Examens scolaires ivoiriens: les inscriptions prévues du 19 octobre au 11 décembre 2020

Les inscriptions aux examens scolaires session 2021 en Côte d’Ivoire sont ouvertes du 19 octobre au 11 décembre 2020, annonce la Direction des examens et concours (DECO) du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, dans un communiqué. »Les inscriptions aux examens scolaires du CEPE, du BEPC/T.O et du baccalauréat de la session 2021 sont ouvertes du lundi 19 octobre au vendredi 11 décembre 2020, délai de rigueur », indique le communiqué.

À cette session, peuvent faire acte de candidature, les élèves des classes du Cours moyen 2e année (CM2) des établissements primaires publics et privés autorisés, des classes de 3e et de terminale et les postulants à la candidature libre, précise le communiqué. 

La DECO invite, par conséquent, les administrateurs scolaires (IEPP, chefs d’établissements, directeurs des études, directeurs d’écoles), les parents d’élèves et les postulants à la candidature libre à prendre les dispositions pour tenir les délais impartis, poursuit le texte.

Aguila Salah salue « les grands efforts » du Maroc en faveur de la solution politique en Libye

Le président de la Chambre des représentants libyenne, M. Aguila Salah a salué, samedi à Rabat, « les grands efforts » déployés par le Royaume du Maroc, dans le cadre du dialogue inter-libyen, pour soutenir la solution politique en Libye, et qui ont abouti aux premiers succès avec la conclusion de l’accord du cessez-le-feu entre les parties Libyennes, vendredi à Genève.M. Salah a indiqué que le Maroc s’est engagé, depuis le processus de Skhirat, a offert aux frères libyens, toutes les opportunités possibles pour parvenir à des solutions.

Dans ce sens, le président de la Chambre des représentants libyenne a relevé que l’intérêt porté par le Royaume et son accompagnement au processus de la solution politique, dans le cadre du dialogue inter-libyen à Bouznika, ont également abouti à un consensus accepté par tous les Libyens sur les postes de souveraineté, tels qu’ils sont définis par l’article 15 de l’accord de Skhirat, ainsi que leur répartition entre les trois provinces historiques d’une manière permettant de satisfaire tous les Libyens.

Le responsable libyen a fait part de l’aspiration des Libyens à tenir d’autres rencontres, avec le soutien du Maroc, afin de pousser vers la solution politique et réussir ses différentes étapes, notant que les Libyens ont été satisfaits des résultats du dialogue politique, surtout que le trafic aérien a connu une dynamique, de Tripoli vers l’est de la Libye, et les routes seront ouvertes dans les prochains jours, en plus de la réévaluation du dinar libyen grâce aux développements positifs enregistrés récemment.

Côte d’Ivoire : 16 morts et 67 blessés dans les affrontements de Dabou (Gouvernement)

Les affrontements intercommunautaires de Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan ont fait 16 morts et 67 blessés, a annoncé samedi soir, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé.Selon le ministre Diomandé qui s’exprimait au journal télévisé de 20h00 de la première chaîne de télévision de la  Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public), 52 individus ont été interpellés ainsi que 12 fusils de calibre 12 et 70 machettes saisis.

Il a par ailleurs, annoncé que trois maisons d’habitation, une ferme avicole et dix véhicules de transport en commun ont été incendiés lors de ces incidents qui se sont déroulés de lundi à mercredi alors que la campagne électorale bat son plein en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Le 20 septembre 2020, des responsables de partis et groupements politiques de l’opposition ont lancé un appel à la désobéissance civile qui se traduit par des actes constitutifs d’infractions pénales, a poursuivi le ministre de la sécurité et de la protection civile, soulignant que « de nombreuses violences ont été constatées dans certaines villes de notre pays ».

« Ainsi, du lundi 19 au mercredi 21 octobre 2020, la circonscription de Dabou a été le théâtre d’incidents d’une extrême gravité. Ces faits se sont caractérisés par les atteintes à la vie, à l’intégrité physique des personnes ainsi que de leurs biens, à l’entrave à la liberté de circulation, aux pillages et incendies »  a déploré le général Vagondo Diomandé.

Face à cette situation, a-t-il ajouté, « un important dispositif des forces de l’ordre a été déployé ainsi que l’instauration d’un couvre-feu dans le département de Dabou » où «plusieurs biens ont été emportés dans les villages de Agneby et de Kpass.»

Les premières investigations ont révélé que ces actes ont été suscités, avec la présence d’individus non-résidents dans la localité qui ont indistinctement porté atteinte à l’intégrité physique et aux biens des membres des deux communautés en ayant pour sombre dessein de créer un conflit intercommunautaire, a expliqué le ministre.

Selon lui, « les investigations se poursuivent en vue de rechercher et interpeller aussi bien ceux qui commettent personnellement ces actes, que ceux qui incitent à les commettre en donnant des instructions ou en suscitant leur réalisation par des promesses de moyens financiers ».

« Tous ces acteurs subiront la rigueur de la loi » a-t-il prévenu, rassurant « les populations que toutes les mesures nécessaires sont prises en vue de la protection des biens, des personnes et des institutions de la République ».

Le Maroc et le Malawi signent quatre accords de coopération couvrant divers domaines

Le Maroc et le Malawi ont signé, samedi à Rabat, quatre accords couvrant les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du logement, du développement urbain, de l’eau et de l’assainissement.Ces accords ont été conclus suite aux entretiens entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Mkaka, à l’occasion de la visite de travail qu’il effectue au Royaume.

Selon le ministre marocain des affaires étrangères, ces quatre mémorandums d’entente viennent renforcer les relations bilatérales et consolider le cadre juridique du partenariat entre le Maroc et le Malawi.

« Nous avons établi une feuille de route de coopération pour les années à venir », avec notamment l’augmentation du nombre de bourses accordées aux étudiants du Malawi au Maroc, aussi bien dans les instituts académiques que dans les centres de formation professionnelle, a-t-il relevé, précisant que le nombre de ces bourses devrait s’élever à 100 par an.

Les deux parties ont également convenu de relancer le projet de coopération intégrée dans le domaine de l’agriculture, tout en entamant des contacts pour établir une coopération dans le domaine des énergies renouvelables, et tout particulièrement l’énergie solaire, a précisé M. Bourita.

La coopération dans le domaine de la jeunesse et des sports a été également mentionnée comme un domaine prioritaire de la coopération entre les deux pays, a-t-il fait savoir.

Il existe une large convergence de vues entre le Maroc et le Malawi concernant les questions régionales et internationales, a souligné le ministre marocain, réitérant la disposition du Maroc d’accompagner le Malawi dans cette phase importante de son histoire et d’apporter tout le soutien à l’action de son président M. Lazarus Chakwera pour renforcer la stabilité et le développement du pays.

De son côté, M. Nduwa Mkaka a estimé que « c’est un grand jour » dans l’histoire des relations bilatérales, notant que les deux parties donnent naissance à une nouvelle relation orientée vers le futur et basée sur le respect mutuel.

Tout en remerciant le Royaume pour ce partenariat, le chef de la diplomatie malawite s’est dit assuré que ces accords seront profitables aux deux peuples.

La Zambie ouvre son ambassade à Rabat

L’Ambassade de la République de Zambie au Maroc a été inaugurée lors d’une cérémonie organisée samedi à Rabat.La cérémonie d’ouverture de cette ambassade a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue zambien, M. Joseph Malanji.

Intervenant lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Bourita à l’issue de cette cérémonie, le chef de la diplomatie zambienne a indiqué que l’ouverture d’une mission diplomatique résidente au Maroc se veut de « créer une base concrète pour soutenir nos relations bilatérales ».

Le ministre zambien des Affaires étrangères a en outre relevé que sa visite au Maroc vise à « promouvoir les excellentes relations » qui lient les deux pays.

Selon lui, « l’état de ces relations a été illustré à travers l’échange de visites à tous les nouveaux mais également à travers l’ouverture de la représentation diplomatique du Maroc à Lusaka ».

Revenant sur le cheminement des relations bilatérales, M. Malanji n’a pas manqué de souligner que les liens « étroits » entre les deux pays ont été dynamisés par la visite d’Etat du Roi Mohammed VI en Zambie en février 2017, laquelle a été marquée par des discussions « fructueuses ».

