Côte d’Ivoire : un « palais de la culture » bientôt à Boundiali

Cet ouvrage, dont la construction a été entérinée lors de la 4è session ordinaire du Conseil municipal de la ville, devrait débuter « dans les prochaines semaines ».Cette information a été rendue publique par la députée-maire de la commune de Boundiali, professeur Mariatou Koné, au cours de la 4è session ordinaire du Conseil municipal tenue le samedi 5 novembre 2022.

« Nous avons le Djéguélé Festival qui fait la promotion de notre culture à travers le monde.  Maintenant, nous aurons notre Palais de la culture pour que notre culture s’exprime mieux et s’exporte davantage », a déclaré Mme Mariatou Koné.  

Elle a félicité la principale artisane de la renaissance de la ville de Boundiali sous les ovations des populations venues nombreuses prendre part à cette dernière session publique de l’année 2022 qui a eu lieu au Foyer des jeunes du quartier Lôwôrô.

A Boundiali, la capitale de la région de la Bagoué (Nord ivoirien), sortira bientôt de terre ce futur établissement moderne. Plusieurs autres infrastructures également annoncées par la première magistrate de la cité de l’hippopotame sont à construire, en finition ou à inaugurer.

« Il s’agit de la construction de trois marchés de proximité, dont le lancement des travaux du premier sera au quartier Tiogona-Sud Extension », a-t-elle précisé avant annonçant une bibliothèque municipale ultra-moderne, une salle multimédia en finition au sein de l’école primaire publique Moussa Sangaré 2.

Outre ces actions citées, 11.500 compteurs d’électricité sont disponibles à Boundiali afin de permettre à des quartiers de sortir définitivement de l’obscurité, a-t-elle poursuivi, exhortant les populations des quartiers concernées à s’abonner au réseau électrique.

Concernant la billetterie, la ministre Mariatou Koné a annoncé l’inauguration dans les prochaines semaines. Elle a également fait état de l’inauguration dans les prochaines semaines de l’hôtel communal de la commune ; un joyau architectural qui fait la fierté de la région de la Bagoué et du District des Savanes.

Cet imposant bâtiment vient allonger le chapelet d’infrastructures scolaires, sanitaires, routières ; qui ont vu le jour en l’espace de quelques années, depuis l’accession en 2018 à la mairie de Boundiali, de la socio anthropologue, Mariatou Koné, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Cependant, la première magistrate n’entend pourtant pas dormir sur ses lauriers. S’adressant aux conseillers municipaux, elle les a appelé à plus d’engagement pour « maintenir la flamme de (leur) engagement commun à relever les défis immenses de développement ».

Les populations, par les voix du chef de canton et du porte-parole des populations du quartier hôte (Loworo) de cette session du Conseil municipal, ont exprimé leur reconnaissance à leur « digne » fille pour ses actions de développement et son amour pour la région de la Bagoué.

Cette dernière session du Conseil municipal de l’année 2022 qui a enregistré la présence de plusieurs maires notamment ceux de Kouto, de Gbon, de Kasséré et de Tengrela, a été aussi marquée par une remise de dons en table-bancs, casques de moto et d’ordinateurs au profit des populations.   

Roi Mohammed VI : Le Gazoduc Nigéria-Maroc, un projet structurant promettant d’arrimer l’Afrique et l’Europe

Le Roi Mohammed VI a affirmé que que le Gazoduc Nigéria-Maroc est « un projet structurant promettant d’arrimer l’Afrique et l’Europe ».« Eu égard à la dimension continentale du Gazoduc Nigéria-Maroc, Nous y voyons aussi un projet structurant promettant d’arrimer l’Afrique et l’Europe », a souligné le Souverain dans son discours prononcé dimanche à l’occasion du 47ème anniversaire de la marche verte.

A cet égard, le mémorandum d’entente, signé récemment à Rabat, avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et, à Nouakchott avec la Mauritanie et le Sénégal, marque un jalon essentiel dans le processus de réalisation du projet, a fait observer le Souverain marocain.

Selon lui, la signature de ce mémorandum « traduit l’engagement des pays concernés à contribuer à la concrétisation de ce projet stratégique et elle illustre leur volonté politique d’assurer son succès ».

« Compte tenu de l’intérêt particulier que nous portons au partenariat avec les États de l’ouest du continent, le Gazoduc Nigéria-Maroc représente pour nous plus qu’un projet bilatéral entre deux pays frères », a-t-il ajouté.

Le Roi a émis le souhait que ce projet « soit plus largement un projet stratégique profitable à l’ensemble de la région de l’Afrique de l’ouest, dont la population dépasse 440 millions d’habitants ».

