Zambie : l’opposition remporte la présidentielle

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, a été déclaré lundi vainqueur de l’élection présidentielle zambienne.La sixième tentative a été finalement la bonne pour l’opposant historique, victorieux du scrutin du 12 août, devant le président sortant Edgar Lungu.

La Commission électorale de Zambie (ECZ) a déclaré tôt ce lundi, que Hakainde Hichilema du Parti uni pour le développement national (UPND) a remporté l’élection présidentielle avec 2.810.777 voix contre 1.814.201 pour le candidat du Front Patriotique Edgar Lungu, arrivé deuxième parmi les 17 candidats à la présidence.

Les Zambiens se sont mobilisés durant cette présidentielle avec un taux de participation assez élevé de 70%. Les bureaux de vote sont restés ouverts dans certaines provinces jusqu’à 5 heures du matin, pour permettre aux électeurs faisant la queue, d’accomplir leur devoir civique.

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Le décompte a été fait après des vérifications effectuées dans 155 des 156 circonscriptions du pays selon la Commission électorale. « Je déclare donc que Hichilema sera président de la Zambie », a déclaré lundi Esau Chulu, le président de l’ECZ.

Mais le président sortant refuse encore de reconnaître sa défaite. Lungu (64 ans) affirme dans une déclaration samedi, que l’élection présidentielle n’était « pas libre et équitable » à la suite de violences contre des représentants de son parti, le Front patriotique, dans certaines provinces.

Cet homme d’affaires autodidacte est le septième président zambien démocratiquement élu. Il en était à sa sixième participation, la troisième contre Lungu qui cherchait un troisième mandat. Il y a cinq ans, Hichilema (59 ans) avait perdu la course pour la State House (palais présidentiel) contre Lungu pour un écart de 100.000 voix.

Prisée pour son parfum, la chichia connaît un boom dans les terrasses à Abidjan

A Abidjan, la chichia connaît un boom dans les terrasses de café, dans des lounges et même des quartiers précaires, où cette pipe à eau permettant de fumer du tabac, est prisée pour son côté acidulé et parfumé.

« Le goût est merveilleux et ça défonce très bien », affirme César, un jeune homme de 22 ans, à quelques encablures d’une grande surface à Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan, confiant que la charge du charbon « fait que la chichia sort bien ».  

La chicha, aussi appelée « narguilé », est une pipe à eau de taille variée, destinée principalement à fumer du tabac ou encore de l’essence de fruits. Elle est populaire dans diverses régions du monde, surtout dans les pays arabes.  

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Chichia serait fumée chaque jour par plus de 100 millions de personnes et est parfois consommée chez les plus jeunes (15-20 ans) qui la fument lors d’occasions spéciales, notamment en périodes festives.   

Les experts rapportent que sa composition comprend en général « 28% de tabac associé à 70% de mélasse (liquide sirupeux contenant 50% de sucre) et des arômes de fruits (fraise, noix de coco) qui lui donnent ce goût suret et parfumé qui trompe les fumeurs.

Dans chaque pays, des saveurs sont proposées aux fumeurs. Un tour dans une terrasse à Abidjan, une serveuse déplie l’offre des arômes de chicha (pomme, raisin et menthe, citron et menthe, citron, menthe, love 66 et Hawall), la dose étant cédée à 7.000 Fcfa

La chicha aussi nocive que la cigarette

Une cinquantaine de bouffées de chicha sur une durée moyenne d’une heure équivalent à deux paquets de cigarettes. Le monoxyde de carbone présent dans la fumée est sept fois supérieure à celui présent dans la fumée d’une cigarette, révèle une étude sur le site spécialisé e-cancer.fr. 

En outre, la fumée d’une chicha contient autant de pollution au monoxyde de carbone (CO) qu’environ 15 à 52 cigarettes et autant de goudron que 27 à 102 cigarettes. Et, sa teneur en chrome, cobalt, plomb et nickel est plus élevée que celle de la fumée de cigarette.  

De plus, un millilitre de fumée de chicha contient plus d’un million de microparticules. Selon Dr Claire Lewandowski, médecin généraliste, « croire que fumer la chicha est plus sain que fumer des cigarettes est une erreur. Au contraire, la fumée de la chicha est particulièrement toxique, y compris pour les fumeurs passifs ».  

A l’instar de toutes les fumées de substances organiques qui brûlent, celles de la chicha libèrent lors de la combustion près de 4.000 substances chimiques. Pour Dr Rita Gouessé, biologiste de la santé, ces substances « augmentent fortement les risques de cancers du poumon, des lèvres, de la vessie et des voies aérodigestives supérieures ».  

Par ailleurs, comme un effet de mode, plusieurs friment avec la cigarette électronique, dont l’usage donne d’être atypique et spécial. Mais, « chaque fois que l’on inspire dans nos poumons, et à périodicité élevée, autre chose que de l’air frais, il y a un risque d’effet négatif », fait observer Dr Rita Gouessé. 

Outre la dépendance à la nicotine, le vapotage favorise aussi l’obstruction des voies respiratoires, ce qui expose le fumeur à un risque élevé de bronchite pulmonaire obstructive chronique et des risques de maladies cardiovasculaires, poursuit Dr Gouessé. 

Certains arômes ou des substances contenues dans le liquide des cigarettes élélectroniques (formaldéhyde, acroléine, etc.) sont « des composés potentiellement cancérigènes », mentionne Dr Rita Gouessé qui effectue actuellement en Côte d’Ivoire des recherches sur le cancer du sein. 

Le narguilé peut entraîner la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie due à une anomalie des voies respiratoires, qui se caractérise par une limitation du débit d’air. Ce dysfonctionnement, évitable, est causé par une exposition importante aux gaz nocifs.

Les effets sur le système cardiovasculaire sont encore plus indéniables. Dr Mathieu Nogbou Aka, médecin neurologue, renseigne qu’ils affectent le rythme cardiaque, la pression et la rigidité artérielle, de sorte qu’à long terme, les risques de développer des maladies cardiovasculaires sont plus élevés.

Impacts sur la santé reproductive 

Ici, les principaux risques sont ceux associés à la consommation de tabac, fait remarquer la biologiste en santé, Dr Rita Gouessé, qui révèle que « le tabagisme entraîne des conséquences sur l’ovulation, la fécondation et l’implantation de l’embryon » chez la femme.  

Le tabagisme diminue la production d’œstrogène, entraînant des troubles du cycle menstruel, et influence la qualité des ovules qui peuvent présenter des anomalies ou être moins aptes à être fécondés, fait-elle remarquer, indiquant qu’il a des effets négatifs sur l’endomètre, la muqueuse servant à accueillir l’embryon au début de la grossesse.

De plus, dira-t-elle, « chez la femme enceinte, l’usage du tabac pourrait augmenter les risques d’avortements spontanés, de grossesse extra-utérine et autres anomalies de la grossesse ou encore de malformations congénitales chez le nourrisson ». 

En outre, fumer la chicha, augmentant le taux de monoxyde de carbone dans le sang, cela rétrécit les artères et nuit à la circulation sanguine. Pour cette raison, les fumeurs ont plus de difficultés à obtenir et maintenir une érection que les hommes qui ne fument pas. 

Chez les hommes, le tabagisme diminue la production de spermes et des spermatozoïdes et réduit les possibilités de fécondation de l’ovule. Il augmente également la quantité de globules blancs présents dans le sperme et leur hausse provoque souvent la présence d’infections, ce qui peut rendre infertile.

Pour réduire la consommation du tabac, l’Etat de Côte d’Ivoire, a relevé d’un point l’imposition sur les produits du tabac, notamment le droit d’accise au titre de l’année fiscale 2021, passant d’un taux de 38% à 39%, ce qui porte le taux applicable à 46%. 

Spécialisée dans la lutte contre le tabagisme et la drogue, l’ONG ivoirienne Clucod recommande une augmentation de ces droits d’accise à 50%, voire au moins 100% afin de casser la courbe de consommation du tabac qui connaît une progression dans le pays.  

En Côte d’Ivoire, l’on estime le taux de prévalence du tabagisme à 14,6%, selon des données de l’Enquête démographique et de santé  (EDS, 2011-2012). Le professeur Pascal Bogui, révèle dans une étude que « le coût de la prise en charge annuelle des maladies induites par le tabac est évalué à 28 milliards Fcfa ». 

Le Zouglou, un style musical « utile » pour louer Dieu (Chantre)

Le chantre ivoirien Richard Krémé défend le Zouglou, à l’origine mondaine, comme un style musical « utile » pour louer Dieu, car « il n’y a pas de style musical typique dans lequel on doit louer le Seigneur ».