« Au cours de cette visite, près de 19 accords ont été signés dans divers domaines de coopération, y compris les consultations diplomatiques, l’économie, les sciences, la technologie, l’éducation, les mines, les finances et le tourisme », a-t-il dit, se félicitant du « soutien constant du Maroc au développement de la Zambie » à travers la formation des étudiants et l’octroi de bourses d’études.

« Les domaines de coopération sont si nombreux qu’il est difficile de les énumérer un à un », s’est-il félicité, réaffirmant l’engagement continu de son pays à la faveur des relations bilatérales et de la coopération avec le Royaume pour le bien mutuel des deux peuples.

M. Malanji a en outre relevé que la représentation diplomatique de son pays à Rabat sera renforcée incessamment avec l’inauguration, le 27 octobre prochain, d’une représentation consulaire à Laâyoune.

Pour sa part, M. Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade de la République de Zambie à Rabat fait suite à l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Lusaka en 2018.

« Il s’agit d’un important moment pour les relations bilatérales, lesquelles ont connu un changement radical à la faveur de la nouvelle dynamique insufflée par la visite du Roi Mohammed VI à la Zambie », a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain a également mis en exergue la « forte coopération diplomatique » entre les deux pays, rappelant, à cet égard, que la Zambie a toujours soutenu la position du Maroc concernant la question du Sahara marocain aussi bien au niveau de l’Union africaine que de l’ONU.

« La solidarité est la principale caractéristique » des relations entre les deux pays, a fait savoir M. Bourita.

Cette solidarité, a-t-il expliqué, a été exprimée à travers l’envoi, sur hautes instructions royales, d’aides à la République de Zambie dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, notant que « la Zambie est l’un des 22 pays qui ont bénéficié de cette sollicitude royale en cette conjoncture difficile ».

Présidentielle guinéenne : l’UFDG conteste la victoire de Condé

La principale formation de l’opposition compte déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour s’opposer à la victoire annoncée du président sortant, Alpha Condé.L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo engage la bataille juridique contre ce qu’elle qualifie de « forfaiture ».

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré, ce samedi, Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,41% des suffrages valablement exprimés.

Pour invalider les résultats provisoires, l’état-major de l’UFDG prévoit d’étayer son recours devant la Cour constitutionnelle par « les procès-verbaux qui (lui) ont été donnés dans les bureaux de vote et qui confirment qu’Alpha Condé a été défait par les Guinéens et que Cellou Dalein a été élu avec plus de 53% ».

De son côté, Ousmane Gaoual Diallo, le directeur de la Communication de l’UFDG, a déclaré que « si la Cour constitutionnelle balaie d’un revers de main ces preuves, le combat se poursuivra dans les rues jusqu’à ce que la victoire octroyée par le peuple de Guinée à Cellou Dalein soit effective ».

En fait, M. Diallo, qui est aussi le conseiller politique de l’ex-Premier ministre, ne jette pas l’éponge : « Nous ne sommes pas prêts de nous arrêter. Il va de soi pour nous qu’Alpha Condé est un ancien président qui a tenté un putsch constitutionnel et a échoué ».

Médias: création du Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire, une organisation apolitique regroupant des vétérans de la presse ivoirienne, a été portée sur les fonts-baptismaux samedi à Abidjan lors d’une assemblée générale constitutive qui a été sanctionnée par l’élection de son président, Lucien Houedanou.Cette association dont la création a été inspirée par Auguste Miremont,  l’ancien ministre ivoirien de la communication, ambitionne non seulement de devenir une force de proposition dans le pays, mais aussi d’œuvrer à la réhabilitation du métier de journaliste.

« L’objectif c’est de mener des activités sociales et culturelles. Il faut valoriser aussi les compétences et les expertises car nous aurons à faire beaucoup de choses, notamment, des ateliers, des conférences, des formations. Il faut montrer aux jeunes que le métier de journaliste est noble», a expliqué M. Houedanou, qui été élu président de cette association à l’unanimité des membres présents.

 « C’est une organisation non partisane, apolitique et non confessionnelle. Nous avons la conviction que nous pouvons apporter une certaine contribution à l’amélioration de l’image du journaliste. Nous pouvons être également une force de proposition », a ajouté M. Houedanou.

Poursuivant, il a indiqué que les actions du Cénacle se feront en complémentarité avec celles des nouvelles générations de journalistes.

 De son côté, l’ex-ministre Auguste Miremont qui a été élu président du Haut conseil de cette organisation, a dit vouloir œuvrer avec ses confrères pour être une force de proposition dans le pays. « Nous avons pris l’engagement d’être ensemble pour toujours. Nous allons faire en sorte que le cénacle vive et soit une voix qui porte », a promis M. Miremont.

Par ailleurs, il a appelé ses confrères à « ne pas prendre parti pour qui que ce soit dans le débat politique ». 

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire est une organisation apolitique qui compte en son sein plusieurs anciens journalistes ivoiriens de renom. Il s’agit notamment d’Auguste Miremont, journaliste et ancien ministre, Ladji Sidibé (ancien de Fraternité Matin), Georges Taï Benson ( RTI), Youssouf Sylla (ancien de Fraternité Matin), Diomandé Mitouba (Radio), Eugène Dié Kacou  (Télévision), Ibrahim Koné (Radio), Jean-Baptiste Akrou (ancien de Fraternité Matin) et  Samba Koné, journaliste et président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP).

Lucien Houédanou, le nouveau président du Cénacle exerce  le métier de journaliste depuis 1984. Il a travaillé dans plusieurs médias ivoiriens dont «Ivoire Dimanche» en 1986. Il a également travaillé dans des institutions internationales dont l’Union européenne où il a exercé pendant seize ans.

La Guinée se dirige vers « un contentieux électoral » (analyste)

En Guinée, la Ceni a publié ce samedi les résultats provisoires de la présidentielle du 18 octobre dernier. Mais le bras de fer entre le président Alpha Condé et l’opposant Cellou Dalein Diallo conduit inexorablementà « un contentieux électoral » selon Kabinet Fofana de l’Association guinéenne des Sciences politiques.Les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) seront-ilsacceptés par les principaux candidats ?

Le risque de voir l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo rejeter les résultats en cas de victoire d’Alpha Condé ne souffre d’aucune ambiguïté.  Maintenant, on ne sait pas si les dix autres opposants vont aussi les contester. Si Cellou obtient le soutien d’autres candidats, cela pourrait lui apporter une caution morale. Toutefois, si ces derniers ne partent pas dans le même sens, ce serait un point négatif pour lui. 

Le Rassemblement pour la Renaissance et de Développement (RRD) avait sorti un communiqué pour fustiger l’attitude de Cellou qui s’est autoproclamévainqueur de la présidentielle avant que la Ceni n’annonce les résultats. Ousmane Doré, le candidat du Mouvement National pour le Développement (MND), a fait de même. De ce fait, il y aura une bataille entre Cellou et Condé pour essayer d’avoir des soutiens.

 Une crise post-électorale ne risque-t-elle pas de survenir ?

On est y déjà. Cellou Dalein Diallo ne reconnaît pas les résultats de la Ceni. Ses militants sont dans la rue. C’était prévisible ! On a vu ce qui s’est passé lors des élections antérieures (2010, 2013 et 2015). Depuis 2019, il y a des troubles liés à la contestation de la candidature de Condé et au changement de Constitution.

 Quel sens peut-on donner à la déclaration de victoire de Cellou ?

Elle a pris de court l’opinion publique. On ne s’attendait pas à ce qu’il se déclare vainqueur de la présidentielle 24 heures seulement après la tenue du scrutin. C’est une façon pour lui de mettre la pression sur la Ceni. Partant de là, on s’achemine tout droit vers un contentieux électoral.

Cellou Dalein Diallo a fait comme Alpha Condé en 2010. Mais le contexte n’est pas le même. Aujourd’hui, à l’aune des discours officiels de la Mission d’observation de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), de l’Union Africaine (UA) et de la société civile, le leader de l’UFDG peut se mettre à dos tous les principiés. 

Comment analysez-vous la stratégie de communication de Condé ?