En effet, outre le Maroc et la Mauritanie, ce Gazoduc offre aux quinze pays de la CEDEAO, des opportunités et des garanties en matière de sécurité énergétique et de développement socio-économique et industriel, a-t-il estimé.

« Destiné aux générations présentes et futures, le projet œuvre en faveur de la paix, de l’intégration économique du continent africain et de son développement commun », a affirmé le Souverain, qui s’est félicité, à cet égard, de l’appui des institutions financières régionales et internationales qui ont exprimé le souhait d’apporter leur concours effectif à sa mise en œuvre.

Et d’affirmer que le souci du Maroc d’agir toujours, de concert avec le Nigeria et l’ensemble des partenaires, en toute transparence et responsabilité, pour que ce « projet soit concrétisé dans les meilleurs délais ».

Le Souverain a, par ailleurs, souligné que le Maroc est réceptif à toute forme de partenariat « fructueux » visant « à mener à bien ce projet africain d’envergure ».

Un Festival des mobiles annoncé à Abidjan

Cette plateforme vise à fédérer les acteurs de l’économie numérique en vue de développer le secteur.La première édition du Festival des mobiles (Festimob) a été lancée samedi à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, lors d’une conférence de presse animée par le promoteur de l’évènement, M. Thierry Mensah.  

Cet évènement qui se tiendra du 02 au 04 décembre 2022 a pour but de valoriser le secteur du mobile, mais également de vulgariser et récompenser les acteurs afin de favoriser le développement de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

Selon M. Thierry Mensah, au-delà de ces objectifs déclinés, il s’agira de faire la promotion d’applications Made in Côte d’Ivoire ainsi que leurs concepteurs ; et par ailleurs révéler les opportunités que renferme ce domaine pour la jeunesse.

« Au Festimob, nous comptons présenter des solutions innovantes à la jeunesse, à travers l’initiation d’une journée spéciale en vue de les former au bon usage de la technologie et les aider à créer de la richesse », déclare M. Thierry Mensah.

Pour lui, ce festival est une opportunité pour la Côte d’Ivoire car elle lui permettra de booster son développement grâce aux nouvelles technologies, à l’instar des pays avancés en matière de TIC dans le monde et même en Afrique.

Dans cette optique, dira-t-il, des thématiques seront développées au cours de ce festival à travers des panels animés par des experts. En outre, plusieurs activités sont prévues, dont des expositions-ventes, des séances de réparation d’appareils mobiles, un espace de jeux destinés aux tout-petits.

L’évènement sera également marqué par une cérémonie d’Awards aux fins de récompenser les meilleures enseignes mobiles, les opérateurs du secteur, les solutions et applications. Ce sont au total 15.000 participants qui sont attendus à ce festival et 300 exposants professionnels.

Tanzanie: Au moins 19 morts dans l’accident d’avion

Au moins 19 personnes ont été tuées dans l’accident de l’avion qui a plongé, dimanche, dans le lac Victoria, en Tanzanie, après un atterrissage raté à l’aéroport de Bokuba, a annoncé le Premier ministre tanzanien Kassim Majaliwa.S’adressant à la foule lors de sa visite du lieu du sinistre, le Premier ministre a déclaré que « tous les Tanzaniens sont avec vous en deuil après la mort de 19 personnes dans l’accident ».

Dans un précédent bilan, la Compagnie aérienne Precision Air avait indiqué qu’un total de 26 personnes ont été secourues dans des opérations de sauvetage qui se poursuivaient toujours, précisant que l’avion transportait 39 passagers, dont un enfant, ainsi que 4 membres d’équipage.

Tôt le matin, l’avion, qui s’apprêtait à atterrir à l’aéroport de Bukoba en provenance de Dar es Salaam, a rencontré des difficultés en raison des intempéries et a fini sa course dans le lac.

Côte d’Ivoire : Boundiali va s’enrichir d’un nouveau marché

La première magistrate de la ville, la ministre Mariatou Koné, a posé la première pierre de ce pôle économique.Dans 6 mois, notamment au mois de mai 2023, le quartier Tiogona, situé dans la capitale de la Région de la Bagoué (Nord ivoirien), aura son marché. La première pierre de cet ouvrage qui sera bâti sur plus de 5.000 m2 a été posé ce dimanche par la députée-maire, Mme Mariatou Koné.   

