Maganga annonce les premières universités d’été du PSD du 10 au 12 septembre à Mouila

L’opposant Pierre Claver Maganga Moussavou président national de la formation politique Parti social-démocrate (PSD), a annoncé  que son parti  organise les universités d’été du 10 au 12 septembreà Mouila, capitale provinciale de la Ngounié.

 

Il sied de noter que sa serait la première messe politique du genre pour les sociaux-démocrates, qui vont focalisés leur réflexion sur deux thématiques, notamment  la « provincialisation », projet de société de Pierre Claver Maganga Moussavou et la « transparence électorale au Gabon ».

« Si nous voulons un pays où il y a l’équité et la justice sociale, nous devons nous résoudre à ‘s’approprier ce système qui est la provincialisation, parce que c’est un système qui s’oppose au système actuel qui est trop centralisateur », a dit L’opposant Pierre Claver Maganga  en expliquant au passage le bien-fondé de la  tenue de cette messe politique.

Signalons que cette rencontre aux allures d’un congrès, devait amener tous les militants du PSD, à s’approprier des différents contours de ce projet de société pour, ine fine, être des relais sur le terrain.

« Vous savez que c’est celui lui qui est à côté du feu qui écoute le bruit de la marmite et qui ne saurait y avoir le développement excentré », a-t-il insisté.

Pour le président national du PSD, il s’agit de préparer les militants aux futures élections, souhaitées transparentes. Les universités d’été du PSD vont déboucher sur des résolutions pertinentes à même de contribuer à raffermir la démocratie encore balbutiante au pays.

 

La Côte d’Ivoire peaufine sa stratégie de lutte contre la corruption

Le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, N’Golo Coulibaly, a procédé jeudi à Abidjan à l’ouverture d’un atelier de validation du rapport diagnostique sur la corruption et les infractions assimilées en Côte d’Ivoire.

Cette stratégie nationale de lutte contre la corruption permettra de bâtir non seulement une politique générale mais aussi des politiques sectorielles, a indiqué M. N’Golo Coulibaly, à l’ouverture des travaux qui se déroulent du 9 au 10 septembre 2021.

« Quand on entend ce qui se dit et se raconte à propos de la corruption, on a l’impression que tous les responsables de ce pays sont corrompus, ce qui n’est pas le cas », a déclaré le président de la Haute autorité de la bonne gouvernance.

Ce fléau, admettra-t-il, semble prendre une proportion « significative », faisant que les ressources destinées à des projets au profit de la communauté sont détournées. L’atelier vise à renforcer et rendre le dispositif de lutte contre la corruption plus efficace.

« Aucune société d’État, institution publique et institution parapublique ne sera épargnée par le principe de redevabilité », a assuré le ministre chargé de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Bi Ballo.

Poursuivant, M. Zoro Bi Ballo a révélé qu’il y a plusieurs formes d’audits qui sont actuellement initiées, entre autres, des audits de gestion financière et comptable qui sont des audits classiques, mais également des audits de conformité pour développer au sein des entités une culture d’intégrité.

Cette stratégie de lutte contre la corruption vise en outre à mettre en place des outils et des mécanismes d’alerte, et « c’est toute cette démarche que nous sommes en train de mettre en place en accord avec des dirigeants de ces entreprises publiques », a-t-il ajouté.

Il a insisté qu’ « aucune entreprise publique, aucune société d’Etat et entité administrative ne sera épargnée par cette vague d’audits  initiés sous l’impulsion du Premier ministre et sous l’autorité du président de la République ».

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a pour sa part souligné que la corruption est le principal obstacle au développement économique et social dans le monde, et chaque année, 1 000 milliards de dollars sont versés en pots-de-vin, tandis que 2 600 milliards de dollars sont détournés, soit plus de 5 % du PIB mondial.  

Il a aussi fait observer que la corruption ne se limite pas au détournement de fonds, mais elle est également la cause d’une insuffisance de contrôle qui peut, à son tour, encourager les réseaux criminels organisés et favoriser des infractions.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement estime que, dans les pays en développement, le montant des fonds soustraits de leur destination par la corruption est 10 fois plus élevé que celui de l’aide publique au développement (APD).

La Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) a initié cette étude sur la corruption, dans le cadre du Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), financé par la Banque africaine de développement (BAD) d’un montant de 13,45 milliards Fcfa.   

Le Pagef vise à optimiser les ressources budgétaires et renforcer le cadre de gestion de la dépense publique. Le projet a également pour objectif d’améliorer la gouvernance économique et financière des structures publiques ainsi que la qualité de leurs prestations.

Niger : plus de 22.000 écoliers affectés par l’insécurité en 2020 (Unicef)

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) appelle à « plus d’attention et de mobilisation » sur la situation des enfants privés d’éducation en raison de l’insécurité dans les zones conflictuelles au Niger.Le nombre d’écoles forcées de fermer en raison de l’insécurité dans les localités touchées par le conflit « est passé de 312 à 377 au cours des derniers mois » dans ce pays sahélien, fait savoir l’Unicef dans un communiqué parvenu jeudi à APA.

Rien qu’en 2020, « plus de 300 écoles ont été fermées à travers le pays », déplore l’Unicef. Les menaces contre la sécurité scolaire étaient « particulièrement aiguës dans les régions de Tillabéry, Tahoua et Diffa ». Le Fonds des Nations unies pour l’enfance estime ainsi que « jusqu’à 80 % des enfants » peuvent être victimes de traumatismes psychologiques, les empêchant de réaliser leur plein potentiel à l’âge adulte.

« Les attaques contre les écoles, les élèves et les enseignants sont un déni du droit des enfants à l’éducation et menacent leur avenir. Sans accès à l’éducation, une génération d’enfants vivant dans des conflits grandira sans les compétences dont ils ont besoin pour contribuer au développement de leur pays et à la situation déjà désespérée de millions d’enfants et de leurs familles », a souligné Stefano Savi, Représentant de l’Unicef au Niger.

Pourtant, cet Etat « a endossé » la Déclaration sur la sécurité dans les écoles en juin 2015. Il s’agit d’un engagement politique visant à mieux protéger les élèves, les enseignants et les écoles pendant les conflits armés, à soutenir la poursuite de l’éducation et à mettre en place des mesures concrètes pour dissuader l’utilisation militaire des écoles, souligne l’Unicef.

La Déclaration est un cadre de collaboration et d’échange. Les pays signataires se réunissent régulièrement pour examiner sa mise en œuvre. C’est d’ailleurs lors de la célébration de son cinquième anniversaire, le 28 mai 2020, que l’Assemblée Générale des Nations Unies a désigné le 9 septembre Journée internationale pour protéger l’éducation des attaques.

Par ailleurs, l’Unicef dit avoir aidé le gouvernement nigérien à répondre aux crises sécuritaires et de déplacement en permettant l’accès à l’éducation dans les régions de Diffa, Maradi, Tillabéry et Tahoua. En 2020 notamment, plus de 176.000 enfants touchés « ont été soutenus pour la continuité éducative dans ces régions ».

À la fin de mars dernier également, 68.000 enfants supplémentaires, dont 23.000 filles, affectés par la crise humanitaire avaient pu accéder à l’éducation formelle ou non formelle. Pendant ce temps, 28.000 enfants avaient reçu du matériel d’apprentissage individuel avec le soutien de l’organisation onusienne.

En outre, l’Unicef informe qu’il « travaille avec des partenaires pour créer des environnements d’apprentissage alternatifs, sûrs et temporaires pour les enfants » lorsque l’intégration dans les écoles formelles n’est pas possible.

Ethiopie : le TPLF accusé de massacres

Dans les affrontements l’opposant à l’armée régulière éthiopienne, le Front de libération du peuple de Tigré (TPLF) aurait tué plus de cent civils à Chena, dans la région de Gondar, au Nord du pays.Si l’on en croit Gizachew Muluneh, Directeur de la Communication d’Amhara, « un massacre de civils, pour la plupart non armés », a récemment eu lieu à Chena, une localité envahie par les combattants du TPLF.

