Côte d’Ivoire: départ des élèves en congés de Toussaint vendredi, à une semaine de la présidentielle

Le ministère ivoirien de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a annoncé jeudi un réaménagement de la date des congés de Toussaint, qui débute le vendredi 23 octobre 2020, à une semaine de la présidentielle du 31 octobre 2020.Suite à une modification de la période de congés de Toussaint pour l’année scolaire 2020-2021, la date de départ a été fixée au vendredi 23 octobre 2020 après les cours de l’après-midi et la date de retour le 9 novembre 2020.

Ce réaménagement de la période des congés de Toussaint par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, vise à libérer les établissements scolaires dont certains sont retenus comme centres de vote lors de la présidentielle.   

Les cours dans plusieurs établissements scolaires du pays étaient perturbés ces derniers jours à la suite d’un mot d’ordre de l’opposition qui a appelé à la désobéissance civile et à « empêcher » les opérations du processus électoral. 

La relation euro-méditerranéenne au centre des entretiens entre le ministre marocain des AE et son homologue espagnole

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu par vidéoconférence, jeudi, avec la ministre espagnole des Affaires étrangères, Mme Arancha Gonzalez Laya, annonce-t-on à Rabat.Partant de l’excellence des relations entre les maisons royales des deux pays et la régularité des échanges entre les deux Souverains, les deux ministres ont souligné l’impact exemplaire de cette relation sur les rapports bilatéraux.

Ils ont convenu d’œuvrer ensemble à la mise en œuvre effective du Partenariat stratégique global conclu à l’occasion de la visite royale.

Cet entretien a été l’occasion d’aborder les questions bilatérales particulièrement la gestion du Covid-19 et du Post-Covid-19. L’accent a été mis sur les échéances

futures, notamment la visites des responsables marocain en Espagne et des responsables espagnols au Maroc, mais surtout la réunion de haut-niveau prévue au Maroc la mi-décembre prochain.

En matière économique, l’accent a été mis sur la dynamisation des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, en favorisant une meilleure synergie entre les opérateurs économiques de part et d’autre, en leur permettant de promouvoir des projets d’investissement dans des secteurs porteurs notamment dans le contexte Post-Covid.

Concernant la relation Maroc-UE : les deux Ministres ont échangé sur les moyens à même de donner sur un élan substantiel à la nouvelle étape de la relation Maroc/UE.

La relation euro- méditerranéenne était au centre des discussions, à la lumière de l’organisation par l’Espagne du 25ème anniversaire du processus de Barcelone, le 26 et 27 novembre. A ce titre, ils ont échangé sur les moyens à même de donner une orientation renouvelée à la relation entre les deux rives de la Méditerranée.

Des questions régionales ont été au menu à l’instar de la situation en Afrique et particulièrement au sahel et les deux Ministres ont échangé sur le succès du Dialogue de Bouznika et son impact sur une solution politique globale à la crise en Libye.

Signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la République centrafricaine

Le Maroc et la République centrafricaine (RCA) ont signé, jeudi à Rabat, trois accords de coopération dans les domaines de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.Signés par le ministre marocain des Affaires étrangères,  M. Nasser Bourita, et son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, actuellement en visite de travail dans le Royaume, ces accords de coopération visent notamment à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre les deux pays.

Le premier accord a pour objectif de fixer le cadre d’échange et de collaboration dans le domaine de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire. En vertu de cet accord, les deux parties conviennent de coopérer et de s’entraider dans les domaines ayant trait, notamment, à l’assistance technique, la formation professionnelle, la promotion du partenariat et au renforcement des capacités.  

Le deuxième texte est un protocole d’accord qui définit le cadre de coopération entre la République centrafricaine et le Royaume du Maroc dans le domaine de la santé publique. Cette coopération va se concrétiser à travers l’échange d’expériences dans les différents domaines de la santé et par le biais des programmes d’exécution convenus entre les deux parties. L’accord prévoit également d’encourager la coopération entre les établissements hospitaliers et sanitaires des deux pays.  

Le troisième accord de coopération est relatif au domaine du tourisme et permettra aux deux parties de prendre les mesures nécessaires pour favoriser et renforcer les échanges touristiques entre les deux pays. Il vise également à promouvoir la coopération entre leurs organismes centraux du tourisme, entre leurs établissements nationaux du tourisme et du transport, ainsi qu’entre les agences et associations professionnelles du tourisme.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en République centrafricaine, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Mme Baïpo-Temon a également saisi cette occasion pour saluer le soutien multiforme apporté par le Royaume à la RCA, notamment dans le cadre de programmes sécuritaires avec la présence d’un contingent marocain au sein de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RCA (Minusca), des domaines humanitaire et économique (réhabilitation de l’hôpital, reprise de la desserte de Bangui par la Royal Air Maroc dans les prochains jours), des offres de bourses et de formations aux étudiants centrafricains et la tenue des instances de consultations à fréquences régulières.

Elle a également salué le soutien du Maroc à la RCA au sein du Conseil de sécurité (CS) à travers la configuration de la RCA pour la paix auprès des Nations unies.

De con côté, M. Bourita a souligné, à cet effet, que ces accords « viennent renforcer le cadre juridique de nos relations », notant que « l’objectif est de travailler sur la mise en œuvre de l’ensemble des accords signés d’abord lors de la mission mixte et complétés par les accords d’aujourd’hui ».

La ministre centrafricaine des AE en visite au Maroc, porteuse d’un message du président centrafricain au Roi Mohammed VI

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, jeudi à Rabat, son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, porteuse d’un message du président de la République centrafricaine (RCA), Faustin Archange Touadéra, au Roi Mohammed VI.Les deux ministres se sont entretenus, à cette occasion, des moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le Maroc et la RCA dans plusieurs domaines. 

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, Mme Baïpo-Temon a salué les actions multiples et variées du Souverain marocain au plan diplomatique, politique et économique qui ont placé le Maroc au-devant de la scène africaine et internationale.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, à cette occasion, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en RCA, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Au terme de leurs entretiens, les deux responsables ont procédé à la signature de trois accords de coopération touchant aux secteurs de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.  Ces accords de coopération visent essentiellement à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre le Maroc et la RCA.

Nigeria: les manifestations sanglantes se poursuivent, Buhari muet

La répression par l’armée des manifestations contre les violences policières au Nigeria a causé une dizaine de morts alors que la population attend toujours la sortie officielle du président Muhammadu Buhari.La mobilisation des jeunes a atteint son paroxysme mardi dernier. Selon Amnesty international, les forces de l’ordre ont ouvert le feu et tué au moins 12 personnes, sans compter des centaines de blessés. Les autorités confirment pour leur part la mort de plusieurs personnes sans avancer de chiffres, pendant que les images des violences sont devenues virales.

Les manifestations ont pris de l’ampleur depuis deux semaines dans plusieurs villes nigérianes, dont Lagos, mégalopole de vingt millions d’habitants et capitale économique du pays, et Abuja, sa capitale fédérale. Elles ont été déclenchées par une vidéo montrant des policiers abattant un homme de sang-froid. 

La Brigade spéciale de répression des vols (SARS), incriminée dans les exactions, a été dissoute depuis lors par le gouvernement. Mais cette mesure n’a pas réussi à calmer la furie des manifestants. La révolte populaire s’est muée, en effet, en une contestation globale du régime revendiquant la démission du chef de l’Etat fédéral, Muhammadu Buhari, dont le pouvoir est de plus en plus discrédité.

Le couvre-feu décrété mardi, dans huit États sur les 36 que comptent le pays pour contrer les violentes manifestations, a été renouvelé mercredi de 72 heures. Des pillages et des incendies d’édifices et institutions publics ont été notés dans plusieurs quartiers, où de nombreuses rues ont été bloquées par des barrages de fortune dressés par des bandes en colère.

Selon un éditorial du Monde, le soulèvement de la jeunesse urbaine se nourrit de « l’exaspération après un confinement anti-Covid-19 levé cet été, mais qui a asphyxié l’économie » de la première puissance économique du continent africain.

