Sénégal : une étude pointe du doigt l’opérationnalité des nouveaux diplômés

Les grandes écoles sénégalaises forment des diplômés partiellement employables selon une enquête menée par l’universitaire, Dr Ibrahima Bao.L’inadéquation entre les offres de formation et les besoins du marché d’emploi est souvent invoquée pour justifier le chômage endémique des jeunes. A travers cette étude, le coordonnateur de l’Institut de Formation Professionnelle (IFP) de l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Dr Ibrahima Bao, révèle que les diplômés des meilleures grandes écoles du Sénégal possèdent des compétences techniques hautement qualifiées.

Cependant, relativise-il, les entreprises sont confrontées à un déficit de nouveaux diplômés opérationnels concernant l’exécution des tâches nécessaires à leurs activités dans un contexte concurrentiel.

Selon le chercheur, beaucoup d’entreprises déplorent le déficit d’employabilité des diplômés sortis de l’enseignement supérieur, qu’elles assimilent généralement à un manque de maturité professionnelle et qu’elles décrivent sous le prisme de la compétence, de la prise d’initiative, de l’autonomie et des responsabilités.

« L’ensemble des responsables d’entreprise interrogés ont déploré un déficit en matière de compétences comportementales de la part des demandeurs d’emploi, quel que soit le niveau d’études ou le savoir-faire technique », explique le Dr Ibrahima Bao, cité par le document.

Par ailleurs, l’étude souligne que les entrepreneurs et recruteurs évoquent généralement trois catégories de valeurs pour être opérationnel et performant en entreprise, qui font défaut aux diplômés : le savoir-être, l’adaptation individuelle à la culture entrepreneuriale, et les valeurs, parfois en porte à faux avec celles traditionnelles.

Ainsi l’engagement, la capacité d’écoute, le sérieux, le respect, « savoir se tenir », la ponctualité, la prise d’initiative, sont, entre autres, les lacunes que traînent les demandeurs d’emploi sénégalais, révèle la recherche.

Cette dernière avance des raisons socio-anthropologiques à cette conduite inappropriée en entreprise compte tenu des notions de base inculquées par l’éducation familiale. Ainsi, note l’étude, les valeurs établies telles que le kersa (la honte), la soutoura (la discrétion), le tëy (la retenue, la patience), le yëm (la retenue, la mesure), le mougn (la patience, l’endurance), le woyof (la simplicité, l’humilité), peuvent être des freins dans le milieu entrepreneurial et doivent être transcendées pour une meilleure performance des diplômés.

Cette situation a pour conséquence une généralisation des stages de longue durée et l’obligation pour les entreprises d’investir dans la formation complémentaire des diplômés de l’enseignement supérieur afin de les rendre opérationnels.

Certaines prennent par exemple en charge des formations de mise à niveau dans les domaines de la technique, de la technologie et pour le renforcement des capacités du personnel. « Résultat, sur la scène internationale, les entreprises sénégalaises sont à la peine », déplore l’étude.

Partant de ces constats, M. Bao suggère donc des formations spécifiques pour remédier aux carences des demandeurs d’emplois. Sous forme de simulations avec des cas réels dans un environnement entrepreneurial, elles permettent aux candidats de prendre conscience de leurs faiblesses et de mieux comprendre les besoins des entreprises.

La Bdeac consent à prêter 35 milliards F CFA au Gabon

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) va aider le pays pour la réalisation de deux projets structurants dans les secteurs de la santé et de l’assainissement.Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de l’institution financière et Nicole Jeanine Lydie Roboty, ministre gabonais de l’Economie et de la Relance, ont signé, hier mardi à Libreville, les deux accords de financement.

Le Gabon est censé utiliser les fonds dans la mise en œuvre du Plan complet de réinstallation des personnes affectées par l’aménagement des bassins versants de Gue-Gue, Lowe-Iai et Terre nouvelle et du Plan national de riposte contre la Covid-19.

Le premier accord porte sur « un prêt complémentaire » de 20 milliards F CFA qui vient en augmentation d’un autre prêt de 40 milliards F CFA accordé en 2012. Il doit permettre la construction, à Bikelé, localité située à environ 5 kilomètres de Libreville, de « 930 logements sociaux, d’un dispensaire, de trois écoles et d’autres équipements collectifs », informe un  communiqué de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).

Dans la première phase de ce programme, des logements sociaux et des équipements collectifs ont été construits pour les personnes affectées par les travaux sur ces trois bassins versants.

