Gabon : la riposte contre Ebola se prépare

Le Gabon revisite son Plan national de riposte contre l’épidémie Ebola après la détection d’un cas en Côte d’Ivoire.Le Gabon se sent exposé après l’apparition du virus Ebola à Abidjan. Afin de parer à toute éventualité de la survenue de cette fièvre cet Etat d’Afrique central, le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Dr Patrick Obiang Ndong et les acteurs nationaux de la lutte contre Ebola ont tenu une réunion d’urgence le lundi 16 août dernier.

« Selon l’Oms, un cas déclaré est considéré comme une épidémie dans ce pays donc le Gabon ayant un vol direct avec la Côte d’Ivoire, il est important pour nous de pouvoir nous préparer et revisiter notre dispositif de riposte contre Ebola » a prévenu Dr Patrick Obiang Ndong.

Face à la densité du trafic de voyageurs et de marchandises entre les deux pays, les autorités sanitaires gabonaises ont décidé de réactiver la cellule opérationnelle de riposte aux épidémies (Core). Le dispositif de contrôle sur les frontières terrestres, aériennes et maritimes sera désormais renforcé et un contrôle systématique effectué sur les passagers internationaux.

Le représentant de l’Oms a invité les autorités sanitaires locales à axer davantage les mesures de contrôle au niveau de l’aéroport de Libreville qui enregistre un flux important de passagers provenant de l’Afrique de l’Ouest, et notamment de la Côte d’Ivoire.

CDC-Afrique: La fabrication du vaccin anti-covid au Maroc aidera à lutter contre la pandémie en Afrique

La fabrication et mise en seringue du vaccin anti-covid au Maroc va « certainement » aider à lutter contre la pandémie en Afrique, a affirmé, mardi à Rabat, le directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine (CDC Afrique), Dr. John Nkengasong. »J’ai appris que d’ici quelques mois le Maroc va commencer la fabrication des vaccins. Cela va certainement aider à lutter contre la Covid-19 dans le Royaume, mais aussi au niveau continental », a-t-il déclaré à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, indique un communiqué du ministère.

M. Nkengasong a, par ailleurs, salué l’ampleur de la campagne de vaccination au Maroc, « qui a déjà vacciné plus de 45% de la population, ce qui en fait le premier pays en Afrique qui a une couverture vraiment importante, comparable à ce que nous avons vu dans les pays européens ».

Il a également exprimé le « soutien » de CDC Afrique à toutes les actions menées par le Royaume pour lutter contre la Covid-19 aux niveaux local et continental, évoquant, dans ce sens, les dons octroyés l’année dernière par le Maroc à une vingtaine de pays africains pour les aider à combattre la pandémie, ajoute la même source.

Le directeur de CDC Afrique a souligné que sa visite dans le Royaume vise à évoquer les moyens à même de permettre aux pays africains de bénéficier de l’expérience marocaine dans ce domaine.

CDC Afrique est une institution technique spécialisée de l’Union africaine, créée pour soutenir les initiatives de santé publique des Etats membres et renforcer la capacité de leurs institutions de santé publique à détecter, prévenir, contrôler et répondre rapidement et efficacement aux menaces de maladie, rappelle-t-on.

Maroc: Arrestation d’un ressortissant français faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international

Les services sécuritaires de la ville de Tanger ont interpellé, mardi, un ressortissant français, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires françaises dans une affaire liée à une tentative d’homicide volontaire dans le cadre d’un réseau criminel organisé.L’opération de pointage du mis en cause dans la base de données de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) a révélé qu’il fait également l’objet d’un avis de recherche à l’échelle internationale en vertu d’une notice rouge dans une affaire liée à la destruction de preuves pénales et à la non-dénonciation d’un acte constituant un crime, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Le suspect a été placé en garde à vue sur ordre du parquet compétent, dans le cadre des procédures requises par la procédure d’extradition conformément à la législation nationale et aux conventions internationales y afférentes, ajoute la même source.

L’interpellation de ce ressortissant étranger s’inscrit dans le cadre de l’implication efficace et efficiente de la DGSN dans les relations de coopération bilatérale et multilatérale dans les domaines sécuritaires, notamment en ce qui concerne la traque des personnes recherchées au niveau international dans des affaires de criminalité transnationale, conclut le communiqué.

Ryanair lance dix nouvelles liaisons reliant le Maroc à l’Europe

La compagnie aérienne Ryanair a annoncé mardi le lancement de dix nouvelles lignes aériennes reliant le Maroc à l’Europe, dans le cadre de son programme pour l’hiver 2021.Les nouvelles lignes relieront, à raison de deux vols hebdomadaires, Agadir à Pise, Marrakech à Alicante, Oujda à Barcelone, Rabat à Barcelone, Fès à Bologne, Tétouan à Charleroi, Fès à Porto, Oujda à Séville, Tétouan à Séville et Agadir à Perpignan, indique un communiqué de la compagnie low-cost.

« Les clients marocains peuvent réserver leurs vacances d’hiver bien méritées sur l’une des dix nouvelles liaisons de Ryanair avec l’assurance d’un frais de changement «zéro», si leurs plans changent », précise la même source.

Pour fêter ces nouvelles liaisons aériennes, Ryanair a lancé une vente de sièges à des tarifs préférentiels, à partir de 219 dirhams (1 euro = 10,55 DH), pour voyager jusqu’à fin mars 2022.

Ces sièges doivent être réservés au plus tard le jeudi 19 août 2021 à minuit, et ne sont disponibles que sur le site web de la compagnie.

Isabelle Anoh nommée DG de Côte d’Ivoire Tourisme par intérim

La directrice de la communication et des relations publiques du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, Isabelle Anoh, a été nommée directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme.

La nomination de Mme Anoh N’Gnimah Marcelle Isabelle, en qualité de directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, a été acté par le ministre du Tourisme et des loisirs, M. Siandou Fofana, selon une note.

Cette décision intervient dans « l’attente de la prise de décret de nomination du directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, Mme Isabelle Anoh, est nommée directeur général par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, en remplacement de Mme Touré Nasseneba ».

Mme Isabelle Anoh, nommée directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, succède depuis le 13 août 2021 à Mme Touré Nasseneba, nommée en avril 2021 ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant. 

Côte d’Ivoire: 200 millions Fcfa des USA pour lever les obstacles liés au commerce

Le gouvernement américain, à travers l’agence d’aide au développement « USAID », investit au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire 350.000 dollars, soit 195,92 millions Fcfa pour lever les obstacles liés au commerce, selon l’ambassadeur des USA, Richard Bell.

L’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, M. Richard Bell, s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sur le développement durable des communes selon la norme ISO 37101, tenu mardi à Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan. 