Le Nigéria est considéré comme l’un des pays les plus inégalitaires du continent. En mai 2017, un rapport d’Oxfam International a révélé que la richesse combinée de cinq plus riches Nigérians, soit 29,9 milliards de dollars, pourrait mettre fin à la pauvreté extrême dans le pays.

Réélu en février 2019 pour un second mandat, le président Buhari inquiète beaucoup de ses compatriotes à cause de son mutisme sur la situation que traverse le pays. Toutefois, le porte-parole de la présidence, Femi Adesina, a lancé un appel au calme, annonçant dans la foulée la mise en place d’un panel et un comité de justice dans plusieurs États de la Fédération. 

Ces instances auront pour mission d’apporter des réponses judicaires concrètes et rapides à la problématique des violences policières, fortement condamnées à l’international.

Outre les stars nigérianes de football Victor Osimhen et Odion Ighalo, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à « la fin des brutalités et des abus policiers » là où le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné la répression sanglante de la manifestation.

Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden a également publié hier mercredi un communiqué pour demander au « président Buhari et à l’armée nigériane de cesser sa répression contre les manifestants au Nigeria, qui a déjà causé de nombreux morts ».

Le Maroc et l’Inde soulignent la nécessité de relancer la coopération post-Covid dans tous les domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, ont eu jeudi un entretien en visioconférence, annonce-t-on à Rabat.Au début de cet entretien, les deux parties se sont réjouis de l’important élan et de la grande dynamique qui ont été insufflés aux relations bilatérales depuis la visite historique du Roi Mohammed VI, en Inde, en octobre 2015, et sa rencontre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, au cours de laquelle ils ont notamment convenu de hisser le niveau de ces relations à un Partenariat stratégique.

La nouvelle dimension prise par les relations maroco-indiennes illustre ainsi la politique royale éclairée visant la diversification et l’élargissement des partenariats stratégiques du Royaume, qui englobent désormais de grands pays comme l’Inde.

Le ministre indien a noté avec grande satisfaction la réalisation de 27 visites bilatérales au niveau ministériel, ainsi que la signature d’une quarantaine d’Accords et MoUs ces cinq dernières années.

Les deux ministres ont procédé à un échange constructif et profond des points de vue sur l’agenda bilatéral, tout en soulignant la nécessité de relancer la coopération post-Covid entre les deux pays dans tous les domaines.

Ils ont insisté sur l’importance de poursuivre le renforcement du cadre juridique bilatéral et d’intensifier l’échange de visites des délégations économiques.

A cet effet, le ministre marocain a lancé un appel à l’endroit des opérateurs économiques indiens, les incitant à tirer profit des opportunités d’investissement offertes par le Royaume et à promouvoir le transfert technologique et du savoir-faire.  

Les deux responsables gouvernementaux ont, par ailleurs, convenu de tenir la 7ème session de la Commission mixte de coopération et la 5ème session des consultations politiques bilatérales dans un avenir proche.

Les parties marocaine et indienne ont salué la coopération fructueuse en matière de sécurité alimentaire, notamment dans le domaine des fertilisants, visant à assurer le bien-être de leurs populations respectives.

Rwanda : Une ancienne ministre de l’Education condamnée pour corruption

Une ancienne ministre de l’Education du Rwanda a été reconnue coupable et condamnée pour corruption, a rapporté APA mercredi.Le Dr Daphrose Gahakwa, qui a également été nommée à la tête de plusieurs agences gouvernementales, dont le Rwanda Agriculture Board (RAB), a été accusée de corruption puis renvoyée pendant 30 jours, a confirmé à APA une source judiciaire.

Le Dr Gahakwa a été accusée d’abus d’autorité à la tête du Rwanda Agriculture Board (RAB), de détournement de fonds et de favoritisme. Elle a également été accusée de mauvaise utilisation des ressources publiques et d’abus de pouvoir pour avoir frauduleusement attribué un appel d’offres, pendant qu’elle était à la tête du Rwanda Agriculture Board.

Le tribunal a décidé de la renvoyer après que l’accusation l’a épinglée la semaine dernière pour l’attribution frauduleuse d’un appel d’offres par lequel, en 2016, elle a attribué un marché d’irrigation de 800 millions de francs rwandais (810 000 dollars US) à son gendre. Selon l’accusation, le mari de l’ancienne ministre, Pierre Rudakemwa Gahakwa, faisait partie des consultants principaux qui ont également été embauchés pour superviser la mise en œuvre du projet d’irrigation.

L’accusation a déclaré que Mme Gahakwa avait signé cet appel d’offres à un moment où l’institution éprouvait des difficultés financières. A l’époque, l’ancienne ministre expliquait que le service des achats avait lancé l’appel d’offres avant son entrée en fonction et qu’elle l’avait signé sans savoir que c’était son gendre qui avait remporté l’appel d’offres.

Elle a également déclaré que son bureau avait même consulté le ministère de la Justice avant l’approbation de l’appel d’offres. Lors du verdict qui a été prononcé en l’absence de Mme Gahakwa, le juge a rejeté sa demande et a décidé de la renvoyer pendant 30 jours, affirmant que ses arguments n’étaient pas convaincants.

Covid-19 : La Chine suspend les vols d’Ethiopian Airlines vers Shanghai

Ethiopian Airlines a reçu l’ordre de l’organisme de réglementation de l’aviation civile en Chine de suspendre les vols d’Addis-Abeba à destination de Shanghai afin de prévenir l’importation de cas de Covid-19.Un total de cinq passagers sur le vol du 6 octobre de la capitale éthiopienne à Shanghai, ainsi que dix passagers sur son vol du 13 octobre, ont été testés positifs au nouveau coronavirus, remplissant les conditions d’une suspension de l’itinéraire de vol, selon à l’Administration de l’aviation civile de Chine.

Conformément à la politique d’ajustement des vols internationaux annoncée le 4 juin, l’administration a publié sa directive dite “Disjoncteur” et annoncé que la suspension de cinq semaines commencera lundi.

Les compagnies aériennes ont annoncé mercredi avoir reçu un avis des autorités chinoises concernant la suspension du vol, comme l’a rapporté Ethiopian Broadcasting Corporation (public). En outre, la compagnie aérienne a déclaré que la décision avait été prise après que des passagers chinois (dont le nombre n’a pas été précisé) à destination de Shanghai, ont été testés positifs à la Covid-19.

Ethiopian Airlines demande aux passagers de présenter des résultats de test de Covid-19 négatifs. La compagnie aérienne a déclaré que les passagers testés positifs à l’aéroport de Shanghai avaient présenté un résultat de test négatif de « l’hôpital général de la route de la soie ».

L’hôpital général de la Route de la soie est un hôpital appartenant à des Chinois dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba qui a été construit en 2017 dans ce qui semble être une poursuite de l’initiative chinoise “Belt and Road” Suite à ce développement, la compagnie aérienne éthiopienne a décidé de ne pas accepter les résultats des tests dudit hôpital.

Présidentielle: la gendarmerie ivoirienne appelle « au calme et à la retenue » suite à un conflit intercommunautaire à Dabou

Le commandant supérieur de la gendarmerie ivoirienne, le général de division Alexandre Apalo Touré, a appelé mercredi soir les populations de Dabou (à l’Ouest d’Abidjan) au « calme et à la retenue » à la suite d’un conflit intercommunautaire lié à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire, dans un communiqué.Le général de division Alexandre Apalo, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, s’est rendu à Dabou, ville située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan, « pour appeler toutes les parties à la retenue et au calme » suite aux différentes échauffourées qui ont prévalues, du mardi 20 au mercredi 21 octobre 2020, dans la localité.

Au cours de sa présence à Dabou dans la soirée du mercredi 21 octobre 2020, de 17h à 21h  (GMT, heure locale), le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a eu notamment différents échanges avec les communautés Malinké et les autochtones Adjoukrou.

Après avoir écouté les différentes parties, l’officier supérieur a invité ces différentes communautés « au calme et à la retenue » et les a exhortés à réinstaurer le climat de paix et du parfait vivre ensemble connu dans le Leboutou en particulier.