Deux fosses communes ont été découvertes dans cette zone. Des enfants, des femmes et des personnes âgées figurent parmi les victimes. « Après avoir compris qu’il ne pouvait pas résister à notre armée, le TPLF est allé de maison en maison pour tuer des anciens, des femmes, des enfants et des prêtres de l’église de Chena », a déclaré M. Muluneh.

Suivant de près le conflit en Amhara, les défenseurs des droits de l’Homme pensent que plusieurs autres massacres se seraient déjà produits dans différentes villes et villages de cette région contrôlée par le TPLF.

Terrorisme : l’UA vole au secours du Mozambique

L’Union africaine (UA) s’est engagée à offrir environ 100.000 dollars US à ce pays pour l’aider dans la prise en charge des milliers de déplacés dans la province de Cabo Delgado en proie aux attaques jihadistes.« Notre contribution vise à compléter le travail du gouvernement déjà en cours », a déclaré hier mercredi à Maputo Andrew Bangali, président du sous-comité de l’UA sur les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées en Afrique.

Officiellement, les assauts des groupes armés affiliés à l’Etat islamique auraient poussé plus de 800.000 individus à quitter la province de Cabo Delgado. Bankole Adeoye,  le Commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, lors de la rencontre avec la ministre mozambicaine des Affaires étrangères, Verónica Macamo, a indiqué que l’organisation panafricaine va « soutenir les forces en attente de la SADC », la Communauté de développement de l’Afrique australe.

L’accent sera mis sur la formation des troupes. Pour l’heure, la SADC a déployé des milliers de soldats dans le Nord du Mozambique afin de repousser les mouvements armés qui auraient tué plus de 3000 personnes depuis 2017.

Gabon : un forestier accusé d’ériger des ponts à la coloniale à Lébamba

La société GFT, qui exploite le bois à Canton Louetsi-Sungu, dans le département de la Louetsi Wano,  est accusée par les populations de vouloir érigé des ponts aux allures coloniales sur la route Goutex.

 

 

En réhabilitant le tronçon routier, vieux des années 70, propriété de Goutex, un ancien exploitant Forestier Franco-Congolais, GFT qui est installée à Malinga, a fait dans la maltraitance des anciens ouvrages durables.

L’axe routier relie Malinga, capitale départementale de la Loustsi Bibaka et le village Murembu dans le département de la Dola (Ndendé), en passant par la Louetsi Wano.  Incroyable, mais vrai, s’étonnent les usagers de cette route visiblement médusées.

Joint au téléphone par nos confères de Gabonactu.com, le président du Conseil départemental de la Louetsi Wano, Gervais Bounzanga, « ne comprend pas l’attitude du responsable de cette société, qui, malgré une lettre d’interpellation datée du 7 septembre 2021, ne veut rien entendre ».

« Si et seulement si, ces ponts du moyen âge ne soient remplacés par ceux construits en bois de roulement, cette situation, pourrait susciter dans un avenir proche l’ire des populations », a prévenu un natif de cette partie de la province de la Ngounié (sud).

 

RCA : vers l’arrivée d’un contingent djiboutien

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) devrait accueillir, en décembre prochain, une unité de police constituée de Djibouti.En prélude au déploiement de troupes, le colonel djiboutien Daher Ladieh Waiss a conduit une délégation d’officiers en Centrafrique pour une mission préparatoire.

Hier mercredi, lors d’une réunion organisée à cet effet, Mankeur Ndiaye, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République centrafricaine, a félicité « le gouvernement djiboutien (pour) avoir bien voulu accepter de déployer des troupes dans le cadre du renforcement des capacités de la mission » onusienne.

Politique, économie et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent entre autres de l’agitation politique à quatre mois des Législatives, de l’action gouvernementale face à la flambée des prix des produits et de la situation en Guinée.L’AS annonce que ce 9 septembre est le « dernier jour d’inscription sur les listes électorales ». Ce journal note, « depuis deux jours, une ruée vers les Commissions de révision » desdits documents.