Toutefois, indique la source, une réévaluation du projet a fait apparaître de « nouvelles dépenses relativement à l’aménagement de la voie d’accès, à l’équipement des structures publiques et à l’alimentation du site en eau et électricité ». Avec le prêt additionnel, le Gabon pourra effectuer ces dépenses afin de « favoriser l’occupation effective du site par les populations ».

S’agissant du Plan national de riposte contre la Covid-19, le montant du prêt est de 15 milliards F CFA. A travers ce financement, la Bdeac entend « contribuer aux efforts du gouvernement gabonais dans la lutte contre la pandémie et limiter ses effets sur l’économie ».

En effet, le projet financé vise à « améliorer l’accès aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie avec notamment la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières sur l’ensemble territoire national ».

Ces nouvelles interventions portent le portefeuille des opérations approuvées par la Bdeac en faveur du Gabon à environ 534 milliards F CFA.

Angola : le coût du voyage présidentiel à New York décrié

La société civile et l’opposition dénoncent un gaspillage des ressources de l’Etat.La somme de 4.119.036,75 dollars utilisée par le président angolais, João Lourenço, comme budget de voyage pour participer à New York à la 76e Assemblée générale des Nations Unies a provoqué un tollé dans son pays.

Le chef de l’Etat a approuvé le montant le 8 septembre avant son séjour américain. L’argent a été affecté aux dépenses de fonctionnement qui ont commencé avec ses propres préparatifs pour assister à la réunion onusienne.

Cependant, cette somme a provoqué un tollé en Angola, où des groupes de la société civile et des hommes politiques ont vivement critiqué ce qu’ils ont appelé le « gaspillage de M. Lourenco ».

L’homme qui a succédé à Jose Eduardo dos Santos en 2017 est accusé d’insensibilité et de se moquer du sort des Angolais ordinaires.

« Gaspiller une telle somme d’argent pour des extravagances à l’ONU, alors que vos citoyens continuent de souffrir de la pauvreté représente la plus cruelle des ironies », déclare un activiste politique.

Les membres de l’UNITA (opposition) n’ont pas ménagé leurs critiques à l’égard de Lourenço, décrivant son « budget d’une semaine » à l’ONU comme tout simplement injuste.

Pour l’opposition, le vœu électoral du président Lourenço de s’attaquer à la corruption « est devenu creux » et laisse la place à une tendance apparente de son gouvernement à « abuser » de l’argent des contribuables pour un séjour qui n’aurait que peu ou pas d’avantages pour sa population démunie.

M. Lourenco, 67 ans, avait fortement critiqué le régime de son prédécesseur, M. dos Santos, pour sa corruption et avait promis de faire mieux.

En tant que chef du MPLA, le parti au pouvoir, il est presque certain qu’il cherchera à se faire réélire lors des élections prévues en 2022.

Libreville : Aboubacar Ibrahim plaide pour la construction d’un lycée dédié aux sourds-muets

Aboubacar Ibrahim président de l’Association des sourds-muets du Gabon (ASMG), plaide pour la construction d’un lycée dédié exclusivement aux enfants sourds-muets pour continuer leurs études une fois admis en 6ème.

 

Le président de l’ASMG, a fait cette déclaration à l’occasion de leur Journée Mondiale célébrée en différé et de façon couplée avec celle de la langue des signes. « Nous vous demandons l’ouverture du collège des sourds de Nzeng-Ayong en vue d’améliorer les conditions d’étude des élèves issus de l’ENEDA, école nationale des enfants déficients auditifs », a-t-il plaidé.

L’ASMG dénonce une insuffisance quant à la carrément de les élève sous-muets dans les lycées public. Les écoliers issus de l’ENEDA, admis en 6ème ont été orientés comme les années précédentes dans les lycées et collèges classiques. Seulement, il y a un déficit ambiant des interprètes et autres spécialistes des langues des signes. Une insuffisance qui ne favorise pas l’épanouissement des enfants atteints de surdité.

« Le nombre de sourds au Gabon s’est considérablement accru, chaque année l’ENEDA reçoit des dizaines de nouveaux élèves, cette croissance fait appel aux ressources humaines maitrisant la langue des signes Gabonais et pouvant faciliter la communication entre les sourds et les non-sourds ; c’est pourquoi nous proposons l’embauche des interprètes dans les établissements où ont été transférés les élèves sourds », a-t-il suggéré.

 

Gabon-Présidentielle 2023 : MikeJocktane annoncera officiellement sa candidature le 7 octobre à Port Gentil

Le président de la formation politique, « Gabon nouveau », l’Évêque Mike Jocktane, annoncera officiellement sa candidature à la présidentielle de 2023 lors d’un meeting prévu le 7 octobre  à Port-Gentil.