Il les a en outre invité à faire preuve de « sagesse et de maturité » afin d’éviter tout conflit dont les conséquences sont désastreuses pour toute la nation, tout en leur demandant de ne pas « se fier aux rumeurs distillées intentionnellement sur les réseaux sociaux pour inciter les différentes communautés à se méfier désormais l’une de l’autre ».

 Le commandant supérieur de la gendarmerie dès son arrivée a « réussi à ramener les différents belligérants à la table du dialogue pour des échanges productifs, notamment à Dabou et à Debrimou », poursuit le texte.

Des heurts sont signalés dans plusieurs localités du pays suite à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition,  qui demande à ses partisans d' »empêcher » l’opération du processus électoral, pour amener le gouvernement à discuter sur des points de désaccord avant le scrutin. 

RCA : Amnesty dénonce la liberté des individus auteurs de crimes

Amnesty International a dénoncé dans un nouveau rapport reçu jeudi à APA la liberté de certains chefs de guerre auteurs de « terrifiantes violations et atteintes aux droits humains » en République centrafricaine.Selon l’ONG des droits de l’homme, de nombreuses personnes « ont soif de procès » dans ce pays d’Afrique centrale. En effet, il est reproché à plusieurs groupes armés et individus des crimes de droit international, notamment des meurtres et des violences sexuelles commis au cours des décennies de conflit en RCA. Malgré quelques enquêtes et procès ces dernières années, Amnesty note qu’ils n’ont toujours pas été déférés à la justice deux ans après l’inauguration de la Cour pénale spéciale du pays (CPS).

Ainsi dans le rapport intitulé « République centrafricaine. Au procès, ces chefs de guerre ont baissé la tête. La difficile quête de justice », Amnesty International montre que le travail de la CPS a été entravé par des insuffisances concernant l’opérationnalisation de la Cour et un manque de transparence, et que le système judiciaire de la RCA n’a pas la capacité de faire face à l’ampleur de ces violations. Il attire également l’attention sur les efforts qui doivent encore être fournis pour garantir l’équité des procès devant les tribunaux ordinaires et devant la CPS.

« Ce sont les civils qui ont été les principales victimes des vagues de violence et conflits armés qui se sont succédé depuis 2002 en RCA. Des milliers d’entre eux ont été tués, violés, et plus d’un demi-million de personnes sont toujours déplacées », a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, soulignant que « l’impunité est un affront aux victimes et un blanc-seing accordé aux criminels ».

« L’inauguration de la CPS a représenté une lueur d’espoir pour les victimes, mais les progrès sont lents. Dix affaires sont en cours d’instruction, et la CPS a refusé de divulguer l’identité des 21 personnes arrêtées à l’issue des investigations qu’elle a menées, sans expliquer ce qui motive ce refus », a-t-elle ajouté.

La CPS est un tribunal hybride qui bénéficie du soutien de l’ONU et qui a pour mission d’enquêter et de mener des poursuites judiciaires, sur une période de cinq ans renouvelable, sur les crimes de droit international et les autres graves violations des droits humains perpétrés en RCA depuis janvier 2003. Elle a été instaurée par une loi en juin 2015 et inaugurée le 22 octobre 2018. Son mandat est complémentaire de celui de la CPI et de ceux des tribunaux ordinaires de la RCA.

Selon Mme Daoud, le système judiciaire de la RCA « manque cruellement de ressources » alors que des groupes armés, y compris des ex-Séléka et des anti-Balaka, continuent d’attaquer régulièrement des civils. « Il est évident que des mesures supplémentaires sont nécessaires pour mettre fin au cycle de l’impunité qui continue de causer tant de souffrances », a-t-elle appelé.

Af’Sud : Un grand « prophète » arrêté pour blanchiment d’argent

Shepherd Bushiri, un chef religieux né au Malawi et son épouse Mary ont comparu mercredi devant un tribunal de première instance de Pretoria après leur arrestation pour fraude présumée et blanchiment d’argent d’une valeur de six millions de dollars américains, a indiqué la police.Mary Bushiri a été arrêtée à son domicile, tandis que son mari a été appréhendé mardi après qu’il a apparemment tenté d’échapper à une arrestation, selon la police.

Bushiri, populairement connu sous le nom de Major One ou Prophet Bushiri, s’est ensuite rendu au poste de police de Silverton à Pretoria après l’arrestation de sa femme, a ajouté la police.

Le couple, qui roule sur l’or dirige le Rassemblement chrétien éclairé (ECG), une congrégation évangélique très populaire qui compte des milliers d’adeptes en Afrique du Sud – notamment dans sa base de Pretoria – et dans d’autres pays d’Afrique australe.

Ce n’est pas la première fois que le jeune couple a enfreint la loi, car ils attendent toujours d’être jugés pour des accusations similaires qui leur ont été faites l’année dernière. Ils ont retrouvé la liberté après avoir payé une caution de 6.000 dollars.

Des milliers de partisans étaient au tribunal lors de la comparution du couple mercredi. « Nous sommes ici pour soutenir notre prophète Major One, qui est le seul prophète au monde ». Avant d’ajouter : « C’est un homme de Dieu. Je crois et j’espère qu’il n’est pas coupable. Il est victime du complot du soi-disant diable”, a déclaré l’un de ses partisans. Il a ajouté: « Il n’y a aucun moyen qu’ils puissent l’abattre parce que notre Dieu est vivant et que nous n’avons pas peur ».

Bushiri serait un multimillionnaire avec des missions d’ECG dans les Amériques, en Australie et en Afrique, en plus de financer des entreprises agricoles au Soudan du Sud et de fournir de la nourriture aux Africains dans le besoin en utilisant la branche caritative de son organisation (ECG).

Lorsqu’il ne vole pas dans son jet privé, il remplit le stade FNB de 90.000 places de Soweto, avec ses partisans lors des croisades annuelles nocturnes.

Le Rwanda et Shelter Afrique signent un accord sur le logement

Shelter Afrique, le financier panafricain du développement du logement a signé un accord avec le Rwanda Social Security Board pour renforcer le développement de logements abordables à grande échelle à Kinyinya, dans la banlieue de Kigali, a indiqué un communiqué officiel publié mercredi dans la capitale rwandaise.La société a déclaré que le protocole d’accord qu’elle a signé avec l’agence gouvernementale rwandaise devrait renforcer son mandat de fourniture de logements décents et abordables dans le pays grâce à un projet de 10.000 logements intégrés et durables à grande échelle à Kigali.

Shelter Afrique est une structure appartenant à 44 gouvernements africains, à la Banque africaine de développement (BAD) et à l’Africa Reinsurance Company.

Les rapports indiquent que la pénurie de logements est un défi social majeur, en particulier dans les grands centres urbains d’Afrique, imputable au coût élevé des terrains, des matériaux de construction et du manque de méthodes de financement innovantes.

La demande croissante de logements à Kigali et dans d’autres grandes villes a exercé des pressions sur les villes voisines où cette offre de services est entravée par l’indisponibilité de terrains viabilisés, a-t-il déclaré.

Le projet devrait coûter environ 400 millions de dollars, dont la TDB a approuvé une facilité d’un montant de 150 millions de dollars à Shelter Afrique pour soutenir les deux premières phases.

Le PCA de Shelter Afrique, Steve Mainda, a déclaré que cette signature faisait partie de ses objectifs stratégiques 2019-2023, qui se concentrent sur la réalisation des deux impacts de développement sur tous les projets de logement à grande échelle, afin de réaliser la création de valeur pour les actionnaires.

« En tant que Conseil d’administration, nous nous engageons à faire en sorte que la société remplisse son mandat de fournir des logements abordables à travers l’Afrique en adoptant des partenariats public-privé viables, tel que le projet de logement Kinyinya Park Estate », a déclaré Mainda.

Le projet sera exécuté en cinq phases sur trois à quatre ans, comprenant 10.000 appartements abordables et 200 unités de points de vente, y compris des écoles, des magasins et des installations commerciales pour le compte du Conseil rwandais de la sécurité sociale (RSSB).