Ce fonds, dira-t-il, vise à « améliorer le cadre juridique et réglementaire ivoirien en application de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce sur les obstacles techniques au commerce ».   

Au cours des cinq dernières années, le diplomate américain a indiqué que cela a permis, entre autres, à former des acteurs de 30 PME sur comment exporter vers les USA en profitant de la loi américaine AGOA dont le but est d’encourager les exportations africaines vers les Etats-Unis. 

En outre, des hauts cadres du ministère du Commerce, de l’agence APEX-CI et de CODINORM ont reçu une formation sur les meilleures pratiques internationales pour protéger les consommateurs. 

Par ailleurs, la Haute autorité pour la gouvernance a reçu une formation sur la norme aidant à développer un système de gestion anti-corruption. Il a félicité le gouvernement ivoirien et les maires de Port-Bouët et Yopougon pour leur « ambition d’adhérer aux normes internationales, ce qui aura pour effet de faciliter le commerce et protéger l’environnement, la santé et la sécurité, tout en renforçant la confiance citoyenne ».   

Cet atelier devrait permettre aux communes de Port-Bouët et Yopougon de finaliser leur plan de développement durable sur cinq ans, conformément à la Norme 37101, ce qui devrait les aider à trouver des partenaires du secteur privé pour contribuer à la mise en œuvre du plan. 

M. Bell s’est dit convaincu d’un commerce mutuellement bénéfique qui renforcera le développement économique entre les deux pays. Toutefois, « pour augmenter le niveau de commerce international, il importe d’éliminer autant que possible les obstacles et l’incertitude. D’où l’intérêt d’adhérer aux normes reconnues au niveau mondial ». 

Les Etats-Unis ont aidé en 2019 les communautés d’Abobo-Baoulé, dans le Nord d’Abidjan, à rédiger leur plan de développement durable sur cinq ans, en utilisant la méthodologie de cette même Norme ISO 37101.  

Il s’agit du quatrième atelier sur le système de gestion pour le développement durable au niveau communal selon la Norme ISO 37101 initié par le projet “l’Alliance pour les Normes” (Standards Alliance), au profit des communes de Port-Bouët et Yopougon. 

L’atelier est conduit par l’Institut national américain des normes (ANSI) en vertu d’un accord signé avec la Direction générale de la décentralisation et du développement local.

Côte d’Ivoire: une ONG dénonce des fers à béton avec des « diamètres truqués »

Une ONG a dénoncé mardi à Abidjan des fers à béton fabriqués avec des « diamètres truqués » et des matières premières « très mauvaises », lors d’une conférence de presse.

« Ces dernières années, des milliers de bâtiments et infrastructures socio-économiques ont été construits en Côte d’Ivoire avec des fers à béton ne répondant pas aux normes ivoiriennes et internationales », a déclaré M. Issiaka Diaby, le président du Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI).

Plus grave, ajoutera-t-il, certains fers à béton sont « contrefaits », ce qui est à la base de l’effondrement de plusieurs immeubles ayant occasionné de nombreuses victimes qualifiant ces produits de « fer à béton du crime ».

L’ONG dénonce la prolifération de ces fers à béton à la suite de « confidences reçues, de contestations et des témoignages recueillis par son président après des investigations ».

Sur 12 industriels opérant dans le secteur en Côte d’Ivoire, M. Diaby a fait observer que sept à huit sont « véreux ». Et sur un marché annuel de 280.000 tonnes, des acteurs commercialisent avec la complicité d’agents de l’Etat plus de 130.000 tonnes de « faux diamètres de fer à béton ». 

« Aujourd’hui, nous avons des éléments de preuves tangibles, indiscutables, irréfutables que des personnes importent de la matière première de très mauvaise qualité et non conformes aux normes » que les industriels utilisent, a-t-il soutenu.

La matière première importée, le fer acier machine diamètre No 5,5 est manipulé au cours de la fabrication pour produire un faux diamètre No 6 en fer à béton », a-t-il révélé, indiquant que le fer acier de diamètre No 7 est truqué pour faire un faux diamètre No 8 en fer à béton.

« Des enquêtes sont ouvertes », a-t-il poursuivi, annonçant que l’organisation a porté plainte le 8 juin 2021 auprès du procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan et demandé que les enquêtes soient étendues à l’ensemble des sociétés du secteur.

Plusieurs immeubles se sont effondrés ces dernières années dans le pays et surtout à Abidjan, occasionnant des pertes en vies humaines. Pour le CVCI, la mauvaise qualité des matériaux de construction, notamment le fer à béton, en est la cause « principale », car le fer soutient le béton.

Can 2021 : les dés sont jetés

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, ce mardi 17 août au Palais des congrès de Yaoundé (Cameroun), au tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.Le Cameroun a mis les petits plats dans les grands avec une cérémonie riche en sons et couleurs. Cinquante ans après la Can 1972 jouée sur ses terres, le pays de Roger Milla ou encore Samuel Eto’o accueille, du 9 janvier au 6 février 2022, la grand-messe du football continental.

Logés dans la poule A, les Lions indomptables, quintuples vainqueurs du tournoi, seront opposés au Burkina Faso lors du match d’ouverture. Six stades seront utilisés pour les 52 matchs de la compétition : Japoma (Douala), Ahmadou Ahidjo et Olembé (Yaoundé), Kouekong (Bafoussam), Roumdjié-Adja (Garoua) et Limbe Omnisport Stadium (Limbé-Buéa).

L’Algérie, championne en titre, figure dans le groupe E en compagnie de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale et de la Côte d’Ivoire. Tandis que le Sénégal, finaliste malheureux, hérite du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi.  

Composition des groupes :

Groupe A : Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie et Cabo Verde.

Groupe B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée et Malawi.

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores et Gabon.

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan et Guinée Bissau.

Groupe E : Algérie, Sierra Leone, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire.

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie et Gambie.

Côte d’Ivoire: un nouveau directeur prend fonction à la tête du CICG

Le nouveau directeur du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), Mme Awa Dosso, a officiellement pris fonction, mardi, à Abidjan en remplacement de Bakary Sanogo.

Selon une note d’information du CICG, la cérémonie de passation de charges a été présidée par la Cheffe de cabinet du Premier ministre, Mme Coralie Sissoko -Tailly, et en présence du Directeur de cabinet du ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Jean Martial Adou.

A cette occasion, Awa Dosso a annoncé qu’elle entend s’appuyer sur deux approches afin de dynamiser la communication gouvernementale. Selon elle, la première approche consistera à « mettre le citoyen au cœur de toutes les initiatives », et la seconde approche « sera orientée sur les résultats », rapporte la note.

