Conflits au Sahel: deux millions de personnes déplacées

Dans le Sahel, l’insécurité a poussé deux millions de personnes à se déplacer, rapporte le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).« Le HCR appelle à la fin des violences incessantes dans la région du Sahel (qui comprend le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger), où le nombre de personnes déplacées à l’intérieur des frontières de leurs pays dépasse désormais, et pour la première fois, les deux millions », a déclaré, vendredi à Genève (Suisse), son porte-parole, Boris Cheshirkov.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, M. Cheshirkov a souligné que le déplacement dans la région a quadruplé en deux ans seulement car le nombre de déplacés internes s’élevait à 490 000 au début de l’année 2019.

Plus de la moitié des déplacés internes dans la région sont des Burkinabés. La région du Sahel accueille également plus de 850 000 réfugiés, principalement originaires du Mali.

Depuis début 2021, les violences au Niger et au Burkina Faso ont déjà forcé plus de 21.000 personnes à fuir leur foyer et à chercher refuge ailleurs dans leurs propres pays.

Au Burkina Faso, depuis le 31 décembre 2020, une série d’attaques armées contre la ville de Koumbri et des villages voisins dans le nord du pays a déjà déplacé plus de 11.000 personnes. La plupart d’entre elles sont des femmes et des enfants qui ont fui de nuit, après que les assaillants ont commencé à tirer sur leurs maisons.

Ce qui fait que, de l’avis du porte-parole du HCR, les communautés qui accueillent des déplacés ont atteint un point de rupture.

« Les besoins augmentent dans une région où convergent de multiples crises, notamment les conflits armés, l’extrême pauvreté, l’insécurité alimentaire, les changements climatiques et la pandémie de Covid-19. L’extrême vulnérabilité du Sahel est exacerbée par l’impact du déplacement forcé, qui est causé par les violences généralisées et brutales perpétrées par des groupes armés et criminels », soutient Boris Cheshirkov.

Il souligne que la réponse humanitaire est « dangereusement débordée », et le HCR exhorte la communauté internationale à redoubler son soutien envers la région.

« Malgré la générosité de leurs hôtes, poursuit Boris Cheshirkov, de nombreux déplacés internes ne disposent même pas d’un abri de base et dorment en plein air. Ils ont d’urgence besoin d’abris décents, d’eau et d’articles de secours, ainsi que de soins de santé et d’installations sanitaires appropriées pour prévenir la propagation de Covid-19 ».

Trois soldats maliens tués par un engin explosif

Trois soldats du Mali ont trouvé la mort après que leur véhicule a sauté sur un explosif improvisé dans le centre pays, a appris APA ce vendredi de sources militaires.Les trois membres de Garde nationale, l’un des corps de l’armée malienne, ont trouvé la mort entre Koro et Mondoro, près de la frontière avec le Burkina Faso. Une zone considérée comme un des foyers de la violence au Sahel.

L’attaque attribuée au jihadistes a fait aussi cinq autres blessés dont l’un est dans un état critique, selon des sources militaires. 

Les engins explosifs  constituent l’une des armes de prédilection des jihadistes contre les forces armées dans la sous-région. 

Au cours du mois de janvier, cinq Casques bleu de la mission de l’Onu au Mali (Minusma) ont été tués. Avant eux, cinq autres soldats de la force anti-jihadiste française de l’opération Barkhane ont été victimes de ces engins entre le 28 décembre et le 2 janvier.

Covid-19 : Kigali va acquérir un 1er lot d’un million de vaccins

Le Rwanda va acquérir un premier lot d’un million de vaccins contre la Covid-19 en février prochain.Le Directeur général du Centre Biomédical Rwandais (RBC, sigle anglais) qui a fait l’annonce, hier jeudi, précise que son pays doit encore acquérir deux autres types de vaccins (AstraZeneca et Moderna).

« Nous sommes prêts à recevoir et à administrer correctement les vaccins AstraZeneca et Moderna en utilisant la chaîne d’approvisionnement déjà existante », a déclaré le Dr Nsanzimana.

Selon lui, il y a un espoir que le Rwanda soit parmi les premiers pays d’Afrique à les recevoir.

Parmi les principaux bénéficiaires, il y a la population à haut risque et les travailleurs essentiels.

Le Rwanda fait actuellement partie de l’Alliance Covax, une initiative mondiale qui vise à garantir des doses rapides et abordables du vaccin contre la Covid-19 pour les pays membres, une fois que le vaccin sera disponible.

Le gouvernement prévoit de mobiliser un budget total de 15 millions de dollars pour l’acquisition de doses du vaccin dès qu’il sera disponible le mois prochain.

Selon le Dr Tharcisse Mpunga, le ministre d’État chargé des soins de santé primaires, la première phase consistera à vacciner 30% de la population.

L’Ivoirien Siandou Fofana s’engage à œuvrer pour le dynamisme du tourisme international

Le ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, récemment élu président du comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’organisation mondiale du tourisme (OMT), s’est engagé à renforcer l’implication des membres affiliés de cette institution au dynamisme du tourisme international.

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, M. Fofana a pris cet engagement lors de la 113è session du Conseil exécutif de l’OMT qui s’est tenue du 18 au 19 janvier dernier à Madrid et à laquelle il a participé par visioconference avec ses pairs dudit Conseil qui y étaient en présentiel. 

S’exprimant à cette occasion en sa qualité de président élu du Comité des affiliations de l’OMT, M. Fofana a indiqué  que ledit groupe de travail est déjà opérationnel. Par ailleurs, précise la note, il a  réaffirmé à l’auditoire son « engagement à renforcer activement l’implication des membres affiliés au dynamisme du tourisme international et à favoriser une excellente collaboration entre l’OMT, ses états membres et le secteur privé ».

 En outre, le ministre Siandou Fofana a fait savoir  que  7 candidatures au statut de membres affiliés ont fait l’objet de validation provisoire, en attendant leur ratification par l’Assemblée générale à venir. 

Cette 113è session de l’instance dirigeante de l’OMT s’est achevée avec la reconduction du secrétaire général, le Géorgien Zurab Pololikashvili  pour un second mandat avec 76% des voix au détriment du candidat du Royaume de Bahreïn, Shaikha Mai Bint Mohammed Al Khalifa. 

Cette réélection de M. Pololikashvili sera entérinée lors de la 24ème Assemblée générale de l’OMT prévue avant la fin de l’année au Maroc.   Quant à l’ambassadeur  de la Côte d’Ivoire au Royaume d’Espagne et auprès de l’OMT,  Jean Roger Bouaffo qui conduisait une délégation ivoirienne à ce conclave, il a rappelé les acquis obtenus pour la destination ivoirienne avec le Secrétaire général, saluant le soutien constant de celui-ci à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique. 

