La Côte d’Ivoire prépare un planting de 50 millions d’arbres « en une journée » en 2021

L’Etat de Côte d’Ivoire, confronté à une dégradation accrue de son couvert forestier ces dernières décennies, prépare un reboisement ambitieux avec le planting de 50 millions d’arbres « en une journée » en 2021.

« Cette année, nous voulons un objectif encore plus ambitieux, c’est pourquoi nous avons fixé l’objectif à 50 millions d’arbres à planter en une journée », a dit le colonel Inza Traoré, chargé de l’Initiative cacao et forêts, au ministère ivoirien des Eaux et forêts.

Le colonel Traoré s’exprimait, jeudi à Abidjan, à l’occasion d’un atelier autour du thème « Dialogue national sur les produits agricoles de base et de déforestation en Côte d’Ivoire ».

C’est important, dira-t-il, « mais pour y parvenir, nous pouvons compter sur la participation et l’implication de toutes les couches sociales », ainsi que des compagnies privées des différentes filières agricoles, toutes les couches de l’industrie et de l’économie pour atteindre cet objectif.

Selon le colonel Inza Traoré, « les préparatifs ont débuté depuis quelques mois déjà ».  En 2019, plus de 1,3 million d’arbres ont été plantés en un jour pour un objectif de 1 million, et en 2020, autour de 5,4 millions d’arbres enregistrés pour une opération visant 5 millions d’arbres. 

Pour restaurer le couvert forestier du pays, plusieurs organisations aident l’Etat de Côte d’Ivoire. Fans cet élan, Trocical Forest Alliance et Proforest, ont initié un dialogue national sur les produits agricoles et la déforestation en Côte d’Ivoire. 

La directrice de Tropical Forest Alliance Afrique, Saball Meschi, s’est réjouie de réunir des représentants de différents secteurs de production (hévéa, palmier à huile, cacao, bois), à Abidjan, pour « définir et alimenter les enjeux » quant à la protection des forêts.

Elle a noté que dans différentes filières, il y a différentes initiatives qui se font dans le cadre de la protection des forêts. Son organisation voudrais voir comment il est possible de créer davantage de synergies pour avoir un « impact plus incisif, car la question est urgente ».

« La chose la plus importante,  c’est de préserver les forêts classées, de reboiser les zones qui sont endommagées et d’augmenter la productivité des espaces adéquats pour la production tout en protégeant les forêts », a-t-elle poursuivi.  

La Côte d’Ivoire est confrontée à une déforestation « alarmante ». Entre 1990 et 2015, le pays a perdu plus de 60% de son couvert forestier et ne compte aujourd’hui plus que de 3,4 millions d’hectares de forêts, soit environ 11% du territoire national couvert de forêts.

En 1960, la Côte d’Ivoire comptait plus de 12 millions d’hectares de forêts. L’Etat ivoirien a adopté, en mai 2018, une nouvelle politique de préservation, de réhabilitation et d’expansion des forêts, une stratégie dont le coût est estimé à environ 600 milliards de Fcfa.

« Pour la mise en oeuvre de cette stratégie qui vise à réhabiliter les forêts de Côte d’Ivoire, nous avons besoin de toutes les parties prenantes » surtout le monde agricole, car « l’agriculture est le principal moteur de la déforestation en Côte d’Ivoire », a indiqué le colonel Traoré.

Aujourd’hui, le pays est engagé dans l’Initiative cacao et forêts, un projet conjoint entre l’Etat de Côte d’Ivoire, l’Etat du Ghana et les compagnies privées du cacao et du chocolat pour adresser la problématique de la déforestation dans la chaîne d’approvisionnement du cacao.

Le secteur privé ivoirien présente un recueil RSE au gouvernement

Le secteur privé ivoirien a présenté jeudi à des représentants du gouvernement un recueil de bonnes pratiques de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie à Abidjan.Ce projet porté par la Chambre de commerce européenne de Côte d’Ivoire (Eurocham), associe plusieurs entreprises locales qui se sont engagées à travers ce recueil intitulé « Cap sur la RSE », qui invite toutes les personnes morales pour « une économie plus responsable ».

M. Marc Alberola, président de Eurocham, a exhorté l’Etat ivoirien à accompagner les entreprises dans cet élan. Trois membres du gouvernement étaient présents: le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi.

Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, chargé de l’Intégration africaine, Alcide Djédjé, a également pris part au lancement du recueil RSE, qui prend progressivement place dans la stratégie des entreprises. 

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a dit être convaincu que la RSE « va devenir la norme dans l’avenir »; et la Côte d’Ivoire qui exporte 40% de ses produits vers l’UE, doit motiver les entreprises vers la RSE.

M. Alcide Djédjé a fait observer qu’en réalité cela est une déclinaison des ODD (Objectifs de développement durable), révélant que cette norme à l’avenir sera exigée pour opérer sur le marché européen, c’est pourquoi les entreprises devraient s’en « approprier ».

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie,  Souleymane Diarrassouba, a rappelé que cette conception n’est pas nouvelle, toutefois elle ouvre la voie de la compétitivité à travers la traçabilité et « les entreprises n’ont d’autres choix que de s’engager dans cela ».

« Ca devient une obligation », a-t-il lancé, avant d’ajouter que « ce sont des sujets importants que nous avons intégré dans la Conception de la stratégie de développement industriel durable et inclusive ». 

La RSE peut à première vue sembler générer un coût, mais cela est « un facteur de création de valeurs et le gouvernement va accompagner cela », a rassuré le ministre du Commerce et de l’industrie devant les dirigeants d’entreprises.

Outre les questions d’environnement et de durabilité, les enjeux liés à la santé et au bien-être sont pris en compte par la RSE. Cependant, elle résulte d’une prise de conscience du secteur privé: plus de 55 entreprises et associations ont pris part à ce recueil. 

A travers ce recueil de près de 160 pages, Eurocham veut mettre en valeur les actions RSE en entreprise en Côte d’Ivoire et inciter celles qui n’ont pas encore adopté cette démarche à s’engager.  

Côte d’Ivoire: citoyens et entreprises appelés à « adopter la pensée verte »

Le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, a invité vendredi les citoyens, les collectivités et les entreprises à « adopter la pensée verte » afin de préserver l’environnement, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.

« Citoyens de la Côte d’Ivoire, j’en appelle à l’adoption de la pensée verte les 5 juin de chaque année », marquant la Journée mondiale de l’environnement, a lancé M. Jean-Luc Assi, qui a lancé la « Quinzaine nationale de l’environnement et du développement durable (QNEDD 2021) ».

Il a en outre interpellé les citoyens, les collectivités, les entreprises et les agriculteurs sur « le sens de leur responsabilité dans la protection et la préservation de l’environnement ». Car, « c’est ensemble que nous pouvons donner vie à nos écosystèmes ».  

M. Assi a fait observer qu’aujourd’hui « en Côte d’Ivoire, les activités agricoles, les aménagements divers, l’urbanisation et l’exploitation forestière et minière limitent la biodiversité », au point que « le pays ne dispose qu’environ 3 millions d’hectares de forêts, près de 90 % de moins qu’au début des années 1960 ».   

Ce concept, soutiendra-il, « est en lien avec la restauration des écosystèmes et peut prendre de nombreuses formes, c’est-à-dire planter des arbres, verdir les villes, réaménager les jardins, changer les régimes alimentaires ou assainir les fleuves et les côtes ».  

Il a appelé à « un Ivoirien éco-citoyen dont les gestes les plus infirment préservant son environnement, restaurent son écosystème chaque jour partout où ils sont dégradés ». Une attitude en phase avec le thème de la journée : « Restaurer les écosystèmes ».    

Le slogan national, lui, est «Ensemble redonnons vie à la nature ». Pour renforcer ses actions de lutte contre la dégradation des écosystèmes, le pays s’est doté d’une brigade d’une cuvée de 650 commandos déployée sur le terrain le 6 août 2020 après une formation d’environ deux ans.

Le pays a également lancé le Projet approche de durabilité et de mise à l’échelle pour la transformation de la gestion, la restauration des paysages forestiers et la biodiversité en Côte d’Ivoire ; et a créé récemment un Parc national dénommé Mabi-Yaya.

Des représentants du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire ont pris part à cette Journée. Le message du secrétaire général de l’organisation porté, ressort que « d’après la science, ces 10 prochaines années sont notre chance ultime d’empêcher une catastrophe climatique, d’endiguer le flux de pollution et de mettre fin à l’extinction des espèces ».   

Chaque 5 juin se tient la Journée mondiale de l’environnement. Selon les Nations Unies, environ 4,7 millions d’hectares de forêts tropicales sont perdus par an dans le monde. En Afrique, l’écosystème fait l’objet de surexploitation, ce qui cause la dégradation du milieu naturel.  

Maroc : la BAD souligne l’importance des sauvegardes sociales et environnementales pour une relance plus inclusive

La Banque africaine de développement (BAD) organise, du 1er au 3 juin, un séminaire sur les sauvegardes sociales et environnementales qui encadrent ses opérations dans le Royaume.Tenu en distanciel, l’atelier a réuni plus d’une centaine de participants et experts des agences d’exécution et des unités de gestion de projets financés par la Banque.