« J’ai choisi le Zouglou (pour porter le message de l’évangile) parce que c’est dans le Zouglou que le Seigneur m’a trouvé », a déclaré jeudi à APA le chantre ivoirien, à l’issue d’un concert live dénommé « Zouglou living ».

Ce concept, créé par la télévision chrétienne LMTV, vise à mettre en lumière le Zouglou gospel, comme un instrument pour porter la parole de Dieu via ce rythme musical, né dans les années 90 en milieu estudiantin pour clamer les tares de la société. 

Zouglou living a lieu dans le cadre de « Holy Holidays », un espace qui offre au monde chrétien des représentations saines, en vue d’un divertissement sous des notes évangéliques, un moyen par ailleurs pour convertir des âmes à Christ. 

« Il faut signaler aussi qu’il n’y a pas de style musical typique dans lequel on doit louer le Seigneur. Tous les styles musicaux sont utiles pour louer le Seigneur, ça dépend du message que tu véhicules », a renchéri Richard Krémé.   

« Je fais le Zouglou parce que dans le temps, je faisais le Zougou », justifie-t-il, dans l’optique de mieux passer son message étant donné que « le Zouglou est l’identité de la Côte d’Ivoire » et il se sens « mieux et à l’aise » pour véhiculer son message dans le Zouglou. 

Le thème de l’édition 2021 de Holy Holidays est « Aimons-nous les uns, les autres ». Au cours du concert, Richard Krémé a lancé qu’ on a l’obligation d’aimer toutes les créatures de Dieu et même ses ennemis.

Autrefois, méprisé et humilié, le chantre ivoirien Richard Krémé, se dit aujourd’hui « fier de Jésus », dont l’amour a sauvé et donné une saveur à sa vie. 

La soirée a également enregistré le passage du chantre Moyo le prédicateur qui opère dans la chapelle Zouglou, ainsi que le groupe Les messagers de la bonne nouvelle, qui regroupe trois jeunes chrétiens. 

Selon Moyo le prédicateur, « la vérité, c’est ce que Dieu dit pour toi » et non la réalité. Dans cette même veine, Les messagers de la bonne nouvelle ont fait observer que, lorsque l’Eternel parle, alors sa main a déjà agi et notre foi devrait matérialiser sa volonté inspirée. 

Zouglou living met en avant le rythme Zouglou, un ryhtme très apprécié en Côte d’Ivoire. Jeudi prochain, il est prévu des notes de Rap living avec une brochette d’artistes dont Steezo, un ancien rappeur qui a eu du succès dans le monde, et qui aujourd’hui a dédié sa vie a Jésus. 

Le calendrier des concerts d’artistes indique pour le 26 août 2021, le Gospel living et le 02 septembre, la Rumba living. Et ce, pour diffuser l’évangile sur ces segments musicaux aux fins d’abreuver les vies des paroles de Christ. 

L’ambassadeur du Royaume de la Belgique, présent avec son épouse à ce concert, a communié avec le public et les autorités ecclésiastiques autour des chants et cantiques libérés par les chantres. 

Pour le diplomate belge, le coeur est le moteur de l’amour. Il a fait remarquer qu' »il y a beaucoup d’amour entre la Belgique et la Côte d’Ivoire », avant de lancer un message d’espoir aux jeunes dont l’amour devrait être un ferment pour leurs défis futurs. 

Côte d’Ivoire: SOA Natation remporte la 1ère édition du Trophée SEIFA

La section natation de la Société omnisports de l’armée (SOA) ivoirienne, a remporté samedi la première édition du Trophée SEIFA Côte d’Ivoire, lors d’une compétition à la piscine d’Etat de Treichville, dans le Sud ‘Abidjan.Cette première édition dénommée « Challenge SEIFA » a été organisée par la section natation de la Société omnisports de l’armée (SOA). Le club SOA natation arrive en peloton de tête avec 5 médailles d’or, 4 médailles d’argent et une médaille de bronze, soit un total de 10 médailles.

Selon le règlement de cette coupe, le classement final se fait par cumul des médailles obtenues par les clubs de natation engagés. Il est fonction du nombre de médailles acquises au regard de la « qualité  (or, argent, bronze) ».  

Le club Equinox Riviera 3  occupe la deuxième marche du podium avec 4 médailles d’or, 4 médailles d’argent et trois médailles de bronze, soit 11 médailles. Il est suivi de As District Abidjan, classé 3e avec une médaille en argent et deux en bronze.

Se positionne au 4e rang, ONS natation, avec une médaille en bronze, devant E2M Yopougon classé 5e, Bosco Natation  (6e), Abidjan Natation club (ANC, 7e) et le club Rodin Yopougon qui occupe la 8e place.

Damien Traoré, capitaine de la SOA Natation, s’est dit « très heureux de cette compétition qui redonne vie à la natation », car « pendant un bon moment, il y a eu un arrêt pendant près de 12 ans où on n’a pas pu compétir ».

Par le biais du colonel-major Chérif Ousmane, « on a pu avoir cette compétition et il nous promet plusieurs compétitions, alors qu’il n’est même pas de la Fédération nationale de natation », a fait observer M. Damien Traoré.

Pour sa part, le colonel-major Chérif Ousmane, a adressé des remerciements au chef d’état-major des armées, Lassina Doumbia, président d’honneur du club SOA, qui a autorisé cette compétition ayant mis aux prises huit clubs de natation.

« C’est pour la Fédération nationale de natation qu’on a organisé cela », a déclaré le colonel-major Chérif Ousmane, qui s’est  dit « heureux » de la tenue de cette compétition. Il a assuré que mains dans la main, ils oeuvreront pour que dans le futur, les athlètes puissent s’épanouir. 

Jeux Paralympiques Tokyo 2020 : Le Maroc représenté par 38 athlètes

Le Maroc sera représenté à la 16ème édition des Jeux paralympiques Tokyo 2020 par une délégation de 38 athlètes, la plus grande de son histoire, a annoncé la Fédération Royale marocaine des sports pour personnes en situation de handicap.La délégation marocaine, devant participer à cette messe sportive mondiale prévue du 24 août au 05 septembre, sera composée de 19 athlètes en para-athlétisme, 10 en football à cinq déficients visuels (cécifoot), 3 en dynamophilie (para-power lifting), 3 en para-taekwondo, 2 en tennis en fauteuil roulant et un cycliste.

Les athlètes marocains tenteront de faire mieux que les éditions de 2012 (6 médailles) et de 2016 (7 médailles) en capitalisant sur l’expérience accumulée par ses champions.

La Fédération avait indiqué que la délégation marocaine devrait faire le voyage à Tokyo en 3 étapes, soit trois départs : le 18 août, le 21 août et finalement le 25 août. Tous les para-athlètes ont reçu les deux doses du vaccin anti-Covid-19, mais devraient quand même se soumettre aux mesures sanitaires strictes imposées par le Japon.

Maroc/Covid-19 : 7.380 cas confirmés et 84 décès en 24h

Le Maroc a enregistré dimanche 7.380 nouveaux cas d’infection au Covid-19, ce qui porte à 759.456 le nombre total des cas de contamination, a indiqué le bulletin quotidien du ministère de la Santé.Quant au nombre de personnes déclarées guéries, celui-ci s’est élevé à 667.230 avec 9.272 nouvelles rémissions, a précisé la même source, notant que le taux de rémission a atteint 87,9%.

Le ministère a également annoncé 84 nouveaux décès enregistrés durant ces dernières 24 heures. Le nombre de morts du nouveau coronavirus s’établit ainsi à 11.017 et le taux de létalité à 1,5%.

Concernant les cas actifs encore sous traitement ou suivi médical, le ministère fait savoir que leur nombre a atteint 81.209 personnes (-1.976 ), dont 2.350 (+108) cas graves. Il a souligné en outre que le taux d’occupation des lits de réanimation Covid est passé à 52%.

Le nombre de bénéficiaires de l’opération de vaccination a atteint 16.262.278 (+21.874) pour la première dose et 11.402.066 (+12.411) pour la deuxième.

Maroc : La vaccination élargie aux personnes âgées de 18 ans et plus (ministère)

La campagne nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus a été élargie aux personnes âgées de 18 ans et plus, a annoncé le ministère de la Santé.Dans un communiqué, le ministère a souligné que dans le souci d’accélérer l’opération de vaccination et de faciliter l’accès au vaccin, les citoyens peuvent se diriger vers le centre de vaccination le plus proche, que ce soit pour la première ou la deuxième dose, sans prendre en compte les conditions liées au lieu et au pays de résidence.

Il appelle en outre l’ensemble des catégories ciblées à poursuivre l’adhésion à ce chantier national majeur, tout en se conformant aux mesures de prévention avant et après l’opération de vaccination, afin de contribuer aux efforts visant à endiguer le virus et progresser vers l’immunité collective pour retrouver la vie normale.

