Somalie : nomination d’un nouveau chef des services de renseignement

Le Premier ministre somalien, Mohamed Hussein Roble, a choisi le Général Bashir Mohamed Jama pour un intérim après le limogeage de Fahad Yassin Haji Dahir pour mauvaise conduite.Ancien officier des Forces armées somaliennes, le Général Bashir Mohamed Jama occupait le poste de Directeur Général de l’Agence somalienne pour la construction et le développement. Auparavant, il a dirigé la garde somalienne et l’Agence nationale d’intelligence et de sécurité (Nisa, acronyme en anglais).

En outre, le Premier ministre somalien a demandé au Bureau national des poursuites de mener une enquête approfondie sur le cas de feu Ikraan Tahliil Farah, un agent de renseignement qui aurait été tué par les islamistes shebab. La disparition depuis trois mois de cette femme est imputée aux services de renseignement somaliens.

Le Soudan dément soutenir des rebelles pour détruire le barrage éthiopien

Khartoum est accusé par l’Ethiopie d’avoir aidé les rebelles du Tigré dans leur projet de sabotage du Grand barrage de la renaissance sur le Nil (Gerd, acronyme en anglais).Le démenti est formel. Dans un communiqué publié ce week-end, le ministère soudanais des Affaires étrangères a qualifié de « trompeuses et dangereuses » les allégations de l’Ethiopie. Elles sont « sans fondement et scandaleuse », poursuit la source.

Dans ce document, le Soudan a réaffirmé « son engagement total envers les principes de bon voisinage et de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays ». Partant de là, il « ne permettra pas que ses terres soient exploitées par une quelconque partie », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Plus tôt, l’armée éthiopienne avait déclaré avoir déjoué une attaque visant à détruire le Grand barrage de la renaissance lancée par les rebelles du Tigré depuis le Soudan.

Le coup d’Etat en Guinée, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du renversement du président Alpha Condé par le Groupement des Forces Spéciales (GFS), une unité d’élite de l’armée guinéenne.Alpha Condé ne terminera pas son troisième mandat  arraché en octobre 2020 « à l’issue d’un scrutin contestée par l’opposition », rappelle Sud Quotidien. Le premier président élu de la Guinée, âgé de 83 ans, est désormais « en résidence surveillée », précise la source.

« Le président Condé (est) entre les mains des putschistes », insiste Le Soleil. Patron du Groupement des Forces Spéciales (GFS), le colonel Mamady Doumbouya a annoncé la création d’un Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD), rapporte le quotidien national.

L’Observateur explique qu’ « il n’a fallu que quatre heures » aux éléments du GFS pour « déposer Condé ».  La chute du chef de l’Etat guinéen a provoqué des scènes de liesse dans la capitale guinéenne : « Ils étaient plusieurs centaines de jeunes à Bambeto à brandir le drapeau national et à se livrer à des rodéos de motos. Ils ont dansé et chanté jusque tard dans la soirée », relate l’envoyé spécial de ce journal.

Même réjouissance notée par Libération du côté du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC, opposition) car la Guinée était dirigée « par un dictateur illégitime ». Cellou Dalein Diallo et compagnie prévoient de tenir en urgence « une réunion entre les acteurs sociaux et politiques autour de la situation » du pays.

Pour sa part, Le Quotidien se fait l’écho de la « fin du variant Alpha ». Ce journal affirme que le président déchu « s’est longtemps considéré comme l’alpha et l’oméga de la Guinée » en s’octroyant notamment « une rallonge constitutionnelle ».

A en croire L’AS, Alpha Condé, qui avait promis d’être le Nelson Mandela de l’Afrique de l’Ouest, a été perdu par « son entêtement ». De l’avis de WalfQuotidien, « cet Omega d’Alpha cumulé à ce qui s’est passé au Mali auparavant semble annoncer le printemps subsaharien ».

Vox Populi s’intéresse au profil de Mamady Doumbouya, ancien légionnaire de l’armée française passé « de chouchou à bourreau du président guinéen ». C’est un officier supérieur « possédant plus de quinze années d’expérience militaire notamment lors de missions opérationnelles en Afghanistan (ou encore) en Côte d’Ivoire », signale ce quotidien.

Enfin, EnQuête informe que le nouvel homme fort de Conakry a convoqué, ce lundi au palais présidentiel Sékhoutouréya, « tous les ministres et présidents d’institution », non sans dire que les militaires au pouvoir « interprètent tout refus (d’y participer) comme de la rebellion ».

Covid-19 en Côte d’Ivoire: 160 agents d’un secrétariat d’Etat se font vacciner

En application des consignes gouvernementales, le secrétaire d’État chargé de la Modernisation de l’administration ivoirienne, Dr Brice Kouassi, a organisé une campagne contre la Covid-19 qui a déjà permis la vaccination de 160 de ses collaborateurs.

La première séance de cette campagne, tenue le 1er septembre 2021, a enregistré une mobilisation de 160 agents dont les membres du Cabinet, les responsables des structures sous tutelles. 

L’opération a enregistré également des directeurs centraux et des agents qui ont reçu la première dose du vaccin Pfizer. Donnant l’exemple, c’est Dr Noël Tahet, directeur de Cabinet, qui a reçu le premier vaccin.  

La deuxième dose de cette première campagne sera administrée le 23 septembre prochain. D’autres séances seront organisées pour couvrir toutes les directions de ce secrétariat d’Etat.  

La séance de vaccination a été assurée par une équipe mobile de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP). Le ministère de la Santé a enregistré le 5 septembre 2021, 120 nouveaux cas de Covid-19 sur 5 175 échantillons prélevés soit 2,3 % de cas positifs, 184 guéris et 3 décès.

A la date du 5 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 56 855 cas confirmés dont 54 625 personnes guéries, 467 décès et 1 763 cas actifs. Le 4 septembre, 12 607 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 434 173 doses du 1er mars au 4 septembre.

Guinée: Qui est le chef des putschistes de Conakry?

Ancien légionnaire français, le meneur du putsch qui a renversé, dimanche, le président Alpha Condé était un homme-clé du dispositif sécuritaire censé protéger le pouvoir de celui-ci. Portrait.Au lendemain de son renversement en août 2005 par une junte composée essentiellement de ses plus proches collaborateurs militaires, l’ancien président mauritanien Maaouiya Ould Taya n’avait pas trouvé meilleure réaction que ces quelques mots qui auraient été prononcés plus de 2200 ans auparavant par un roi de Macédoine, Antigone II: « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis ! Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ». 

Seize ans après le Mauritanien avec lequel le liait d’ailleurs une vieille relation personnelle, Alpha Condé, 83 ans, renversé dimanche 5 septembre par une partie de son armée, s’est sans doute remémoré l’antique phrase, aujourd’hui culte. 

Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, chef des putschistes qui l’ont destitué, n’est autre qu’un des principaux chefs militaires auxquels Il avait confié la sécurité de son régime. 

Dans un pays où la vie politique et celle des institutions publiques se confondent en grande partie avec la réalité ethniques, les deux hommes étaient, avant tout, liés par leur appartenance commune à la même communauté des Malinkés.

Ancien caporal-chef de la Légion étrangère de l’armée française, l’officier putschiste avait rejoint l’armée guinéenne dans la foulée de l’élection initiale à la tête du pays, en 2010, du président désormais déchu. 

Nommé lieutenant après un bref passage dans une école militaire de la ville  de Thiès, au Sénégal, l’ancien militaire français s’est vu octroyer plusieurs stages à l’étranger, Israël et France notamment, lui ouvrant la voie à une rapide ascension vers le grade de lieutenant-colonel et le commandement du Groupement des forces spéciales (GFS). 

