ans ».

Le journal rappelle que l’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avait été nommé par décret présidentiel à la tête de l’institution le 05 août 2015 pour veiller au bon fonctionnement des administrations de l’Etat, des collectivités locales, des établissements publics et tout autre organisme investi de mission de service public.

Sous le titre « ABC, la fin du +musèlement+ », WalfQuotidien soutient qu’« après la fin de ses fonctions de médiateur de la République qui l’empêchait de faire de la politique, ABC va reprendre du service certainement en se traçant sa propre voie, loin de Macky Sall dont il n’acceptera pas un troisième mandat. »

« ABC out, Demba Kandji arrive », arbore à sa Une Vox Populi arguant que « plus rien ne s’oppose à l’ouverture des portes de la Médiature (au magistrat) ». Le quotidien estime que le président de la République à l’occasion de rectifier le tir après avoir échoué à le nommer en mai 2020 en butant sur l’inamovibilité du médiateur sortant.

La fraude constatée lors du Bac de cette année préoccupe les quotidiens sénégalais. Le Témoin qui consacre tout un dossier à ce fléau révèle que « plus de 100 élèves (ont été) pris en flagrant délit lors du Bac 2021. »

Selon nos confrères, « la triche (est devenu) un sport national (car) au-delà des candidats du Baccalauréat pris la main dans le sac, les cas de fraude à l’identité, usurpation de fonctions, fausses identités pullulent dans notre société. »

SudQuotidien informe que ça « surchauffe dans le Supérieur ». A l’Université Alioune Diop de Bambey (centre), les étudiants ont investi la rue pour de meilleures conditions de travail. Alors qu’à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), les étudiants ont décrété 24h renouvelables de cessation de toutes activités pédagogiques, signale le journal.

Le même quotidien s’intéresse par ailleurs à l’inscription des primo-votants via la carte d’identité Cédéao et écrit : « l’Etat +convoqué+ à la Cour suprême ». « Relevant que la conditionnalité de cette inscription subordonnée à la Carte d’identité Cédéao viole le droit fondamental de vote, le mouvement Frapp a introduit un recours devant la Cour suprême », écrivent nos confrères.

Seydou Guèye, ministre coordonnateur de la Communication à la Présidence de la République, fait la Une du journal Le Quotidien. L’ancien porte-parole du gouvernement s’exprime sur la plainte contre Dr Babacar Niang et affirme qu’« il faut que cette affaire soit tirée au clair. »

Dr Babacar Niang, parlant de la Crise sanitaire du Covid-19 dans les médias, avait déploré le trafic dans la gestion du matériel des Centres de traitement des épidémies (Cte). A l’en croire, ce matériel public destiné à la lutte contre le coronavirus a été vendu à des établissements privés. Suffisant alors pour que le ministre de la Santé lui serve une plainte afin de s’expliquer sur ses allégations.

Dans sa parution du jour, Le Soleil explique « ce qu’il faut comprendre des vaccins anti-Covid-19 » et liste les bienfaits entre protection contre les cas graves et baisse de la virulence du virus.

Technologie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent à la contribution marocaine dans la construction d’un télescope sous-marin géant, la contre-performance de la bourse de Casablanca en 2020 et l’ouverture de la vaccination aux personnes allergiques et aux femmes allaitantes et enceintes.+L’Economiste+ fait avoir que le Maroc participe actuellement à la construction d’un télescope sous-marin géant, nommé « KM3Net », relevant que ce projet va positionner le pays de façon visible dans cet effort international.

En attendant l’achèvement de ce télescope inédit en 2025, ce programme est une belle opportunité pour la formation des jeunes Marocains aux nouvelles technologies, poursuit le quotidien, notant qu’il permet ainsi aux compétences marocaines de contribuer au progrès de la science moderne et au développement du savoir.

“L’enjeu est capital dans une économie globalisée où la création de la richesse s’effectue via l’investissement dans la matière grise”, soutient-il.

Abordant la contre-performance de la bourse de Casablanca en 2020, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la place a drainé à peine 3 milliards de DH de levées de fonds en actions et connu une seule nouvelle introduction d’un volume de 600 millions de DH, relevant que ces chiffres ne représentent pratiquement rien comparés aux financements bancaires.

Les besoins en financements de l’économie et des entreprises que ce soit pour leur fonctionnement ou pour l’investissement sont à des niveaux que les banques à elles seules ne peuvent pas y répondre en totalité, estime l’éditorialiste, ajoutant que la Bourse de Casablanca n’arrive toujours pas à séduire la communauté des affaires.

Il est incompréhensible qu’un siècle plus tard, la Bourse de Casablanca créée en 1929, n’arrive toujours pas à se connecter à son environnement économique naturel…, observe-t-il.

+Le Matin+ cite un communiqué du ministère de la Santé qui a annoncé que la campagne de vaccination anti Covid-19 est désormais ouverte aux personnes souffrant d’allergies, aux femmes allaitantes et aux femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse.

Cette décision est prise sur la base des dernières données scientifiques internationales et des recommandations du Comité scientifique national de la vaccination, selon lesquelles les femmes allaitantes et les femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse peuvent accéder au vaccin anti Covid-19, affirme le ministère.

Sortie officielle de 118 étudiants de l’école de statistiques d’Abidjan

Cent dix-huit étudiants de l’École nationale supérieure de statistiques et de l’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan ont reçu jeudi leurs parchemins dans l’élan des festivités des 60 ans de l’établissement.

Ces étudiants, issus de la promotion 2021, ont choisi comme parrain le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, qui à cette occasion, a procédé à l’inauguration d’un bâtiment dédié à la recherche.

Hugues Kouadio, le directeur de l’ENSEA, a fait savoir qu' »avec la mise en oeuvre de la rénovation pégadogique d’ici deux ans, avec la sortie des dernières promotions AD et ITS, les formations traditionnelles se résumeront en deux filières ».

Il s’agit des filières d’ingénieurs statisticiens économistes et une nouvelle filière de niveau BAC+3 appelée analyste statisticien, a précisé M. Kouadio, notant qu’à ces formations s’ajouteront quatre filières de niveau Master dont la statistique agricole.

Le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, a plaidé pour la construction d’une résidence universitaire sur le campus auprès du Premier ministre qui a marqué son accord. 

M. Patrick Achi a félicité les 118 diplômés, notamment 41 Ingénieurs Statisticiens Economistes (32e promotion), 39 Ingénieurs des Travaux Statistiques (43e promotion) et 38 Adjoints Techniques de la Statistique (60e promotion).

Pascal Adou, porte-parole des étudiants de la promotion 2021, a remercié le Premier ministre qui a offert sa personnalité comme boussole et leurs enseignants qui leur ont imposé une « dictature » dans leur formation. 

Depuis 2005, l’ENSEA fait partie des Centres d’Excellence Régionaux de l’UEMOA. Elle a également été distinguée Centre d’Excellence en Afrique par la Banque Mondiale depuis 2015.

L’école avec sa vocation régionale très affirmée a également obtenu le prix de l’administration la plus moderne décerné par le président de la République de Côte d’Ivoire en 2017.

Son champ de recrutement des élèves, autrefois limité aux pays francophones s’est étendu depuis 2008 à l’espace anglophone avec des élèves provenant de l’Afrique du Sud et du Libéria qui effectuent leur formation en langue française et aussi à l’espace lusophone avec des élèves de la Guinée Equatoriale.

 Pendant ces 60 ans d’existence, l’école a formé plus de 4 000 statisticiens africains, issus de 27 nationalités. L’effectif de cette année scolaire est de 317 élèves qui proviennent de 17 pays africains.