RD Congo : les députés appelés à choisir leur camp

En république démocratique du Congo, les députés sont appelés à choisir leur camp suite au divorce entre le camp du président Félix Tshisekedi et celui de son prédécesseur, Joseph Kabila.La plénière convoquée ce vendredi au palais du peuple de Kinshasa, va certainement marquer un tournant dans l’histoire politique du pays. Les députés sont convoqués pour une séance, à laquelle ils devront se déclarer comme appartenant à la majorité ou à l’opposition parlementaire, en application d’un arrêt rendu la semaine dernière par la Cour constitutionnelle.

Cette plénière, permettra de dessiner les contours de la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, après la rupture  entre le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila qui contrôlait l’Assemblée nationale.

Cette opération pourrait surtout permettre au locataire du Palais de la Nation de reprendre la main dans cette crise politique. Depuis son élection, la cohabitation entre Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila majoritaire à l’Assemblée nationale, était devenue difficile, bloquant la marche du pays.

Elle a atteint son paroxysme début décembre avec la destitution de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, proche de Kabila, par 281 voix contre 200.

Le 19 janvier dernier, la Cour Constitutionnelle rendait une décision qui affaiblit encore Joseph Kabila en mettant fin au mandat « impératif » des députés qui empêchait les parlementaires de quitter leur parti au risque de perdre leur siège.

Dans la foulée,  vingt-cinq (25) chefs de groupements et de partis politiques ont adhéré à l’union sacrée de la nation voulue par le chef de l’Etat selon les données présentées jeudi par Modeste Bahati Lukwebo. Cette nouvelle reconfiguration pourrait assurer une « majorité écrasante » à Tshisekedi au sortir de la plénière de ce vendredi.

Toutefois, pour l’actuel président, les soucis ne sont peut-être pas terminés. Il faudra gérer les remous au sein de son propre parti UDPS, qui, en plus d’enregistrer une vague de transhumants venant du camp de Kabila, voit l’arrivée de ténors de l’opposition comme l’ancien vice-président Jean Pierre Mbemba et Moïse Katumbi. Le Premier ne cacherait pas son envie pour le poste de Premier ministre occupé par Sylvestre llunga et proche de Kabila, tandis que le second réclamerait le perchoir.

La BAD et la BEI d’accord pour accélérer le développement en Afrique

La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé un plan d’action conjoint de partenariat pour parvenir à un développement accéléré sur le continent africain.L’accord a été signé par Bajabulile Swazi Tshabalala, premier vice-président par intérim de la BAD, et Thomas Östros, vice-président de la BEI, au cours d’une cérémonie virtuelle à laquelle ont assisté plus de 100 parties prenantes de toute l’Afrique et de l’Europe, indique-t-on.

Selon le communiqué de presse de la BAD publié jeudi, le plan d’action conjoint a été élaboré à la suite d’une réunion entre une délégation de la Banque européenne d’investissement et de la Banque africaine de développement en février 2020.

Ce plan d’action devrait également mettre en avant leur coopération renforcée et leurs priorités de développement mutuelles et ainsi mettre l’accent sur la stimulation des investissements des secteurs public et privé en Afrique, précise le communiqué.

L’accord conjoint permet aux deux institutions de développer une réserve commune de projets bancables autour de thèmes clés complémentaires auxquels chaque institution apporterait son avantage global.

En conséquence, les institutions travaillent ensemble sur l’action climatique et la durabilité environnementale, l’investissement transformateur à grande échelle dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et services des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’inclusion financière dans une perspective de genre visant à l’autonomisation des filles et des femmes, l’éducation et la formation et le secteur de la santé.

Cette signature intervient dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui accroît la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, ce qui rend l’action encore plus urgente.

« Il est crucial qu’un plus grand nombre de banques de développement multinationales et d’autres institutions de financement du développement s’engagent à collaborer plus étroitement et plus fortement, comme le montre ce plan d’action conjoint entre la BAD et la BEI, afin de soutenir plus efficacement nos pays membres régionaux en ces temps troubles », a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-président principal par intérim de la BAD.

M. Tshabalala a ajouté que « la croissance économique durable et la sécurité dans les régions confrontées à des défis particuliers, telles que le Sahel et la Corne de l’Afrique, sont notre priorité absolue ».

Le vice-président de la BEI chargé des investissements européens, Thomas Östros, a pour sa part déclaré que le partenariat est crucial pour les activités et l’impact de la BEI, et que ce partenariat avec Africa’s Bank est crucial pour l’Afrique.

« Le plan d’action signé aujourd’hui avec la Banque africaine de développement démontre la ferme volonté de la Banque européenne d’investissement, la Banque de l’UE, de réaliser des investissements qui font une réelle différence pour l’Afrique. Le renforcement de notre travail avec la Banque africaine de développement, la banque multilatérale de développement de l’Afrique, est une priorité stratégique pour la BEI et l’Europe », a précisé le vice-président.

Afrique du Sud : un farouche militant anti-apartheid meurt du coronavirus

Cyril Ramaphosa a annoncé le décès de Jackson Mthembu, un des principaux ministres délégués à la présidence sud-africaine décédé des suites de la Covid-19.Le défunt est un « militant historique et champion de la liberté et de la démocratie tenant une place particulière dans la mémoire de l’histoire sud-africaine » selon le président sud-africain

Il est même considéré par beaucoup d’observateurs comme l’éminence grise du gouvernement, jouant un rôle central dans la réponse du pays à la pandémie.

Militant anti-apartheid, il a joué un rôle majeur au sein du Congrès National Africain (ANC) dans les années 90.

Jackson Mthembu a été parlementaire et porte-parole national du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir de l’Afrique du Sud post-apartheid depuis l’élection de Nelson Mandela au scrutin de 1994.

Il avait été diagnostiqué positif à la Covid-19 le 11 janvier dernier, avant de succomber dix jours plus tard.

L’Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, détient le record de décès avec 39.501 victimes recensés au soir du 21 janvier 2021. Le pays a enregistré le même jour 11.381 nouveaux cas pour 647 décès.

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire Diary Sow

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la fin du suspense à propos de la disparition mystérieuse de l’étudiante en France.Vox Populi annonce que « Diary Sow réapparait dans une lettre » adressée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam. Dans cette missive, l’étudiante disparue début janvier, se justifie : « Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Mon départ n’est pas un aveu de faiblesse. Considère (cette absence) comme une sorte de répit salutaire dans ma vie. Ceux qui cherchent une explication rationnelle à mon acte seront déçus puisqu’il n’y en a aucune ».

Dans L’AS, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 est consciente avec le recul « de l’audace, de la cruauté même de (sa) démarche (et pressent) les conséquences qu’elle va engendrer ». C’est pourquoi, rapporte EnQuête, ce crack en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand (Paris) « demande à ce qu’on comprenne son geste (et) promet de reprendre contact avec sa famille lorsqu’elle sera prête ».

Pour sa part, L’Observateur s’est entretenu avec Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement pour qui, « il y a des gens qui doutent (de l’authenticité de la lettre). (Mais) les écrits sont bien de Diary Sow. Je suis la première personne à qui elle a parlé. C’est dans les trois derniers jours ».