C’est grâce à cette unité d’élite, de loin la mieux équipée et’entraînée de l’armée guinéenne et qu’il a lui-même mise sur pied à la demande personnelle d’Alpha Condé, selon les mots d’un ancien conseiller du président déchu et familier de l’officier putschiste, que l’ex militaire français a d’ailleurs pris le pouvoir dimanche dans son pays d’origine.  

Neutralisant rapidement la garde présidentielle dont des éléments ont, à un moment, tenté de s’opposer aux putschistes, les hommes du lieutenant-colonel Mamady Doumbouya ne semblent pas avoir eu de grandes difficultés à procéder à l’arrestation du chef de l’Etat. Dans une vidéo qu’ils ont diffusé sur les réseaux sociaux, on voit ce dernier, vêtu d’un  blue-jean et d’une chemise déboutonnée, entouré d’hommes en armes lui demandant s’il est bien traité sans qu’il leur réponde. Selon des sources généralement crédibles contactées par Apa News, le président Condé aurait été conduit par les putschistes au camp Makombo où il serait désormais gardé. 

Une rumeur, dont la véracité était difficile à vérifier jusqu’à tard dans la soirée de dimanche, soutenait que son ministre de la Défense, Mohamed Diané, aurait, lui, trouvé la mort après avoir été touché au crâne par une balle. 

Selon une source familière des gens du pouvoir à Conakry, l’hostilité du ministre à l’égard de la volonté du chef du GFS de rendre son unité autonome par rapport à son département serait d’ailleurs à l’origine du coup de force de l’ancien légionnaire français. 

Dans une déclaration lue à la télévision nationale à la mi-journée, béret rouge sur le crâne et lunette noirs sur les yeux, celui qui arbore déjà le costume du nouvel homme fort de la Guinée a annoncé la dissolution de la constitution et des institutions comme le gouvernement, la mise sur pied d’un « Comité national du rassemblement et du développement » (CRND) et
justifié son coup de force par la « situation socio-politique et économique du pays, le dysfonctionnement des institutions républicaines, l’instrumentalisation de la justice, le piétinement des droits des citoyens ». Des arguments qui rappellent exactement une grande partie des griefs que l’opposition adressaient jusqu’ici au chef de l’Etat renversé. 

Aux première heures suivant l’annonce du coup de force du chef des forces spéciales, les partisans de la principale figure de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, éternel rival malheureux devant les urnes d’Alpha Condé depuis sa première élection à la tête du pays en 2010, se sont d’ailleurs précipités pour célébrer le renversement du vieux président. 

Dans plusieurs quartiers de Conakry, la capitale et sa banlieue, comme Bambéto majoritairement habité par la communauté peule dont est issu Dalein Diallo, des manifestations de joie et de soutien au putsch ont  été  improvisées. 

L’officier putschistes dont le coup de force a été, selon les usages diplomatiques, unanimement condamné par les principaux partenaires du pays, dont l’Union africaine, l’ONU et la France, n’a jusqu’ici donné aucune indication sur ce qu’il entend faire pour un retour à l’ordre constitutionnel dormais rompu en Guinée. 

L’ancien légionnaire, père de trois enfants et dont l’épouse est une gendarme française toujours en activité, sera-t-il à son tour, comme nombre de ses frères d’armes en Afrique, tenté par le garder le pouvoir ou s’empressera-t-il à organiser une transition censée ramener un nouveau civil au pouvoir? 

Putsch en Guinée : le calme règne à Conakry (citoyens)

Plusieurs habitants de la capitale ont confié à APA que la situation est toujours calme à Conakry.Pas de pillage. Pas de morts civils. Et des populations en communion avec les éléments des forces de défense et de sécurité. « Les putschistes cherchent d’abord à consolider leur pouvoir », à ironisé un habitant de Cosa dans la Haute banlieue de Conakry. A l’en croire, tout se passe normalement dans la capitale.

Même son de cloche du côté de cette journaliste qui affirme que la situation est plutôt calme en haute banlieue. « Mais certaines informations font état de check-points au niveau des grandes artères ».

A Kankan, fief du président déchu, « les gens sont chez eux. Chacun y va de son commentaire. Les boutiques et magasins sont fermés », a indiqué cet autre habitant.

« Dès midi, quand les choses ont commencé à se confirmer, chacun s’est empressé de baisser les rideaux des magasins et rentrer chez soi », poursuit-il.

Tôt dans la matinée, ce dimanche 5 septembre 2021, des tirs nourris ont retenti dans la presqu’île de Kaloum, aux abords du palais présidentiel. La situation reste confuse. Les forces spéciales affirment tenir la capitale, Conakry. Elles revendiquent l’arrestation du président Alpha Condé.

Eliminatoires Mondial Qatar-2022/zone Afrique : Le match Guinée-Maroc reporté (FIFA/CAF)

La Confédération africaine de football (CAF) et la FIFA ont décidé, dimanche, de reporter la rencontre devant opposer, lundi, à Conakry, la Guinée au Maroc pour le compte de la 2e journée du groupe I des qualifications africaines au Mondial Qatar-2022, en raison de la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans le pays, secoué par un coup d’Etat.« La situation politique et sécuritaire actuelle en Guinée est très volatile et est étroitement surveillée par la FIFA et la CAF », lit-on dans un communiqué publié sur le site officiel de la CAF.

« Afin d’assurer la sécurité et la sûreté des joueurs et de protéger tous les officiels du match entre la Guinée et le Maroc, prévu le lundi 6 septembre à Conakry, la FIFA et la CAF ont décidé de reporter ce match », fait savoir la même source.

Les deux instances footballistiques précisent que les informations concernant la reprogrammation seront communiquées ultérieurement.

Des tirs nourris d’armes automatiques retentissaient dimanche matin dans le centre de Conakry, capitale de la Guinée, et de nombreux soldats étaient visibles dans les rues.

Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, quatre éléments lourdement armés du Groupement des Forces Spéciales (GFS) se tiennent devant le président guinéen, Alpha Condé dans un salon du palais présidentiel. Cette unité d’élite de l’armée guinéenne est dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française.

Le ministère guinéen de la Défense nationale a, dans un communiqué, déclaré que « la Garde présidentielle, appuyée par les forces de défense et de sécurité, loyalistes et républicaines, ont contenu la menace et repoussé le groupe d’assaillants ».

Mais, la réalité semble tout autre. Un membre du GFS, dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, s’assoit sur un canapé à côté d’Alpha Condé (83 ans) pour lui demander s’il a été brutalisé dans cette opération. Le président déchu, qui porte un jeans et une chemise à moitié déboutonnée, a l’air perdu. Tout est allé si vite qu’il ne semble pas comprendre la situation. Alpha Condé se mure alors dans le silence.

Dans une déclaration filmée, il a annoncé la dissolution de la Constitution en vigueur, des institutions, du gouvernement et la fermeture des frontières terrestres et aériennes.

Le colonel Mamady Doumbouya a appelé « ses frères d’arme à l’unité afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple de Guinée ».  Le nouvel homme fort de Conakry a également invité les Forces de défense et de sécurité à « rester dans les casernes pour continuer leurs activités régaliennes », non sans promettre de ne pas « reprendre les erreurs du passé ».