« Je voudrais exprimer ma gratitude au Premier Ministre Patrick Achi pour la confiance placée en moi en me nommant à ce poste. Je ferai l’effort d’être à la hauteur des tâches qui nous attendent », a-t-elle poursuivi, indiquant que «Nous allons travailler ensemble avec tous les acteurs concernés pour dynamiser la communication gouvernementale».

Dans la foulée, Awa Dosso qui a dit que son ambition est de faire du CICG le phare de la communication gouvernementale en mettant en lumière tous les résultats et impacts des actions du gouvernement en faveur des populations a remercié son prédécesseur pour les acquis en matière de communication.

Pour sa part, le directeur sortant, Bakary Sanogo, a souhaité plein succès à son successeur dans ses nouvelles fonctions. Tout en remerciant le Président de la République, Alassane Ouattara, et le Premier Ministre Patrick Achi, Bakary Sanogo a dit son honneur d’avoir servi à la tête du CICG, conclut la note d’information.

Côte d’Ivoire: Lida Kouassi libéré après 7h d’audition à la gendarmerie

L’ex-ministre ivoirien de la Défense, Moïse Lida Kouassi, accusé d' »apologie des crimes de guerre (et) incitation à la révolte populaire », a été auditionné mardi pendant près de 7h à la brigade de gendarmerie au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, avant d’être libéré.

M. Moïse Lida Kouassi, ministre de la Défense sous l’ère Laurent Gbagbo, était convoqué à la brigade de recherche de la gendarmerie à Abidjan pour « enquête judiciaire », le mardi 17 août 2021. 

Entré peu après 9h30 (GMT, heure locale) dans les locaux de la brigade de recherche de la gendarmerie, avec à ses côtés son avocat et son directeur de Cabinet, il sont sortis autour de 17h, soit sept heures de temps d’audition.  

Selon le directeur de Cabinet, M. Sekré, interrogé par APA, « c’était leur intention de le déférer », mais ils l’ont libéré. On lui reproche d’avoir « fait l’apologie des crimes de guerre (et) incitation à la révolte populaire », dans un post sur sa page Facebook.  

« Le ministre a fait un post sur Facebook et dit qu’il fallait qu’on libère les militaires détenus depuis dix ans (après la crise postélectorale de 2010-2011) et que ce n’était pas sérieux de les garder encore en prison, leur famille souffre alors qu’ils n’ont fait que défendre la patrie, cette Côte d’Ivoire, où est la Côte d’Ivoire », a rapporté à APA son directeur.  

Lazarus McCarthy Chakwera, président en exercice de la Sadc

Le chef de l’Etat malawite a succédé ce mardi à Filipe Jacinto Nyusi, son homologue mozambicain, à la tête de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc).Le Malawi accueille le 41e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Sadc. Cette rencontre est placée sous le thème du « Renforcement des capacités de production face à la pandémie de Covid-19 en vue de mener des réformes économiques et industrielles à caractère inclusif et durable ».

Au cours de la cérémonie d’ouverture, le président du Malawi, Lazarus McCarthy Chakwera, a reçu du Mozambicain Philipe Nyusi « les symboles du pouvoir pour la présidence de cette organisation » sous-régionale.

Pour l’exercice 2021-2022, la République démocratique du Congo a accédé à la première vice-présidence. En outre, ce pays défend la candidature de son ambassadeur itinérant, Faustin Luanga, au poste de Secrétaire exécutif de la Sadc. Une fonction visée également par le Botswanais Elias Mpedi Magosi.

« Les travaux ministériels préparatoires n’ayant pas abouti à un consensus, il revient donc aux chefs d’État et de gouvernement de trancher cette question. Leur décision sera connue d’ici mercredi », informe sur Twitter la présidence de la RDC.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) regroupe 16 pays membres : Angola, Botswana, Comores, République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

Affaire Marikina : pour des poursuites judiciaires contre Ramaphosa

Le leader du mouvement des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition), Julius Malema, souhaite une poursuite judiciaire contre le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa.Pour ce pour faire, il a demandé l’Autorité nationale des poursuites (NPA) d’instruire le dossier relatif à la tragédie de Marikana survenue il y a neuf ans.

Malema s’exprimait, lundi soir, lors de la commémoration du décès des 44 mineurs tués à Marikana, dans la province du Nord-Ouest, le 16 août 2012.

« Cela fait neuf ans que nous avons ouvert l’affaire. J’ai moi-même ouvert le dossier au poste de police de Marikana. Aucun policier ne m’a jamais contacté. Aucun procureur ne m’a jamais contacté. Ce qui est très clair, c’est qu’ils se couvrent les uns les autres », a déploré M. Malema.

Il a déclaré que si la NPA ne prend aucune mesure, son parti politique agirait va intenter des poursuites privées contre Ramaphosa, qui était à l’époque le Directeur non exécutif de Lonmin, l’entreprise impliquée dans le conflit social avec les travailleurs le jour de la tragédie.

Sa société, Shanduka, était un actionnaire minoritaire de Lonmin, et il a envoyé une série de courriers qui attestent de son implication dans le massacre.

L’ancien leader de l’Alliance démocratique (DA), Mmusi Maimane, a abondé dans le même sens, soulignant qu’il n’y a toujours pas de justice pour les familles des mineurs de Marikana.

« Notre tragédie aujourd’hui, neuf ans après, indique que nous avons un leadership et un gouvernement qui se sont assis sur des promesses vides. On nous avait promis des actions. Et pourtant, rien ne s’est produit », a-t-il soutenu.

Nigéria : une entreprise suspendue pour fraude

Le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a annoncé, mardi, avoir exclu de ses projets la société Sargittarius Nigeria Limited et ses filiales pour pratiques frauduleuses.La décision entre en vigueur à compter du 28 juillet 2021 et durera 18 mois. Durant la période d’exclusion, Sargittarius Nigeria Limited et ses filiales ne seront pas autorisées à participer à des projets financés par le Groupe de la Bad, informe le communiqué de la banque parvenu à APA.

En outre, ajoute le document, l’exclusion peut faire l’objet d’une application croisée de la part d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

Par ailleurs, souligne la note, à l’expiration de la durée d’exclusion, Sargittarius Nigeria Limited ne pourra de nouveau être éligible aux appels d’offres de projets financés par le Groupe de la Bad qu’à la condition d’avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la Banque.

Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque africaine de développement, a établi que Sargittarius Nigeria Limited, une société à responsabilité limitée enregistrée en République fédérale du Nigeria, s’était livrée à des pratiques frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la construction d’infrastructures hydrauliques à Ibadan, dans le cadre du Projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement en milieu urbain au Nigeria.