Tous les moyens imaginaires ont été déployés pour retrouver en vie Diary Sow, comme le souligne Libération, car « la police judiciaire française avait déjà fait un signalement à Europol. (Et) Interpol a diffusé sur son réseau une notice jaune ».

En Economie, Le Soleil indique que « le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Saër Niang ont organisé, hier jeudi, une (rencontre) virtuelle avec le secteur privé national sur la réforme de la commande publique ».

A en croire le quotidien national, le patronat sénégalais a « manifesté la volonté d’avoir un taux minimum de 34 % » avec l’adoption de la loi sur les Partenariats Public-Privé (PPP). De son côté, WalfQuotidien fait noter que « cette réforme (permettra) de renforcer les dispositions pour une plus forte participation du secteur privé national ».

Stades se fait l’écho de la signature de Krépin Diatta à l’AS Monaco (Ligue 1 française). Dans les colonnes de ce quotidien d’informations sportives, l’international sénégalais dit être « heureux de s’engager dans un club reconnu et ambitieux et d’avoir la possibilité de progresser ».

Enfin, Sud Quotidien que Me Augustin Senghor, candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) sera ce week-end à Praia (Cabo Verde) pour notamment y présenter « son programme ». L’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) prendra part à l’Assemblée Générale de la zone ouest A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (Ufoa).

Politique, économie et santé se partagent la Une des quotidiens marocains

La question du Sahara, les perspectives économiques de l’année 2021, le chantier de réforme des centres d’investissements et l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit qu’une grande partie de la communauté internationale a fini par réaliser que les provocations d’El Guerguarate sont autant de leurres agités devant l’opinion pour la détourner des vrais enjeux.

Tout ça dans un paysage qui ne laisse aucune équivoque, relève le journal, citant d’un côté un modèle marocain réunificateur, qui réalise, construit, avance et qui propose en cohérence de l’offre qui y est déployée, un échafaudage politique et démocratique novateur dans le cadre du projet de régionalisation avancée.

De l’autre côté, poursuit-il, un courant séparatiste, qui continue de vivre sur la rente du mode victimaire.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du mois de janvier 2021 montre des chiffres assez mitigés, notant que si certains secteurs ont tant bien que mal pu tirer leur épingle du jeu, d’autres ont subi de plein fouet la crise sanitaire comme c’est le cas pour le tourisme.

« L’année 2021 s’affiche sous de bons auspices », relève la publication, soutenant que certains indicateurs au Maroc laissent espérer un scénario de reprise en V, notamment grâce à des perspectives favorables pour la campagne agricole 2020/2021 suite aux précipitations abondantes en début d’année.

+Le Matin+ cite une déclaration du Chef du Gouvernement, Saad Dine El Otmani, qui a affirmé que le chantier de réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI), lancé récemment, a déjà commencé à produire des effets positifs.

S’exprimant en ouverture du Conseil de gouvernement, El Otmani a relevé que les indicateurs révèlent une hausse de près de 50% du nombre de projets d’investissement accompagnés par les CRI par rapport à 2019 et 2020, ainsi qu’une baisse des délais moyens de traitement des dossiers d’investissement, passés de plus de 100 jours à moins d’un mois.

Dans ce sens, El Otmani a souligné l’importance de la plateforme numérique des CRI, qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant du gouvernement à promouvoir et à encourager l’investissement, comme étant un producteur de richesse et un générateur d’opportunités de travail, notamment au profit des jeunes.

+L’Economiste+ rapporte que les premières doses du vaccin anti-Covid arrivent ce vendredi. Après plusieurs semaines d’attente, le Maroc devrait recevoir ses premières doses du vaccin anti Covid-19 ce vendredi.

Un avion dreamliner de RAM doit acheminer au Maroc le premier lot du vaccin AstraZeneca, produit en Inde. Le vol AT3884, reliant Casablanca et Bombay, a décollé hier jeudi 21 janvier de l’aéroport Mohammed V, croit savoir le quotidien.

Son retour est prévu ce 22 janvier, à 14h30. A bord, il y aurait plus de 2 millions de doses stockées dans des containers frigorifiques, précise-t-il, notant que cette opération était programmée la semaine dernière, mais elle avait été reportée.

Lancement du contrat sécurisé de bail à usage d’habitation en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme a lancé officiellement jeudi à Abidjan, le contrat sécurisé de bail à usage d’habitation, un document d’un coût de 10 000 FCFA ( soit 5000, FCFA pour chacune des parties) qui devrait désormais réguler les relations entre bailleurs et locataires en Côte d’Ivoire.

Les usagers pourront se procurer ce nouveau contrat sécurisé de bail sur l’ensemble du territoire ivoirien dans les mairies, les bureaux de la poste de Côte d’Ivoire et dans certaines librairies. Selon le ministre ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Nabagné Koné, ce contrat sécurisé de bail permettra de  «mieux encadrer » les rapports entre locataires et bailleurs dans le pays où seulement 20% de la population vit dans sa propre maison. 

 « Ce document permettra désormais de régir le bail à usage d’habitation en Côte d’Ivoire. C’est un document officiel, authentique et sécurisé pour mieux encadrer les relations entre bailleurs et locataires », a indiqué M. Koné.

 Poursuivant, il a soutenu que  « c’était important que l’Etat s’immisce dans le rapport bailleurs-locataires. L’objectif de ce contrat, a-t-il insisté, est de  «rééquilibrer» les rapports entre les parties et  «non de pencher la balance en faveur de l’une ou l’autre ». 

Dans la foulée, M. Koné a révélé que chaque année en Côte d’Ivoire, ce sont 100 000 contrats de bail à usage d’habitation qui sont conclus. Par ailleurs, M. Koné a fait savoir que toutes les sommes qui seront perçues par un bailleur au-delà de ce qui est prévu par la loi, seront taxées à 300% à titre d’amende.  

Avant lui, Célestin Koala, le directeur général du logement a fait une présentation technique de ce nouveau contrat sécurisé de bail à usage d’habitation. « Ce contrat dure 1 an et est reconductible si les deux parties sont d’accord. Il vient combler un grand vide  », a estimé M. Koala, se félicitant de ce qu’avec ce nouveau contrat  «on ne va augmenter le loyer  que trois ans après la conclusion du contrat » . 

De son côté, Soumahoro N’Fally, le président de la coalition nationale des organisations de consommateurs s’est félicité de ce contrat sécurisé appelant les consommateurs à s’en approprier. Le contrat sécurisé de bail à usage d’habitation présente plusieurs avantages à la fois pour les locataires et les bailleurs. 

Ce contrat  indique, entre autres, que le bailleur dispose d’un délai de 30 jours pour le remboursement de la caution, le locataire ne peut céder son bail ni sous-louer ou laisser à la disposition de tiers, les lieux loués et le loyer ne peut être révisé que chaque trois ans. Par ailleurs, le propriétaire doit prévenir le locataire, avant toute augmentation ou diminution trois mois à l’avance.