WalfQuotidien, pour sa part, s’intéresse aux localités « à ne pas perdre » pour la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof). A en croire ce journal, « le président Macky Sall sera dans l’obligation de remonter la pente au Baol (Centre), à Dakar (Ouest) et à Ziguinchor (Sud) », non sans conclure qu’ « une nouvelle déconvenue (serait) un mauvais présage ».

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) de l’ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade (2000-2012) joue selon Le Témoin au « poker » à l’approche des élections locales du 23 janvier 2022.  

Pour ce quotidien, la formation libérale, qui a refusé « de faire partie de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) et d’être à la remorque de Khalifa Sall, d’Ousmane Sonko et de Serigne Moustapha Sy, entend montrer (qu’elle) reste toujours la principale force de l’opposition ».

En passant à la loupe le duo Khalifa Sall – Ousmane Sonko, L’Observateur remarque que les deux leaders « en veulent à Macky Sall. Ils ont un projet commun : sortir renforcés des élections locales et se préparer pour le scrutin présidentiel de 2024 ».

Ces dernières semaines, le débat sur la cherté de la vie surtout à Dakar, la capitale, a refait surface. Dans le communiqué du Conseil des ministres repris par Le Soleil, Macky Sall a donc « instruit le gouvernement (de veiller) à l’application intégrale des mesures de stabilisation des prix des produits de consommation courante sur l’ensemble du territoire ».

Poursuivant dans le quotidien national, le président de la République a engagé ses ministres à « poursuivre la dynamique de préservation du pouvoir d’achat des ménages ». Pour y arriver, souligne Sud Quotidien, il a appelé à une lutte « contre toute spéculation, rétention de stock ou augmentation indue des prix des produits et services essentiels notamment le loyer dont le système de régulation doit être évalué et amélioré de façon concertée ».

De son côté, EnQuête affirme que « l’Etat du Sénégal veut aller en guerre contre les commerçants et boutiquiers véreux qui profitent de cette période de crise et de pénurie pour augmenter les prix des denrées de première nécessité ».

Sur un tout autre sujet, « Macky hausse (également) le ton » d’après Le Quotidien. En effet, le chef de l’Etat a condamné le coup d’Etat contre le président Alpha Condé en Guinée. Hier mercredi, le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tenu virtuellement, a suspendu la Guinée de toutes les instances de l’organisation régionale. Vox Populi indique que cette décision est soutenue par Macky Sall qui milite pour « la préservation de la stabilité du pays et le rétablissement de l’ordre constitutionnel ».

Côte d’Ivoire: 400 commerçantes visées par un projet d’alphabétisation

Un projet d’alphabétisation fonctionnelle par les technologies de l’information et de la communication (TIC) visant 400 commerçantes a été lancé, mercredi, à Abidjan.

Il s’agit de la phase 4 du projet d’alphabétisation des commerçantes, lancée par le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et l’alphabétisation, Mariatou Koné, au Groupe scolaire primaire Anono à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, lors d’une cérémonie couplée avec la Journée internationale de l’alphabétisation 2021.

Le ministre de l’Éducation nationale a remercié les partenaires impliqués dans ce projet qui permet aux femmes opérant sur les marchés de savoir lire, écrire et calculer avec les TIC, toute chose qui réduit la fracture numérique.

L’Unesco, en partenariat avec Nestlé Côte d’Ivoire, a organisé la célébration de cette Journée internationale de l’alphabétisation sous le thème : « l’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique ».

Mme Mame Pane Sakho, représentante du directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, a indiqué que depuis 2017, la firme agroalimentaire est associée à ce projet d’alphabétisation.

« Avec la phase 4 nous vivons 400 autres Mamis (commerçantes des bouillons Maggi) dans les marchés sur tout le territoire national », a dit Mme Mame Sakho, dans une allocution.

Elle a fait observer que la firme travaille avec 20 000 femmes appelées les « Mamis », faisant remarquer que « 85% d’entre elles ne sont jamais allées à l’école ». Ce programme vient briser les obstacles à leur autonomisation.

