Libreville : l’influenceur Nephtali Nalick enlevé par des agents de la police judiciaire (Famille)

L’influenceurs gabonais  Nephtali Nalick a été  enlevé par des agents de la police judiciaire (PJ) à son domicile, a affirmé son père, l’ancien journaliste Thierry D’Argendieu Kombila.

 

 

A en croire  Thierry  D’Argendieu leader de la formation politique Les Forgerons,  « Hier aux environs de 18 heures, nous avons enregistré l’enlèvement de Nephtali Nalick », a –t-il déclaré .

Et d’ajoute, « Je viens (…) dénoncer une pratique dégradante qui progressent (…) dans notre pays qui amène la police judiciaire à organiser des enlèvements dans les familles et dans les domiciles ».

Signalons que, l’influenceur Nephtali Nalick a récemment mis en ligne une vidéo de lui dans le camp de police du quartier Akemidjogoni, l’un des plus insalubres de la capitale. Le blogueur a montré, sinon remontré le niveau de dégradation hyper avancé des bâtiments, les « lacs » permanents au pied des immeubles en saison de pluie, les peintures qui n’ont plus jamais été rafraichies depuis des décennies…

Notons que, cette vidéo a fait le tour de la blogosphère et suscitée des railleries sur les conditions de vie des policiers qui ont été en première ligne pour réprimer toutes les personnes qui violaient le couvre-feu alors que le Covid-19 était en net recul dans le pays. L’influenceur dit avoir grandi dans ce camp.

Pour sa famille,  l’influenceur a été arrêté à cause de cette vidéo. La loi gabonaise interdit de filmer sans

Congo Terminal annonce avoir investi 250 Mds de FCFA pour l’optimisation du Port de Pointe-Noire

A la faveur d’un entretien, le Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo / RD Congo, Christophe Pujalte a décliné les acquis, le potentiel ainsi que les perspectives du Groupe Bolloré pour le port de Pointe – Noire, et partant de la région. L’Économie de cet entretien accordé à notre confrère Conjonctures Économiques .

 

 

Conjonctures Economiques : M. le Directeur Régional, quels sont les investissements réalisés par le Groupe Bolloré au Congo et leurs impacts sur le pays ?

Christophe Pujalte : Nous sommes présents au Congo dans le secteur de la logistique et de la manutention portuaire au travers des sociétés Bolloré Transport & Logistics, Congo Terminal et Terminaux des bassins du Congo à Brazzaville.

Le groupe est également présent dans le secteur de la communication et du numérique avec le groupe Vivendi et ses filiales au Congo Canal+, GVA et Canal Olympia. Sur l’ensemble de ces entités nous avons consenti de nombreux investissements pour le développement des infrastructures portuaires et fluviales, la valorisation du cinéma et le déploiement d’internet haut débit.

Avec Congo Terminal, filiale de Bolloré Ports, depuis 2009 date de début de la concession du terminal à conteneurs au Port de Pointe-Noire, plus de 250 milliards de francs CFA (400 millions d’euros) ont été investi dans les infrastructures, l’acquisition d’équipements modernes et la formation du personnel.

Tout ceci a permis une augmentation des volumes traités. Ils sont passés de moins de 200 000 EVP en 2009 à 1 000 000 EVP en 2021. Le Port Autonome de Pointe-Noire est aujourd’hui la 1ère plateforme de transbordement en Afrique centrale et Congo Terminal se place au rang de 2ème terminal de la côte ouest africaine au sein du réseau Bolloré Ports, après le Ghana. Nos capacités nous permettent de recevoir des navires de 14.000 EVP.

Nous avons également repris en 2017 à Brazzaville, à la suite de la faillite de Necotrans les parts détenus dans les Terminaux du Bassin du Congo (TBC) permettant ainsi de soutenir les efforts des autorités locales dans la modernisation de ce port fluvial, véritable hub logistique pour le Congo, la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine. Ces 3 dernières années, les volumes traités ont quasiment doublé.

