Présidentielle ivoirienne: Gbagbo appelle Ouattara à « discuter » avec l’opposition

L’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo appelle Alassane Ouattara dont la candidature à la présidentielle ivoirienne est contestée, à « discuter » avec l’opposition pour éviter une « catastrophe » après l’élection, dans un entretien accordé à TV5 Monde.M. Gbagbo, acquitté depuis le 15 janvier 2019 par la Cour pénale internationale (CPI), mais qui vit à Bruxelles en attendant sa libération totale, s’est prononcé sur la situation socio-politique, à quelques jours de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’ex-chef d’Etat, « le remède (à la crise liée à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire) est la discussion » et M. Ouattara devrait « discuter, négocier » et « parler » avec l’opposition. Il a affirmé être aux côtés de l’opposition et « résolument opposé à la pratique du 3e mandat ».

C’est M. Alassane Ouattara « qui a commis la faute parce que c’est lui qui n’a pas respecté la Constitution » et « la faute majeure, c’est lui », a déclaré sans ambages l’ancien président Laurent Gbagbo dans cet entretien.

Il a dit comprendre et partager la colère des anti-troisième mandat. Mais, pour lui, l’un des problèmes en Afrique, « on écrit des textes sans y croire et il est écrit dans la Constitution (ivoirienne) que le nombre de mandat est limité à deux, pourquoi veut-on faire un 3e mandat », en allusion à M. Ouattara. 

« Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit et ce qu’on dit », a-t-il insisté,  attestant avoir fait acte de candidature, mais cette candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020 a été rejetée, trouvant cela « un peu enfantin ».

M. Gbagbo a laissé entendre que sa candidature a été faite avec son accord,  estimant qu' »on ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures » pour permettre à tout citoyen de briguer la magistrature suprême.

« Aujourd’hui, ce qui se passe est le non respect de la Constitution » mais pas le fait des candidats dont le dossier de candidature ont été rejetés, a soutenu l’ancien président qui a appelé toutes les parties à s’asseoir, et M. Ouattara d’abord, parce qu’il peut beaucoup. 

« C’est par lui que la faute est venue, la faute de violer la Constitution », a-t-il poursuivi, se disant interpellé en tant qu’ancien président de la République de Côte d’Ivoire de réagir face au péril que court son pays.

Concernant l’affaire de son passeport dont il a déposé les dossiers, mais qu’ il n’a pas encore reçu, l’ancien chef d’Etat ivoirien a dit que « c’est une mauvaise manière de vivre » car ce document est un droit et on n’a pas besoin de le « négocier ». 

« Je me porte mieux (…)  et bien depuis que je suis hors de prison », a-il confié, en attendant un acquittement définitif car cet acquittement de la CPI à « un goût d’inachevé ».

Quatre candidats ont été retenus pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, notamment M. Ouattara, président sortant, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par M. Gbagbo), Kouadio Konan Bertin dit KKB et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).

MM. Bédié et Affi appellent à une désobéissance civile et un boycott du scrutin en vue d’un dialogue pour une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). Seuls le chef d’Etat sortant et Kouadio Konan Bertin, sorti des rangs du Pdci, ont battu campagne et iront à ce scrutin.  

Le Rwanda détecte de nouveaux cas de Covid-19 dans un camp de réfugiés

Un camp accueillant des réfugiés burundais à Mahama dans le district de Kirehe, dans le sud du Rwanda, a enregistré jeudi, 40 nouveaux cas de Covid-19, ont déclaré des autorités sanitaires.Cela en fait le plus grand nombre d’infections dans ce village situé près de la frontière avec la Tanzanie, ont déclaré des responsables de la santé dans un rapport obtenu par APA à Kigali. Les rapports officiels indiquent que plus de 50.000 réfugiés vivent dans le camp, ce qui en fait le plus grand du Rwanda.

Depuis fin septembre, les réfugiés sont rentrés chez eux. S’il existe des mesures strictes au Rwanda, un pays qui maintient la fermeture de sa frontière, au Burundi, la situation semble être tout le contraire.

Aucun masque n’est porté au Burundi où il y a peu ou pas de mesures restrictives et le gouvernement affirme que le virus est sous contrôle. Pour le Rwanda, le nombre total d’infections a atteint 5.129 avec 45 nouveaux cas, notamment dans les camps de réfugiés de Mahama enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Le camp de Mahama est divisé en 25 villages, avec un minimum de sept chefs dans chacun d’eux, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Rwanda : Le parc Mukura-Gishwati devient patrimoine mondial de l’UNESCO

Le quatrième parc national du Rwanda, Gishwati Mukura, composé de deux forêts distinctes – les plus grandes Gishwati et Mukura, formant un total de 34 kilomètres carrés plus une zone tampon a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en tant que site naturel, a confirmé une source officielle jeudi à Kigali.La décision d’inscrire cette aire protégée sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a été unanimement soutenue par tous les membres du Comité du patrimoine mondial, indique le communiqué publié par le ministère de l’Environnement à Kigali.

Il a déclaré que cette inscription montrait le ferme engagement du Rwanda en faveur de la conservation du patrimoine mondial. Gishwati abrite un groupe de 20 chimpanzés, qui vivent aux côtés de singes dorés et de singes bleus. Les oiseaux sont également bien représentés avec 232 espèces observées à Gishwati et 163 à Mukura, parmi lesquelles les espèces endémiques du Rift Albertin et les spécialistes des forêts.

Le parc fait actuellement partie d’un ambitieux programme de restauration du paysage. Les activités dans le parc ont commencé en 2019 et comprennent une randonnée guidée dans la nature, un suivi guidé des chimpanzés et des singes, l’observation des oiseaux et une visite des cascades. La zone a été presque épuisée en grande partie en raison de la réinstallation, de l’exploitation minière illégale dans la forêt riche en minéraux, et de l’élevage.

Ce parc national contribue actuellement à améliorer les moyens de subsistance de la population vivant dans les zones environnantes, ce qui à son tour offre à la forêt une meilleure chance de régénération en tandem avec le potentiel d’élever le niveau de vie à plus long terme.

Les activités communautaires comprennent un séjour à la ferme, une danse culturelle en direct, la fabrication d’artisanat, l’apiculture, une visite de la plantation de thé et la possibilité d’apprendre des guérisseurs traditionnels, qui utilisent des plantes naturelles pour soutenir la médecine moderne et les médicaments synthétisés.

Le Botswana s’inquiète de la mort mystérieuse de 55 vautours

Le gouvernement du Botswana a signalé jeudi la mort de 55 vautours à dos blanc dans la région centrale du pays, du fait d’un empoisonnement présumé.Un porte-parole du Ministère de l’environnement, de la conservation des ressources naturelles et du Tourisme a déclaré que les vautours morts avaient été découverts le 22 octobre près de la rivière Boteti dans le district de Rakops.

« On soupçonne que les vautours sont morts des suites d’un empoisonnement », a déclaré le porte-parole dans un communiqué. Le Département de la faune et des parcs nationaux, ainsi que Birdlife Botswana et Raptors Botswana, sont en train d’enquêter sur la cause de ces décès, a déclaré le responsable.

La mort des vautours survient quelques mois après que le pays a été témoin de la mort mystérieuse de 356 éléphants dans sa région nord. Les décès ont par la suite été attribués à une toxine naturelle appelée cyanobactéries qui se trouve dans les rivières.

Massacre de Kumba : le Cameroun en deuil national samedi

Le président camerounais Paul Biya a décrété une journée de recueillement le 31 octobre prochain en la mémoire des enfants tués samedi dernier à Kumba, une ville de la région anglophone du Sud-Ouest.Le chef de l’Etat a signé le décret hier mercredi, annonce Cameroun Tribune. Ainsi sept jours après le drame de Kumba, la nation camerounaise va marquer le moment, avec les drapeaux qui seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national.