Guinée: un avion attend l’équipe marocaine de football à l’aéroport de Conakry

L’équipe marocaine de football se trouve actuellement à Conakry où il devrait disputer un match contre son homologue guinéenne, lundi 6 septembre pour le compte de la 2e journée du groupe I des qualifications africaines au Mondial Qatar-2022.La situation actuellement en Guinée, secouée par un coup d’Etat ce dimanche, poussera fort probablement la FIFA à reporter la rencontre. Cependant, l’ensemble des membres de la délégation marocaine est toujours à l’hôtel de résidence, qui est relativement loin de la zone de tension, selon une source autorisée.

« Les responsables marocains travaillent pour faire évacuer l’équipe aujourd’hui. Un avion est déjà à l’aéroport pour l’opération », selon un responsable de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

« Une correspondance a été émise par la FRMF à la FIFA s’agissant de la situation actuelle en Guinée et il est fort probable que la délégation marocaine regagne le Royaume dans les prochaines heures, si les conditions logistiques et sécuritaires le permettent ».

Des tirs nourris d’armes automatiques retentissaient dimanche matin dans le centre de Conakry, capitale de la Guinée, et de nombreux soldats étaient visibles dans les rues.

Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, quatre éléments lourdement armés du Groupement des Forces Spéciales (GFS) se tiennent devant Alpha Condé dans un salon du palais présidentiel. Cette unité d’élite de l’armée guinéenne est dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française.

Le ministère guinéen de la Défense nationale a, dans un communiqué, déclaré que « la Garde présidentielle, appuyée par les forces de défense et de sécurité, loyalistes et républicaines, ont contenu la menace et repoussé le groupe d’assaillants ».

Mais la réalité semble tout autre. Un membre du GFS, dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, s’assoit sur un canapé à côté d’Alpha Condé (83 ans) pour lui demander s’il a été brutalisé dans cette opération. Le président déchu, qui porte un jeans et une chemise à moitié déboutonnée, a l’air perdu. Tout est allé si vite qu’il ne semble pas comprendre la situation. Alpha Condé se mure alors dans le silence.

Dans une déclaration filmée, il a annoncé la dissolution de la Constitution en vigueur, des institutions, du gouvernement et la fermeture des frontières terrestres et aériennes.

Le colonel Mamady Doumbouya a appelé « ses frères d’arme à l’unité afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple de Guinée ».  Le nouvel homme fort de Conakry a également invité les Forces de défense et de sécurité à « rester dans les casernes pour continuer leurs activités régaliennes », non sans promettre de ne pas « reprendre les erreurs du passé ».

Réélu en 2020 pour un troisième mandat, Alpha Condé est le président de la Guinée depuis 2010. Une révision controversée de la Constitution lui a permis de se présenter et de gagner, avec 59,49 % des suffrages valablement exprimés, l’élection du 18 octobre 2020 devant son rival Cellou Dalein Diallo.

Une délégation de la Ligue arabe va observer les élections au Maroc

Par Mohamed Fayed — Une délégation de la Ligue des États arabes participera à l’observation des élections communales, régionales et législatives qui se tiendront le 8 septembre au Maroc.
Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a été chargé de former une délégation dirigée par le diplomate tunisien Mohamed Salah Ben Aissa, secrétaire général adjoint et chef du centre de la Ligue à Tunis, pour observer les élections générales prévues le 8 septembre 2021 au Maroc, a indiqué l’organisation dimanche dans un communiqué.

Arrivée samedi au Maroc, la délégation rencontrera au cours de sa mission les différentes parties concernées par la préparation et l’organisation de ces élections, selon la même source.

Les objectifs de la délégation consistent à « évaluer les différents aspects du processus électoral avec objectivité et impartialité, y compris les campagnes électorales des candidats, le vote, le dépouillement et le décompte des suffrages, ainsi que de s’assurer de leur conformité aux lois et aux réglementations suivies dans le pays ainsi qu’aux normes internationales », poursuit le document.

La mission publiera sa déclaration préliminaire à la fin du processus d’observation, ainsi que son rapport final, qui sera soumis au Secrétaire général de la Ligue des États arabes, avec les observations détaillées sur la mission et ses recommandations, ajoute-t-on.

Cette initiative s’inscrit « dans le sillage de l’importance accordée par la Ligue arabe au suivi des échéances électorales dans ses États membres, et de son souci de soutenir et de renforcer le processus démocratique, de consolider la bonne gouvernance et d’assurer le bon déroulement des processus électoraux en son sein », conclut le communiqué.

Guinée : Alpha Condé arrêté par les putschistes

Sur une image surréaliste, quatre éléments lourdement armés du Groupement des Forces Spéciales (GFS) se tiennent devant Alpha Condé dans un salon du palais présidentiel.L’homme fort de Conakry est tombé de son piédestal. Tôt ce matin, le Groupement des Forces Spéciales (GFS) avait lancé un assaut aux abords de la Sékoutoureya, le palais présidentiel. Cette unité d’élite de l’armée guinéenne est dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française.

Dans un communiqué, le ministère guinéen de la Défense nationale a déclaré que « la Garde présidentielle, appuyée par les forces de défense et de sécurité, loyalistes et républicaines, ont contenu la menace et repoussé le groupe d’assaillants ».

Mais la réalité semble tout autre. Un membre du GFS, dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, s’assoit sur un canapé à côté d’Alpha Condé (83 ans) pour lui demander s’il a été brutalisé dans cette opération. Le président déchu, qui porte un jeans et une chemise à moitié déboutonnée, a l’air perdu. Tout est allé si vite qu’il ne semble pas comprendre la situation. Alpha Condé se mure alors dans le silence.

Son tombeur, le colonel Mamady Doumbouya est un Malinké (l’une des ethnies de la Guinée) récemment rentré au pays pour prendre la tête du Groupement des Forces Spéciales (GFS) créé en 2018.

Dans une déclaration filmée, il a annoncé la dissolution de la Constitution en vigueur, des institutions, du gouvernement et la fermeture des frontières terrestres et aériennes.

Poursuivant, le colonel Mamady Doumbouya a appelé « ses frères d’arme à l’unité afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple de Guinée ».  Le nouvel homme fort de Conakry a également invité les Forces de défense et de sécurité à « rester dans les casernes pour continuer leurs activités régaliennes », non sans promettre de ne pas « reprendre les erreurs du passé ».

Réélu en 2020 pour un troisième mandat, Alpha Condé est le président de la Guinée depuis 2010. Une révision controversée de la Constitution lui a permis de se présenter et de gagner, avec 59,49 % des suffrages valablement exprimés, l’élection du 18 octobre 2020 devant son rival Cellou Dalein Diallo.

Décès à Abidjan de Mathias Aka N’Goan, ex-maire de Cocody

L’ex-maire de Cocody (Est Abidjan) et actuel Président du Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire, Mathias Aka N’Gouan, est décédé samedi dans la capitale économique ivoirienne, selon des sources proches de la famille.

M. Mathias Aka N’Gouan fut maire de la commune de Cocody de 2013 à 2018. Cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), il a rejoint le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir). 

Sous la bannière du Rhdp, il s’était rempilé à l’élection municipale, après la fin de son premier mandat, mais il a été battu par l’équipe du Pdci, ex-parti unique, présidé par l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié.  

Olivia Yacé élue Miss Côte d’Ivoire 2021

Le concours Miss Côte d’Ivoire 2021 s’est achevé dans la nuit de samedi à dimanche avec l’élection de Olivia Yacé, qui a décroché la couronne devant 24 candidates en lice, pour la 25e édition de ce concours de beauté.