Le Projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement en milieu urbain visait à améliorer l’accès aux services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement dans les villes d’Ibadan et Jalingo, en République fédérale du Nigeria.

Le projet a été cofinancé par le Fonds africain de développement, le guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement, et le gouvernement du Nigeria.

Agriculture : lutte contre les ravageurs au Sénégal et en Mauritanie

Les pays du Sahel sont touchés par les effets du changement climatique et certaines mutations hydro-agricoles qui modifient en profondeur les écosystèmes.Cela a poussé l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Belgique à soutenir les populations en Mauritanie et au Sénégal pour leur permettre de faire face aux risques d’une infestation à grande échelle de ravageurs.

Intitulé « Actions intégrées d’anticipation, de prévention et de contrôle contre la pullulation des ravageurs dans les périmètres agricoles en Mauritanie et au Sénégal », le projet est financé par la Belgique pour un montant de 300.000 dollars US. Il a pour objectif de soutenir 5.000 ménages (2.500 par pays) à travers la mise en œuvre d’actions de prévention contre les ravageurs et le renforcement des capacités des agents gouvernementaux.

Selon la FAO, la gestion des rongeurs et des ravageurs de cultures, constitue un enjeu majeur pour la sécurité et l’autosuffisance alimentaires des populations, mais également pour la santé publique.

Au Sénégal et en Mauritanie, des évaluations d’urgence de la situation ont confirmé l’abondance de rongeurs, avec notamment 1,1 million de personnes touchées en Mauritanie, directement ou indirectement, en particulier au niveau des cultures rizicoles pour les deux pays (24 824 ha, soit 22,2 pour cent des superficies emblavées ont été infestées, avec jusqu’à 29,2 millions d’USD de dommages en Mauritanie et 5,7 millions d’USD au Sénégal).

En outre, la FAO a réalisé une évaluation rapide dans la vallée du fleuve Sénégal, pour les deux pays, qui a relevé une abondance particulièrement élevée de rongeurs en mars 2021, puis une reprise de l’activité reproductive de ceux-ci dans les périmètres irrigués des bas-fonds avec quatre mois d’avance sur le calendrier habituel.

Serge Nouho nommé DG du journal public ivoirien Fraternité Matin

Serge Abdel Nouho, l’intérimaire de Venance Konan, a été nommé directeur général de la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI), structure éditrice du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, selon une note.

Le Conseil d’administration de la SNPECI, au terme d’une résolution prise en sa séance extraordinaire, le 12 août 2021, a décidé « à l’unanimité » de procéder à la nomination de M. Serge Abdel Nouho au poste de directeur général de la SNPECI.

Il remplace M. Venance Konan, appelé à de nouvelles fonctions. Pour la qualité du travail et les résultats obtenus pendant la décennie à la tête de l’entreprise de presse, le Conseil d’administration a décerné de vives félicitations à M. Konan.

Selon une source interne, le journaliste-écrivain Venance Konan, quitte le poste de directeur général de la SNPECI après avoir demandé son départ de la tête de Fraternité Matin, une requête que le Conseil d’administration a approuvé à la suite d’une réunion. 

Nigeria : promulgation d’une loi sur l’industrie pétrolière

Afin de relancer l’industrie pétrolière mal en point, Muhammadu Buhari a promulgué une nouvelle loi pour attirer les investisseurs.Dix ans après avoir été soumise aux Parlementaires, la nouvelle loi pétrolière est enfin promulguée par le président nigérian. Ce dernier, revenu du pays après des examens médicaux à Londres, a apposé sa signature sur le texte final censé réguler le secteur pétrolier et gazier.

Le projet de loi qui a mis du temps à être adopté, a fait l’objet de plusieurs amendements en raison des désaccords entre le gouvernement nigérian et les compagnies qui opèrent sur son territoire. Son adoption permettra de définir un cadre légal et fiscal et d’assurer une meilleure redistribution des richesses.

 Le pays le plus peuplé d’Afrique (210 millions d’habitants) est le premier producteur du continent avec 1,9 million de barils par jour. Les ressources issues du pétrole et du gaz représentent l’essentiel des devises et constituent près de la moitié du budget de l’Etat.

Soucieux de préserver cette richesse stratégique dans un contexte économique très difficile, le président nigérian mise sur cette nouvelle loi pour relancer l’industrie pétrolière

Le Nigeria, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), peine à attirer les investisseurs étrangers dans un secteur gangrené par la corruption, la vétusté des installations et l’insécurité dans certaines provinces du pays.

Certains experts énergétiques et financiers estiment que la nouvelle loi pétrolière pourrait déclencher des protestations et perturber les activités de production pétrolière dans la région du Delta du Niger, riche en pétrole, car elle n’est pas équitable pour la région.

Selon les médias, la nouvelle loi prévoit 3% des revenus générés par les opérations pétrolières aux communautés productrices de pétrole, tandis que 30% des revenus ont été alloués au développement des bassins intérieurs frontaliers qui se trouvent principalement dans le nord du pays.

Selon le Parti démocratique des peuples (opposition), la signature de la loi en dépit du rejet public généralisé équivaut à « une approbation de l’imposition, un manque de respect pour le peuple et les principes de la démocratie en tant que système de gouvernement ».

Les responsables de cette formation politique estiment que sa promulgation n’était pas dans l’intérêt des communautés productrices de pétrole, en particulier face aux défis auxquels elles sont confrontées en raison de l’exploration pétrolière.

 

Zambie : le président élu promet « une meilleure démocratie »

Large vainqueur de la présidentielle du 12 août, Hakainde Hichilema a déclaré que son élection au-delà de sa personne était une victoire de tous les Zambiens.Dans un discours diffusé par plusieurs médias, le tombeur d’Edgar Lungu, président sortant, a salué une élection historique. « C’est avec beaucoup d’honneur, d’humilité, de gratitude, que je me tiens devant vous aujourd’hui pour dire : le changement est là », a réagi le président élu Hakainde Hichilema.

Le nouveau président a dénoncé les six années du « régime brutal » de Lungu en promettant une « meilleure démocratie » aux Zambiens. « Nous n’avons pas l’intention d’occuper une fonction publique, de remplacer ceux qui ont été très violents à l’encontre de notre peuple, et de lancer une nouvelle vague de violence. Nous n’avons pas l’intention d’être cela » rassure-t-il.

Cette sortie du nouveau président intervient quelques heures après la déclaration d’Edgar Lungu qui a reconnu sa défaite devant son rival. « Je voudrais féliciter mon frère, le président élu, son excellence M. Hakainde Hichilema. Je me conformerai aux dispositions constitutionnelles pour une transition pacifique du pouvoir», a déclaré le président sortant.