Samedi dernier, des assaillants ont attaqué la classe de sixième du Complexe scolaire Mother Francisca International Bilingual Academy de Fiango, tuant sept élèves âgés de 9 à 12 ans, selon le gouvernement qui accuse les combattants séparatistes. Pour l’ONU, le bilan s’établit à huit morts.

Par ailleurs, onze autres enfants ont été blessés au cours de l’attaque. « Leur état est relativement stable. On a opéré certains d’entre eux. D’autres vont perdre l’usage de leurs membres inférieurs », expliquait au Monde Afrique Chamberlin Ntou’ou Ndong, préfet du département de la Mémé dont Kumba est le chef-lieu.

Une délégation ministérielle, conduite par le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, s’est rendue dans la zone mardi. Elle a été accueillie à l’hôpital régional de Buea par des cris de douleur d’une adolescente qui a reçu deux balles sur le postérieur et le bras. Au cours de l’attaque, les auteurs ont également utilisé des machettes, d’après les éléments diffusés dans un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

Le Sud-Ouest est l’une des deux régions anglophones du Cameroun, avec le Nord-Ouest, plongées dans une guerre civile depuis trois ans. Des groupes séparatistes et l’armée s’affrontent dans ces deux régions où vit l’essentiel de la minorité anglophone, dont une partie s’estime marginalisée par la majorité francophone du pays.

Les combats, mais aussi les exactions et meurtres de civils par les deux camps, ont fait plus de 3000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile, selon de nombreuses ONG.

La dissolution du gouvernement au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement des changements en perspective au plus haut sommet de l’Etat suite à la série de décisions prises par le président de la République.Le Soleil indique que « Macky Sall dissout le gouvernement ». En effet, rapporte le quotidien national, le chef de l’Etat a signé hier quatre décrets mettant fin aux fonctions des membres du gouvernement, d’Aminata Touré, présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), du ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et du Secrétaire Général du gouvernement, Maxime Jean Simon Ndiaye.

Désormais, « Macky Sall (est) seul à bord », relève Sud Quotidien. Cette situation, explique ce journal, laisse encore place à des supputations. Qui reste ? Qui part ? Qui migre vers un autre ministère ? Mystère et boule de gomme !.

Pour sa part, L’Observateur nous plonge « dans les coulisses du remaniement ». Ce journal informe qu’en l’absence de Premier ministre, « le chef de l’Etat a profité de la solennité de la réunion du Conseil des ministres d’hier mercredi, qui a débuté à 10h13, pour informer le gouvernement » car, dit-il, « après 18 mois de course, il fallait s’arrêter pour jeter un œil sur la courbe de progression de son équipe ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Cheikh Diallo, Docteur en Sciences politiques renseigne qu’ « en 8 ans d’exercice du pouvoir, le chef de l’Etat a opéré 10 remaniements ministériels et réaménagements techniques. Soit un turn-over d’environ 100 ministres ».

« C’est le grand chamboulement », note Le Quotidien. En tout cas, « Macky (Sall) fait tourner le moulin à décrets », souligne ce journal. Avant d’ajouter que « tous ceux dont la carrière dépend du décret devraient se poser beaucoup de questions durant cette longue période des fêtes ».

De son côté, L’AS constate que « Macky (Sall) brandit son sabre ». Ce journal cite le président de la République qui dit avoir « pris le temps d’évaluer et d’apprécier le travail et les hommes ». Selon L’AS, la composition « du nouveau gouvernement devrait être (connue) aujourd’hui ou demain ».

EnQuête en déduit que le chef de l’Etat « veut reprendre la main ». Poursuivant, ce journal fait savoir qu’ « avec la récession économique, la crise sanitaire et la reprise de l’émigration (clandestine) et ses drames, Macky Sall a décidé de prendre un nouveau chemin ».

Et il « rebat les cartes » à en croire Vox Populi. En attendant, la formation du nouveau gouvernement, précise ce quotidien, « les ministres sortants expédient les affaires courantes ». Enfin, mentionne WalfQuotidien, le poste de Premier ministre « qui avait disparu de l’architecture (gouvernementale) au lendemain de la réélection (en 2019) du président Sall fait son come-back ».

Diplomatie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent au succès de la diplomatie marocaine et aux attentes des citoyens vis-à-vis du PLF 2021.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que l’ouverture d’un consulat général à Laâyoune, par les Émirats Arabes Unis va certainement ouvrir la voie devant d’autres pays arabes et asiatiques, notant que la diplomatie proactive lancée par le Maroc il y a quelques années commence à donner ses fruits.

Le nombre de consulats de pays amis et partenaires dans les provinces du Sud montre combien la stratégie marocaine déployée sous l’impulsion Royale était clairvoyante, explique le quotidien, relevant que cette nouvelle percée diplomatique pour le Maroc le conforte dans la justesse de ses choix et la ligne suivie pour défendre sa cause à l’échelle internationale.

« Aujourd’hui, la quête du Maroc est plus que jamais proche de son objectif initial », poursuit-il, soulignant que les victoires diplomatiques du Royaume sont par la même occasion une cinglante déroute pour les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.

Pour sa part +Bayane Al Yaoum+ relève que la poursuite de l’ouverture de consulats généraux de pays africains dans les provinces du Sud du Royaume est le fruit de la sage politique africaine prônée par le Maroc, assurant que la décision des Emirats Arabes Unis d’ouvrir un Consulat général à la ville de Laâyoune assène un coup fatal au polisario.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que face à la recrudescence de la crise virale, l’Exécutif donne bien l’impression qu’il se préoccupe beaucoup plus par d’autres priorités ayant trait au prochain échéancier de 2021, notamment le coefficient électoral.

Se focaliser sur le déroulé électoral ne fait, en effet, qu’affaiblir la confiance des citoyens, aggraver leur désaffection et ruiner la crédibilité au sein des institutions, estime le journal, ajoutant que tout le monde a hâte de dépasser cette situation dans un proche avenir.

Le gouvernement pèche par un retard criard d’aiguillonner l’entrain de la relance économique, en rapport avec le maintien des postes de travail et du pouvoir d’achat des populations fort affectées pour le fléau et sans couverture sociale, prévient-il, avançant que le projet de loi de finances 2021 ne répond point aux questions brûlantes dont pâtissent les franges défavorisées de la société.

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale pour les entreprises marocaines (ministre AE)

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale appropriée pour le renforcement du positionnement des entreprises marocaines dans le sous-continent, a souligné, mercredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre marocain, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec son homologue gabonais, M. Pacôme Moubelet-Boubeya, a indiqué que le Gabon est le 18ème importateur du Maroc en Afrique et son 10ème fournisseur, rappelant qu’une deuxième ligne de production de ciment à l’usine CIMAF vient d’être inauguré récemment, en présence du Premier ministre gabonais.

Les liens historiques, culturels, politiques, économiques et humains qui unissent le Maroc et le Gabon sont exceptionnels, s’est-il réjoui, notant que les nombreuses visites du Roi Mohammed VI continuent d’insuffler un souffle nouveau aux relations bilatérales.

Ainsi, plusieurs visites de haut niveau ont permis de diversifier ce partenariat, notamment dans les domaines de l’habitat, du tourisme, de l’agriculture, des infrastructures, du transport, de la santé, de l’énergie et des mines, de la protection de l’environnement et de la formation des cadres.

Et d’ajouter que les relations entre les deux pays sont amenées à se renforcer dans le cadre de l’accompagnement par le Maroc au Plan stratégique « Gabon émergent ».

La tenue prochaine d’un forum économique permettra aux différents acteurs économiques de se joindre aux efforts de développement. Ce forum permettra aussi aux relations bilatérales de se densifier davantage, a-t-il dit.

Ces entretiens ont été l’occasion d’examiner les moyens de renforcer le partenariat bilatéral, de dynamiser la grande commission mixte Maroc-Gabon et de souligner l’importance de consolider la coordination entre les deux pays au sein des instances de l’Union africaine, a affirmé M. Bourita.