Présidentielle guinéenne et politique à la Une des journaux Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce jeudi, traitent d’une diversité de sujets allant des tensions postélectorales en Guinée à la politique.Vox Populi dans sa livraison du jour parle de « violents heurts et des morts en Guinée ». Alors que le gouvernement annonce un bilan de neuf (9) personnes tuées, Cellou Dalein Diallo en dénombre seize (16). Les Etats Unis hausse le ton et appelle à « garantir l’exactitude et la transparence appropriée dans la publication des résultats »

La Tribune évoque de son coté un bilan de douze (12) manifestants tués et un policier. Pendant ce temps, le président sortant Alpha Condé « calme le jeu » et se dit prêt en cas de victoire à « ouvrir le dialogue et disponible à travailler avec tous les Guinéens ».

Walf Quotidien charge Alpha Condé qui « déroule la stratégie du chaos ». Le journal estime que « lentement mais sûrement Condé et son bras armé la Ceni sont en train de fabriquer des résultats électronique ».

L’Observateur n’est pas en reste et parle d’une « journée de violences à Conakry et Dakar ». Le journal informe que les pro-Dalein ont été gazés par la police à Dakar lors d’une manifestation devant l’ambassade de la Guinée au Sénégal. Ces manifestants n’ont qu’une « seule préoccupation en tête: le départ immédiat de Alpha Condé de la tête de la Guinée Conakry »

Vox Populi signale que les « manifestations se prolongent à Dakar » avec la prise d’assaut de l’ambassade de la Guinée par les partisans de Cellou Dalein Diallo. De « violents affrontements et des blessés ont été enregistrés » renseigne le journal. L’ambassadeur a même était « extirpé » par les éléments de l’unité d’élite de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).

En politique, Sud Quotidien informe que le « report des (élections) locales se précise ». Le journal évoque comme raison : « le retard dans le lancement de l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral ».

Le Quotidien a ouvert ses colonnes à Thierno Lô, PCA du Sen TER et président de la coalition Aldiana. Dans une interview, le responsable de la mouvance présidentielle indique que, « Macky Sall fait son second et dernier mandat » à la tête pays. L’ancien Ministre sous Abdoulaye Wade, égratigne aussi l’actuel Ministre des Transports Terrestres, Me Oumar Youm qui s’est « planté à deux reprises sur la livraison du Ter ».

L’Observateur réserve une place à l’économie avec la question de la dette publique. Le journal soutient que le Sénégal risque de dépasser le seuil d’endettement de 70% autorisé dans l’espace Uemoa. « Avec un encours estimé à 56,6% en fin décembre 2019 et une autorisation d’emprunt de plus 1300 milliards, le montant de la dette publique risque d’atteindre les 10 000 milliards ».

Le front social risque d’être en ebullition selon le journal L’AS qui annonce un dialogue de sourd entre la CNTS/FC et le Ministre du Travail Samba Sy. En « ordre de bataille », le journal informe que  « la CNTS/FC déclare la guerre à Samba Sy », qui selon elle fait preuve « d’ostracisme, (de) mépris, d’impartialité et de refus d’audience » à leur égard.

En Sport, Stades se penche sur les débuts prometteurs de Edouard Mendy avec les Blues. Le journal souligne qu’avec « deux clean-sheets en trois matchs » le portier des Lions a été « intronisé gardien numéro 1 à Chelsea ».

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les relations Maroc-Guinée Bissau, la crise de l’écosystème de santé au Maroc et le projet de loi de finances-2021.+Le Matin+ rapporte que le gouvernement de la République de Guinée-Bissau réitère son soutien à la marocanité du Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, a indiqué la ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la Guinée-Bissau, Mme Suzi Carla Barbosa, en visite de travail au Maroc.

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, la ministre bissau-guinéenne a fait part également de l’appui de son pays aux efforts des Nations-unies pour parvenir à une solution durable au différend sur le Sahara marocain.

« Le Maroc peut compter sur le soutien du gouvernement bissau-guinéen au sein des instances internationales et africaines, dont la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », a affirmé Mme Carla Barbosa, qui s’est félicitée de l’excellence des relations d’amitié et de coopération unissant les deux pays.

+L’Opinion+ estime qu’en dépit des assurances du ministère de la Santé sur les taux d’occupation des lits, les services de réanimation sont au bout de leurs capacités, relevant que le bilan des décès à cause du Coronavirus ne cesse de s’alourdir pour franchir la barre des 3000 cas.

Le peu d’égards accordé par les gouvernements successifs à la santé publique démontre avec la pandémie du Covid l’apogée de ses conséquences désastreuses, constate le quotidien, soulignant que cette réalité a engendré un système de santé à bout de souffle qui ne rassure pas les malades, dont une partie préfère l’automédication plutôt que d’aller à l’hôpital

Au lieu de mettre tous les moyens pour venir en aide à l’hôpital public, le gouvernement promet 1500 postes supplémentaires pour la Santé dans son prochain budget, déplore-t-il, notant qu’il s’agit d’une démarche peu sérieuse qui cache mal la frilosité comptable de l’Exécutif.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’à travers le projet de loi de Finances 2021 et les dispositions proposées pour la relance de l’économie, le gouvernement apporte des solutions qu’il estime être les plus appropriées tout en tenant compte de ses contraintes aussi bien budgétaires que sociales voire politiques.

Les élus ont le devoir, pour leur part, d’enrichir et d’améliorer les solutions pour l’intérêt général loin des calculs partisans, relève le journal, notant qu’à travers la deuxième Chambre, ce sont également les acteurs sociaux et professionnels, tels que les syndicats et la CGEM, qui se trouvent associés à cet exercice collectif dans une conjoncture périlleuse.

2021 sera une année électorale par excellence avec des législatives, des professionnelles et des communales, souligne-t-il, ajoutant qu’au même titre que tous les autres acteurs, voire plus, le citoyen lambda sera lui aussi responsable et comptable de la réussite ou de l’échec à travers sa participation et ses choix qui seront déterminants dans la trajectoire des années à venir.

A Abidjan, Mazars présente sa nouvelle identité visuelle à son personnel

Mazars, groupe international spécialisé dans l’audit, la fiscalité et le conseil, a lancé mercredi sa nouvelle identité visuelle, présentée par les dirigeants de l’entreprise au personnel en Côte d’Ivoire.La nouvelle marque du groupe a été lancée « simultanément » à travers le monde. A Abidjan, le logo a été dévoilé au personnel par M. Zana Koné, associé et directeur général pays de la structure, et son adjoint Elvis D’Oliveira, également associé. 

Cette nouvelle identité de marque, déployée dans les 90 pays où opère le groupe, montre le franchissement d’une étape majeure dans l’évolution de l’entreprise et traduit sa volonté d’offrir une alternative et une perspective différente au marché de l’audit, de la fiscalité et du conseil. 

« Ce nouveau logo a pour objectif de traduire toute l’évolution que nous avons connue au cours de ces dix dernières années, (car) nous sommes passés en moins de dix ans, d’une cinquantaine de pays à 90 pays que nous couvrons », a indiqué M. Zana Koné. 

En plus de cela, dira-t-il, il y a « plus d’une quarantaine de pays où nous intervenons à partir des bureaux où nous intervenons ». Avec cette nouvelle marque, le groupe réaffirme ses engagements à « construire un monde juste, prospère et durable ». 

« Je me réjouis de dévoiler cette nouvelle identité de notre marque et son positionnement, après deux ans de consultation approfondie avec nos associés, collaborateurs, clients et parties prenantes », a déclaré Hervé Helias, le Président-directeur général du groupe. 

« Cette nouvelle identité reflète ce que nous sommes aujourd’hui et ce que nous aspirons à être demain », a-t-il insinué, avant d’ajouter « au sein de notre organisation intégrée, nos associés travaillent comme une seule et même équipe, connectée et unie à travers le monde ».  

Il s’est félicité de ce qu’aujourd’hui, l’entreprise ait à la fois l’envergure requise pour servir de grands clients internationaux et l’agilité nécessaire pour ajuster ses approches et apporter les solutions dont les clients ont besoin. 

« Dans chaque pays où nous opérons, nos équipes combinent une connaissance de la culture nationale et une perspective mondiale, offrant à des clients variés un véritable partenariat, et la confiance dont ils ont besoin pour piloter leurs activités et réaliser leurs ambitions », a-t-il dit. 