A ce jour, un total de 16.262.278 personnes a reçu, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 11.402.066 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

L’OMS annonce des doses de vaccin anti-Ebola en Côte d’Ivoire

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce des doses de vaccin anti-Ebola en Côte d’Ivoire, après un cas positif déclaré au CHU de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, dans un communiqué.

« L’OMS apporte un appui dans le cadre de la coordination des activités transfrontalières de lutte contre la maladie à virus Ebola. Aujourd’hui (samedi), 5000 doses de vaccin anti-Ebola, qui ont été obtenues grâce au soutien de l’Organisation pour combattre l’épidémie en Guinée, seront acheminées vers la Côte d’Ivoire grâce à un accord entre les ministères de la santé des deux pays », indique le communiqué.  

Un avion devrait décoller bientôt d’Abidjan pour recueillir les doses de vaccin qui serviront à vacciner les personnes à haut risque, notamment les agents de santé, les premiers intervenants et les contacts des cas confirmés,  souligne le communiqué. 

Le personnel de l’OMS basé en Côte d’Ivoire prêtera son concours à l’enquête sur ce cas positif, assure l’organisation, qui annonce en outre une équipe multidisciplinaire d’experts de l’OMS couvrant tous les aspects essentiels de la riposte sera déployée rapidement sur le terrain. 

Ces experts faciliteront le renforcement de la prévention et contrôle d’infection dans les établissements de santé, et fourniront un appui aux activités de diagnostic, de recherche des contacts, de traitement et de sensibilisation des communautés, qui doivent prendre une part active à la riposte, mentionne le texte. 

La Côte d’Ivoire a notifié la flambée épidémique conformément au Règlement sanitaire international, et l’OMS ne recommande aucune restriction de voyage à destination ou en provenance du pays, souligne l’organisation onusienne. 

« Il est extrêmement préoccupant que cette épidémie ait été déclarée à Abidjan, une métropole de plus de quatre millions d’habitants », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.

« Cependant, l’essentiel de l’expertise mondiale en matière de lutte contre la maladie à virus Ebola se trouve ici, sur le continent, et la Côte d’Ivoire peut tirer parti de cette expérience pour accélérer la riposte », a–t-elle ajouté. 

Le ministère ivoirien en charge de la santé a confirmé samedi le premier cas de maladie à virus Ebola dans le pays depuis 1994. L’annonce a été faite officiellement après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola dans des échantillons prélevés sur une patiente en provenance de Guinée, qui avait été hospitalisée à Abidjan.

Les premières enquêtes ont révélé que la patiente s’est rendue en Côte d’Ivoire par voie terrestre et est arrivé à Abidjan le 12 août. Elle a été admise à l’hôpital à la suite d’une fièvre et est actuellement sous traitement.

Pendant quatre mois, une épidémie de maladie à virus Ebola a sévi en Guinée, et a officiellement pris fin le 19 juin 2021. Aucun élément n’indique que le cas détecté en Côte d’Ivoire est lié à la récente flambée épidémique qui a touché la Guinée.

Une enquête plus approfondie et un séquençage génomique devraient permettre d’identifier la souche du virus et de déterminer s’il existe un lien entre les deux flambées. Pendant que les pays se concentrent sur la riposte à la Covid-19, il devrait, selon l’OMS se préparer à faire face à d’éventuels cas de maladie à virus Ebola.

Bien que la Côte d’Ivoire ait des frontières communes avec la Guinée et le Libéria, qui ont été durement frappés par Ebola entre 2014 et 2016, le pays n’a enregistré aucun cas confirmé de la maladie à virus Ebola depuis 1994, l’année où un scientifique avait été infecté durant une épidémie chez les chimpanzés.

La maladie à virus Ebola est une pathologie grave, souvent mortelle, qui touche les êtres humains et d’autres primates. Les taux de létalité ont varié de 25 à 90 % lors des épidémies précédentes. Néanmoins, il existe désormais un traitement efficace.

Cette année, des épidémies de la maladie à virus Ebola ont été notifiées en RDC et en Guinée, mais c’est la première fois que la maladie se déclenche dans une grande capitale comme Abidjan depuis l’épidémie d’Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016.

Côte d’Ivoire: 5 étudiants lauréats d’un Prix d’excellence d’une firme belge

Cinq étudiants en faculté de médecine d’Abidjan, lauréats du Prix d’excellence du concours éloquence et de la communication scientifique, de la firme pharmaceutique belge Dafra, ont été distingués vendredi, lors d’une cérémonie.

Trois étudiants, présélectionnés pour la finale du concours d’éloquence, ont fait montre de leur art oratoire au cours d’une soirée de récompense dans un hôtel au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, faisant un plaidoyer sur la prévention face à la pandémie de Covid-19.

Le jury, au terme des passages, a décerné la première place à Epiphane Kouadio Konan (Master 1), qui a remporté le premier Prix du concours d’éloquence doté d’un ordinateur, un saturomètre et un tensiomètre. 

La deuxième place a été arrachée par l’étudiante en médecine Ginette Désirée Niaba (Licence 3), qui a reçu un téléphone portable et un saturomètre. Le troisième prix est revenu à Linda Emmanuella Koffi (Licence 3). 

Pour la communication scientifique, un « exercice de génie », selon le président du jury, le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le premier Prix est revenu à Pian Yann Yvan (Master 2).

M. Pian Yann Yvan a eu comme récompense un ordinateur, un chèque de 100.000 Fcfa, un stéthoscope bivalent et un tensiomètre, tandis que Isaac Kouamé Norman Klebair (Master 2), 2e du conccours de communication scientifique, il a réceptionné un ordinateur et un saturomètre. 

Le concours d’éloquence avait pour objectif de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Le concours d’éloquence a ciblé les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants les niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

A travers ce Prix d’excellence dans ces disciplines, la firme pharmaceutique belge veut promouvoir la culture d’excellence en Afrique, où le laboratoire est présent depuis bientôt 25 ans, dans une trentaine de pays. 

Ce Prix d’excellence est à sa première édition en Côte d’Ivoire. Le Togo est le premier pays a avoir accueilli ce projet, en 2020. La firme pharmaceutique envisage d’étendre ce prix, l’année prochaine, dans cinq pays dont le Burkina Faso. 

Il permet par ailleurs aux étudiants d’aller au-delà de ce qu’on apprend dans les amphis et de leur donner d’autres cordes à leurs arcs. Des mots à l’endroit d’un patient peut le guérir à moitié. Dans cette optique, le firme se veut une entreprise citoyenne. 

La doyenne de l’UFR des sciences médicales d’Abidjan, le professeur Béatrice Mansé Nandjui, s’est félicité de cette initiative qui permet aux étudiants de tester leurs compétences et d’affronter les défis dans le domaine médical.  

La Côte d’Ivoire déclare son premier cas positif au virus Ebola

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a annoncé samedi un cas positif au virus de Ebola, détecté au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

« Les autorités sanitaires du ministère ont été informées ce jour, 14 août 2021, par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire d’un cas positif de la maladie à virus Ebola », a dit M. Pierre Dimba. 

Il a mentionné que ce cas a été signalé après l’examen d’un échantillon prélevé le 13 août 2021 aux urgences médicales du CHU de Cocody sur une jeune fille âgée de 18 ans de nationalité guinéenne.  

Cette jeune fille, ajoutera-t-il, qui a quitté la Région de Labé en Guinée, à destination d’Abidjan par une voie routière, est arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août et a été diagnostiquée puis prise en charge le 12 août 2021 à 20h (GMT).

M. Pierre Dimba a souligné qu' »il s’agit d’un cas isolé et importé », et la patiente, actuellement en isolement est prise en charge au centre de traitement des maladies hautement épidémique du CHU de Treichville. 

Le ministre a assuré que la Côte d’Ivoire dispose du vaccin contre Ebola, et le pays procédera à la vaccination des groupes cibles, à savoir le personnel soignant qui sont en première ligne et les cas contacts avec la patiente.  

Une réunion d’urgence du Comité de veille sanitaire s’est par ailleurs tenue samedi sous la présidence du ministre en charge de la Santé. Ensuite, une réunion interministérielle d’urgence a eu lieu à la Primature.

Les autorités ont, au terme de ces réunions, arrêté la réactivation de la surveillance communautaire de la riposte contre Ebola, la prise en charge des fièvres hémorragiques et la collaboration frontalière intense avec la Guinée.

Le camp Affi entérine « la rupture » avec Gbagbo

Le camp du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), présidé par Affi Nguessan, a entériné samedi « la rupture » avec Laurent Gbagbo, à la suite de sa décision de créer un autre parti, à l’issue d’une session du Comité central.

