Le Sénégal dans l’attente de l’audition d’Ousmane Sonko

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, titrent principalement sur l’audition d’Ousmane Sonko dans « l’affaire Adji Sarr », l’opposant appelant cette fois ses partisans à rester chez eux pour ne pas revivre un « remake » de mars 2021.L’AS indique que « Sonko se plie face à la justice » en acceptant un « face-à-face fatidique » ce jeudi avec le doyen des juges, Omar Maham Diallo. Selon le journal, le leader du parti Pastef a demandé à ses partisans de rester chez eux. Mais « il nous aurait évité tous ces morts s’il avait accepté de répondre » en mars 2021, sermonne le ministre, porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

« Je ne veux être accompagné que de mes avocats », insiste Sonko dans Bés Bi, appelant au « calme pour son audition ». Il fera face au doyen des juges cet après-midi à la suite des auditions de la plaignante Adji Sarr, qui l’accuse de viols et menaces de mort, et de la gérante du salon de massage Sweet Beauty, Ndèye Khady Ndiaye.

Ainsi, Sonko fera « face au juge pour expliquer ce qui s’est réellement passé entre lui et Adji Sarr », note Tribune, faisant état de la « haute surveillance » qui prévaut à Dakar pour cette audition avec un important déploiement de policiers et gendarmes dans plusieurs axes de la capitale sénégalaise.

Mais si « Sonko calme le jeu, l’État bande les muscles », d’après Le Témoin qui estime qu’il « ne devrait en principe pas y avoir un remake des évènements de mars 2021 » lors desquels pas moins de quatorze personnes y avaient laissé leur vie à la suite de l’arrestation de l’opposant allant pourtant répondre à une convocation du défunt doyen des juges, Samba Sall.

Toutefois, l’opposition ne veut pas laisser Ousmane Sonko aller seul au Palais de justice. C’est pourquoi elle se place « sur le pied de guerre », constate Le Témoin là où Sud Quotidien note que la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, en langue wolof), dont M. Sonko est l’un des principaux leaders, « hausse le ton ».

En décidant d’adopter cette posture « tactique », Ousmane Sonko explique dans WalfQuotidien que c’est pour « déjouer le piège » que veut lui tendre le pouvoir en créant une autre affaire dans cette affaire « vide » pour laquelle il est poursuivi. Malgré tout, Yewwi Askan Wi « met en garde juges et forces de sécurité », les appelant à être « impartiaux ».

Sur la cherté de la vie, L’Observateur indique que le président Macky Sall « fixe son prix du loyer ». En effet, le chef de l’État, après avoir instruit la commission chargée de cette question de faire ses propositions, s’est dit « foncièrement contre les quatre mois de caution réclamés par les courtiers ». Ainsi, malgré « le véto des experts immobiliers », l’État a décidé d’adopter une « décision souveraine » sur les prix du loyer.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

Le projet de loi de finances pour 2023 et les répercussions de la flambée des prix à l’international sur l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde le projet de loi de finances pour 2023 (PLF 2023), actuellement débattu au parlement,  écrit qu’au même moment où les robes noires crient leur rejet des prochaines dispositions fiscales programmées dans le cadre de ce Projet pour soumettre leur activité, comme celles du commun des mortels, à un nouveau dispositif de taxes, Mohamed Salah Tamek, le geôlier en chef du Royaume se plaint, lui, de la maigreur du budget qui est alloué par le même PLF aux prisons marocaines.

Le patron de la la Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion réclame légitimement plus de fonds, afin de garantir un minimum de décence aux conditions de vie des détenus, ainsi qu’à leurs surveillants, relève le quotidien.

En parallèle, les prisonniers, notamment ceux en détention provisoire, en leur qualité de justiciables et donc de clients majoritaires des avocats, n’ont pour le moment pas voix au chapitre, en dépit du fait qu’ils se feront certainement endosser les frais de l’inéluctable hausse des frais de justice qu’entraînera l’imposition de leurs vénérables défenseurs.