Cet atelier, organisé en partenariat avec les autorités marocaines, a pour principal objectif de renforcer la prise en compte des mesures sociales et environnementales dans la gestion opérationnelle des projets actifs et en préparation, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.

Il a contribué à sensibiliser les parties prenantes sur les exigences de la législation nationale applicable aux opérations et dans les accords de financement.

Le séminaire a également favorisé une meilleure appropriation des rôles et responsabilités dans la mise en œuvre et le suivi des mesures environnementales et sociales des projets. D’autres dimensions ont pu être appréhendées, liées notamment à l’appropriation du mécanisme de gestion des recours et du suivi.

A l’ouverture de l’atelier, Brice Mikponhoue, représentant le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, a affirmé « l’engagement de la Banque africaine de développement à soutenir une relance socialement inclusive et écologiquement durable au Maroc. Ce séminaire conjoint a renforcé l’excellent partenariat que nous entretenons avec nos partenaires marocains pour soutenir encore plus cette dynamique en adoptant les meilleures pratiques en la matière. »

« Il est impératif de consolider le suivi social et environnemental des projets, en particulier dans le contexte actuel de crise que nous traversons », a souligné, pour sa part, Issa Maman-Sani, directeur du département des Sauvegardes et de la Conformité à la Banque africaine de développement.

Les échanges entre les participants et les experts de la Banque ont permis de répondre aux attentes des institutions publiques marocaines, qui ont souligné la « nécessité d’approfondir davantage la connaissance des mécanismes et outils de sauvegarde » afin de « structurer une nouvelle génération de projets priorisant les dimensions sociales et environnementales, au bénéfice des populations ».

Les spécialistes de la Banque ont, quant à eux, insisté sur l’importance des sauvegardes et leurs objectifs respectifs. Leur maîtrise, ont-ils affirmé, permet de « mieux anticiper certains risques opérationnels, tout en garantissant la durabilité environnementale et sociale des opérations de la Banque qui sont les préalables à une croissance inclusive et durable. »

Ils ont ainsi rappelé le déploiement d’un ensemble d’instruments dans le cadre du Système de sauvegardes intégré, avec l’objectif de promouvoir le bien-être des populations africaines, en adéquation avec les cinq priorités stratégiques de la Banque.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement total de la Banque africaine de développement au Royaume s’élève à plus de dix milliards d’euros, avec des financements couvrant les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

Côte d’Ivoire: une firme crée en un an 50 emplois via le recyclage de déchets

Une firme opérant dans l’agroalimentaire a annoncé, mardi, avoir créé en Côte d’Ivoire en un an 50 emplois viables via le recyclage de déchets.

L’annonce a été faite par Thomas Caso, Directeur général  Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse.

M. Thomas Caso s’exprimait à l’occasion du lancement de la deuxième édition de la Foire Francophone sur la gestion et le recyclage des déchets, organisé par la Fondation Magic System en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).

Le groupe, selon la vision de ses dirigeants, vise 100% d’emballages utilisées dans ses usines recyclables d’ici à 2025. En Côte d’Ivoire, depuis 2019, la firme explore de nouvelles approches dans le processus de collecte et de tri des déchets plastiques.

« Avec ce modèle, en 2020, nous avons pu collecter et recycler 587 tonnes de déchets plastiques, et nous avons créé 50 emplois directs et indirects et sensibilisé plus de 3 500 personnes », a ajouté M. Caso. 

Le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana, a salué cette initiative de la Fondation Magic System qui « permet d’intéresser les jeunes aux enjeux du changement climatique et de la gestion des déchets ».

« Quand je vois autant de jeunes venir autour des ordures, c’est qu’il y’a quelque chose qui les attire », le business qui en est suscité, « c’est pourquoi, je suis content de l’initiative de A’Salfo et de la Fondation Magic System », a-t- il lancé.

Pour lui, cette fondation, « en ajoutant sa voix à celle des autres et de l’institutionnel, ça nous permet de faire des pas de géant dans la gestion des déchets », qui est un secteur pourvoyeur d’emplois. En Côte d’Ivoire, environ 10% de métiers verts sont créés dans le pays.

La firme veut poursuivre son leadership auprès des acteurs privés. Dans cet élan, en 2020, elle a co-fondé l’Association ivoirienne de valorisation de déchets plastiques et assure la vice-présidence.

« Il s’agit d’un collège d’entreprises privées investies autour d’une meilleure gestion des déchets plastiques », a fait savoir M. Thomas Caso.

Économie verte

La foire francophone a regroupé plusieurs entreprises locales et opérantes dans l’espace de la francophonie, qui font la collecte et le recyclage des déchets, surtout les déchets plastiques qui sont polluants pour la nature.

Assamoi Linda Okkossi, responsable sécurité, santé et environnement à Nestlé Côte d’Ivoire et Sénégal, a fait savoir que l’entreprise, en interne, a développé un programme zéro déchet à la décharge.

La société qui envoyait près de 7.000 tonnes de déchets à la décharge, depuis 2018, envoie aujourd’hui « zéro déchet à la décharge ». Avec les déchets sous forme de papiers, l’entreprise fabrique des alvéoles d’oeufs, tandis que les déchets plastiques sont transformés en pavés ou des seaux.

Ses déchets organiques, tels le marc du café, l’entreprise les utilise  pour faire de l’engrais. La masse maggi issue des déchets usines est transformée en biocarburant, notamment en bio gasoil et en bio fuel. Et ce, en partenariat avec une structure locale.

Au regard de ces efforts, il a été décerné à la firme le prix de la meilleure entreprise écocitoyenne de Côte d’Ivoire en 2017 et 2019.

Transformer l’avenir 

La foire francophone sur la gestion et le recyclage des déchets est ouvert à tous les jeunes de l’espace francophone porteurs d’initiatives dans le domaine, aux acteurs publics et privés de développement et aux institutions.

La jeunesse a été impliquée au coeur de ce projet parce que « notre continent est composé aujourd’hui à 70% de jeunes et on ne peut pas parler d’avenir sans associer les jeunes à un tel projet », a soutenu A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System.

Cette plateforme vise à amener « les jeunes à prendre leur avenir en main. Il va arriver une certaine époque où certaines générations ne seront plus là et ce sont les jeunes qui vont subir les affres du changement climatique. Donc, c’est important qu’on interpelle cette jeunesse », a-t-il dit. 

Les jeunes viennent « exposer leurs initiatives aux fins d’être accompagnés par des partenaires comme l’Union européenne qui met à la disposition des jeunes un lien pour présenter des projets qui peuvent être financés jusqu’à hauteur de 5 millions Fcfa », a fait remarquer A’Salfo.   

L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a conseillé les jeunes de ne jamais attendre les opportunités, mais à les chercher et faire un maximum pour réaliser leurs rêves.

Côte d’Ivoire: le Pnud lance un rapport présentant une nouvelle ère géologique

Le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Abidjan a lancé mercredi le Rapport sur le développement humain 2020, présentant une nouvelle ère géologie dénommée « anthropocène ».

Le lancement national du Rapport sur le développement humain (RDH) 2020 a réuni le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, le ministre des Eaux et forêts, Alain Donwahi, celui de l’Environnement Jean Luc Assi et la ministre en charge de la lutte contre la pauvreté, Myss Dogo.

Le thème de l’édition 2020 du Rapport sur le développement humain, lancé à Oslo en Norvège par l’administrateur du Pnud le 15 décembre 2020, est intitulé « Le développement humain et l’anthropocène: la prochaine frontière ».

Le monde entre dans une nouvelle ère, l’anthropocène, « caractérisée par des bouleversements multiples, dus aux pressions exercées sur la planète par l’humanité et qui ont fondamentalement modifié les systèmes écologiques nécessaires à la vie sur la terre », a dit la représentante résidente du Pnud, Mme Carol Flore-Smereczniak.

Le rapport ressort que de nombreuses inégalités en matière de développement humain se sont accentuées malgré les performances économiques enregistrées au niveau mondial ou national. Cette situation montre que les fruits de la croissance sont distribuées de façon « inégalitaire ».

En outre, le texte mentionne les pressions de l’activité humaine, économique et sociale sur la nature, l’environnement et l’écosystème, conduisent la civilisation humaine dans cette nouvelle époque géologique.

Le troisième élément clé de ce rapport est que la pandémie de Covid-19 a « mis en lumière notre vulnérabilité existentielle, sociale et économique, avec par ailleurs des gains sur le plan de la préservation environnementale », a relevé Mme Flore-Smereczniak. 

En Côte d’Ivoire, la principale cause du réchauffement climatique est issue des actions conjuguées de l’homme sur la biodiversité et les ressources naturelles. Aujourd’hui, le pays fait face à la déforestation et à une dégradation de ses forêts. 