Hakainde Hichilema devient le septième président de ce pays enclavé de l’Afrique australe après la validation de sa victoire par la Commission électorale de Zambie (ECZ). L’organe électoral a confirmé l’élection du leader du Parti uni pour le développement national (UPND) avec 2.810.777 voix contre 1.814.201 pour le candidat du Front Patriotique Edgar Lungu, arrivé deuxième parmi les 17 candidats à la présidence.

Sénégal : la bataille pour le contrôle du marché Sandaga à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement du bras de fer entre Soham Wardini, la mairesse de la ville de Dakar, et Alioune Ndoye, maire de l’arrondissement de Dakar-Plateau, pour le contrôle du marché de Sandaga.« Sandaga, la maire des batailles », titre Le Quotidien, soulignant que « la démolition du bâtiment de Sandaga, patrimoine classé, enrage le maire de Dakar qui a décidé d’enclencher une procédure judiciaire pour conserver les vestiges de la capitale. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « La bataille de Dakar a commencé ». Dans les colonnes du journal, les deux élus se lancent des piques. « Soham El Wardini (y) dénonce (ainsi) un crime contre notre +patrimoine culturel+ », là où « Alioune Ndoye persiste et signe » dans son projet de reconstruction totale du bâtiment.

« Face à la presse hier, le maire de la commune de Dakar-Plateau informe ses détracteurs qu’il compte rester droit dans ses bottes. Il a justifié le projet de reconstruction du marché de Sandaga, non sans mobiliser ses troupes pour une victoire aux prochaines Locales, afin de déloger ceux qu’il appelle les +fossoyeurs de Dakar+ », écrit le journal. Cela fait dire à L’AS que « Alioune Ndoye fait feu de tout bois. »

« Alioune Ndoye persiste, Soham affûte ses ongles », barre à sa Une Vox Populi, affirmant que le premier légitime sa volonté par des arguments de fait et de droit et interpelle Soham Wardini, au moment où le Conseil municipal de la ville de Dakar donne à son édile les pouvoirs d’aller se battre pour récupérer le patrimoine de la Ville.

Là où Sud Quotidien informe qu’« une plainte est annoncée contre le maire de Dakar-Plateau », WalfQuotidien lui est affirmatif : « Alioune Ndoye et Soham Wardini soldent leurs comptes au tribunal. »

En politique, Sud Quotidien revient sur le bras de fer autour de la délivrance des certificats de résidence et estime qu’on se dirige « vers le contentieux électoral ». WalfQuotidien dresse de son côté le portrait de ceux qu’il appelle « les sept favoris de Dakar » pour les prochaines Locales.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur l’audition du bourreau de Penda Kébé à Ziguinchor (sud). EnQuête livre ainsi « les aveux glaçants de son petit-ami ». Libération révèle que ce dernier a tué Penda Kébé « pour un tissu +Getzner+. »

En sport, le journal spécialisé Stades réserve sa Une du jour au tirage au sort, ce mardi, de la Can 2021. « Le meilleur ou le pire pour les Lions ? », s’interroge le journal avant de noter que les poulains d’Alioune Cissé devront s’attendre à croiser des équipes redoutables comme l’Egypte, le Ghana ou la Côte d’Ivoire.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: 78 nouveaux cas positifs et 2 décès

La Côte d’Ivoire a enregistré lundi 78 nouveaux cas positifs de Covid-19 et deux décès, selon une note du ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle.

Le ministère a « enregistré ce lundi 16 août 2021, 78 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 676 échantillons prélevés soit  2,9 % de cas positifs, 159 guéris et 2 décès », indique la note. 

A la date du 16 août 2021, le pays compte 52 423 cas confirmés dont 51 396 personnes guéries, 363 décès et 664 cas actifs, souligne la note, ajoutant que le nombre total d’échantillons à ce jour est de 840 869.

Selon le ministère, le 15 août 2021, 1 673 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 227 516 doses administrées ». Il invite les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner contre la Covid-19. La vaccination est gratuite et volontaire. 

La Corée du Sud salue la gestion par le Maroc de la pandémie du Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, ce lundi à Rabat, le Premier vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, M. Choi Jong-kun.Dans une déclaration à l’issue de cette rencontre, M. Jong-kun a mis en avant les relations d’amitié entre la République de Corée et le Maroc, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le diplomate sud-coréen, qui effectue sa première visite dans le Royaume, a exprimé sa grande estime pour le Roi Mohammed VI et son leadership dans la gestion de la pandémie de Covid-19 « que nous affrontons et œuvrerons ensemble à surmonter ».

M. Choi a, en outre, indiqué que ce premier déplacement sera suivi par d’autres visites, se disant optimiste quant à l’avenir des échanges entre les deux pays.

Qualifiant de fructueux ses entretiens avec M. Bourita, le diplomate sud-coréen a exprimé ses remerciements au gouvernement marocain pour son hospitalité.

Le Maroc joue un rôle « très utile » en Libye, selon Washington

L’ambassadeur et émissaire spécial américain pour la Libye, Richard Norland, a affirmé, lundi à Rabat, que son pays est « très reconnaissant » au rôle « utile » que joue le Maroc pour soutenir le processus politique en Libye. »Le rôle que le Maroc joue dans la région pour soutenir le processus politique en Libye est très utile » et les Etats-Unis d’Amérique en sont « très reconnaissants », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le diplomate américain a qualifié de « très utile » sa discussion avec M. Bourita, qui a porté sur « plusieurs sujets, notamment la question des prochaines élections en Libye, prévues en décembre ».

« C’est bien le moment d’établir la base constitutionnelle et légale pour que ces élections puissent avoir lieu en décembre », a ajouté M. Norland.

Côte d’Ivoire: le vaccin anti-Ebola déjà administré à 200 personnes

Le vaccin anti-Ebola de Merck a été déjà administré à quelque 200 personnes en Côte d’Ivoire, 72 heures après l’annonce officielle d’un cas positif au virus Ebola détecté dans le pays.

« Nous avons commencé la vaccination aujourd’hui (lundi), après une formation faite avec l’appui de l’OMS, de l’Unicef, nos collègues de Guinée. Et, ce soir, nous avons déjà vacciné 200 personnes », a dit Prof. Serge Eholié, porte-parole du Comité de veille sanitaire. 

« On espère pouvoir vacciner 2.000 personnes exposées de la communauté et aussi les personnes du système sanitaire et de la sécurité », a indiqué M. Serge Eholié, assurant qu' »aujourd’hui, il n’y a pas d’autre cas (que) ce seul cas isolé à Abidjan ».  