Il se fait remarquer, notamment sur sa page Facebook, avec des messages de paix et de réconciliation. Cela se comprend. Puisque la situation est délétère, il essaye de faire profil bas. C’est un président sortant. Par conséquent, il laisse son parti, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), gérer la communication politique. Après tout, ça reste une opposition entre deux partis. C’est intelligent de sa part. Dans le passé, il lui a longtemps été reproché de se substituer au RPG. Maintenant est-ce qu’Alpha Condé va continuer à observer ce silence ? Je n’en suis pas si sûr. Parce qu’il n’est pas vraiment ce personnage qui accepterait de rester en marge des discussions.

Présidentielle guinéenne : Condé vainqueur avec 59,41% des suffrages (Ceni)

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a donné, à déclaré ce samedi, le président sortant Alpha Condé vainqueur du scrutin avec 59,41% des suffrages valablement exprimés contre 33,5% pour le candidat de l’UFDG Cellou Dalein Diallo.Alpha Condé 82 ans, va rempiler pour un troisième de 6 ans selon les résultats globaux du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier donnés ce samedi par la Ceni. L’organe en charge des élections en Guinée donne vainqueur le président sortant crédité de 59,41% des voix.

Son principal challenger et leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG), Cellou Dalein Diallo, arrive deuxième avec 33,5% des voix, selon la Ceni.

Le leader de l’UFDG s’était autoproclamé vainqueur du scrutin avant la publication officielle des résultats. Il avait de même dénoncé, le 20 octobre dernier, « une fraude à grande échelle » qui le priverait de sa victoire.

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la solidarité nationale, la promotion du « made in Morocco », la réforme des établissements publics et la possibilité d’un reconfinement partiel.+La nouvelle tribune+ écrit que la nouvelle contribution de solidarité nationale s’impose comme une obligation morale pour ceux de nos concitoyens qui figurent dans la tranche des 10.000 dirhams (1 euro = 10,8 DH) de revenus nets mensuels, notant qu’en ces moments, la solidarité nationale est impérative et implique la participation de chacun, selon ses moyens.

Ce ne serait pas faire de la surenchère de penser que cette contribution adressée aux personnes physiques aurait dû être plus élevée pour ceux qui disposent de revenus supérieurs à cette tranche minimale car, en ces moments cruciaux, « un impôt sur la fortune » ne serait nullement déplacé…, poursuit l’hebdomadaire.

Mais, pour le moins, tous les concernés devront participer avec la conviction que ce nouvel effort qui leur est demandé profitera à la collectivité nationale, insiste-t-il, notant que le meilleur patriotisme n’est pas seulement celui qui marque l’attachement à la patrie et aux valeurs fondamentales de notre société, mais aussi celui qui touche au portefeuille.

Sur un autre registre, la Vie éco souligne que le « made in Morocco » peut faire gagner à l’économie plus de 80 milliards de DH par an, se référant aux estimations faites par le ministre de l’industrie du volume que représente les produits importés et qui peuvent être fabriqués localement.

Pour être reconnu comme un bel puissant, ici comme ailleurs, ce « made in Morocco » a besoin d’être adossé à de la valeur ajoutée consistante qui ne peut être réalisée qu’à travers de la recherche et développement, de la technologie, de la science et de l’innovation, explique le journal, rappelant que si, aujourd’hui, des industriels marocains dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique ou de l’électronique sont labellisés à l’international, c’est par ce qu’ils sont inclus dans les chaînes de valeurs mondiales.

Aucune stratégie marketing et de communication aussi massive et aussi intensive soit-elle ne peut à elle seule convaincre le consommateur marocain d’acheter le produit local juste par esprit de solidarité et de nationalisme économique, prévient-il, relevant que des produits de qualité, durables, répondant aux désirs du consommateur, adaptés à ses besoins du moment et respectant la contrainte économique majeure qu’est le prix ne peuvent que s’imposer naturellement.

Pour sa part +Challenge+ constate que la réforme des établissements publics est une nécessité impérieuse, qui comporte un volet qui réclame du courage politique, faisant savoir que 70 établissements doivent être liquidés.

Le Maroc n’a pas réussi à liquider des entreprises qui ont cessé toute activité depuis 25 ans, rappelle la publication, expliquant cet état de fait par la lenteur des processus judiciaire et administratif.

« Mais au-delà, cela a un coût social qu’il faut supporter car ajouter des chômeurs en ce moment, est risqué politiquement. Et pourtant, il faut le faire mais proprement et rapidement, si possible en évitant les tribunaux », conclut-il.

Au volet sanitaire, +Assabah+ fait remarquer que l’augmentation du nombre de cas positifs, passé de 2.800 à 3.577 puis à 4.115 par jour en moins d’une semaine, a interpellé le gouvernement qui envisage l’option d’un confinement partiel. Cette hypothèse est appuyée par l’augmentation du nombre de décès, passé de 38 à 53 décès quotidiens. De même, le taux d’admission en réanimation a atteint 26% à l’échelle nationale et 60% à Casablanca.

Selon le quotidien, le comité scientifique relevant du ministère de la Santé tient des réunions afin de prendre des mesures appropriées pour freiner la propagation du virus dans certaines régions, surtout Casablanca.

Dans ce cadre, le quotidien cite le communiqué de la wilaya de la région de Casablanca-Settat qui a appelé « les usagers de la route qui ne disposent pas d’autorisation exceptionnelle d’accès à la métropole à emprunter l’autoroute externe de contournement s’ils transitent par la ville vers d’autres destinations ».

Le communiqué de la wilaya de Casablanca, ajoute le quotidien, met également en garde contre « le non-respect de cette décision passible des sanctions prévues par le décret relatif à l’état d’urgence sanitaire ».

Politique et faits de sociétés au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite d’une diversité de sujets, dominés par la politique et les faits de société« Tournée nationale, structuration de son mouvement, Khalifa Sall retrouve la voix » titre Walf Quotidien. L’ex maire de Dakar de justifier son mutisme : « je ne peux pas rester silencieux pendant 40 mois et revenir parler du prix du riz qui a baissé ou de l’électricité. Khalifa Sall semble sortir de son silence et dope ses jeunes ajoute le journal : « Que ceux qui savent parler ; que ceux qui savent écrire le fassent »

Le journal L’AS donne la parole à Souty Touré, qu’il décrit comme le « père de l’Acte 2 de la Décentralisation ». Dans cet entretien, Souty Toure passe en revue toutes les questions allant de la « l’Acte 3 de Décentralisation, le foncier et la fiscalité dans les collectivités territoriales ». 

Le journal Le Quotidien évoque la bataille de succession qui mine le Parti socialistes en ouvrant ses colonnes à Gorgui Ciss, chargé des Relations internationales au PS. Le responsable socialiste affirme sans détours que « Serigne Mbaye Thiam n’est pas le meilleur candidat ». Mieux, Gorgui Ciss ajoute que les « textes du parti n’ont jamais parlé de délai pour l’intérim ». Dans cette bataille de succession, Gorgui Ciss est « sans masque »:« nous sommes avec Aminata Mbengue Ndiaye » soutient-il dans le journal.

Sud Quotidien fait le bilan des inondations un mois après et barre à sa une que le « (plan) Orsec patauge dans les eaux ». Citant les localités de Keur Massar, Saint Louis, Ziguinchor et Diourbel, le journal indique « plusieurs maisons sont toujours englouties par les eaux.

Libération fait un focus sur le phénomène de l’émigration clandestine et renseigne que «  234 candidats [ont été] interceptés en l’espace 72h ». Le canard parle même d’un « drame » en informant que « l’une des pirogues a pris feu à Mbour avec 51 rescapés mais le nombre de morts reste mystère ».

L’Observateur donne plus de détails sur ce qui pourrait être un drame et renseigne que « l’embarcation avait à bord environ 200 personnes, dont 20 mineurs ». Le journal fait état seulement de 59 rescapés.

Dans la même lancée, EnQuête annonce l’arrestation d’un « trio de convoyeurs » en informant qu’un « ancien émigré est le cerveau de la bande ». Le journal ajoute que le trio de (convoyeurs) avait prévu de faire voyager « 200 candidats à bord d’une pirogue le jour du Maouloud ».

Le journal Le Soleil annonce une « reprise progressive du culte à partir du 1er novembre » après une décision rendue publique vendredi par Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’archevêque de Dakar. « Après plusieurs mois de suspension à cause de la pandémie de Covid-19, l’Eglise catholique du Sénégal annonce la reprise du culte… » rapporte le même journal.