« La construction de ce marché est le symbole de l’avenir et de la vie de Boundiali. Il répond donc à trois objectifs » et va permettre de « rapprocher les infrastructures de base des populations face à la pression démographique et à l’expansion galopante de la ville », a déclaré Mme Matiatou Koné, la ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Selon la première magistrate de la cité des hippopotames, professeur Mariatou Koné, cet ouvrage va servir ensuite de plateforme d’échanges entre l’offre venant du Gbato et la demande qui se situe à l’entrée de la ville de Boundiali.

En outre, soutiendra-t-elle, cette infrastructure « va créer des emplois temporaires ou permanents au profit des jeunes de Boundiali, mais offrira surtout de nouvelles opportunités d’activités génératrices de revenus aux femmes du quartier Tiogona. »  

Le projet de construction de ce nouveau marché de proximité s’inscrit dans un vaste programme de la mairie qui englobe la construction de trois marchés de proximité d’un coût global de près de 100 millions de F CFA, d’une bibliothèque ultra-moderne et d’un espace gastronomique.

Le lancement des travaux de ce marché traduit les efforts de la municipalité en faveur des populations de Boundiali, mais surtout ceux de l’État de Côte d’Ivoire, a-t-elle dit, ajoutant que « chacun de ces petits pas que nous posons ici est une manifestation éclatante de l’œuvre d’édification d’un futur radieux pour notre pays ».

 

Côte d’Ivoire : des adhésions en France au régime complémentaire de la CGRAE

C’est la première action terrain de l’Institution de prévoyance sociale à l’extérieur du pays après le lancement officiel de « La Complémentaire » qui a eu lieu le 2 novembre 2021 à Abidjan.Des fonctionnaires ivoiriens expatriés en France ont adhéré au régime de retraite complémentaire par capitalisation de l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE), lors d’une séance. 

La séance de sensibilisation sur le régime de retraite complémentaire par capitalisation s’est déroulée le 4 novembre 2022 au sein de l’Ambassade de la République de Côte d’Ivoire près la République Française et la principauté de Monaco.

Ce nouveau produit dénommé « La Complémentaire » offre la possibilité aux fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire de constituer, dès maintenant, une épargne sécurisée et transparente afin d’améliorer le niveau de leur pension dans l’optique de maintenir la même qualité de vie pendant la retraite.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane T. Berté, a entretenu l’assistance sur le contexte qui a favorisé l’adoption du régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat ainsi que sur les caractéristiques du produit.

La Complémentaire s’inscrit en droite ligne avec la vision sociale du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, conformément aux missions confiées par le gouvernement dans le but de contribuer significativement à faire de la retraite des fonctionnaires, le moment le plus profitable de leur vie.

Dans cette perspective, l’IPS-CGRAE, sous l’impulsion de son directeur général, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

Il s’agit notamment de 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faitières, cinq centrales syndicales, 14 syndicats, trois mutuelles corporatistes et trois corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique ivoirienne. 

Lors de cette séance de sensibilisation, Mme Fatou Soro, directeur de la Retraite Complémentaire, a présenté des cas pratiques de simulations concernant les différentes catégories de fonctionnaires du corps diplomatique, instruisant l’auditoire sur le projet.   

Une conférence a été ensuite donnée par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara sur les enjeux de la souscription à La Complémentaire par les fonctionnaires du corps diplomatique.

Une série de questions-réponses et des adhésions effectives des fonctionnaires, à commencer par M. Maurice Kouakou Bandama, ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire près la République Française et la Principauté de Monaco, ont par ailleurs meublé ce moment. Le diplomate ivoirien s’est félicité de cette initiative.

 

Egypte: Ouverture de la COP27 pour relancer le combat contre le réchauffement climatique

La 27è Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) a démarré ses travaux, dimanche à Sharm El-Sheikh (Égypte), pour tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts,La Conférence, qui se poursuivra jusqu’au 18 novembre, comprend trois événements principaux : la session inaugurale, le Sommet des dirigeants des pays qui se tiendra lundi, avant l’ouverture du volet de haut niveau de la Conférence, prévue le 15 novembre. 

Le président de la COP26, Alok Sharma a pris la parole peu avant la cérémonie de passation de la présidence de la Conférence qui a été suivie d’une déclaration lue par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, en sa qualité de président de la Conférence. 

Ont également pris la parole lors de cette cérémonie, le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Simon Steele, et le président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, Hoesung Lee. 

Cet événement intervient dans un contexte international marqué par les répercussions de la guerre russo-ukrainienne, les relations tendues entre les USA et la Chine à propos de Taïwan, la reprise économique après la pandémie de Covid-19, et les retombées de la crise économique mondiale sur l’inflation et les prix. Sur fond de ces évolutions, les décideurs devraient discuter des moyens d’accélérer la transition énergétique, d’augmenter les investissements dans les énergies alternatives et de passer à une économie verte de l’hydrogène. 