On enregistre une perte de plus de 75% du couvert forestier entre 1900 et 2015. M. Donwahi a indiqué que la Côte d’Ivoire a perdu 80% de sa couverture forestière de 1900 à 2015; et au rythme de cette déforestation, le pays pourrait perdre la totalité de ses forêts d’ici à 2034 si rien n’est fait.

L’agriculture extensive a au fil des années détruit la forêt, modifiant le climat et la face verte du pays. De ce fait, la faible productivité des exploitations agricoles, la perte des fertilités des sols, l’irrégularité de la pluviométrie, montrent que « nous avons atteint la limite du possible », a-t-il dit.

La ministre du Plan et du développement durable, Kaba Nialé, a fait observer les conséquences de la pression sur la nature affichent des phénomènes probants en Côte d’Ivoire avec, aujourd’hui,le rationnement électrique que traverse le pays.

Le rapport présente par ailleurs « un ajustement de l’Indice de développement humain qui prend en compte les pressions exercées sur la planète, le faisant entrer dans une nouvelle ère géologique ». 

Le Maroc appelle à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative

La présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement au Maroc, la Princesse Lalla Hasnaa, a appelé, lundi, la communauté internationale à s’engager résolument, pendant cette décennie, à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative, soulignant le caractère urgent de cette action.Dans un message-vidéo diffusé lors de la grande session plénière de la Conférence mondiale de l’Unesco sur l’éducation au développement durable, qui se tient du 17 au 19 mai sous forme virtuelle, la Princesse Lalla Hasnaa a affirmé que la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement s’emploie, depuis plus de deux décennies, à développer différents programmes destinés à réduire ou supprimer l’impact négatif de l’Homme sur la nature.

« Chargée de l’enseignement et de la transmission des savoirs, l’école est, plus largement et plus prioritairement encore, un espace d’éducation et de transmission des valeurs. Eduquer la jeunesse au respect de l’environnement, c’est croire à la promesse d’un monde nouveau plus harmonieux et durable », a-t-elle soutenu.

Selon elle, « l’éducation au développement durable, thème qui nous réunit aujourd’hui, est la clé de la réussite », exprimant sa fierté du partenariat liant la Fondation et l’Unesco « avec qui nous œuvrons de concert depuis 2020 pour que soit intégrée l’éducation à l’environnement, dans les curricula (scolaires), à tous les niveaux jusqu’au baccalauréat ».

A cet égard, le Maroc est l’un des trois pays dans le monde qui mène une expérience pilote pour le programme Global Schools de l’Unesco, a fait observer Lalla Hasnaa.

«Une génération nous sépare du sommet de Rio », a-t-elle constaté, estimant qu’il était impératif de réfléchir aux motivations qui ont pu freiner l’introduction de l’enseignement au développement durable dans les curricula.

Casablanca : Réouverture du plus grand parc urbain en Afrique

Le parc de la Ligue arabe à Casablanca a rouvert ses portes au public, mercredi, après des travaux de réhabilitation, pour un coût global estimé à près de 100 millions DH, a indiqué à APA le 1er vice-président du Conseil communal de Casablanca, Abdessamad Haiker.Considéré comme le plus grand parc urbain d’Afrique arabe une superficie de 30 hectares, le parc de la Ligue arabe a fait l’objet des travaux de réhabilitation qui s’inscrivent dans le cadre de la préservation de son patrimoine naturel qui remonte au début du 20ème siècle, dans le respect des normes modernes relatives à la protection de l’environnement et des infrastructures de divertissement.

Tous les espaces du parc ont été réaménagés, avec la création d’un parcours sportif, de manèges, de cafés, de kiosques et de sanitaires, entre autres. Ce parc est considéré comme un des importants sites de la ville, représentant un des espaces historiques de la capitale les plus prisés de la population locale et de visiteurs en quête de détente et de divertissement.

Lancement à Abidjan de la 2e Foire Francophone sur le recyclage des déchets

La Fondation Magic System a lancé jeudi à Abidjan la 2e édition de la Foire Francophone des jeunes sur la gestion et le recyclage des déchets, prévue du 25 au 26 mai 2021.

La Fondation Magic System organise cette foire en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). Elle s’inscrit dans le cadre de l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques (IJLCC).

Cette deuxième édition « aura plusieurs innovations avec à la clé la participation de jeunes porteurs d’initiatives venant des pays francophones du monde », a indiqué face à la presse Jean Louis Boua, le directeur exécutif de la Fondation Magic System, au siège de l’organisation.

L’édition 2020 avait une envergure régionale, mais cette année l’événement a été redimensionné à une stature internationale pour « engager » et sensibiliser encore plus de jeunes sur les enjeux et les défis de la gestion et le recyclage des déchets, a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui nos rues, malgré les efforts de nos gouvernants, sont jonchées de déchets et ces déchets, au lieu de représenter une menace, devraient pour nous représenter une mine d’or » grâce à la revalorisation, a dit M. Boua, qui a invité les jeunes à s’engager dans les métiers verts.

Par le biais des « métiers verts, de l’économie verte, circulaire et solidaire, les jeunes peuvent apporter leur modeste contribution dans la lutte contre les changements climatiques », a soutenu M. Jean Louis Boua.

Le directeur exécutif de la Fondation Magic System a fait savoir que les candidatures des jeunes porteurs de projets sont « encore ouvertes et seront clôturées le 10 mai 2021 ». Pour cette édition, une dizaine de projets seront récompensés contre deux l’année précédente.

Les projets attendus devaient être innovants et peuvent porter sur tout type de déchet. Les postulants devront toutefois renseigner un formulaire de candidature où ils indiqueront leurs initiatives, televerser deux photos et une vidéo de présentation de 60 secondes.

Les candidats seront notamment sélectionnés selon les critères de pertinence de l’initiative portée, le caractère innovant, l’âge du promoteur (être âgé de 18 à 35 ans), mentionné un document de la Fondation qui envisage de créer des emplois verts au profit des jeunes.

A l’issue de la sélection, 300 jeunes entrepreneurs, porteurs d’initiatives seront retenus pour présenter leurs projets dont 200 participeront en préférentiel (100 d’entre eux auront accès à l’exposition et pourront présenter leurs projets), tandis que les 100 autres participeront en ligne.

Des stands seront mis à la disposition de 100 jeunes porteurs d’initiatives sélectionnés pour une participation en préférentiel. Ce sera l’occasion pour ces jeunes de faire connaître leurs projets aux visiteurs et aux partenaires techniques et financiers. 

Les déchets constituent une menace pour le climat. Selon International Solid Waste Association, les déchets sont responsables des 5% des gaz à effet de serre de la planète. En Côte d’Ivoire, une étude menée par le GIZ, note que la production de déchets est estimée à 0,64 Kg par habitant et par jour contre 0,46 Kg par habitant/jour au niveau africain.

Le groupe Magic System a été fait ambassadeur de la lutte contre les changements climatiques par le ministère ivoirien en charge de l’Environnement et du développement durable, en reconnaissance de son engagement dans la lutte contre ce phénomène.

La foire Francophone offre aux participants des ateliers thématiques sur la gestion et le recyclage des déchets, des tables-rondes et des rencontres B2B. Des plateformes qui permettront aux jeunes de développer un business autour de leurs projets.

La Côte d’Ivoire réalise un inventaire forestier de 4,5 milliards Fcfa

La Côte d’Ivoire a réalisé un inventaire forestier et faunique national (IFFN) et une évaluation de la pression tropicale du pays, sur une période de deux ans, d’une valeur de 4,596 milliards Fcfa.

Le projet a été présenté, jeudi, par le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien des Eaux et forêts, le colonel-major Mé Kouamé Martial, qui avait à ses côtés M. Pascal Cuny, le représentant du maître d’œuvre, ONF International (ONFI), lors d’une conférence de presse.  

« Au total, on peut dire que l’inventaire aura coûté 4,596 milliards de Fcfa », a indiqué le colonel-major Mé Kouamé Martial, tout en insinuant que cet inventaire forestier et faunique se veut un outil statistique et de planification.

L’inventaire devrait permettre de connaître toutes les essences d’arbres, les occupations agricoles des forêts classées et les différentes espèces animales qui peuplent les forêts et l’écosystème faunique du pays. 

Selon M. Pascal Cuny, après un an et demi de travail sur le terrain, la phase de collecte des données est achevée et a permis de recueillir 1,2 million de données qui vont être analysées et dont les résultats seront officiellement présentés fin juin 2021.

Environ 120 personnes issues des différentes structures en charge du développement et de la protection des forêts ont été formées et mobilisées tout au long de cette phase, où 31 régions et 108 départements que compte le pays ont été visités.

Il a fait savoir que « 1 366 unités d’échantillonnage de 25 hectares  (forêt socio-économique) ont été inventoriées et 919 transects (faune) ont été observés ». En outre, ONF Côte d’Ivoire a diligenté 25 missions de contrôle dont 13 pour la faune et 12 pour la forêt et la socio-économie. 

Ce projet qui a commencé en 2019 a pour objectif de faire l’inventaire de la faune et de présenter le spectre de la disparition des forêts.  L’appel d’offre lancé en 2017, a été conclu en 2018 avec l’Office national de la forêt de France (ONF International, sa filiale était le maître d’oeuvre). 