Malgré une situation économique difficile, nous avons pu, à travers Canal Olympia, construire et mettre en exploitation trois salles de Cinéma à Pointe-Noire, Brazzaville et Oyo pour donner aux populations congolaises des espaces modernes, dédiés au divertissement et à la culture sous toutes ses formes dans le but de promouvoir également les talents locaux.

Nous sommes présents dans les nouvelles technologies avec notre branche Group Vivendi Africa (GVA Congo) pour rendre accessible le très haut débit et décupler l’impact positif d’Internet qui est un formidable vecteur d’opportunités pour la société. Sans oublier Canal + et ses offres de plus en plus adaptés au pouvoir d’achat des populations. Tous ses investissements sont une source importante d’emplois et participent au développement économique du pays.

Quelle est votre politique en ressources humaines ?

Le Groupe est parmi les plus gros employeurs privé au Congo. Avec 1.500 CDI et près de 2.000 journaliers et environ 3.500 emplois indirects générés par nos activités.

Plus de 99% de nos effectifs sont congolais et plusieurs d’entre eux occupent des postes au comité de direction. Nous avons une politique rigoureuse de développement des compétences et d’accompagnement des ressources humaines locales. Tous les ans plus de 80% de notre personnel bénéficie des formations en ligne ou en présentiel.

Bolloré Transport & Logistics promeut-il la parité ?

La parité est un enjeu important dans le Groupe…c’est même un de nos axes prioritaires. Intégré dans notre politique RH et dans une charte dédiée à la diversité, nous avons à cœur de promouvoir les femmes à toutes les échelles de l’entreprise et de féminiser des emplois traditionnellement occupés par des hommes. Les femmes représentent plus de 30 % de nos effectifs et ce chiffre est en constante progression.

Si nous comptons autant de femmes dans nos rangs, ce n’est pas le fruit de règles ou de quotas que nous avons imposés. Ces résultats encourageants sont le fruit d’une politique de recrutement axée avant tout sur les compétences des candidats. Nous avons pu faire passer le talent avant le genre.

Pensez-vous que le Congo-Brazzaville pourrait renouer avec la croissance ? Si oui comment entendez-vous l’accompagner ?

Les indicateurs macro-économiques du pays augurent de lendemains meilleurs. Selon un communiqué de la CEMAC, en 2022 la croissance économique au sein de cette communauté pourrait connaître une accélération à 3,7%. Au niveau du Congo, la banque centrale table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) tirée par le secteur hors pétrole. Un secteur dans lequel nous avons diversifié nos activités pour participer pleinement à la création de richesse.

Nous allons poursuivre nos investissements aux ports de Pointe-Noire et Brazzaville pour accroître les volumes traités (import, export, transbordement) et accompagner l’augmentation des recettes nationales via les services connexes (transport, douanes, etc.). Grâce à vos investissements le port de Pointe-Noire devient de plus en plus attractif.

Envisagez-vous, avec les autorités congolaises, des mécanismes en vue de voir à la baisse le coût du passage portuaire ?

Un comité d’étude composé de toutes les parties prenantes dans le circuit de dédouanement des marchandises travaille sous la houlette de la direction générale du Port Autonome de Pointe-Noire pour réduire significativement le transit time et le coût de passage portuaire. Comme tous nous en faisons partie.

Depuis juillet 2018, Congo Terminal a déjà appliqué une baisse de 15% sur ses tarifs de livraison afin de participer à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribuer à la lutte contre la vie chère.

Le groupe a annoncé en décembre avoir reçu une offre de l’armateur italo-suisse MSC qui lui rachèterait toutes ses activités africaines. Que va-t-il se passer et quel en sera l’impact sur les activités du groupe à Pointe-Noire ?

