Maroc : La Zambie et le Royaume Eswatini ouvrent leurs consulats généraux à Laâyoune

La Zambie et le Royaume d’Eswatini ont ouvert, mardi, leurs consulats généraux à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocainLa cérémonie d’inauguration de ces deux représentations diplomatiques a été présidée par les ministres zambien des Affaires étrangères, Chalwe Lombe et de la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume d’Eswatini, Mme Thulisile Dladla, en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Depuis la fin de l’année dernière, la ville de Laâyoune a connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration des antennes consulaires de l’Union des Comores, du Gabon, de la République centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, du Burundi, de la Côte d’Ivoire.

Lancement à Abidjan du mouvement Initiative citoyenne du secteur privé

Le mouvement associatif Initiative citoyenne du secteur privé Côte d’Ivoire (ICSP) a lancé mardi à Abidjan ses activités visant à échanger sur les actions du gouvernement en faveur du secteur privé, et présenté son manifeste.Cette « idée de chefs d’entreprises » issus des différentes faîtières du secteur privé en Côte d’Ivoire a été lancée lors d’une cérémonie de soutien du secteur privé aux actions du président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Selon Donald Djobo, porte-parole de ICSP, cette initiative s’inspire des « progrès accomplis en réformes, programmes, résultats et projets qui ont permis au secteur privé ivoirien de se repositionner après une période de crise de 2000 à 2010 ».

« Notre approche se veut inclusive de tout le secteur privé pour un bilan des années 2011-2020 favorisé par des réformes et programmes mis en œuvre sur cette période et d’autres part, les avancées notables constatées au niveau du secteur privé », a dit M. Donald Djobo.

Aujourd’hui, fera observer M. Faman Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, le pays affiche des résultats « éloquents », alors qu’en 2010-2011, il a connu une grave crise post-électorales qui a fait plus de 3.000 morts. 

Un plan stratégique lancé en faveur du secteur privé, a selon M. Faman Touré, permis de « 2011 à 2020, le grand retour de l’économie ivoirienne ». Et ce, en neuf ans, tirant la Côte d’Ivoire vers des sommets.   

« Certes, tout n’est pas parfait (concernant la gouvernance de M. Ouattara), mais il faut savoir apprécier et savourer les résultats qui sont là » afin de préserver les acquis au niveau du secteur privé, a-t-il ajouté.

M. Djobo a lu un manifeste de 40 pages indexant des réalisations clés de 2011-2020 à forts impacts, des actions spécifiques, la situation post Covid-19 ainsi que les attentes du secteur privé et l’appel des opérateurs économiques pour un secteur privé ivoirien leader. 

 Le secteur privé ivoirien regroupe plus de 60.000 entreprises actives, un stock de plus de 144.000 Petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent 20% du Produit intérieur brut, enregistrées jusqu’à octobre 2020.  

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, a salué l’acte de Initiative citoyenne du secteur privé,  favorable à un « nouveau bail » du candidat Alassane Ouattara.

Le manifeste de ICSP, dira-t-il, trouve solution dans le projet de société de M. Ouattara dans le Programme national de développement (PND) de 2021-2025 (d’un montant de 62.000 milliards Fcfa dont 60% de part destinée au secteur privé) et le PND 2026-2030.

M. Souleymane Diarrassouba a indiqué que l’Etat jouera un rôle de chef d’orchestre et investira dans les secteurs porteurs de croissance, avec une forte promotion du secteur privé, un levier de création d’emplois. 

Le ministre du Commerce et de l’industrie a en outre annoncé une agence de promotion des produits d’exportation afin d’impulser la compétitivité des entreprises locales et leur permettre de s’étendre sur des marchés régionaux et internationaux. 

L’initiative de ces opérateurs économiques vise notamment à apporter l’aide du secteur privé dans l’identification des futurs chantiers structurels et sur les cinq prochaines années et à exprimer les attentes du secteur privé pour les cinq années à venir, 2021 à 2025. 

Dans ce contexte, ICSP a rédigé ce manifeste via un comité scientifique, fruit des travaux et réflexions qui pourront enrichir le programme économique 2021-2025 dans son axe développement du secteur privé incluant les PME, entrepreneuriat et l’innovation. 

Le consulat général d’Eswatini à Laâyoune, « un acte souverain » de soutien aux droits du Maroc sur son Sahara (ministre des AE d’Eswatini

L’ouverture mardi d’un Consulat Général du Royaume d’Eswatini à Laâyoune est un « acte souverain de solidarité et de soutien » aux droits du Maroc à son intégrité territoriale et à sa souveraineté sur son Sahara, a souligné la ministre eswatinienne des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Mme Thulisile Dladla.« En prenant la décision souveraine d’ouvrir un consulat ici au Sahara marocain, nous souhaitons réaffirmer, de manière politique, diplomatique et juridique, notre appui à la position du Maroc sur cette question », a indiqué la ministre lors d’un point de presse conjoint avec son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de la cérémonie d’inauguration de cette représentation diplomatique.

La cheffe de la diplomatie eswatinienne a ajouté que sa visite à Laâyoune, qui constitue « un tournant majeur » dans la promotion des liens bilatéraux, vise à réitérer la position constante de son pays concernant la marocanité du Sahara, notant que l’inauguration de ce consulat va donner une forte impulsion aux « relations historiques et solides » liant les deux Royaumes.

« Cette coalition fraternelle », a relevé Mme Dladla, vise à booster la coopération socio-politique et économique bilatérale et « à défendre constamment les cultures et les valeurs » des deux États africains.

« L’acte souverain d’ouvrir lundi une ambassade à Rabat et un consulat aujourd’hui à Laâyoune, au Sahara marocain, s’inspire de cette vision commune des deux Souverains », a-t-elle fait remarquer.

L’inauguration d’une antenne consulaire dans « cette partie intégrante du Maroc » jouera un rôle central dans le renforcement des « relations cordiales » existantes entre les Chefs d’État, les gouvernements et les peuples des deux pays amis.

La Marocaine Bouchra Hajij élue présidente de la Confédération africaine de Volleyball

La Marocaine Bouchra Hajij a été élue présidente de la Confédération africaine de volleyball (CAVB) pour un mandat de quatre ans (2020-2024), lors de l’assemblée générale tenue via visioconférence.L’élection de Hajij, présidente de la Fédération royale marocaine de volleyball, à la tête de l’instance continentale, est intervenue après l’obtention de 42 voix sur 54 fédérations nationales, contre 12 voix pour son rival égyptien Amr Elwani, président de la CAVB depuis 2001.

La Marocaine a été élue, en décembre 2015, vice-présidente de la Confédération africaine de volleyball, lors de l’assemblée générale des membres de la confédération tenue en Algérie.

Mme Hajij, membre de la commission de parité de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique, a également été réélue au Comité international olympique en tant que membre de la commission de la Culture et du patrimoine olympique.

Covid-19: des échanges avant la réouverture des lieux de culte

Le gouvernement gabonais va, en amont de la réouverture des lieux de culte, le 30 octobre, discuter avec les différentes confessions pour intégrer le contexte de la Covid-19.Le Gabon prend très au sérieux la pandémie malgré sa tendance baissière ces dernières semaines. Le pays recense encore 335 cas actifs, mais déplore 54 décès depuis l’apparition du premier malade. Par ailleurs, 8548 sur 8937 personnes infectées sont guéries. Malgré tout, le couvre-feu est maintenu et les mosquées et églises ne seront rouvertes que dans trois jours.