Pour le colonel-major Mé Kouamé, « c’est un projet assez important, car depuis 1979, il y a eu un inventaire forestier en Côte d’Ivoire, qui a été d’ailleurs très partiel puisqu’il n’a pas concerné l’ensemble du territoire ivoirien ». 

De ce fait, il était important que ces données soient actualisées, a relevé l’officier ivoirien. L’inventaire qui devrait s’achever au 31 décembre 2020, a subi une prorogation de six mois suite à un retard dû à la crise sanitaire de Covid-19 et prendra fin le 4 juillet 2021. 

La Côte d’Ivoire a perdu plus de 80% de son couvert forestier entre 1960 à ce jour, entraînant la disparition des ressources forestières. Le pays, aujourd’hui, a moins de 1.000 éléphants sur son sol, alors qu’à l’indépendance, il en comptait 100.000.  

Le gouvernement ivoirien a adopté, en 2018, une politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts avec pour objectif de restaurer d’ici á 2030 un taux de 20% du couvert forestier national. 

L’Afrique s’arme pour lutter contre la pollution marine

Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, a récemment abrité un séminaire regroupant 25 auditeurs de 14 pays du continent.Le risque zéro n’existe pas. Surtout dans le secteur des hydrocarbures où la probabilité d’accidents est grande avec notamment l’exploitation offshore du gaz et du pétrole.

Dans un souci de prévention, l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) a organisé, du 13 au 15 avril 2021, une session de formation sur la « lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbures en mer et sur le littoral ». Objectif : réfléchir à « une riposte efficace en cas de situation critique ».

Car, a affirmé Guillaume Turquet de Beauregard, Coordonnateur régional du projet Action de l’Etat en mer (Golfe de Guinée), « la question n’est plus de savoir si l’accident va arriver mais plutôt quand il va se produire ».

Or en Afrique de l’Ouest, selon M. Turquet de Beauregard, « environ un tiers des habitants vit sur le littoral et plus de la moitié du PIB de la région provient des zones côtières ». C’est à l’aune de cette constatation que l’on mesure, a-t-il déclaré, la nécessité pour les Etats de « prendre conscience de l’importance stratégique des réponses à apporter (puisque) l’impréparation les conduit à improviser dans l’urgence ».

La pollution marine a des effets néfastes sur l’environnement, la pêche, le tourisme etc. Partant, les pays du Golfe de Guinée, qui pèsent 5 % dans la production mondiale de pétrole, prennent la menace au sérieux.

En effet, a souligné le Commandant Abé Aké Lazare, Directeur de l’Ismi, cette zone « est fortement exposée aux risques de pollution marine » à cause de « l’existence de routes maritimes stratégiques pour le commerce mondial et de diverses activités d’exploitation de ressources dangereuses ».

La formation proposée par l’Institut de sécurité maritime interrégional est mixte avec « une partie théorique réalisée à distance le mois dernier et une partie pratique ayant eu lieu la semaine dernière ».

Les participants aux cours dispensés par des formateurs du Centre français de documentation, de recherche et d’expérimentation (CEDRE) étaient originaires du Ghana, du Togo, du Bénin, du Nigeria, du Cameroun, du Gabon, du Sénégal, de la Sierra Leone, du Liberia, du Congo, de la Guinée, de la République démocratique du Congo, de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire et de la France.

A en croire les organisateurs, l’enseignement est « certifié conforme aux standards de formation anti-pollution OMI de niveau 2 ». Le dernier chapitre du séminaire a été, d’après la source, un exercice pratique sur le plan d’eau du Port autonome d’Abidjan (PAA) avec mise en oeuvre d’un chantier de dépollution, de moyens de confinement et démonstration d’absorbants.

Afrique: Bolloré engagé dans la préservation des tortues marines

Bolloré Ports met en œuvre des programmes de préservation de la biodiversité en Afrique.Le travail vise à assurer la durabilité des espaces de ses 21 concessions portuaires dans le monde dont 16 sur le continent africain.

En partenariat avec l’ONG Ecocentre Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète, rapporte un communiqué reçu ce lundi à APA.

Le texte souligne qu’au Ghana, Meridian Port Services (MPS) met en œuvre depuis 2018, un programme pour la conservation des tortues marines.

Ce programme consiste à transférer en toute sécurité les œufs de tortue se trouvant menacés dans leur milieu naturel vers une écloserie fermée reproduisant leur environnement, dans une atmosphère propice à leur éclosion.

L’initiative est menée conformément à la norme de performance de la Société financière internationale (SFI) pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes.

Au Timor-Leste où Bolloré Ports va démarrer dès 2022 les activités du port en eaux profondes de Tibar Bay, des études environnementales lancées avec le concours de la Banque Mondiale, ont permis de définir les mesures compensatoires à mettre en œuvre pour reconstituer une zone de mangrove tout en augmentant sa surface et préserver la faune marine par la mise en place d’un éclosoir pour protéger les tortues.

Moroni Terminal aux Comores va aussi s’engager cette année dans le programme gouvernemental de protections de tortues marines.

« Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune », a précisé Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, les terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

Guinée: don d’une flotte de 56 camions pour l’assainissement de Conakry

Le Fonds Lives and Livelihoods (LLF), une initiative multilatérale de développement mise en place par la Banque islamique de développement (BID) et le gouvernement guinéen ont offert une flotte de 56 camions pour l’assainissement de Conakry.

Selon une note d’information transmise à APA, dimanche, la cérémonie s’est déroulée sur l’esplanade du Palais du Peuple de Guinée, sous le patronage du président de la République de Guinée, Alpha Condé. Ces 56 engins visent à améliorer les conditions de santé et d’hygiène des quelque 1,7 million d’habitants de Conakry. 

Les camions ont été achetés dans le cadre d’un financement de 54 millions de dollars US alloué au Projet d’assainissement de Conakry par le Fonds Lives & Livelihoods et ses partenaires, indique une note transmise à APA.  

Ce projet, l’une des 28 initiatives marquantes soutenues par LLF en Afrique et en Asie, bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires de coopération au développement, et vient renforcer les capacités de l’Agence nationale de l’assainissement et de la salubrité publique (ANASP). 

Il vise en outre à relever les problèmes urgents de l’élimination des déchets solides en priorité dans les quartiers les plus pauvres de la ville de Conakry. Avec ces véhicules, le traitement des boues passera de zéro en 2017 à 500 mètres cubes par jour en 2022.

Le nombre de cas de paludisme, de diarrhée, de schistosomiase et de typhoïde devrait grâce à ces outils d’assainissement, diminuer de moitié chez les enfants de moins de 5 ans. Le projet devrait créer par ailleurs des centaines d’emplois directs et indirects. 

« Des populations vivant dans un environnement salubre et en bonne santé sont des citoyens capables de s’investir pleinement dans le processus de résilience et de relance socioéconomique amorcé en Guinée dans la dynamique de l’émergence espérée en 2040 », a déclaré Alpha Condé. 

Dr Bandar Hajjar, président de la BID, a soutenu dans une allocution que « l’accès à l’élimination efficace des déchets est l’une de ces nécessités que chaque personne devrait avoir, c’est pourquoi nous sommes fiers de travailler avec le gouvernement pour protéger et autonomiser son peuple, et aider la ville de Conakry à améliorer fondamentalement la vie de ses citoyens ».

« L’ambition du Fonds Lives and Livelihoods et de ses partenaires donateurs est de permettre aux pays d’investir dans les services et infrastructures clés qui garantiront un avenir plus sûr, plus sain et plus prospère à leur population », a ajouté Dr Bandar Hajjar. 

Cet événement a vu également la participation du représentant régional de la Banque islamique de développement (BID), Dr Alpha Diallo, et plusieurs hauts fonctionnaires.

L’acquisition de cette flotte de camions d’assainissement a été effectué grâce aux 54 millions de dollars américains alloués à l’ensemble du Projet d’assainissement de Conakry financé par la BID à travers le Fonds Lives and Livelihoods. 

Au nombre des donateurs du Fonds figurent le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, la Fondation Bill et Melinda Gates, le UK Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO), la BID, le Centre d’aide et de secours humanitaires King Salman et le Fonds du Qatar pour le développement.

« Avec l’appui de nos partenaires techniques et financiers, le gouvernement vient de réaliser de gros investissements en équipements et logistiques pour améliorer l’hygiène et la salubrité de la capitale. Nous invitons les populations bénéficiaires à préserver ces outils », a dit Mme Kanny Diallo, ministre guinéen du Plan et du développement économique et représentante de la Guinée au sein du Conseil des gouverneurs de la BID. 

La ministre guinéenne du Plan et du développement économique a exhorté « les responsables, à tous les niveaux, à gérer avec efficacité ces équipements afin de redonner à Conakry, son image de perle de l’Afrique de l’Ouest ».  

Le Fonds Lives and Livelihoods utilise un modèle de financement innovant qui combine les subventions des donateurs régionaux et internationaux avec le capital de prêt de la BID pour offrir des prêts concessionnels. 