Il a relevé que la Côte d’Ivoire a reçu « 5.000 doses de vaccins dont 2.000 doses du vaccins Merck qui doivent être administrés le plus tôt possible aux cas contacts de la patiente », le personnel qui était exposé, la famille et ceux au poste frontière.  

Selon le porte-parole de ce Comité, Serge Eholié, « l’état de santé de la malade est stable et il y a une amélioration de l’état de santé » de cette jeune fille de 18 ans qui a quitté la Région de Labé, en Guinée, où elle avait déjà eu des symptômes. 

Elle a eu de « multiples interactions sociales »et le Comité de surveillance mène un suivi des cas contacts, notamment les proches de la patiente depuis qu’elle est entrée en Côte d’Ivoire et les personnes qui ont pris le car avec elle, a noté M. Eholié.

« Concernant les personnes qui ont pris le car avec celle, nous avons identifié 70 personnes dont 68 passagers en dehors du chauffeur et de l’apprenti », a-t-il souligné ajoutant que grâce à la compagnie de transport, la majorité des passagers a été identifié ainsi que les convoyeurs.

 Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a laissé entendre que la situation sanitaire « est sous contrôle ». 

Il s’agit des « vaccins de la post-exposition » des personnes, a fait savoir le prof. Serge Eholié, mentionnant que le Comité de veille sanitaire est extrêmement prudent. 

Les premières enquêtes ont révélé que la patiente s’est rendue en Côte d’Ivoire par voie terrestre et est arrivée à Abidjan le 12 août. Elle a été admise à l’hôpital à la suite d’une fièvre et est actuellement sous traitement.

Le ministère en charge de la santé a confirmé samedi le premier cas de maladie à virus Ebola dans le pays depuis 1994, après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola chez la patiente. 

Assurance: concertation des experts de la CIMA à Abidjan

Une réunion de concertation du Comité des experts de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) s’est ouverte lundi à Abidjan en vue de préparer une session des ministres de l’organisation.

Cette rencontre qui s’achèvera le 26 août 2021, devrait  permettre de préparer les dossiers qui seront soumis aux ministres des pays membres de la CIMA, selon le président du comité des experts, Elvis Nzeingued.  

Les participants plancheront sur « l’exécution du budget 2020, les recommandations des Conseils des ministres, des propositions à soumettre pour une réorganisation ou une redynamisation de la CIMA », a déclaré M. Nzeingued.

Le directeur des assurances de Côte d’Ivoire, Traoré Issouf, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, a souhaité des résolutions fortes pour le développement du secteur des assurances.

Les résultats des travaux des experts de la CIMA devraient  permettre aux ministres des pays membres de l’institution de prendre des décisions idoines pour le bien-être des consommateurs.  

Le Comité des experts examinera notamment les points inscrits à l’ordre du jour du Conseil des ministres afin de dégager sous forme d’avis et de recommandations, des propositions concrètes sur ces points. 

Il émet aussi un avis sur le programme annuel d’activité et le projet de rapport annuel au Conseil relatif à la situation du secteur des assurances en Afrique. 

Moyo Sifundo, nouveau SG de l’UPAP, prend fonction en septembre

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief, élu le 13 août 2021, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes (UPAP), en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), à Abidjan, prend fonction le 1er septembre 2021.

« Je vais prendre fonction officiellement le 1er septembre 2021 », a annoncé lundi M. Moyo Sifundo Chief, le nouveau secrétaire général de l’UPAP, qui dans sa vision veut « conduire la digitalisation de la poste en Afrique », lors d’une conférence de presse.

Le thème du 27e Congrès de l’UPU qui se se tient du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, tourné autour de l’e-commerce et de la digitalisation du secteur postal universel. L’UPAP se veut « un instrument très important quant à la digitalisation de la poste en Afrique ». 

Pour M. Moyo Sifundo, les bureaux de poste sur le continent, en tant qu’agences de développement, seront « utilisés pour développer certains programmes des gouvernements et la digitalisation de la poste ». 

Il a fait observer que « c’est grâce à la digitalisation que certaines postes sont capables d’offrir des services comme le e-commerce et les services gouvernementaux en ligne », surtout dans cette période marquée par la pandémie de Covid-19.

La Covid-19 a affecté plusieurs secteurs dans les pays et en particulier la poste. Mais, très rapidement les bureaux se sont relevés des cendres à travers les protocoles sanitaires pour faciliter la distribution à travers la logistique. 

Le nouveau secrétaire général de l’UPAP veut s’assurer que « tous les pays africains soient membres de l’organisation » panafricaine, tout en apportant ses 26 ans d’expériences dans le secteur postal à travers le monde.

Il a soutenu que l’e-commerce est une niche pour les compagnies postales qui devront mettre en relation les fournisseurs et les clients. Mais, cela ne peut être efficient qu’ à travers une bonne gouvernance et un service après-vente probant.

M. Moyo Sifundo estime que le renouvellement de leadership est un atout indéniable pour l’organisation. Ce dernier qui a travaillé sur les réformes de la poste au sein de l’UPU, veut dynamiser l’UPAP. 

Le Conseil des ministres de l’Union africaine (UA), réuni en sa 29e session ordinaire du 23 juin au 3 juillet 1977, à Libreville, au Gabon, a adopté la création de l’Union panafricaine des postes pour servir d’organisme de tutelle à toutes les administrations postales en Afrique. 

Opinion: La chute de Kaboul, une alerte pour le Sahel

Intellectuel respecté et activiste influent, Moussa Tchangari est Secrétaire général de la l’association nigérienne « Alternative Espaces Citoyens ». Dans ce texte très inspiré, il invite les élites au pouvoir dans le Sahel et leurs alliés occidentaux à entreprendre des réformes politiques profondes. Faute de quoi, la région risque de subir le même sort que l’Afghanistan où les Talibans reviennent au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassés par l’armée américaine.En Afghanistan, pays en guerre depuis 20 ans, les Talibans ont pris le contrôle de plusieurs villes, dont Kaboul, la capitale. Le président du pays, Ashraf Ghani, est en fuite; et les quelques hautes personnalités de son régime, encore présents dans le pays, se préparent à transmettre le pouvoir à leurs ennemis jurés.  C’est ce que rapportent tous les grands médias mondiaux; et tout cela s’est joué en l’espace de quelques jours, à l’approche de l’échéance de retrait définitif de l’armée américaine, pilier principal de la coalition internationale qui a déclenché la guerre en 2001. 