« Dans la perspective de la réouverture ce vendredi 30 octobre des lieux de culte au Gabon, j’ai donné instruction au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et au Gouvernement de rencontrer les responsables des confessions religieuses présentes sur le territoire afin d’en affiner, de manière concertée et dans un esprit constructif, le protocole sanitaire », a posté hier lundi sur sa page Facebook Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l’Etat présidait une séance de travail à laquelle ont pris part les ministres de l’Intérieur et de la Santé, en plus du chef du gouvernement. Les modalités étaient ainsi arrêtées au cours de la réunion en dépit d’une attente jugée longue par certains prêtres. Ils étaient décidés à rouvrir leurs paroisses malgré les mises en garde de l’Etat.

Les autorités voulaient avoir toutes les garanties techniques et sanitaires avant de prendre une décision. Désormais, un rassemblement de 30 personnes au maximum est autorisé dans les lieux de culte et restaurants.

« Je suis le garant de la liberté de culte au Gabon mais également de la protection de la santé des Gabonais. C’est cet équilibre que j’entends préserver », a dit Ali Bongo Ondimba.

Rwanda : Un suspect clé de génocide arrêté aux Pays-Bas

Joseph Mugenzi, l’un des suspects recherchés du génocide rwandais a été arrêté aux Pays-Bas, a annoncé mardi l’International Crimes Team de la police néerlandaise.Le suspect âgé de 71 ans qui prétendait être un ancien employé de banque et propriétaire d’une pharmacie à Kigali en 1994 a été arrêté mardi, a confirmé la police néerlandaise dans un document officiel obtenu par APA à Kigali.

Le Rwanda a demandé l’extradition de Joseph Mugenzi pour des crimes commis lors du génocide de 1994 contre les Tutsi.

Les rapports indiquent que le suspect vit aux Pays-Bas depuis 2000 où il a également assumé différents rôles au sein du groupe d’opposition en exil en tant que président des FDU-Inkingi, un groupe politique non enregistré qui est connu pour avoir ouvertement nié le génocide contre les Tutsi au Rwanda.

Mugenzi a été jugé et condamné par contumace par un tribunal Gacaca pour crimes de génocide. Il est toutefois éligible à un nouveau procès s’il devait être extradé vers le Rwanda, a-t-il précisé.

Selon le parquet néerlandais, le fugitif avait obtenu l’asile en 2000.

En 2013, le Service néerlandais de l’immigration et de la naturalisation (IND) a révoqué le permis de séjour qui lui avait été accordé après que le ministère néerlandais des Affaires étrangères a publié un message officiel à son sujet.

Le Rwanda avait demandé aux Pays-Bas de remettre plusieurs criminels, pour expliquer leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis et qui a fait plus d’un million de morts.

Af’Sud : La statue d’Oliver Tambo, symbole de liberté (Ramaphosa)

Le président du parti du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), Oliver Tambo, était l’architecte de la liberté dont jouissent les Sud-Africains aujourd’hui, a déclaré mardi le président Cyril Ramaphosa.Ramaphosa s’exprimait lors du dévoilement de la statue de bronze de neuf mètres de haut de Tambo à l’aéroport Tambo de Johannesburg pour célébrer mardi les célébrations du 103ème anniversaire du combattant de la liberté.

Selon le président, la statue plus grande que nature était « un symbole du triomphe de l’Afrique du Sud en tant que nation sur l’injustice – grâce aux hommes bons, courageux et de principe comme Oliver Tambo ».

L’érection de la statue de Tambo a donc affirmé l’importance de préserver le patrimoine sud-africain et d’honorer les héros tombés au combat, en plus d’affirmer « l’importance de préserver notre patrimoine au profit des générations futures », a ajouté l’actuel président de l’ANC lors de la même cérémonie.

La statue, située à l’extérieur de l’aéroport, rend hommage à l’homme qui a travaillé sans relâche pour forger un soutien international à la lutte anti-apartheid, a poursuivi Ramaphosa.

« Il est donc tout à fait approprié que cette statue ait été érigée ici dans cet aéroport qui porte son nom, et qui est une porte d’entrée vers le continent et vers le monde. « Cette statue est un colosse, tout comme l’homme qu’elle commémore », a encore indiqué le président.

Depuis sa base de Lusaka, en Zambie, Tambo a conduit l’ANC en exil dans des moments difficiles et a prononcé de nombreux discours marquants à l’Assemblée générale des Nations Unies appelant à l’action contre le gouvernement de l’apartheid.

Il était l’ami le plus proche de Nelson Mandela, ayant dirigé un cabinet d’avocats qu’ils possédaient à Johannesburg pendant les premières années de lutte.

Trois morts après l’effondrement d’un immeuble en construction à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan

Trois personnes dont un bébé ont perdu la vie après l’effondrement d’un immeuble de quatre étages en construction à la cité verte dans la commune de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), a annoncé mardi le Groupement des sapeurs-pompiers ( GSPM) dans une note d’information.Selon les « soldats du feu», qui précisent que les opérations de recherche se poursuivent, l’immeuble s’est effondré sur une buvette adjacente où habiterait le gérant et sa famille. En juin dernier, rappelle-t-on, un immeuble de trois étages s’était effondré à Abatta village dans l’Est d’Abidjan.

Le Rwanda met en place des mécanismes de sécurité nucléaire

Le Rwanda a renforcé son soutien technique et développé une équipe professionnelle pour assurer une réglementation indépendante de la sûreté nucléaire et améliorer son efficacité, a déclaré le ministre de l’Infrastructure, Claver Gatete, dans une interview aux médias locaux lundi.Le haut responsable du gouvernement a déclaré que le pays a maintenant commencé à travailler sur son bastion nucléaire en adhérant au traité international qui fournit une assistance en cas d’accidents nucléaires et radiologiques.

L’utilisation de la technologie nucléaire se développe dans toutes les régions du monde. En juin, le Parlement a approuvé un accord entre le gouvernement et une société russe, Rosatom, pour la création d’une centrale nucléaire d’ici 2024

Ce centre permettrait au Rwanda de développer des solutions nucléaires qui feraient progresser plusieurs secteurs de l’économie du pays, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation, les sciences et l’industrie.

La technologie sera appliquée à la médecine nucléaire, à la recherche en laboratoire sur les réacteurs et aux rayonnements polyvalents, y compris la radiobiologie et la science des matériaux. Si la convention couvre divers aspects de la fourniture d’assistance, elle charge également les États membres de s’efforcer d’éviter tout incident de ce type.

Les hauts fonctionnaires du gouvernement rwandais ont expliqué que l’agence pourrait être sollicitée pour aider à développer des programmes de formation appropriés pour le personnel chargé de traiter les accidents nucléaires et les urgences radiologiques, ainsi que des programmes, procédures et normes de surveillance des radiations.

« Le Rwanda peut également demander une assistance » relative au traitement médical ou à la réinstallation temporaire des personnes impliquées dans un accident nucléaire ou une urgence radiologique sur le territoire d’un autre État partie », a-t-il déclaré.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la résurgence de l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la vague de départs clandestins des jeunes vers l’Europe toujours considérée comme l’eldorado.Vox Populi informe que « 388 migrants (ont été) secourus en 20 jours, 28 convoyeurs arrêtés et 5 pirogues interceptées ». Poursuivant, ce journal signale qu’ « hier encore, le patrouilleur Sangomar de la Marine nationale a repêché 39 migrants après être entré en collision » avec l’embarcation. 