« Le Comité central qui vient de se réunir a entériné la rupture. Il me met en mission désormais pour mener ce combat de la renaissance et de la modernisation du FPI », a déclaré M. Affi Nguessan, lors d’une conférence de presse. 

M. Affi a assuré se mettre « au service du progrès et de la démocratie en Côte d’Ivoire », avant d’ajouter que « la rupture a ceci de salvateur que nous consacrerons désormais notre énergie à l’essentiel ». 

« Ma ligne et ma démarche sont celles de la renaissance de notre parti au service de l’alternance pour une nouvelle espérance. De ce point de vue, même si une rupture peut s’apparenter à une forme de deuil, elle comporte aussi une dimension libératrice puisque toute notre énergie sera désormais consacrée à ce projet que nous allons présenter aux Ivoiriens », a-t-il dit. 

Si le FPI veut reconquérir le pouvoir d’Etat, la formation devra « changer de logiciel », a-t-il soutenu. Pour lui, dans cette nouvelle page de l’histoire du parti, son camp est « désormais dépositaires de l’héritage, de l’histoire, des valeurs de la gauche ».  

« La renaissance de notre parti passe par une modernisation de sa pensée, de son organisation, de sa gouvernance. Nous nous y emploierons (pour) retrouver le fil interrompu de cette confiance dont les Ivoiriens nous ont autrefois honorés », a-t-il lancé.  

« Dans ce combat pour l’alternance, je prendrai toutes mes responsabilités. Je les ai d’ailleurs toujours prises. Je continuerai de me battre pour les valeurs de démocratie et de progrès que nous avons toujours partagées », a affirmé M. Affi.   

Il a annoncé que dans quelques semaines, les militants se retrouverons lors d’un congrès extraordinaire. Mais, d’ores et déjà, chacun est en mission, pour « décrypter, expliquer sur le terrain à nos concitoyens les enjeux de cette renaissance, pour remobiliser le Front Populaire Ivoirien, en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 ».

M. Gbagbo « se croit propriétaire » du parti qui est « sa chose » et « quitte le FPI parce que le parti lui oppose et impose la démocratie, lui refuse l’idolatrie et le culte de la personnalité, alors il part pour se tailler un parti sur mesure », a déclaré M. Affi. 

L’ancien Premier ministre a dit ne pas être d’accord avec la vision de M. Gbagbo concernant son « modèle de leadership » au sujet de la crise que connaît le Front populaire ivoirien, ironisant qu' »on fait croire que j’ai un deal avec le pouvoir ».

« Je n’ai jamais imaginé que M. Gbagbo peut me faire une guerre pour le poste de président du FPI », a-t-il laissé entendre, avouant lui avoir proposé de lui céder la présidence du FPI et d’occuper le poste de vice-président », mais il voulait sa « reddition » avec son camp. 

Le FPI connaît une dissension interne avec une frange conduite par Assoa Adou, en qualité de secrétaire général, qui reconnaît M. Gbagbo comme le président du parti, et une autre faction dirigée par M. Affi Nguessan, le président statutaire. 

« Depuis son retour en Côte d’Ivoire, mes demandes d’audiences en vue de lui souhaiter la bienvenue et de lui donner les nouvelles du pays et du parti sont restées sans suite », a fait savoir M. Affi. 

« M. Gbagbo a choisi la rupture, le schisme. C’est son choix. Nous ne l’avons pas voulu. Nous avons tout fait pour l’éviter. Il en porte la responsabilité politique, la responsabilité morale, la responsabilité totale et devant l’histoire », a-t-il poursuivi.

M. Affi a révélé que l’ancien président a décidé de le combattre à cause de ses « louvoiements », c’est-à-dire de ses « hésitations, tergiversations, indéterminations », a-t-il noté. 

« Le FPI n’est pas une chose. C’est une organisation politique (…) Il est vrai que l’histoire du FPI est inséparable de la lutte et du parcours politique de Laurent Gbagbo, mais c’est une grave erreur politique de réduire le parti à cette dimension et de nier le rôle moteur  des cadres et militants du parti », a souligné M. Affi. 

Le Front populaire ivoirien a été créé par M. Gbagbo. M. Affi dit être membre fondateur et partisan depuis 1986 de cette formation qui totalise 30 ans de lutte politique 650 fédérations et 10 ans de gouvernance. 

Politique, santé et économie au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique alimentée par divers sujets, la santé et l’économie font la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA.L’Observateur consacre sa Une à son entretien avec le député Mamadou Diop Decroix, coordonnateur du Front de résistance nationale (FRN, opposition) et note « la Javel Decroix ».

En perspectives des élections locales du 23 janvier 2022, Sud Quotidien s’exclame : « Quand la caution divise ! »

« En direction des élections à venir : Sonko annonce une grande coalition de l’opposition…Après avoir phagocyté 13 petits poucets », titre Vox Populi.

Parlant de cette fusion de la formation politique d’Ousmane Sonko avec 14 partis et mouvements, le journal 24 Heures estime que « Pastef sort le grand jeu ».

Cela fait dire à L’As que « Sonko se renforce et annonce une coalition aux locales ».

« Sonko fait le requiem du pouvoir : En 2024, nous allons bouter Macky et son régime dehors », renchérit Walf Quotidien.

« Magal de Touba et Covid-19 : Diakhaté (Moustapha) sans masque », titre Le Quotidien, dans lequel journal, l’ex-président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) affirme : « Ce qui a privé les musulmans d’aller à la Mecque doit les priver de tout rassemblement. Je ne prends pas part à ce type de rassemblements ».

Mais la réponse de Serigne Cheikh Abdou Lahad Mbacké ne se fait pas attendre : « Laissez les oiseaux de mauvais augure monologuer ! »

Dans sa rubrique santé, L’As donne la parole au Dr Abdoulaye Lèye, endocrinologue, qui affirme que « les diabétiques atteints de Covid-19 ne présentent aucun symptôme ».

De son côté, le professeur Salif Sow, expert en maladies infectieuses, soutient que le pass sanitaire devrait être appliqué au Sénégal ».

Pour EnQuête, la vaccination des personnes vivant avec la VIH et les diabétiques est impérative.

Pendant ce temps, Source A se focalise sur cette promesse du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr : « Tivaouane sera doté d’un hôpital de niveau 2, avec des services de pointe ».

« Carte sanitaire : Tivaouane sera doté d’un hôpital de niveau 2 », renchérit Le Soleil.

« Evacuation supposée par Macky Sall pour cause de Covid-19 : Pape Samba Mboup dément et menace de traduire Guy Marius Sagna en justice », titre Les Echos.

A propos du report de la finale de Miss Sénégal à cause de la Covid-19, ce journal informe que l’organisatrice, « Amina Badiane a perdu plus de 200 millions (f cfa) ».

« Pénurie de sucre sur le marché : la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) demande des explications à la Direction du commerce intérieur (DCI) », indique EnQuête.

« Situation socio-économique du Sénégal : la CNTS fait l’état des lieux des violations de la liberté syndicale et tire la sonnette d’alarme. Elle interpelle l’Etat sur la nécessité de reprendre les choses en main », écrit Vox Populi.

Pour Walf Quotidien, déplorant le coût élevé de la vie, la CNTS tape du poing sur la table.

L’As s’intéresse au transport et à la livraison de marchandises et révèle que les deux-roues prennent le pouvoir ».

« Avec le tiak-tiak, je gagne 20.000 f cfa ou plus par jour », confie Doudou, à côté de Cheikh A. T. Samb qui ajoute : « Ces dernières années, il n’y pas un secteur qui a créé plus d’emplois que le tiak-tiak ».

« Douche froide pour les fêtards : Pas de férié le lendemain du 15 août », informe Vox Populi, s’appuyant ainsi sur une circulaire du ministre du Travail.

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo élu à Abidjan SG de l’Union panafricaine des postes

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief a été élu vendredi à Abidjan, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes, en marge du 27ème Congrès de l’Union postale universelle (UPU).Le 27e Congrès de l’UPU, ouvert officiellement le 9 août sur les bords de la lagune Ebrié, s’achève le 27 août 2021. Il devrait consacrer le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation. 

Cette session se déroule à un moment où la planète fait face à la pandémie de Covid-19, qui a impacté le secteur postal et perturbé la chaîne logistique avec des répercussions sur les échanges internationaux. 

L’enjeu de ce congrès est le développement du e-commerce et du digital dans le secteur postal. A l’ouverture des travaux, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a appelé à remodeler les politiques et stratégies pour un renouveau économique. 

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays africain à accueillir un congrès de l’UPU. Et ce, 87 ans après celui de l’Égypte en 1934. Ces assises devraient permettre d’arrêter la stratégie d’Abidjan qui gouvernera les quatre prochaines années. 

