Gabon : la DGDI annonce la destruction des passeports en souffrance dans ses locaux

La direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), a à travers un communiqué publié le 11 janvier 2023, annoncé la destruction des cartes de séjours et passeport abandonnés dans ses services depuis 2019.

 

Dans un délai de trois mois, les cartes et passeports oubliés dans les services de la DGDI seront détruits. En effet, le communiqué de la DGDI informe qu’ : « il s’agit notamment des passeports biométriques abandonnés depuis 2019, et des cartes de séjour des ressortissants français, chinois, camerounais, maliens, burkinabè, ivoiriens, sénégalais, guinéens, nigérians, libanais, indiens, etc. qui n’ont pas été retirés depuis 2021 ».

Pour finir, la direction invite « les usagers concernés à consulter les listes publiées sur son site www.dgdi.ga et à se rapprocher de ses services à Libreville ou dans les antennes provinciales avant le délai fixé, afin de récupérer leurs passeports et cartes de séjour ».

Notons que ces  « documents sont nécessaires pour circuler sur le territoire gabonais et voyager à l’international ».

Gabon : la DGDI démantèle un vaste réseau d’escroquerie

Un vaste réseau d’escroquerie impliquant des grosses légumes a été démantelé par les fins limiers de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), le 30 juillet 2021.

 

Une dame, la cinquantaine révolue, de nationalité gabonaise mais de père béninois serait à la tête dudit réseau d’escroquerie, a-t-on appris  dimanche matin d’une source ayant requis l’anonymat.

C’est dans son magasin de vente de robes de mariage, à Akébé-ville, en face de l’église catholique, dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville que ladite dame aurait été appréhendée par les agents des forces de sécurité en civil appartenant, semble-t-il, à la DGDI, vendredi dernier, en milieu d’après-midi, ont affirmés plusieurs témoins. Celle-ci serait actuellement en garde à vue à la DGDI pour les nécessités d’enquête.

Selon nos informations, cette dame se prévaudrait non seulement de la fonction de conseiller spécial du président de la République en service auprès du Coordonnateur général des affaires présidentielles, mais également d’être une grande maîtresse du vaudou, rite mystico-traditionnel du Benin. Ainsi, elle pourrait faire usage de ses supposés pouvoirs à la fois administratif et mystique pour influencer les décisions du président de la République.

Selon des sources concordantes, certains magistrats et greffiers du parquet de Libreville, ainsi que des officiers supérieurs et des généraux des forces de défense et sécurité seraient, semble-t-il, impliqués dans ledit réseau d’escroquerie.