Vox Populi s’arrête sur les tensions postélectorales en Guinée et indique que le « sang coule ». Pendant ce temps,  c’est la guerre des chiffres sur le nombre de morts  entre pouvoir et opposition. Le camp de Cellou Dalein Diallo dénombre 27 morts, tandis que le pouvoir annonce 14 décès. « L’ONU et les États-Unis condamnent les violences, la CPI (Cour Pénale Internationale) menace » ajoute le journal

En sport, Stades titre sur le Clasico à 14h entre Barcelone et le Real Madrid au Camp Nou. Le journal parle d’un choc sous « haute tension ».

L’UNESCO annonce la création d’une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé vendredi à Abidjan qu’elle en train de développer une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire, une initiative qui vise à promouvoir ce mécanisme culturel de «non-agression» entre des peuples.« Nous sommes en train de développer une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire pour sensibiliser les jeunes à la prévention et à la gestion des conflits.  Nous voulons rappeler l’importance des alliances  interethniques dans ce contexte électoral», a expliqué dans une conférence de presse,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Cette application mobile des alliances interethniques permettra d’attirer les jeunes vers la connaissance de ce mécanisme culturel. Auparavant,  elle a rappelé les résultats du projet dénommé « Renforcement de la participation des jeunes, des femmes et des communautés à la consolidation de la paix  en Côte d’Ivoire », une initiative mise en oeuvre par son institution dans huit localités ivoiriennes, notamment à Aboisso, Yamoussoukro, Katiola, Dabou, Sikensi et Divo. 

A ce sujet, elle a entre autres, souligné que des caravanes de sensibilisation ont été menées dans ses huit localités  et 340 jeunes relais communautaires pour la paix ont été formés en culture de la paix basée sur les alliances interethniques. 

L’UNESCO, a réaffirmé Mme Lemaistre, s’est engagée à valoriser, à promouvoir et à permettre aux jeunes de s’approprier les alliances interethniques comme outil de prévention et de résolution des conflits. 

« Partout où nous sommes passés, les populations ont reconnu l’importance des alliances dans la société. Nous avons constaté qu’il existait un code de déontologie entre peuples alliés», a révélé à son tour, Pr Fernand Sékongo, un expert de l’UNESCO. 

Selon lui, l’alliance interethnique est une « réalité sociologique importante». Les alliances interethniques sont des pactes de non-agression, de solidarité et d’assistance mutuelle tissés entre deux ou plusieurs peuples en vue de la pacification des relations entre elles  pour une meilleure cohabitation.

Présidentielle ivoirienne: le CNDH annonce le déploiement de 1500 observateurs

Le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), une autorité administrative indépendante qui a pour mission de promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, qu’il déploiera pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, 1500 observateurs répartis dans 7500 lieux de vote pour un taux de couverture de 70% du territoire national.« Le CNDH déploiera 1500 observateurs dans 7500 lieux de vote avec un taux de couverture de 70% du territoire national. Les observateurs du CNDH observeront le respect des droits de l’homme avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 31 octobre au 1er novembre 2020», a indiqué dans une conférence de presse,  Namizata Sangaré, la présidente du CNDH. 

Poursuivant, elle a souligné que cette mission de son institution a pour objectif de contribuer à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, Mme Sangaré, a fait savoir que cette mission vise entre autres, à observer  le respect des droits de l’homme, documenter les entraves aux droits électoraux et recenser tous les cas de violations des droits de l’homme pendant et après ce scrutin présidentiel.

 « Nous avons choisi de faire un déploiement de proximité. Le plan de déploiement prend en compte les 31 régions et les deux districts», a-t-elle ajouté. Répondant dans la foulée à la question d’un journaliste sur les violences préélectorales en Côte d’Ivoire, elle a souhaité l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces faits. 

« Nous trouvons cela déplorable et nous sommes d’accord qu’une enquête soit ouverte », a-t-elle soutenu. Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain avec quatre candidats en lice, notamment, Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers candidats cités, issus tous les deux de l’opposition,  ont appelé au boycott de cette élection.

Ligue des champions d’Afrique : Al-Ahly d’Egypte bat le Wydad de Casablanca (3-1) et se qualifie pour la finale

Par Mohamed Fayed —
Le club égyptien d’Al-Ahly a battu son hôte le Wydad de Casablanca (WAC) sur le score de 3 à 1 en match-retour comptant pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique de football, disputé vendredi au Caire.A l’aller à Casablanca, les Egyptien l’ont emporté sur le score de 2 à 0.

Durant la première période, les Égyptiens ont clairement dominé le jeu traduisant leur supériorité, et organisant leurs lignes en parfaite harmonie et sans failles, tandis que le Wydad se contentait de tentatives individuelles qui ne constituaient pas une menace majeure pour son adversaire.

Ainsi, les Égyptiens ont pris l’avantage dès la 7è minute du jeu sur un but de Marwan Mohsen. Malgré les tentatives des joueurs du Wydad de revenir dans le match, la défense adverse a réussi à résister aux velléités offensives des attaquants casablancais, en ne laissant pas trop d’espaces. À la 26è minute, le club cairote a doublé la mise avec un deuxième but sur une contre-attaque, signé Hussein Al Shahat.

De retour des vestiaires, le club égyptien a maintenu sa supériorité physique, gardé la possession du ballon et aggravé le score à la 59è minute grâce au défenseur Yasser Ibrahim.

Avant la fin du match, le Wydad Casablanca est parvenu à inscrire son seul but de la rencontre par le biais de Zouhair El Moutaraji.

L’autre demi-finale mettra aux prises le club égyptien du Zamalek au Raja de Casablanca, dans un match reporté pour le 1er novembre prochain au Caire en raison d’un cluster du coronavirus au sein du club casablancais A l’aller, le Zamalek a pris le meilleur sur le Raja sur le score de 1 à 0.

Le secteur privé formé pour une meilleure stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire

A l’initiative du Comité de concertation du secteur État-Secteur privé (CCESP), un atelier de formation des acteurs du secteur privé ivoirien et de l’administration publique, a été organisé en vue de rendre plus efficace la stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire. Trois thèmes ont meublé cette session de formation, indique une note d’information transmise vendredi à APA.Il s’agit notamment « Des fondements théoriques du dialogue public-privé», « L’approche opérationnelle et la prise en charge des préoccupations» et les « Contributions du secteur privé dans le dialogue public-privé, par la gouvernance, le lobbying, etc». 

Ces différents thèmes avaient pour objectifs de mettre l’accent sur les enjeux d’un dialogue public privé constructif à la lumière des expériences nationales, présenter ensuite, les mécanismes institutionnels de dialogue public privé en Côte d’Ivoire et partager les meilleures expériences en matière de lobbying et de représentation des Organisations Intermédiaires du Secteur Privé. 

A cette occasion, George Copre qui représentait Mariam Fofana Fadiga, la secrétaire exécutive du CCESP,  a soutenu qu’au titre des orientations stratégiques de cette institution figure le renforcement de l’approche opérationnelle à travers l’implémentation d’une démarche structurée et harmonieuse du dialogue public-privé. 

« La mise en œuvre efficace de cette orientation stratégique relève en partie des capacités intrinsèques de chaque acteur du dialogue public ou privé pour une contribution productive dans le processus de dialogue public privé », a estimé M. Copre. 

Le représentant de Mme Fadiga a conclu son adresse en exhortant  le secteur privé ivoirien à animer ce cadre de concertation à travers des sujets documentés et bien orientés. Ce qui  permettra, a-t-il précisé,  de mieux  faire comprendre leurs préoccupations à l’Etat.

Côte d’Ivoire: plus de 27.000 branchements sur 165.000 exécutés dans le cadre du Programme eau pour tous

Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire, initié par l’Etat ivoirien, et lancé depuis mai 2020, a permis plus de 27.000 branchements au réseau d’eau potable sur 165.000 attendus, selon une note de la Société de développement de l’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci).Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire a été lancé depuis le 08 mai 2020 et « ce sont 165 000 branchements à réaliser en 18 mois, répartis dans 155 sous-quartiers » dans le pays.

Ces sous-quartiers, où résident des populations vulnérables,  devraient bénéficier de ce programme social innovant, qui a pour but d’améliorer l’accès à l’eau potable en Côte d’Ivoire.