L’Observateur renseigne que la « pirogue (est) partie de la plage de Soumbédioune (célèbre quai de pêche de Dakar) », non sans préciser que l’accident s’est déroulé à « 5 km des côtes » sénégalaises. Tout compte fait, ce quotidien souligne que les jeunes « continuent de défier le grand bleu à la recherche d’un ailleurs meilleur ».

En tout cas, le débat est posé sur le champ politique. Le président Macky Sall, cité par EnQuête, « a lancé un appel aux populations à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour préserver la vie des jeunes tentés par l’émigration clandestine ».

Le parti d’opposition Rewmi (Le pays en wolof) d’Idrissa Seck fait savoir, dans WalfQuotidien, que « la recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime est un drame social qui (le) préoccupe au plus haut point ».

De son côté, l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye s’est adressé, dans Sud Quotidien, aux tenants du pouvoir : « De grâce, ne les laissez pas partir vers le mirage et souvent la mort. De grâce, retenez-les par l’emploi et l’espoir ».

Pourtant, dans les colonnes de ce journal, Néné Fatoumata Tall, la ministre de la Jeunesse, relève qu’ « il y a des mécanismes qui incitent les jeunes à rester et à réussir » dans leur pays. Toutefois, Dame Diop, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat soutient que « le Sénégal n’a pas un problème d’emplois mais d’employabilité ».

Mansour Faye, le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale, par ailleurs maire de Saint-Louis (nord) d’où sont partis de nombreux candidats à l’émigration, plaide dans L’AS, pour « la criminalisation » du trafic de migrants. Dans le même journal, des spécialistes de la question migratoire affirment que « le meilleur moyen (pour) lutter efficacement contre ce phénomène est de régler la question de l’employabilité ».

Sur ce point, Seydi Gassama, le Secrétaire exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international martèle d’emblée, dans Le Quotidien, que « l’eldorado n’existe nulle part dans ce monde ». Pour lui, l’emploi n’est pas l’unique solution « parce que nous avons vu des jeunes qui avaient une bonne situation prendre la pirogue ».

Enfin, à deux jours de la célébration de la naissance du Prophète de l’Islam, Le Soleil note que Touba (centre) et Tivaouane (ouest) ont « deux démarches (mais le) même gouvernail » par rapport à la gestion du coronavirus. Selon le quotidien national, les Khalifes généraux des confréries Mouride et Tidiane « ont orienté les fidèles par des actes empreints de patriotisme avec des approches différentes, mais toutes adossées à la foi ».

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se penchent sur nombre de sujets notamment le modèle coopératif, l’importance du secteur agricole et la situation épidémiologique au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’à l’heure où le Maroc recherche un nouveau modèle plus inclusif, les coopératives peuvent en constituer un des principaux leviers, faisant savoir que sur les quelque 30.000 coopératives recensées au Maroc, une écrasante majorité opère dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’artisanat.

Les coopératives ont surtout permis d’inclure des femmes dans le circuit économique en les rendant autonomes et productives pour leur bien et celui de leurs familles, ajoute le journal, notant que certaines d’entre elles sont même devenues de véritables écosystèmes qui créent des emplois indirects et font vivre de petits tissus de TPME comme prestataires.

Toutefois, les profondes mutations que connaît actuellement l’économie marocaine et mondiale… imposent aux coopératives marocaines d’évoluer et de se moderniser, constate-t-il, appelant les coopératives à garder intact leur ADN qui a fait leur succès, à savoir leur dimension participative, inclusive et leur fibre solidaire.

Pour sa part, +Al Bayane+ écrit que le secteur agricole participe grandement à la création de la plus-value ; à plus de 15% du PIB, relevant qu’il représente la locomotive de la croissance socio-économique du pays, ainsi que l’épanouissement de la productivité, de l’intégration et de la compétitivité.

Il y a tout juste quelques années, le secteur agricole avait contribué à l’ordre de 143 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) dont 23 milliards en tant que plus-value, et draine plus de 7 milliards de dirhams de devises, poursuit la publication, notant que le secteur de l’exportation des légumes et des fruits est des plus importants en termes d’emploi au Maroc, puisqu’il cumule environ 500.000 postes d’emploi directs et représente 40% de la population active dans le milieu rural.

+L’Economiste+ relève que la situation épidémiologique aujourd’hui au Maroc ne constitue nullement une surprise, selon les professionnels de santé.

« Vu ce qui se passe un peu partout dans le monde, et surtout dans la sphère européenne proche du Royaume, cette flambée des cas, due aussi à la mobilité des gens, était prévisible », estime Dr Allal Amraoui, cité par le journal. Pour cet expert, « le virus circule de manière active certes, mais plus ou moins de la même façon un peu partout au Maroc ». Ceci, parce que depuis plusieurs mois, aucune ville ou région n’a été véritablement confinée.

Résultat : le virus est actif aussi bien à Casablanca qu’a Oujda, Tanger, Agadir, ou autres. Pour ce qui est des laboratoires d’ analyses biologiques au Maroc, ils réalisent un peu plus de 21.300 tests PCR au quotidien. Mais, le nombre de ces tests est très disparate d’une ville à une autre et d’une région à une autre. Si Casablanca cartonne, d’autres villes ne dépassent pas les 150, fait-il observer.

+L’Opinion+ relève que la grippe et la Covid-19 ont des symptômes très proches, ce qui fait que les maladies habituelles de la saison grippale vont nourrir bien des inquiétudes. En effet, un individu peut très bien présenter l’ensemble des symptômes du Coronavirus et n’avoir qu’une grippe normale.

Raison pour laquelle les médecins appellent à généraliser le vaccin contre la grippe chez le personnel soignant et chez les plus fragiles.

Intervenant lors d’un webinaire sur «la stratégie de diagnostic différentiel du Covid-19 à l’approche de la saison hivernale», Tayeb Hamdi, vice-président de la Fédération Nationale de la Santé (FNS), a fortement recommandé aux professionnels de la Santé de se faire vacciner : « C’est une obligation d’abord morale, d’abord éthique, avant d’être légale », a-t-il indiqué. Ces appels visent également à anticiper un éventuel engorgement du système de santé en cas de deuxième vague, croit savoir le quotidien.

Une fake news sur un couvre-feu national sème la panique au sein de la population ivoirienne

Une fake news (fausse information) annonçant un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national ivoirien à partir de lundi soir à 20h00, heure locale et Gmt, et relayée sur les réseaux sociaux, a semé la panique au sein de la population, dans un contexte électoral tendu.Selon cette fake news qui a circulé sur  les réseaux sociaux, «pour des raisons inconnues, ce lundi 26 octobre 2020 rafle général sur le territoire national ivoirien à partir de 20h (…) Restez chez vous ». Contactées par APA, les forces de l’ordre ont formellement démenti cette information.

« La persistance de cette fausse information a fait que je suis très vite rentré à la maison aux environs de 20h30. Mais, une fois dans mon quartier, je constate que la vie est normale. Il n’y a aucun policier ou gendarme dans les rues. C’est en ce moment que j’ai réalisé que c’était faux ce couvre-feu annoncé sur les réseaux sociaux » a expliqué à APA, Samuel Kouakou, un habitant de Koumassi, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne, qui ne regagne d’ordinaire son domicile qu’après 22h00.