 

 

L’Évêque Mike Jocktane  49 ans, « désormais investi par le parti, fera la déclaration solennelle de sa candidature à l’élection présidentielle de 2023 dans le cadre d’une tournée à Port-Gentil, événement prévu du 7 au 17 octobre 2021 », précise le communique du Gabon nouveau qui est parvenu au journaldugabon.com.

Et d’joute, « c’est en effet une lourde responsabilité et une confiance immense dont je prends acte, cette décision de mon parti pour 2023. Je m’y prononcerai les jours à venir car c’est ensemble que nous gagnerons le combat du », a twitté le futur  l’Evêque Mike Jocktane  candidat à la magistrature du suprême du Gabon.

https://twitter.com/mikejocktane/status/1443176366166450178

Il sied de rappeler que, le pasteur Mike Jocktane, a été l’un des directeurs de cabinets adjoints du feu président Omar Bongo Ondimba.

Ce  leader qui prétend devenir président de la République gabonaise est par ailleurs Président fondateur de l’Église Christ Révélé aux Nations depuis le 11 août 1996.

 

 

 

 

Ethiopie : une licence d’opérateur téléphonique bientôt accordée

La deuxième licence, qui sera attribuée d’ici janvier 2022, entre dans le cadre du processus de libéralisation du marché des télécommunications longtemps sous le monopole de l’opérateur national Ethio-Telecom.En mai 2021, l’Autorité éthiopienne des communications (ECA, sigle en anglais) a délivré la première licence au Partenariat mondial pour l’Ethiopie (GPE, sigle en anglais), un consortium incluant notamment Vodafone et Safaricom.

Pour la deuxième licence, une demande de propositions, avec des critères de pré-qualification révisés, a été envoyée aux entreprises nationales et internationales de télécommunications. La société, choisie au terme de la procédure d’appel d’offres, pourra entre autres proposer un service financier mobile à ses éventuels clients.

« L’objectif de la libéralisation des télécommunications a toujours été de stimuler la concurrence et d’attirer davantage d’investissements du secteur privé, élément clé de la transformation numérique de l’Éthiopie », a déclaré hier mardi Balcha Reba, le Directeur Général de l’organe de régulation.

Après le succès de la première phase de ce processus, a ajouté M. Reba, l’Autorité éthiopienne des communications « veut maintenant encourager d’autres opérateurs de télécommunications, de toutes tailles, à saisir cette opportunité passionnante ».

Santé, société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets se rapportant principalement à la santé et la société.Sud Quotidien s’intéresse aux maladies hivernales et indique que le paludisme est « l’autre Covid de l’été ». Selon ce journal, la maladie sévit un peu partout dans le pays et touche particulièrement les enfants et les tout-petits.

L’Observateur plonge « dans l’univers des petits seigneurs de la drogue » pour montrer comment se déroule le trafic de stupéfiants à Dakar. Ce quotidien publie également les résultats de l’enquête menée par Afrobarometer sur l’insécurité, l’impunité et la délinquance.

Le Quotidien désigne Kédougou (Est), Saly (Ouest) et Dahra Djolof (Nord) comme « le triangle du mal ». D’après ce journal, l’activité économique est « à l’origine de la délinquance » dans ces trois localités.

Mais face aux meurtres atroces et à la délinquance extrême, Le Témoin rapporte que « sept Sénégalais sur dix (sont) pour le retour de la peine de mort », citant l’enquête d’Afrobarometer.

L’Observateur se fait aussi l’écho d’une étude publiée dans la revue Nature Review Endocrinology. Celle-ci montre « les gros dangers du paracétamol sur la femme enceinte », notamment sur « le développement neurologique du fœtus ».

Sur un autre sujet, Le Soleil présente « l’autre drame du conflit casamançais » à savoir les enfants sans acte d’état civil. Le quotidien national indique par ailleurs que l’Uemoa « préconise la réouverture des frontières terrestres fermées pour des raisons sanitaires ».

A ce sujet, Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, alerte dans L’AS : « Les efforts de développement de nos pays risquent d’être anéantis ».

En politique, Les Echos rapportent que l’ex-maire de la ville de Dakar « Khalifa Sall enrôle Mansour Sy Djamil », député non aligné, au sein de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, en langue wolof).

Cette rencontre a eu lieu dans la capitale française en présence du maire de Médina (commune de Dakar), Bamba Fall, que d’aucuns disaient proche de rejoindre la mouvance présidentielle, précise ce journal.

« Khalifa et Bamba se retrouvent à Paris », affirme de son côté WalfQuotidien qui pointe en outre un « chantage à l’investiture » dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof).