Covid-19 : 210 nouveaux cas et 4 décès en Côte d’Ivoire, vendredi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, vendredi, 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 445 échantillons prélevés, soit 4,7 % de cas positifs, 172 guéris et 4 décès.

A la date du 13 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 52 136 cas confirmés dont 50 804 personnes guéries, 358 décès et 974 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 831 123.

Le 12 août 2021, 11 781 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 206 541 doses administrées.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination, poursuit le texte, ajoutant que la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

Maroc: Le PLF-2022 se focalise sur la relance de l’économie nationale

Le Projet de loi de finances au titre de l’exercice 2022 (PLF-2022) a érigé parmi ses priorités la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, selon la note de cadrage relative à ce projet.Dans le cadre de cet objectif fixé, le gouvernement poursuivra ses efforts afin de redynamiser les secteurs productifs et améliorer leur capacité à créer des emplois et de la valeur ajoutée, à travers la poursuite de la mise en œuvre du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et le financement de projets dans le cadre du partenariat public-privé (PPP), indique la note du chef du gouvernement.

En outre, l’action du gouvernement portera sur l’encouragement de l’entrepreneuriat, en permettant aux entrepreneurs d’exercer dans un cadre formel grâce à un système fiscal incitatif simplifié et la poursuite du programme « Intelaka » qui bénéficiera d’une nouvelle dynamique dans le cadre de la coopération avec l’ensemble des partenaires.

Les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), opérant dans l’export, notamment vers l’Afrique, vont bénéficier du soutien à travers le renforcement des mécanismes de la garantie pour assouplir leur accès au financement, ajoute la même source.

Dans la même optique de création d’emploi et de la valeur ajoutée, le gouvernement œuvrera en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires, en poursuivant la mise en œuvre de la politique nationale de l’environnement des affaires couvrant la période allant de 2021 à 2025.

Pour développer l’écosystème d’accompagnement des entreprises, le gouvernement se penchera sur l’adoption de la charte d’investissement et la révision du cadre incitatif de l’investissement pour encourager les entreprises à rompre avec les pratiques rentières et investir davantage dans des activités à forte valeur ajoutée.

Cela s’inscrit en cohérence avec les orientations du Nouveau modèle de développement visant la modernisation du tissu économique actuel, via l’intégration davantage d’activités dans le secteur formel et l’augmentation de la valeur ajoutée locale, d’une manière à promouvoir le « Made in Morocco ».

A cet égard, le gouvernement accordera un intérêt particulier à la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, afin d’asseoir la justice fiscale, garantir l’équité et mobiliser les ressources fiscales pour financer les politiques publiques.

La deuxième priorité du PLF-2022 consiste en la consolidation des mécanismes d’intégration et de développement de la généralisation de la protection sociale. Ainsi, l’année 2022 verra le lancement de la deuxième phase de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire aux catégories vulnérables bénéficiant actuellement du RAMED grâce à la mobilisation de 8,4 milliards de dirhams (MMDH) dans le cadre du budget de l’État.

Pour assurer un cadre propice à la généralisation des allocations familiales à partir de 2023, le gouvernement s’attellera à l’accélération de l’activation du registre social unifié pour un meilleur ciblage ainsi que la réforme progressive du système de compensation pour dégager des marges financières supplémentaires.

L’égalité des sexes et le renforcement de la participation des femmes dans les différents domaines économiques et sociaux figurent parmi les priorités du gouvernement, eu égard à l’importance de la réduction des disparités entre hommes et femmes dans l’amélioration du produit intérieur brut et la construction d’une société moderne et solidaire.

Le renforcement du capital humain constitue également une des quatre priorités du PLF 2022 qui préconise la mise en place d’un système éducatif et un système de santé répondant à la dynamique démographique et aux standards de qualité imposés par les mutations technologiques et l’importance grandissante de l’économie de la connaissance.

En ce qui concerne le secteur de la Santé, le gouvernement se penchera sur le lancement d’une réforme profonde du système national de Santé, en vue d’offrir à tous les citoyens des services de santé de qualité conformes aux standards internationaux.

Les efforts du gouvernement cibleront aussi la mise à niveau de l’offre de santé, le renforcement des ressources humaines du secteur, la révision de la politique pharmaceutique et le soutien au produit local et la mise en place d’une nouvelle gouvernance du système de santé.

La quatrième priorité du PLF-2022 consiste en la réforme du secteur public et l’amélioration des mécanismes de gouvernance. Ainsi, le gouvernement se focalisera sur la finalisation et l’accélération des grands chantiers de la réforme de l’Administration, qui s’articulent, notamment, autour de la bonne gouvernance, la simplification des procédures, la digitalisation et l’activation de la charte de la déconcentration administrative.

Selon la note de cadrage adressée aux départements ministériels, le PLF-2022 table sur un taux de croissance de 3,2%, en se basant sur les priorités précitées et les données de la conjoncture nationale et internationale en lien avec l’évolution de la crise sanitaire, et compte tenu de l’hypothèse d’un prix moyen de gaz butane de 450 dollars/tonne et d’une récolte céréalière moyenne de 70 millions de quintaux.

Maroc : Nouveau record avec 112 décès et 10.752 nouvelles contaminations

La pandémie de la Covid-19 continue de faire des drames au Maroc. Pour la seule journée du vendredi, le Royaume a déploré 112 décès et enregistré 10.752 nouvelles contaminations. C’est dire que le Maroc est en phase de montée exponentielle des cas infectés par le virus.Selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé, le bilan total des cas positifs est de 741.836 depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020.

L’incidence cumulée est de 2033,4/100.000 habitants, et celle de 24h est de 29,3/100.000 habitants, précise la même source.

Le nombre total de morts s’établit à 10.823 depuis le premier décès enregistré le 10 mars dernier, est-il indiqué. Le taux de létalité est de 1,5%.

Le ministère a par ailleurs fait état de 9.895 nouvelles rémissions enregistrées en 24h. Le nombre total des personnes déclarées guéries s’établit désormais à 649.429 avec un taux de rémission de 87,5 %.

De même, le nombre de cas actifs s’élève à 81.584 parmi lesquels 1.967 sont admis dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 357 nouveaux cas de 24 heures.

Le nombre total des cas sous intubation s’établit à 68 et des cas sous ventilation non invasive à 1121, a fait savoir le ministère, alors que taux d’occupation des lits de réanimation s’établit à 46%.

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, un total de 16.192.313 personnes ont reçu, à ce jour, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 11.368.958 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Sénégal : projet de modernisation de l’Hôpital de Tivaouane

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, Amadou Hott, son homologue de l’Economie et Pape Demba Diallo, Directeur Général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) ont signé, vendredi à Dakar, un protocole d’accord pour transformer l’hôpital de la cité religieuse en établissement public de santé de niveau 2.Tivaouane, la capitale de la Tidjaniyya (confrérie soufie) au Sénégal, devrait bientôt être dotée d’un hôpital à l’ « architecture innovante » proposant « des services de pointe » qui répondront aux besoins de sa population et des localités environnantes.

C’est l’engagement pris par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Se sachant très attendu sur la célérité des travaux, il a exhorté les équipes « à redoubler d’efforts » afin que le délai de livraison de l’infrastructure d’une capacité de « 170 lits » soit respecté.

Pour sa part, Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a souligné que le protocole fixant le cadre d’exécution dudit projet est « le fruit d’une coopération dynamique » entre les deux départements ministériels et le Fonsis.

Dans son discours, l’argentier de l’Etat a soutenu que le gouvernement travaille à l’ « amélioration des conditions de vie des populations » notamment autour de Tivaouane qui « constitue un jalon important dans la conception et la réalisation du plan quinquennal d’investissement du secteur de la santé ».

En outre, M. Hott a déclaré que le mode de financement de la rénovation de l’Hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane est « innovant ». Ce qui permet, selon lui, de préserver la capacité d’endettement de l’Etat, tout en faisant intervenir un véhicule public d’investissement privilégié.

Par conséquent, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a plaidé en faveur de « ces schémas d’investissement pour réussir le pari du relèvement de notre plateau médical qui est, par ailleurs, un élément d’attractivité de notre pays ».

RDC : le HCR condamne les violences sexuelles au Tanganyika

Dans cette province du Sud-Est de la République démocratique du Congo, sur fond de rivalité entre groupes armés, des femmes et jeunes filles font l’objet de « violence sexuelle généralisée et systématique » d’après le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).Cette année, des milliers de personnes ont posé leurs valises dans la province du Tanganyika pour échapper à l’insécurité. Selon les estimations de l’Organisation des Nations Unies (Onu), en juillet 2021, les violences ont fait fuir près de 310.000 personnes vers la province du Tanganyika. Cependant, leur quête de répit est en train de tourner au cauchemar.