Covid-19: Le Maroc devrait recevoir vendredi un premier lot de vaccin AstraZeneca

Le Maroc devrait recevoir vendredi deux millions de doses du vaccin AstraZeneca en provenance du Serum Institute of India, géant pharmaceutique indien.Selon la presse marocaine, citant l’agence Reuters, le gouvernement indien a autorisé les exportations commerciales de vaccins contre le Covid-19 et les premiers envois devraient être expédiés vendredi au Brésil et au Maroc, a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères à l’agence de presse britannique.

« L’approvisionnement de ces deux pays se fera sur une base commerciale », a déclaré une source proche du dossier. Le vol pour le Brésil devrait partir à 4 h 15 vendredi matin tandis que le second pour le Maroc partira à 8 heures, souligne la même source.

Les doses mises au point par le fabricant de médicaments britannique AstraZeneca et l’Université d’Oxford sont en cours de fabrication au Serum Institute of India, le plus grand producteur mondial de vaccins, basé à Pune en Inde, qui a reçu des commandes de pays du monde entier.

Maroc : l’édition 2021 du Salon international de l’agriculture annulé en raison du contexte sanitaire actuel

Le Conseil d’administration du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès, réuni en mode visioconférence, a décidé l’annulation de l’édition 2021 de ce salon, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.Cette décision intervient en raison du contexte sanitaire actuel et des différentes mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie du COVID-19, notamment l’interdiction des grands rassemblements et les restrictions des déplacements internationaux, explique le ministère.

Rappelons que ce grand événement du monde agricole draine pas moins de 900.000 visiteurs et la présence de 1.400 exposants de 65 pays chaque année.

A ce jour, le Maroc enregistre 463.706 cas confirmés, dont 8.076 décès. Lundi, le Royaume a signalé son premier cas de la nouvelle souche du coronavirus.

Lancement à Abidjan de la 6è édition du Label qualité

La sixième édition du Label qualité, un prix attribué chaque année par les consommateurs aux entreprises dont les produits et services sont commercialisés en Côte d’Ivoire, a été officiellement lancé jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Nous avons initié ce label pour valoriser les entreprises. L’inscription est totalement simple et gratuite et elle est totalement accessible à toutes les entreprises quelque soit leur taille. Les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin mars prochain », a dit Ollo Manuella, la commissaire générale de ce projet dans une conférence de lancement. 

Par ailleurs, elle a souligné que ce label offre plusieurs avantages aux entreprises, notamment, leur positionnement et l’amélioration de la qualité de leurs produits et services.  « Le label a pour objectif également de donner la parole aux consommateurs. Lorsque nous faisons les tests nécessaires pour vérifier la qualité des services, on leur remet une sorte de feuille de route qui leur indique comment il devrait se comporter, ce qu’ils doivent améliorer en terme de qualité, de produits, de services», a expliqué Mme Ollo. 

De son côté, Aimé Koizan, le directeur général du commerce qui  représentait le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, a salué l’institution de ce label qualité assurant de l’accompagnement institutionnel de ce département ministériel. 

« La protection des consommateurs est une priorité de notre administration.  Nous ne pouvons pas ne pas accompagner le label. Et c’est une idée géniale », a estimé M. Koizan qui a promis d’œuvrer pour que ce label soit une référence nationale et internationale. 

 «Le Comité d’éthique veille au respect des normes nationales et internationales. La Responsabilité sociétale des entreprises est un facteur important pour obtenir ce prix», a fait savoir à son tour, George Ouattara, le président de ce Comité qu’il dit être «indépendant». 

Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label. Ce programme vise à promouvoir l’excellence, l’innovation ainsi que les meilleures pratiques dans le monde économique ivoirien en particulier et africain en général.

 L’an dernier, le label qualité a été décerné à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.

Dao Gabala veut une normalisation de la FIF « avant le 31 décembre 2021 »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a souhaité jeudi remettre le football ivoirien à flot dans « un délai très court », voire « avant le 31 décembre 2021 ».

Mme Dao Gabala a décliné sa vision, au siège de la FIF,  à Treichville, dans le Sud d’Abidjan,  à l’occasion de l’installation officielle du Comité de normalisation de la FIF, en présence du directeur de Cabinet du ministère ivoirien des Sports, Allah Yao.

« Dès cet après-midi, nous allons avoir une séance de travail avec le directeur exécutif et son équipe pour voir ensemble qu’elles sont les urgences auxquelles il faut palier maintenant et mettre en place un plan stratégique pour qu’avant le 31 décembre 2021 le bateau ivoire coule calmement à flot sur des eaux paisibles, mais soit forte pour passer les tempêtes », a déclaré Mme Gabala.

Pour elle, c’est une équipe qui monte pour assurer cette mission de normalisation de la FIF. Elle n’a « pas le droit d’échouer ». Et ce, afin qu' »ensemble, dans un délai très court, nous puissions remettre le bateau du foot ivoire à flot ».

« L’enjeu est national (…) nous devons être capable de remettre le championnat en route, et ce championnat, c’est le cœur de métier. Ce que les Ivoiriens attendent, c’est que ce championnat reprenne » pour permettre aux jeunes d’exprimer leurs talents, a-t-elle lancé.

Elle a appelé tous les acteurs « à la défense pour protéger la maison ivoire », avant d’ajouter « vous allez nous juger aux résultats, mais nous sommes une équipe de mission (…) et on ne peut pas réaliser une mission seule, elle se réalise avec l’ensemble des acteurs ». 

Dès la semaine prochaine, le Comité de normalisation de la FIF, prévoit avec la direction exécutive, commencer à rencontrer toutes les parties prenantes afin de les écouter, observer et ensuite travailler pour remettre les choses à la « normalité le plus rapidement possible », a poursuivi Mme Dao Gabala. 

Ce Comité a quatre missions principales, à savoir la gouvernance qui consiste en la gestion des affaires courantes, une mission juridique visant la révision des statuts, ainsi que la constitution de la Commission électorale puis l’organisation de l’élection du président de la FIF, a-t-elle rappelé.

M. Allah Yao a relevé la volonté du ministre des Sports, Paulin Danho, qui veut que « la paix revienne dans le football ivoirien » le plus tôt possible, surtout avec une implication des acteurs afin de donner espoir aux jeunes talents.

« On ne peut pas s’entendre sur tous les points, mais on peut s’entendre sur les objectifs. Ce qui nous réunit aussi, c’est la CAN 2023 (prévue en Côte d’Ivoire) », a-t-il estimé, souhaitant que la Côte d’Ivoire prenne part aux compétitions internationales à venir.  

Pour sa part, Sam Etiassé, l’ex-directeur du Comité exécutif, depuis le 14 janvier 2021, le Comité de normalisation était déjà installé par la FIFA. Il a, dans un bref propos, souhaité bon vent à Mme Dao Gabala et son équipe. 

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Parmi les candidats en lice pour la présidence de la FIF, figure l’ex-international Didier Drogba.

Outre Mme Dao Gabala, le Comité de normalisation comprend M. Martin Bleou, agrégé en droit public et sciences politiques, Me Simon Adou Abé, et un troisième membre qui prendra fonction sous peu, notamment une juriste formée en Côte d’Ivoire et aux États-Unis. 