« Miss Côte d’Ivoire pour cette année 2021, avec 22,55% des voix, c’est la numéro 24, Yacé Olivia », a déclaré la présidente du jury. Elle est suivie par Fatima Maurad, numéro 23, première dauphine et la deuxième dauphine, la candidate No 10 Attié Kenza, créditée de 14,29%. 

Olivia Yacé, 23 ans, titulaire d’un Bachelor en Marketing et Management, a été présélectionnée Miss dans la Région du Bélier (Yamoussoukro, centre ivoirien). Elle succède à Maryline Kouadio, Miss Côte d’Ivoire 2020. 

Sa première dauphine est Fatima Mourad, Miss de la Région du Bas-Sassandra (San-Pedro), une localité du Sud-ouest ivoirien. Quant à Attie Kenza, deuxième dauphine, adulée par le public, elle a été perfectionnée Miss de la Région du Gbêke  (Bouaké, centre). 

La Premier dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, marraine de cette 25e édition, a offert 10 millions de Fcfa à l’ensemble des candidates: 2,5 millions Fcfa pour la Miss 2021, 1,5 million pour la 1ère dauphine, 1,5 million pour la 2e dauphine et 5 millions pour les autres participantes. 

Guinée : une tentative de coup d’État en cours

Le président Alpha Condé (83 ans), réélu en 2020 pour un troisième mandat, est dans le viseur du Groupement des Forces Spéciales (GPS), une unité d’élite de l’armée guinéenne dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française.Des tirs nourris ont réveillé, ce dimanche 5 septembre, le quartier du palais présidentiel Sékoutoureya. Le colonel Mamady Doumbouya, qui tente de renverser le pouvoir d’alpha Condé, est un Malinké (l’une des ethnies de la Guinée)

récemment rentré pour être porté à la tête du Groupement des Forces Spéciales (GPS) créé en 2018.

Dans leur tentative de putsch, les éléments du GPS font face aux soldats de la garde présidentielle assurant la protection du chef de l’Etat, Alpha Condé.

Ce n’est pas la première que ce dernier est visé par une tentative de coup d’État. Il y a dix ans déja, son domicile a subi un assaut.

Alpha Condé est le président de la Guinée depuis 2010. Une révision controversée de la Constitution lui a permis de se présenter et de gagner, avec 59,49 % des suffrages valablement exprimés, l’élection du 18 octobre 2020 devant son rival Cellou Dalein Diallo.

Le vaccin anti Covid-19 exigé au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé

Le vaccin anti Covid-19 et le port de masque facial sont exigés dès le 6 septembre 2021 avant l’accès au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, pour les usagers et le personnel, selon une note.

« Il est demandé à l’ensemble des usagers et du personnel du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de se faire vacciner et porter obligatoirement un masque facial à partir du lundi 6 septembre 2021, sous peine de se voir refuser l’accès au Cabinet », indique la note.

La note cible le personnel des entités du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle concerné par cette mesure: directions générales, directions centrales, programmes et services. 

La Côte d’Ivoire connaît une vague de cas positifs ces derniers temps. Le pays qui compte atteindre une couverture vaccinale de plus de 60%, s’approvisionne en vaccins anti Covid-19 administré gratuitement aux populations.  

Quelque 108.000 doses du vaccin Johnson&Johnson réceptionnés jeudi par la Côte d’Ivoire portent à 2, 555 millions doses que le pays a reçues. Sur 7,8 millions de doses du vaccin Johnson&Johnson commandées, 3,5 millions sont attendues d’ici à décembre.  

La décision du ministère date du 3 septembre 2021. Quelques 87 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 272 échantillons prélevés ont été notifiés, soit 2,6 % de cas positifs, 138 guéris et 4 décès le vendredi 03 septembre 2021.

A la date du 3 septembre 2021, le pays compte 56 608 cas confirmés dont 54 292 personnes guéries, 455 décès et 1 861 cas actifs. Le 2 septembre, 16 068 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 404 020 doses du 1er mars au 2 septembre. 

Jeux paralympiques: les ivoiriens rentrent bredouille de Tokyo

L’équipe nationale de Côte d’Ivoire a achevé sa participation à la 16è édition des Jeux paralympiques de Tokyo après sa double défaite en finales du javelot F41 hommes et du lancer du poids F40 femmes, disputées samedi, dans la capitale Japonaise.

Les deux dernières chances de médailles pour la Côte d’Ivoire encore en lice à Tokyo se sont donc inclinées ce samedi. Il s’agit des para athlètes Ye Kah Michel et Sebehe Clarisse Lago. Ye Kah a fini à la 8è place sur 8 à l’issue de la finale du lancer de javelot dans la catégorie F41 (personne de petite taille).

Quant à Clarisse Lago, elle n’a pas pris part à la finale du lancer de poids F40 femmes, pour laquelle elle était pourtant qualifiée.

Le tableau récapitulatif des jeux paralympiques Tokyo 2021 affiche donc zéro breloque pour les ivoiriens après 4 défaites consécutives depuis l’ouverture des jeux le 24 août dernier.

Le lundi 30 août dernier, Ye Kah Michel avait terminé à la 7è place à l’issue de la finale du lancer de poids dans la catégorie F41.

Trois jours avant, soit le vendredi 27 août, Adou Hervé Ano était tombé en finale des moins de 65kg en Haltérophilie, se contentant du 5è rang.

Ye Kah Michel, Adou Hervé Ano et Sebehe Clarisse Lago étaient les 3 athlètes ivoiriens en lice aux paralympiques de Tokyo 2021 dont la cérémonie de clôture est prévue pour le dimanche 5 septembre 2021.

La Côte d’Ivoire participe aux Jeux paralympiques depuis les Jeux d’été de 1996 à Atlanta. Le pays compte à ce jour 3 médaillés paralympiques.

Il s’agit de Oumar Basakoulba Koné, le seul Ivoirien champion paralympique, avec trois médailles d’or à son palmarès, respectivement glanées à Atlanta 1996 (400m T42-46 et 800m T44-46) et Sidney 2000 (800m T46).

Paul Fernand Kra Koffi, médaillé de bronze aux 800m dans la catégorie T12 (malvoyant) à Sidney 2000.

Et enfin Fatimata Brigitte Diasso, médaillée d’argent au saut en longueur femmes catégorie T11 (malvoyant) avec son saut de 4,89m à Rio 2016.

Les jeux paralympiques réunissent des athlètes vivant avec handicap de tous les pays affiliés au Comité international paralympique (CIP) pour des épreuves handisports.

Y participent, des handicapés physiques ou visuels (amputés, aveugles, infirmes moteurs cérébraux ou en fauteuil roulant…etc.) ainsi que des handicapés mentaux.

Ces jeux sont organisés par le Comité internationale paralympique tous les 4 ans à la suite des Jeux olympiques.

Les prochaines élections au menu des hebdomadaires marocains

Les enjeux des prochaines élections, prévues le 8 septembre, sont le sujet principal traité par la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Challenge+ écrit que le Roi Mohammed VI a dans son discours du 20 août, insisté sur la participation aux élections pour que les instances représentatives prennent toute leur part dans cet objectif d’affirmation et de résistance face aux contingences extérieures.

Les élections du 8 septembre sont un moment clé de cette rentrée car on en attend des majorités homogènes, des programmes clairs, mais surtout une participation massive, explique la publication, relevant que le Maroc affrontera les dangers extérieurs non pas dans un esprit guerrier, mais dans un esprit de dialogue respectueux.

« Pour cela, il faut que toutes les composantes soient au niveau de ce défi. L’engagement doit être le maître mot », fait-il observer.