« Depuis le lancement des travaux, ce sont 27 382 branchements qui ont été exécutés, matérialisant ainsi le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.  Afin de s’enquérir de la bonne exécution des travaux et mesurer l’impact du projet sur le quotidien des familles bénéficiaires, le ministre de l’Hydraulique, M. Laurent Tchagba, accompagné du directeur général de la Sodeci, Ahmadou Bakayoko, a récemment effectué une visite des chantiers réalisés.

Ces visites de terrain ont eu lieu du 15 au 16 octobre 2020 sur les sites de  M’Badon (Riviera), Micao (Yopougon), Anonkoua Kouté (Abobo), Adjahui (Port Bouet), Mossikro (Attécoubé), dans le District d’Abidjan.

Un tarif social 

Lorsque « les habitants viennent se faire enregistrer, juste après, dans deux ou trois semaines, ils ont leur compteur d’eau », a expliqué M. Ahmadou Bakayoko,  lors de la visite. 

Il a fait savoir que « le tarif est social et environ 2000 ménages sont concernés ici à M’Badon. Mais dans d’autres zones dont Yopougon Micao et Abobo Anonkoua-Kouté entrent dans le programme ».

« Avec 10.000 F CFA, nous avons le compteur d’eau au lieu de 167.000 F CFA, c’est une grâce pour nous. Nous disons merci au président de la République pour cette opportunité. Car, nous avons l’eau potable et nous pouvons éviter plusieurs maladies », a déclaré Jonas Assi au nom de la chefferie de Adjahui.

Cette visite, ajoutera-t-il, « nous rassure, et cette allégresse sera encore plus vive lorsque nous constaterons que les compteurs sont tous posés pour le bonheur des populations ».

La Sodeci accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa mission de service public auprès des populations. Et ce, dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Soucieux du bien-être des populations, l’Etat affiche par ailleurs son engagement aux côtés des ménages vulnérables, en leur offrant des possibilités souples d’accès à l’eau potable.

Résultats obtenus 

En termes de linéaires de réseaux posés, ce sont 250 Km tout diamètre confondu enregistrés sur tout le grand Abidjan (sur 883 km au total) soit 28% de taux d’exécution. La société prévoit plus de 30% à fin octobre 2020.

Le nombre de clients enrôlés se chiffre à 46 068,  tandis que le nombre de clients encaissés est de 41 501 soit 90% de taux d’encaissement par rapport aux enrôlements.

Le nombre de branchements exécutés est établi à 27 382 sur 165 000 à faire en 18 mois. Quant au nombre de personnes impactées, il est prévu 300 000 à fin octobre 2020.

Pour réussir cette mission, tout en renforçant et son image d’entreprise citoyenne, engagée dans le développement durable, la société a déployé 150 agents dédiés exclusivement au programme.

Ce programme est un défi pour l’entreprise qui envisage d’être une référence en Afrique dans la gestion des services publics d’eau et d’assainissement.

En Côte d’Ivoire, elle s’est engagée à accompagner l’émergence économique du pays, promue par les dirigeants. Ce qui devrait lui permettre d’être le meilleur partenaire de l’Etat en matière de gestion des services publics de l’eau et de l’assainissement.  

Abonnement et branchement

L’abonnement suit un cheminement. Des équipes terrains munies de tablette font du porte à porte pour l’enrôlement technique des clients.

Ensuite, les clients sont conviés à un stand pour terminer la procédure d’enrôlement et payer leur abonné. Troisièmement, l’équipe technique planifie et exécute les branchements du client.

Dès que le branchement est exécuté les informations clients sont migrées dans la base clientèle pour sa prise en compte dans le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.

Ce programme donne aux populations des 155 sous-quartiers éligibles une offre unique qui s’étend sur 18 mois (du 1er juin 2020 au 31 décembre 2021), dans la limites des 165.000 branchements prévus.

La longueur maximale autorisée du réseau au point de livraison est de 18 mètres. 

L’implication de la société aux côtés de l’Etat pour la réussite du « Programme APTF », traduit un engagement RSE fort de l’entreprise pour le bien-être des populations et pour l’économie nationale.

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne, a souligné vendredi à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Alpha Barry. »Toute résolution de la crise libyenne contribue à renforcer la sécurité au Sahel central, d’autant plus qu’elle est une question très importante pour nous en tant que pays sahélien », a noté M. Barry lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires Etrangères, Nasser Bourita, tenu à l’issue de l’inauguration du consulat général du Burkina Faso à Dakhla.

Il a également émis l’espoir que ces efforts aboutissent à une résolution de la crise libyenne, relevant que le Maroc et le Burkina ont une convergence de vue sur les plans politique et diplomatique.

Par ailleurs, le diplomate a affirmé que l’ouverture d’un consulat général du Burkina Faso vient consolider une relation « déjà très forte » sur le plan économique, comme en témoigne la présence marocaine au Burkina Faso, dans plusieurs domaines tels que les télécommunications, l’industrie, les banques et les assurances.

« Nous avons beaucoup de perspectives suite à l’ouverture de cette représentation consulaire à Dakhla, qui va permettre de renforcer davantage les relations économiques et consolider les relations humaines qui existent déjà entre le Maroc et le Burkina Faso », a tenu à préciser le chef de la diplomatie Burkinabè.

M. Barry s’est de même félicité de la signature d’un accord entre le gouvernement de son pays et le Maroc, portant sur la suppression de visa, en faveur des ressortissants des deux pays titulaires de passeports ordinaires.

« Le Maroc est une destination privilégiée pour les Burkinabè souhaitant mener des affaires, recevoir les soins médicaux compte tenu de la technologie avancée du Royaume en la matière, à même de fluidifier le flux de la circulation entre les deux pays », a-t-il poursuivi.

Le Gabon lance le Padeg pour diversifier son économie

Le Gabon a lancé jeudi 22 octobre le Projet d’appui à la diversification de son économie (Padeg), financé à hauteur de 41 milliards FCFA avec la Banque africaine de développement (Bad).Le Gabon dont l’économie est longtemps arrimée sur l’exploitation pétrolière a décidé de changer son fusil d’épaule. Hier jeudi à Libreville, le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie Ogandaga, a conclu avec le représentant de la Bad, Robert Masumbuko, les derniers détails pour la mise en œuvre du Padeg.

Financé à 85% par l’institution bancaire et 15% par l’Etat gabonais, ce projet sera exécuté sur quatre ans. Il devra contribuer à la consolidation de la Zone économique spéciale de Nkok, située dans le département du Komo-Mondah, près de la ville de Ntoum, à 27 km de Libreville. Ainsi, la croissance durable des secteurs du bois et des mines et la mobilisation accrue des recettes non pétrolières seront portées en rang de priorité.

« Le projet touche le secteur bois qui devrait devenir le secteur majeur de notre économie. Et ce d’autant que, ledit secteur a permis au Gabon d’être résilient », a déclaré M. Ogandaga. 

Saluant « la vision du chef de l’Etat qui a décidé de diversifier l’économie depuis 2009 », il souligne que le « projet a pour mission d’aller vers d’autres secteurs qui ne sont pas mis en lumière par notre économie ». Ainsi, a-t-il assuré, les opérateurs économiques, les artisans gabonais et les investisseurs étrangers seront pris en compte dans ce programme.

Pour sa part, le représentant de la Bad a expliqué que le Padeg va permettre au gouvernement gabonais de « poser les bases d’une reprise économique saine, à travers l’amélioration du climat des investissements et le renforcement de la compétitivité des secteurs prioritaires ».

Côte d’Ivoire: « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire (officiel)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a annoncé vendredi le « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité, à l’entame d’un meeting électoral, devant des artisans à Abidjan. »J’ai le grand regret de vous annoncer le décès subit de Sidiki Diakité, ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, décès intervenu cet après-midi », a dit M. Hamed Bakayoko, au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, où il devrait faire un meeting dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2020.

M. Hamed Bakayoko a annoncé cette nouvelle « dans la  consternation », rendant un hommage à M. Sidiki Diakité, « un grand serviteur de l’Etat, un homme affable, courtois, disponible et c’était également un très proche collaborateur du président de la République », Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) à cette présidentielle.  

Après l’annonce du décès du ministre Sidiki Diakité, le meeting n’a plus eu lieu. Seulement, Mme Aissatou Cissé, entrepreneur, a libéré une motion, appelant le secteur des artisans à élire Alassane Ouattara le 31 octobre 2020. Le premier ministre n’a pas préciser les circonstances de son décès. 