Le Sénégal se dote d’une plateforme de télé-déclaration des activités minières

Cet toutil de recensement des activités minières devrait permettre aux populations et aux acteurs du milieu de savoir, « au quotidien », les différentes opérations en cours dans le secteur des mines.Le Sénégal fait un pas de plus pour la gestion transparente des ressources minières et minérales. En effet, le pays vient de se doter d’une plateforme numérique où seront publiés tous les contrats liant l’Etat du Sénégal et les industries extractives. De même, toutes les transactions financières, les recettes fiscales, les impôts…qui seront perçues par les services des différents ministères y seront partagés. 

« Chaque année, nous publions un rapport où il y a tout ce que les industries publient comme ressources qui vont vers l’État  et ce que ce dernier reçoit exactement. Cela nous permet de faire une conciliation pour voir si ce que les industries donnent, c’est ce que l’État reçoit. Et jusqu’à présent, on s’est rendu compte que ça se passait très bien. Mais ça se fait annuellement », a expliqué la Présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CNITIE), Professeur Awa Marie Coll-Seck. 

« Avec la Télé-déclaration, ce travail va se faire au jour le jour », poursuit Mme Seck, précisant que « si (par exemple) une industrie nouvelle ou ancienne met un avenant sur un contrat, cela est immédiatement mis sur la plateforme » afin de permettre aux uns et aux autres d’être sur le même niveau d’information. 

L’ancienne Directrice exécutive du Partenariat Roll Back Malaria s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des journalistes portant sur « Lecture, suivi et compréhension des obligations contractuelles et leurs implications » pour les entreprises extractives.

Hébergée par le ministère des Finances, la plateforme de télé-déclaration devrait par ailleurs permettre un recensement immédiat de toute taxe payée au niveau des services fiscaux au lieu d’attendre un an ou plusieurs mois pour que cela soit fait.

« L’avenir pour nous est de permettre aux populations et à tout le monde de pouvoir savoir ce qui se passe dans le secteur au jour le jour au lieu d’attendre un rapport annuel », a martelé l’ancienne ministre de la Santé. 

A en croire Professeur Awa Marie Coll-Seck, la plateforme, qui se veut plus tard interactive, est déjà opérationnelle et elle a montré son efficacité. Elle en veut pour preuve le fait que le rapport ITIE 2019, qui sera rendu public à la fin de l’année, prend en charge des données qui y sont publiées. 

La norme ITIE 2019 stipule que les pays mettant en œuvre l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives sont tenus, à compter du 1er janvier 2021, de divulguer tous les contrats et licences qui sont octroyés, conclus ou modifiés. En outre, les pays sont encouragés à divulguer publiquement tous les contrats et licences qui fixent les conditions d’exploitation du pétrole, du gaz et des minéraux.   

« Nous avons commencé à publier les contrats bien avant la mise en œuvre de l’exigence. Cette dernière est fixée pour 2021, mais déjà au niveau du Sénégal, les contrats ont été pratiquement tous publiés et mis sur le site, soit de l’entreprise ou de l’ITIE, ou des ministères concernés », a indiqué la présidente du CNITIE. 

Partant de ce constat, elle estime que le Sénégal « est sur une voie qui nous permettra de mettre en œuvre, sans problème, cette exigence »

Présidentielle ivoirienne: le Rhdp assure aller « loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) ira « loin au-dela » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a assuré mercredi son directeur de campagne en charge des élections, Mamadou Sanogo, lors d’un point de presse au siège du parti. »Nous irons loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour cette élection présidentielle, parce que « la carte d’électeur n’est qu’un support d’invitation », a dit M. Mamadou Sanogo.

Il a d’ailleurs fait observer « qu’on a vu un président dans ce pays dont le parti est au cœur de toutes ces polémiques (liées à la présidentielle du 31 octobre 2020) qui a été élu, beaucoup moins que ce taux », sans citer le nom de ce chef d’Etat. 

« Ce président nous a dirigé pratiquement pendant dix, il nous a fait voter ses lois », a-t-il poursuivi, estimant que « le climat de terreur entretenu (par l’opposition) devrait décourager les Ivoiriens » mais plusieurs ont retiré leur carte d’électeur sans compter ceux qui le feront le jour du vote. 

A propos du 31 octobre 2020, date constitutionnelle du scrutin, maintenue par le pouvoir en dépit de l’appel de l’opposition à un report, M. Mamadou Sanogo a déclaré « nous allons gagner », car la coalition au pouvoir a préparé ce scrutin depuis un an.  

« Il n’y aura pas de match si Dieu le veut le samedi », jour du vote parce que le Rhdp, depuis un an prépare ces joutes électorales et « s’est donné les moyens de gagner » quel que soit son challenger, a-t-il insisté. 

M. Mamadou Sanogo, ministre de l’Économie numérique et de la poste, a révélé que le Rhdp a mis en place un dispositif électronique innovant lui permettant, aujourd’hui, d’avoir « heure par heure, le nombre de personnes qui a voté ». 

« À 23 heures, le jour du vote, on aura les résultats définitifs », a-t-il lancé, exhortant les militants et sympathisants du Rhdp à aller voter, dans un contexte où l’opposition appelle à un « boycott actif » du scrutin.

Les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (Fpi), ont appelé leurs militants à la « désobéissance civile », ce qui a déjà entraîné des heurts dans le pays et des pertes en vies humaines.

La campagne pour l’élection présidentielle s’achève le 29 octobre 2020. Seulement M. Alassane Ouattara, président sortant dont la candidature est contestée et Kouadio Konan Bertin dit KKB ont abattu campagne sur les quatre candidats retenus. 

Présidentielle: le DG du Trésor ivoirien achève la campagne d' »ADO » en fanfare à Botro

Le directeur général du Trésor ivoirien, Jacques Konan Assahoré, un cadre du parti du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir), a achevé mercredi la campagne de Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, à Botro (centre), dans une ambiance festive.M. Assahoré, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, par ailleurs délégué départemental du Rhdp de Botro, a couronné sa campagne avec une pléiade d’artistes pour la « victoire » de M. Ouattara. 

Du village de Razionou, à Dalékro et Krofouessou en passant par les villes et les hameaux les plus reculés, le délégué départemental du Rhdp de Botro, a battu une campagne marathon du 18 au 28 octobre 2020. 

Avec en ligne de mire ‘’la victoire d’Ado (Alassane Ouattara) » en ‘’un coup KO », Jacques Assahoré a pendant dix jours communié avec les siens à Botro,  leur expliquant l’opportunité du choix du chef de l’Etat sortant.   

« Les réalisations en infrastructures routières, les écoles, les hôpitaux, les universités construites…sont des faits qui ne se discutent pas, mais s’apprécient dans les actes que le président Ouattara a posé », a-t-il dit. 

Il a invité les populations à faire confiance au président Alassane Ouattara,  candidat du Rhdp, en lui apportant leur onction afin de poursuivre son projet de développement.

Tour à tour, le président de la jeunesse départementale, Pherdinan Konan Yao, la présidente de l’association des femmes, Mme Touré et le maire ont appelé les jeunes de Botro à ne pas céder aux actes de violence.

Ils les ont exhorté à surtout se ranger derrière leur leader ‘’incontesté » et ‘’incontestable », Jacques Assahoré Konan, ‘’pour une victoire écrasante, éclatante et populaire du président ADO au soir du 31 octobre ». 

M. Assahoré a mis fin à la campagne par un concert géant animé par une pléiades d’artistes avec entre autres, Safarel, Lago Paulin, Adeba Konan, VDA (Voix des Anges), La Tigresse Sidonie.  

La directeur général du Trésor ivoirien avait à ses côtés le ministre des Mines et de la Géologie, Jean Claude Kouassi, délégué régional Rhdp, qui s’est déplacé pour soutenir les actions de Jacques Konan Assahoré. 

« Botro promet la victoire à Alassane Ouattara au soir du 31 octobre avec un taux élevé », a promis M. Assahoré. 

Selon la Commission électorale indépendante (CEI), au terme de la période de distribution des cartes d’électeur, 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leur carte, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs.