Une certaine logique simpliste voudrait que les recettes des nouvelles taxes soient reversées à l’administration des prisons afin qu’elle puisse assurer un niveau respectable de prestations aux prisonniers, à charge pour eux d’assumer, ne serait-ce qu’en partie, l’impact financier de cette hausse des frais de justice inhérente à la taxation des avocats, et la boucle serait ainsi bouclée.

Mais ainsi ne va pas notre monde puisqu’on se retrouvera certainement en fin de boucle dans un scénario analogue à celui des vignettes de voitures et des amendes des infractions de la circulation routière dont les recettes sont loin d’être reversées à l’entretien des routes, fait-il remarquer.

+L’Économiste+ constate que le PLF 2023 « fait énormément du bruit », notant que dès sa publication, des corporations sont montées au créneau, telles que des professions libérales, qui font de la résistance, des avocats qui bloquent des tribunaux, et des professionnels de l’immobilier, qui se disent sceptiques quant aux nouvelles mesures sur les logements sociaux.

Ce projet de loi de finances est celui confectionné par l’équipe au pouvoir depuis un an et “c’est véritablement maintenant qu’il sera jaugé et jugé”, estime la publication.

Dans cet exercice d’équilibrisme, face à un contexte des plus tendus, “il faudra faire preuve de doigté chirurgical” pour éviter les “mines”, soutient-il, soulignant que “ce sont les arbitrages définitifs autour du futur budget qui serviront de véritable baptême du feu de cet exécutif”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les répercussions de la flambée des prix à l’international sur l’économie marocaine, écrit que la hausse des cours mondiaux des matières premières ou des services et prestations comme le fret, entre autres, induit, certes, une explosion de la facture énergétique du Maroc par exemple.

Mais en même temps, elle profite aussi à l’économie marocaine, notamment pour ce qui est des produits exportés, comme l’attestent les évolutions records des recettes générées par les exportations que l’Office des changes rend publiques chaque mois.

Pour le champion de l’export, à savoir la famille des phosphates et dérivés, les exportations au titre des neuf premiers mois de l’année frôlent les 92 milliards DH, soit une évolution remarquable de +66% par rapport à leur niveau de 2021, constate la publication .

Les produits agricoles, agroalimentaires, les produits manufacturés et autres ont eux aussi tiré profit de la hausse des prix à l’international.

Comme quoi, la poussée inflationniste est finalement un phénomène qui agit dans les deux sens et le tout est de trouver les mécanismes en interne pour amortir les chocs, déduit-il.

 Gabon : lancement d’une usine de production d’huile de palme à Mouila

Le chef de l’Etat a procédé au lancement officiel  de la production d’huile, le 2 novembre 2022, au cours de sa visite dans la province de la Ngounié.

 

Le président Ali Bongo Ondimba effectue  une visite de 48 heures dans la province de la Ngounié. Il procédé  à la mise en service officielle d’une usine de production d’huile de palme à Mouila.

Pour le président de la République, cette usine d’huile de palme est « emblématique de notre politique d’industrialisation. Industrialiser notre pays, c’est créer localement plus de valeur ajoutée et plus d’emplois qualifiés »,  indique-t-il.

Rappelons que, cette usine est opérationnelle depuis septembre 2021, cette usine de transformation d’huile de palme s’étend sur une superficie de 7 hectares et traite 90 tonnes de régimes de palme par heure. Elle emploie plus de 150 personnes dont 90 % sont des nationaux, apprend-on.

Autoroute Abidjan-Lagos : accord sur le pays devant abriter le secrétariat

Les Etats ayant en partage cette autoroute ont décidé de la capitale qui abritera le secrétariat de cet ouvrage d’intégration régionale.L’autoroute Abidjan – Lagos relie la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. A l’occasion de la 3e édition de Africa investment forum, les différents chefs d’Etat et de gouvernement de ces pays ont décidé qu’Abidjan abritera le secrétariat de cette infrastructure.  

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, qui était présent à l’ouverture de ce forum qui se tient du 2 au 4 novembre 2022 sur les bords de la lagune Ebrié, a soutenu qu’Abidjan qui abrite le siège de la Banque africaine de développement (BAD), principal financier du projet, est le lieu « naturel » pour accueillir ce secrétariat.  