Ces prêts ne répondent pas seulement aux besoins immédiats, mais déclenchent des changements fondamentaux qui peuvent créer des opportunités pour des millions de personnes défavorisées.

En associant des subventions à des prêts abordables, le LLF débloque également des capitaux pour ceux qui ne seraient normalement pas en mesure d’accéder à un niveau de financement plus élevé. Le fonds soutient actuellement 28 projets en Afrique et en Asie, notamment au Maroc, au Niger, au Nigeria, au Cameroun, en Mauritanie, en Ouganda, au Pakistan et en Indonésie. 

Dakar hôte de la semaine de la mobilité durable et du climat

La rencontre se tiendra notamment du 13 au 17 septembre 2022 au Sénégal.Elle est organisée sous l’égide du ministère sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement par le biais du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), en partenariat avec le réseau Coopération pour le Développement et l’Amélioration des transport urbains et périurbains (Codatu) et l’Association Climate Chance.

La Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) permettra d’organiser simultanément la 18e conférence de la Codatu et le troisième sommet Climate Chance Afrique.

« Cette rencontre de dimension internationale a pour but de favoriser un développement des territoires compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, notamment en ce qui concerne la mobilité », a expliqué le ministre Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Mansour Faye a souligné l’importance de la participation des collectivités territoriales dans la lutte contre les changements climatiques, notamment l’émission de gaz à effet de serre.

« La prise en charge des collectivités territoriales est fondamentale dans la lutte contre les changements climatiques et une attention particulière doit être accordée aux secteurs les plus émissifs notamment l’énergie, le bâtiment et le transport », a indiqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, justifiant ainsi l’implication du ministère des Collectivités territoriales dans l’organisation de la Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) à Dakar.

Il a souligné qu’en Afrique, près de 20 % des Gaz à effet de Serre (GES) mesurés dans les villes les plus importantes sont émis par les transports.

 Au terme de cette semaine qui se présente déjà comme une pré-COP pour l’Afrique, les participants adopteront la « Déclaration de Dakar ». Celle-ci sera une feuille de route opérationnelle pour la mobilité durable et le renforcement de l’action climat dans les territoires. Elle sera une contribution collective à la COP26 prévue à Glasgow.

Selon ses organisateurs, le rendez-vous de Dakar verra la participation de nombreux acteurs de la transition et de la lutte contre le changement climatique, étatiques et non-étatiques, afin de faire bénéficier au Sénégal et au continent africain d’un moment fort de mobilisation sur les questions de durabilité et de lutte contre le changement climatique.

Plusieurs réseaux seront engagés : Convention des maires en Afrique Subsaharienne (Comssa), Communauté de pratique « MobiliseYourCity », Club des Autorités organisatrices de la mobilité Nord/Sud, le réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche francophones avec le soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Une ONG engagée à faire de la transformation des déchets plastiques un métier vert

Ivoire bien-être, une association ivoirienne engagée dans l’assainissement par le tri des déchets plastiques, créé une application de recyclage en vue de les transformer en granulés puis en fibres textiles, un métier vert en Côte d’Ivoire, visant à financer ses activités.

« Notre projet consiste à collecter, transformer et valoriser » les déchets plastiques que l’association récupère et héberge sur son site à Gonzagueville (Sud d’Abidjan) en vue d’une transformation en granulés puis en tissu polyester, affirme Jacob Kouassi, président-fondateur de Ivoire bien-être.  

Ingénieur informaticien, Jacob créé en 2013 cette association. Plus tard, il met au point une application mobile dénommée «Recyklaj», visant à sensibiliser, former et valoriser les déchets plastiques à travers leur transformation.

Son objectif est de mettre la population au cœur du combat dans la lutte contre la pollution environnementale. Toutefois, pour rendre pérenne cette activité, il développe l’idée de transformer les déchets plastiques en tissu, ce qui pourrait générer des fonds pour l’ONG.

L’idée de cette application lui vient après un séminaire organisé, en mai 2018, par la Fondation Magic system et l’Institut de la Francophonie et du développement durable. Il décide alors d’apporter les NTIC à la solution des changements climatiques. Ainsi débute l’aventure.

L’application offre une panoplie d’options permettant aux utilisateurs de prendre une part active à la protection de leur environnement, en localisant des déchets sauvages, via un onglet. Elle met ensuite en relation des producteurs de déchets et ceux qui utilisent ces déchets comme matière première pour travailler.

« Quand vous avez des ordures, vous faites une demande de collecte, vous dites la ville et le type de déchets et la quantité, et vous pouvez prendre une image des déchets et puis envoyer. Tout de suite on peut envoyer des gens pour enlever vos déchets », explique-t-il.   

Aujourd’hui, Jacob Kouassi envisage de transformer ces déchets plastiques à travers une usine, en produisant d’abord des granulés, pour la première étape, estimée à une moyenne de 35 millions de Fcfa. La deuxième étape, elle, vise la transformation des granulés en fibres textiles, notamment en polyester, pour un portefeuille moyen de 115 millions de Fcfa. 

Une vingtaine de bénévoles sont impliqués dans la collecte de ces déchets plastiques sur les espaces publics, en bordure de mer, dans les caniveaux et les rues dans la commune de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan avec laquelle l’association est en partenariat.

« On a besoin de moyens financiers pour assurer la continuité et la pérennité de notre activité qui est d’assainir les espaces publics. Donc, on se dit les déchets plastiques qu’on collecte (….) on les transforme pour les remettre en vie », poursuit-il.    

Avec la mairie de Port-Bouët, l’association Ivoire bien-être, à travers son partenariat devra débarrasser les déchets plastiques sur 45 Km du littoral. Rémi Emmanuel Kouassi, son petit frère, effectue avec son aîné un stage auprès de l’organisation. 

« Je fais un BTS (Brevet de technicien supérieur) en logistiques et actuellement je suis en stage au groupe Recyklaj. Ici, je suis rémunéré à 60.000 Fcfa par mois et cela m’a permis d’avoir un stage et de rendre cette plage de Côte d’Ivoire propre », a confié Rémi Emmanuel.  

Outre l’accompagnement de l’Institut de la Francophonie et du développement durable avec son partenaire local, la Fondation Magic system, Ivoire bien-être a exécuté un projet avec l’Union européenne via son projet LIANE 2.

L’association vient de signer un protocole avec le Bureau du Québec en Côte d’Ivoire dans un projet de recyclage. Elle veut capitaliser ces sommes d’expériences pour convaincre d’autres partenaires à soutenir ce métier vert, rentable et protecteur de l’environnement.

L’Arabie Saoudite lance deux initiatives pour la préservation de l’environnement

Le Royaume de l’Arabie Saoudite a lancé deux initiatives pour mobiliser et sensibiliser l’ensemble des habitants de la région Moyen-orient aux enjeux de la préservation de l’environnement, rapporte un communiqué transmis à APA, vendredi.

Présentées officiellement le 27 mars 2021 par SAR le prince héritier Mohammed bin Salman, les deux initiatives “Saudi Green Initiative” et “Green Middle East Initiative” ont pour but de mobiliser et de sensibiliser l’ensemble des habitants de la région aux enjeux de préservation de l’environnement, notamment à travers une coordination renforcée du Royaume avec ses partenaires régionaux et le lancement de plusieurs programmes concrets à l’horizon 2022 portant sur les enjeux de santé publique et de qualité de vie mis en péril par le changement climatique.

Les visées de l’initiative verte saoudienne et l’initiative verte pour le Moyen-Orient 

“En tant que principal producteur mondial de pétrole, le Royaume doit assumer pleinement sa part de responsabilité dans l’action mondiale à mener contre la crise climatique. Tout comme le Royaume a soutenu les marchés de l’énergie à l’époque du pétrole et du gaz, il va devenir un leader mondial dans la construction d’un monde plus vert” a déclaré SAR le prince héritier Mohammed bin Salman à l’occasion de la présentation des initiatives vertes.

Plusieurs projets concrets ont ainsi été annoncés dans ce cadre, notamment la plantation de dix milliards d’arbres dans le Royaume au cours des prochaines décennies, ce qui équivaut à la réhabilitation d’environ 40 millions d’hectares de terres dégradées (soit une multiplication par douze de la couverture végétale actuelle).

Ceci représente aussi une contribution du Royaume de plus de 4% à la réalisation des objectifs de l’initiative mondiale pour la limitation de la dégradation des terres et des habitats fongiques et 1% de l’objectif mondial de plantation de 1 000 milliards d’arbres.

Le Royaume d’Arabie saoudite entend aussi contribuer à la réduction des émissions de carbone dans le monde à hauteur de plus de 4% en assurant une production de l’énergie locale issue à 50% de sources renouvelables d’ici 2030.

D’autres projets menés dans le domaine de la technologie des hydrocarbures propres devraient permettre d’éliminer plus de 130 MT d’émissions de carbone tout en augmentant de 94% la prise en charge des déchets initialement destinés aux décharges.