Côte d’Ivoire/Présidentielle: les faîtières des médias appellent les journalistes et les politiques à privilégier l’intérêt de la Nation

Les Organisations professionnelles des médias (OPM) de Côte d’Ivoire ont appelé vendredi, dans une déclaration conjointe, les journalistes au respect de la déontologie dans le traitement des informations relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Cette déclaration qui intervient à huit jours de l’élection présidentielle, a été lue à la Maison de la presse à Abidjan par M. Lassina Sermé, porte-parole, par ailleurs président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

« Ce contexte électoral, plutôt que d’être apaisé, est malheureusement empreint de violences verbales et de manifestations qui ont causé déjà de nombreux morts, des blessés et d’importants dégâts matériels », ont  fait observer les organisations des médias.

C’est pourquoi, dira M. Sermé, à l’initiative du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), les Organisations professionnelles des médias ont décidé d’en appeler à la responsabilité des journalistes en général, et en particulier de la presse numérique.

« Les OPM leur rappelle qu’ils doivent rester strictement professionnels et éviter de se rendre complices en diffusant dans leurs supports et sur les réseaux sociaux des propos haineux et susceptibles de provoquer des affrontements, des conflits intercommunautaires et de déstructurer le tissu social », a-t-il ajouté.

Il a également invité tous les acteurs politiques à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation et garantir en tout lieu et en tout temps, la sécurité des journalistes, d’ailleurs engagés à contribuer à une élection apaisée, à travers la signature le 9 octobre 2020 d’une Charte.

« Les partis et groupements politiques ainsi que leurs militants doivent savoir que les journalistes ne sont ni leurs adversaires ni leurs ennemis, mais des éveilleurs de conscience, qui jouent entre autre un rôle important dans la préservation de la paix sociale», a souligné M. Sermé.

« Nous avons jugé nécessaire de faire cette déclaration parce que nous estimons que la situation que nous vivons est extrêmement préoccupante et chaque fois qu’il y a une crise, c’est généralement les journalistes qui sont indexés », a indiqué à APA Patrice Yao, le président du GEPCI. 

Les entités signataires de cette déclaration commune sont notamment : le GEPCI, l’UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire), FORDPCI (le Forum des directeurs de publication), le SYNAPPCI (Syndicat national des professionnels de la presse), le REPPRELCI.

La Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a également apporté sa caution à cette démarche, ainsi que l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) et l’Organisation des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJCI).

Côte d’Ivoire: Sidi Touré, ministre de la Communication, sort un livre intitulé « Alassane Ouattara, aux portes de l’émergence »

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, un proche collaborateur du chef de l’Etat, a sorti vendredi un livre intitulé « Alassane Ouattara, aux portes de l’émergence», à une semaine de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Devant un parterre de personnalités, au siège du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), à Abidjan, M. Sidi Tiémoko Touré a présenté l’ouvrage, retraçant les actions pertinentes posées par M. Ouattara, de 2011 à 2020.

Dans ce livre de 108 pages, il relate qu’avec « bravoure et dynamisme », M. Ouattara, rompu aux arcanes du monde de la haute finance et du développement économique et social, s’est attaqué aux multiples chantiers hérités d’un pays marqué par les stigmates de crises récurrentes.

Selon M. Sidi Touré, porte-parole du gouvernement,  « il n’est jamais aisé de parler d’un homme de la trempe et de la dimension du président Alassane Ouattara », même s’il a déjà eu l’occasion de le faire dans un précédent ouvrage. 

« Plus vous cherchez à le connaître, à le comprendre, à le cerner, plus vous avez le sentiment de n’être qu’à la périphérie de ce que vous pensiez savoir de lui. Depuis plusieurs mois, en effet, j’ai entrepris d’écrire cet ouvrage sur sa vision et ses réalisations depuis 2011 à ce jour », a-t-il dit.  

M. Sidi Touré met en lumière dans ce livre son leadership et sa gouvernance qui ont mis la Côte d’Ivoire sur la voie de l’émergence. Il rend en outre un hommage à feu Amadou Gon Coulibaly, ex-Premier ministre, dont la coordination de l’action gouvernementale a abouti à ces réalisations.

Ce proche collaborateur de M. Ouattara évoque notamment ses actions en matière de gouvernance, de coopération internationale, de développement humain, de création de richesse, ainsi que ses résultats au plan économique, la promotion du genre, les actions sociales et de développement.

Arrivé à la magistrature suprême en mai 2011 suite à une décennie de crise politico-militaire, il montre que grâce à Alassane Ouattara « le pays connaît une croissance continue et se dote d’infrastructures de plus en plus modernes ».

« Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a retrouvé son prestige d’antan malgré les redoutables écueils » que le président et son équipe ont dû franchir et « tous les secteurs ont fait des bonds prodigieux (…) un guide de résilience, porteur d’espérance et de perspectives nouvelles, pour la prospérité», écrit-il.

A l’endroit du président Alassane Ouattara dont il fut son chef de Cabinet, il a manifesté son admiration et a exprimé sa profonde gratitude pour cet homme politique, un bâtisseur, soucieux du bien-être de sa population et du développement de son pays.  

Cependant, admet-il, être « bien conscient qu’il demeure encore de grands champs d’études non encore défrichés sur la personne du président Alassane Ouattara et sur son œuvre », promettant qu’il s’y « attellerait, les mois et années à venir, à en explorer quelques-uns ».

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, était présent à la cérémonie de présentation et de dédicace de cet ouvrage, le deuxième sur le chef de l’Etat après celui intitulé « Alassane Ouattara et les jeunes, le temps des possibles».  

 

Maroc : La Guinée Equatoriale et la Guinée Bissau ouvrent leurs consulats généraux à Dakhla

La Guinée Équatoriale et la Guinée Bissau ont ouvert, vendredi, leurs consulats généraux à Dakhla.Ainsi, la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Equatoriale a été coprésidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue équato-guinéen, Simeón Oyono Esono Angue.

De même, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue bissau-guinéenne, Mme Suzi Carla Barbosa, ont coprésidé la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Bissau.

Plutôt ce matin, le Burkina Faso a ouvert son consulat général à Dakhla.  

Pour rappel, la ville de Dakhla compte 9 représentations consulaires. Il s’agit des consulats généraux de Guinée, qui a commencé à offrir ses services le 17 du même mois, de Djibouti (28 février), du Liberia (12 mars), du Burkina Faso, de la Guinée Bissau et de la Guinée Equatoriale inaugurés ce vendredi.

Malawi : Un ex-ministre condamné pour escroquerie au passeport

L’ancien ministre de l’Intérieur du Malawi, Uladi Mussa a été condamné jeudi à six ans de prison pour son implication présumée dans une arnaque sur des passeports.Mussa est accusé d’avoir abusé de son autorité en aidant des étrangers à obtenir des passeports malawites pendant qu’il était ministre de l’Intérieur entre avril 2012 et mai 2014.

Il a été conjointement inculpé avec un ancien agent de l’immigration, David Kwanjana.

Le juge de la Haute Cour Chifundo Kachale a condamné Mussa à cinq ans de prison pour abus de fonction publique et à une autre année pour négligence dans ses fonctions officielles.

Nigéria : Buhari appelle à la fin des manifestations et annonce des mesures

Le président nigérian Muhammadu Buhari a appelé les jeunes de son pays à mettre fin aux manifestations violentes, demandant l’implication du gouvernement à trouver des solutions dans leurs revendications de manière constructive.Le président Buhari est enfin sorti de son mutisme. Après plus de deux semaines de manifestations contre les violences policières et la mauvaise gouvernance, le chef de l’Etat s’est adressé à ses compatriotes jeudi soir à la télévision. « Il est devenu nécessaire pour moi de m’adresser à vous après avoir entendu de nombreux Nigérians inquiets et conclu une réunion avec tous les chefs de la sécurité », a indiqué Buhari, 77 ans.

 Depuis deux semaines dans plusieurs villes nigérianes, dont Lagos, mégalopole de vingt millions d’habitants et capitale économique du pays, et Abuja, la capitale fédérale, les manifestations ont pris de l’ampleur. Elles ont été déclenchées par une vidéo montrant des policiers abattant un homme de sang-froid.