Le secrétariat aura pour mission de faire le suivi de la mobilisation des ressources pour le projet de l’Autoroute Abidjan – Lagos. Et ce afin d’engager les chefs d’Etat qui s’attèleront à lever les facteurs bloquants à la réalisation de cet ouvrage qui facilitera la circulation des biens et des personnes dans la région ouest-africaine. 

« Lors du Forum virtuel sur l’investissement en Afrique, qui s’est tenu en mars de cette année, nous avons obtenu 15,6 milliards dollars (plus de 10.350 milliards Fcfa) d’investissements pour la construction de l’autoroute Lagos-Abidjan », a dit mercredi le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

Le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, a fait savoir que « cette autoroute, qui assure 75% des échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest, contribuera à stimuler la croissance, le commerce et les investissements dans toute la région ».

Selon une note du Centre d’information et de communication gouvernementale de la Côte d’Ivoire, « les études pour la mise en place de l’autoroute Abidjan – Lagos ont coûté 43 millions de dollars (28,7 milliards de Fcfa), quand le financement des travaux pour réaliser le projet est estimé à 15 milliards de dollars (10.027 milliards Fcfa) ».

Coton ivoirien : le CNRA développe un engrais organique

Le premier Colloque international de biosciences et de développement en Afrique s’est ouvert mercredi à Abidjan, en présence de plusieurs chercheurs du continent.Le Centre national de recherche agronomique (Cnra) de Côte d’Ivoire prend une part active à ce premier Colloque international de biosciences et de développement en Afrique avec plusieurs communications à son actif. L’évènement qui durera trois jours se tient à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,

Dr Christophe Kobenan du CNRA, une structure de recherche publique, a présenté une communication portant sur le thème « Efficacité agronomique et rentabilité financière d’un engrais organique Biowish crop en culture cotonnière en Côte d’Ivoire ».  

Ce nouveau type d’engrais vient remplacer les engrais minéraux qui engendrent une perte de la fertilité du sol, impactant par ricochet la production du cotonnier. Cet engrais organique, dira-t-il, a fait l’objet d’un test avant qu’il soit déclaré « efficace » pour les cultures cotonnières.  

« Le CNRA a testé des doses de ce nouvel engrais comparativement à ceux qui étaient utilisés de façon historique. Et nous avons vu qu’avec cet engrais la production avoisine les 8%, soit 196 Kg par hectare de coton graine. Cela fait un gain de 31.000 Fcfa par ha pour le producteur », a expliqué Dr Christophe Kobenan. 

Sur le coût, le chercheur ivoirien a assuré que cet engrais est accessible au producteur comparativement au précédent procédé. Il ajoutera par ailleurs qu’il est respectueux de l’environnement et est un  « engrais biologique et non chimique ».  

« L’impact sur la santé est moindre que les engrais utilisés de façon traditionnelle sur le coton. Concernant le sol également cela conduit à améliorer sa qualité », a-t-il relevé, faisant savoir que cet engrais a fait l’objet d’essais à la station de recherche du programme coton du Centre national de recherche agronomique de Bouaké, dans le centre ivoirien. Ce sont quatre répétitions de chaque traitement sur une surface carrée de 48 m qui ont été réalisées.   

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Afrique: faible adoption des innovations agricoles par les paysans

Les prix hors de portée des nouvelles variétés de semences générées par les centres de recherche agricoles freinent leur diffusion à grande échelle.Pour faire face aux effets néfastes du changement climatique et améliorer les rendements des agriculteurs, le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (Coraf), en collaboration avec les instituts de recherche nationaux, ont développé plusieurs technologies. Celles-ci peinent cependant à être adoptées à grande échelle.

« Les innovations technologiques dans le domaine de l’agriculture ne sont pas adoptées comme nous l’aurions souhaité. Leurs prix semblent être la principale raison. Comme la plupart de nos producteurs ont un pouvoir d’achat limité, acquérir ces technologies leur pose souvent un énorme problème », a reconnu le gestionnaire de programme au Coraf et actuel directeur de la recherche et de l’innovation par intérim, Dr Niéyidouba Lamien.