Le Groupe Bolloré a reçu une offre du Groupe MSC, premier armateur mondial, pour l’acquisition de 100% de Bolloré Africa Logistics. Cette offre concerne nos activités portuaires, ferroviaires et logistiques en Afrique ainsi que nos concessions portuaires en Inde, au Timor Oriental et en Haïti.

Ce projet préserve les emplois, garantit la pérennité des activités et des engagements pris par le Groupe. Car le groupe MSC a l’intention de conserver Bolloré Africa Logistics comme une entité autonome dont le siège resterait basé à Paris, de maintenir l’organisation actuelle et bien entendu les emplois. C’est un processus qui prendra plusieurs mois.

Notre priorité durant cette période sensible est de continuer à respecter nos engagements auprès de nos partenaires, des autorités et de nos clients en poursuivant nos projets, nos investissements et notre ambition de développement des écosystèmes logistiques.

L’Afrique va-t-elle rester une terre de croissance et de projets pour Bolloré ?

Le Groupe Bolloré ne se désengagera pas de l’Afrique. Nous continuerons à y investir, notamment avec Canal+, premier opérateur de télévision payante en Afrique francophone et actionnaire important de MultiChoice, leader de la télévision payante en Afrique anglophone.

Mais aussi à travers CanalOlympia, premier réseau intégré de salles de cinéma et de spectacle du continent et de GVA, fournisseur d’accès à internet à très haut débit, ainsi qu’avec le groupe d’édition Editis et peut-être demain dans d’autres secteurs clés pour le continent, comme l’agriculture.

Parlons philanthropie. Quelles actions menez-vous au Congo et sur le continent en général ?

Depuis 1822, le Groupe Bolloré est habité par un principe simple, savoir redonner une part de ce que nous avons eu la chance de recevoir. Il y a 10 ans, le Groupe met en place une plateforme de solidarité : Earthtalent by Bolloré.  Son objectif principal est de donner à la jeunesse les clés de son autonomie. Nous œuvrons pour un impact social significatif, aussi bien pour les jeunes générations que pour les communautés locales.

A titre indicatif, en Afrique nous accompagnons plus de 280 projets. Au Congo, nous menons des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation. Près de 15 millions de francs CFA  (plus de 22 000 €) sont investis tous les ans dans les projets sociétaux.

Niger : 127 millions de dollars pour désenclaver l’Est du pays

Le financement de la Banque africaine de développement (Bad) est composé d’un prêt de 71 millions de dollars et d’un don de 56,8 millions de dollars.Ouvrir le champ des possibles. Tel est l’objectif de la Banque africaine de développement (Bad) à travers le projet de désenclavement des zones de production agropastorales situées à l’Est du Niger, frontalier du Nigeria.

L’appui financier a été approuvé, mercredi dernier, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, par le Conseil d’administration du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Bad.

« Ce projet, attendu depuis plus d’une dizaine d’années, est l’une des priorités contenues dans la stratégie nationale de transport. Il est conçu avec une approche intégrée afin d’apporter une réponse globale aux défis majeurs des populations, particulièrement les plus vulnérables », a déclaré Marie Laure Akin Olugbade, directrice de la Bad pour l’Afrique de l’Ouest.

En outre, a-t-elle expliqué, les futures infrastructures contribueront à « la valorisation des richesses et opportunités qu’offre la région, ce qui permettra d’amplifier son impact sur le développement, d’améliorer la résilience des populations et de contribuer par la croissance induite à la transformation du milieu rural ».

Le projet, concernant les communes de Hamdara, Wacha et Dungass dans la région de Zinder, vise principalement l’aménagement et le bitumage de 110 kilomètres de route. Il devrait réduire le temps de parcours le long de cet axe très emprunté par les poids lourds.

D’après la Banque africaine de développement, la création d’environ 60.000 emplois directs et indirects est attendue pendant la phase de construction de ce tronçon. Parallèlement, des aménagements connexes seront réalisés.