Covid-19: série de mesures dans les juridictions sénégalaises

Les juridictions sénégalaises sont invitées au respect des gestes barrières face à la nouvelle vague de coronavirus.Le Garde des Sceaux, Me Malick Sall, qui a pris une série de mesures, précise que les « spécificités de chaque juridiction » doivent être tenues en compte.

« Aussi, voudrais-je vous inviter à mettre en place dans vos juridictions respectives un dispositif qui réponde aux préoccupations du moment », écrit le ministre Sall dans une lettre circulaire adressée aux Premiers présidents de Cour d’appel et aux Procureurs généraux près les Cours d’appel.

Dans ce document parcouru par l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique), il est également demandé « la restriction des entrées dans les locaux des cours et tribunaux en autorisant l’accès uniquement aux personnes pour lesquelles la présence en ces lieux est justifiée ; la limitation du nombre de personnes dans les salles d’audience où ne devraient être admis que les justiciables concernés par les affaires enrôlées, tout en veillant au respect de la distanciation physique ».

Le ministre de la Justice recommande aussi « le lavage des mains à l’eau et au savon ou l’utilisation de gel hydro-alcoolique normalisée ; le port obligatoire du masque dans l’enceinte des juridictions ; la désinfection régulière des juridictions, prioritairement des salles d’audience ».

A l’endroit des chefs de parquet, Me Malick Sall rappelle qu’une « réorganisation des conditions de déferrement s’avère nécessaire afin d’éviter l’encombrement des salles de sûreté », avant d’indiquer qu’il faut délocaliser les audiences du Tribunal de commerce hors classe de Dakar et des audiences correctionnelles du Tribunal de Grande instance de Pikine-Guédiawaye au Palais de Justice de Dakar.

« (…) dans le cadre des procédures de flagrants délits, la délivrance des mandats de dépôt doit se faire avec parcimonie pour maintenir la population carcérale dans des proportions raisonnables. La décision du placement sous mandat de dépôt ne doit être prise que si les circonstances de l’espèce en révèlent la nécessité », recommande Me Malick Sall, ministre de la Justice.

Depuis lundi dernier, le Sénégal a de nouveau suspendu les visites familiales aux détenus.

A la date de ce jeudi 21 janvier, le Sénégal a enregistré 23.909 cas positifs de Covid-19 pour 552 décès.

Côte d’Ivoire: instauration de l’état d’urgence sanitaire pour lutter contre la Covid-19

Sur proposition du comité de veille de la Covid-19, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire, après analyse, a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du jeudi 21 janvier au dimanche 28 février 2021 pour lutter contre la résurgence des cas de la Covid-19 dans le pays, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cette décision a été annoncée dans un communiqué sanctionnant une réunion du CNS présidée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. Plusieurs autres décisions ont sanctionné cette réunion  qui a porté sur trois points majeurs, notamment, la situation sécuritaire générale, le point de l’attaque des casques bleus au Mali et l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Sur ce dernier point sur la Covid-19, notant une hausse de cas de cette maladie dans le pays, le CNS a également décidé d’intensifier le contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés et tous les espaces publics, la stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières et la révision du délai de validité du test de Covid-19 pour l’entrée et la sortie en Côte d’Ivoire qui passe de 7 jours à 5 jours. 

 « Le président de la République a félicité tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la pandémie et a exhorté les populations vivant en Côte d’Ivoire à plus de responsabilité, de discipline et de civisme », a par ailleurs, indiqué le communiqué final de cette réunion. A la date du 20 janvier 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 25 597 cas confirmés de Covid-19, 23 867 guéris et 142 décès.

Côte d’Ivoire: la FAO lance un projet de développement de la chaîne de valeur du tilapia

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire a lancé, jeudi, à Abidjan un Programme de développement durable de la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia du Nil dénommé « FISH FOR ACP ».Le lancement officiel du Programme « FISH FOR ACP » (développement durable des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture dans les pays Afrique Caraïbes Pacifique « ACP »), a été effectué par M. Méité Anlyou, le directeur de Cabinet, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques.     

FISH FOR ACP est une initiative de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS) qui vise la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la création d’emplois en assurant la durabilité économique, sociale et environnementale des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture.

La production actuelle du tilapia en Côte d’Ivoire est, selon M. Méité Anlyou, estimée à environ 10 000 tonnes. Le pays qui enregistre un déficit de 400 000 tonnes envisage de produire davantage pour satisfaire le marché local.

Ce projet, dans un premier temps, a pour but d' »étudier toute la filière de la production du tilapia, c’est-à-dire de la pêche jusqu’à l’assiette », a précisé M. Méité Anlyou, ajoutant que c’est au terme de différentes études que les experts feront des propositions concrètes de production et de vulgarisation.

Le programme est financé par l’Union européenne (UE) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement à hauteur de 29,7 milliards Fcfa pour 12 chaînes de valeur choisies par un processus sélectif dans 12 pays ACP, a indiqué M. Samy Gaïj, le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire.    

« Il s’agit d’une approche innovante qui permettra de stimuler les retours économiques et l’équité sociale et de réduire les impacts négatifs sur l’environnement marin ; une vision qui entre en lien avec l’objectif de développement durable 14 des Nations Unies », a-t-il soutenu.

La chaîne de valeur de l’aquaculture d’élevage en Côte d’Ivoire, FISH FOR ACP, vise à améliorer la production du tilapia du Nil, à créer des emplois, des opportunités de revenus, développer des activités génératrices de revenus pour la population rurale et renforcer les capacités techniques des acteurs.

M. Stéphane Brossard, chef de la croissance durable inclusive à la délégation de l’UE, a fait savoir que les produits de la pêche sont une ressource importante pour la Côte d’Ivoire. Le pays génère environ 98,39 milliards de Fcfa par an de recettes d’exportations.

L’Union européenne ambitionne d’utiliser son marché intérieur comme un puissant outil de levier vers des normes sociales, environnementales plus élevées pour le bénéfice de tous, car à cela s’adjoindra une meilleure rémunération des producteurs, a-t-il dit. 

« C’est la raison pour laquelle l’UE a décidé d’allouer 40 millions d’euros (26,23 milliards Fcfa) à ce programme auxquels s’ajouteront 7,8 millions d’euros (5,11 milliards Fcfa) de la GIZ et qui permettront de soutenir 10 chaînes de valeurs dans 12 pays sélectionnés », a-t-il poursuivi.

Le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques a, selon M. Méité Anlyou, prévu un budget complémentaire de 75 millions de Fcfa pour soutenir les activités de l’équipe nationale du programme FISH FOR ACP.   