De son côté, le président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (Ropa), Mamadou Cissokho, a fait savoir que  « les technologies ne sont pas appropriées parce qu’il y a un problème de coût. Beaucoup d’entre nous ne peuvent pas se les procurer ».

S’exprimant mercredi à Dakar lors de l’ouverture de la foire du Marché des innovations et des technologies agricoles (Mita), les deux acteurs du secteur ont souligné la nécessité de subventionner ces semences pour les rendre plus accessibles.

« La solution doit être politique. Les gouvernements font beaucoup de subventions. Mais celles-ci restent toujours limitées. Il faut davantage de moyens pour les gouvernements pour couvrir la majorité des producteurs », a indiqué Dr Lamien.

Ces dernières années, l’Etat du Sénégal a mis plusieurs tracteurs à la disposition des agriculteurs et il prévoit d’en acheter d’autres. Mais pour M. Cissokho, « au lieu d’amener des tracteurs partout, l’Etat peut décider de subventionner une technologie adoptée par les agriculteurs » afin de permettre à ceux qui en ont déjà d’améliorer leurs rendements.

Pour l’agroéconomiste principale de la Banque mondiale à Dakar, Aïfa Fatimata Ndoye Niane, « il est important de relever ce défi de transfert à grande échelle de ces technologies pour que les producteurs et les acteurs de la chaîne de valeur puisse les utiliser pour accroître leurs productions et mieux contribuer aux questions de sécurité et de souveraineté alimentaire qui constituent aujourd’hui un défi pour les économies africaines ».

A l’en croire, la diffusion à grande échelle de ces nouvelles variétés permettrait de doubler la production et aiderait à résoudre les problèmes et défis de souveraineté et de sécurité alimentaires.

Mamadou Cissokho a par ailleurs plaidé pour une implication plus importante des producteurs dans les activités de dissémination de ces innovations. « Nous sommes au début et à la fin de tous ces programmes. La difficulté est qu’ils ne partent pas de ce que sont les paysans, ce qu’ils font, ce qu’ils veulent faire et ce qu’ils savent faire, alors que c’est l’addition de leur production qui assurera l’autosuffisance alimentaire à nos pays », a-t-il dit.

Joe Biden annonce l’exclusion du Burkina Faso de l’AGOA

Washington justifie sa décision par l’absence de progrès vers un retour à la démocratie dans ce pays d’Afrique de l’Ouest qui a connu deux coups d’Etat militaires depuis début 2022.Les Etats-Unis vont exclure le Burkina Faso de son accord commercial avec le continent africain, « African Growth Opportunities Act (AGOA, sigle anglais) », a annoncé ce mercredi la Maison Blanche.

« J’ai pris cette décision car j’ai déterminé que le gouvernement du Burkina Faso n’a pas mis en place ou fait des progrès continus en vue d’établir le respect de l’Etat de droit et du pluralisme politique », éléments nécessaires dans le cadre de l’AGOA, a annoncé le président Joe Biden dans une lettre adressée au Congrès américain.

Le Faso a connu de fin janvier à fin septembre 2022 deux coups d’Etats militaires. Le 30 septembre dernier, le capitaine Ibrahim Traoré a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, lui-même tombeur de Roch Kaboré huit mois plus tôt. Les officiers ont justifié leur coup de force par l’aggravation de la situation sécuritaire, exacerbée par les exactions des groupes armés non étatiques et le déplacement de prés de deux millions de personnes.

Suite au putsch de janvier 2022, le Millennium Challenge Corporation (MCC) avait annoncé la suspension de son Compact au Burkina, à compter de juillet 2022, jusqu’à nouvel ordre. Il avait indiqué que les putschs « constituent un ensemble d’actions incompatibles avec les critères utilisés pour déterminer son éligibilité à ladite assistance ». Ainsi, Ougadougou a perdu une subvention de 450 millions de dollars qui devaient être investis dans le secteur de l’énergie.