En étroite collaboration avec ses partenaires régionaux, l’Arabie saoudite lancera également un programme de plantation de 50 milliards d’arbres, considéré comme le plus grand programme de reboisement au monde. Ceci représente 5% de l’objectif mondial de plantation de 1 000 milliards d’arbres et engendrerait une baisse de 2,5% du niveau de carbone actuellement présent dans l’atmosphère.

Le plan d’action

Conformément au plan Vision 2030, ces initiatives témoignent de la détermination du pays à relever les défis environnementaux auxquels il est confronté et s’inscrivent dans la continuité de la politique climatique déployée par le Royaume au cours des dernières années.

Le Royaume a, en conséquence, procédé à une restructuration complète de son secteur environnemental depuis plusieurs années. Les Forces spéciales de l’environnement ont été créées en 2019, faisant passer le pourcentage de réserves naturelles saoudiennes de 4% à plus de 14% et augmentant la couverture végétale de 40 % au cours des quatre dernières années.

 Le Royaume a également réussi à atteindre un niveau d’émission de carbone comptant parmi les plus faibles des pays producteurs d’hydrocarbures.

Abidjan abrite la 1ère édition des Awards de l’écologie ouest-africaine le 5 juin 2021

Abidjan, la capitale économique ivoirienne, abrite le 5 juin 2021, la première édition des Awards de l’écologie de l’Afrique de l’Ouest, une initiative d’un groupement d’ONG et de journalistes écologistes africains, soutenue par l’Unesco.

Ces awards se tiendront à l’occasion de « La Nuit de l’écologie africaine», le 5 juin 2021, à Abidjan. Ils visent à célébrer les initiatives innovantes en matière d’écologie (interaction entre les êtres vivants et l’environnement), les spécialistes et les acteurs ouest-africains de l’écologie.

Mme Anne Le Maistre, représentante et cheffe de Bureau de l’Unesco en Côte d’Ivoire, a fait savoir que l’idée des Awards de l’écologie est de promouvoir le développement durable, encourager les activités économiques durables, des solutions d’énergie renouvelable et l’agriculture écologique.  

Ces distinctions ont également pour but de promouvoir les bonnes pratiques environnementales. Pour elle, ça sera une opportunité d’échanges de ces bonnes pratiques, dans l’optique de favoriser une transition écologique.  

Le ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable accompagne cet événement. Dr Koné-Bamba, chargée d’études à la Direction générale du développement durable, a salué cette initiative, car le continent fait face à de nombreux défis en termes de préservation de l’environnement.

La promotion de la transition écologique, dira-t-elle, est d’ailleurs « un pan très important pour le ministère de l’Environnement et du développement durable », afin de promouvoir les pratiques écologiques.  

Selon Timothée Palé, le secrétaire à l’organisation des Awards de l’écologie ouest-africaine, cinq catégories sont visées par ces récompenses : Les femmes et l’écologie (1), la recherche et l’innovation (2), entreprises et RSE (3), la société civile (4) et les collectivités territoriales (5).

Les inscriptions, lancées depuis le 10 mars se poursuivent jusqu’au 20 avril 2021, ensuite ont lieu les délibérations, puis du 9 au 30 mai la présentation des nominés et le vote en ligne. Mais déjà, près de 500 postulants se sont signalés et « on attend près de 1.000 inscriptions », a dit M. Palé.

« Nous avons établi des critères basés sur la qualité, l’innovation, le caractère original de l’innovation, l’implication d’un expert du développement durable et des changements climatiques au sein des différentes innovations », a poursuivi le secrétaire à l’organisation.   

« Les nominés feront un pitch (bref résumé du projet) pour ceux qui seront retenus sur les candidatures attendues », après quoi les membres du jury vont délibérer, a relevé M. Palé, indiquant que le journaliste ivoirien, David Mobio, président du Réseau africain pour la communication environnementale, fait partie des membres du jury.

Plaidoyer pour l’institution d’une police environnementale en Côte d’Ivoire

Le professeur Ochou Delfin, le coordonnateur du Programme de gestion du littoral ouest africain ( WACA) en Côte d’Ivoire a plaidé mardi à Abidjan pour l’institution d’une police environnementale dans le pays. 

M. Ochou s’exprimait dans une conférence-débat dénommée  « Café de l’actualité  » organisée par la Maison de la presse d’Abidjan (MPA).  « (…) Il faut une justice environnementale en Côte d’Ivoire. Il faut une police environnementale en Côte d’Ivoire. L’environnement aussi doit avoir son tribunal», a dit M. Ochou estimant « que couper un arbre est un crime environnemental ».

 Par ailleurs, M. Ochou a indiqué qu’au regard des résultats à mi-parcours,  « on peut dire que le projet WACA se positionne Comme une initiative concrète de gestion côtière en vue du renforcement de la résilience de la population et de l’environnement côtier tant au niveau régional, national que local. Pour ce faire, une attention particulière doit être accordée au littoral ivoirien de la part de l’Etat de Côte d’Ivoire ».

 Auparavant, le conférencier a passé en revue plusieurs sujets liés à la protection du littoral ivoirien. Il s’agit entre autres, du plan d’aménagement et de gestion intégrée du littoral pour une meilleure planification des activités et une bonne utilisation des terres dans la zone côtière et le renforcement du cadre législatif et réglementaire pour une bonne gouvernance de la zone côtière.

 Le programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA) a été mis sur pieds par la Banque mondiale dans six pays dont la Côte d’Ivoire pour sa première phase.

Ce programme a pour objectif de renforcer la résilience des communautés face à l’érosion côtière et à aider ces pays à mieux gérer les risques naturels et les risques causés par l’activité humaine qui touchent les populations côtières.

Côte d’Ivoire: lancement d’une opération pour débarrasser Abobo des déchets plastiques

Une opération eco-citoyenne visant à débarrasser la commune d’Abobo (nord d’Abidjan) des déchets plastiques a été lancée, lundi, a constaté APA sur place dans la capitale économique.

Cette activité qui est mise en œuvre grâce au concours de collecteurs indépendants, est réalisée à la faveur de la journée mondiale de l’eau qui a été célébrée le 22 mars dernier.  Dénommé « Tous pour une gestion efficace des déchets plastiques», ce programme est initié par le groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire.

« Nous adoptons au quotidien un mode de production responsable afin que nos produits, au-delà de déployer tout leur pouvoir pour le bien-être de nos consommateurs, soient utilisés en prenant en compte les questions d’environnement et de salubrité », a dit dans une adresse Sehene Dermolo qui s’exprimait à cette occasion, au nom de la direction générale de Nestlé Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a rappelé l’ambition de son groupe à rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025.  Sur ce projet initié au niveau de la commune d’Abobo,  a également fait savoir Mme Dermolo, « nous travaillons avec des collecteurs issus de la commune qui ont été formés et accompagnés aux techniques de collecte  ».

 Elle a conclu en réaffirmant l’engagement de son entreprise à  jouer pleinement son rôle  « de locomotive et de leader » en montrant l’exemple afin que d’autres entreprises  se mobilisent pour trouver des solutions innovantes aux défis liés aux déchets plastiques.

 Avant elle, Dr Alain Kouadio, le directeur de l’économie verte et de la responsabilité sociétale a estimé que les sachets plastiques constituent un problème de santé publique et d’assainissement.

En outre, il a assuré à son tour, l’engagement du ministère ivoirien de l’environnement et du développement durable qu’il représentait à soutenir ce projet de gestion rationnelle des déchets plastiques. 

« Depuis quelques années, le sachet plastique a intégré notre mode de vie créant un problème crucial de salubrité. Il convient donc de sensibiliser les populations », a soutenu pour sa part, Anne Marie Zoulou au nom de Envipur, une société partenaire de ce projet.

Maroc : Lancement du premier Cluster de l’Hydrogène Vert en Afrique

Le Maroc a lancé, jeudi, le premier Cluster de l’Hydrogène Vert « GreenH2 Maroc » en Afrique, dédié à la recherche appliquée avec pour objectif de contribuer à l’émergence d’un écosystème de l’Hydrogène Vert compétitif et innovant.La cérémonie de lancement de « Green H2 Maroc » a eu lieu en présence de représentants du ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement ainsi que du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique en présence de représentants du secteur industriel, de la recherche et formation et d’organismes publics.

Premier du genre en Afrique, le Cluster GreenH2 se propose de contribuer à l’émergence d’un écosystème national de l’Hydrogène Vert compétitif et innovant afin de positionner le Royaume du Maroc comme un hub régional, leader dans la production et l’exportation de l’Hydrogène Vert et de ses dérivés.

Il permettra de fédérer l’écosystème national autour d’objectifs communs pour construire conjointement un environnement favorable afin de développer une filière industrielle verte à forte valeur ajoutée.

Cette initiative s’appuie sur les compétences et les infrastructures qu’offrent les membres du Cluster : industries, universités et centres de recherche, en particulier les plateformes technologiques incubées par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’Institut de Recherche en énergie solaire et énergies renouvelables (IRESEN).

Le Cluster GreenH2 aura pour mission de renforcer les capacités techniques et technologiques des acteurs nationaux à produire, à exploiter et à valoriser l’hydrogène vert et ses dérivés.