La Brigade spéciale de répression des vols (SARS) est l’organe public mis en cause dans les exactions. Sa dissolution n’a toutefois pas permis à calmer la furie des manifestants. Des pillages et des incendies d’édifices et institutions publics ont été notés dans plusieurs quartiers, où de nombreuses rues ont été bloquées par des barrages de fortune dressés par des bandes en colère.

Le couvre-feu décrété mardi, dans huit États sur les 36 que comptent le pays, a été renouvelé mercredi de 72 heures. La révolte populaire s’est muée, en effet, en une contestation globale du régime revendiquant la démission du chef de l’Etat fédéral, Muhammadu Buhari, dont le pouvoir est de plus en plus discrédité.  

Mais le président appelle les « jeunes à cesser les manifestations et à engager de manière constructive le gouvernement à trouver des solutions ». Il a indiqué que leur « voix a été entendue haut et fort et nous y répondons ».

Par ailleurs, Buhari a mis en garde ceux qui ont détourné et mal orienté le combat initial, authentique et bien intentionné des jeunes dans certaines parties du pays. Pour lui, la mobilisation ne visait au départ que les excès de certains membres de l’Escouade spéciale de lutte contre les vols (SARS), désormais dissoute.

 Muhammadu Buhari a rappelé que la manifestation pacifique est un droit fondamental des citoyens, consacré notamment par la section 40 de la Constitution et d’autres textes législatifs. Toutefois, a-t-il précisé, ce droit impose aux manifestants la responsabilité de respecter les droits des autres citoyens et la nécessité d’agir dans le cadre de la loi.

 Il s’est dit « profondément peiné que des vies innocentes aient été perdues », ajoutant que « ces tragédies sont injustifiées et inutiles ».

 En outre, le président Buhari a annoncé que des mesures et des initiatives sont prises par son gouvernement et visent principalement les jeunes, les femmes et les groupes les plus vulnérables de la société. Elles comprennent un vaste plan pour sortir 100 millions de Nigérians de la pauvreté dans les dix prochaines années, la création d’un fonds national d’investissement de 75 milliards de nairas destiné à la jeunesse et un fonds de survie pour les micros, petites et moyennes entreprises (MPME).

 En ce qui concerne le bien-être des membres de la police, il a déclaré avoir instruit la Commission nationale des salaires, des revenus et des rémunérations d’accélérer la finalisation de la nouvelle structure salariale. Les émoluments des autres services paramilitaires seront également revus à la hausse.

 Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement fédéral à préserver l’unité du pays et a promis de continuer à améliorer la bonne gouvernance et le processus démocratique.

 « Nous continuerons à veiller à la protection de la liberté et des droits fondamentaux de tous les citoyens. Mais n’oubliez pas que le gouvernement a également l’obligation de protéger les vies et les biens, ainsi que le droit des citoyens de vaquer à leurs occupations quotidiennes librement et à l’abri des actes de violence », a-t-il souligné.

 « Dans ces circonstances, je voudrais appeler les manifestants à prendre note et à profiter des diverses initiatives bien pensées de cette administration destinées à rendre leur vie meilleure et plus significative, et à résister à la tentation d’être utilisés par certains éléments subversifs pour semer le chaos dans le but de tronquer notre démocratie naissante », a invité Buhari, ajoutant qu’il « ne sera pas toléré » les actions contribuant à saper la sécurité nationale et l’ordre public.

Culture et digitalisation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent au programme de soutien aux acteurs culturels et à la digitalisation.+L’Opinion+ souligne que les artistes ont besoin d’un environnement propice à la création de véritables marchés de la culture, notant que le fait de distribuer des sommes importantes pour des projets artistiques qui ne verront jamais le jour, ne règle pas la crise structurelle de la production culturelle nationale.

Les artistes, ont besoin de structures favorisant la production artistique, de projets de lois incitatives au financement d’œuvres artistiques par le secteur privé, de circuits de distribution et de diffusion de cette production, insiste le journal.

Dans la configuration actuelle, les aides se résument à être une sorte d’aumône que le ministère de tutelle fait aux gens de la culture qui se contentent du politiquement correct pour avoir ses faveurs qui, au demeurant, restent bien maigres, poursuit l’auteur de l’article. « Ce n’est pas trop dire que de qualifier ces aides de « mendicité institutionnelle », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en matière de digitalisation, il y aura certainement un avant et un après Covid-19, expliquant que plusieurs mois après le déclenchement de cette pandémie mondiale, les comportements ont radicalement changé. Si certaines manières de faire sont aujourd’hui condamnées, d’autres activités sont appelées à jouer un rôle encore plus important.

La pandémie actuelle va certainement donner un coup d’accélérateur à toutes les spécialités et les activités qui sont liées à la digitalisation, souligne la publication, notant que le digital dispose aujourd’hui de plusieurs points forts qui lui ont permis de s’imposer et surtout donner la possibilité à tout le monde de s’adapter à la nouvelle situation.

Il peut en effet constituer une réponse adaptée face à des contraintes logistiques et matérielles, avance-t-il, faisant remarquer qu’au Maroc, les responsables ont été très vite sensibles à la question.

Le foncier et d’autres sujets à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce vendredi, ont réservé une grande place à la gestion foncière par les élus locaux et à d’autres sujets.« Gestion nébuleuse du foncier et délivrance indue des permis de construire, Macky Sall solde ses comptes » barre à sa une Sud Quotidien. Le chef de l’Etat venu présidé la première Journée nationale de la Décentralisation à Diamniadio a exprimé toute « amertume contre la gestion scandaleuse du foncier (…) par les élus locaux ».

Des attaques qui ne passent pas au sein de l’Association des maires du Sénégal dirigée par son frère Aliou Sall. Sud Quotidien renseigne que l’AMS « rejette la faute sur les services techniques de l’Etat ».

Le Quotidien y voit une « divergences entre Macky (Sall) et Aliou (Sall) sur les litiges fonciers » et parle de « Sall échanges » dans un jeu de mots bien inspiré. Macky Sall soutient dans le canard que les « maires ne doivent pas distribuer la terre au premier venu ». Aliou Sall rétorque et « accuse son administration » en soutenant qu’il est « impossible pour un maire de vendre un terrain sans l’autorisation de l’Administration territoriale ou centrale »

Dans le journal L’AS, on retrouve un Macky Sall plus offensif sur « la boulimie foncière dans les collectivités locales ». Le chef de l’Etat a rappelé aux maires que « les terres sont des affectations et non des propriétés privées ». Macky Sall a prévenu les élus locaux que ce « laxisme a atteint des limites que le gouvernement ne peut plus tolérer ».

L’Observateur s’arrête sur la gestion des deniers publics et informe que Macky donne « un coup à ses ministres et DG.. ». Le canard informe que le chef de l’Etat a désormais fixé « des plafonds sur les dépenses budgétaires ». Macky Sall en veut pour preuves qu’il est arrivé à plusieurs reprises que « des ministres directeurs généraux, présidents d’institution engagent des dépenses qui dépassent même leurs budgets »

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien fait un focus sur la diplomatie sénégalaise et annonce « le retour aux bonnes manières ». Le journal indique que le dernier Conseil des ministres a opéré des changements dans les représentations diplomatiques du Sénégal qui consacrent un « redéploiement en force des diplomates de métier » naguère cantonnés aux tâches de ministres-conseillers dans les représentations du Sénégal.

EnQuête fait un large focus sur la présidentielle ivoirienne et informe que la « situation s’envenime ». « 15 (quinze) personnes ont été tuées dans les villes de l’intérieur, alors que des milices circulent» ajoute le journal. Un couvre-feu est même instauré entre 19h à 06h. Pendant ce temps, « Alassane Ouattara appelle au dialogue tandis que l’opposition campe sur sa position » note le Sénégal.

En sport, Record a ouvert ses colonnes au sélectionneur national de la Guinée Bissau, Bacirou Cande. Ce dernier déclare que son objectif est de « battre impérativement le Sénégal ». Les Djurtus futurs adversaires des Lions en éliminatoires de la Can 2022 au Cameroun « attendent de pied ferme les lions » selon leur sélectionneur.

Stades quotidien lance le Clasico entre le Barça et le Real. Le quotidien sportif annonce que le Real « inquiète » avant ce choc alors que son coach Zinedine Zidane est sur la sellette.