Toutefois, le couvre-feu instauré à Dabou, ville située à 50 km à l’ouest d’Abidjan où de violents affrontements intercommunautaires ont fait 16 morts et 67 blessés la semaine dernière, a été reconduit par un arrêté préfectoral jusqu’au 30 octobre prochain.

A moins de quatre jours du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, l’opposition ivoirienne maintient son mot d’ordre de désobéissance civile pour récuser la candidature du président sortant Alassane Ouattara qu’elle juge illégale au regard de la nouvelle constitution ivoirienne.  

Le parti présidentiel, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) estime de son côté qu’il s’agit du premier mandat de M. Ouattara dans la troisième République.

Pour ce scrutin, quatre candidats ont été retenus, le 14 septembre 2020, par le Conseil constitutionnel sur 44 postulants. Il s’agit de M. Alassane Ouattara du RHDP, de l’indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB, du président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’guessan et du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Henri Konan Bédié.

Le Royaume d’Eswatini et l’Union des Comores ouvrent leurs ambassades au Maroc

Le Royaume d’Eswatini et l’Union des Comores ont ouvert, lundi à Rabat, leurs ambassades respectives à Rabat.La cérémonie d’inauguration de ces deux représentations diplomatiques  a eu lieu en présence des ministres des affaires étrangères d’Eswatini, Mme Thulisilé Dladla et de l’Union des Comores, M. Dhoihir Dhoulkamal en présence du ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le Maroc et l’Union des Comores entretiennent des relations privilégiées qui remontent aux débuts de l’indépendance des Comores. De même, les relations entre le Royaume du Maroc et le Royaume d’Eswatini sont au beau fixe. Ils partagent les mêmes valeurs et le même attachement au continent.

Le Maroc et l’Eswatini renforcent leur coopération dans les domaines de l’industrie et de la santé

Le Maroc et l’Eswatini ont signé, lundi à Rabat, un protocole de coopération industrielle et une déclaration commune d’intention sur la coopération dans le domaine de la santé.Ces deux accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue d’Eswatini, Mme Thulisilé Dladla, à l’issue de leurs entretiens.

Le protocole de coopération industrielle a pour objectif de créer une approche mutuellement bénéfique entre les deux pays, permettant de développer un partenariat économique dans le but de promouvoir l’initiative privée et la croissance durable.

Il vise également à renforcer et élargir les partenariats existants entre les deux pays et en développer de nouveaux, en plus de favoriser l’échange d’expériences et d’expertise en matière de politique industrielle.

A travers la déclaration commune d’intention, les deux pays témoignent de leur volonté de renforcer leur coopération dans le domaine de la santé, et fixent les actions de coopération bilatérale à développer dans ce domaine, à savoir le renforcement des capacités des professionnels de la santé dans différents domaines, et le partage d’expériences et d’expertise.

Le Maroc plaide pour un système multilatéral renouvelé et plus équitable

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré, lundi devant l’Assemblée générale de l’ONU, l’engagement du Maroc pour un système multilatéral renouvelé et plus équitable à même de renforcer la solidarité internationale qui doit guider le monde de l’après Covid-19.Dans un message vidéo diffusé lors d’une cérémonie à New York pour marquer le 75è anniversaire de la création des Nations-Unies, M. Bourita a souligné que le monde « n’a pas besoin d’un système multilatéral de catégories, qui consacre le principe des groupements, autant que nous avons besoin d’une pluralité plus ouverte, pratique et pragmatique, loin de la logique des groupements».

« La création d’un système multilatéral, renouvelé et équitable, ne constitue pas, de l’avis du Royaume du Maroc, un luxe comme le pensent certains, mais bien une nécessité pour garantir le renforcement de la solidarité internationale qui doit guider le monde de l’après Covid-19 », a-t-il insisté devant les représentants des 193 Etats membres de l’ONU.

Et de rappeler que le Maroc a exprimé, à plusieurs reprises, la nécessité de repenser la finalité de l’action multilatérale qui connait une véritable crise, nécessitant l’élaboration d’une approche novatrice et des concepts consensuels capables d’insuffler une nouvelle dynamique pour aborder les défis actuels et futurs, et renforcer l’efficacité des institutions internationales.

A cet égard, a poursuivi le ministre, le Maroc se félicite des efforts du Secrétaire général de l’ONU et de l’esprit d’initiative et de persévérance dont il a fait preuve durant la période de la pandémie de Covid-19, saluant son appel à intensifier les efforts pour une organisation des Nations-Unies plus forte et une action multilatérale renouvelée.

Et de noter que la pandémie de Covid-19 a constitué un amplificateur des disfonctionnements qui entravent la réalisation de l’objectif suprême de l’agenda du développement durable, à savoir la lutte contre les inégalités économiques et sociales, sous le slogan de « ne laisser personne de côté ».

Pour lui, si le Maroc a fait part de son appréciation du bilan de l’action des Nations-Unies, le Royaume, de par son attachement à la noble mission de cette organisation internationale, « appelle à plus d’efforts collectifs pour faire face aux défis auxquels nous faisons face et éviter leurs répercussions politique, économique, sociale et environnementale ».

Le ministre marocain a aussi relevé que le monde vit une période critique, en ce sens que « chacune de nos décisions aura un impact sur l’avenir des générations actuelles et futures ».

« De ce fait, nous avons besoin d’une organisation forte et crédible. En contrepartie, notre organisation a besoin de notre volonté politique et notre innovation afin de lui permettre de jouer son rôle de tribune mondiale pour le dialogue et l’action conjointe », a-t-il conclu.

Maroc: Le Conseil supérieur des Oulémas rejette toute forme d’atteinte à la sacralité des prophètes

Le Conseil Supérieur des Oulémas du Maroc a fait part de son rejet de « toute forme d’atteinte à la sacralité des religions, à leur tête les Prophètes qui ont transmis à l’Humanité toute entière les valeurs d’amour, de fraternité et de solidarité entre les gens ».Dans un communiqué rendu public, le Conseil a indique « s’inspirant des valeurs transmises par ces Prophètes à l’Humanité toute entière, sans distinction aucune entre eux, les sages parmi les politiques et les scientifiques s’élèvent aujourd’hui, à leurs côtés les milliards des disciples de ces Prophètes, contre la barbarie du terrorisme et de ses crimes ». 

Le Conseil affirme également qu’il « considère toute atteinte à un de ces Prophète comme étant une offense envers eux ensemble et un déni de leurs valeurs idéales qui s’érigent contre toute forme de violence, de dépravation et de dégradation des mœurs« .

Et de mettre en garde « contre les grands dangers qui peuvent résulter de l’atteinte aux sentiments des croyants qui ne peuvent accepter l’utilisation de slogans de la démocratie et de la liberté d’expression comme prétextes d’outrage par la parole, l’image ou autres à ceux qu’ils considèrent comme sources de lumière et de sagesse dont a besoin la paix et la quiétude dans le monde d’aujourd’hui, ce qui nécessite la mobilisation de tous ».

Présidentielle ivoirienne: le taux de retrait de 41,15% des cartes d’électeur est « fictif » (opposition)

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, a qualifié lundi de « fictif » le taux de retrait de 41,15% des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2020. »C’est un taux qui est à l’image de ceux qui l’annoncent, c’est un taux fictif annoncé par une Commission électorale fictive », a déclaré Affi Nguessan, face à la presse, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

« C’est comme si nous n’avons rien entendu parce que tout ce que cette Commission fait est illégale, parce qu’elle n’est pas habilitée à organiser des électrons en Côte d’Ivoire », a ajouté M. Affi.

