Gabon : un père poursuivi par le ministère public pour viol de son fils de 18 ans

La première audience du procès du  nommé Edgard Kapone s’est ouvert lundi 18 mars 2024,  au tribunal de première instance de Port-Gentil.

 

Selon les informations recueillies sur le site Gabon Actu, le nommé Egard Kapone 56 ans est accusé de viol sur son fils mineure de 18 ans avec la complicité de sa concubine Carine  Oswald Eyang Mboui agée de 52 ans. Selon les faits, c’est le 2 février 2021, qu’ils avaient été placés sous mandat de dépôt à la suite d’un viol. En effet,  ce père de famille de 14 enfants est le présumé auteur d’actes de viol sur son propre fils Prince N. K. âgé de 15 ans au moment des faits. C’était un 15 janvier 2021 au quartier Badamier dans le département de Bendjé, que la sale besogne a été mise à nue par une psychologue de l’éducation nationale rattachée au lycée Thuriaf Batsantsa.

La conseillère d’orientation, après que la victime ait relaté toutes les souffrances sexuelles qu’elle vivait chez son père notamment ‹‹ la sodomie, la fellation, l’introduction dans son anus de pieu taillé en forme de pénis. Il précisait également que son père emmenaient amis et collègues, lesquels abusaient aussi de lui ››, a fait savoir à la Cour lors de l’audience,  le greffier Alexandre Ndoungangoye. Une enquête a été ouverte par le Parquet de la République avant que la partenaire d’Edgar Kapone ait été convoquée à une réunion d’une extrême urgence par l’encadreuse pédagogique.

« Elle prétendait n’avoir été informée des agissements de son partenaire que le 30 décembre 2020, au travers d’un enregistrement entre son concubin et son fils », a poursuivi dans sa lecture Alexandre Ndoungangoye. Le père pédophile a délibérément enjoint son fils Prince Ngondo Kapone, d’infliger à son cadet les mêmes sévices qu’il subissait. Des pratiques sexuelles ‹‹ occultes ›› qu’ils n’ont pas manqué d’enregistrer dans le disque dur interne de l’ordinateur portable d’Edgar Kapone. Une pièce à conviction et plusieurs sex-toys saisis qui ont permis aux enquêteurs d’avoir une vue globale sur ce viol.

Dans cette affaire le nom des collègues du présumé auteur ont été cités dans la procédure, et les actes multiples de sodomie perpétré également chez le petit frère de la victime. Le procès a été renvoyé au 15 avril prochain, car,  le ministère public a fait savoir le besoin de la présence de la victime à ce procès pour plus d’éclairages à cette affaire.