En Côte d’Ivoire, l’entreprise existe depuis un peu plus de 30 ans avec près de 100 collaborateurs et trois associés, dont deux nouveaux associés MM. Zana Koné  (directeur général chargé de l’audit) et Elvis D’Oliveira (DGA chargé du non-audit). 

Selon M. Zana Koné, « la nouvelle orientation stratégique, c’est d’être une marque plus équilibrée, avoir un logo qui soit unique et une marque qui soit unique à travers le monde », parce qu' »avant on pouvait trouver plusieurs logos ». 

Figurant parmi les cinq plus grosses entreprises d’audit-Conseil en Côte d’Ivoire, le groupe a réalisé entre autres, une étude sur le sport en Afrique à paraître au cours des prochains jours, et publie chaque année une étude sur le secteur bancaire. 

Khaled Al-Machri: « L’accord de Skhirate demeure l’unique document auquel on peut se référer »

L’accord de Skhirate demeure l’unique document auquel on peut se référer pour la résolution de la crise libyenne, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri.Il s’agit d’un document constitutionnel puisqu’il fait partie de la déclaration constitutionnelle en Libye, a relevé M. Al Mechri dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita, soulignant que la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU considère que l’accord politique constitue une référence.

Il a par ailleurs affirmé que sa visite, la quatrième du genre, au Maroc vient confirmer le rôle positif joué par le Royaume sous la conduite du Roi Mohammed VI, et sa position visant à parvenir à un consensus pour résoudre la crise libyenne.

M. Al Machri a, à cet égard, rappelé que les importants efforts déployés par le Maroc ont permis d’aboutir à des accords à Bouznika entre le haut conseil d’Etat et la Chambre des représentants sur les postes de souveraineté.

L’action doit être désormais concentrée sur l’examen des moyens pour mettre en oeuvre les accords de Bouznika en vue de permettre de retrouver l’équilibre économique et financier de l’Etat et parvenir à des solutions définitives en Libye, a poursuivi M. Al Machri.

Il a aussi insisté sur la nécessité de mettre en oeuvre l’article 15 de l’accord politique et de réfléchir à l’organisation des élections.

« Nous commençons à s’engager, avec l’aide des frères marocains, sur la bonne voie pour parvenir à l’achèvement de la période de transition », a-t-il encore dit, réitérant ses remerciements et sa gratitude au Maroc, Roi, gouvernement et peuple, pour les efforts qu’il mène pour rassembler les Libyens.

Présidentielle: Jacques Assahoré exhorte les populations de Botro à «donner leur voix au progrès»

Le délégué départemental du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de Botro (Centre), Jacques Konan Assahoré a exhorté, mercredi, les populations de cette localité à « donner leur voix au progrès » que représente le candidat Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.M. Assahoré a fait cette exhortation au cours des différentes étapes de la campagne électorale de proximité qu’il mène dans le département de Brobo depuis dimanche pour expliquer aux populations le projet de société de son candidat.

A travers cette campagne ponctuée de meetings grand public et de rencontres B to B avec les populations, Jacques Konan Assahoré  veut contribuer à une victoire du candidat du Rhdp au premier tour de cette présidentielle.

Du village de Razionou aux  villages de Boukébo et de Dalékro en passant par la commune de Diabo, il a sensibilisé les jeunes et les femmes à la « cohésion sociale, à plus de civisme et à s’éloigner résolument de la violence ».

M. Assahoré a présenté la politique du candidat Alassane Ouattara en matière d’autonomisation de la femme ivoirienne et particulièrement celle de Diabo.

De la scolarisation de la jeune fille au financement des projets et commerce des femmes, Jacques Konan Assahoré a expliqué aux populations les opportunités disponibles avec le président Alassane Ouattara au nom de qui, il a offert un important lot de matériels composé, entre autres, de tricycles, broyeuses, chaises, seaux et bassines  aux jeunes, femmes et à la chefferie. Il est attendu, jeudi, à Krofouessou et à Zanikro.

Ouverte le 15 novembre dernier, la campagne électorale pour cette élection s’achève le 29 novembre prochain. Pour l’instant, seuls les candidats Alassane Ouattara du Rhdp et l’indépendant Konan Kouadio Bertin dit (KKB) sont en campagne sur le terrain. 

Les candidats Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Pascal Affi N’guessan du Front populaire ivoirien (Fpi) qui mènent l’opposition ivoirienne ont lancé un mot d’ordre de désobéissance civile depuis plusieurs semaines pour protester contre la candidature du président Alassane Ouattara qu’ils qualifient d’anti-constitutionnelle.

Le REPPRELCI lance une initiative pour lutter contre les fake news pendant la présidentielle en Côte d’Ivoire

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) mène la lutte contre les infox avec son initiative Ivoirecheck.com, un dispositif de vérification des faits sur la période de la présidentielle d’octobre en Côte d’Ivoire.Déjà lancé pour lutter contre les fake news (fausses informations) pendant la période de la pandémie de Covid-19, le projet s’ouvre pour soutenir l’intégrité de l’information lors de la présidentielle du 31 octobre 2020, rapporte un communiqué transmis, mercredi à APA.

«Les périodes électorales sont souvent sources de tension, mais surtout des moments de désinformation à grande échelle avec la circulation des fausses informations qui représentent un danger pour la cohésion sociale et la paix. C’est la raison pour laquelle, le REPPRELCI a voulu étendre l’initiative Ivoirecheck.com à la présidentielle 2020 », indique Lassina Sermé, le Président du Réseau.

Cette initiative, ajoute-t-il, est un prolongement des activités de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), créé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

 Ivoirecheck.com a la participation de plusieurs médias ivoiriens avec le soutien de partenaires pour lutter contre la désinformation, faire le monitoring des médias, mais aussi et surtout former les ONG, la société civile avec un volet consacré à l’éducation aux médias.

A cet effet, un coordonnateur général a été désigné. Il s’agit du journaliste professionnel Lacinan Ouattara, membre du pôle des experts du REPPRELCI.

Spécialiste des questions de médias et de technologies, il a initié et piloté le projet de fact checking «Les vérificateurs de l’Info » et collabore avec plusieurs organisations internationales dans le cadre de projets de développements éditoriaux.

« Pour la présidentielle d’octobre, c’est un projet de journalisme collaboratif sur la base d’une plateforme commune avec la mutualisation des ressources, des compétences et des méthodes. Cette plateforme sera le premier support de diffusion des informations vérifiées, puis les médias partenaires pourront relayer sur leurs supports pour élargir l’audience de ces contenus et ainsi contribuer à lutter contre les infox », précise Lacinan Ouattara.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

A Dakar, les partisans de Cellou montent au créneau

Les militants de l’UFDG établis à Dakar se sont massés, mercredi après-midi, devant l’ambassade de la Guinée pour exprimer leur soutien au candidat Cellou Dalein Diallo.« Cellou ! Cellou ! Cellou ! », s’époumone un jeune au regard déterminé. Comme lui, de nombreux inconditionnels du leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) entendent, par tous les moyens, s’opposer au « forcing » du président sortant Alpha Condé pour se maintenir au pouvoir.

Aux alentours de la représentation diplomatique de la Guinée située à Mermoz, dans la capitale sénégalaise, la forte chaleur n’a pas entamé leur ardeur. Torses nus, certains s’aspergent d’eau et reprennent de plus belle les slogans anti-Alpha Condé.

« Cellou a gagné le scrutin. Si la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) dit le contraire, nous manifesterons devant toutes les ambassades. Nous sommes prêts à tout, même à retourner dans notre pays pour participer à une guerre civile. Cette fois-ci, on ne laissera personne voler notre victoire », vocifère Mamadou Barry.

Cellou Dalein Diallo a récemment revendiqué la victoire dès le premier tour. Une déclaration notamment condamnée par le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), la formation d’Alpha Condé à qui les tout premiers résultats de la Ceni sont favorables.

« Nous assimilons cela à un poisson d’avril. Cellou est largement devant ses concurrents. Si le parti au pouvoir ne l’accepte pas, le pays va s’embraser », avertit Boubacar Barry.