Il a soutenu que la CEI, « contestée par l’opposition », est « un démembrement du Rhdp (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) puisque les 577 CEI locales sont dirigées par des secrétaires de section du Rhdp (pouvoir) ».

Selon le porte-parole de l’opposition, Affi Nguessan, candidat à la présidentielle et chef du Front populaire ivoirien (FPI), la CEI « n’est pas un organe de l’Etat, c’est un organe d’un parti politique et n’est pas habiletée à organiser des élections républicaines ».

Pour lui, des dispositions devraient être prises pour que « l’opposition significative » participe à cette élection présidentielle, considérant « tous les actes que cette commission pose comme nul et de nul effet ».

En réalité, poursuivra-t-il, il n’est pas possible de distribuer des cartes d’électeur dans le contexte de la désobéissance civile lancée par l’opposition et visant à « empêcher » le processus de distribution des cartes électeur. 

M. Affi avait à ses côtés le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) M. Mabri Toikeusse, un candidat dont le dossier a été rejeté par le Conseil constitutionnel, ainsi que le président de EDS, Armand Ouegnin.

Quatre candidats ont été retenus, le 14 septembre 2020, par le Conseil constitutionnel sur 44 postulants, notamment M. Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin (KKB), Affi Nguessan et le président du Pdci (opposition), Henri Konan Bédié.  

En vue d’amener le gouvernement à dialoguer et engager les réformes souhaitées, M. Bédié a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile, soutenu par l’ensemble des leaders de l’opposition, visant notamment à boycotter le scrutin. 

La plateforme de l’opposition qui se dit favorable à une facilitation internationale et celle de la Cedeao, qui a déjà rencontré les parties, annonce qu’elle rejette d’avance les conclusions des observateurs à ce scrutin.   

La CEI, institution en charge de l’organisation de l’élection présidentielle, a annoncé lundi que 3 084 388 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits, sur la période du 14 au 25 octobre 2020. 

Rabat et N’Djamena ont une responsabilité et une vision communes pour la préservation de la paix au Sahel

Le Maroc et la République du Tchad ont une responsabilité et une vision communes pour la préservation de la paix et la promotion du développement au Sahel, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Le Maroc et le Tchad ont une appartenance commune au Sahel. Ils ont ainsi une responsabilité et une vision communes. Cette appartenance nous confère une attache symbiotique à la préservation de la paix et la promotion du développement dans notre sous-région », a déclaré M. Bourita lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, Amine Abba Siddick.

Le Tchad joue un rôle important dans la région du Sahel, a-t-il souligné, estimant que l’apport militaire et sécuritaire de ce pays est fondamental pour la préservation de la stabilité dans cette région et la lutte contre la menace terroriste, notamment autour du lac Tchad.

Qualifiant la visite du ministre tchadien de « fructueuse et de bon augure » pour l’avenir des relations bilatérales, dans la mesure où elle a permis d’ajouter de « nouveaux jalons à un partenariat déjà solide entre les deux pays frères », M. Bourita a fait savoir que les deux parties ont pu échanger sur plusieurs questions d’intérêt commun et exprimer leur détermination à renforcer la coopération bilatérale.

Ces entretiens ont été aussi l’occasion de soulever la coordination entre les deux pays au sein de l’Union africaine (UA), le rôle important joué par le Tchad dans le processus du retour du Royaume à l’union et la présence du Maroc au sein des instances de l’UA, a-t-il indiqué, notant que les deux parties ont convenu de renforcer cette coordination pendant les étapes à venir.

De même, les deux pays ont un cadre juridique très riche et la signature aujourd’hui de six accords de coopération dans plusieurs domaines vient consolider ce cadre, s’est félicité M. Bourita, faisant savoir qu’une mission multisectorielle devrait se rendre prochainement à N’Djaména, la capitale tchadienne, pour renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine de la formation professionnelle.

« Le Maroc suit avec un grand intérêt toutes les actions menées par le Président (tchadien, ndlr) pour renforcer la stabilité du pays et l’inscrire sur la voie de développement dans le cadre du programme Tchad-2030 », a-t-il relevé, soulignant que le Maroc, conformément aux instructions royales, s’est engagé à accompagner le Tchad sur cette voie.

Le Botswana autorise les vols internationaux affrétés à partir du 1er novembre

Le Botswana a décidé d’autoriser les vols internationaux directs affrétés vers certaines des principales stations touristiques du pays à partir du 1er novembre, a déclaré la ministre du Tourisme, Philda Kereng.Mme Kereng, cité dimanche par le Botswana Daily News (gouvernemental) a indiqué que l’équipe de travail mise sur pied par la Présidence contre la Covid-19 avait approuvé la proposition du ministère d’autoriser les vols internationaux affrétés directs vers les parcs nationaux de Chobe et Ngamiland à partir du mois prochain.

Ngamiland abrite le delta de l’Okavango, l’un des plus grands deltas intérieurs du monde.

Elle a déclaré que cette décision faisait partie d’une initiative pilote qui serait mise à profit pour guider l’industrie du tourisme vers une ouverture totale.

Comme la plupart des autres pays d’Afrique australe, le Botswana a suspendu les vols internationaux en avril à la suite de l’imposition d’une mesure de confinement pour contenir la propagation de la Covid-19.

Selon la ministre, bien que la réouverture des frontières du Botswana suscite un vif intérêt, « il est nécessaire de maintenir l’équilibre délicat entre l’économie et la santé ». Ceci est particulièrement important eu égard à la récente flambée des cas de Covid-19 dans le pays.

Présidentielle ivoirienne: des victimes dénoncent des incitations à la confrontation ethnique

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI), une organisation regroupant des victimes des crises survenues dans le pays, a dénoncé lundi à Abidjan des incitations à la confrontation ethnique dans plusieurs quartiers de Yopougon dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne à moins d’une semaine de l’élection présidentielle.«Des gens veulent réveiller les anciens conflits entre les partisans d’Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo en incitant à la confrontation ethnique. Nous pouvons certifier des tentatives de distribution de machettes dans des sous-quartiers de Yopougon comme Yao-Séhi, Doukouré, Mami Faitai, Koweït, Kpinbli… Il y a un danger à Yopougon», s’est inquiété, Issiaka Diaby, le président du CVCI qui s’exprimait dans une conférence publique en présence de plusieurs membres de son association. 

Selon lui, les auteurs de cette incitation à la confrontation ethnique ont pour objectif d’instrumentaliser  les communautés les unes contre les autres pour semer le chaos. 

« Nous demandons aux autorités de mener des actions d’envergure pour que ces sous-quartiers de Yopougon soient sécurisés. Nous demandons une réaction rapide des autorités sécuritaires», a plaidé M. Diaby. 

Par ailleurs, il a dénoncé des rapports de plusieurs organisations internationales sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire estimant que ceux-ci ( les rapports) ne tiennent pas compte du « contexte ivoirien ». 

« Les populations sont traumatisées, apeurées à cause des propos  tenus par des acteurs politiques. Les victimes ont peur », a fait remarquer M. Diaby appelant les uns et les autres à la retenue. Selon le président du CVCI, en deux décennies, les violences sociopolitiques ont plus de 8000 morts en Côte d’Ivoire et près de 1200 personnes mutilées.

le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire à quatre jours de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre prochain. Quatre candidats sont en lice pour ce scrutin. Il s’agit d’Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin ( KKB), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers cités, ont appelé à la désobéissance civile et au boycott se cette élection.