Il s’agit notamment de « la réhabilitation et la construction d’infrastructures socioéconomiques, la construction de 150 kilomètres de pistes rurales et cinq kilomètres de voiries à Dungass », a précisé l’institution financière panafricaine.

Enfin, le projet est censé soutenir les chaînes de valeurs agropastorales (construction de maison des paysans et de parcs de vaccination du bétail, installation d’unités de laiterie, fournitures d’intrants et de petits équipements de production agricole etc.) et d’accroître les accès aux services sociaux de base (réhabilitation/construction de centre de santé).

Sahara : Des acteurs de la société civil dénoncent le recrutement forcé des enfants dans les rangs du polisario

Des acteurs de la société civile ont condamné avec la plus grande fermeté et exprimé leur préoccupation croissante quant aux violations commises à l’égard des enfants dans les camps de Tindouf et au recrutement forcé dans les rangs des milices du polisario.Lors d’un panel sur le thème « l’enrôlement des enfants sahraouis dans les camps de Tindouf: analyse et témoignages », organisé mercredi 16 mars 2022 par l’ONG  » Africa Culture International » dans le cadre des travaux de la 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme, qui se tient à Genève, les participants ont appelé à la libération immédiate de tous les enfants enrôlés et à la responsabilisation de tout État ou organisation terroriste qui fournit au Polisario les armes.

Ils ont exhorté l’Etat algérien à assumer ses responsabilités internationales afin de mettre un terme à l’utilisation d’enfants dans des actions militaires et à leur enrôlement sur son propre territoire, invitant les organisations internationales gouvernementales et les ONG indépendantes à explorer les voies et mesures pour protéger les enfants contraints de porter les armes dans les camps de Tindouf et à diagnostiquer l’état psychologique de ces enfants afin de leur assurer une protection.

Ils ont également appelé la communauté internationale et tous les mécanismes de l’ONU et ceux établis en vertu de la Charte à dénoncer publiquement l’exploitation et l’enrôlement de ces enfants.

Dans son intervention, Mme Aïcha Duihi, présidente de l’Observatoire du Sahara pour la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (OSPDH), a rappelé que « le polisario ne cesse d’exploiter les écoles et les programmes scolaires dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, afin d’endoctriner les enfants avec les idéologies de l’organisation, les appels à la violence et à la haine, en faisant l’éloge de la guerre, ce qui est incompatible avec les exigences de la Convention relative aux droits de l’enfant, qui stipule une éducation aux principes et valeurs de liberté, d’égalité et de tolérance de manière à consolider la personnalité de l’enfant ».

« Aujourd’hui, le polisario persiste à créer une atmosphère de tension au sein des camps, en jouant sur la corde sensible des émotions et en louant l’héroïsme militaire et encourageant le port d’armes chez les enfants lors de toutes les cérémonies et célébrations », a-t-elle fait remarquer.

Et de poursuivre : « Les enfants des camps de Tindouf se retrouvent impliqués dans des entraînements militaires et dans des actions de vandalisme et d’intimidation, mais également dans une guerre de propagande nourrie de violence et de haine ».

Dans le même sens, Mme Nour Bouhanana a réitéré les violations des Droits humanitaires, appelant à une mobilisation internationale pour lutter contre l’enrôlement des enfants sahraouis au sein des milices armées du Polisario.

Pour sa part, Moulay Lahcen Naji, président du CIDH a dénoncé les exactions commises par le Polisario et particulièrement la disparition forcée en citant des cas et en appelant à élucider le sort de Ahmed Khalil dit Carlos.

Dans un communiqué publié à l’issue de cette conférence, l’ONG Africa Culture International souligne que “l’exploitation des enfants dans les conflits armés et leur obligation à porter les armes, sont considérées par la communauté internationale comme la pire violation des DH, chose qui a été actée par toutes les législations internationales et par tous les instruments onusiens, y compris les usages et coutumes ancestraux”.