L’une des manifestantes, assise sous le nouvel autopont, affirme que « le régime d’Alpha Condé continue de tuer les civils. Mais on va se battre. Parce que Cellou est maintenant notre président ». Avant qu’elle ne développe sa pensée, les policiers chargent la foule en lançant des palets de gaz lacrymogène. Dans la panique, des jeunes répliquent avec des jets de pierre. C’est la débandade !

La bataille s’internationalise au moment où en Guinée la tension est montée d’un cran. Ce mercredi, au moins neuf personnes sont mortes dans des heurts entre les partisans de l’opposition et les forces de l’ordre.

Guinée : Alpha Condé appelle « au calme et à la sérénité »

La publication de résultats partiels de l’élection présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a provoqué des violences à Conakry et un peu partout à travers la Guinée.Le chaos s’installe en Guinée où le président sortant Alpha Condé brigue un troisième mandat devant notamment son principal opposant Cellou Dalein Diallo. Ce mercredi, des militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) ont affronté les forces de l’ordre. Au moins neuf personnes ont perdu la vie dans ces heurts.

« J’appelle chacun et tous au sens de la responsabilité et au patriotisme pour qu’il soit possible après cette élection, quels que soient les résultats, de construire ensemble la Guinée », a écrit Alpha Condé sur sa page Facebook.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a commencé, mardi soir, à publier au compte-gouttes les résultats du scrutin. Les chiffres annoncés ne concernent que quatre circonscriptions sur 38 au total : Matoto, Matam, Kaloum et Boffa. Et dans ces localités, le président sortant arrive en tête.

A Boffa, dans la région de Boké (nord-ouest), il a obtenu 56,69% des suffrages exprimés selon le décompte de la Ceni. Et à Kaloum, le centre-ville de la capitale, il sort également vainqueur avec 51,87%.

C’est pourquoi les partisans de Cellou Dalein Diallo ont manifesté pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « hold-up électoral ». Car leur candidat s’était autoproclamé, lundi dernier, vainqueur de l’élection.

À en croire le président sortant, « il y aura un vainqueur. Mais ce n’est pas pour autant que la démocratie sera menacée ou que la paix sociale devient impossible ».

Au contraire, Alpha Condé est persuadé que « la Guinée a besoin d’une véritable union nationale ». Poursuivant, le premier président démocratiquement élu de la Guinée soutient qu’ « au-delà des choix personnels et des clivages politiques, nous sommes tous engagés par le pacte national et républicain ».

Convaincu que « c’est ensemble que nous réussirons dans un destin uni et solidaire », le candidat du RPG-Arc-en-ciel promet de rester « ouvert au dialogue et disponible à travailler avec tous les Guinéens » en cas de victoire.

Côte d’Ivoire: le gouvernement annonce l’octroi d’un poste de vice-président au PDCI à la CEI

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi à Abidjan au terme d’un dialogue politique avec des partis d’opposition, qu’il a décidé d’examiner «favorablement et dans le meilleurs délais » plusieurs requêtes formulées par l’opposition sur le processus électoral dont l’octroi d’un poste de vice-président au Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) à la Commission électorale indépendante (CEI).L’annonce a été faite par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité à l’issue d’une rencontre avec des partis de l’opposition, présidée par le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko en présence d’une délégation  de la Communauté des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) conduite par le Général Francis Béhanzin, Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité, à titre d’observateur.

Le PDCI, le Front populaire ivoirien (FPI) et Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS) ont boycotté ce dialogue politique avec le pouvoir.

« Le gouvernement a décidé d’examiner favorablement et dans les  meilleurs délais les requêtes portant sur la CEI,  à savoir l’intégration d’une cinquième personnalité à la Commission centrale de la CEI au titre de l’opposition, l’octroi d’un poste de vice-président au PDCI dans le bureau de la Commission centrale de la CEI et la recomposition des CEI locales», a déclaré à la presse M. Diakité.

 Par ailleurs, il a indiqué que relativement à la rencontre souhaitée entre le président Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié,  le président du PDCI, «le gouvernement a indiqué la disponibilité du chef de l’Etat».

L’opposition ivoirienne a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile depuis plusieurs semaines pour protester contre la candidature du président Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: les acteurs de la filière ananas formés sur les exigences de compétitivité

Une formation, au profit des acteurs de la filière ananas en Côte d’Ivoire, portant sur l’itinéraire technique, le conditionnement et la transformation, en vue de la compétitivité du secteur, s’est ouverte mercredi à Grand-Bassam, à 40 Km au sud-est d’Abidjan.Cette formation, organisée par le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARSCI), et qui concerne les producteurs, les exportateurs et les commerciaux, a lieu sur deux jours, les 21 et 22 octobre 2020. 

Selon le représentant du PARSCI, Sylla Lamine, le gestionnaire des ressources humaines, ce projet, financé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Etat de Côte d’Ivoire, vise à soutenir la compétitivité des entreprises du secteur industriel. 

Le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARSCI), précisera-t-il, a été notamment créé pour « palier un certain nombre de manquements dans les filières mangue et ananas ». 

Outre cela, le PARSCI soutient l’appui à la mise en oeuvre de l’Agence de développement de la compétitivité industrielle en Côte d’Ivoire et accompagne aussi les structures d’exportation de l’ananas et de la mangue. 

La formation de ces acteurs qui a porté ce jour sur le volet des « bonnes pratiques d’hygiène en plantation, à la récolte, à la station de conditionnement et en unité de transformation », a été confiée au Bureau norme audit (BNA): 15 participants ont pris part à cette session. 

Ces différentes formations devraient permettre de « maîtriser les techniques d’amélioration de la productivité, la chaîne de valeur de la production et de la matière première », a indiqué Daniel Koffi, directeur du Département études et audits agricoles du BNA.   

Les thématiques de formation portent également sur la commercialisation du produit, mais également l’hygiène à toutes les étapes de la production et de la transformation de l’ananas, a-t-il fait savoir. 

Le bureau d’audit a procédé à un état des lieux, en prélude à l’organisation de ces formations à l’endroit des acteurs de la filière ananas qui avait pour objectif général de recenser les besoins réels en formation de ces acteurs, a souligné M. Daniel Koffi.  

« Pour le faire, nous avons utilisé la revue documentaire et une enquête sur le terrain, ce qui nous a permis d’avoir des données de qualité de 64 unités (coopératives et individus) », a-t-il ajouté.   

Les problèmes qui minent les secteurs ont été ensuite définis.  De ce fait, les formations devraient permettre d’améliorer la technicité des acteurs en vue d’un meilleur développement de la filière.

Le PARSCI accompagne les acteurs de la filière ananas à travers le renforcement des capacités, l’utilisation des techniques nouvelles. Car, la Côte d’Ivoire qui était en pôle position, il y a quelques années, est aujourd’hui « en chute libre » au niveau de la production, a mentionné M. Sylla Lamine.

Le Bureau norme audit est le premier organisme de certification en Afrique de l’Ouest et centrale ISO 17065 pour l’évaluation de la conformité et des produits agricoles selon le référentiel Globalgap.

Il est également accrédité ISO 17021 pour l’évaluation de la conformité des systèmes de management selon les normes internationales ISO 9001 et 22000. Son appui devrait permette à la filière ananas d’être compétitive avec des produits répondant aux normes internationales. 

Présentation à Abidjan d’un livre pour promouvoir les qualités de feu Amadou Gon Coulibaly

L’ouvrage «Amadou Gon Coulibaly (AGC), itinéraire d’un homme d’État», un livre biographique écrit par Pr Tchéré Séka et qui vise à inculquer à la jeunesse ivoirienne, les valeurs et les qualités de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a été présenté mercredi à Abidjan lors d’une cérémonie présidée par Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien.« Amadou Gon et moi avons été unis sur une base unique qui est la formation. Tout au long de sa vie, il était à la recherche de l’excellence et de la compétition. Il était rigoureux et travailleur. Ce livre est pour nous un document qui doit guider la jeunesse», a estimé Pr Tchéré, ancien condisciple et ami de feu Amadou Gon Coulibaly depuis près d’un demi-siècle.