Il accompagnera également la commission nationale de l’hydrogène vert à la création d’un cadre réglementaire incitatif en faveur du développement de cette filière d’avenir et contribuera à la promotion de l’hydrogène vert marocain à l’échelle régionale et internationale.

Météo: la Côte d’Ivoire connaît une vague de chaleur

Les mois de février et mars en Côte d’Ivoire sont les plus chauds, ce qui engendre actuellement une vague de chaleur dans le pays, indique une note de la Société d’exploitation de développement aéroportuaire, aéronautique, météo (Sodexam).

Sur la période du 8 au 15 mars 2021, de fortes chaleurs persistent sur l’Afrique du nord et le sud-ouest Sahel, précise la Sodexam qui relève que « les températures restent au-dessus de la moyenne climatique au Nord et au Centre-Nord de la Cote d’Ivoire ».

Ces fortes chaleurs sur le pays sont des phénomènes cycliques, mentionne la Sodexam. De ce fait, durant les mois de février et mars, le rayonnement solaire est quasi direct et le ciel peu nuageux sur l’ensemble du pays. 

Ce rayonnement ajouté à la circulation atmosphérique favorise des élévations de température sur le pays, relève cet organisme, qui prévient que ces fortes chaleurs seront aussi régulées par les pluies orageuses prévues sur la Côte d’Ivoire.  

En fonction de la position géographique, des villes devraient connaître des rayonnements solaires relativement différents. Les températures maximales pour le District d’Abidjan devraient afficher des tendances supérieures à 37°C.

La ville de Bouaké, dans le centre du pays, elle connaïtra pour ces mois de février et mars des températures supérieures à 38°C. C

ette vague de chaleur pourrait engendrer une forte consommation d’électricité, d’eau et de carburant etc.

La Sodexam est une société d’État, chargée de la gestion, de l’exploitation et du développement des aéroports, de la météorologie et des activités aéronautiques en Côte d’Ivoire.

La structure est également chargée de toutes opérations industrielles, commerciales, mobilières, immobilières et financières permettant de développer les 15 aéroports et les 14 stations météorologiques de l’intérieur du pays. 

Sénégal : Macky Sall classe neuf forêts

Le Sénégal enregistre neuf nouveaux classements de forêts, rapporte Le Soleil ce mardi.Le quotidien national précise que c’est le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a pris cette décision de protéger ces forêts réparties dans les régions de Kolda (sud), Matam (nord), Tambacounda (est) et Sédhiou (sud). Elles couvrent une superficie totale de de 84.726 hectares.

Ce classement est dicté par l’urgence d’inverser la lourde tendance à la déforestation avec ses conséquences.

« Compte tenu de la nouvelle priorité accordée à la conservation de la diversité biologique, illustrée notamment par le Programme de reboisement et de reforestation du Plan Sénégal Emergent (PSE), des efforts doivent être faits pour inverser la tendance de la dégradation de nos forêts », affirme le ministre de l’Environnement du Développement durable, Abdou Karim Sall, cité par Le Soleil.

Il rappelle qu’entre 1913 et 2019, 247 actes de classement ont été pris par les administrations forestières du Sénégal, quatre actes de déclassement et 34 autres abrogés.

Côte d’Ivoire: 20 000 ha d’une forêt classée dégagés pour l’agroforesterie

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a signé mardi avec le Conseil régional du Cavally, dans l’Ouest du pays, une convention pour la mise à disposition des paysans de 20 000 ha de la forêt classée de Goin-Débé pour l’agroforesterie.

La signature de cette convention porte notamment sur la gestion de la Forêt classée de Goin-Débé. La partie du Conseil régional du Cavally était représentée par sa présidente, Anne Désirée Oulotto, ministre de l’Assainissement et de la salubrité. 

Devant les chefs coutumiers et les autorités locales, réunies au siège du Conseil régional à Guiglo, Mme Anne Oulotto, a précisé qu’il s’agit d' »une convention de mise à disposition d’une parcelle de 20 000 hectares dans la Forêt classée de Goin-Débé ».

« Cette superficie mise à votre disposition, vous permettra de poursuivre vos activités, conformément à la nouvelle politique forestière, qui associe culture agricole et culture de l’arbre, dénommée agroforesterie, qui est un moyen essentiel de reconstitution du couvert forestier », a-t-elle expliqué.  

Sur les 133 170 hectares de la forêt classée de Goin-Débé, 20 000 hectares seront mis à la disposition des paysans pour leur permettre de poursuivre leurs activités agricoles tout en associant la culture de l’arbre dans leurs parcelles agricoles. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention, il a été mis en place, un Comité technique, composé des représentants du ministère des Eaux et forêts, du Conseil régional du Cavally, du corps préfectoral et des communautés locales.

Ce comité est particulièrement chargé de définir les différentes activités, les modalités de leur mise en œuvre et d’assurer le suivi de leur exécution par les communautés, a fait savoir Mme Anne Oulotto. 

La pratique de l’agroforesterie vise à créer les conditions d’une agriculture toujours prospère, à satisfaire les besoins du pays en matière de bois d’œuvre et de bois énergie et assurer le bien-être des populations riveraines.  

Cet accord fait suite à une série de rencontres entre les autorités locales de la région, conduites par la ministre Anne-Désirée Oulotto et le ministère des Eaux et forêts, sous la houlette du ministre Alain-Richard Donwahi.

Il vient renforcer le cadre de paix retrouvé entre les communautés autochtones, allochtones et allogènes de Guiglo. Mme Oulotto a lancé un appel aux populations de la Région du Cavally à accorder la priorité aux intérêts de la Nation et à  s’approprier cette initiative visant à préserver et réhabiliter le domaine forestier.

De graves incidents sont survenus entre autochtones et allochtones dans la forêt classée de Goin-Débé en 2018, ayant conduit l’Etat à envisager des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale. 

Dans ce contexte, le ministre des Eaux et forêts s’est rendu à Guiglo en 2019 pour expliquer la vision de la nouvelle politique forestière adoptée par le gouvernement dont l’un des piliers est la mise en oeuvre du code forestier et la prise en compte des intérêts des populations. 

Le gouvernement a adopté en 2018 la politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts avec pour objectif de restaurer d’ici à 2030, 20% du couvert forestier national.

Côte d’Ivoire: l’ANDE visite une cimenterie suite à des plaintes

L’Agence nationale de l’environnement (ANDE) a visité jeudi les installations du cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire à la suite de plaintes de riverains sur la qualité de l’air dans la zone portuaire d’Abidjan.

Cette société, productrice du Ciment Bélier, qui a répondu favorablement aux sollicitations de l’Agence nationale de l’environnement, a accueilli le 11 février une délégation de cet organisme public pour échanger autour des mesures prises pour lutter contre les émanations de poussière. 

Les représentants de l’agence ont été notamment reçus par l’équipe de direction de l’entreprise dont le directeur d’usine M. Oswald Toupe, et la directrice de la communication et du développement durable Mme Philomène Tsoh, qui ont présenté les différentes mesures prises par la société pour limiter les émanations de poussière sur leur site.

Depuis quatre ans, l’entreprise a investi plusieurs centaines de millions de francs CFA dans un plan destiné à moderniser son usine et à améliorer l’impact environnemental. Le dernier investissement en date est la construction d’un énorme silo destiné à stocker du clinker, un constituant du ciment. 

Ce silo devrait contribuer à réduire de plus de 70% le trafic des camions du cimentier alloués au transport des matières premières. Il sert également de réservoir qui vise en outre à entreposer les produits cimentiers et à les conserver. 

La délégation a visité les installations de cette usine située sur le Boulevard du port d’Abidjan jusqu’au sommet du silo clinker, à près de 60 mètres au-dessus du sol. Au terme des échanges, les deux parties ont salué l’esprit collaboratif observé de part et d’autre.

Pour cette cimenterie, l’environnement fait partie intégrante des problématiques de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). De ce fait, elle se veut volontaire et engagée à travailler de concert avec les autorités sur cette question.

La visite de l’Agence nationale de l’environnement (ANDE) concernait également des sites industriels situés sur le Boulevard du Port d’Abidjan. Elle fait suite à des plaintes de riverains sur la qualité de l’air dans la zone portuaire.

Filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, l’entreprise opère sur le sol ivoirien avec plus de 280 points de vente et assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore. 

Signature d’un accord pour promouvoir l’économie circulaire en Côte d’Ivoire

Un accord pour promouvoir l’économie circulaire et les emplois verts en Côte d’Ivoire a été signé, jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Paraphé par le ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable et le groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire,  cet accord concerne en particulier deux entités du service public ivoirien.

Il s’agit de la direction de l’économie verte et de la responsabilité sociétale des organisations (DEVRSO), et du Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), deux structures sous tutelle du ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable.

 Le professeur Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du développement durable, qui s’est félicité de la signature de cet accord, a estimé que la croissance économique de la Côte d’Ivoire ne saurait être durable sans la prise en compte des questions environnementales dans les politiques et projets de développement.