En football, Stades note qu’un « éblouissant Gana fusille City ». Élu homme du match, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain a ouvert le score lors de la victoire (2-0) hier en Ligue des champions face à l’autre club de Manchester.

Mozambique : des enfants-soldats dans les rangs des jihadistes

Human Rights Watch (HRW) a accusé, ce mercredi, le mouvement islamiste somalien Al-Shebab, actif dans la province de Cabo Delgado, d’enrôler de force des mineurs.Pour faire face à l’armée mozambicaine et aux forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les Shebab arrachent des enfants à leurs familles pour les placer sur la ligne de front.

Selon Human Rights Watch (HRW), des centaines de garçons, dont certains n’avaient que 12 ans, ont été enlevés et entrainés au combat dans des bases situées à Cabo Delgado, au Nord du Mozambique.

A en croire Mausi Segun, Directrice de l’ONG en Afrique, « l’utilisation croissante par Al-Shebab d’enfants comme combattants est le dernier chapitre horrible de la violence à Cabo Delgado ». A Palma, raconte Mausi Segun, des parents ont vu leurs fils revenir pour les attaquer en maniant des armes à feu.

Pour mettre fin à l’utilisation des enfants-soldats, la Directrice de Human Rights Watch (HRW) pour l’Afrique, a appelé le gouvernement mozambicain à « prendre d’urgence des mesures afin de protéger les enfants qui doivent rester dans leurs familles et aller à l’école ».

Dans sa guerre contre les Shebab, affiliés à l’Etat islamique, l’armée mozambicaine, les troupes de la SADC et les soldats rwandais gagnent du terrain avec des opérations conjointes.

Le Tribunal européen annule deux accords commerciaux entre l’UE et le Maroc

Le Tribunal de l’Union européenne a annulé, ce mercredi 29 septembre, deux accords commerciaux entre le Conseil européen et le Maroc.Le Tribunal européen, basé à Luxembourg, a dans son arrêt annulé « les décisions du Conseil (de l’UE) relatives, d’une part, à l’accord entre l’UE et le Maroc modifiant les préférences tarifaires accordées par l’UE aux produits d’origine marocaine ainsi que, d’autre part, à leur accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable ».

« Toutefois, les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période , car leur annulation avec effet immédiat est susceptible d’avoir des conséquences graves sur l’action extérieure de l’Union et de remettre en cause la sécurité juridique des engagements internationaux auxquels elle a consenti », lit-on dans l’arrêt qui porte sur des recours en annulation introduits par le polisario contre deux décisions du Conseil approuvant la conclusion d’accords entre l’Union européenne et le Maroc.

Le Tribunal annule les décisions attaquées, tout en décidant que les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période

Dans une déclaration conjointe, publiée à Bruxelles, juste après la décision du Tribunal européen, le Maroc et l’UE s’engagent à prendre « les mesures nécessaires afin d’assurer le cadre juridique qui garantisse la poursuite et la stabilité des relations commerciales » entre eux.

« Nous restons pleinement mobilisés pour continuer la coopération entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc, dans un climat de sérénité et d’engagement, afin de consolider le Partenariat euro-marocain de Prospérité Partagée, lancé en juin 2019 », ont-ils assuré.

L’UE et le Maroc continuent à œuvrer pour « développer les multiples dimensions de ce partenariat stratégique, dans le même esprit de mobilisation, de cohérence et de solidarité. Ce partenariat d’égal à égal s’appuie, par ailleurs, sur une relation bilatérale solide, basée sur la confiance et le respect mutuel, entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne, tout en contribuant en même temps au renforcement de cette relation et de celle avec les Etats membres », souligne la déclaration conjointe.

Coopération : le président gabonais Ali Bongo Ondimbe séjourne actuellement à Londres

Le président de la République Ali Bongo Ondimba séjourne à Londres en Angleterre. Le chef de l’Etat est accompagné de son  ministre des Eaux et forêts, le professeur Lee White.

 

 

Mardi 28 septembre dernier, le chef de l’Etat  gabonais, a visité le Kew Gardens, un parc près de Londres en compagnie du Prince Charles, et du professeur  Lee White, citoyen britannique naturalisé gabonais

« Ce fut un moment aussi plaisant que riche d’enseignements à l’heure où la protection de la biodiversité doit être une priorité absolue », a twitté le président de la République.

Dans la délégation du chef de l’Etat se trouve, son Directeur de cabinet Théophile Ogandaga ainsi que le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha.

Signalons que la ville de Londres est l’une des destinations préférées du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.