La cheffe du Bureau de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, a relevé qu’ il est essentiel de garder l’alphabétisation et le numérique au cœur de la relance de ce projet qui malgré la pandémie de Covid-19, évolue.

Le 19 juillet 2021, la Côte d’Ivoire a lancé les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation. Mme Anne Lemaistre a assuré que son institution accompagnera le pays dans cette réforme.

Toutefois, dira-t-elle, l’Etat de Côte d’Ivoire devra rechercher un équilibre entre l’éducation formelle et l’éducation informelle. A preuve, alphabétiser les femmes, c’est assurer leur autonomie.

La phase 4 du projet d’alphabétisation fonctionnelle des commerçantes par les Technologies de l’Information et de la Communication est le fruit du partenariat tripartite UNESCO-NESTLE-DAENF (Direction de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle).

Il est basé sur des contenus de formation numérisés et une application pour smartphone dénommée Alphatic. Grâce à cette méthode, les commerçantes des marchés d’Abobo, Cocody et Marcory apprennent à lire, écrire et calculer dans le but de mieux gérer leurs activités socio-économiques.

À ce jour, des résultats satisfaisants sont enregistrés concernant le niveau d’acquisition de compétences nouvelles. Ce projet vise à promouvoir l’éducation-formation des adultes auprès de la communauté nationale.

Il s’inscrit dans l’objectif de développement durable des Nations Unies qui est l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles. Ce projet est né du besoin de proposer une offre d’alphabétisation adaptée à l’ère du numérique.

La phase préparatoire a débuté en 2016. La formation du public cible quant à elle a commencé en 2017 dans la commune de Port-Bouët avec 260 apprenantes avant de s’étendre à Yopougon l’année suivante.

A ce jour, ce projet a renforcé les capacités de 550 commerçantes, encadrées par 50 jeunes, formés et embauchés.

Côte d’Ivoire: un homme déféré pour actes sexuels sur 5 de ses enfants mineurs

Un homme, déféré à la suite d’actes sexuels sur cinq de ses enfants mineurs en Côte d’Ivoire, risque l’emprisonnement à vie, selon une note du procureur de la République, Richard Adou.

« Déféré ce jour au Parquet, j’ai requis à l’encontre de ce mis en cause l’ouverture d’une information judiciaire avec mandat de dépôt pour les faits d’administration de substances nuisibles à la santé et de viol commis sur des mineurs par un ascendant », indique la note.

L’interpellation du père, intervient après que dame Sonia Nelly N’Kpoman épouse Coffi, une assistance sociale, a saisi la sous-direction de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance, d’une plainte contre M. Coffi Gbetondji Yao Martial Olivier, un assureur.

Son frère, Coffi Gbetondji Guy Roland, un responsable commercial, est aussi visé par cette plainte pour des faits d’administration de substance nuisible à la santé et viol commis par un ascendant sur ses cinq enfants mineurs dont 4 de sexe masculin et 1 de sexe féminin.  

Ces enfants sont respectivement âgés de 13; 11; 08; 05 et 03 ans. La plaignante rapporte avoir constaté que son propre époux, se livrait régulièrement à des actes de pénétration sexuelle sur leurs enfants après leur avoir fait consommer de la drogue.

Elle soutient que son époux s’adonnait souvent à ces actes odieux avec la complicité de son frère Coffi Gbetondji Guy Roland. En outre, les cinq mineurs ont indiqué qu’ils subissaient des assauts sexuels répétés de leur père et de leur oncle.

Par ailleurs, le certificat médical établi par un médecin gynécologue met en évidence des indices de violences sexuelles subies par ces enfants, poursuit le texte, qui souligne qu’une analyse faite par un laboratoire de référence révèle une drogue de synthèse dissimulée dans son placard.  

Le procureur qui met en garde les acteurs de violences sexuelles, prévient que le viol commis par un ascendant sur un mineur est un crime puni par la loi, de l’emprisonnement à vie, car les blessures infligées aux victimes portent atteinte à leur intégrité physique et psychologique.