Présidentielle ivoirienne : 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur, annonce la CEI

Quelque 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur sur la période du 14 au 25 octobre 2020, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits sur la liste électorale ivoirienne, a annoncé lundi, la Commission électorale ivoirienne ( CEI, organe électoral) dans un communiqué.« La CEI informe la communauté nationale et internationale qu’au terme de la période de distribution des  cartes d’électeur du 14 au 25 octobre 2020, 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leur carte, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs», a indiqué l’institution électorale ivoirienne. 

Conformément aux dispositions du Code électoral, ajoute le communiqué,  les électeurs qui n’ont pas pu retirer leur cartes d’électeur, pourront le faire, le 31 octobre 2020, jour du scrutin dans leur bureau de vote respectif. 

La CEI a conclu en rappelant que  les lieux de vote au nombre de 10 815  et les  bureaux de vote au nombre de 22 381 restent inchangés sur le territoire national et à l’étranger. 

Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne a appelé au boycott de cette élection. Quatre candidats sont en lice. Il s’agit d’Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. 

Sénégal : la mort de migrants clandestins crée l’émoi

L’explosion, au large des côtes sénégalaises, du moteur d’une pirogue transportant vendredi près de 200 migrants vers l’Espagne, a causé de nombreux morts.Le mystère pèse encore sur le nombre exact de jeunes ayant succombé à l’explosion d’une des deux pirogues interceptées vendredi par la Marine nationale au large de Dakar et de Mbour (ouest). Selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), la première pirogue contenait « 111 migrants clandestins (…), tous des hommes dont plusieurs mineurs, qui ont été débarqués à la Base navale puis remis à la Police nationale ».

La seconde, sur laquelle portent les craintes, a été découverte vers 9h30 par un patrouilleur espagnol qui se trouvait dans la zone, à 80 km au large de Mbour, suite à un incendie qui s’est déclaré à bord de la pirogue ». Selon les médias locaux, elle transportait 200 personnes. L’accident aurait fait au moins une vingtaine de morts. Les victimes sont principalement des habitants du quartier Pikine de la ville de Saint-Louis (nord).

Dans son communiqué, la Dirpa souligne que « 51 personnes » ont pu être secourues et amenées à la Base navale Amiral Faye Gassama de Dakar. D’autres rescapés ont été également récupérés et transportés par des pirogues présentes sur les lieux, mais « leur nombre n’est pas encore connu », affirme-t-elle. Les patrouilleurs de la Marine nationale ont toutefois poursuivi les recherches sur la zone, « mais n’ont pas trouvé de corps sans vie ». En revanche, le site Dakaractu note que sept cadavres étaient identifiés.

Plusieurs journaux comme EnQuête ont titré ce lundi sur cette « hécatombe ». Sud Quotidien pointe la « résurgence de Barça ou Barsakh » (Barcelone ou la mort). Prenant le contre-pied de ceux qui « pensent à une recrudescence du phénomène », des analystes soutiennent dans ce journal que le tragique « voyage n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19 ».

Dimanche, dans la soirée, le chef de l’Etat Macky Sall a exprimé dans les réseaux sociaux son « émotion » suite à cette tragédie, non sans déplorer « la perte de plus d’une dizaine de jeunes ».

Après avoir présenté ses « condoléances émues aux familles éplorées », le président de la République a assuré que « toutes les dispositions seront prises par le gouvernement pour les aider à surmonter cette dure épreuve ». Toutefois, il n’a pas convaincu beaucoup d’internautes qui se sont attaqués à sa politique d’emploi pour les jeunes.

Candidat à l’élection présidentielle en 2012, Macky Sall s’était engagé à créer 500.000 emplois s’il est élu. Mais plusieurs opposants affirment qu’il a échoué depuis son accession à la magistrature suprême. Certains de ses proches, comme le ministre conseiller Mor Ngom, comptabilisaient jusqu’en 2018 la création de « 336.000 emplois » sur le nombre initial promis.

En outre, ce nouvel accident maritime a fait réagir l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot. En visite à Kaolack, au centre du pays, il s’est dit choqué par le retour des vagues de migrants tentant d’aller en Europe au péril de leur vie.

« C’est toujours terrible de retrouver cette jeunesse au fond de la mer. (…) Oui à l’immigration régulière. Parce que celle-là elle est une richesse pour nos deux pays. Mais non à l’immigration irrégulière parce que celle-là, elle est une calamité pour nos deux pays. Donc, non au trafic, non à la fraude, non à ces pirogues qui partent n’importe comment. Et qui sont, en fait, l’exploitation à la fois d’une misère et d’une envie », a affirmé le diplomate.

Côte d’Ivoire: hommage à feu Sidiki Diakité, ministre de l’Administration et du territoire, en présence de Ouattara

Un hommage national à la mémoire de feu Sidiki Diakité, ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation, a eu lieu lundi à la Primature, en présence de présidents d’institutions, notamment Alassane Ouattara, son épouse, le Premier ministre et les membres du gouvernement.L’ultime hommage à l’illustre disparu s’est notamment tenu à l’avenue principale de la Primature, où étaient également réunis parents et proches. M. Sidiki Diakité, décédé le 23 octobre 2020, a été élevé au grade de commandeur de l’ordre national, à titre posthume.

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé à un recueillement devant sa dépouille, enveloppée du drapeau national. Préfet hors grade, et préfet d’Abidjan, Sidki Diakité a été nommé en juillet 2017 au gouvernement. 

Nommé ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, à l’issue d’un réaménagement du gouvernement, passera en septembre 2019 les charges de la sécurité au général Vagondo Diomandé, actuel ministre de la Sécurité et de la protection civile. 

Le ministre Vagondo Diomandé a rendu hommage à « un grand commis de l’Etat, un serviteur loyal, un travailleur infatigable, un collègue humble et discret » qui s’en est allé, en pleine campagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Dans un témoignage, le préfet André Eponon Assoumou, préfet dans la Région du Poro (nord ivoirien), a avec beaucoup d’émotions salué « un grand serviteur de l’Etat, mort à la tâche après plus de 30 ans de vie administrative ».

La cérémonie funèbre a été marquée par un défilé militaire d’une section de la Garde républicaine, de l’armée de terre, de la marine nationale, de la gendarmerie nationale et une section des commandos parachutistes.  

Une sonnerie en hommage aux morts, exécutée par la section musique de la Garde républicaine, a mis fin à la cérémonie funèbre qui a débuté à 10h00 (GMT, heure locale) pour s’achever aux environs de 11h30. Cet hommage national a fait place au transfert de la dépouille à Grand-Bassam où l’inhumation est prévue après la prière musulmane de 13h30. 

Côte d’Ivoire: les médias en ligne invités à utiliser la publicité programmatique

Le web journaliste ivoirien, Lacinan Ouattara, a au cours d’un exposé dimanche sur le Forum whatsApp Univers numérique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), exhorté les médias en ligne à utiliser la publicité programmatique, une publicité qui se fait en ligne de façon automatisée.M. Lacinan Ouattara, chef de service information en ligne à la RTI (télévision publique), s’exprimait à la « Quinzaine du Numérique », tribune de renforcement des capacités initiée par le REPPRELCI, sur le thème : « La publicité programmatique : atout ou menace pour la presse en ligne ? ». 

L’invité-expert, a à l’entame de ses propos expliqué que « la publicité programmatique, c’est la publicité qui utilise des logiciels et d’algorithmes pour l’achat, la vente et la recommandation de publicité sur le digital ».