Tout au long de 11 jours de séances officielles, de conférences-débats et de forums, les participants examineront aussi les moyens d’aller des négociations et de la planification vers la mise en œuvre effective de tous les engagements et promesses tenus lors des précédents sommets climatiques. La COP27 abordera notamment les questions du financement, de l’eau, de l’énergie, des jeunes, des femmes, de l’agriculture, de la neutralité carbone, de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. 

La discussion des moyens de mobilisation de l’action, l’examen des effets du changement climatique en Afrique, la mise en place de visions pour faire face à ces défis à travers la science et le financement figurent également parmi les axes de cette Conférence. 

Selon l’ONU, les négociations porteront aussi sur des discussions techniques, afin de déterminer une méthode opérationnelle de mesure des émissions de gaz à effet de serre, de manière à garantir l’égalité de tous. Il sera question de jeter les bases de la première évaluation mondiale prévue lors de la COP28, qui se tiendra l’année prochaine aux Émirats Arabes Unis dans le but de faire le point de l’avancée collective sur les plans de l’atténuation et de l’adaptation ainsi que dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

Côte d’Ivoire : un boom des ventes en ligne des enseignes

Des millions de colis sont livrés chaque année à travers le pays par des e-commerçants, cependant une minorité d’entités gouvernent le secteur.Abidjan enregistre une forte hausse des achats sur Internet et des services de livraison. La crise sanitaire de Covid-19 a profondément modifié les modes de consommation des populations, accélérant les commandes en ligne. A côté, des acteurs dans l’informel grappillent quelques parts, notamment sur Facebook.     

Lauréat du prix Alassane Ouattara du Jeune entrepreneur émergent, édition 2021, avec sa société de communication, Antoine Coulibaly, nanti d’un Certificat en technologie de l’information à CMC (Computer maintenance corporation) obtenu à New Delhi, en Inde, s’engage dans l’e-commerce.

En phase pilote depuis l’année dernière, Antoine Coulibaly peaufine son projet d’e-commerce. Ce 5 novembre 2022, il a lancé officiellement Yootoo, une entreprise de vente en ligne, dont il est le directeur général.   

« Nous savons tous sans distinction que l’avenir appartient au numérique dont notre domaine d’activité fait heureusement partie. Et si tel est le cas, pourquoi nous Ivoiriens, à l’instar des grandes Nations ne pouvons-nous, réussir le pari d’un monde meilleur et novateur prenant en compte toutes les composantes de notre société à travers des services de qualité et compétitif au profit de nos concitoyens », a-t-il dit.

Cette aventure voit le jour dans un contexte de conjoncture économique mondiale et une poussée inflationniste due à la crise russo-ukrainienne. Antoine Coulibaly veut, au-delà de la lutte contre la vie chère, mettre à disposition des articles divers de qualité et à moindre coût.

Aujourd’hui, les catégories de produits les plus plébiscitées dans la vente en ligne en Côte d’Ivoire sont, entre autres, les vêtements, les chaussures et les accessoires, les produits high-tech et électroménagers. Le fast food connaît aussi un succès fulgurant.  

Les cyberattaques constituent la priorité majeure pour plus de 90% des e-commerçants. Plusieurs particuliers et des e-marchands ont déjà été victimes d’une cyberattaque ; et pour contenir cet enjeu capital pour l’e-commerce, Antoine Coulibaly a mis en place un desk informatique.

Adama Silué, le responsable commercial, confie « on travaille là-dessus depuis l’année dernière ». Sur la question de l’inflation, il se réjouit de ce que l’un de leur partenaire, un géant mondial en transit a eu un « accord » avec la Chine permettant des « importations à moindre coût » dès novembre 2022.

La concurrence est rude dans le secteur du e-commerce. Dans cet écosystème, malheureusement, des avatars proposent des offres, accrochant certains dans leur panneau, d’où une entreprise légalement établie constitue un gage de confiance pour la communauté et les utilisateurs.  

L’objectif de cette enseigne naissante est de conquérir Abidjan et ensuite mettre le cap sur Bouaké, la métropole du centre ivoirien, où une représentante est déjà en poste. Pour s’imposer, la nouvelle structure offre des « réductions d’achat, la livraison gratuite » et un service après-vente.

L’enseigne d’e-commerce Jumia, première entreprise du secteur en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire, est très implantée dans le pays. Depuis quelques années, Glovo, une entreprise de livraison de repas à domicile par application mobile fondée se hisse sur le marché du fast food comme le leader.