Les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle ont appelé au boycott actif du scrutin. Ce taux pourrait s’accroître car le jour du scrutin, les retardataires, peuvent retirer leur carte d’électeur dans leur bureau de vote. Le département de Botro compte 35 805 électeurs, 122 lieux de vote et 131 bureaux de votes.

Macky Sall limoge son gouvernement et d’autres personnalités

Le président Macky Sall a mis fin mercredi 28 octobre aux fonctions de plusieurs de ses collaborateurs, vingt mois après sa réélection à la tête du Sénégal.Le remaniement gouvernemental qui était annoncé depuis plusieurs mois vient d’être officialisé. Suite à la signature de quatre décrets ce jour, le chef de l’Etat sénégalais a mis fin aux fonctions des ministres et secrétaires d’Etat, membres du gouvernement. 

La surprise porte toutefois sur le limogeage de la Présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese), en la personne de l’ancienne Premier ministre Aminata Touré. 

Le secrétaire général de la présidence de la République et le secrétaire général du gouvernement, en l’occurrence l’ex-Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et Maxime Jean Simon Ndiaye, sont également licenciés par Macky Sall. 

« Le président de la République réitère ses remerciements à la Présidente du Conseil économique social et environnemental, au ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, secrétaire général du gouvernement, aux ministres et secrétaires d’Etat sortants, pour leur collaboration au service de la République », selon le communiqué parvenu mercredi soir à APA et signé par le porte-parole de la présidence de la République, Abdou Latif Coulibaly.

« En attendant la mise en place d’un nouveau gouvernement, les ministres et secrétaires d’Etat sortants sont chargés d’expédier les affaires courantes », ajoute le document.

Par ailleurs, le poste de Premier ministre n’existe plus au Sénégal suite à une réforme controversée voulue par le président dès le début de son second mandat. Elle était promulguée en mai 2019 et renforçait le caractère présidentiel du régime sénégalais.

Des étudiants sensibilisés à Abidjan sur les dangers de la migration irrégulière

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a organisé, mercredi à Abidjan, une journée d’informations et d’échanges au cours de laquelle des étudiants issus notamment de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Université Félix Houphouët-Boigny, ont été sensibilisés sur les dangers de la migration irrégulière.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée  « à l’information aux médias », vise a renforcer l’accès à l’information et à sensibiliser les jeunes à s’éloigner de la migration  irrégulière pour saisir les opportunités d’emplois offertes par les autorités étatiques. 

« La migration irrégulière est chère et dangereuse. Nous souhaitons promouvoir la sensibilisation et lutter contre la désinformation», a indiqué dans un discours d’ouverture de ces échanges,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Poursuivant, elle a relevé, en plus de la sensibilisation,  l’importance de l’accès à l’information, estimant que « beaucoup se sont adonnés à la migration irrégulière du fait de la désinformation. 

Mme Lemaistre a conclu en assurant que « l’autonomisation des jeunes et des femmes sont notre cheval de bataille ». De son côté, Mme Ouattara qui  représentait Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a appelé la jeunesse ivoirienne à saisir les opportunités d’emplois créées par le gouvernement ivoirien. 

« La majorité des migrants irréguliers qui partent de notre pays sont des jeunes… Le gouvernement est résolument engagé à œuvrer pour l’autonomisation des jeunes », a promis Mme Ouattara estimant que s’adonner à la migration irrégulière, « c’est aller à la recherche d’un paradis illusoire ». 

Des témoignages d’anciens migrants et des panels d’échanges, dont celles portant sur les thèmes de « Partir de zéro et gagner sa vie » et « Comment être outillé pour détecter les fausses informations sur la migration irrégulière » ont été au menu de cette rencontre.

Présidentielle ivoirienne: Fatou Bensouda «préoccupée» par les violences préélectorales appelle à la retenue

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda qui s’est dite préoccupée par les allégations de violences inter-communautaires en Côte d’Ivoire ayant causé des morts, a appelé les acteurs politiques ivoiriens à la retenue, indique une déclaration transmise mercredi à APA.« Je suis profondément préoccupée par les rapports publics et les informations reçues par mon Bureau, faisant état d’une recrudescence de violences graves depuis plusieurs jours dans des villes de la Côte d’Ivoire. Je déplore particulièrement les allégations de violences intercommunautaires qui auraient causé la mort de plusieurs personnes, des blessés… », a regretté Mme Bensouda appelant au calme et à la retenue.

 « Toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes visés par le Statut de Rome est passible de poursuites devant les tribunaux de la Côte d’Ivoire ou devant la CPI», a prévenu la procureure,  estimant que les violences connues en Côte d’Ivoire lors de la première crise pré-électorale de 2010 ne doivent pas se répéter. 

« Je tiens à rappeler que nos enquêtes ouvertes en Côte d’Ivoire depuis octobre 2011 se poursuivent et que mon Bureau continue de suivre de près la situation sur toute l’étendue du territoire ivoirien», a conclu Mme Bensouda.

 La Côte d’Ivoire est secouée depuis plusieurs semaines par des  violences pré-électorales qui ont fait plusieurs morts et de nombreux dégâts matériels. L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin présidentiel de samedi prochain, estimant que la candidature du président Alassane Ouattara est illégale. 

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara (Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) sont en lice pour cette élection. 

Ethiopian Airlines remporte le Prix du voyageur d’affaires 2020

Ethiopian Airlines a remporté le Business Traveller Award 2020 dans la catégorie de la meilleure compagnie aérienne africaine.Les lauréats du prix ont été dévoilés mardi par Panacea Media ; les éditeurs de Business Traveller Magazine. Les gagnants ont été désignés à la suite d’un vote des lecteurs du magazine Business Traveller ; les résultats sont produits par une société de recherche indépendante, et sont largement reconnus comme étant la référence du marché en matière d’excellence.

Il convient de rappeler que Ethiopian Airlines a été élue « Meilleure compagnie aérienne en Afrique » pour la 3ème année consécutive aux Skytrax 2019 World Airlines Awards en juin 2019.

Entre-temps, De Havilland Aircraft of Canada Limited a annoncé la livraison de deux autres appareils Dash 8-400 à Ethiopian Airlines, portant le nombre total de Dash 8-400 de la compagnie aérienne à 30 aéronefs.

Le 30ème avion – MSN 4617 – se prépare à décoller pour le hub éthiopien d’Addis-Abeba, avec l’avion MSN 4615. Ethiopian Airlines a accueilli pour la première fois le Dash 8-400 dans sa flotte en mars 2010. La flotte de plus de 155 avions Dash 8 Series en Afrique comprend plus de 90 avions Dash 8-400.

Dans le monde, plus de 155 compagnies aériennes, sociétés de crédit-bail et autres organisations ont commandé près de 1.300 appareils Dash 8, le selon World Airline News.

Cameroun : le gouvernement réconforte les victimes de l’attaque de Kumba

Une délégation ministérielle du Cameroun s’est rendue mardi à Kumba, une ville de la région anglophone du Sud-Ouest où sept écoliers ont été massacrés samedi 24 octobre.La mission conduite par le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, a été accueillie par des cris de douleur d’une adolescente à l’hôpital régional de Buea. Elle fait partie des enfants qui ont survécu à l’attaque du Complexe scolaire Mother Francisca International Bilingual Academy de Fiango. Elle a reçu deux balles, sur le postérieur et le bras entièrement pansé. Comparé à sept ou huit de ses camarades, elle peut s’estimer chanceuse ainsi que onze autres enfants qui ont été blessés au cours de l’attaque.

« Leur état est relativement stable. On a opéré certains d’entre eux. D’autres vont perdre l’usage de leurs membres inférieurs », explique au Monde Afrique Chamberlin Ntou’ou Ndong, préfet du département de la Mémé dont Kumba est le chef-lieu.