Selon lui, elle se présente comme une opportunité, parce qu' »il ne suffit plus de faire juste un site web pour faire afficher de la publicité et avoir des revenus, il faut aussi développer une sorte de régie digitale pour automatiser la publicité et faire preuve de transparence ».

Cette forme de publicité, dira-t-il, permet d’avoir Google ou les autres comme alternative. Avec une plateforme numérique, l’on peut diffuser la publicité digitale d’un opérateur, mais aussi ouvrir son espace pour que s’affiche la publicité des annonceurs passée chez Google.

Il a toutefois fait observer qu’il n’y a pas un modèle économique type. Chacun peut créer son propre modèle, mais il faut juste savoir que lorsqu’on est un éditeur de site de médias, les possibilités sont infinies et la publicité programmatique est une aubaine. 

M. Lacinan Ouattara a évoqué des solutions comme Adsense pour que les publicités s’affichent, tout en conseillant de l’innovation éditoriale comme des publi-rédactionnels avec des contenus de marque. 

Répondant à la question de savoir si les médias numériques sont suffisamment adaptés à cette nouvelle donne, il a dit « oui », mais en plus les médias numériques doivent changer leur organisation.

Pour assurer une publicité programmatique réussie, « aujourd’hui, il faut recruter un trafic manager ou gestionnaire de trafic qui va se charger de gérer les chiffres, les audiences, les techniques de marketing digital et qui maîtrisent les techniques SEO », a-t-il relevé. 

Le conférencier a cité le portail Abidjan.net comme un « bon exemple », soulignant qu' »il est capable de gérer une campagne programmatique pour un annonceur ivoirien sur place, mais aussi afficher sur son site des pub de Google Adsense ». 

Ce portail, après la campagne programmatique d’un annonceur, peut fournir les chiffres sur l’impact de la publicité, et savoir « le nombre de clics, l’âge des visiteurs, les heures de visite, le CPM, en somme les statisiques », a-t-il poursuivi. 

La différence de la publicité programmatique avec une simple publicité est qu’il y a des possibilités avec la publicité automatisée des solutions que l’on peut personnaliser en tant que médias en ligne et éditeurs de contenus. 

« Vous pourrez gérer vos annonceurs, personnaliser à souhait. Ainsi, le pays ciblé, la date de la publicité, s’affichage », a-t-il mentionné. Il a noté que « les solutions de Google, Facebook, Bing et autres sont des bons modèles : Google Ads, Facebook Audience Network, Bing ads, Twitter, Critéo ». 

En période de campagne électorale, liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, la publicité programmatique aurait pu être une opportunité pour les médias en ligne, mais les annonceurs (candidats et partis) se sont tournées vers Facebook et Google. 

« Voilà la vraie problématique, ces géants absorbent les revenus qui doivent revenir au marché local. Quand vous voyez les posts sponsorisés de Alassane Ouattara, vous voyez la mention « financé par Ado » », a fait remarquer le web journaliste ivoirien. 

Cette forme de publicité n’est pas régulée par le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) en Côte d’Ivoire. Selon M. Lacinan Ouattara, cette entité n’y a pas la possibilité, car à la fois complexe et aussi pas à sa portée. 

« La preuve, le CSP ne peut percevoir la TSP (taxe sur la publicité) de 3% quand un annonceur va directement chez Google ou Facebook pour la pub. Or, venir chez un éditeur, il va payer la TVA 18% et 3% de TSP (ce qui est) un vrai manque à gagner pour l’Etat », a-t-il indiqué. 

« Imaginez que la TSP de 3%, c’est elle qui alimente le FSDP (Fonds de soutien au développement de la presse). Si cette taxe augmente, c’est plus de soutien aux médias ivoiriens », a-t-il lancé.

Depuis 2000, le digital a fortement bouleversé l’écosystème des médias à travers le monde. Cela a entraîné des changements de paradigmes et de modèles économiques, mais aussi des innovations éditoriales. 

En Côte d’Ivoire, comme ailleurs, le digital est diversement perçu surtout pour les médias en transition qui essaient de s’adapter sans vraiment réussir. Dans les modèles des médias ivoiriens, ce type de publicité s’avère une opportunité. 

M. Lassina Sermé, le président du REPPRELCI, s’est félicité de cette thématique (de la 5e session de la Quinzaine du numérique) qui a suscité chez les journalistes un engouement et un intérêt sur cette solution qui permet aux médias en ligne d’accroître leurs offres. 

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Présidentielle aux Seychelles : l’opposant historique Ramkalawan élu au premier tour

L’Archipel des Seychelles a connu une alternance historique dimanche avec l’élection de l’opposant Wavel Ramkalawan au scrutin présidentiel dès la premier tour avec 54,9% des suffrages.La sixième tentative a finalement été la bonne pour le pasteur anglican, Wavel Ramkalawan (59 ans), élu pour cinq ans à la tête de cet Etat de moins de 100 000 habitants. Il remporte la présidentielle devant le  président sortant Danny Faure crédité de 43,5%. 

Candidat du Linyon Demokratik Seselwa (LDS, Union démocratique seychelloise), Ramkalawan met fin à 40 ans d’hégémonie de l’ex parti unique, le « Lepep » (Le peuple en créole) qui dirigeait le pays depuis l’indépendance.

Le nouvel homme fort des Seychelles s’offre un triomphe total, puisque l’opposition qu’il dirige a aussi remporté les législatives organisées en même temps que la présidentielle en s’adjugeant  25 sièges, soit les deux tiers du Parlement.

Danny Faure a reconnu sa défaite et souhaite « bonne chance » au nouveau président élu qui devrait prêter serment lundi.

Eswatini lève l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool

Le gouvernement Eswatini a levé lundi l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool, mais a appelé au strict respect des mesures visant à contenir la propagation de la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué, le gouvernement a déclaré que les bars et autres établissements seraient désormais autorisés à vendre de la bière, mais que « l’alcool ne sera vendu que pour un usage domestique ».

« Il est interdit de boire dans les lieux publics, lors des pique-niques et de l’organisation de fêtes à la maison », indique le communiqué. Les résidents de l’hôtel ne doivent consommer de l’alcool que dans leur chambre, a-t-il déclaré.

On s’attend à ce que les entreprises de boissons alcoolisées « imposent le port de masques et l’observation de la distanciation sociale par toutes les personnes qui pénètrent dans leurs locaux et veillent à ce qu’il n’y ait pas de flânerie dans leurs locaux ».

Dans une autre mesure, le gouvernement a appelé les Swatis à éviter de boire dans la même bouteille, car cela pourrait conduire à la propagation de la Covid-19. « L’alcool doit être servi dans des verres et strictement sans partage », indique le communiqué.

La levée de l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à rouvrir l’économie et les autres activités socio-économiques à la suite d’un confinement national imposé en avril dernier pour contenir la propagation de la Covid-19.

L’émigration clandestine, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de l’explosion en pleine mer d’une pirogue transportant des jeunes Saint-Louisiens (nordistes) qui voulaient partir en Espagne.EnQuête souligne que c’est « une hécatombe ». En effet, rapporte ce journal, « même si le nombre exact des victimes n’est pas encore connu, on craint le pire. Car les premiers éléments laissent à penser que la pirogue était remplie. Le chiffre pourrait largement dépasser la centaine ».

Pour l’heure, renseigne Vox Populi, la Marine nationale a récupéré « une vingtaine de corps » et repêché « 51 survivants ». Selon Libération, le drame s’est produit « vendredi dernier au large de Mbour (ouest) ».