+La Vie éco+ souligne que les partis politiques s’activent comme ils peuvent sur le terrain malgré une conjoncture sanitaire contraignante qui pèse sur la campagne électorale, ajoutant que même avec un dispositif réduit sur le terrain, les moyens digitaux et numériques ont permis de compenser largement cet handicap.

En se rabattant sur les réseaux sociaux, les partis politiques qui ont su comment les activer et les exploiter ont pu mobiliser et toucher des franges de la population plus larges et plus importantes en nombre que ce que leur permettent des meetings sur le terrain, constate le journal, soutenant que le digital et les réseaux sociaux ne constituent pas la solution à eux seuls, parce qu’ils ne sont qu’un canal, un support pour lequel il faut évidemment du bon contenu.

« L’acte de se déplacer le jour du vote est le seul et unique moyen pour le citoyen de faire valoir son droit à demander une reddition des comptes à ceux qui seront demain élus, que ce soit au niveau local, régional ou national », conclut-il.

Au registre sanitaire, +L’Opinion+ croit savoir que la première dose du vaccin chinois Sinopharm, fabriquée au Maroc par la société Sothema, verra le jour en décembre 2021, selon des sources proches du dossier.

«Tout est prêt pour assurer la production du vaccin Sinopharm, qui va non-seulement booster la résilience sanitaire du Maroc, mais va également renforcer les campagnes de vaccination en Afrique, dont plusieurs pays dépendent en majeure partie des envois du programme Covax», indique le quotidien, citant les mêmes sources.

Rappelons que le projet mis en branle vise à démarrer à court terme avec une capacité de production mensuelle de 5 millions de doses de vaccin anti Covid-19, avant de passer à la vitesse supérieure à moyen terme.

Décès de l’acteur et humoriste ivoirien Léonard Groguhet

L’acteur et humoriste ivoirien Léonard Groguhet est décédé, dans la nuit de vendredi à samedi, à l’âge de 82 ans.

Une source familiale a déclaré à APA qu’il est décédé dans une clinique de Cocody, dans l’Est d’Abidjan où il avait été admis.

Né en 1939 et originaire de Daloa, dans le Centre-ouest ivoirien où il a effectué ses études primaires de 1947 à 1952,  M. Groguhet a joué dans plusieurs  films satiriques dont « Comment ça va ? » longtemps diffusé sur la chaîne de la télévision nationale de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) avant la cessation de la diffusion de ce programme  en 1994.

En 1959, il rentre de Saint Louis et s’inscrit au Centre national d’art dramatique et joue dans des pièces comme Le Médecin malgré lui. En 1961, il intègre le Centre d’art dramatique à Paris pour une formation de trois ans.

En 1965, il intègre l’Institut d’études théâtrales de la Sorbonne. Léonard Groguhet achève ses études théâtrales à l’Université internationale du théâtre de 1966 à 1968. Il exerce ensuite le métier de professeur d’interprétation à l’École nationale de théâtre de l’Institut national des arts d’Abidjan.

En 1969, Léonard Groguhet travaille à la Radiodiffusion télévision ivoirienne comme responsable d’émissions telles que Le Stop dans le vent , Télé-week-end, Pour ou contre devenue plus tard Comment ça va ?.

La politique et l’économie meublent la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent en exergue l’actualité politique et économique.En prélude aux prochaines élections territoriales du 23 janvier 2022, L’As informe que la formation politique de l’ex-président de la République, Me Abdoulaye Wade, le Parti démocratique sénégalais  (Pds) « rebat les cartes ».

« Wade sur la reconquête du pouvoir: le Pds est debout et prêt », note Le Quotidien en manchette.

Informant que Wade lance son opération de vente des cartes, ce samedi 4 septembre 2021, 24 Heures répète ses propos: « Le Pds est debout et prêt pour la reconquête du pouvoir. Nous avons fait un pari, celui de nous compter le plus possible de la réalité et de nous organiser.  Il nous faut le gagner ».

« Le Pds toujours debout », renchérit Direct News.

Revenant sur l’ambiance des inscriptions sur les listes électorales à Ziguinchor, Libération informe que « l’Apr et Pastef échangent des coups de poing ».

L’Info revient sur le lancement, avant-hier, de la coalition « Yewwi Askan Wi », insistant sur « les défis de Khalifa », ex-maire de Dakar.

« Entretien: les vérités de Abdoul Mbaye à Sonko, Khalifa », membres de « Yewwi Askan Wi », titre L’Observtauer. Dans ce journal, l’ancien Premier ministre et président du parti ACT affirme: « Les petits calculs et l’absence de transparence nous ont empêché de rejoindre Yewwi Askan Wi ».

À la Une de Vox Populi, l’enseignant-chercheur, Moussa Diaw estime que « Yewwi Askan Wi aura peu de chances devant (la coalition présidentielle) Benno Bokk Yakkar ».

« Ambition, guerre de légitimité…Ces dangers qui guettent Yewwi Askan Wi », renchérit Walf Quotidien.

Dans sa rubrique « Grand’Place », EnQuête affiche l’ex-ministre de la Justice, professeur Ismaila Madior Fall, « à coeur ouvert ». « Lorsqu’en 2013, le président Sall fit appel à moi, j’ai aussitôt réalisé que je perdais des libertés. 2024 (la présidentielle) se joue en réalité  (aux élections territoriales) en 2022 ».

« Situation politique à la Médina: (le maire) Bamba Fall attaque et cogne » les anciennes gloires, rapporte Les Échos.

En économie, EnQuête informe que le Sénégal lève 55 milliards f cfa sur le marché régional des titres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA).

« Hausse générale des prix: Le petit commerce tire la langue », constate Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil s’intéresse au nouveau statut de la Pharmacie nationale d’approvisionnement  (PNA) et explique ce qui va changer.

La demi-finale  (Sénégal-Côte d’Ivoire) de l’Afrobasket ce samedi à Kigali (Rwanda) fait la Une de Sud Quotidien qui lance aux Lions de à Téranaga: « Rugissez encore…! »

Éliminatoires mondial 2022: la Côte d’Ivoire et le Mozambique se neutralisent (0-0)

La Côte d’Ivoire et le Mozambique se sont neutralisés (0-0), vendredi, dans le cadre de la première journée du deuxième tour des éliminatoires du mondial 2022 de football, au stade de Zimpeto, à Maputo.

A la première mi-temps, les Éléphants de Côte d’Ivoire ont eu du mal à pénétrer la défense du Mozambique, qui avait formé un bloc invincible. En dépit des tentatives des hommes de Patrice Beaumelle, les pachydermes manquaient d’arguments offensifs.

L’attaquant ivoirien, Sébastien Haller, qui avait une opportunité de faire la différence à la 26e minute, dans la surface de réparation des Mambas du Mozambique, a été gêné par un défenseur. Ébranlé, ses co-équipiers ont réclamé un penalty en vain.

Les Éléphants, favoris au regard de leur palmarès, n’ont pas développé un jeu pouvant emballer l’équipe adverse. Les Mambas du Mozambique, qui dans le fil du match ont eu une forte confiance devant leur public, ont tenu la dragée haute.

 La Côte d’Ivoire, qui évolue dans le Groupe D, affronte le 6 septembre 2021, les Lions indomptables du Cameroun, à domicile, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama, à l’occasion de la 2e journée du 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Découverte de pétrole: la part de la Côte d’Ivoire est « déséquilibrée » (FPI)

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) juge « déséquilibrée » la part de10% revenant à la Côte d’Ivoire dans la répartition de la récente découverte de réserves de pétrole et de gaz, en offshore, dans le pays.