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

Archéologie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la découverte au Maroc d’une vie microbienne datant de 570 millions d’années, la chute du secteur aérien sous l’effet de la pandémie, l’annulation de l’édition-2021 du Salon international de l’Agriculture de Meknès et la crise d’approvisionnement du vaccin anti-Covid.+L’Opinion+ rapporte qu’une équipe internationale pluridisciplinaire et thématiquement transversale, dirigée par le Marocain Abderrazak El Albani, professeur à l’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (Université de Poitiers/CNRS), vient d’annoncer la découverte au Maroc d’une vie microbienne extrémophile en milieux confinés, datant de 570 millions d’années.

L’équipe a montré que des microbes ont su coloniser et prospérer dans des milieux extrémophiles associés à un environnement très confiné de lac volcanique, dans la région de Ouarzazate, a déclaré le professeur El Albani, cité par le quotidien.

Cet exploit a été annoncé à travers un article publié dans la revue scientifique internationale « Geobiology », où l’équipe des chercheurs explique cette découverte datée de 570 millions d’années ainsi que le fonctionnement des écosystèmes anciens, explique-t-il.

+Al Massae+ relève que le secteur aérien marocain a essuyé des pertes colossales à cause de la baisse du trafic due aux restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.

En effet, le trafic aérien enregistré durant l’année 2020 au niveau des aéroports marocains a connu une baisse de l’ordre de 71,48% par rapport à la même période de l’année 2019, en accueillant 7.150.277 passagers contre 25.075.095 en 2019, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

L’aéroport Mohammed V, a accueilli 49% environ du trafic passagers global, soit 302.656 passagers, contre 855.316 passagers pour la même période de l’année 2019, en baisse de 64,61%, ajoute l’ONDA, citée par la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Conseil d’administration du Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès, réuni mercredi en mode visioconférence, a décidé l’annulation de l’édition 2021 de ce salon.

Cette décision survient en raison du contexte sanitaire actuel et des différentes mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), notamment l’interdiction des grands rassemblements et les restrictions des déplacements internationaux, selon le ministère de l’Agriculture.

+Assabah+ écrit que le chef du gouvernement a passé un mauvais moment à la Chambre des conseillers, lors de la séance plénière tenue mardi dernier. Les chefs de groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition ont vivement critiqué le retard pris dans l’approvisionnement du vaccin anti-Covid-19.

Certains syndicats ont même boycotté la séance mensuelle de questions au chef du gouvernement, tenue mardi dernier, après avoir contesté le temps de parole qui leur avait été accordé.

Le chef du groupe istiqlalien à la Chambre des Conseillers, Abdeslam Lebbar, n’a pas mâché ses mots, dressant un violent réquisitoire contre le chef du gouvernement et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, en affirmant que «le gouvernement doit démissionner car il n’a pu tenir sa promesse de lancer l’opération de vaccination le 15 décembre 2020. Votre gestion de ce dossier s’est soldée par un échec cuisant qui risque de faire plusieurs victimes, car la vaccination relève de la sécurité nationale. Vous avez annoncé que le Maroc serait parmi les dix premiers pays à commencer la campagne de vaccination, mais vous êtes aujourd’hui devancés par 31 pays ».

Le quotidien rapporte que le secrétaire général du PAM a mis l’accent sur l’incapacité du gouvernement à donner des explications convaincantes sur le retard pris dans la campagne de vaccination. Les justifications sur l’existence de spéculations sur le marché de distribution des vaccins, ajoute-t-il, sont dénuées de tout fondement. Autant dire, poursuit-il, qu’il faut que l’Exécutif reconnaisse ses erreurs car le plus grand danger provient de la dissimilation de la vérité.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la stratégie vaccinale

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, font la part belle aux préparatifs de la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus.Le Soleil informe que Macky Sall « a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale d’engager sans délai les activités de sensibilisation et de préparation technique des opérations de vaccination ». Selon le président de la République, cité dans le quotidien national, « les forces de défense et de sécurité seront mises à contribution pour accompagner le déploiement rapide de la stratégie de vaccination ».

Pour un succès total, indique L’Observateur, « le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, comptera sur l’avis des professionnels de (ce secteur). L’équipe déjà mise sur pied sera renforcée par d’autres experts dans les prochains jours ».

D’après Le Quotidien, le chef de l’Etat instruit M. Sarr « de poursuivre et de finaliser les discussions et les partenariats entamés pour l’établissement d’une plateforme numérique de suivi de la vaccination ». Dans les colonnes de ce journal, Pr Daouda Ndiaye, parasitologue, se prononce sur la réticence au vaccin : « Ce n’est pas spécifique au Sénégal. Ailleurs dans le monde, les gens continuent à s’interroger. Il faudrait (donc) une communication claire et inclusive en (intégrant)  tous les acteurs du système médical (mais aussi) les leaders et relais communautaires ».

Pendant ce temps, Vox Populi signale que « la situation s’aggrave » avec 31 morts en trois jours, un taux de positivité au virus de 18,12% et 250 cas positifs en 24 heures. C’est pourquoi, à en croire Tribune, « Macky Sall garde le bâton pour Dakar et Thiès (ouest) » où le couvre-feu reste en vigueur.

Libération précise que « les mesures de gestion de la catastrophe sanitaire (sont) valables pour un mois renouvelable » dans ces deux régions. Cependant, les restrictions de libertés « grippe(nt) les machines des tailleurs », soutient WalfQuotidien. En effet, « avec l’interdiction des mariages, baptêmes et évènements religieux, les populations se rendent de moins en moins chez les (couturiers) pour se faire confectionner de nouvelles tenues ».

Sur un tout autre sujet, Matar Ba, le ministre des Sports, évoque dans Sud Quotidien l’éventualité d’une candidature unique ouest-africaine pour la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) : « Nous avons la même vision et la même lecture lucide (de la situation). Les candidats du Sénégal et de la Côte d’Ivoire se parlent. Ils devraient donc se retrouver au bout du processus pour avoir un seul candidat. Car il est nécessaire que la sous-région puisse saisir cette opportunité pour (enfin) diriger la Caf ».

Téléphonie: l’ARTCI dévoile une application pour le passage de 8 à 10 chiffres

Le directeur général de l’Autorité de régulation des services de télécommunications et des TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou, a annoncé mercredi une application permettant le passage des numéros de téléphonie de 8 à 10 chiffres.

Cette application qui sera « mise en service le 31 janvier 2021 s’appelle PNN ARTCI », a indiqué à la presse le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou, en marge d’une rencontre avec des organisations de consommateurs, à Abidjan.   

Il a expliqué que l’application développée par l’ARTCI, le régulateur du secteur des Télécoms, permet de faire passer les numéros dans le répertoire, de 8 à 10 chiffres.  Et sera fonctionnel le 31 janvier 2021.

Le directeur général de l’ARTCI a par ailleurs fait savoir aux usagers qu’en téléchargeant des applications, ils devraient se rassurer que les opérateurs de téléphonie ont travaillé d’abord en leur sein sur les équipements.

Pour l’ARTCI, les développeurs des applications devraient se conformer aux dispositions relatives à la protection des données à caractère personnel, à la sécurité numérique et obéir aux principes du nouveau Plan national de numérotation (PNN) à 10 chiffres qui doit être respecté lors de leur conception. 