Le quartier de Pikine à Saint-Louis, d’où sont originaires de nombreux victimes, « est plongé dans l’émoi et la consternation » d’après L’AS. Ce quotidien indique que les familles endeuillées considèrent « cette catastrophe (comme) un signal fort adressé aux autorités étatiques ».

Sud Quotidien en déduit que c’est la « résurgence de Barça ou Barsakh » (comprenez Barcelone ou la mort). Toutefois, note ce journal, « si certains pensent à une recrudescence du phénomène, des analystes (font savoir que ce) voyage n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19 ».

En tout cas, signale Sud Quotidien, « la Police a mis fin, durant ce week-end, aux agissements d’un groupe de présumés passeurs et de courtiers pour des candidats à l’émigration clandestine ». Pour démanteler le réseau de trafiquants de migrants, « la Police a mis en branle un dispositif de surveillance », ajoute Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien soutient que « Serigne Mbaye Thiam perd ses appuis (dans) la bataille pour le contrôle du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) ». A en croire ce journal, « le ministre de l’Eau et de l’Assainissement continue à recevoir des critiques de ses camarades de parti. Son tort est d’avoir lorgné le fauteuil d’Aminata Mbengue Ndiaye, la Secrétaire Générale par intérim du PS ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Mamoudou Wane, le Secrétaire national à la vie politique du PS déclare : « Chacun peut légitimement avoir des aspirations. On ne peut pas freiner les camarades dans leur ambition. Ce serait antidémocratique ».

Pour sa part, Le Soleil s’est entretenu avec Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso en perspective de l’élection présidentielle du 22 novembre prochain. Dans le quotidien national, le chef de l’Etat burkinabè affirme ne pas exclure « de négocier avec les terroristes » qui sévissent dans son pays.

En sports, Joseph Mendes, attaquant de l’équipe nationale de foot de la Guinée Bissau, promet que les Djurtus feront « le nécessaire pour embêter le Sénégal ». Le mois prochain, les deux pays voisins doivent s’affronter en aller et retour dans le cadre des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux nouvelles restrictions sanitaires, à la réforme des retraites et la promotion du secteur du textile.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’à chaque fois que des mesures restrictives sont décidées pour endiguer la propagation des contaminations, la première qui arrive en tête de liste est le couvre-feu, soulignant que les dernières restrictions décrétées dans la région de Casablanca n’ont pas échappé à cette règle.

« En quoi alors un couvre-feu contribue-t-il plus que d’autres mesures à lutter contre la propagation du virus ? », se demande le quotidien, relevant qu’il s’agit d’une question que se pose le commun des mortels et à laquelle les spécialistes, les experts et ceux qui dessinent les dispositifs de lutte contre la pandémie feraient bien d’apporter des réponses.

Il est difficile pour un citoyen lambda d’adhérer et de suivre des consignes et des mesures s’il n’en comprend pas le sens ni l’utilité, concède-t-il, relevant qu’un petit effort d’explication sensée et de vulgarisation de la part des responsables peut donner de meilleurs résultats que le contrôle et la sanction.

Au registre des retraites +L’Opinion+ souligne que le dossier relatif à la réforme globale des régimes de retraite a tellement traîné dans les tiroirs de l’Exécutif que la classe laborieuse a quasiment perdu tout espoir quant à sa mise en œuvre.

Le système des pensions civils atteindra, dans les deux prochaines années, le seuil réglementaire minimal des réserves, si la réforme n’avance pas d’un iota, prévient le journal, rappelant que la CMR (caisse marocaine de retraite) et le RCAR (régime collectif d’allocation de retraite) sont déjà à bout de souffle, suite à l’écart entre les cotisations collectées et les prestations servies qui repart à la hausse.

Le gouvernement, et notamment le ministère de l’Economie et des finances, doit donc accélérer la cadence, au lieu de camper dans l’atermoiement et l’attentisme, préconise-t-il, appelant à éviter un scénario catastrophique qui risque d’engendrer des tensions sociales inédites, sans parler des lourdes conséquences d’ordre budgétaire.

+La Vie Eco+ s’intéresse à l’amendement de l’accord de libre-échange Maroc-Turquie notamment dans son volet relatif au textile.

Alors que le marché local a été inondé par le textile turc, cet amendement « permet de rééquilibrer le marché en faveur des industriels locaux et mettre fin à la concurrence déloyale qu’ils subissaient », se réjouit la directrice générale de l’association marocaine des Industries du textile (Amith), citée par le journal.

Cet amendement intervient alors que les importations, selon les statistiques de l’Amith, ont, depuis 2010, enregistré annuellement une hausse de 150%. Elles sont ainsi passées de 141 à 940 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) entre 2010 et 2016..

Pensé pour mieux protéger l’industrie nationale, cet amendement signé en août 2020 rééquilibrera les règles du jeu en faveur des textiliens locaux. En soumettant à l’imposition douanière plusieurs produits finis de l’habillement, des tissus d’ameublement, des couvertures ainsi que des tapis, le nouvel accord privilégie les produits qui ont le plus pâti de la concurrence turque sur le marché local. Les intrants importés de Turquie ne sont pas concernés par l’amendement, tant ils sont utilisés par les industriels exportateurs.

La Renaissance de Berkane championne de la coupe de la CAF

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football en s’imposant (1-0), face aux Égyptiens de Pyramids FC, dimanche à Rabat.Dès l’entame du match, les berkanis se sont lancés vers l’attaque en se procurant trois occasion de but, ratés naïvement par ses attaquants. Au quart d’heure de jeu, le défenseur burkinabè Issoufou Dayo concrétisait logiquement la domination des locaux en ouvrant le score suite à un cafouillage sur coup franc (0-1, 15e).

Forts de leur avantage, les Oranges ont fermé parfaitement le match, rendant la possession de balle égyptienne parfaitement stérile. Il fallait attendre l’heure de jeu pour voir FC Pyramids se montrer enfin dangereux sur un coup franc d’El-Said.

Malgré le gros raté de Laachir face au but suivi de l’expulsion d’El Hilali à la 89e minute, la renaissance sportive de Berkane conservait son avantage.

C’est le premier sacre de l’équipe de Berkane qui avait déjà perdu la finale de cette coupe continentale l’année dernière face au Zamalek aux tirs au but.

Les équipes marocaines se sont illustrées dans cette compétition en remportant cinq trophées.

Le Maroc condamne vigoureusement la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam

Le Maroc a condamné vigoureusement, dimanche, la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam et au Prophète Sidna Mohammed.Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié dimanche et dont copie est parvenue à APA, indique que le Royaume dénonce ces actes qui reflètent l’immaturité de leurs auteurs, et réaffirme que la liberté des uns s’arrête là où commencent la liberté et les croyances des autres.

La liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif, justifier la provocation insultante et l’offense injurieuse de la religion musulmane qui compte plus de deux milliards de fidèles dans le monde, souligne la même source.

Autant qu’il condamne toutes les violences obscurantistes et barbares prétendument perpétrées au nom de l’Islam, le Maroc s’élève contre ces provocations injurieuses des sacralités de la religion musulmane, relève le communiqué.

Le Royaume, à l’instar des autres pays arabes et musulmans, appelle à cesser d’attiser le ressentiment et à faire preuve de discernement et de respect de l’altérité, comme prérequis du vivre-ensemble et du dialogue serein et salutaire des religions, conclut le communiqué.