Petroci Holding, une structure publique ivoirienne, et le groupe italien ENI ont découvert des réserves pétrolières et gazières évaluées respectivement à environ 2 milliards de barils et 2400 milliards de pieds cube.

Dans un communiqué, le groupe ENI « précise la clé de répartition, soit  90% pour ENI et 10% pour l’État de Côte d’Ivoire. Pour le FPI cela « suscite de fortes interrogations sur l’impact réel de cette découverte sur le quotidien » des Ivoiriens. 

« L’exploration pétrolière est une activité à forte consommation de capitaux, bien souvent sans garantie de succès, c’est pourquoi lorsqu’une découverte est faite, le concessionnaire du permis d’exploration est remboursé de ses coûts », relève le parti.

Ensuite, »c’est après absorption de ces coûts que le surplus de production est partagé », souligne le FPI dans un communiqué, qui martèle que « là réside l’explication du déséquilibre dans la répartition des fruits de la production pétrolière ». 

Le parti fait observer que l’industrie pétrolière est une industrie particulièrement rentable avec un taux de rentabilité interne de 15% en moyenne, selon les chiffres indiqués par le cabinet Wood Mackenzie.

Cette découverte n’est d’ailleurs qu’une étape, dans l’attente des résultats des permis accordés à Total, Tullow Oil et à d’autres compagnies internationales, c’est pourquoi, le FPI engage l’Etat de Côte d’Ivoire à s’impliquer davantage dans les opérations d’exploration, poursuit le texte. 

Le FPI estime par ailleurs « urgent la création d’un fonds souverain d’investissement » qui mobiliserait des ressources financières adéquates pour jouer un rôle décisif dans l’exploration aux côtés de ses partenaires habituels que sont les grandes compagnies pétrolières mondiales.

Avec cette découverte, la Côte d’Ivoire amorce inexorablement sa marche vers la création d’un écosystème pétrolier de premier rang, se félicite le parti qui ajoute qu’ « il serait dommageable de ne pas en faire un instrument de développement au service des populations ».  

La production du pétrole et du gaz pose à long terme la problématique de l’impact des énergies fossiles sur l’environnement.Alors, le FPI encourage l’Etat à envisager en parallèle des mesures fortes dans le cadre du développement durable, conclut le texte.

Côte d’Ivoire: Serge N’Guessan lauréat du Super prix « La plume anti-tabac »

Le journaliste ivoirien, Serge N’Guessan, du quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin, a été déclaré vendredi lauréat de la première édition du Super prix « La plume anti-tabac », lors d’une cérémonie de distinction, à Abidjan.

« Le Grand prix pour cette première édition a été gagné », avec un dossier, intitulé « Tabagisme: 5.000 personnes meurent chaque année en Côte d’Ivoire » par M. Serge N’Guessan, qui a obtenu 322 points sur 500, a indiqué le président du jury, M. Zio Moussa.

Il lui a été décerné le prix de la catégorie presse écrite et numérique. Le super prix La plume anti-tabac est dotée, pour cette édition de 2 millions Fcfa offert par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, co-président de la cérémonie de distinction.   

Le prix de la catégorie radio a été remporté par Ernest Kouakou de Radio Chandelier avec 309 points sur 500 pour son dossier (9’47) intitulé « le tabac, un poison mortel qui tue à petit feu les cerveaux de demain ».

L’OMS, un partenaire à ce projet a promis soutenir le journaliste Ernest Kouakou avec du matériel radiophonique à hauteur de 1 million de Fcfa. Pour la radio, le 2e prix a été décroché par Marie Ouantchémé de Abobo FM (293 points) et le 3e prix par Mardochée Kouassi (Adjamé FM, 287 points).  

Dans la catégorie meilleure production presse écrite et numérique, le deuxième a été attribué à Rodrigue Konan de Arc-en-ciel avec 309 points sur 500. Raphaël Okaingni du site InfosIvoire.net, a été classé troisième avec 277 points.   

La journaliste Agnès Kraidy, membre du jury, qui représentait le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, co-président de la cérémonie, a salué cette « aventure » et félicité les lauréats qui deviendront des ambassadeurs de la lutte anti-tabac.

M. Sosthène Zombré, qui représentait le chef du bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Yaméogo, a fait savoir que « le tabac tue plus de 8 millions de personnes chaque année » dans le monde et constitue un facteur aggravant du cancer, du diabète et des maladies respiratoires chroniques.

Sur le plan économique, chaque année, le tabagisme coûte à l’économie mondiale environ 2% du Produit intérieur brut mondial, a-t-il fait remarquer, ajoutant que « depuis 1980, les mégots de cigarettes constituent pas moins de 30 à 40% des produits ramassés lors des nettoyages ». 

Le représentant du ministre de la Santé, de l’hygiène publique, et de la couverture maladie universelle, Dr Ablé Ekissi, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, environ 5.000 consommateurs décèdent chaque année du tabagisme et des produits associés.  

« Face à cette tragédie, des actions vigoureuses méritent d’être déployées pour inverser cette tendance qui menace le développement de nos États », a-t-il dit, se réjouissant de l’enthousiasme suscité par ce concours qui a enregistré 18 participations. 

Le concours de La plume anti-tabac est organisé par le Réseau des communicateurs pour la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme en milieu scolaire et universitaire (RECLTASU), présidé par le journaliste Dimitri Agoutsi. Les lauréats ont reçu également un trophée, chacun.  

L’APCE va observer les élections législatives au Maroc

Une délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), composée de 11 membres et conduite par Alberto Ribolla (Italie), se rendra au Maroc du 6 au 9 septembre pour y observer le déroulement des élections législatives, prévues le 8 septembre courant.La mission de l’APCE aura des rencontres notamment avec le président de la délégation APCE du Parlement marocain, le directeur du département en charge des questions électorales au ministère de l’Intérieur, des représentants du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et de la Haute Autorité pour la communication audiovisuelle (HACA), ainsi que des représentants de la communauté internationale, de la société civile et des médias, indique un communiqué du Conseil de l’Europe.

Un membre de la Commission de Venise – le groupe d’experts juridiques indépendants du Conseil de l’Europe – fournira un conseil juridique lors de cette visite, précise la même source.

Une délégation du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe observera en parallèle les élections régionales et communales le même jour, ajoute le communiqué.

Depuis 2011, le Parlement marocain bénéficie du statut de partenaire pour la démocratie auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), ce qui lui permet une participation active aux activités de l’Assemblée.

Le Maroc et la Hongrie renforcent leur coopération en matière d’industrie nucléaire

Le Maroc et la Hongrie ont convenu de renforcer leur coopération en matière d’éducation et de formation sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.Ainsi, un mémorandum d’entente a été signé, vendredi à Rabat, entre le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le ministère hongrois de l’Innovation et de la Technologie.

Il vise l’établissement d’une coopération à long terme entre les deux parties qui s’engagent à travailler en étroite collaboration pour mettre en place de programmes en matière de formation et d’éducation, notamment dans les domaines du développement de la recherche fondamentale et appliquée, des sciences et technologies nucléaires et de la réglementation sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

Les deux parties s’engagent, en vertu de cet accord, à développer la capacité industrielle locale, à travers la coopération commerciale entre les fournisseurs des deux pays de biens et services et l’élaboration de programmes d’échanges d’étudiants, professeurs et doctorants entre les universités marocaines et hongroises avec la participation d’instituts de recherche.