Ibrahim Touré, le président de la Fédération des réseaux des consommateurs, a assuré que son organisation veille à ce que les consommateurs ne soient pas « victimes » du basculement des numéros de téléphone de 8 à 10 chiffres suite à des dysfonctionnements.  

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé officiellement mi-décembre 2020 le passage des numéros de téléphone mobile et fixe, de 8 à 10 chiffres, dont l’entrée en vigueur est prévue le 31 janvier 2021.

Le basculement se fera le dimanche 31 janvier 2021, à zéro heure, une date arrêtée en concertation avec les exploitants de réseaux de téléphonie,  maîtres-d’œuvre de cette opération, avait déclaré M. Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse.

« Néanmoins, l’ARTCI (le régulateur) examine avec les opérateurs une possibilité de coexistence des deux plans pendant un certain délai d’adaptation pour les usagers déjà habitués aux 8 chiffres », avait encore assuré le ministre de l’Économie numérique et de la poste.

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du passage des numéros de téléphone de huit à dix chiffres à compter du 31 janvier 2021 pace que les blocs de numérotation attribués aux opérateurs de téléphonie sont quasiment arrivés à saturation.  

BRVM: 246 milliards FCFA de valeur de transactions enregistrées en 2020

La Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) a enregistré en 2020, 246 milliards de valeur de transactions contre 136 milliards FCFA en 2019, soit une progression de 80% malgré la chute inédite de la croissance économique mondiale due à la Covid-19.

L’information a été donnée mercredi à Abidjan par Dr Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM et du Dépositaire central/ Banque de règlement ( DC/BR) qui présentait, par visioconférence, le bilan des activités 2020 de ces deux structures centrales du marché financier régional de l’UEMOA. 

  « La BRVM en 2020, outre la baisse des indices enregistrée, c’est 246 milliards FCFA de valeur de transactions contre 136 milliards de FCFA en 2019, soit une progression de 80 %, 46 sociétés cotées pour une capitalisation boursière de 4367 milliards  FCFA, 80 lignes obligataires pour une capitalisation de 6 051 milliards de FCFA, 3 Sukuk côtés », a révélé Dr Kossi dans une note d’information transmise à APA. 

Il a ajouté que  328 096 titres ont été échangés en moyenne journalière, 980,24 millions de FCFA transigés en moyenne journalière, un PER moyen de 10,03 et un ratio de liquidité qui s’établit à 3,60 %. S’agissant du DC/BR, Dr Edoh a indiqué qu’il a enregistré une conservation totale de 10 961 milliards de FCFA, soit une hausse de 15 % comparé à 2019 et des Evènements Sur Valeurs (ESV) de 1 055 milliards de FCFA, en progression de 24 % comparé à 2019. 

En ce qui concerne les perspectives, a poursuivi la note, Dr Edoh  annoncé que la BRVM et le DC/BR vont poursuivre leurs actions de développement par l’élargissement de la cote avec l’attraction de nouvelles valeurs et en privilégiant la sortie des fonds de Private Equity, le lancement des émissions obligataires de groupe (basket bonds) pour les PME, le lancement des études pour la mise en place d’un marché de produits dérivés.

 Par ailleurs, il a énuméré plusieurs autres actions dont l’accélération de la digitalisation des opérations et des services du marché et l’étude pour la mise en place d’un Data center régional pour renforcer le dispositif de continuité des activités.  « Même si certaines craintes demeurent, Dr Edoh Kossi reste optimiste sur l’évolution des marchés financiers en 2021  », a conclu la note.

Ballo Zié nommé président de l’Université Houphouët-Boigny

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la nomination de Ballo Zié en qualité de président de l’Université Félix Houphouët-Boigny (FHB, publique) de Cocody, la plus grande du pays, située dans l’Est d’Abidjan, à l’issue d’un Conseil des ministres.

M. Ballo Zié remplace à la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, M. Abou Karamoko. En outre, le Conseil a donné son accord pour la nomination de Kouakou Koffi comme président de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, située dans le centre du pays.

Le nouveau président de l’Université de Bouaké succède à M. Lazare Poamé, professeur titulaire de la Chaire UNESCO de Bioéthique; le premier africain noir membre associé de l’académie royale de Belgique.

L’Université de San-Pedro (Sud-Ouest), qui n’a pas encore ouvert ses portes, sera présidée par M. Méïté Mèkè. L’École normale supérieure (ENS), elle, a un nouveau directeur en la personne de Ouattara Laciné.

Le Conseil a par ailleurs approuvé la nomination de M. Arsène Koléa Tokpa, en qualité de directeur de Cabinet du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

CEI: Doumbia Soumaïla remplace Henriette Lagou « démissionnaire »

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la nomination de Doumbia Soumaïla dit « Doumbia Major », président du Renouveau démocratique comme membre de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI) en remplacement de Henriette Lagou, « démissionnaire », à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de M. Doumbia Soumaïla, président du Renouveau démocratique en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI en remplacement de Mme Lagou Adjoua Henriette, démissionnaire », a dit M. Sidi Touré.

Mme Henriette Adjoua Lagou, la présidente de Renouveau pour la Paix et la Concorde (RPC-PAIX), avait quitté la présidence de son parti, conformément à la loi, avant d’être membre de la Commission centrale à la CEI. Elle y était pour le compte de « GP-PAIX/AID et UMPP » (opposition).

Elle a prêté serment le vendredi 27 septembre 2019 devant la Cour du Conseil constitutionnelle, avec d’autres membres de la Commission électorale indépendante. Une déclaration de la CEI est attendue dans la soirée à propos de cette démission de Mme Lagou. 

L’Egypte et le Qatar renouent leurs relations diplomatiques

Par Mohamed Fayed — L’Egypte et le Qatar ont renoué, mercredi, leurs relations diplomatiques après plus de trois années de rupture, a annoncé un communiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères.« L’Egypte et le Qatar ont échangé deux notes officielles selon lesquelles les deux pays sont convenus de reprendre leurs relations diplomatiques », selon le communiqué.

Le document ajoute que cette décision a été prise en raison des obligations mutuelles de la déclaration d’Al-Ula, qui a été signée lors du 41e sommet du Conseil de coopération du Golfe en Arabie saoudite.

L’accord d’Al-Ula a mis fin au boycott contre le Qatar du quartet arabe, composé de l’Egypte, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn.

Covid-19 : le Rwanda rassure les touristes

Les services continueront de fonctionner normalement sur tous les sites touristiques du Rwanda, malgré les nouvelles mesures de confinement annoncées en début de semaine.Le « Rwanda Development Board (RDB) » a expliqué, mercredi dans un communiqué, qu’il reconnaissait également que dans l’environnement mondial actuel, certains touristes peuvent juger nécessaire de reporter leurs plans de voyage et de restreindre les voyages internationaux.

Toutefois, notre source souligne que les voyages touristiques à Kigali et dans d’autres provinces sont autorisés dans le strict respect des mesures anti-Covid-19.