“De plus, l’organisation du Polisario n’hésite pas à recruter des enfants âgés de 12 à 13 ans comme soldats, et à les faire parader dans les défilés militaires. Chose qui nous a été rapportée, en tant qu’ONG travaillant dans la région, par un groupe de mères qui ont préféré garder l’anonymat de peur des représailles.

Les enfants se retrouvent ainsi privés de leur enfance pour rejoindre de sitôt les rangs des milices avec tout l’impact psychologique que ça engendre”, lit-on dans le communiqué.

Et d’ajouter: “De nombreux articles de presse et communiqués ont été publiés, étayés par des enregistrements vidéo et des photos – dont l’authenticité a été confirmée par les Nations unies et par le Parlement européen – montrant des enfants des camps de Tindouf vêtus d’uniformes militaires et participant à un défilé militaire pour les milices du Front Polisario sur le sol de l’Etat algérien. Pays hôte qui n’a cessé de renier ses obligations de protection relatives aux violations commises à l’égard des enfants sur son territoire ».

L’exploitation des enfants par le Polisario, en les forçant à porter les armes et en les soumettant à des sanctions en cas de refus de se présenter et de se conformer aux ordres militaires, est « contraire au droit humanitaire international et est considérée comme un crime contre l’humanité, en raison des dommages psychologiques et physiques infligés aux enfants et à leurs familles”, relève la même source.

Mondial-2022: Le coach marocain dévoile la liste des 23 joueurs pour le match contre la RDC

Le sélectionneur marocain, de football, Vahid Halilhodzic, a dévoilé ce jeudi la liste des 23 joueurs retenus pour la double confrontation des Lions de l’Atlas face à La RD Congo qualificative pour la Coupe du monde, Qatar 2022.Lors d’une conférence de presse tenue à Rabat, , Vahid Halilhodzic, a insisté sur la nécessité de soutenir les Lions de l’Atlas qui sont proches d’une sixième qualification historique en Coupe du monde, appelant les médias à créer un climat positif autour de la sélection nationale qui entrera en stage de préparation lundi 21 mars.

«Il faut créer l’union sacrée autour de l’équipe nationale. Cette équipe mérite du respect. Il a besoin de tout le monde : la presse, les supporters pour atteindre son objectif à savoir la qualification à la Coupe du monde. C’est fondamental. On a besoin de tout le monde », a-t-il lancé aux journalistes présents à cette conférence de presse.

Sur les chances de qualification du Maroc, le technicien bosniaque s’est montré très optimiste même s’il reconnaît que la mission des Lions de l’Atlas ne sera pas facile. « la double confrontation comptant pour le barrage qualificatif pour la Coupe du monde est un moment très importants pour le football marocain et pour cette génération de joueurs qui est en train de naitre. Jouer la Coupe du monde est quelque chose d’exceptionnelle. Mon objectif depuis que je suis venu est de qualifier le Maroc en Coupe du monde. Je suis optimiste », a-t-il dit.

Voici par ailleurs la liste des 23 joueurs convoqués:

Gardiens de but

Yacine Bounou, Munir El Kajoui et Ahmed Réda Taghnaouti

Défenseurs

Achraf Hakimi, Soufiane Alakouch, Attiat Allah, Adam Massina, Jaouad El Yamiq, Samy Mamee, Soufiane Chakla, Romain Saïss et Nayef Aguered

Milieux de terrain

Sofyan Amrabet, Fayçal Fajr, Yahya Jabrane, Selim Ammallah Azzedine Ounahi, Illyas Chair, Imran Louza

Attaquants

Munir El Haddadi, Soufiane Boufal, Abdessamd Ezzalzouli, Ryan Mamee, Ayoub El Kaabi, Youssef En-Nseyri et Tarik Tissoudali.