A Washington, Londres, Paris, Berlin et Ottawa, capitales des grandes puissances engagées, depuis bientôt 20 ans, dans la guerre en Afghanistan, les dirigeants sont dans le désarroi; ils assistent impuissants au retour au pouvoir des Talibans, n’ayant plus aucun projet pour ce pays où ils ont déployé des milliers des soldats et dépensé des sommes folles, en dehors de l’évacuation de leurs ressortissants et de leurs « collaborateurs » afghans. « Ceci n’est pas Saigon », dit un haut dirigeant américain; mais, il s’agit bien d’une débâcle. Elle est même, à certains égards, plus retentissante encore que celle enregistrée au Vietnam, en 1975, avec la chute de Saigon.

Au Sahel, région où certains des Etats mènent depuis quelques années une guerre rude contre des divers groupes armés idéologiquement proches des Talibans afghans, la chute de Kaboul sonne comme une alerte; elle préfigure ce qui pourrait y advenir, au cours des prochaines années, si les élites au pouvoir et leurs soutiens occidentaux continuent d’ignorer les appels à des réformes politiques audacieuses. La chute de Kaboul indique, en tout cas, et de manière fort magistrale, que la guerre contre les groupes armés djihadistes ne peut être gagnée en faisant l’économie des telles réformes, seules susceptibles de jeter dans la bataille la plus grande force politique et militaire, à savoir « le petit peuple ».

Après 20 ans de combats, qui ont entrainé d’énormes pertes en vies humaines, principalement au sein de la population afghane, les armées occidentales, dotées des moyens les plus sophistiqués, ont échoué face à des Talibans déterminés ; mais, cet échec est d’abord et surtout celui des dirigeants politiques occidentaux, eux qui ont engagé toutes leurs forces (soldats, armements, argents, expertises) dans cette guerre, en misant sur une élite corrompue, qui partage avec les Talibans le rejet profond de la démocratie. On se souvient encore des élections afghanes qui, bien supervisées par les « grands pays démocratiques », ont été marquées par les fraudes des plus grossières.

En Afghanistan, 20 ans de guerre ont enrichi une élite profondément corrompue, portée et maintenue au pouvoir par des armées étrangères ; mais, il faut dire que ces 20 ans de guerre ont enrichi également le complexe militaro-industriel occidental, les compagnies de sécurité et des experts en tout genre. L’argent englouti par cette guerre, les vies humaines qu’elle a emporté, ne sont une perte que pour le « petit peuple » d’Afghanistan et les petits contribuables des pays qui s’y sont engagés; et c’est parce que la guerre n’est pas un malheur pour tous qu’elle se poursuit toujours au Sahel, sur fond de corruption des élites, de déni des droits et du refus du dialogue et de réformes, au risque de voir un jour déferler sur les capitales des « Talibis en moto ».

Au Sahel, il est urgent que des hommes et des femmes de bonne volonté se lèvent et proclament que la guerre en cours ne peut pas être gagnée avec les mêmes armées étrangères qui ne l’ont pas gagnée en Afghanistan; mais aussi, avec le même type de dirigeants corrompus, qui n’ont aucune once de patriotisme, et le même type de forces de défense et de sécurité, qui commettent parfois des graves exactions et sont plombées par l’affairisme de leurs chefs. Cette guerre, si elle doit être gagnée, ne le sera qu’à travers une volonté large et des initiatives audacieuses visant à construire un nouveau contrat politique et social restituant au peuple sa souveraineté et créant les conditions d’une vie digne pour les millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.

Ethiopie : le TPLF touché par l’offensive de l’armée

Plus de 300 combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont été tués lors de l’offensive de l’armée éthiopienne dans la région d’Afar.Le patron du commandement oriental des forces de défense éthiopiennes, le major-général Belay Seyoum, a déclaré dans un communiqué lu par APA, que quarante rebelles ont été aussi capturés lors de l’offensive.

Ce regain de violence intervient presque une semaine après la fin du cessez-le-feu dans la région du Tigré, au nord du pays, décrété par le gouvernement éthiopien.

Le TPLF, désormais allié de l’aile militante du Front de libération oromo (OLF), a été contraint de stopper son avancée dans la région d’Afar, qui visait à contrôler la route Ethiopie – Djibouti.

Le major-général Baly Seyoum a déclaré que l’opération sur le front oriental était un succès. Avant de prévenir les insurgés qui contrôlent certaines régions. « Peu importe que la junte contrôle tel ou tel endroit. Cela n’a pas d’importance. La question est de savoir si la junte va sortir vivante des endroits qu’elle contrôle », martèle-t-il.

Dans une autre offensive, les forces de défense éthiopiennes avaient déclaré avoir tué 70 combattants du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) à Tikur Wuha, près de la ville de Woldia, où les forces rebelles se sont battues pendant plusieurs jours dans l’espoir de contrôler la ville.

Selon un communiqué de l’armée, les forces du TPLF étaient sous la direction du général de brigade Kebebe Fekadu, qui était lui-même membre des forces de défense éthiopiennes qu’il a déserté lorsque plusieurs bases du commandement nord ont été attaquées en novembre 2020. L’opération a permis de récupérer 19 fusils AK47, cinq fusils de sniper et plusieurs fusils d’assaut de groupe a également révélé l’armée éthiopienne.

Tchad : un registre du cancer bientôt mis en place

Au Tchad, les statistiques sur cette maladie sont « parcellaires et limitées » à cause notamment du faible accès au diagnostic des personnes atteintes.Avec l’appui technique et financier de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Tchad disposera d’un registre du cancer « essentiel pour la surveillance, l’enregistrement, la recherche et le contrôle ». Ce document permet également, selon un communiqué reçu lundi à APA, de connaître l’ampleur du problème pour prendre des dispositions idoines.

D’après le ministère tchadien de la Santé publique et de la Solidarité nationale, le registre du cancer constitue « un outil robuste (pour) un recueil continu et exhaustif de données nominatives et cliniques sur les personnes atteintes de cancer dans une population géographiquement définie ».

La semaine dernière, « des points focaux venus des 23 provinces sanitaires du pays et de N’Djaména » ont bénéficié d’un renforcement de capacités. « Pour une meilleure surveillance du cancer, il est impératif de disposer des données fiables d’où l’importance de former des experts en matière de collecte, d’analyse et de gestion de données », indique la source.

En 2020, poursuit-elle, l’Unité d’anatomie et cytologie pathologiques du Centre hospitalier universitaire de référence nationale a montré que sur 367 cas de diagnostics histopathologiques, 108 étaient des cancers, tout organe et tout âge confondus, soit une proportion de 29,42 %.

Les autorités tchadiennes estiment que « c’est la partie visible de l’iceberg » parce que « les capacités de diagnostic sont très faibles sur l’ensemble du territoire tchadien en l’absence d’un plateau technique destiné à la prise en charge des malades du cancer ».

Dr Ismaël Barh Bachar, Directeur Général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, a promis lors de la session de formation des points focaux que le registre du cancer sera opérationnel en 2022 en vue d’avoir « un système de prévention précoce (et) efficace ».