Selon lui, ce livre « doit montrer aux jeunes les qualités à mobiliser pour tracer le chemin de l’excellence ».

Dans le même élan, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien qui a lui-aussi côtoyé son prédécesseur pendant une trentaine d’années,  a soutenu que feu Amadou Gon Coulibaly était  un «grand homme d’État ».

« Il était un vrai repère de valeur. Il a été mon patron. Il a été un modèle pour moi. Il reste un homme travailleur, un homme de rigueur. Ce livre est important car on est obligé de transmettre ce qu’il (Amadou Gon) a représenté», a indiqué M. Bakayoko.

Selon le chef du gouvernement ivoirien, l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly « avait en lui ce dont l’Afrique a besoin aujourd’hui ». « AGC était un des rares cadres qui avait à la fois la formation technique et politique. Gon était un modèle », a dit avec insistance M. Bakayoko.

Il a conclu en réitérant sa gratitude à l’auteur de cet ouvrage qui selon lui, « a fait oeuvre utile». «AGC, itinéraire d’un homme d’État » est un ouvrage biographique, un condensée de témoignages des valeurs et des qualités de l’ex-premier ministre ivoirien. Né le 10 février 1959, l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à l’âge de 61 ans.

Désobéissance civile: le préjudice des autobus endommagés s’élève à plus de deux milliards FCFA (Ministre)

Le préjudice des autobus de la Société des transports abidjanais (SOTRA) endommagés à la faveur du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne s’élève à plus de deux milliards FCFA, a annoncé mercredi dans un communiqué Amadou Koné, le ministre ivoirien des Transports.« Le préjudice causé s’élève à plus de 02 milliards de franc FCFA pour les autobus SOTRA détruits et plusieurs centaines de millions de francs CFA pour les véhicules de transport public de marchandises et de voyageurs», a indiqué M. Koné condamnant ces actes « d’incivisme et de vandalisme ».

Poursuivant, M. Koné qui a appelé les transporteurs à « ne pas céder à la provocation » a également assuré que face à cette situation « force restera à la loi».

Auparavant, le ministre a fait savoir que ces  violences politiques à ce jour, font état de plusieurs autobus et véhicules de transport public de marchandises et de voyageurs endommagés et détruits.

Par ailleurs, il a ajouté que plusieurs accidents de la route ont été provoqués nuitamment par des troncs d’arbres posés sur la voie publique occasionnant 83 blessés dont certains cas graves.

Depuis quelques jours, des violences politiques sont observées en Côte d’Ivoire après un  mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne pour protester contre la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020.

Présidentielle ivoirienne: l’opposition qualifie d' »échec » la mission de la Cedeao et appelle à une « facilitation internationale »

L’opposition ivoirienne a qualifié mercredi d' »échec » la mission de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) relative à la crise liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, annonçant qu’elle dialoguera avec le gouvernement dans le cadre d’une « facilitation internationale ». »Cette mission a marqué une sorte d’impuissance face aux revendications de l’opposition », a déclaré Affi Nguessan, le porte-parole de la plateforme de l’opposition, lors d’une conférence de presse au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

« Nous réitérons notre disponibilité et notre ouverture à la négociation et à la facilitation internationale, et nous serons ouverts à ces négociations que dans un cadre de facilitation internationale », a dit M. Affi Nguessan.

Il a fait savoir que l’opposition « déplore l’attitude de la cheffe de mission qui n’a pas osé comme elle avait promis pour dire la réponse du gouvernement sur les revendications qu’ elle était sensée porter ».

Toutefois, la plateforme de « l’opposition se félicite de la médiation » du président du Ghana, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao, pour la diligence avec laquelle il a répondu à la sollicitation du chef du Pdci, Henri Konan Bédié, candidat à la présidentielle, pour apporter une solution à la crise.

La délégation de la Cedeao, conduite par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Shirley Botchway, « n’a pas rempli la mission », a martelé M. Affi Nguessan, qui avait à ses côtés des leaders de l’opposition ivoirienne. 

Invitée, une seconde fois ce mercredi pour une rencontre avec le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, l’opposition a décliné ce dialogue. Lors de la première rencontre, elle a daigné ne pas envoyer de représentant dénonçant le format de la réunion.

Cette convocation de ce matin adressée à l’opposition et aux candidats « ne nous concernerait que si elle s’inscrit dans un cadre international, que si elle est convoquée par la Cedeao ou toute autre organisation internationale sous l’égide des Nations-Unies », a dit le président du FPI.

M. Affi Nguessan, candidat du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a réaffirmé les griefs de l’opposition, à savoir la « réforme » de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel. 

Il a en outre indiqué que l’opposition revendique « le retrait » de cette élection présidentielle du président sortant Alassane Ouattara, parce qu’ elle juge sa candidature « anti-constitutionnelle ». 

Elle exige aussi la réintégration des leaders politiques dont les dossiers de candidature ont été rejetés de manière « opaque et illégale », ainsi que le report du scrutin, a relevé M. Affi, avant de faire remarquer que passé le 31 octobre 2020, le pays devrait être géré par un gouvernement de transition. 

La mission de la Cedeao a rencontré dimanche les candidats Henri Konan Bédié, Affi N’Guessan et Bertin Konan Kouadio. Elle est consécutive à la mission conjointe  de la Cedeao avec l’Union africaine (UA) et les Nations unies tenue du 5 au 7 octobre à Abidjan. 

Le Maroc et la Guinée Bissau signent quatre accords de coopération dans divers domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue Bissau-guinéenne Suzi Carla Barbosa, ont signé, mercredi à Rabat, quatre accords de coopération dans les domaines de l’industrie, de l’énergie, du tourisme et de la logistique.Le protocole de coopération industrielle signé entre les deux parties prévoit la promotion de la coopération industrielle à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de politique industrielle.

Pour ce qui est de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de l’énergie, il constitue un cadre de coopération visant le développement en matière d’énergie plus particulièrement à travers l’échange d’expériences et d’expertises dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Dans le domaine touristique, l’accord signé entre les deux parties vise à promouvoir la coopération entre les organismes centraux de tourisme, entre leurs établissements nationaux de tourisme et du transport ainsi qu’entre leurs agences et associations professionnelles du tourisme.

Quant à l’accord-cadre dans le domaine de la logistique, il se propose de fonder une approche mutuellement bénéfique pour la coopération entre les deux parties dans le but de faire de la logistique un levier de compétitivité, de faciliter la fluidité des flux logistiques et de favoriser le rapprochement entre les acteurs du Maroc et de la Guinée Bissau dans ce secteur.

Dans une déclaration de presse à l’issue de la signature de ces accords, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir que ces discussions avec son homologue bissau-guinéenne ont porté sur des sujets bilatéraux et régionaux, soulignant que lors de ces entretiens il a constaté une évolution et une convergence de vue sur ces questions.

« Les relations entre les deux pays sont privilégiés depuis l’indépendance de la Guinée Bissau. En effet, la visite du Roi Mohammed VI en Guinée Bissau en 2015 a imprimé un élan qualitatif à ces relations et permis de lancer une coopération concrète entre les deux pays dans les domaines socio-économiques et dans divers secteurs », s’est félicité M. Bourita.

De même, une aide médicale a été envoyée à la Guinée Bissau pour faire face à la Covid-19, a-t-il rappelé.

Selon lui, le Maroc a joué un rôle de soutien dans les efforts de paix, de stabilité et de développement dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest et est disposé à accompagner la Guinée Bissau dans son processus de développement et de la consolidation de la paix et de la stabilité.

« Nous avons convenu de tenir la commission mixte maroco-bissau-guinéenne dans le, printemps prochain. Et dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, le Maroc a décidé d’ouvrir une ambassade à Bissau. De même, la Guinée Bissau va ouvrir un consulat au Maroc », a-t-il annoncé.

La ministre Suzi Carla Barbosa a souligné que sa visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérale, se félicitant de la signature de quatre accords de coopération avec le Maroc.

Elle a également affirmé que son pays « soutient la marocanité du Sahara ». « C’est un soutien à un pays frère comme le Maroc. On est là avec vous et on est là pour vous soutenir ».