Selon les nouvelles instructions, tous les hôtels désignés pour les passagers à l’arrivée resteront ouverts en vertu de mesures de prévention strictes contre le Covid-19.

Les activités touristiques, notamment les visites de parcs nationaux, de musées et d’autres attractions touristiques, ainsi que les visites de la ville, restent autorisées pour les touristes internationaux et nationaux dans tout le pays.

Ce mercredi, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au Rwanda est de 11.548 après que 289 personnes ont été testées positives au cours des dernières 24 heures.

A l’exception de la capitale, Kigali, qui est en confinement dans le cadre des mesures de prévention, les heures de couvre-feu dans d’autres parties du pays ont été prolongées entre 18 heures et 4 heures (GMT +2).

La société civile ivoirienne en conclave à Abidjan pour faire son bilan

L’Assemblée générale annuelle de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) s’est ouverte mercredi à Abidjan autour du thème: « Pour une société civile responsable » destinée à faire le bilan des activités réalisées par cette organisation pendant l’année écoulée, a constaté APA sur place.

 Selon Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de la CSCI qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises, l’Assemblée générale est pour son organisation  la tribune qui sert à rendre compte à tous les membres statutaires, des activités réalisées pendant les  12 derniers mois. 

« Malgré l’environnement socioéconomique, politique et sanitaire  difficile, nous avons pu ensemble, consolider nos acquis et ouvrir de nouvelles perspectives prometteuses. Toutefois, nous demeurons persuadés qu’il reste encore de nombreux défis à relever. Et c’est avec vous que nous nous engageons à les surmonter », a soutenu M. Kouma dans un discours.

Poursuivant, il a appelé les membres de la CSCI  « à plus de responsabilité » en vue d’œuvrer pour leur autonomie financière. 

« Au moment où nous faisons le point de nos activités à un an de la fin de notre mandature, nous voudrions vous inviter à une réflexion profonde relative à notre autonomie, à notre indépendance, une valeur qui nous est chère », a-t-il exhorté. 

Malgré les difficultés, a indiqué auparavant, Nathalie Kouakou, la présidente du Comité d’organisation de ce conclave,  « la CSCI n’a ménagé aucun effort pour la mise en œuvre efficiente du plan stratégique pour continuer à influencer les politiques publiques en Côte d’Ivoire ».

Cette Assemblée générale annuelle de la CSCI, la deuxième de la mandature du coordonnateur national Mahamadou Kouma a pour but de faire le bilan des activités réalisées au cours de l’année 2020 et recevoir des membres affiliés des avis et recommandations pour mieux orienter les perspectives 2021.

Abuja va poursuivre ses «relations cordiales» avec Cotonou

Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a assuré au président Patrice Talon de la République du Bénin, que son pays continuera de travailler avec ses voisins pour maintenir leurs relations de bon voisinage.Recevant, hier mardi à Abuja, le chef de l’Etat béninois qui lui a rendu une visite le président Buhari a déclaré que « le bon voisinage est très important dans nos vies. La survie de votre prochain est aussi la vôtre, et nous continuerons à travailler avec nos voisins à la lumière de cette compréhension ».

Le dirigeant nigérian a rappelé que lors de sa prise de fonction pour son premier mandat en 2015, l’une des toutes premières mesures qu’il a prises a été de se rendre dans les pays voisins (Tchad, Niger, Cameroun et Bénin) pour forger une compréhension commune sur des questions cruciales comme la sécurité, le commerce et le développement.

« Et ce sont des questions sur lesquelles nous devons continuer à nous engager, pour le bien de nos deux pays et de la population. Toutes les crises qui surgissent doivent être éliminées », a confié le président Buhari aux médias locaux.

En réponse, le président Talon a révélé qu’il était au Nigeria pour montrer sa gratitude au président Buhari pour le leadership solide dont il fait preuve en Afrique.

Selon lui, les défis de 2020 étaient énormes et que les mêmes défis pourraient subsister en 2021, ajoutant que « nos relations de bon voisinage doivent donc rester cordiales ».

Af’Sud : plus de 2.000 soldats déployés contre la Covid-19

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déployé 2.122 soldats pour la lutte contre le coronavirus qui a fait plus de 38.000 morts dans le pays depuis mars 2020.Le déploiement de quatre semaines se terminera le 31 janvier 2021 et coûtera de 6,4 millions de dollars américains, a déclaré le président dans une lettre officielle envoyée au parlement.

Ramaphosa a annoncé avoir déployé les troupes « pour préserver la vie, la santé ou les biens lors d’opérations de secours d’urgence ou humanitaires à l’appui d’autres services gouvernementaux et en coopération avec la police sud-africaine pour prévenir la criminalité et appliquer les restrictions dans le cadre des règlements du confinement de niveau 3 ».

Il s’agit du quatrième déploiement de troupes dans le pays, après le déploiement initial de 2.820 soldats le 25 mars 2020 ; 76.000 soldats le 21 avril 2020 et 20.000 hommes et femmes le 30 juin 2020.

Les cas de Covid-19 en Afrique du Sud sont passés à 1.356.716 après que 9.780 patients ont été confirmés avoir contracté le virus mardi dernier, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize

Avec 839 décès supplémentaires signalés au cours des dernières 24 heures, le nombre de morts a atteint 38.288.

Covid-19 : l’Unicef contre une nouvelle fermeture des écoles

Les écoles ne doivent pas fermer, malgré la nouvelle vague du coronavirus, plaide l’Unicef.Le Fonds des Nations unies pour l’enfance, généralement désigné par l’acronyme (Unicef) soutient que les enfants ne peuvent pas se permettre de vivre une année supplémentaire sans école.

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale de l’Unicef.

Elle ajoute, dans une déclaration parvenue à APA, qu’en dépit des effets largement documentés de la fermeture des écoles sur les enfants et de la présence d’un nombre croissant de données probantes sur le fait que les écoles ne constituent pas des vecteurs de la pandémie, trop de pays ont choisi de maintenir leurs écoles fermées, parfois pendant près d’un an.

« Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices », souligne Mme Fore.

Elle informe que quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés, ce qui portera le nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que nous n’avions réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts.

« La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut », indique la Dg de l’Unicef.

Elle déplore que privés de repas scolaires, les enfants sont exposés à la faim et voient leur état nutritionnel se détériorer. Privés d’échanges quotidiens avec leurs pairs et d’occasions de se dépenser, ils voient leur condition physique se dégrader et montrent des signes de détresse mentale. Privés du filet de sécurité que leur offre souvent l’école, ils sont plus vulnérables aux abus ainsi qu’au mariage et au travail des enfants.

« Pour toutes ces raisons, la fermeture des écoles doit uniquement constituer une mesure de dernier recours, après que toutes les autres possibilités ont été envisagées. L’évaluation du risque de transmission à l’échelle locale doit constituer un facteur déterminant dans les décisions touchant au fonctionnement des écoles. Les fermetures d’écoles à l’échelle nationale doivent être évitées autant que possible », conclut Henrietta Fore.