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle à l’ancien argentier de l’Etat Amadou Bâ qui semble avoir retrouvé grâce aux yeux du président de la République.Le Soleil indique que « la famille du défunt Khalife de la communauté layène, El Hadj Abdoulaye Thiaw Laye (1926-2021), a reçu samedi (dernier) à Cambérène (commune de Dakar), Macky Sall venu présenter ses condoléances au nom de la nation sénégalaise ».

Le quotidien national rapporte que le chef de l’Etat s’est également rendu, le même jour, à Thiénaba (région de Thiès) « suite à la disparition, le 9 août 2021, du 8e Khalife Serigne Abdourahim Seck ». Dans ce foyer religieux fondé par Serigne Ahmadou Ndack Seck, Macky Sall a déclaré qu’ « un budget de plus de 800 millions F CFA est dégagé pour que Thiénaba puisse disposer de sa résidence des hôtes comme toutes les autres grandes cités religieuses du pays ».

Amadou Bâ, ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, était aux côtés du président de la République. L’AS se demande si ce n’est pas « un retour en grâce » de l’ex-ministre des Affaires étrangères.

A en croire Sud Quotidien, on se dirige « vers une entente directe » entre Macky Sall et Amadou Bâ. Ce journal a souligné que « c’est la première » fois que les deux hommes apparaissent ensemble en public, avant de soutenir que la stratégie du silence adoptée par le responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) aux Parcelles Assainies (commune de Dakar) s’est avérée gagnante.

Dans son style caractéristique, le calembour, Le Quotidien tire son « chapeau Ba ! ». Poursuivant, ce journal signale qu’ « il est de ces images qui ne laissent jamais indifférent. Surtout lorsque cela vient d’un homme aussi politique que le leader de l’APR (Macky Sall) ».

En d’autres termes, mentionne WalfQuotidien, « Macky Sall remet Amadou Bâ en selle » à quelques mois des élections locales pour lesquelles le leadership à Dakar est très disputé dans son parti avec notamment Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi se fait l’écho d’un accident de la route ayant fait quatre morts à Kaolack (Centre). Dans ses colonnes, ce quotidien informe qu’un porte-conteneurs malien a écrasé un taxi où se trouvaient cinq personnes.

Pour sa part, Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavent, a fait savoir dans Vox Populi que « les auteurs de cet acte ignoble seront appréhendés et traduits en justice ». 

Mais, déplore EnQuête, de jeunes sénégalais, n’ayant pu contenir leur colère, ont saccagé « des camions maliens » qui étaient dans les parages. De l’autre côté de la frontière, « une vingtaine de camions sénégalais ont été vandalisés ».

Citée par L’Observateur, Médina Sissoko Dembélé, ministre malienne des Transports, a affirmé que « ces graves incidents n’honorent pas les excellentes relations de fraternité et d’amitié » qui lient les deux pays.

Santé, politique et maritime au menu des quotidiens marocains

La situation épidémiologique au Maroc, le processus électoral et la problématique du dragage du sable sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que bien que le taux de létalité demeure stable à 1,5%, le Maroc enregistre ces derniers jours un pic de mortalité liée à la Covid-19. Samedi, 110 personnes sont décédées des suites de ce virus, élevant ainsi le nombre des morts à 10.933 depuis le premier cas déclaré au niveau national en mars 2020. Le plus grand nombre est observé au niveau de Casablanca-Settat.

Outre les décès, la courbe des contaminations est également en hausse avec une moyenne quotidienne de plus de 10.000 nouveaux cas observés cette semaine. Cette hausse impacte, de facto, les indicateurs d’incidence cumulée qui a franchi le seuil des 2.000. On note ainsi 2.242 cas sévères ou critiques dont 1.332 sous respiration artificielle. De ce total, 1.264 patients sont sous ventilation non-invasive tandis que 68 autres sont intubés. Face à cette situation alarmante, le Maroc accélère la cadence de vaccination au niveau national, souligne le quotidien.

+Bayane Al Yaoum+ écrit que « si le Maroc a maintenu la date de l’organisation des élections malgré la situation épidémiologique jugée alarmante, il devrait assurer le bon déroulement de ce scrutin en œuvrant à consolider la surveillance administrative et judiciaire ».

Tout en appelant les électeurs à se présenter massivement aux bureaux de vote le jour du scrutin pour choisir les élus connus par leur crédibilité et renforcer leur présence dans les institutions représentatives, le journal a souligné qu’il s’agit d’un « véritable défi » à relever en vue de consolider le processus des réformes et satisfaire les aspirations des citoyens.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que même si les autorités ont mis le holà l’été dernier pour arrêter le dragage du sable dans la plage de Mehdia, le “pompage” de cette matière organique à des fins purement commerciales continue toujours.

Un total de 180.000 m3 de sable ont été sifflés durant 20 années pendant lesquelles toute la chaîne écologique marine de la zone a été détruite, fait savoir le quotidien, notant que le fort recul du trait de côte est estimé au nord de la plage de Mehdia à 4m/an!

Ces sur-creusements ont causé une augmentation des noyades et totalement perturbé la stabilité du fond marin dont dépend la vie de plusieurs espèces, soutient-il.

Côte d’Ivoire: la grippe aviaire déclarée dans le département de Bassam

L’infection de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1, souche de la grippe aviaire, a été déclarée dans la localité de Mondoukou, dans le Département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, selon un arrêté préfectoral.

L’arrêté, signé du préfet du Département de Grand-Bassam, Nassou Sidibé, le 5 août 2021,  déclare « infectée d’influenza aviaire hautement pathogène de sous-type A/H5N1, la localité de Mondoukou, Département de Grand-Bassam ». 

L’arrêté préfectoral prescrit des mesures de police sanitaire dans le foyer d’infection et dans la zone, à savoir l’abattage de toutes les volailles présentes, la destruction des cadavres de volailles et des productions des élevages.

Il recommande la destruction de toute matière et tous les déchets susceptibles d’être contaminés,  tels que les aliments de volailles, ainsi que l’interdiction de mouvements de volailles, de produits et leurs dérivés. 

L’arrêté impose en outre la fermeture des marchés et des lieux de rassemblement de volailles vivantes, l’arrêt des activités liées à la transformation, au transport, à la distribution et à la commercialisation des volailles, produits et sous-produits. 

La filière avicole, en Côte d’Ivoire, est affectée « depuis 2006, 2015 et 2017 par la résurgence et la persistance du virus de la grippe aviaire ». Aujourd’hui, 42 foyers ont été identifiés et notifiés à l’Organisation mondiale de la santé animale avec plus de 122.700 volailles abattues.