« Au cours des deux dernières semaines seulement, les partenaires humanitaires dans les zones de santé de Kongolo et Mbulula ont enregistré 243 viols dont 48 ont été subis par des mineures dans 12 villages différents. Cela représente une moyenne de 17 attaques signalées chaque jour », a déploré Shabia Mantoo, le porte-parole du HCR.

S’exprimant ce vendredi à Genève (Suisse), lors d’une conférence de presse, cette dernière a indiqué que « les chiffres réels pourraient être encore plus élevés, car le signalement des violences sexistes reste tabou dans la plupart des communautés ». Poursuivant, Shabia Mantoo a expliqué qu’« en plus du sévère traumatisme physique et psychologique causé par le viol, les victimes peuvent être confrontées à la stigmatisation et à une possible exclusion de leur famille ».

A en croire le HCR, les groupes armés rivaux s’attaquent à ces cibles vulnérables « en représailles contre les opérations militaires menées par le gouvernement » congolais mais aussi pour se disputer « des zones minières en particulier des mines d’or ».

Le personnel de l’organisme onusien, suite à des entretiens avec les personnes déplacées, a rapporté des « viols collectifs », l’utilisation de certaines femmes et jeunes filles comme « esclaves sexuelles » et la demande de rançons aux familles en échange de leur liberté.

Le HCR et ses partenaires proposent « un soutien psychosocial et médical » aux victimes mais « le conflit en cours et les longues distances à parcourir pour atteindre les centres de santé rendent l’accès à l’aide extrêmement difficile », a fait savoir Shabia Mantoo.

Le porte-parole du HCR a donc appelé les autorités congolaises « à renforcer de toute urgence la sécurité dans la zone dénommée triangle de la mort – qui borde plusieurs localités entre les provinces du Tanganyika, du Maniema et du Sud-Kivu – afin de protéger les civils, particulièrement les femmes et les jeunes filles, de permettre l’accès humanitaire et de faire le nécessaire pour que des enquêtes soient lancées et les responsables traduits en justice ».

Eric Kalala Nsantou, nouveau PDG de Bolloré en RD Congo

Directeur Général depuis 2019 de la filiale congolaise de Bolloré Transport et Logistics, Eric Kalala Nsantou succède à François Kaniki qui a été président du Conseil de l’entreprise pendant plus de dix ans.Le nouveau Président Directeur Général de Bolloré Transports et Logistics en République démocratique du Congo possède une solide expérience dans les métiers de la gestion financière et de la logistique minière, rapporte un communiqué parvenu ce vendredi à APA.

Diplômé en ingénierie de gestion de l’Institut d’Administration et de Gestion à l’Université Catholique de Louvain, M. Nsantou est aussi titulaire d’un « Master in International Management » de l’École des hautes études commerciales (HEC-Paris) et du « General Management Program » de la Harvard Business School.

Avec cette nouvelle nomination, Eric Kalala Nsantou a pour mission de renforcer l’offre logistique de l’entreprise en RDC. Il va notamment soutenir les projets de développement de la chaîne logistique du pays. Grâce à l’expertise et l’expérience des 800 collaborateurs RD Congolais, le nouveau Président Directeur Général va apporter la contribution de Bolloré Transport & Logistics au développement socio-économique du pays.

« Je remercie notre Président et la Direction générale de Bolloré Transport & Logistics pour cette belle marque de confiance. Je mesure pleinement le sens du relai que me passe François Kaniki dont j’ai eu le privilège de bénéficier des précieux conseils. A une période où la covid-19 déstabilise les économies, nous allons fédérer nos équipes pour résister à la crise, se frayer un chemin vers la relance économique et continuer à garantir un service de qualité à nos clients », a-t-il réagi.

Af’Sud/Covid : plus de 14.000 nouveaux cas en 24 heures

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a dénombré, hier jeudi, 14.271 nouveaux cas de Covid-19.Dans ce pays d’Afrique australe, les provinces du Cap occidental et du KwaZulu-Natal sont les épicentres de la pandémie, avec respectivement 3.701 et 3.603 nouveaux cas de coronavirus.

Au même moment, 2.259 cas ont été enregistrés dans la province de Gauteng, qui a été dépassée par la province de Western Cape au cours de la semaine écoulée, a indiqué le NICD.

Le NICD a indiqué que 473 décès dus au virus Covid-19 avaient été signalés dans la même période, ce qui porte le nombre de décès à 76.247.

Côte d’Ivoire : lancement des travaux d’une fourrière administrative

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a lancé vendredi au les travaux d’une fourrière administrative, sur le tronçon Abidjan-Attinguié, d’un coût d’investissement de plus de 3 milliards Fcfa.

« Les travaux sont prévus durer 18 mois pour un coût d’un peu plus de 3 milliards de Fcfa », a indiqué M. Amadou Koné, souhaitant que cette infrastructure logistique soit réalisée « un peu plus vite afin que d’ici à la fin de l’année prochaine (elle) soit disponible ».

Cette fourrière, renseignera-t-il, va être « la plus grande fourrière administrative de la sous-région avec beaucoup de commodités ». Le projet s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025.

Il a instruit l’opérateur technique d’intégrer des stations de contrôle technique et un garage automobile, où ceux qui seront en infraction vont mettre au point leur véhicule, car il ne s’agit pas seulement de mettre en fourrière des engins non réglementaires.

Le ministre des Transports, M. Amadou Koné, a souligné que cette action est menée avec les forces de l’ordre afin que les routes soient sûres, et pour qu’on perde moins de vies dans la circulation routière en Côte d’Ivoire.    

« Nous allons commencer les réflexions bientôt, en accord avec le Premier ministre, pour réaliser aussi dans un certain nombre de grandes villes, à la périphérie, à l’intérieur du pays, des fourrières administratives (…) d’ici la fin de l’année », a-t-il annoncé.   

Quipux Afrique est l’opérateur technique de ce projet. Son directeur général, Ibrahima Koné, a assuré à la presse qu’ « il sera aménagé avec toutes les commodités permettant la gestion de 4.000 véhicules en rotation».

M. Ibrahima Koné a fait savoir qu’à ce site principal de la fourrière administrative, il y aura des sites tampons disséminés au niveau du Grand Abidjan et qui vont envoyer la capacité de stationnement à peu près 10 hectares.

Un fournisseur informatique local va « proposer une solution qui va permettre à tout propriétaire de terrain en Côte d’Ivoire, qui remplit les conditions (de détention de titre foncier), de pouvoir proposer son espace sur une plateforme intégrée et recevoir des véhicules », a-t-il poursuivi.

La fourrière administrative dénommée CGI Park, est une plateforme de transit de véhicules auteurs d’infractions et autres entraves à la fluidité routière. C’est également un système intégré de solutions de gestion du stationnement.

L’aménagement qui sera opéré sur 5 hectares comprend deux parties essentielles que sont la zone administrative, qui représente 14% de la superficie, soit 7.754 m2 et la zone des parkings, représentant 72% de la surface soit 4 ha pour un aménagement de 1.546 places de stationnement.

La fourrière administrative du ministère des Transports se trouve à la périphérie ouest du District d’Abidjan, notamment sur le tronçon Abidjan-Attinguié. Elle longe l’Autoroute du Nord et jouxte l’échangeur de la Zone industrielle de PK 22. 

Côte d’Ivoire: 23,6% des transgenres infectés par le VIH (enquête)

Sur l’ensemble des personnes infectées au VIH en Côte d’Ivoire, 23,6% sont des transgenres, selon une enquête menée en 2020 par l’ONG Alliance, qui note un taux élevé du fait de la stigmatisation qui empêche cette communauté d’aller vers les centres de santé.

Les données de cette enquête ont été révélées, jeudi, à Abidjan par Mme Dominique Djadja, assistante Programme droits humains à l’ONG Enda Santé, en marge d’une formation des journalistes sur les mécanismes de lutte contre le Sida.  

Au niveau national, Mme Djadja a jugé les statistiques « satisfaites parce qu’en 2012, le taux de prévalence était à 3,7% en Côte d’Ivoire  » et il est aujourd’hui à 2,39%. Ce qui dénote d’une « grande amélioration dans la lutte contre le VIH ».  

Cependant, la Côte d’Ivoire reste le pays le plus touché en matière de VIH dans la sous-région ouest-africaine. « Au niveau national, nous avons des foyers de résistance où le VIH est encore élevé chez des populations clés », a-t-elle indiqué.

Il s’agit des travailleuses du sexe, où le taux de prévalence est à 11,4% selon une étude de Enda Santé en 2014. Pour ces professionnelles du sexe, des ONG sont en contact avec plusieurs, mais la prostitution de luxe impliquant des femmes mariées, complique la lutte. 