Le ministre de l’Administration territoriale a tenu à rassurer les parents des victimes, notant que « la nation entière est à (leurs) côtés ». Sur Cameroon Tribune, Atanga Nji Paul souligne que « le président de la République (leur) a demandé de (leur) dire (qu’ils ne sont) pas seuls dans cette épreuve ».

« Nous venons de découvrir la face hideuse du terrorisme », a-t-il ajouté, avant de les inviter à se montrer « intraitables vis-à-vis de ces bandits ».

Pour les ministres des Enseignements secondaires et de l’Education de base, Nalova Lyonga et Laurent Serge Etoundi Ngoa, le but recherché par les auteurs de la barbarie est de saper l’embellie observée dans la reprise de l’école dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ils ont appelé ainsi les pouvoirs publics à mettre fin à cette « tentative malsaine ».

Selon les éléments diffusés dans un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), les assaillants étaient en même temps munis de machettes. Ils ont tué sept élèves âgés de 9 à 12 ans, d’après les chiffres du gouvernement, qui accuse les combattants séparatistes. Mais selon l’ONU, le bilan s’établit à huit morts après l’attaque de la classe de sixième de l’établissement secondaire privé.

Le Sud-Ouest est l’une des deux régions anglophones du Cameroun, avec le Nord-Ouest, plongées dans une guerre civile depuis trois ans. Des groupes séparatistes et l’armée s’affrontent dans ces deux régions où vit l’essentiel de la minorité anglophone, dont une partie s’estime marginalisée par la majorité francophone du pays.

Les combats, mais aussi les exactions et meurtres de civils par les deux camps, ont fait plus de 3000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile, selon de nombreuses ONG.

Présidentielle : la Guinée sur la corde raide

Dix jours après le vote, les nerfs sont à vif en Guinée où l’opposant Cellou Dalein Diallo conteste avec véhémence la victoire dès le premier tour du président sortant Alpha Condé.A Conakry, l’accalmie cache un vent de révolte contre le pouvoir. Aussitôt après la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée  (UFDG) sont sortis dans la rue pour dénoncer « un hold-up électoral ». Les oppositions entre forces de l’ordre et manifestants ont causé 21 morts selon le gouvernement, mais le camp de Cellou Dalein Diallo en décompte 27.

 Le principal adversaire d’Alpha Condé, lors de la présidentielle du 18 octobre, a perdu la liberté de se mouvoir deux jours plus tard. En effet, le domicile de l’ancien Premier ministre « est encerclé par la Police et la Gendarmerie qui interdisent toute entrée et toute sortie », peut-on lire sur le compte Twitter de Cellou Dalein Diallo. Ce dernier s’était autoproclamé vainqueur du scrutin. Persuadé d’avoir gagné « haut les mains », le chef de file de l’UFDG a invité ses partisans à ne rien lâcher car « il n’y a pas d’alternative à la poursuite du combat ».

 Afin d’éviter que le pays ne s’embrase, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), l’Union Africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (Onu) ont dépêché une mission de diplomatie préventive. Celle-ci a séjourné, du 25 au 27 octobre, dans la capitale guinéenne. Les émissaires ont notamment rendu visite à Cellou Dalein Diallo qui n’attend pas « grand-chose » d’eux parce que, dit-il, ils « se sont toujours rangés du côté d’Alpha Condé ».

 Dans un communiqué conjoint daté du 27 octobre, les trois organisations ont « regretté les violences qui ont occasionné des pertes en vies humaines et des destructions de biens publics et privés ». Pour que pareille situation ne se reproduise, la délégation a demandé à l’Etat de veiller à ce que « les forces de défense et de sécurité agissent avec retenue et professionnalisme ».

 Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cedeao, Minata Samate Cessouma, Commissaire aux Affaires politiques de l’Union Africaine, Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel et le Général Francis Behanzin, Commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cedeao ont également plaidé pour l’ouverture diligente « (d’)enquêtes pour faire la lumière sur les violences (et) traduire les auteurs en justice ».

 Signe d’un climat tendu, Cellou Dalein Diallo a accusé le régime en place d’avoir kidnappé Kalémodou Yansané et Fodé Oussou Fofana au sortir de la réunion avec la mission tripartite. Les deux vice-présidents de l’UFDG sont maintenant libérés d’après la presse locale.

 Les chiffres rendus publics par la Ceni créditent Alpha Condé de 59,5% des suffrages valablement exprimés contre 33,5% pour Cellou Dalein Diallo. A son tour, l’Union Européenne (UE)  « prend note » de l’annonce des résultats provisoires, non sans émettre des réserves.

 « Bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes », a affirmé Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE.

 Une déclaration forte sur laquelle le candidat de l’UFDG s’est appuyé pour tacler la Cedeao et l’UA. Pour Cellou, ces deux institutions doivent « méditer » l’exemple de l’UE qui « défend la démocratie et les droits humains ».

 Tout comme le Front National de Défense de la Constitution (FNDC) qui s’était érigé en bouclier contre un troisième mandat de Condé, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée compte mobiliser, dans les rues et sur les places publiques, ses soutiens pour exiger le respect de la vérité des urnes.

 A ce jour, aucune manifestation d’envergure n’a eu lieu du fait de la crainte d’une répression sanglante de l’armée réquisitionnée pour le maintien de l’ordre. A Conakry, les militaires sont déployés dans les quartiers favorables à l’opposition.

 Et pendant plusieurs jours, la Guinée s’est coupée du monde extérieur. Un dysfonctionnement d’Internet a rendu quasiment impossibles les communications à l’international. Mais ce black-out est interprété par certains internautes comme « une limitation de la liberté d’expression et du droit à l’information des citoyens » à l’ère de la toute-puissance des réseaux sociaux.

Zimbabwe : une loi criminalise les appels aux sanctions contre le pays par des nationaux

Le gouvernement du Zimbabwe a approuvé un projet de loi criminalisant les actes dans lesquels les habitants font campagne ou appellent à l’imposition de sanctions contre le pays.S’adressant aux journalistes mardi après la réunion du Cabinet, la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que le projet de loi visait à rendre illégale pour les citoyens, toute coopération avec un gouvernement hostile dans un but lucratif ou pour nuire aux intérêts nationaux du pays.

Le projet de loi vise à interdire aux Zimbabwéens, que ce soit individuellement ou en groupe, de tenir des communications et des négociations « non autorisées » avec des gouvernements considérés comme hostiles au pays.

« Les individus ou les groupes s’impliquent dans les questions de relations extérieures sans vérifier les faits ni engager les autorités nationales. Une telle désinformation délibérée des gouvernements étrangers rendra donc les individus ou les groupes passibles de poursuites », a déclaré Mutsvangwa.

Elle a expliqué que le projet de loi est fondé sur la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, qui « reconnaît les Etats comme des acteurs légitimes dans les relations et les négociations étrangères ».

« Les acteurs privés n’ont donc rien à faire dans les relations extérieures et les négociations entre pays », a-t-elle indiqué ; ajoutant que le projet de loi sera soumis au parlement pour approbation.

L’approbation par le Cabinet du projet de loi intervient quelques jours après que des membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe se sont ralliés à l’appel du Zimbabwe pour la levée des sanctions économiques occidentales contre Harare.

    

Un véhicule fait une chute dans la lagune à Abidjan occasionnant trois morts

Un véhicule de type pick-up a fait mercredi une chute dans la lagune à Abidjan depuis un pont provisoire mis en place dans le cadre de la construction du 4e pont d’Abidjan, occasionnant trois morts, selon le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM).Le drame a eu lieu dans la matinée, après qu’un véhicule de type 4×4 s’est engagé sur le chantier de la construction du 4e pont, reliant la commune de Yopougon à celle du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, depuis le pont provisoire, avec trois personnes à bord.

Après une intervention du GSPM, le véhicule a été repéré à 10 mètres de profondeur avec un victime décédée. Les deux autres, coincées à bord de l’engin succomberont plus tard après avoir été ressorties de l’eau avec le véhicule par une manœuvre à l’aide d’une grue.