Maroc : Burkina Faso ouvre un consulat général à Dakhla

Le Burkina Faso a ouvert, ce vendredi, un consulat général à Dakhla, la perle du sud marocain.La cérémonie d’ouverture de ce consulat a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue burkinabé, Alpha Barry.

Il s’agit de la 5ème représentation consulaire inaugurée à Dakhla, après le consulat général de Gambie, ouvert le 7 janvier dernier, le consulat général de la Guinée, qui a commencé à offrir ses services le 17 du même mois, le consulat général de Djibouti  inauguré le 28 février et le consulat général de la République du Liberia (12 mars 2020).

Un appui financier à la confédération des victimes des crises ivoiriennes pour sensibiliser à une élection apaisée

La Confédération des victimes des crises ivoiriennes (COVICI) a bénéficié, jeudi, d’un appui institutionnel et financier pour l’organisation d’une tournée nationale de sensibilisation auprès des populations en vue d’une élection présidentielle apaisée.Cet appui s’inscrit dans le cadre du Programme élections apaisées, initié par le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté. Ce Programme prévoit plusieurs activités de sensibilisation avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Ce soutien a été matérialisé, jeudi, par la remise d’un chèque de 5 millions de francs CFA au cours d’une cérémonie tenue au cabinet de la ministre Mariatou Koné, représentée par son chef de cabinet le professeur Kouamé N’guessan.

 » Notre rencontre de ce jour se situe dans la dynamique de la campagne d’apaisement des cœurs…. Les victimes connaissent mieux que quiconque les violences électorales, elles sont bien placées pour en parler et inviter nos compatriotes à la non-violence quel que soit l’enjeu des scrutins. » a dit le chef de cabinet.

Recevant le chèque de 5 millions de francs CFA, M Lassina Kanté, Président de la COVICI a promis le démarrage rapide de cette caravane.

« Dès ce samedi (24 octobre), nous lancerons la caravane dans la commune de Port-bouet avant de mettre le cap sur les villes de l’intérieur du pays pour appeler toutes les couches sociales à l’apaisement », a-t-il expliqué.

« Zéro mort/ Zéro blessé/Zéro dégât matériel », est le slogan de cette campagne de sensibilisation pour des élections apaisées lancée le 28 février 2020 à Arrah (Centre-est), par la ministre Mariatou Koné.

Présidentielle ivoirienne: Bédié et Affi refusent la main tendue du gouvernement

Les candidats à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, qui demandent à la Cedeao de continuer sa médiation dans la crise liée au processus électoral, ont maintenu jeudi leur mot d’ordre de « désobéissance civile pour le retrait de la candidature de Alassane Ouattara », refusant ainsi la main tendue du gouvernement ivoirien, dans une déclaration conjointe. »Les candidats Bédié et Affi maintiennent leur mot d’ordre de désobéissance pour le retrait de la candidature anticonstitutionnelle et illégale de Alassane Ouattara », a déclaré à la presse Kakou Guikahué, directeur principal de campagne de M. Bédié, au nom des deux personnalités politiques.

M. Guikahué a fait savoir que « MM. Bédié et Affi demandent à la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) de continuer de jouer son rôle de facilitation et de médiation dans le conflit ». 

« La Cedeao devrait jouer un rôle de facilitation et non d’observateur », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que ces deux candidats de l’opposition « réitèrent leur demande de médiation internationale dans le conflit ivoirien ».

L’organisation régionale, dira-t-il, « se trompent dans son analyse de la situation en Côte d’Ivoire, en feignant d’ignorer les problèmes réels relatifs à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 qui ne peut se tenir à la date échue sous la forme actuelle ».

 Il a fait observer que « le cadre de discussion était en cours de facilitation quand le ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation invita les partis politiques de l’opposition à une rencontre présidée par le Premier ministre ».

A ce « dialogue politique » auquel les membres de la délégation des candidats Bédié et Affi ont refusé de participer, M. Guikahué a rapporté qu’ils étaient « surpris » que des membres de la Cedeao aient participé. 

« Ces candidats de l’opposition s’étonnement que le général Francis Behanzin, commissaire chargé des Affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao et l’ambassadeur Babacar Carlos M’baye,  représentant résident de la Cedeao en Côte d’Ivoire aient pu assister à une rencontre du gouvernement en qualité d’observateurs », a-t-il poursuivi.  

M. Guikahué a relevé que le ministre ivoirien de l’Administration et de la décentralisation, a avancé qu’ au cours de la rencontre avec la ministre des Affaires étrangères du Ghana, cheffe  de délégation de la récente mission de la Cedeao, « les candidats Bédié et Affi auraient formulé comme demande la restructuration de la CEI (Commission électorale indépendante) avec un poste supplémentaire pour l’opposition et un poste de vice-président pour le Pdci ».

« Cette affirmation erronée est une manipulation des échanges de la rencontre du 18 octobre 2020 au cours de laquelle les candidats Bédié et Affi n’ont en aucun moment formulé une telle demande », a indiqué M. Guikahué, secrétaire exécutif en chef du  Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). 

Les candidats Bédié et Affi « ne se reconnaissent nullement dans cette affirmation du gouvernement qui ne reflètent en rien les discussions avec la délégation ministérielle de la Cedeao », a déclaré M. Guikahué. 

Le mot d’ordre de la désobéissance civile,  avait été lancé par M. Bédié et endossé par l’ensemble des leaders de l’opposition, face au « blocage de la situation et le refus du pouvoir de dialoguer ».  

M. Bédié est le candidat du Pdci, alors que l’ancien Premier ministre Affi Nguessan est le candidat du Front populaire ivoirien  (FPI), le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. 

Mercredi, le gouvernement ivoirien a notamment marqué son accord pour octroyer un poste de vice-président au Pdci à la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), mais également pour réajuster les CEI locales.  

Côte d’Ivoire: sortie de la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon

Quelque 195 étudiants dont 121 filles constituant la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), une école d’excellence de formation en Bâtiment et Travaux publics ( BTP), et en hôtellerie, ont reçu jeudi à Abidjan, leurs diplômes de fin de formation lors d’une cérémonie solennelle présidée par Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.Ces impétrants issus de 21 filières dont 12 en hôtellerie tourisme et restauration et 09 en BTP ont été baptisés « Promotion de l’amitié Ivoiro-Marocaine» avec pour parrain Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume du Maroc en Côte d’Ivoire. Selon  Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, cet établissement permet de mettre à la disposition du secteur productif, des ressources humaines qualifiées pour accompagner la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.Par ailleurs, il a annoncé à cette occasion,  l’octroi d’une vingtaine de bourses d’études à des étudiants de cette école d’excellence pour aller poursuivre leurs formations au Maroc.« Nous ne ménagerons pas nos efforts pour vous faire bénéficier constamment de renforcement de capacités afin que votre établissement demeure un centre d’excellence et une référence », a promis Dr Kouassi à la direction de cette école.Poursuivant, il s’est félicité de l’excellence de la coopération Ivoiro-Marocaine « qui ne cesse de se renforcer » et  grâce à laquelle ce centre a été créé.« Vous repartez d’ici avec une meilleure version de vous-mêmes. Continuez de travailler et de vous améliorer. Car c’est parmi vous que doivent sortir nos champions nationaux », a dit Dr Kouassi aux impétrants. De son avis, « l’avenir de notre pays, c’est la formation professionnelle» qui est la « solution durable pour le problème de l’emploi».Avant lui, Fofié Koffi, le directeur de la formation professionnelle initiale, a indiqué que cette école a été créée avec l’objectif  d’améliorer l’accès des jeunes à la formation professionnelle.De son côté,  Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, a estimé que les filières de formation de cet établissement d’excellence permettront aux jeunes de « trouver leurs places rapidement sur le marché de l’emploi ». D’un coût global de 3,6 milliards FCFA,  le Centre  multisectoriel Mohamed VI de Yopougon, offert par la Fondation Mohamed VI pour le développement durable,  est une école publique d’excellence de l’enseignement professionnel qui a été inaugurée le 27 novembre 2017.L’établissement qui a ouvert ses portes le 04 janvier 2018,  a une capacité de 1000 apprenants à terme avec  12 filières en hôtellerie, tourisme et restauration,  et 09 en BTP.