Selon l’étude menée par l’ONG Alliance Côte d’Ivoire, en 2020, pour les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, le taux de prévalence est à 18%, tandis que chez les transgenres la prévalence est à 23,6%.

L’enquête ressort que sur 806 transgenres enquêtés, 23,6% sont infectés par le VIH. Le taux d’infection demeure élevé, car ceux-ci disent être « victimes de stigmatisation et de discrimination, ce qui les empêche d’aller librement vers les services de santé ».

De ce fait, « ces personnes sont encore très exposées et très vulnérables » au VIH. C’est dans ce contexte qu’un programme assistance a été mis en place par Enda Santé avec l’appui technique et financier de l’ONG Alliance Côte d’Ivoire. 

« Nous recommandons à la population une tolérance vis-à-vis de ces populations, parce que ce sont des hommes (qui ont besoin d’aide). Nous ne regardons pas leur orientation sexuelle, car ils ont droit à la santé », a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, pour les usagers de la drogue, une enquête réalisée par Médecins du monde en 2015, mentionne que le taux de prévalence est aussi élevé au sein de cette communauté avec un pourcentage de 9,2%, à cause des injections de la drogue.

Enda Santé plaide pour que des réformes juridiques, au niveau de l’Etat, soient faites afin que ces différentes cibles puissent avoir accès facilement à des services de santé pour que le VIH ne se propage pas davantage au sein de ces communautés et décime les populations.

Elections en Zambie : l’opposition revendique la victoire

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, annonce que son parti est en passe remporter la présidentielle.Les Zambiens connaitront ce vendredi les résultats partiels des élections générales du jeudi 12 août. A quelques heures de l’annonce des premiers résultats, le Parti uni pour le développement national (UPND) revendique la victoire devant le Front Patriotique du président sortant Edgar Lungu.

Les Zambiens se sont rendus aux urnes jeudi pour élire leur président de la République, les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.

La Commission électorale de Zambie (CEZ) a déclaré qu’elle commencerait à annoncer les résultats dans tout le pays dès que les résultats commenceront à arriver des différentes circonscriptions.

Le résultat très attendu de la présidentielle devrait être connu d’ici dimanche, a déclaré Patrick Nshindano, Directeur des élections au sein de la CEZ.

Mais d’ores et déjà, M. Hichilema a revendiqué la victoire, déclarant à ses partisans que « le changement est là ». « Les données qui nous parviennent sont très positives et la volonté du peuple est claire. Mais soyez vigilants – quand un régime sortant panique, il peut avoir recours à des mesures désespérées », a écrit le leader de l’opposition sur le site de microblogging Twitter vendredi, appelant ses partisans à « rester calmes et concentrés ».

Lungu appelle au calme

Le dépouillement du scrutin se déroule sur fond de perturbation de l’Internet par le gouvernement, qui, selon les utilisateurs, a affecté plusieurs sites de médias sociaux.

Le président sortant Edgar Lungu, a déclaré jeudi que lors des violences notées le jour du vote, deux personnes avaient été tuées, dont le président de son parti, dans la province du Nord-Ouest.

Dans un communiqué, le chef de l’Etat a appelé les Zambiens au calme et dit avoir ordonné au commandant de l’armée de « renforcer rapidement la sécurité dans les provinces du Nord-Ouest, de certaines parties de l’Ouest et du Sud où se déroulent ces violences sans précédent ».

Politique et santé meublent la Une des quotidiens marocains

Le renforcement des relations entre le Maroc et Israël, les leçons de la crise pandémique et la pénurie des générateurs d’oxygène sur le marché marocain, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que huit mois après la reprise des relations entre le Maroc et Israël, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a effectué sa première visite officielle au Royaume à la tête d’une délégation de haut niveau, notant que les deux pays œuvrent de concert pour approfondir leurs relations et lancer une nouvelle ère de coopération.

Une détermination qui est également ressentie dans le monde des affaires, où, depuis l’annonce de la reprise des relations, les initiatives et prises de contact en tout genre se multiplient des deux côtés, poursuit la publication, citant les secteurs du Tourisme, de la R&D, l’aviation, l’agriculture, l’énergie, le commerce, ou encore l’investissement.

« Une dynamique rendue possible aussi grâce à une communauté de près d’un million d’Israéliens d’origine marocaine, encore attachée à sa patrie historique et qui ne s’en cache pas », fait-il remarquer.

Abordant les leçons de la crise sanitaire, +L’Économiste+ souligne qu' »il a fallu que la pandémie nous tombe dessus pour que certains découvrent les béances de l’hôpital public et que l’on s’occupe enfin de la santé des Marocains”.

La pandémie est une belle aubaine pour nous permettre de prendre le train en marche, soutient la publication, relevant que cette période a permis au pays de fortifier ses défenses et lui a ouvert des capacités économiques et industrielles de riposte.

Mais face aux incertitudes, « il faut opter pour la sagesse budgétaire et la stratégie des réformes », préconise l’éditorialiste.

« Et si l’on veut vraiment transformer les choses, il faut enchaîner les réformes au plus vite », estime-t-il.

+Assabah+ fait savoir que les générateurs d’oxygène, un dispositif médical important pour sauver les vies des cas atteints par les formes les plus graves de la Covid-19, sont quasiment introuvables sur le marché.

D’après le quotidien, la flambée des cas d’infection ces dernières semaines s’est traduite par une forte demande pour les générateurs d’oxygène, indispensables pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires à cause du virus. Cela a eu pour conséquence une forte inflation de ces dispositifs dont le stock fond comme neige au soleil, une situation qui rappelle celle vécue au début de la pandémie l’année dernière.

Selon Anouar Yadini, président de l’Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux, cité par la publication, une semaine après l’Aid Al-Adha, la nouvelle vague de contamination qui génère des milliers de nouveaux cas chaque jour a quasiment épuisé le stock de générateurs d’oxygène. La même source ajoute que ces générateurs sont des appareils électriques qui ont l’avantage de pouvoir être utilisés à domicile, et permettent de produire de l’oxygène directement à partir de l’air naturel.

Cela étant, d’après le quotidien, le président de l’Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux pointe du doigt la responsabilité de la Direction des médicaments et de la pharmacie, relevant du ministère de la Santé, dans la disparition de ces appareils du marché.

Ethiopie : alliance TPLF et Oromos contre le gouvernement fédéral

Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré et le Front de libération Oromo s’unissent pour renverser le gouvernement d’Addis-AbebaLe groupe radical Oromo que le gouvernement éthiopien accuse d’être à l’origine aux massacres de milliers de civils dans les régions d’Oromo et de Benishangul Gumuz, a annoncé mercredi qu’il venait de former une alliance avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

L’aile militante du Front de libération oromo (OLF) a déclaré à Associated Press (AP) qu’elle avait formé une alliance avec le TPLF dans le but commun de renverser le gouvernement d’Addis-Abeba.

Kumsa Driba, également connu sous le nom de Jal Mero, qui est présenté comme étant le commandant de l’armée du Front de libération Oromo, a déclaré que pour y parvenir, nous avons formé une alliance militaire avec les forces du Tigré. L’alliance est formée selon le principe : « Combattre ensemble les ennemis communs ».

Par le passé, les deux organisations ont une histoire d’alliance militaire et politique. Un peu avant le renversement du gouvernement du colonel Mengistu Hailemariam en 1991, les deux organisations s’étaient alliées, mais cette alliance a rapidement volé en éclat.

En effet, le Front de libération de l’Oromo s’est brouillé avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à peine un an après la prise du pouvoir par le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, dominé par le TPLF, en 1991.

Peu après, cette organisation politique oromo radicale vieille d’un demi-siècle, a dû fuir le centre du pays pour mener une brève activité de guérilla dans le sud-est et le sud-ouest de l’Ethiopie. Cette stratégie n’a pas duré longtemps car ce groupe radical avait subi une défaite cuisante infligée par le gouvernement dirigé par le TPLF.

Sénégal : Covid-19 et politique se partagent la Une des quotidiens

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent pour l’essentiel de sujets en lien avec la pandémie de la Covid-19 et de la politique, sans oublier le secteur éducatif.« Femmes enceintes en danger ! », alerte EnQuête avant de souligner que « les femmes en état de grossesse affectées par la Covid-19 sont exposées à un risque accru d’avortement, d’accouchement prématuré, de césarienne et de décès du fœtus, si elles ne sont pas vaccinées. »

D’ailleurs, « 4 femmes enceintes (sont) mortes de la Covid-19 », déplore Vox Populi. « Catégorie à risque à cause de leurs grossesses, les femmes enceintes sont en train de perdre la vie à cause de la Covid-19. Rien que pour cette 3ème vague, 22 cas ont été recensés entre l’hôpital de Pikine (Dakar) et celui de Youssou Mbargane de Rufisque (Dakar), dont six dans un état grave et quatre décès », détaille WalfQuotidien.