Depuis 2013, le Burkina fait face à une instabilité politique et institutionnelle, doublée d’une crise sécuritaire et humanitaire.

L’Arabie Saoudite va abriter le procghain Sommet arabe en 2023

Le 32e Sommet arabe se tiendra l’année prochaine en Arabie saoudite, a annoncé le Conseil de la Ligue arabe, à l’issue de ses travaux ce mercredi 2 novembre 2022.Au terme des travaux du 31e Sommet arabe, ce mercredi 2 novembre 2022, le Conseil de la Ligue arabe a annoncé la tenue du prochain sommet en Arabie saoudite. Il a également approuvé la création du Centre arabe d’études sur l’autonomisation économique et sociale dans l’Etat de Palestine.

Les dirigeants arabes ont convenu, de même, d’adopter la stratégie arabe pour la consolidation du bénévolat 2023 en tant que document d’orientation, et la stratégie arabe de promotion du travail de la femme dans le cadre des objectifs de développement durable 2030.

Ils ont, en outre, adopté la déclaration ministérielle sur l’équité et l’égalité entre les deux sexes pour un développement durable et environnemental. Les dirigeants arabes ont aussi convenu du mécanisme d’organisation de la 5e session du Sommet arabe du développement économique et social dans la République islamique de Mauritanie en 2023.

Le Sommet arabe souligne l’impératif de préserver l’unité des Etats et leur intégrité territoriale

La Déclaration d’Alger, ayant sanctionné les travaux de la 31e édition du Sommet de la Ligue arabe qui se sont tenus mercredi 2 novembre 2022 dans la capitale algérienne, La Déclaration d’Alger, ayant sanctionné les travaux de la 31e édition du Sommet de la Ligue arabe qui se sont tenus mercredi 2 novembre 2022 dans la capitale algérienne, souligne l’impératif de préserver l’unité des Etats arabes, leur intégrité territoriale et leur souveraineté.La Déclaration d’Alger qui est venue sanctionner les travaux la 31e édition du Sommet de la Ligue arabe, tenus mercredi 2 novembre 2022 dans la capitale algérienne, a souligné l’impératif d’œuvrer à la consolidation de l’action arabe commune en vue de préserver la sécurité nationale des Etats arabes dans son acceptation globale et dans toutes ses dimensions politique, économique, alimentaire, énergétique, hydrique et environnementale.

Elle met également en avant l’importance de contribuer au règlement des crises que traversent certains pays arabes, de manière à préserver l’unité des Etats membres, leur intégrité territoriale et leur souveraineté sur leurs ressources naturelles.

La Déclaration d’Alger rejette toute forme d’ingérence dans les affaires internes des pays arabes et insiste sur la nécessité de trouver des solutions arabes aux problématiques arabes à travers le renforcement du rôle de la Ligue arabe dans la prévention des crises et leur résolution de manière pacifique, ainsi que la consolidation des relations interarabes.

Elle met l’accent, en outre, sur la centralité de la question palestinienne et le soutien inconditionnel aux droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à la liberté, à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant jouissant d’une pleine souveraineté sur la base des frontières du 4 juin 1967, avec comme capitale Al-Qods-Est, ainsi que le droit au retour et à la réparation des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution n°194 de l’ONU en 1948.

 La Déclaration réaffirme également l’attachement à l’Initiative arabe de paix de 2002 avec tous ses éléments et toutes ses priorités et l’engagement arabe pour une paix juste et globale en tant que choix stratégique pour mettre fin à l’occupation israélienne de l’ensemble des territoires arabes.

Elle insiste, à cet égard, sur l’importance de poursuivre les efforts visant à protéger la ville d’Al-Qods occupée et ses sacralités et à la défendre face aux tentatives inacceptables et condamnables d’occupation visant à altérer sa composition démographique, son identité arabo-islamique et chrétienne et son statut historique et juridique, saluant, en ce sens, le rôle du Comité Al-Qods et de l’Agence Bayt Mal Al-Qods dans la défense de la Ville sainte et le soutien à la résistance de ses habitants.