Sénégal: naissance d’un organe de médiation du net et des télécoms

Médiation Net Télécoms, une nouvelle organisation consumériste sénégalaise des TIC, se veut un cadre de concertation et d’entente entre les parties prenantes du secteur.La nouvelle association se définit comme « un organe de médiation, d’assistance, de concertation, de facilitation et d’entente ». Elle est née de « l’initiative de l’Association des Victimes du Net, des Réseaux Sociaux et des Télécoms qui dispose de la reconnaissance légale de l’Etat du Sénégal », explique un communiqué reçu mercredi à APA.

Elle s’inspire par ailleurs des organisations avant-gardistes comme l’Association des utilisateurs des TIC (Asutic) qui lutte pour la protection des droits et la promotion de l’économie et l’écologie numériques.

Dans le cas de Médiation Net Télécoms, l’objectif principal est de « réunir, dans un cadre consultatif, les consommateurs, les opérateurs téléphoniques, les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI), le Réseau Mobile Virtuel (MVNO) et les abonnés ».

Elle promet ainsi d’agir dans le sens « d’accompagner » l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). A cet effet, elle « souhaite que les parties prenantes disposent d’un cadre qui facilite les échanges, et qui privilégie les voies de la médiation, du dialogue et la concertation dans toutes divergences qui pourraient survenir entre les partenaires ».

Depuis quelques semaines au Sénégal, un mouvement de boycott s’est levé après que l’opérateur leader Orange a revu certains de ses tarifs internet à la hausse. Si la structure française s’était défendue de cette accusation, elle avait été rappelée à l’ordre par l’ARTP qui exigeait un rétablissement des anciennes offres. L’opérateur ne s’était pas pour autant plié, mais a présenté à la place des « offres alternatives » qui ne parviennent toujours pas à satisfaire une partie des usagers.

Face à ce type de situation, « Médiation Net Télécoms invite toutes les Associations de consommateurs du Sénégal à se joindre à ce cadre qui va dans le sens de disposer d’une instance qui permette à tous les consommateurs d’échanger, de dialoguer, de se rapprocher et d’harmoniser leurs positions sur les questions liées exclusivement à la protection, et aux intérêts des consommateurs ».

Le Zimbabwe rouvre ses frontières terrestres à partir du 1er décembre

Le Zimbabwe a décidé de la réouverture de ses frontières aux véhicules de tourisme et aux piétons, à partir de début décembre, à un moment où le pays assouplit lentement les restrictions imposées il y a sept mois pour contenir la propagation de la Covid-19.La ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que six des dix postes frontaliers du pays seraient rouverts dès le 1er décembre tandis que les quatre autres resteraient fermés jusqu’en début 2021.

Les six à rouvrir en premier sont le poste frontière de Beitbridge qui est partagé avec l’Afrique du Sud, Plumtree (partagé avec le Botswana), Victoria Falls (Zambie), Chirundu (Zambie), Nyamapanda (Mozambique) et Forbes (Mozambique).

« Les frontières s’ouvriront d’abord aux véhicules particuliers et à la circulation des piétons à partir du 1er décembre 2020, tandis qu’une évaluation plus approfondie est en cours en ce qui concerne les préparatifs pour la gestion du transport public de passagers », a confié Mme Mutsvangwa aux journalistes après la réunion du Cabinet Harare.

Elle a annoncé que tous les postes frontaliers seraient fonctionnels de 6 heures (04h00 GMT) à 18h00 (16h00 GMT) « jusqu’à une évaluation plus approfondie de la situation ».

Les frontières ont été fermées le 30 mars lorsque le président Emmerson Mnangagwa a imposé un confinement national du fait de la Covid-19.

Un commissaire de police et un bandit tués lors d’échanges de tirs dans un bar à Abidjan

Un policier ivoirien et un bandit ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi lors d’échanges de tirs, entre trois malfrats armés de pistolets automatiques et ce policier, dans un bar à Angré, un quartier de Cocody, commune huppée dans l’Est d’Abidjan.L’incident est survenu dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 octobre 2020 à 00 heure, suite à l’irruption de trois bandits armés de pistolets automatiques dans un bar sis à Angré, non loin de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS), précise un communiqué de la police. 

« Après avoir tenu en respect les personnes présentes en ces lieux, il s’en est suivi des échanges de coups de feu entre les bandits et le Commissaire de police de 1ère classe Akoun Charles Étienne Louis », indique le communiqué. 

Le Commissaire de police Charles Étienne Louis Akoun, en service à la Direction de la police criminelle, « présent sur les lieux au moment des faits », a dans sa riposte, « réussi à abattre un des malfrats mais a succombé à ses blessures au cours de son transfert au Chu d’Angré ». 

Une arme appartenant aux bandits a été saisie, poursuit le communiqué de la police nationale qui présente ses condoléances les plus attristées à la famille biologique du défunt et à l’ensemble des personnels de la police ivoirienne.

La police nationale rassure que toutes les dispositions sont prises pour rechercher et interpeller les autres quidams en fuite, conclut le communiqué.

Ethiopie : des peines diverses pour les auteurs de la tentative d’assassinat du PM Abiy Ahmed

Un tribunal éthiopien a prononcé mardi des peines de prison allant de 5 ans à la réclusion à perpétuité contre cinq personnes reconnues coupables de la tentative d’assassinat déjouée du Premier ministre Abiy Ahmed.Les contrevenants ont été reconnus coupables d’avoir tué deux personnes et blessé plus de 150 autres en lançant une grenade lors d’un rassemblement organisé le 23 juin 2018 en soutien au Premier ministre Abiy.

En conséquence, Tilahun Getachew, qui a lancé l’explosif en direction du Premier ministre mais qui n’a réussi qu’à atteindre la foule, a été condamné à la réclusion à perpétuité, Les quatre autres individus ont été condamnés à des peines d’emprisonnement sévères allant de 5 à 23 ans. En conséquence, le tribunal a condamné Getu Girma, Brhanu Jafar, Bahiru Tola et Desalgn Tesfaye respectivement à 23, 22, 17 et 5 ans d’emprisonnement.

Le meeting de soutien a été organisé à Addis-Abeba pour remercier le Premier ministre Abiy Ahmed d’avoir introduit dans le pays une réforme exceptionnelle, trois mois après son arrivée au pouvoir. La grenade avait entraîné une forte explosion quelques minutes après que le Premier ministre Abiy a prononcé un discours devant ses supporters.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur l’ouverture de consulats généraux au Sahara marocain, les leviers de la croissance économique et la situation épidémiologique dans le Royaume.+L’Opinion+ souligne des Etats souverains, membres à part entière de l’Union Africaine et des instances internationales, ouvrent des consulats à Dakhla et à Laâyoune.

A la veille du renouvellement de la mission de la MINURSO, la manœuvre maladroite et stérile de ces séparatistes, qui n’a pour but que d’envenimer la situation, tourne à la parodie et n’avance strictement à rien, insiste le journal, faisant savoir que l’ouverture de ces consulats est de nature à démystifier une thèse séparatiste qui ne trompe plus personne.

« Le Maroc fait preuve de patience et de sagesse, évitant des représailles musclées dont il est pleinement capable, tout en maintenant une main tendue pour une solution réaliste à ce ‘conflit’, somme toute, absurde », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ appelle à ce que les infrastructures modernes dont commence à disposer le Maroc doivent s’accompagner d’une autre révolution au niveau des métiers de la logistique, exhortant à les exploiter au mieux et les utiliser de sorte à en faire réellement des leviers déterminants pour la croissance économique.

Tous les acteurs, publics, privés et administrations, opérant dans les métiers de support, comme la logistique, le handling, la manutention, clé de la performance économique, sont concernés aujourd’hui par ce changement inévitable de logiciel, relève le journal, soulignant que les métiers de la logistique ont connu, pour leur part, un développement sans précédent ces dix dernières années.

« Ce n’est pas seulement une question de digitalisation et de nouvelles technologies mais d’abord et surtout de mentalités et de conception des métiers… », fait-il remarquer.