Sénégal: les ZES ne profitent pas aux populations rurales (étude)

Les autorités sénégalaises ont créé trois nouvelles Zones économiques spéciales situées dans le triangle Dakar-Thiès-Mbour (Ouest).Au Sénégal, le gouvernement a misé sur les Zones économiques spéciales (ZES) pour attirer l’investissement privé et renforcer la compétitivité des entreprises. Mais dans la mise en œuvre de ces espaces aménagés pour la production de biens et services et régis par des lois économiques, les intérêts des populations vivant dans leur lieu d’installation ne sont pas pris en compte. C’est ce que révèle une étude du Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (CRAFS), une plateforme de la société civile œuvrant pour une gouvernance foncière inclusive, transparente et équitable.

« Les processus de mise en œuvre des ZES ne tiennent pas compte des intérêts et des préoccupations des communautés locales surtout en zones rurales au regard des activités dans les sones d’installation. Les activités promues par les ZES se substituent aux activités rurales sans pour autant proposer des alternatives aux communautés. Les seules options proposées se résument parfois à la possibilité d’obtenir des emplois salariés souvent très précaires avec des revenus faibles dans les entreprises installées », révèle l’étude.

Elle est menée par Enda Pronat, avec des chercheurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, de l’École nationale supérieure d’agriculture de Thiès (ENSA) et de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), dans les ZES de Sandiara, Diass et Diamniadio créées en 2017.

Les chercheurs notent un manque d’identification exhaustive des acteurs impactés par la création des ZES. Or, indiquent-ils, ce manque de recensement devrait servir de base à un système d’indemnisation faisant l’objet d’un consensus et prenant en compte, non pas ce que prévoit la loi actuelle, mais la perte des moyens d’existence.

« Les populations ayant perdu leurs terres n’ont pas accès à des emplois sécurisés durables et assez rémunérateurs pour assurer à ces familles des revenus permettant de vivre décemment », poursuit l’étude, notant que les entreprises installées sont handicapées par certaines lourdeurs administratives avec l’absence de guichet unique qui constitue pourtant un des arguments phares de marketing des promoteurs des sites des trois ZES étudiées.

Pour mettre fin à tous ces obstacles, il est recommandé de mettre en cohérence le plan national d’implantation des Zones économiques spéciales (ZES) et les plans nationaux d’aménagement du territoire, et mieux insérer la politique des ZES dans les dynamiques territoriales.

Pour les chercheurs, il faut aussi impliquer les collectivités territoriales et les communautés dans tout le processus de mise en place et de gestion des ZES, adapter des modèles gagnant-gagnant entre les populations locales et les investisseurs, accorder la priorité d’embauche aux populations des localités d’accueil, et prévoir pour les communautés locales un dispositif d’accompagnement et d’allègement des conditions d’accès aux ZES.

Bolloré participe à la Semaine de l’innovation du transport et de la logistique

Après deux ans de pandémie de Covid-19, Bolloré Transport & Logistics sera de retour au Parc des Expositions de Villepinte (France) à l’occasion de la Semaine de l’Innovation du Transport et de la Logistique (SITL).Du 5 au 8 avril 2022, l’entreprise se réjouit de retrouver ses clients et partenaires pour leur présenter ses expertises ainsi que ses dernières innovations en matière de logistique.

« REcycle » – Bolloré Logistics

Engagé à réduire de 30 % d’ici 2030 ses émissions de CO2 du scope 3, liées à l’exécution de ses services de transport1, Bolloré Logistics présentera sa nouvelle offre de services « REcycle ». Cette solution digitalisée permet aux clients de gérer leurs consommables afin de favoriser leur réutilisation et ainsi réduire les déchets.

« Green Terminal » – Bolloré Ports

Bolloré Ports viendra de son côté partager avec tous les acteurs de l’écosystème portuaire son processus de labellisation « Green Terminal ». Validée par Bureau Veritas, cette démarche permet d’améliorer en continu la performance environnementale des concessions portuaires grâce à des mesures efficaces pour réduire l’empreinte carbone liée aux activités.