Le Sénégal lève 55 milliards F CFA sur le marché des titres publics de l’UMOA

La Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor, a levé ce vendredi 11,5 milliards F CFA à 5 ans au taux de 5,05 % et 43,5 milliards F CFA à 7 ans au taux de 5,3 %.Ces taux sont « les meilleurs actuellement obtenus sur le marché » selon un communiqué du ministère des Finances et du Budget reçu à APA. Ils attestent, poursuit la source, de la bonne qualité de la signature du Sénégal.

En outre, indique le document, les taux obtenus sont en baisse par rapport aux précédentes émissions du Sénégal pour lesquelles le pays s’était engagé à 5,5 et 5,97 % pour 5 et 7 ans.

Pour cette opération, s’inscrivant « dans le cadre des Obligations de relance », l’Etat a mis en adjudication 50 milliards F CFA mais les soumissions ont atteint 283 milliards F CFA. Cela représente près de 600 % de l’argent recherché. Toutefois, le montant retenu est de 55 milliards F CFA.

Le Sénégal a collaboré avec l’Agence UMOA-Titres et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dans la réalisation de cette intervention.

Éliminatoires Mondial 2022 : le Nigeria domine le Liberia (2-0)

Les Super Eagles ont battu, vendredi au stade Teslim Balogun de Lagos, les Leone Stars lors d’un match comptant pour la première journée des qualifications à la Coupe du monde Qatar 2022.Kelechi Iheanacho a ouvert le score à la 22e minute de jeu. Juste avant la pause, l’attaquant de Leicester, en Premier League anglaise, a doublé la mise pour le Nigeria. Le but du break est consécutif à une longue touche déviée par Alex Iwobi. Les Leone Stars sont revenus des vestiaires avec de meilleures intentions sans pour autant inquiéter la défense nigériane.

Grâce à cette victoire, les Super Eagles prennent seuls la tête de leur groupe avec trois points au compteur devant notamment Cabo Verde et la République centrafricaine qui se sont neutralisés mercredi à Douala, au Cameroun.

Nigeria : reddition de plusieurs milliers de terroristes

Au total, 5.890 terroristes et leurs familles actifs dans le nord-est du Nigeria se sont rendus à l’armée.Le porte-parole du quartier général de la défense nigériane, le brigadier général Bernard Onyeuko, a déclaré, lors d’une conférence de presse hier jeudi à Abuja, que la reddition a eu lieu entre le 12 août et le 2 septembre 2021.

Il a expliqué que parmi les rebelles qui se sont rendus, il y a 565 terroristes de Boko Haram, dont trois commandants, quatre émirs, cinq Nakibs et cinq spécialistes du vol de bétail. Ils ont été remis au gouvernement de l’Etat de Bornou à Maiduguri pour une gestion ultérieure après un profilage approfondi.

Onyeuko a révélé que les opérations soutenues des troupes de l’opération HADIN KAI contre les terroristes dans le théâtre du nord-est ont contraint ces derniers à se rendre en grand nombre.

Selon lui, les engagements opérationnels soutenus à travers le pays contre tous les éléments criminels ont donné des résultats significatifs.

Le brigadier général Bernard Onyeuko a souligné qu’un total de 52 armes et 1.977 cartouches de calibre 7,62 mm, y compris des fusils AK-47 et FN avec chargeurs, des grenades à main, des fusils de mortier commando, des fusils fabriqués localement, des canons anti-aériens Dushka, des canons Dane et des fusils de la police nigériane, entre autres, ont été récupérés sur des terroristes qui se sont rendus et lors d’opérations menées sur la même période.

Il a ajouté que sept collaborateurs/informateurs terroristes et fournisseurs de logistique avaient été arrêtés et remis aux autorités judiciaires compétentes pour qu’elles prennent les mesures nécessaires à leur sujet.

« Les forces armées du Nigeria restent déterminées dans la lutte contre toutes les formes de criminalité dans différentes parties du pays. Le haut commandement militaire apprécie les sacrifices continus des troupes sur les différents théâtres d’opérations à travers le pays », a indiqué le porte-parole du quartier général de la défense nigériane.

Afrique du Sud : l’état de catastrophe nationale prolongé

Décrété en mars 2020 à cause de la pandémie de la Covid-19, l’état de catastrophe nationale sera prolongé jusqu’en octobre 2021 par le gouvernement.Le Cabinet sud-africain a approuvé la prolongation de l’état de catastrophe au moment où le pays a franchi jeudi la barre des 13 millions de personnes vaccinées contre le coronavirus.

Le ministre de la Présidence Mondli Gungubele a déclaré jeudi que le pays resterait au niveau 3 du confinement dans le cadre de la réponse nationale à la pandémie de Covid-19 jusqu’au 15 octobre. Depuis la fin du mois de juillet, l’Afrique du Sud est sous le coup d’un confinement de niveau 3 ajusté, en vertu duquel toutes les activités économiques sont autorisées, à quelques exceptions.

Pendant cette période, l’alcool est vendu pour la consommation domestique et uniquement à des jours spécifiques, tandis que la vente de produits du tabac reste interdite.

L’Afrique du Sud a administré 250.843 doses jeudi, ce qui porte le nombre de personnes vaccinées à 13.112.268, selon le ministère de la Santé. Les autorités sanitaires ont ajouté que le nombre d’adultes entièrement vaccinés s’élevait désormais à 6.301.758 personnes. Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), le nombre total de cas s’élève à 2.796.405 en comptant les 9.203 nouvelles infections du jeudi.

Le NICD a déclaré que la province du KwaZulu-Natal continue d’être le moteur des nouvelles infections avec 2.691 contaminations. Elle est suivie par les provinces du Cap occidental et oriental avec respectivement 1.796 cas et 1.652, a indiqué le NICD, ajoutant qu’il y a eu « une augmentation de 437 admissions à l’hôpital au cours des dernières 24 heures ».

Le bilan des victimes continue de s’alourdir. 418 personnes sont décédées de la Covid-19 jeudi, portant le bilan total dans le pays à 82.914 décès depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, a expliqué le NICD.

Locales 2022 : des figures de l’opposition s’allient contre Macky Sall

Une vingtaine de responsables de l’opposition ont procédé jeudi au lancement d’une grande coalition en vue des élections locales du 23 janvier 2022.Le nom de la coalition « Yewwi Askan Wi », libérer le peuple en wolof, a été dévoilé hier lors de la cérémonie organisée dans une salle archicomble à Dakar. De Khalifa Sall à Ousmane Sonko en passant par Aida Mbodj, Moustapha Guirassy ou Malick Gackou, les opposants présents ou représentés ont signé une charte « contre tout compromis ou compromission avec Macky Sall », selon le quotidien EnQuête.

L’objectif est d’aller « ensemble aux Locales et aux Législatives » de 2022, ce qui suppose que l’alliance va durer pour au moins un an. La prochaine élection présidentielle, elle, est fixée en 2024 et Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, n’a pas dit clairement s’il allait se représenter.

« Les problèmes ne vont pas manquer, car nous sommes des homme politiques. Il y aura des chocs d’ambitions mais le défi d’y arriver est là, pas pour nous, mais pour le Sénégal », a souligné Moussa Tine, responsable à Taxawu Senegal de l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall, s’exprimant au nom des leaders de la coalition.

« Ce qui nous interpelle, c’est d’éviter la constitution de deux coalitions. Nous devons faire bloc pour affronter le président de la coalition présidentielle, Macky Sall », a-t-il appelé.

Par ailleurs, des formations de l’opposition se sont démarquées à la dernière minute de cette coalition. C’est le cas du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade et de son fils Karim, exilé depuis 2016 au Qatar.