+Al Yaoum Al Maghribi+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a fait observer que malgré les acquis et résultats positifs obtenus, la situation épidémiologique liée à la Covid-19 a rapidement changé en raison du grand nombre de foyers de contamination.

Au cours de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, il a indiqué que la prolongation de l’état d’urgence actuellement en vigueur s’explique par la forte augmentation du nombre quotidien de contaminations, dépassant largement ce qui a été enregistré durant les premières semaines et les premiers mois.

Il a, à cet égard, expliqué que le nombre moyen de contaminations quotidiennes enregistrées, pendant la période du confinement jusqu’au 11 juin, n’a pas dépassé 86 cas en 24 heures, alors que la moyenne des infections a doublé presque quinze fois depuis l’allègement des mesures de confinement jusqu’à ce jour, en passant à 1.363 cas/24h. En outre, le taux d’occupation des lits dans les services de réanimation et les services de soins intensifs est passé de 5% au début de la pandémie à 31,3% aujourd’hui, a-t-il dit.

Le débat sur l’émigration clandestine nourrit la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement des réactions suscitées par les voyages périlleux vers l’Europe de jeunes en quête d’un mieux-être.A ce propos, l’opposant Ousmane Sonko « charge l’Etat » dans Sud Quotidien. Le leader de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) estime qu’ « on ne dirige pas un pays dans la tromperie et (avec) des promesses impossibles à réaliser ».

Dans L’AS, Ousmane Sonko met Macky Sall devant ses responsabilités : « (Le président) avait promis en 2012, une fois élu, de créer 100 à 150 mille emplois chaque année. Ce qui fait 500 à 750 mille emplois au bout de 5 ans. Alors qu’il n’a pas tenu sa promesse de 2012, le chef de l’Etat dit vouloir créer 1 million d’emplois ».

S’exprimant sur la criminalisation de l’émigration clandestine qui fait débat ces derniers jours, Aly Ngouille Ndiaye déclare, dans Le Quotidien, que « nous avons aujourd’hui un arsenal (juridique) qui existe pour condamner de façon très ferme, notamment les convoyeurs ».  En outre, le ministre de l’Intérieur explique que « les voyageurs sont considérés comme des victimes. C’est plutôt ceux qui vivent de ça qu’il faut poursuivre. (Mais) on n’a pas besoin de criminaliser le système pour les condamner ».

En tout cas, note Vox Populi, il y a une « dissonance au sein du gouvernement » puisque Mansour Faye et Néné Fatoumata Tall, respectivement ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et ministre de la Jeunesse avaient plaidé pour la criminalisation du phénomène migratoire.

Pendant ce temps, EnQuête renseigne que « la Gendarmerie de Saint-Louis (nord) a interpellé huit personnes qui sont actuellement en garde à vue (dans le cadre) de l’enquête sur un autre cas d’émigration irrégulière. Elles (étaient à bord) d’une embarcation qui s’est perdue en mer ».

En politique, L’Observateur s’intéresse aux « démons de minuit » qui hantent le Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle). Ce journal souligne qu’ « après la longue traversée du désert engendrée par (la) cuisante défaite (à la présidentielle de 2000) et l’absence de candidature (à celle de 2019), les Verts sont encore au cœur d’une nouvelle secousse politique. Une rébellion qui risque d’engager le pronostic vital d’une formation qui serait déjà à l’agonie ».

Dans les colonnes de ce journal, l’analyste politique Momar Diongue soutient que « le PS n’a plus d’avenir. Il représente la compromission. Il faudra un énorme concours de circonstances pour qu’il puisse revenir au pouvoir ».

Pour WalfQuotidien, il y a « le cas Serigne Mbaye Thiam » dans le Parti Socialiste. En effet, rapporte ce journal, l’ambition de leadership affichée par l’actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement « divise l’union départementale des coordinations de Nioro (centre) », sa base politique.

Enfin, Le Soleil informe qu’ « à travers le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2A) pour la relance de l’économie, l’Etat du Sénégal ambitionne de réaliser un taux de croissance de 5,2 % en 2021 ».

Présidentielle: le Rhdp indexe Guillaume Soro d' »instrumentaliser » Affi et Bédié de ne pas aller aux élections

Le porte-parole principal du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adjoumani Kouassi, a indexé mardi Guillaume Soro d' »instrumentaliser » depuis l’Europe Affi Nguessan et Henri Konan Bédié, candidats à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, de ne pas aller aux élections.L’opposition avait assuré aller à ces élections dans ce contexte mais « il a fallu que Soro Guillaume les instrumentalise pour leur dire de ne pas aller à ces élections et qu’il fera un coup d’Etat », a dit M. Adjoumani Kouassi, lors d’une conférence de presse. 

« Ils ont pensé que les propos de Soro Guillaume sont des propos bibliques », a-t-il ironisé. « Même hier encore, il persistait pour dire qu’il veut perpétrer un coup, mais ça ne marchera pas (…) nous demandons à MM. Affi et Bédié, candidats, de ne pas se fier aux propos de Soro Guillaume qui est en perte de vitesse », a-t-il dit. 

Selon le porte-parole principal du Rhdp, Adjoumani Kouassi, ministre de l’Agriculture et du développement rural, « aujourd’hui, tout le monde est situé sur les vraies intentions de cette opposition radicale qui rêve du pouvoir sans passer par les élections ».  

« Alors que nous les invitions aux urnes pour que le peuple souverain de Côte d’Ivoire nous départage, M. Affi et ses amis nous parlent plutôt de report des élections, de transition et d’insurrection », a-t-il poursuivi.   

Il a déploré que la violence se soit « invitée dans le processus électoral par la faute d’une opposition qui refuse obstinément d’aller aux élections et qui multiplie les appels en tout genre, pour faire dérouter le processus électoral, le président Alassane Ouattara », candidat du Rhdp.   

En outre, des voix s’élèvent pour dire que le 31 octobre il n’y aura pas d’élection, a-t-il fait remarquer, indiquant que les forces de l’ordre sont certes en alerte, mais cela ne les empêche pas de prendre quelques précautions avec leurs militants pour « sécuriser » leur vote.  

« Notre pays est à un tournant décisif de son histoire avec l’élection présidentielle de cette fin de semaine. Les Ivoiriens doivent faire un choix déterminant pour leur avenir, choisir entre un développement solidaire et une régression assurée », a-t-il estimé.  

Concernant le taux de retrait des cartes d’électeurs de 41,15% annonce par la Commission électorale indépendante (CEI), M. Adjoumani Kouassi, a  soutenu que « c’est déjà important, pour nous, c’est un record » et même un taux « très élevé ». 

Se prononçant sur l’appel de l’opposition à la la désobéissance civile et au boycott actif du scrutin, il a prévenu que « s’organiser pour venir casser dans les bureaux de vote est une infraction pénale », rassurant que les forces de l’ordre sont en « alerte maximale ».

Réagissant aux propos de M. Pascal Affi N’Guessan qui a animé une conférence de presse le lundi 26 janvier 2020, au siège du PDCI, son nouvel allié, M. Adjoumani s’est offusqué que ce soit « une foire aux injures, une exaltation de la violence verbale ».

« En temps normal, il aurait été interpellé et conduit devant les tribunaux compte tenu de la gravité des propos qu’il a tenus, des appels récurrents au trouble à l’ordre public, des atteintes à la sûreté de l’Etat dont sont porteurs ses appels au boycott et à la désobéissance civile », a dit le porte-parole principal du Rhdp. 

Présidentielle: Soro Kanigui, un ex-pro Guillaume Soro, appelle à soutenir Ouattara

Le député ivoirien, Soro Kanigui, président de Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un ex-parti pro Guillaume Soro, a appelé mardi ses militants à soutenir Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. »Je sors de prison et c’est de la prison que je sors pour dire qu’il faut soutenir Alassane Ouattara (…). Dites au président que le Raci soutient son mandat », a déclaré le député Soro Kanigui.

