Le Pays a officialisé sa demande ce mercredi 19 novembre à l’issue d’un consensus régional d’Afrique centrale.
Cette décision, entérinée avec les États d’Afrique centrale, s’inscrit dans le principe de rotation régionale qui détermine la composition de cet organe clé de l’UA. L’élection se tiendra en février 2026 lors de la session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union. En effet, le CPS est l’organe permanent chargé de la prévention, de la gestion et du règlement des conflits. Il peut prendre des sanctions en cas de rupture de l’ordre constitutionnel, intervenir dans les crises majeures et conduire des missions d’évaluation, comme celle dépêchée à Libreville en septembre 2024 durant la Transition. P
our le Gabon, ce siège représente donc plus qu’un enjeu politique : c’est une porte d’entrée vers des alliances structurantes, un levier pour défendre ses intérêts économiques et une opportunité pour accroître sa visibilité diplomatique. À moins de trois mois du vote, la candidature gabonaise apparaît comme une démarche cohérente, opportune et parfaitement alignée avec l’ambition du pays de demeurer un acteur central de la stabilité africaine.
Notons que, cette candidature s’inscrit dans la continuité de la doctrine diplomatique portée depuis feu Omar Bongo Ondimba ancien président du Gabon : privilégier la prévention, encourager le règlement pacifique des différends et renforcer la solidarité africaine. Sa présence au sein de l’organe de sécurité de l’UA offrira au pays une plateforme d’influence majeure, tout en consolidant son rôle d’acteur engagé pour la paix et l’unité du continent.