Dans un communiqué publié la veille du lancement de l’alliance, le parti libéral s’étonnait de la circulation de la charte annonçant sa création. « Sans en être informé officiellement, le PDS a appris qu’une cérémonie de signature est prévue ce jeudi, alors que jusque-là des points de désaccords subsistent », ont affirmé les libéraux, dénonçant au passage les « jeux de l’ombre » et « subterfuges inutiles » d’Ousmane Sonko et Cie.

La division au sein de cette nouvelle union de l’opposition est également accentuée par les départs d’autres formations comme l’AJ de Mamadou Diop Decroix, Bokk Gis Gis de Pape Diop, le CRD d’Abdourahmane Diouf ou encore la coalition Jotna qui avait investi Sonko lors de la dernière élection présidentielle où il était arrivé troisième avec plus de 15% des voix.

Selon le professeur de sciences politiques Moussa Diaw, ces démarcations vont fragiliser l’opposition, qui « montre l’incapacité à dépasser les contradictions entre les leaders, les égos, les ambitions personnelles et les intérêts particuliers ».

Par ailleurs, il précise dans le quotidien national Le Soleil que ce ne sont « pas de petites formations qui vont régler le problème. Ces partis ont des leaders médiatiques, mais ils leur manquent une base et ils n’ont pas montré une capacité de mobilisation ».

Toutefois, son homologue Jean-Charles Biagui estime que Pastef d’Ousmane Sonko, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) du chef religieux Moustapha Sy et Taxawu Senegal de Khalifa Sall « sont probablement les trois (partis ou mouvements) les plus significatifs de l’opposition si on y ajoute le PDS », sachant qu’ils ont participé aux dernières élections et mesurent les enjeux.

Santé, économie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les vaccins anti-covid, la hausse du prix du pain à base de blé dur, la réforme su régime de retraite et les transferts des Marocains résidant à l’étranger.+Le Matin+ écrit qu’alors que la campagne de vaccination contre la Covid-19 bat son plein, un certain nombre de citoyens continuent d’exprimer quelques réserves vis-à-vis de cet acte médical qui, craignent-ils, pourrait produire sur l’organisme des effets à long terme. « Et si on s’apercevait dans quelques années que ce vaccin nuit à l’organisme ? » s’inquiètent-ils.

En réponse, les experts assurent qu’il est scientifiquement impossible de voir surgir des complications provoquées par ces vaccins des mois après leur inoculation, et encore moins après des années. « L’écrasante majorité des effets indésirables apparaissent au plus tard 4 à 6 semaines après l’administration des vaccins», confirme Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, dans une déclaration au journal.

+L’Economiste+ indique que les consommateurs ont constaté depuis quelque jours que le prix du pain à base de blé dur a augmenté dans les boulangeries. La fourchette des prix varie en fonction du poids de la ration de pain: 1,50 DH à 2,50 DH.

En revanche, les prix du pain basique, fait avec du blé tendre, n’ont pas changé puisque l’Etat prend en charge le différentiel en cas de hausse. Lahoucine Azaz, président de la Fédération nationale de la boulangerie et de la pâtisserie du Maroc, explique cette augmentation par « la hausse du cours international de la farine de blé dur en raison de la sécheresse au Canada et de la germination du blé en Europe ».

+Aujourd’hui le Maroc+ fait observer que la réforme systémique tarde toujours, le gouvernement a préféré agir au cas par cas. Ainsi, une première réforme paramétrique a concerné dans un premier temps uniquement la Caisse marocaine de retraite (CMR).

Il y a quelques semaines un projet de loi visant à harmoniser l’âge de départ à la retraite au sein de la CMR avec celui du Régime Collectif d’Allocation de Retraite (RCAR), à savoir 63 ans, a été largement diffusé et les dispositions dévoilées à l’opinion publique. Tout comme la CMR, la réforme du RCAR devait être progressive. L’augmentation de l’âge de départ allait s’étaler en principe sur 3 ans.

+Al Bayane+ fait savoir que les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) se sont élevés à plus de 54 milliards de dirhams (1 euro = 10,2 DH) au titre des sept premiers mois de 2021, contre 37,1 milliards DH durant la même période de 2020, indique l’Office des Changes.

Ces transferts ressortent ainsi en augmentation de 45,6%, précise l’Office qui vient de publier ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs de juillet. Ces indicateurs font également état d’un repli de l’excédent de la balance des échanges de services de 18,3% à 30,13 milliards DH. Cette situation fait suite à une baisse des exportations conjuguée à une hausse des importations, explique la même source, citée pat le quotidien.

Sénégal : politique et économie se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement du lancement d’une coalition de l’opposition en vue des prochaines Locales et de l’Etat qui renonce à 47 milliards de FCfa de recettes pour lutter contre l’inflation.« Le +pacte de sang+ », arbore à sa Une EnQuête avant de préciser en sous-titres que « Khalifa Sall, Sonko, Aida Mbodj, Cheikh B. Dièye, Gakou, Déthié Fall et Cie iront ensemble aux Locales et aux Législatives. » Ces derniers « ont signé une charte contre tout compromis ou compromission avec Macky Sall », ajoute le journal.

« Annoncée depuis quelques jours, la grande coalition de l’opposition a finalement vu le jour hier, malgré les soubresauts qui ont marqué sa gestation. Au nombre de 22, les organisations politiques signataires de la charte d’alliance dénommée +Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en langue wolof+ ont juré de s’unir en perspectives des élections locales de janvier 2022, des législatives de juillet 2022 et de la présidentielle de 2024 », détaille L’AS.

Cela pousse Sud Quotidien à arborer cette Une : « +Yewwi askaan wi+ en marche ! » Dans les colonnes du journal, l’enseignant-chercheur en Sciences politiques estime toutefois qu’« il sera très difficile pour la coalition de tenir tête à la majorité au pouvoir. »

Sous le titre « Yewwi Askan Wi : la machine qui veut basculer Benno », Vox Populi signale que « la coalition bride ses membres : pas de critiques ou discrédit entre membres ou sur la coalition, pas de listes parallèles, pas de compromis ou compromission avec le pouvoir et la ligne de conduite à tenir. »

Cette coalition ne fait cependant pas l’unanimité au sein des partis opposés au régime actuel. La coalition Jotna et le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) ont ainsi fustigé dans Vox Populi la démarche qui a abouti au lancement de la Grande coalition.

« Ils ne veulent pas +embarquer dans un tel projet, sans débat et qui, depuis ses origines, souffre d’un manque manifeste de transparence+ », précise la publication.

Cela fait dire à WalfQuotidien que « l’opposition (est) dans tous ses éclats ». « La coalition XXL de l’opposition vit, peut-être, ses derniers instants. La Majorité qui se réjouit de cette implosion, fruit du choc des ambitions, ne se porte guère mieux, ne faisant que différer les contentieux », analysent nos confrères.

En économie, Le Soleil annonce « un soutien robuste aux ménages ». L’Etat a en effet renoncé à 47 milliards de FCfa de recettes pour permettre aux citoyens de supporter la hausse du prix des denrées de première nécessité.

EnQuête parle d’une « thérapie de choc de l’Etat » qui a procédé à une baisse et la suspension de certaines taxes douanières pour soutenir les ménages. Pour L’AS, « l’Etat freine l’inflation ». Cette suspension de taxes tous azimuts était nécessaire « pour éviter des émeutes de la faim », estime Sud Quotidien.

Si l’Etat s’adonne à ce « sacrifice » de 47 milliards, il « oblige (cependant) les commerçants à se mettre en règle avec le fisc » pour atténuer les pertes, note WalfQuotidien.