Par ailleurs, il s’est réjoui de ce que ce groupe agro-alimentaire a compris tous les enjeux économiques, environnementaux et sociaux de cette politique environnementale.

Le ministre a profité de cette occasion pour inviter les opérateurs économiques exerçant dans le pays  « à respecter les mesures environnementales et à mettre en place une politique environnementale assortie de projets écologiques innovants ». 

Avant lui, Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire a dit l’engagement de sa société à partager son expérience avec d’autres entreprises afin que celles-ci intègrent la démarche environnementale dans leurs activités.

« Dans la lutte contre le plastique, notre groupe s’est aussi fixé un objectif très ambitieux qui est de rendre 100% de nos emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025 afin que plus aucun de nos emballages ne finisse dans la nature », a promis M. Caso.

 Poursuivant, il a insisté sur la volonté de son groupe de promouvoir l’économie circulaire afin de réaliser son objectif  « de durabilité environnementale et diminuer la pollution plastique dans nos océans et rivières notamment  ».

Ce partenariat de convention porte sur plusieurs domaines dont l’évaluation du système de collecte et de valorisation, l’économie circulaire, l’éco labellisation des produits recyclés et la responsabilité sociétale des entreprises.

Lancement d’une opération d’assainissement du village Djorogobité 1 dans l’Est d’Abidjan

L’ONG « Jeune femme, Lève-toi », une organisation qui promeut l’autonomisation des jeunes femmes en Côte d’Ivoire, a lancé vendredi une opération d’assainissement et de nettoyage de Djorogobité 1, un village situé à Cocody dans l’Est d’Abidjan.

Cette opération organisée de concert avec l’agence nationale de gestion des déchets (ANAGED), a mis à contribution les villageois de Djorogobité 1 à qui du matériel d’assainissement a également été offert.

 «Aujourd’hui nous sommes dans le village de Djorogobité 1 pour l’activité que nous avons dénommée « J’aime Djorogobité» .  En dépit des efforts du gouvernement, la question de la salubrité reste encore problématique dans certaines localités du dont Djorogobité. », a expliqué à APA, Philomène Koffi, la présidente de cette ONG lors de cette opération d’assainissement.

«Nous voulons montrer aux femmes et à la jeunesse de Djorogobité 1 qu’il est important de rendre son cadre de vie sain», a-t-elle poursuivi. 

Poursuivant, Mme Koffi, qui a appelé les villageois à adhérer à ce projet d’assainissement, a souligné que cette activité vise à contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population et à préserver la santé de tous.

De son côté, Akichi Alain Roger, le directeur de la communication de l’ANAGED, s’est félicité de cette initiative de salubrité, estimant que  « la gestion des déchets est un défi pour tous les ivoiriens  ».  L’ONG  « Jeune femme Lève-toi» créée en 2017, intervient dans plusieurs domaines d’activités, notamment  la promotion de l’autonomisation de la femme, l’éducation et la salubrité.

Sénégal : les 750 pélicans de Djoudj sont morts de grippe aviaire (ministre)

Les 750 pélicans blancs du Parc national des oiseaux de Djoudj (PNOD, nord) sont morts de la grippe aviaire, a annoncé le ministre de l’Environnement et du Développement durable.Interrogé par la Radio futurs média (Rfm, privée), Abdou Karim Sall a confirmé qu’il s’agit de la grippe H5 N1, une piste pourtant écartée au début.

« Il s’agit bien entendu de l’influenza aviaire de type A qui est un sous type de la grippe H5 N1 communément appelée la grippe aviaire », a notamment dit le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.

Il a promis de travailler avec le ministre de l’Elevage et des Productions animales pour voir comment contenir la maladie.

Le 23 janvier dernier, 750 pélicans blancs dont 740 jeunes et 10 adultes ont été retrouvés morts au Parc national des oiseaux de Djoudj.

Le 2 janvier plus tôt, 42.000 volailles ont été abattues à Pout (Thiès, ouest), après la mort de 60.000 autres pour cause de grippe aviaire.

Sénégal : 750 pélicans blancs morts dans un parc national

Les autorités sénégalaises confirment la mort de 750 pélicans blancs au parc des oiseaux de Djoudj, situé dans la région de Saint-Louis (nord).Selon la direction des Parcs nationaux, il s’agit de 740 pélicans adultes et de 10 jeunes.

« Durant la période de migration et de forte concentration des oiseaux d’eau au Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD), il arrive que des cas de mortalités soient signalés chez les populations de pélicans, notamment parmi les juvéniles », explique la direction des Parcs nationaux dans un communiqué de presse.

Suite à cette découverte, les visites au parc sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Le Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) est situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Saint-Louis. Il est la troisième réserve ornithologique du monde.

Le nombre d’oiseaux migrateurs est estimé à quelque trois millions, répartis en 350 espèces, en particulier le flamant rose, le pélican blanc ; quatre espèces d’aigrettes, l’oie de Gambie et le héron cendré. On peut aussi observer de grands cormorans, des martins-pêcheurs ou des balbuzards.

Varans et pythons se dissimulent parfois dans les herbes, ainsi que de petits crocodiles. En ce qui concerne les mammifères, il s’agit surtout de vaches, de singes rouges et de phacochères, mais hyènes, chats de Libye, servals et gazelles dorcas vivent aussi dans le parc.

Mozambique : le cyclone Eloïse fait plusieurs dégâts

D’énormes dégâts sont notés au Mozambique après le passage du cyclone Eloïse.Le cyclone tropical Eloïse a déversé de grandes quantités de pluies sur le Mozambique ce week-end et a déclenché des vents violents qui ont détruit des milliers de bâtiments, déplacé environ 7.000 personnes et détruit des récoltes, selon l’agence de secours du pays.

L’Institut national pour la gestion et la réduction des risques de catastrophe (INGC) a déclaré que le cyclone a détruit neuf écoles et endommagé environ 17 autres écoles, ainsi que 11 hôpitaux.

Près de 6.900 personnes ont été déplacées après que 1.069 maisons ont été complètement rasées par les inondations et les rafales de vent, tandis que 3.343 autres maisons ont été partiellement détruites.

Selon l’INGC, 12 personnes ont été blessées par le cyclone tandis que plus de 136.000 hectares de cultures ont été détruits.

Le cyclone a touché terre au Mozambique samedi matin avant de se diriger vers eSwatini, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, où il a déclenché de fortes pluies.

La police d’eSwatini a publié hier dimanche une alerte sur plusieurs fleuves et rivières inondés à travers le pays.

Bolloré Logistics renforce ses engagements dans la lutte contre le changement climatique

Après s’être fixé des objectifs de réduction carbone en 2018 sur ses émissions directes, Bolloré Logistics s’engage à présent à réduire de 30 % d’ici 2030 (base 2019) les émissions de CO2 du scope 3, liées à l’exécution de ses services de transport. Cet objectif ambitieux, bien en-dessous de la trajectoire 2°C, implique de placer l’offre durable au cœur des opérations.« Depuis plusieurs années, Bolloré Logistics accompagne ses clients dans leur développement en proposant des solutions écoresponsables. Tournée initialement vers les clients grands comptes, l’offre de supply chain durable de Bolloré Logistics se renforce sur tous les segments en même temps qu’elle se généralise et s’industrialise », déclare Odile Maarek, Directrice RSE de Bolloré Logistics.

Pour Bolloré Logistics, il s’agit désormais d’accélérer la transformation des systèmes existants en intégrant l’angle climat-qualité de l’air. L’entreprise concentre ainsi ses efforts sur l’optimisation en apportant toujours plus de valeur aux données opérationnelles et environnementales du transport.

La préservation du capital naturel avec la rationalisation de l’usage des consommables en plastique, en carton utilisés dans le transport ou lors de prestations logistiques, ainsi que l’implémentation de projets d’économie circulaire sont également développés au sein du réseau.

Intégrées dans le domaine « Supply-chain durable » du B.Lab, ces démarches font par ailleurs l’objet de projets d’innovation dédiés, développés en co-création avec ses partenaires et ses clients, venant compléter les solutions permettant à Bolloré Logistics de contribuer à la décarbonation de la supply chain.

Ces engagements s’inscrivent dans le programme RSE de Bolloré Logistics, Powering Sustainable Logistics, lancé en 2018. Intégrant les enjeux éthiques, sociaux et environnementaux de sa chaîne de valeur, il mobilise l’ensemble des acteurs de l’entreprise et cible particulièrement 8 Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Comme chaque année, les résultats concrets ainsi que le déploiement des plans d’action sont présentés dans son rapport RSE.

« Nous sommes face à de grands défis pour la planète, qui impliquent une transformation considérable tout au long de la chaîne de valeur. « Powering Sustainable Logistics », notre programme RSE, vise à accroître notre contribution à la résolution de ces défis sociaux et environnementaux. L’objectif scope 3 que nous fixons est extrêmement ambitieux mais il s’avère nécessaire pour contribuer à la lutte contre le changement climatique », déclare Thierry Ehrenbogen, Président de Bolloré Logistics.