RDC: 16 morts dans l’attaque d’une localité dans l’ouest

Un total de 16 personnes ont trouvé la mort 25 autres sont portées disparues dans l’attaque d’une localité dans l’ouest de la République démocratique du Congo où un conflit oppose deux communautés depuis cinq mois, selon de sources locales.Dans la localité de Misia dans la province de Kwilu, « 16 personnes ont été tuées et 25 autres portées disparues » dans une attaque menée mercredi par des « assaillants non encore identifiés », a déclaré Jean-Claude Bwanganga, ministre provincial de l’Intérieur, cité samedi par des médias.

Le gouvernement provincial du Kwilu a envoyé des militaires et des policiers pour « traquer ces ennemis » qui ont aussi « incendié plusieurs maisons », a-t-il indiqué.

« Parmi les 16 personnes tuées, figure un chef de groupement (autorité coutumière) », a affirmé, de son côté, Placide Mukwa, un responsable de la société civile locale. Selon lui, les assaillants sont souvent dans la forêt, et font incursion dans des villages où il n’y a pas de forces régulières.

Située dans le territoire de Bagata, Misia est une localité voisine de Kwamouth (province de Mai-Ndombe), où un conflit foncier oppose depuis le mois de juin les Tekes et Yakas, deux communautés de l’ouest de la RDC.

Ce conflit a fait plus de 180 morts, selon le gouvernement de Kinshasa, et plusieurs dizaines de milliers de déplacés, selon l’ONU. 

La SFI nomme un nouveau directeur pour l’Afrique de l’Ouest

Dans ses nouvelles fonctions, ce directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest, qui couvrira 13 pays de la région, résidera à Dakar, au Sénégal.Dans une note transmise à APA, la Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale (BM) annonce la nomination de M. Olivier Buyoya au poste de directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest.

M. Buyoya dirigera la stratégie et les activités d’IFC visant à soutenir le développement du secteur privé et la création d’opportunités. Il travaillera en étroite collaboration avec la Banque mondiale, les partenaires au développement et les acteurs des secteurs public et privé.

Et ce, afin de renforcer les programmes d’investissement et de services-conseils d’IFC dans cette région qui dispose d’un grand potentiel d’investissement, de création d’emplois et de croissance, mais qui fait aussi face à un certain nombre de défis, y compris l’inflation, l’insécurité alimentaire et le changement climatique.

De nationalité burundaise, M. Buyoya a occupé divers postes de direction au cours de ses 15 ans de carrière à IFC, et mettra à profit sa vaste expérience dans le domaine du développement international dans son nouveau poste qui sera basé à Dakar, au Sénégal.

Avant de prendre ses nouvelles fonctions, M. Buyoya était représentant régional d’IFC pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali et le Niger, un poste dans lequel il a supervisé la mise en œuvre de projets de développement à fort impact et aidé IFC à mobiliser 2 milliards de dollars d’investissements.

« Je me réjouis d’assumer ces nouvelles fonctions et je suis impatient de contribuer à renforcer le soutien d’IFC en Afrique de l’Ouest, une région dynamique au potentiel immense », a déclaré M. Olivier Buyoya.

« Bien que l’Afrique de l’Ouest soit confrontée à des défis locaux et mondiaux, il est possible d’aider les pays de la région à bâtir des économies plus fortes et plus durables en renforçant les investissements du secteur privé, notamment dans des secteurs clés comme l’agriculture, les énergies vertes et l’économie numérique », a-t-il ajouté.

Le vice-président d’IFC pour l’Afrique, Sérgio Pimenta, a salué « les compétences personnelles et professionnelles d’Olivier Buyoya, un véritable atout pour ce poste important », se disant « convaincu qu’il contribuera activement, en tant que nouveau directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest, à la réalisation de projets qui soutiendront le développement du secteur privé et la création d’opportunités, dans l’ensemble des 13 pays qu’il couvrira ».

 

Avant de rejoindre la Société financière internationale (IFC), M. Buyoya a travaillé pour BNP Paribas Fortis à Bruxelles, en Belgique. Il est titulaire d’un master en gestion de la Reims Management School en France.

En Afrique de l’Ouest, la SFI s’attèle à soutenir les chaînes de valeur agro-industrielles, à combler les déficits en matière d’infrastructures et de connectivité, à promouvoir l’inclusion numérique, à soutenir l’accès au logement abordable, à renforcer le secteur de la santé, à favoriser le développement de l’industrie manufacturière et à accroitre le financement pour les micros, petites et moyennes entreprises.

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement.

La SFI a engagé un montant record de 32,8 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences d’une conjonction de crises mondiales.