Affaire Noureddin Bongo : les auteurs de la plainte s’engagent à poursuivre leur combat auprès d’autres juridictions internationales

L’affaire liée à la plainte des 4 membres de la société civile contre Noureddin Bongo Valentin pour corruption n’est pas encore terminée selon les auteurs de la plainte.

Si le Parquet de Libreville a classé sans suite l’affaire les opposant au Coordinateur général des Affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, les Organisations de la société civile gabonaise engagées dans la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux au Gabon estiment que «les enquêtes judiciaires ont été insuffisantes et volontairement tronquées».

 Les quatre organisations de la société civile auteures de la plainte comptent poursuivre leur combat auprès d’autres juridictions nationales et internationales jusqu’à ce que la vérité éclate. C’est du moins ce qu’ils a ont assuré dans un communiqué daté du 16 février, elles annoncent qu’elles ne céderont devant aucune intimidation ou menace.

Le 14 février, après audition des différentes parties, le procureur de la République avait en effet classé l’affaire. Une décision que le Parquet motivait par le manque d’éléments de preuves suffisantes pour établir la présomption de culpabilité de l’accusé et pouvant lui permettre d’appuyer le dossier devant le juge d’instruction.