Face à cette situation inquiétante, « les spécialistes édictent les bonnes conduites » dans les colonnes de Sud Quotidien.

Sous le titre « Deltas de soucis », Le Quotidien revient sur la gestion de la pandémie et donne la parole à l’ex-magistrat Ibrahima Hamidou Dème qui « appelle l’Etat à interdire les rassemblements religieux face à l’explosion des cas de coronavirus ». Selon nos confrères, le leader du mouvement Ensemble milite pour un débat national sur ce sujet.

En politique, les journaux se projettent sur les élections locales du 22 janvier 2022 et les alliances qui se dessinent. « Sonko-Khalifa, l’union sacrée », titre ainsi WalfQuotidien affirmant que « Ousmane Sonko et Khalifa Sall sont d’accord sur le principe d’une alliance électorale lors du prochain scrutin local. Barthélemy Dias et Abbas Fall, respectivement bras droit du leader de Taxawu Ndakaru et responsable du Pastef, affirment qu’ils sont d’accord sur le principe de créer une liste commune. »

En ce qui concerne les manœuvres « anti démocratiques (et) blocage » des inscriptions des primo votant sur les listes électorales, « l’opposition (est) décidée à croiser le fer contre le régime » pour régler cette situation, informe le même journal.

Selon le journal L’AS, la coordination de Pastef Dakar est quant à elle favorable à l’appel de son chef de file, Ousmane Sonko qui, la semaine dernière, a invité les jeunes à bloquer les commissions d’inscriptions s’ils n’obtiennent pas leurs cartes d’identité biométriques à date échue. D’où ce titre qui barre la Une du journal : « Pastef Dakar passe à l’action. »

Mais pour la Task force de la mouvance présidentielle, cette agitation n’est rien d’autre qu’« une explication anticipée de sa défaite » aux prochaines Locales. Ces militants du pouvoir dénoncent à leur tour, Vox Populi, une « démarche subversive, violente et antidémocratique d’opposants en mal de popularité. »

Dans le journal Sud Quotidien, « les syndicats posent leur diagnostic » suite aux résultats mitigés du Bac 2021. Là où Le Quotidien et EnQuête célèbrent cette candidate qui a décroché son bac au petit matin après avoir accouché la veille de l’examen.

Un ministre ivoirien invite à «maîtriser la science et la technologie»

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara a invité, jeudi à Abidjan, les pays qui aspirent au développement à « maîtriser la science et la technologie».

M. Diawara s’exprimait à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody lors de la cérémonie de remise des Prix de la première édition du concours national de physique organisé par la Société ivoirienne de physique (SIPHYS).

« Un état qui aspire au développement doit maîtriser la science et la technologie », a-t-il soutenu, expliquant que « ce concours national vise à faire connaître la physique et son importance dans notre vie de tous les jours ».

Plusieurs actions sont envisagées par la Société ivoirienne de physique dont l’Université d’été pour notamment renforcer les capacités des enseignants.

Le concours national de physique vise à créer une émulation et susciter des vocations auprès des élèves et des étudiants dans les domaines de la physique, de la technologie et de l’innovation. Il s’articule autour de deux niveaux.

Le premier niveau est ouvert aux meilleurs élèves en physique régulièrement inscrits en 1ère des séries scientifiques, tandis que le deuxième niveau s’adresse aux meilleurs étudiants dans les unités d’enseignement de physique régulièrement inscrits en Licence 2 ou en classes préparatoires des filières scientifiques.

Pour cette première édition, au niveau I, quatre Prix ont été décernés au total. Au niveau II, c’est également quatre Prix qui ont été attribués. Chaque lauréat a eu droit à un trophée, un diplôme, un ordinateur portable et une enveloppe.

Les candidats du niveau I étaient issus du Lycée classique d’Abidjan, du Lycée Sainte Marie d’Abidjan-Cocody, du Lycée Technique d’Abidjan, du Lycée Jeune Fille d’Abidjan-Yopougon, du Lycée Mamie Fêtai de Bingerville et du Lycée Garçon de Bingerville.

Le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, le Lycée Scientifique de Yamoussoukro, le Lycée Classique de Bouaké, le Lycée Antoine Gauze de Daloa, le Lycée Moderne de Man et le Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo ont également fourni des candidats au niveau I.

S’agissant du deuxième niveau, les candidats ont été sélectionnés à l’UFR SSMT de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’UFR SFA de l’Université Nangui  Abrogoua d’Abidjan, à l’ESATIC d’Abidjan, à l’UFR MI de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’INPHB de Yamoussoukro et à l’Université de Man.

Covid-19 : 7 morts en Côte d’Ivoire jeudi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, jeudi, sept décès de la Covid-19, rapporte un communiqué.

Outre ces décès, le ministère a noté « 194 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 379 échantillons prélevés soit  4,4 % de cas positifs et 138 guéris ». La pandémie de la Covid-19 connait un regain en Côte d’Ivoire depuis quelques semaines.

A la date du 12 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 51 926 cas confirmés dont 50 632 personnes guéries, 354 décès et 940 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 826 678.

Le 11 août 2021, 13 473 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées, soit un total de 1 194 760 doses administrées.

Dans la foulée, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

RCA : baisse des violations des droits de l’Homme (Minusca)

Du 3 au 9 août dernier, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a répertorié 18 incidents ayant affecté au moins 28 personnes contre 25 incidents qui ont touché 42 individus la semaine précédente.Cette semaine, en République centrafricaine, « la situation sécuritaire a connu une légère accalmie mais reste précaire à cause des activités des groupes armés », indique la mission onusienne dans un communiqué reçu jeudi à APA.

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Minusca, mercredi à Bangui, Théophane Kinda, Coordonnateur de la Division de communication stratégique et de l’information publique, a informé que les abus et violations enregistrés concernent entre autres « des exécutions extrajudiciaires, des cas de traitement cruel, inhumain et dégradant, un cas de torture et des cas de viols ».

Dans son exposé de la situation, M. Kinda a renseigné que « les auteurs présumés sont d’une part, les groupes armés avec 9 incidents affectant 12 victimes. De même, les Forces armées centrafricaines (Faca) et les autres personnels de sécurité sont présumés auteurs de 9 incidents pour 16 victimes ». Les préfectures les plus touchées sont Mambéré-Kadeï, Nana-Mambéré (Ouest) et Ouham-Pendé (Nord-Ouest).

Pour sa part, le Lieutenant-Colonel Abdoul Aziz Fall, porte-parole de la Force de la Minusca, a fait savoir que les groupes armés restent actifs dans l’Ouest et l’Est de la République centrafricaine. En réponse, « les renforts mobilisés pour dissuader et contrer l’action de ces éléments armés continuent leurs opérations de sécurisation sur le terrain », a soutenu le Sénégalais.

Santé publique en Afrique : une conférence internationale en décembre

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) vont notamment accueillir des chercheurs et décideurs politiques pour entre autres partager « des résultats scientifiques et les perspectives de santé publique » sur le continent.Reportée plus tôt cette année en raison de la Covid-19, la conférence sur la santé publique en Afrique doit désormais avoir lieu du 14 au 16 décembre prochain à Addis-Abeba, en Éthiopie.

La pandémie a mis à nu l’extrême fragilité des systèmes de santé de plusieurs pays africains où les hôpitaux sont rapidement saturés. A en croire  John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, cette situation constitue « une occasion historique pour la mise en place d’un nouvel ordre de santé publique, qui fera de la santé pour tous une réalité à travers le continent ».

La conviction du virologue camerounais est que l’Afrique peut « développer des systèmes de santé et des moyens de production capables de répondre efficacement à de multiples menaces sanitaires ». Pour ce faire, a-t-il déclaré, « la conférence annuelle inaugurale d’Africa CDC offre une plateforme qui permet de capitaliser sur les connaissances, l’expérience et l’ambition des Africains et d’ouvrir tous ensemble la voie à un avenir en meilleure santé pour tous ».

Pendant trois jours, les réflexions seront principalement axées sur le renforcement des systèmes de santé africains avec « un accent particulier sur le développement des compétences des professionnels en début de carrière ». Un Comité d’organisation, composé de plus de 15 spécialistes de la santé du continent africain et du monde entier, va contribuer à l’orientation stratégique de la conférence.

De son côté, Pr Agnes Binagwaho, coprésidente de la conférence sur la santé publique en Afrique, a affirmé que ce rendez-vous sera « une tribune propice pour passer en revue les leçons tirées de la Covid-19 et pour concevoir des systèmes de santé plus résilients, en mesure de répondre efficacement aux crises futures ».