Le député ivoirien a dit à M. Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), que « le Raci est venu ici pour dire tout haut devant la nation ivoirienne que le Raci veut une plateforme avec le Rhdp ».

Incarcéré avec d’autres proches de Guillaume Soro, puis relâché, Soro Kanigui a expliqué sa posture, faisant savoir que « le Raci est né de la volonté de rassembler les Ivoiriens pour discuter ».

M. Soro Kanigui qui se dit « fondateur et l’initiateur du Raci », a martelé que « nous, au Raci, ce qui guide et guidera notre action, c’est de participer au rassemblement pour aller à un dialogue politique qui aboutisse à une stabilité durable de notre pays et à un grand développement ».  

Il a ajouté être « allé en prison pour rechercher l’alternative politique », avant d’avouer « nous avions un problème avec le mécanisme du choix de la succession » au Rhdp qui avait désigné Amadou Gon, l’ex-Premier ministre, décédé le 8 juillet 2020 des suites d’une crise cardiaque.   

« Le Raci va prendre toute sa place dans la campagne électorale (pour la présidentielle du 31 octobre 2020 qui s’achève le 29 octobre prochain) » a-t-il assuré, appelant ses partisans à « un vote massif et sécurisé ».  

Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rhdp, a salué son adhésion à la candidature de Alassane Ouattara, laissant entendre que c’est pour le Rhdp « un engagement de grande importance », mais « le defi qui nous attend, c’est le défi du 31 octobre 2020 ». 

«Je souhaite que Gbagbo rentre en Côte d’Ivoire après la décision d’appel de la CPI» (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé mardi qu’il souhaite que son prédécesseur Laurent Gbagbo regagne la Côte d’Ivoire dans des «conditions normales», notamment après le verdict de la procédure d’appel à son encontre à la Cour pénale internationale (CPI).M. Gbagbo qui  est en liberté conditionnelle en Belgique,  est en attente d’un jugement en appel après avoir été acquitté par la  CPI pour crime contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

 « Je veux que Laurent Gbagbo rentre dans des conditions normales. Son  passeport est en cours de délivrance. Ce n’est pas un souci. Pourquoi je lui refuserais son passeport?…Je trouve qu’il est temps qu’il rentre en Côte d’Ivoire. Mais cela ne peut se faire que dans des conditions qui sont examinées d’un commun accord. Je souhaite qu’il rentre après la décision d’appel. Mais tout cela sera réglé en temps opportun», a assuré M. Ouattara qui s’exprimait dans un entretien diffusé sur les antennes de Radio France internationale ( RFI). 

Interrogé par ailleurs, sur l’actualité sociopolitique de son pays, le président ivoirien a réaffirmé que le scrutin présidentiel prévu samedi prochain se tiendra à la date indiquée malgré le mot d’ordre de boycott de l’opposition. 

« Je ne peux  pas changer la date des élections. Nous ne sommes pas en transition en Côte d’Ivoire. Une transition pour quoi faire ? Je suis un  président démocratiquement élu. Ces élections auront lieu le 31 octobre comme l’exige la constitution», a insisté M. Ouattara.

 Le président qui a passé en revue lors de cet entretien plusieurs questions de l’actualité de son pays, notamment, les violences politiques de ces dernières semaines,  a conclu  en réitérant son souhait « de faire en sorte que la Côte d’Ivoire demeure en paix». 

L’opposition ivoirienne a appelé au boycott du  scrutin présidentiel ivoirien qui  est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain. Quatre candidats, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin sont en lice pour cette élection.

Les Emirats Arabes Unis vont ouvrir un consulat général à Laâyoune

Le Roi Mohammed VI a eu, mardi, une conversation téléphonique avec Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Prince héritier d’Abou Dhabi et Commandant suprême adjoint des forces armées des Emirats arabes unis, indique un communiqué du Cabinet royal.Cet entretien téléphonique s’inscrit dans le cadre de la coordination et la concertation permanentes entre les dirigeants des deux pays, et des liens profonds de fraternité sincère qui les unissent. Il intervient aussi dans le sillage des relations fructueuses de coopération et de solidarité effective entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis.

Lors de cette conversation téléphonique, le Prince héritier des Emirats Arabes Unis a informé le Souverain marocain de la décision de son pays d’ouvrir un consulat général à Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Royaume, précise le communiqué.

À cette occasion, le Roi Mohammed VI a exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude au Prince héritier des Émirats arabes unis, pour cette importante décision historique en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume, d’autant plus que les Émirats arabes unis ont participé à la Marche verte, organisée le 6 novembre 1975.

Le Roi a également exprimé sa profonde fierté de la décision des Émirats arabes unis, en tant que premier pays arabe, d’ouvrir un consulat général dans les provinces du sud du Royaume. « Il s’agit d’une décision qui incarne la position inébranlable des Emirats arabes unis dans la défense des droits légitimes et des causes justes du Maroc, et sa position permanente à ses côtés dans divers forums régionaux et internationaux », souligne la même source.

Eliminatoires CAN 2022: le Rwanda décimé avant d’affronter le Cap-Vert

Le sélectionneur du Rwanda, Vincent Mashami, a écarté sept joueurs pour le match de qualification pour la CAN 2022 contre le Cap-Vert le mois prochain, a rapporté APA mardi.Le Rwanda devrait se rendre au Cap-Vert pour affronter les Blue Sharks (Requins blancs) le 11 novembre, avant d’accueillir le match retour de leur groupe F à Kigali le mois prochain.

Parmi les joueurs écartés figure le duo défensif Emery Bayisenge et Faustin Usengimana qui, dans le passé, étaient des habitués de l’équipe nationale. Ernest Sugira a également été exclu de l’équipe après une blessure à l’entraînement. Ndekwe Felix, Kalisa Rashid Iradukunda Eric, Bizimana Yannick ont également été laissés en rade.

Liste des 23 Rwandais sélectionnés

Gardiens de but: Kimenyi Yves (Kiyovu SC), Kwizera Olivier (Rayon Sports), Ndayishimiye Eric (AS Kigali) et Rwabugiri Umar (APR FC).

Défenseurs : Bayisenge Emery (AS Kigali), Manzi Thierry (APR FC), Mutsinzi Ange (APR FC), Rugwiro Herve (Rayon Sports), Rwatubyaye Abdul (Colarado Springs Switchbacks, USA), Nirisarike Salomon (Pyunick, Arménie), Ombolengaina (APR FC), Imanishimwe Emmanuel (APR FC), Eric Rutanga (Police FC) et Rusheshangoga Michel (AS Kigali).

Milieux de terrain : Bizimana Djihad (Waasland-Beveren, Belgique), Mukunzi Yannick (IF Sandvikens, Suède), Haruna Niyonzima (Yanga SC, Tanzanie), Nsabimana Eric (AS Kigali), Niyonzima Olivier (APR FC), Ngendahimana Eric (Kiyovu SC) , Twizerimana Martin Fabrice (Police FC), Muhire Kevin (El Gaish, Egypte), Ally Niyonzima (Azam FC, Tanzanie), Manishimwe Djabel (APR FC), Niyomugabo Claude (APR FC), Rubanguka Steve (AE Karaikskakis FC, Grèce) et Nshuti Dominique Savio (Police FC).

Attaquants : Meddie Kagere (Simba SC, Tanzanie), Tuyisenge Jacques (APR FC), Byiringiro Lague (APR FC), Kévin Monnet-Paquet (St Etienne, France), Hakizimana Muhadjili (AS Kigali), Mico Justin (Police FC), Sibomana Patrick (Police FC) et Iyabivuze Osée (Police FC).

Après deux tours de matches, le Rwanda est dernier du groupe F, sans un point, après avoir perdu 2-0 contre le Mozambique à Maputo et 1-0 contre le Cameroun à Kigali à la fin de l’année dernière.

Le Mozambique et le Cameroun partagent la tête du groupe avec 4 points chacun, tandis que le Cap-Vert est troisième avec deux points.