« Carburants alternatifs » – Bolloré Energy

Acteur majeur de la logistique et de la distribution de produits pétroliers en France et en Europe, Bolloré Energy exposera les avantages sur le plan environnemental de deux nouveaux carburants alternatifs. Le KOOLZA 100 est un biodiesel produit à partir de colza cultivé et transformé en France et IZIPURE, un HVO créé à partir d’huiles de cuisson usagées. Deux produits innovants qui participent à la décarbonation du transport routier.

Burundi : le FMI note une reprise économique rassurante

Les autorités de Bujumbura et les services du FMI ont discuté des développements économiques récents.Le Burundi a enregistré une reprise économique en 2021, qui devrait se solidifier en 2022, nonobstant les effets de la guerre en Ukraine. Toutefois, dans le moyen terme, ce pays d’Afrique de l’Est continuera à faire face au défi de financer les dépenses prioritaires de protection sociale, de développement et de lutte contre la Covid-19.

C’est dans ce contexte qu’une équipe du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Mame Astou Diouf, cheffe de mission pour le Burundi, a effectué une mission virtuelle du 24 février au 16 mars 2022 pour mener des entretiens relatifs aux consultations au titre de l’article IV des statuts du FMI.

« Les autorités burundaises et les services du FMI ont discuté des développements économiques récents, des perspectives à moyen terme et des politiques macroéconomiques à mettre en œuvre en réponse à la pandémie de Covid-19 et aux effets de la guerre en Ukraine, ainsi que pour maintenir la stabilité de l’économie burundaise », a déclaré Mme Diouf au terme des consultations.

Pour le FMI, le déficit du compte courant burundais s’est creusé en 2021 et devrait s’accroitre davantage en 2022, à cause de la hausse des prix du pétrole boostés par la crise en Europe. Ce déficit est cependant atténué par une hausse des exportations soutenue par un regain du prix de l’or.

S’agissant du PIB réel, l’institution de Bretton Woods souligne qu’il a rebondi de 2.4 pour cent en 2021, sous l’effet d’une reprise des activités des secteurs primaire et tertiaire qui ont bénéficié de l’assouplissement des mesures de distanciation et de restrictions de voyage.

« Dans le moyen terme, la croissance devrait s’accélérer au fur et à mesure que les effets de la pandémie de Covid-19 s’estomperont et que les projets d’investissements et les réformes en cours porteront leurs fruits. La croissance économique pourrait être plus forte que projetée compte tenu des initiatives du gouvernement, des réformes pour soutenir la résilience de l’économie et de la possibilité de financement étrangers plus élevés que prévus », a poursuivi Mame Astou Diouf, cheffe de mission pour le Burundi.

Selon elle, l’inflation a augmenté pour se situer à 8,3 pour cent en 2021 (contre 7,5 pour cent en 2020) tirée par le renchérissement des prix des produits alimentaires. Elle devrait s’accélérer à 9.2 pour cent en 2022, à cause de la hausse des prix des matières premières comme le pétrole, une conséquence de la crise en Europe.

En ce qui concerne le déficit budgétaire, il est projeté à 4.6 pour cent en 2021/22 (contre 7.9 pour cent en 2020/21.

Un CEO français se dit « choqué que l’Europe exporte des pneus usés » en Côte d’Ivoire

Le CEO de Point.S Group, le Français Fabien Bouquet, se dit « choqué que l’Europe exporte des pneus usés » sur le marché africain et « acceptés » en Côte d’Ivoire.« Je suis un fervent défenseur des pneus neufs, ce que je dis n’engage que moi, mais je suis choqué que l’Europe exporte des pneus usés et qu’également des marchés africains ou la Côte d’Ivoire les accepte », a déclaré M. Bouquet, mercredi à Abidjan, lors d’une cérémonie de signature de partenariat avec une société pétrolière.