Se disant satisfaite des relations économiques entre son pays et le Maroc, la cheffe de la diplomatie bissau-guinéenne a appelé les entreprises marocaines à investir davantage en Guinée-Bissau, ce qui aura des retombées positives sur les relations entre les deux pays.

 

Air Namibie va reprendre ses vols vers l’Afrique du Sud

Air Namibie reprendra la semaine prochaine ses vols vers l’Afrique du Sud voisine, après une interruption de six mois due à la pandémie de Covid-19, a annoncé la compagnie mercredi.La compagnie a indiqué dans un avis qu’elle reprendrait ses vols vers Johannesburg le 28 octobre, qui seront suivis par une reprise de la desserte du Cap le 30 octobre.

 Les vols de retour vers Johannesburg auront lieu les mercredis, vendredis et dimanches, tandis que la desserte du Cap aura lieu les vendredis et dimanches, a indiqué la compagnie aérienne.

 Air Namibie a suspendu ses vols régionaux et internationaux en avril, suite à la mise en place d’un dispositif de confinement visant à limiter la propagation de la pandémie de Covid-19.

 Depuis septembre, le gouvernement a progressivement ouvert les frontières du pays pour permettre aux voyageurs internationaux d’entrer et de sortir.

Le pont de Kazungula, un outil vital pour le commerce entre la Zambie et le Botswana

La Zambie et le Botswana ont fait un grand pas en avant dans leur tentative de renforcer les relations bilatérales et de faciliter le processus de commerce entre les deux pays.Pendant longtemps, les deux voisins qui avaient des difficultés au niveau de leur frontière terrestre ont récemment fait un pas de géant vers une connectivité transparente – grâce à l’achèvement de la construction du pont de Kazungula, long de 923 mètres.

Situé au confluent des fleuves Zambezi et Chobe, le pont ferroviaire et routier est une initiative transfrontalière cofinancée par les deux Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Le pont de 18,5 mètres de large comprend une route d’accès de 687 mètres de long et une voie ferrée à voie unique de 2.170 mètres de long.

Le Ministre zambien du développement des infrastructures, Vincent Mwale, et son homologue du Botswana, Thulangano Segokgo, ont effectué une inspection finale du pont le week-end dernier, au cours de laquelle ils ont certifié l’achèvement de la construction de l’installation.

« Nous sommes ravis que ce pont à la pointe de la technologie ait été achevé », a déclaré Mwale.

Le pont devrait faciliter la circulation des marchandises et des personnes entre la Zambie et le Botswana, ainsi que les autres pays voisins.

« On m’a dit que cette installation réduirait le temps de transit des poids lourds entre la Zambie et le Botswana de plus de trois jours à seulement 2 heures », a déclaré le ministre zambien, notant qu’il s’agissait d’une étape importante dans la promotion du commerce et Intégration régionale.

Auparavant, les chauffeurs de camion commerciaux et les voyageurs ordinaires souhaitant se rendre dans les deux pays utilisaient des ferries qui ne pouvaient accueillir que peu de camions et de passagers.

Le pont est conçu pour améliorer les opérations de gestion des frontières dans les installations frontalières à guichet unique de chaque côté des deux pays.

L’achèvement des travaux de construction ouvre la voie à la mise en service officielle du pont par le président Edgar Lungu et son homologue du Botswana Mokgweetsi Masisi à une date qui sera annoncée ultérieurement.

Le pont fait partie du corridor nord-sud qui vise à relier les pays d’Afrique australe par des infrastructures routières et ferroviaires à ceux d’Afrique du Nord.

Gabon: les syndicats des régies financières en grève de trois jours

La fédération des collecteurs des impôts, des douanes, des hydrocarbures et du trésor public au Gabon ont décrété à partir de ce mercredi 21 octobre une grève préventive de trois jours.La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a décidé de paralyser ces secteurs stratégiques au sortir de son Assemblée générale du mardi 20 octobre. Selon le secrétaire général et porte-parole,  Sylvain Ombindha Talheywa III, le point du non retour est atteint.

« Trois mois après le dépôt du cahier des charges, aucune réponse favorable  n’a donné suite à nos revendications. Cette fois nous disons trop c’est trop et annonçons la fermeture totale pendant trois jours. Si rien n’est fait alors la grève continue », a alerté le secrétaire général de la Fecorefi.

La Fecorefi avait présenté ses revendications dans une plateforme déposée le 13 juillet dernier. Elle s’articule entre autres sur la régularisation des situations administratives des agents, la publication des résultats des audits des effectifs et des primes réalisées en 2018 ainsi que l’organisation des assises tripartites entre la présidence de la République, le gouvernement et les partenaires sociaux. Ainsi, l’organisation syndicale a décidé de durcir le combat jusqu’à leur satisfaction.

« Dès demain 21 octobre, nous allons fermer  totalement les lieux de travail avec les chaînes afin de stopper toute activité. Nous irons jusqu’au port d’Owendo tout doit être fermé. Nous ne pouvons pas être ceux qui collectent et mourir de faim, raison pour laquelle nous demandons la publication des audits financiers », a affirmé Sylvain Ombindha Talheywa III à l’Agence gabonaise de presse.

Politique et santé parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mardi traitent d’une diversité de sujets abordant entre autres la bataille de succession au Parti socialiste et la recrudescence des cas importés dans la lutte contre la propagation de la Covid-19.L’Observateur et Le Quotidien sont revenus sur cette énième crise mine le Parti socialiste. L’Obs dans sa livraison du jour, dresse le portrait d’un des prétendants Serigne Mbaye Thiam, qu’il décrit comme « l’homme cash et crash ». Le journal peint le chargé des Elections du PS comme un homme à « polémique » qui a « rarement réussi à faire l’unanimité ».

Le Quotidien de son coté qualifie de « couplé perdant » ce duel de « seconds couteaux » et confie que le poste de « secrétaire général est à la base de toutes les luttes fratricides ». Le journal soutient que Serigne Mbaye Thiam n’a jamais caché ses ambitions de diriger le PS. Toutefois, il devra déboulonner Aminata Mbengue qui a le soutien des pontes du PS et du secrétaire des jeunes socialistes Mame Bouna Sall.

Vox Populi est revenu sur la recrudescence de la Covid-19 avec le retour en force des « cas importés ». Le canard informe que pour « freiner les cas importés, le Sénégal corse l’accès à l’AIBD ». Désormais, un « test négatif de moins de cinq jours est exigé aux voyageurs à l’arrivée dès aujourd’hui (21 octobre 2020). « 25 cas importés sur 41 cas positifs ont été enregistrés ces deux derniers jours » informe le journal.

Enquête, sur un tout autre son de cloche, évoque de son coté une baisse des cas de Covid-19 au Sénégal et parle de « l’hypothèse de l’immunité collective ». Le journal fait remarquer que le Sénégal enregistre une baisse drastique des cas de coronavirus depuis deux mois.

Walf Quotidien consacre sa une sur les nombreux scandales fonciers à répétition et renseigne que « la banlieue (descend) dans la rue demain ». Les populations de Pikine, Keur Massar ou encore Yeumbeul vont manifester leur courroux avec le soutien des mouvements citoyens comme Yen a marre et Frapp.

L’AS est revenu sur l’éboulement apparu vendredi sur la Corniche Est de Dakar occasionnant de nombreux dégâts. Le journal a donné la parole au Conseil technique du Ministre des Mines qui tire la sonnette d’alarme. Dans les colonnes de L’AS il soutient que Dakar est une « zone à risque ».

Le Soleil met en exergue le plan d’investissement de 564 milliards F CFA dans le secteur de la Santé. Le quotidien national soutient que l’un des programmes phares de ce programme dévoilé par le Ministre du secteur Abdoulaye Diouf Sarr, concerne la construction et la réhabilitation d’infrastructures sanitaires pour un système de santé « performant et pérenne ».

En sport, Stades et Record parle de la suite de la ligue européenne des champions avec le choc Bayern vs Atletico. Le champion d’Europe allemand sera au testeur des Colchoneros. L’autre duel de la soirée opposera l’Ajax à Liverpool de Sadio Mané.