Pour lui, la sécurité des automobilistes est fondamentale, en dépit du problème de pouvoir d’achat et des réalités économiques car c’est mettre en danger un chauffeur que de le laisser conduire avec un pneu d’occasion.

Point.S, une enseigne française, est leader indépendant de la distribution de pneus, de l’entretien et la réparation automobile. Elle opère à Abidjan à travers sept ateliers mécaniques hautement équipés et logés dans plusieurs stations-services du réseau Petro Ivoire.

Le directeur général de Petro Ivoire, société de distribution de produits pétroliers, dérivés et services, Sébastien Kadio-Morokro, a soutenu qu’au-delà d’être un fournisseur d’énergie et de services, son entreprise se veut « une compagnie citoyenne et d’utilité publique ».

« Pour nous, l’être humain est au cœur de notre action, de notre façon de fonctionner et de notre ADN », a déclaré M. Sébastien Kadio-Morokro, dont la compagnie entend jouer sa partition pour mettre les automobilistes et les entreprises qui les fréquentent en sécurité.

C’est dans ce cadre, que la société pétrolière ivoirienne a initié depuis 2020, un partenariat avec l’entreprise FIX’N GO, Master Franchisé de l’enseigne française Point.S afin de satisfaire les besoins en termes de prestations mécaniques des automobilistes et des entreprises.

La cérémonie qui s’est tenue dans une station-service de la compagnie à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, a été l’occasion d’officialiser ce partenariat qui existe depuis 2020 entre ces deux entités.

Ce partenariat stratégique permettra au groupe français d’étendre ses activités à travers les 77 stations-services de la compagnie sur l’ensemble du territoire ivoirien. La Côte d’Ivoire est le 49e marché de cette enseigne française qui compte quelque 6.000 points dans le monde.

Ramaphosa reconnaît officiellement le nouveau roi zoulou

Le couronnement de Misuzulu a été annulé l’année dernière à cause d’une affaire de « faux testament » laissé par son prédécesseur.Le président Cyril Ramaphosa a officiellement reconnu le prince Misuzulu Sinqobile Zulu comme le nouveau roi zoulou, quelques semaines après qu’un tribunal a autorisé le report de son couronnement.

La Présidence de la République sud-africaine a expliqué que la reconnaissance du roi élu par Ramaphosa fait suite à des consultations avec la ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, et le Premier Ministre de la province du KwaZulu-Natal, Sihle Zikalala.

« Ramaphosa a, aujourd’hui… en vertu de la section 8(3) (a) et (b) de la loi sur le leadership traditionnel et khoi-san de 2019, reconnu le roi élu prince Misuzulu Sinqobile Zulu comme chef de la royauté amaZulu », a annoncé ce jeudi le cabinet présidentiel.

Cela fait suite au décès du roi Goodwill Zwelithini en mars 2021 et au décès subséquent de la régente, la reine Mantfombi Dlamini, le mois suivant.

M. Ramaphosa a décrit l’accession au trône du roi élu Misuzulu comme « un moment de grande importance dans la fière et distinguée histoire d’AmaZulu ».

« Sa Majesté est le successeur d’une longue lignée de monarques vénérés, qui ont lutté avec beaucoup de courage et de détermination pour le bien-être et la sécurité de leur peuple. Je me joins à tous les habitants de l’Afrique du Sud pour souhaiter à Sa Majesté le roi Misuzulu Zulu un règne long et prospère », a-t-il déclaré.

Le couronnement du roi élu Misuzulu a été reporté l’année dernière après que certains membres de la famille royale ont demandé à la Haute Cour d’arrêter le processus jusqu’à ce que la question d’un testament prétendument falsifié du défunt roi Zwelithini soit réglée.

La Haute Cour a toutefois jugé que l’affaire de succession en cours n’avait rien à voir avec le couronnement du nouveau roi, puisque la candidature du roi élu Misuzulu en tant qu’héritier du trône n’était pas en cause.